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 We are all made of sand and sea [Sybille & Tino]

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MessageSujet: We are all made of sand and sea [Sybille & Tino]   We are all made of sand and sea [Sybille & Tino] EmptySam 13 Fév - 23:45



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« Le retour fait aimer l'adieu. »
[Alfred de Musset]
Ft Tino & Sybille


Tout le monde a déjà eu des bonnes et des mauvaises journées. Celles qui vous donnent envie de pleurer, de crier, de se lamenter, de tout quitter, tout lâcher, de se laisser disparaître tranquillement, de mourir. Celles qui vous donnent envie de rire, chanter, sauter jusqu'au ciel, danser, aimer...

Tino, il en avait un paquet, de ces mauvaises journées. Il les connaissait par coeur. Il les prédisaient. Il les abhorrait. Il ne réagissaient jamais de la même manière devant ces dernières. Les jours où il se retrouvait dans un bar, une femme à moitié consciente près de lui étaient fréquentes. Les fois où il retrouvait Théo pour une soirée entre mecs qui lui faisait oublier tous ces problèmes l'étaient aussi. Sinon, il errait seul, dénué d'émotions, cherchant un endroit où aller, désespéré et confus du même coup. Sybille était souvent la cause de ces moments qualifiés douloureux. Aussi innocente et adorable qu'elle puisse être, elle avait un réel pouvoir et une invraisemblable emprise sur les sentiments du bel italien.

Cette fois-ci, Tino était troublé par cette raison. Croyant tomber sur Sybille seule, il l'avait trouvé avec un homme, qui enlaçait son corps de femme de ses bras musclés. Sa Sybille, posant ses douces lèvres sur celles de l'inconnu, qui tenait ses hanches rondes des ses grandes mains, partageant son corps avec le sien. Ce n'était pas la première fois, ni la deuxième, qu'il voyait sa douce dans les bras d'un autre. Qu'il sentait cette douleur lui écraser la poitrine. Qu'il avait cette colère qui n'avait pas lieu d'être lui transperçant les poumons. Il en était presque habitué mais chacune de ces fois lui avait fait le même effet. Il détacha ses yeux de ce spectacle qui lui lacérait le coeur et décida de quitter cette endroit et de se changer les idées. Il posa doucement son pied sur le bord de la porte, ce qui émit un léger grincement. Les yeux de Lilou eurent à peine le temps de le fixer qu'il courait dans les escaliers.

Fuir. Encore et toujours. C'est tout ce qu'il savait faire, avec draguer les filles. Quitter, ne pas prendre ses responsabilités, tout laisser en plan, tout foirer, ne rien résoudre. Partir, laisser une partie de soi-même. Il se dégoûtait lui-même. Même Sybille ne pouvait le faire changer. Il serait éternellement le même Tino Gregas, un incapable. Il devait se vider la tête et la première destination auquel il pensa fut la plage d'Ostia, la belle plage au sable crème et aux vagues méditerranéenne et écumeuses. Il ne se contrôlait plus à présent. Il avait enlevé ses chaussures et courait, le plus vite possible, à une allure folle, sans même diriger ses jambes.

Lorsqu'il arriva sur la plage, le soleil était couché et la plage était éclairé par la pleine lune, brillante et fidèle, qui le surveillait depuis le ciel. Il se sentait plus serein qu'avant. Ces jambes lui étaient douloureuses mais ça ne lui importait guère. Il dénoua sa cravate grise anthracite, enleva ses chaussettes anormalement sales après sa course dans la ville et s'assit sur le sable doux, laissant les vagues lui caresser les pieds. Il envoya un message texte à Théo, lui expliquant son problème et indiquant l'endroit où il se trouvait. Puis, il rangea son téléphone, posa sa tête sur le sable et pensait à Lili et se dit qu'un jour avec toute ces histoires, il allait finir par la perdre, et cette fois, ce serait définitif. Il voulait la retenir, l'avoir pour lui et seulement lui mais aucun des deux jeunes n'arrivaient à s'engager. Ils avaient tous deux une vie trépidantes comblée de défis et de nouveaux départs, à laquelle ils tenaient.

Son cerveau recevait tellement d'informations qu'il avait du mal à les analyser. Il avait besoin de sa dulcinée. Il voulait être avec elle. Mais elle ne le savait pas tout ça. Comment arrivait-il à la quitter à chaque fois ? Comment il pouvait la laisser sans aller alors qu'elle était son oxygène, qu'il avait besoin d'elle à ses côtés tous les instants de sa misérable vie ? Même lui ne connaissait point la réponse. Il se sentait las. Las de cette longue et interminable journée. Il voulait lui infliger la même chose, montrer à Sybille la douleur qui le faisait suffoquer. Se venger en quelque sorte. Comme un gamin, il était et resterait le même gamin immature et seul, éternellement seul.

Alors Tino plongea dans les eaux fraîches de la plage d'Ostia, refoulant ses larmes et son chagrin, se laissant porter à travers le courant, impuissant. Et il attendit, encore et encore. Il sentait son corps se fatiguer et le jeune Gregas fit la planche, ses yeux fixant le ciel parsemé d'étoiles brillantes, ses vêtements lui collant à la peau. Et le temps passa et les vagues s'écroulaient toujours de la même façon sur le sable luisant sous la lune, en laissant une trace de son écume blanche et mousseuse. Ses songes se dissipèrent lorsqu'il entendit un éclaboussement près de lui, suivi d'un rire, un beau rire argentin qu'il connaissait par coeur...

Tino tourna la tête et ses hypothèses se confirmèrent. La belle brune se trouvait dans l'eau, tout près de lui, un sourire au lèvres. Tout d'un coup, ses idées de vengeance et sa colère se volatilisèrent à la vue de Sybille. Elle était vêtue des mêmes vêtements que deux heures auparavant, un jean bleu gris et une jolie tunique à fleur, qui ondulait sous le courant de l'eau. Il s'approcha d'elle , plaça une de ses mains sur son dos et une autre sur sa nuque et posa ses lèvres sur les siennes. Il l'embrassa fougueusement, oubliant sa douleur et laissant son corps le guider. Elle avait le même parfum léger et divin. Puis, entre deux baisers, d'une voix entrecoupé, il lui chuchota:

«Comment m'as-tu retrouvé mon amour ? Tu sais que je t'aime... »
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MessageSujet: Re: We are all made of sand and sea [Sybille & Tino]   We are all made of sand and sea [Sybille & Tino] EmptyLun 22 Fév - 16:50


    Fidélité et Sybille Visconti ce n’est vraiment pas l’amour fou. Non, décidément, la jolie brune avait des problèmes avec cette étape de l’engagement amoureux… Enfin c’était un problème lorsqu’il s’agissait d’engagement amoureux avec Tino… Non parce que sinon elle aurait très bien pu rester fidèle et ne jamais touché un homme jusqu’à la fin de leur histoire mais dans l’instant, malheureusement, rester fidèle à Monsieur Gregas qui allait voir ailleurs toutes les secondes. D’accord, toutes les secondes s’était un peu exagéré mais que voulez-vous ?! Après toutes les fois où Sybille avait trouvé Tino dans les bras d’une autre, elle ne faisait que se venger et même si cela devait heurter l’homme qu’elle aimait vraiment au point décide de tout arrêter, elle ne pouvait pas rester comme ça à le regarder partir aux bras d’une autre seulement pour la rendre jalouse et pour assouvir cette envie de jeu entres-eux. Oui parce que toute cette mascarade n’était qu’un jeu… un stupide jeu qui les faisait tout autant souffrir, l’un comme l’autre, ils devaient voir la seule personne qu’ils aimaient vraiment avec une autre, leur faisant son plus beau sourire comme pour lui faire comprendre qu’aller ailleurs était tellement plus intéressant que rester avec l’autre alors que ce n’était pas du tout la réalité… Enfin, ce n’était pas la réalité pour Sybille en tout cas. Elle avait plutôt été contrainte à entrer dans le jeu, n’acceptant jamais les règles mais les appliquant parce que c’était comme ça et pas autrement que ça devait fonctionner. Et puis, si Tino le faisait alors pourquoi pas elle ?! Pourquoi devait-elle rester les joues couvertes de larmes en le voyant s’en aller alors qu’elle elle n’avait rien demandé ? Ce n’était pas juste, ça n’avait jamais été juste alors pourquoi rester là à souffrir quand elle pouvait faire ressentir tout ce mal à Tino, seulement lui faire comprendre qu’elle n’aimait guère la façon dont il l’avait traitée et qu’ensuite tout irait beaucoup mieux… Ca avait marché une fois… Puis il avait recommencé… Puis elle avait recommencé… Tout ceci s’orchestrant très bien, malheureusement, ils s’y étaient fait avec le temps…

    Aujourd’hui encore la jolie brune prenait sa revanche à cœur, peut-être trop à cœur, il fallait dire que Monsieur Gregas avait fait très fort la fois précédente et le revoir encore une fois dans les bras de la même fille, comme s’il avait une relation suivie avec celle-ci ne lui plaisait pas réellement. Pire encore, elle avait eut cette horrible envie d’étrangler cette saloperie de piqueuse de mec casé, comment pouvait-elle encore se lever le matin ou se regarder dans la glace sans avoir honte ?! Quoi ? Est-ce qu’elle, elle pouvait se regarder aussi dans le miroir sans avoir honte ? Mais tout à fait ! Après tout, on n’est pas Sybille Visconti pour rien, nan ?! Elle s’en foutait bien de toute façon, après tout ce qui s’était passé elle avait un peu le droit d’en faire qu’à sa tête et en faire baver à Tino, merde ! C’était bien elle qui avait subis ça la première fois et depuis ce n’était pas elle qui ne demandait pas que tout s’arrête ! Elle et elle seule voulait arrêter ! Mais lui n’en faisait qu’à sa tête alors elle n’en faisait qu’à sa tête ! On ne s’attaque pas à Sybille Visconti aussi facilement sans ne pas avoir eut le droit à sa revanche ! Et en parlant de revanche, juste à cet instant elle en prenait une jolie. Naturellement il avait fallut trouver l’homme idéal ce qui était pas très aisé lorsqu’on connaît les goûts de la jolie brunette, elle avait passé son temps au Mamma Lucia à zieuter les hommes qui entraient, à la recherche de l’homme parfait qui puisse rendre Tino jaloux comme pas deux… Elle avait attendu, observé, dragué puis était tombée sur l’homme parfait… Une carrure de footballeur, un joli petit visage, il aurait pu vraiment lui convenir si ce n’était pas que pour une simple vengeance contre l’homme qu’elle aimait vraiment. Elle l’avait donc dragué, il avait craqué aussi facilement, il fallait dire que la tenue de serveuse était vraiment faite pour la silhouette de la jeune femme, elle lui avait donné rendez-vous chez elle après son service, écrivant soigneusement son adresse sur la paume de sa main, avant de retourner travailler. Deux heures plus tard, ils se retrouvaient dans le canapé à s’embrasser, pourquoi dans le canapé ? Juste parce qu’elle savait que Tino allait bientôt venir la voir et qu’il allait les trouver en train de forniquer et que c’était bien ce qu’elle voulait qu’il trouve. Et si Nate rentrait ?! Aucun risque, il était encore plus occupé en ce moment alors elle avait champs libre pour sa petite vengeance. Finalement il était entré pile au moment où ça devenait sérieux entre Sybille et sa proie de la journée… N’ayant que le temps de l’entendre claquer la porte, la jolie brune ne vit pas l’expression dépeinte sur son visage mais elle comprit vite qu’elle lui avait fait énormément de mal. La culpabilité la toucha alors et son rythme cardiaque augmenta à un rythme fou, l’obligeant à stopper tout ce qu’elle avait commencé avec le joli jeune homme qu’elle embrassait seulement quelques secondes avant. Non, elle ne pouvait pas, elle n’était pas aussi folle que Tino, elle ne pouvait pas le tromper en sachant qu’il le savait et qu’il souffrait encore plus qu’elle, que voulez-vous, c’était sa l’amour selon Sybille. Elle avait donc lâché le jeune homme pour courir à la suite de son petit ami qui avait depuis bien longtemps quitté l’immeuble. Quelle conne d’avoir fait ça ! La culpabilité la prenant de fait, elle passa le reste de sa journée à chercher Tino, remuant ciel et terre pour avoir la chance de le retrouver… Appelant même un vieil ennemi pour le retrouver. Heureusement pour elle, Théo était de très bonne humeur et lui avait donné l’endroit où était son meilleur ami, comme quoi, il n’était pas qu’un gros idiot celui-là ! Elle avait donc pris le chemin vers la plage, espérant le retrouver, espérant qu’il soit vraiment là et qu’il n’avait pas décidé de s’enfuir avant qu’elle ne puisse lui parler…

    Elle arriva donc à la plage, découvrant Tino dans l’eau, quelle kitch tout ça ! Elle s’était avancée lentement dans le sable froid, la nuit déjà tombée illuminant doucement le monde d’une lumière blafarde aux reflets bleu ondoyant. Le crépuscule était décidément le plus beau moment de la journée, rendant les gens flous, donnant à l’imagination sa part de pouvoir dans l’esprit de tout le monde. Peut-être n’était-ce pas Tino Gregas qui faisait la planche dans l’eau ? Peut-être était-ce lui ? Elle, elle en était persuadée… La jolie brune enleva doucement ses chaussures et les laissa sur le sable, mettant son portable et ses papiers avec avant de rejoindre son petit ami, s’approchant lentement, nageant sans vague pour le surprendre. Elle s’approcha donc de lui, elle finit par taper fort dans l’eau, éclaboussant Tino, elle ne pu s’empêcher d’éclater d’un rire cristallin qui se réverbéra dans l’eau salée. Elle sourit tendrement en croisant le regard du bel italien le laissant s’approcher, se laissant entièrement faire lorsqu’il la prit dans ses bras pour l’embrasser. Elle n’allait jamais dire non aux lèvres de Tino, oh non ! Elle sourit à ses paroles, l’observant avec des yeux larmoyants, elle était las de ce combat, las des vengeances, las de souffrir pour une cause qui n’en valait pas la peine, valait mieux qu’ils restent comme ça, tous les deux, plutôt que de se laisser aller à se faire autant de mal pour rien. Elle se blottit dans les bras de Tino avant de murmurer d’une voix cassée :

    « Je suis désolée… J’ai rien fait avec ce gars, je te jure… Je suis… fatiguée de tout ça Tino ! Je veux que tout s’arrête ! Je veux qu’on soit enfin ensembles normalement, j’en peux plus de tout ce bordel ! »

    Elle laissa couler ses larmes, son cœur battant petit à petit au rythme normal. Elle n’en pouvait plus et elle voulait qu’il la comprenne, elle voulait entendre de sa bouche que tout allait s’arrêter et qu’ils allaient enfin arrêter de se faire mutuellement souffrir, elle l’aimait trop pour se laisser faire et s’il décidait de ne pas tout arrêter alors elle allait devoir le quitter ici et maintenant, quoi que son cœur décide. Elle ne voulait pas en arriver là mais si il le fallait, elle allait le faire…
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MessageSujet: Re: We are all made of sand and sea [Sybille & Tino]   We are all made of sand and sea [Sybille & Tino] EmptySam 13 Mar - 5:43

On dit que les hommes ont commencé à se faire du mal quand ils ont commencé à se poser des questions. Des questions existentielles comme de superficielles. Des questions à propos de la vie, de la nature, de l'amitié, l'alcool, la mort, l'amour... Pourquoi ne vit-on pas éternellement? Pourquoi la terre tourne t-elle ? Pourquoi les hommes existent-ils? Pourquoi la vie est-elle si courte ? Pourquoi l'amour doit-il faire si mal ? Pourquoi on doit ressentir de la souffrance ? Pourquoi? Et des réponses à ces questions, personne ne les a jamais trouvé. Personne ne pourra jamais d'ailleurs. Car la vie est comme ça, il y a des problèmes qui ne se résolvent pas. Et oui c'est horrible, et oui c'est injuste. Mais voilà, la vie est injuste, la vie est horrible...

Des milliers d'idées différentes se bousculaient dans le cerveau du jeune Tino. Sybille était arrivée, Sybille l'avait retrouvé. Sa Sybille. son âme-soeur. Était là, pour lui. Il n'était plus sûr de ces jeux amusants et excitants mais qui le rendait malheureux et souffrant et qui, d'ailleurs, devaient faire le même effet sur sa douce, à en voir ses yeux marqués d'une expression d'infinie tristesse. Chaque fois qu'ils se faisaient du mal, se trompaient. Chaque fois qu'il retrouvait Sybille dans les bras d'un autre, son corps en sueur et sa respiration haletante, il en devenait fou. Fou de l'avoir laissé partir, au lieu de rester éternellement auprès d'elle, de l'avoir laissé s'envoler comme un beau papillon. Fou de désespoir et de regrets, et se sentait horriblement mal de ne pas être à la hauteur, de ne pas être aussi bien pour que Miss Visconti veuille de son gré rester près de lui. Et surtout fou de la voir heureuse, heureuse sans lui, alors qu'il ne pouvait même plus respirer. Mais ça, ce n'était qu'une hypothèse, jamais il n'aurait envisager la possibilité qu'elle pense comme lui. Alors qu'il peinait à respirer et qu'il devait penser à des choses comme inspirer et expirer au lieu de penser à sa solitude et à ses malheurs, son cerveau de contrôlait plus ses gestes, il agissait, inconsciemment, comme le ferai un somnambule. Alors il se rendait compte que Sybille était sa source de vie, sa pile d'alimentation, sa lumière. Il avait déjà penser à tout arrêter, ces jeux stupides qui faisaient plus de mal que de bien mais la seule idée de voir sa chère s'ennuyer auprès de lui ou devenir malheureuse le rendait piteux et accablé de tristesse.

Alors que son corps encore tout fatigué par la vague marine flottait dans l'eau bleutée et que sa main était toujours sur la nuque de la jolie brune. il était comme de rare fois heureux, complètement heureux et aussi amoureux. Son coeur battait à une vitesse folle. Alors il détacha ses lèvres des siennes, difficilement. Il caressait alors ses cheveux mouillés. Ils ne parlaient pas, ils n'en n'avaient pas besoin. Les mots ne suffisaient pas à décrire se qu'il ressentait. Un petit mot, une petite phrase. Juste quelque mots, juste quelques phrases. Pour décrire un sentiment aussi indéchiffrable, pour décrire cette souffrance comme ce bonheur, ce désir, cette envie, cette dépendance. Alors ils ne parlaient pas, se laisser pousser par leurs sentiments et se regardaient, se dévoraient du regard. Il pouvait la regarder de cette façon longtemps, très longtemps. C'est alors qu'elle brisa ce silence de sa voix cassée et qu'il comprit que, dans la réalité, ils n'étaient pas aussi heureux qu'ils en avaient l'air.

« Je suis désolée… J’ai rien fait avec ce gars, je te jure… Je suis… fatiguée de tout ça Tino ! Je veux que tout s’arrête ! Je veux qu’on soit enfin ensembles normalement, j’en peux plus de tout ce bordel ! »

Pour être désolée, elle avait l'air désolé et c'était justement en partie pourquoi ça le détruisait. Mais ce qui l'étonna, c'est de l'entendre dire exactement ce qu'il pensait. Elle avait dit qu'elle en avait marre, qu'elle en pouvait plus. Qu'elle voulait que toute cette merde s'arrête. Mais lui aussi en avait marre. Tellement marre. L'entendre dire ça lui fit comprendre qu'il s'était trompé et qu'en fait, elle souffrait autant que lui, qu'elle ne s'ennuyait pas près de Tino. Elle voulait qu'ils soient ensemble. Ces paroles, furent la cause qui enclencha un grand regret dans son coeur. Il regrettait tellement de l'avoir traité de cette manière, d'être la raison qui rendait ses yeux si tristes et las de pleurer. Las de laisser des grosses larmes rouler sur ses joues. Sa vie se résumait au bonheur de Sybille. Alors ils devaient arrêter. De se faire souffrir, de se rendre la vie impossible. Ils avaient le droit au bonheur un peu, non ? Pourquoi tout le monde avait le droit d'être heureux et pas eux ? Il se sentait comme si un énorme poids se libérait de son coeur et qu'il pouvait enfin respirer. Puis, de sa voix rauque et encore entrecoupée, il lui répondit:

« Je sais bien que tu n'as rien fait... Mais on s'en fout de ce qui s'est passer Syb' ! Tout ce qui compte, c'est maintenant... Je veux aussi que ça s'arête. Je veux être avec toi, vraiment. Je veux arêter de te voir avec d'autres mecs et je ferai de même. Je veux t'avoir pour moi merde ! Parce que je t'aime Sybille. Et ce foutu bordel, on l'arrêtera ensemble ! »

Ce qu'il venait de dire ne ressemblait absolument aux phrases habituelles de Tino ni à Tino tout cours. Mais, que voulez-vous ? Il s'en fichait royalement au moment présent. Tout ce qu'il voulait, c'était elle, et le reste n'avait plus aucune importance à ses yeux. Puis, il baissa la tête, plus de honte de l'avoir tant blessé que de fatigue et lentement, attrapa sa main et l'entraina vers le bord de la rive, sur le sable humide. Et, l'allongeant doucement sur le sol, vint se poser près d'elle tout en laissant sa main parcourir son visage d'ange. Il savait alors qu'il avait choisit la bonne solution et que le résultat en valait vraiment la peine...

[NB: Vraiment vraiment désolé pour le long retard, j'étais assez occupé. Et aussi pour le niveau de ce Rp...]

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MessageSujet: Re: We are all made of sand and sea [Sybille & Tino]   We are all made of sand and sea [Sybille & Tino] EmptySam 26 Juin - 12:54

    Comment en étaient-ils arrivés là ? Qu’est-ce qui s’était passé pour qu’aujourd’hui ils en arrivent là ? Pourquoi aujourd’hui ils se retrouvaient à souffrir autant pour quelque chose d’aussi con alors qu’ils savaient tous les deux depuis très longtemps qu’ils souhaitaient arrêter toutes ces conneries… A quoi bon continuer de se tromper mutuellement lorsqu’on est amoureux fou de la personne que l’on n’arrête pas de tromper… Quel est le but ? Où trouvaient-ils l’envie d’y aller et de se faire du mal, comme ça, aussi facilement ?! Ils auraient pu être heureux depuis tellement longtemps et voilà que c’est aujourd’hui qu’ils s’en rendent compte, c’est aujourd’hui qu’ils réalisent qu’ils auraient pu, d’un commun accord, arrêter les frais et être enfin heureux dans le meilleur des mondes ! Elle se sentait idiote… Idiote et immature ! Pourquoi avait-il fallut autant de temps, autant de déception et autant de peine pour qu’ils comprennent tous les deux qu’il ne suffisait pas de se faire du mal pour être heureux ensembles. Sybille, qui avait toujours souhaité arrêter toutes ces conneries, se rendait compte que si elle avait dit à Tino tout ce qu’elle pensait de leur relation auparavant, ça aurait été tellement bien, tellement agréable, beaucoup mieux que la recherche constante d’un autre amant histoire de faire souffrir le pauvre Gregas ! Elle s’imaginait ce qu’aurait pu être leur relation après l’avoir dit, elle s’imaginait des trucs tellement cons, tellement niais mais tellement beaux… Qui changeaient complètement de ce qu’ils avaient comme relation avant… Une relation malsaine basée sur la souffrance mutuelle et le brisage de cœur constant qu’ils avaient en adoration. C’était complètement idiot… Immature… Elle le savait, le sentait, alors pourquoi encore et encore continuer ces conneries vu qu’ils voulaient tous les deux arrêter. Si seulement elle avait pu comprendre avant qu’elle n’était pas la seule à souffrir horriblement et qu’il fallait stopper ça. Enfin maintenant elle ressentait cette culpabilité qui lui détruisait le ventre et même si à cet instant précis, ses lèvres étaient collées à celles de Tino dans un baiser de plus ou moins « réconciliation », elle riait jaune parce que cette culpabilité de l’avoir presque trompé restait au-travers de sa gorge. Où avait-elle encore la tête pour faire ce genre de conneries, c’était complètement idiot et pourtant elle se sentait contrainte à agir seulement parce qu’elle avait peur de perdre l’homme qu’elle aimait en ne continuant pas son jeu débile. Mais aujourd’hui elle était lassée, aujourd’hui elle en avait marre, il fallait que tout s’arrête et elle devait lui dire ici et maintenant pour que tout reprenne son cours normal et qu’elle soit enfin heureuse avec lui.

    Cette culpabilité était là, pulsant dans ses veines et même lorsque leurs lèvres se séparèrent et qu’elle fut obligée de croiser ses yeux celle-ci n’était pas partie, c’était même pire parce qu’elle était là encore plus forte parce qu’elle le regardait dans les yeux et qu’elle voyait enfin à quel point lui aussi avait souffert à cause de ses agissements complètement idiots. Elle avait beau sentir les doigts de Tino caresser ses cheveux complètement trempés, elle sentait bien que tout ceci était bien arrivé à cause d’elle et qu’il fallait que cette culpabilité lui détruise le ventre pour qu’elle puisse comprendre à quel point elle avait été conne. Heureusement tout ceci avait l’air de changer et lorsqu’elle prononça ces mots qu’elle aurait du dire depuis déjà bien longtemps, elle pu lire dans le regard de Tino qu’il partageait le même sentiment, qu’elle n’était pas la seule à vouloir que tout ceci s’arrête aujourd’hui et maintenant. Ils se comprenaient, c’était sûrement pour ça qu’ils étaient aussi bien ensembles mais qu’ils étaient aussi peu fidèles : C’est parce qu’ils voulaient le meilleur pour l’autre en pensant que toutes ces conneries étaient son souhait alors qu’en réalité c’était tout à fait différent de cela et si ils avaient essayé de parler plus tôt, au lieu de continuer leur jeu débile. Elle se souvenait encore… de la première fois qu’ils avaient fait ça… Du commencement. C’était Tino qui avait jeté la première pierre, ou plutôt le premier parpaing en pleine tronche. Ca faisait mal, très mal, de savoir que l’homme qu’on aime a décidé de vous tromper avec une fille conne et en plus une amie… Enfin une ex-amie car en réalité elle n’avait plus reparlé à cette fille depuis qu’elle avait osé toucher à son petit copain. Finalement, elle avait été passer sa soirée à un bar, elle avait pas mal picolé et rencontré un jeune homme qui l’avait trouvée plutôt attirante et drôle, alors elle était partie faire joujou avec un autre manche, espérant faire autant de mal à Tino qu’il lui en avait fait à elle. C’est cette image qui lui revenait en tête, le visage de Tino lorsqu’il s’était rendu compte qu’elle avait fait exactement la même chose que lui, elle se souvenait du sourire sarcastique qu’elle avait réussit à faire apparaître sur son propre visage pour lui faire croire qu’elle s’était éclatée, plus qu’avec lui, alors que c’était faux. Cette culpabilité qui rongeait à présent son estomac ne risquait pas de s’en aller aussi tôt, elle le savait, le sentait… Elle avait peur que tout ceci soit de sa faute, qu’ils aient souffert tous les deux de sa faute, seulement parce qu’elle n’avait pas osé le quitter la première fois qu’il l’avait trompée… Pour mieux recommencer après. Aujourd’hui ils ne comptaient même plus le nombre de leurs conquêtes respectives… Il était peut-être… trop tard. Elle commençait à se dire que toute cette culpabilité qui la détruisait faisait qu’elle devait tout arrêter, ne plus être en couple avec Tino, tout stopper pour mieux repartir quand le temps aura passé et qu’ils seront mieux. Elle avait peur que Tino le prenne mal alors peut-être allait-elle seulement s’écarter, prendre son temps, oublier quelques temps ce qu’ils avaient vécu pour mieux repartir à zéro… C’est alors qu’il se mit à parler, qu’elle comprit que lui n’était pas prêt à faire un break, qu’il voulait plutôt continuer, ce qui la fit réfléchir. Elle ne voulait pas faire souffrir Tino, elle l’aimait réellement mais… Elle avait peur qu’il finisse par recommencer… Elle n’avait plus confiance en lui… Elle n’arrivait plus à avoir confiance en lui, à chaque fois qu’elle le regardait dans les yeux, elle voyait toutes ces filles avec lesquelles il avait couché alors qu’il l’aimait elle… Elle avala sa salive et se laissa emmener vers le sable, perdue dans ses pensées, se laissant allonger. Elle observa longuement Tino avant de prendre une longue inspiration et de dire avec une expression désolée sur son visage :

    « Je peux pas… Je ne peux pas te faire confiance Tino. A chaque fois on se dit des choses comme ça et à chaque fois tu recommences… Je… j’ai plus confiance en toi… Je t’aime mais… Mais j’ai peur que toi tu finisses par repartir à droite et à gauche et… Je ne peux plus accepter ça… Plus maintenant alors… Je pense qu’on devrait… Faire un break… »

    Sur ses mots elle se leva et se dirigea vers les escaliers, des larmes coulant sur ses joues alors qu’elle avait le cœur brisé. Elle devait le faire, c’était mieux pour eux. Peut-être qu’avec le temps ils arriveraient à se reconstruire pour mieux se retrouver mais aujourd’hui, elle n’avait pas la force de le laisser encore une fois jouer avec ses sentiments… C’était fini ce temps là…
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