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 "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian

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MessageSujet: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyMer 4 Mar - 22:03



    Allongée sur le canapé de son appartement, Savannah semblait dormir comme un petit bébé… Comme son fils à vrai dire, bien que ce dernier soit debout depuis quelques heures déjà, en pleine forme ! A la base elle s’était installée ici pour bouquiner, et ceci en musique, gardant aux oreilles les écouteurs de son i-pod. Elle avait commencé à lire, c’est vrai… Mais très vite, elle avait sentit ses paupières devenir lourdes, et ses yeux avaient terminé par se fermer. Elle s’était assoupie, entamant dignement sa nuit de sommeil, le livre retombant sur son visage, et la musique continuant de tourner. Une bien jolie scène à vrai dire, qui en aurait fait sourire plus d’un ! Heureusement pour elle, sa playlists actuelle n’était pas bien longue, et ne l’empêcha pas d’entendre son petit prince faire sa petite vie, se servir son bol de céréales et se poser devant la télé. 4 ans et demi, et déjà très indépendant comme vous aurez pu le remarquer. Savannah faisait tout ce qui était possible pour le laisser se débrouiller au maximum. Elle voulait qu’il ne dépende que de lui, qu’il sache se débrouiller sans elle. Enfin ce n’était pas pour ça qu’elle n’était pas une maman poule pour autant. Disons qu’elle prenait son rôle très à cœur, mais ne voulait pas le couver, préférant qu’il grandisse et apprenne par lui-même. Et ça commençait par tout laisser à sa porter, pour qu’il puisse se servir, « comme un grand » !

    Elle grimaça, ouvrant doucement les yeux et retirant par la même occasion le livre de son visage, et le chercha du regard. Elle n’eut pas de mal à le trouver, ce dernier ayant posé son petit derrière sur le canapé, juste devant elle, dans le creux qu’elle avait laissé. Les yeux rivés devant la télé, il lâcha un : B’jour m’man ! Savannah décrocha un sourire, puis bailla doucement. Elle était un peu à l’ouest… Comme à chaque fois qu’elle ne se réveillait pas d’elle-même ! Elle tourna la tête, et se redressa, passant sa main dans ses longs cheveux bruns. Puis elle la passa dans ceux de son fils, faisant basculer légèrement sa tête en arrière pour venir déposer un baiser sur son front.


    « Bon appétit mon cœur…
    - Merci m’man !
    - Bon je vais prendre une douche… Pas de bêtises ! »


    Le petit acquiesça d’un signe de tête, alors qu’elle se releva, et prenait la direction de la salle de bain. Une bonne douche chaude allait finir de la réveiller, et lui permettre de profiter pleinement de sa journée en compagnie de son petit homme. Un des rares moments qu’elle pouvait avoir durant la semaine, alors vous pensez bien qu’elle n’allait pas s’en priver, et surtout pas à cause d’un manque de sommeil ! Elle s’enferma dans la salle d’eau, alors que pendant ce temps, Matteo regardait ses dessins animés. Passionné par l’inspecteur Gadget, ou encore Foot de Rue, il déjeunait tranquillement, confortablement installé au fond du canapé. Jusqu’à ce qu’on toque à la porte, ce qui attira son attention. Son regard se porta directement vers l’entrée de l’appartement, puis il se leva, laissa son bol sur la table basse, et couru en direction de la porte. N’ayez crainte, il n’allait pas ouvrir comme ça. Savannah lui avait bien appris qu’il ne devait pas ouvrir à n’importe qui, et avait donc instauré une petite règle avec le bambin. On toquait à la porte ? Elle ne pouvait pas s’en charger ? Très bien ! Il lui suffisait de prendre le petit escabeau et regarder par l’œillère. S’il ne connaissait pas, il laissait la porte close, et inversement. Et il s’exécuta ! Après avoir jeter un coup d’œil, un grand sourire illumina son visage d’ange. Il se dépêcha de descendre de son perchoir, de ranger ce dernier sur le côté et de déverrouiller la porte, pour ouvrir, et accueillir :

    « Juliaaaaan ! »

    Ah bah forcément… Son pote était sur le palier, il ne pouvait être que content !

    « Entre… Je n’suis pas tout seul, maman est sous la douche ! »

    Bah heureusement qu’il n’était pas tout seul, il avait seulement 4 piges le gamin ! Non mais alors lui… Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyVen 6 Mar - 0:34

    Julian s’adossa tranquillement au mur extérieur du petit bar dans lequel il travaillait, il fit sortir une cigarette de son paquet rouge et argent d’un secousse et plaça le petit tube de papier entre ses lèvres et approcha le briquet de l’extrémité du cylindre, il inspira longuement avant d’expirer tout doucement la fumé entre ses lèvres presque closes. Ses lunettes de soleil sur le nez il observait les passants qui flânaient le long des boutiques, remarquant par la même occasion les sourires engageant que lui offrait bon nombre de jeunes femmes, sourires auxquels il répondait entre deux taffes de cigarette. Il termina sa cigarette sans s’en rendre vraiment compte et en tira une deuxième de son paquet, il l’alluma comme la précédente mais cette fois il prit plus de temps pour l’apprécier, il réfléchissait tout en expirant la fumée, il réfléchissait à ce qui l'avait poussé à prendre ce boulot, à Sara, à ses cousines, à son avenir.

    Il avait prit ce boulot en réponse à un défis de sa cousine, oui je sais, ils pariaient beaucoup avec Thalie, mais c’était une sorte de jeu entre eux, un jeu un peu bizarre je vous l’accorde mais c’était ainsi qu’ils fonctionnaient, ils se défiaient constamment, et résultat Julian s’était retrouver pianiste dans ce bar pour un mois… Bon il aurait pu dire non, rejeter le pari de sa cousine, mais cela aurait été reconnaître qu’elle avait raison et qu’il était incapable de tenir un boulot et se subvenir à ses besoins comme elle le prétendait. Il fallait l’admettre ses derniers temps il s’était laissé un peu vivre, mais son grand père ne le poussait pas vraiment à l’effort, Julian aurait voulut que son comportement (comprendre dépenser sans compter l’argent de la famille) inquiète son grand père, que Giovanni cri, s’énerve, lui coupe les vivres, le force à réagir. Mais au lieu de ça comme avec Dante, Julian obtenait ce qu’il voulait sans aucun reproche. Ce n’était pas du côté de son grand père qu’il trouvait l’autorité paternelle qu’il cherchait depuis des années.

    Son service finissait dans une petite heure, aussi s’était-il accordé une pose alors que les clients étaient peu nombreux dans le bar, il avait ressentit le besoin de s’accorder une dose de nicotine. Oui il avait promis à Caly d’arrêter, mais ce que Calypso ne savait pas ne pouvait pas lui faire de mal. Il fallait reconnaître que ce boulot lui plaisait, passer la journée derrière un piano, il adorait, et puis il fallait le reconnaître ce restaurant regorgeait de jolies filles ce qui n’était pas pour lui déplaire. Et grâce à son pari stupide avec Thalie il avait fait la connaissance d’une jeune femme fabuleuse, Savannah, une jolie italienne au regard de braise qui était serveuse en salle lorsque le bar se transformait en restaurant. Aujourd’hui était le jour de congé de la belle qui avait prévu de passer sa journée à s’occuper de son fils, le petit Mattéo, un grand pote à Julian qui avait tout juste quatre ans. Un petit ange auquel en de trois semaines Julian s’était beaucoup attaché, comme lui le petit garçon grandissait sans père, et comme lui il avait une mère géniale, pour Julian sa mère s’était Stella, sans sa tante il n’aurait sûrement pas survécut à sa première année. En parlant de Mattéo, Julian avait promit au petit garçon de passer après le travail pour les emmener tous dîner, enfin c’était un secret entre lui et le petit gars, car si Savannah l’avait su… Elle aurait sûrement tempêter et dit non, elle n’aimait pas que Julian dépense son argent (de sa paye pour une fois^^) pour eux. Mais Julian aimait rendre le petit garçon heureux et soulagée sa jolie maman un peu sur le plan financier… Julian retourna s’asseoir au piano après avoir éteint sa cigarette sur le bitume.

    Il avait apprit par hasard l'existence de Mattéo un soir en passant à l'improviste chez Savannah pour la "sortir un peu", il aait découvert la jeune femme échevelée, fatiguée, et couverte par endroit de vomis du petit garçon qu'elle serrait dans ses bras et qui ne cessait de pleurer. Julian les avaient conduits aux urgences, Mattéo pleurant et vomissant à intervalle trop régulier. L'Aston Martin en avait d'ailleurs prit pour son grade et ils avaient passés la nuit à attendre le médecin, au bout de plusieurs heures le petit bout avait finit par s'endormir, épuisé, dans les bras du jeune héritier. Sur les coups de trois heures un médecin les avaient enfin reçut, verdict, Gastro doublé d'une forte fièvre. Depuis cette uit les deux jeunes gens étaient devenus proche, de très bon amis.

    « Julian ! Où est ce que tu vas comme ça ? » Le jeune Spinelli se retourna une seule manche de sa veste enfiler sur ses bras, vers le patron qui l'avait interpeler depuis le seuil du vestiaire

    « J’ai finis mon service, j’ai bossé de minuit à 9h (le bar était ouvert un soir par semaine toute la nuit) Patron ! Andrews va prendre la relève. » Répondit-il avec un petit sourire en enfilant sa dernière manche.

    « Andrews est malade, il n’y a personne pour assurer son service jusqu'à 13h ! Et on a des mariés à midi. »

    « Ecoutez Monsieur je ne peux pas »
    Il revoyait encore les yeux brillants et les cris enthousiastes de Mattéo quand Julian lui avait exposé ses plans, il ne pouvait pas le décevoir.

    « Ce n'était pas une proposition Spinelli ! Tu serras payés en heures Sup' ! » Voyant le visage du jeune homme il ajouta. « C'est ça où la porte. »

    Julian se revit à dix sept ans attendant son père sous une pluie battante en plein coeur de Paris, seul sur un trottoire, il se revit à cinq ans lorsqu'il avait attendu avec Stella toute une soirée le retour de son papa pour son anniversaire caché dans la penderie, il se revit se réveillant seul, sans son père, il revit sa déception, sa peine. Il prit son mentau et s'en alla s'en un mot de plus.

    Julian faisait un peu tâche avec son Aston Martin dans ce quartier populaire de la capitale, mais il avait ce petit quelque chose qui quand on le voyait faisait oublier a quel point on détestait ses bourgs qui s'exhibaient. En fait Julian aimait la vitesse, aussi avait il une voiture taillé pour cela. Il se gara au pied de l'immeuble de la petite Maman et de son Petiot. Bon il savait qu'il venait de perdre son pari mais au diable Thalie, c'était le sourire de Mattéo qui avait prévalut. Il aurait aimé évité le sujet « boulot » mais il savait qu'avec Savannah il viendrait sur le tapis... Tan pis. Il gravit les marches des escaliers avec entrain rajustant son Marcel blanc sous sa veste de cuir et remontant dans ses cheveux ses Rayban. Sur le palier il frappa énergiquement a la porte. Le cris de joie du petit lui parvint avant qu'il n'ouvre la porte, Julian le réceptionna dans ses bras de justesse.

    « Hey Pirates doucement avec l'abordage où tu vas finir par me tuer... je suis plus tout jeune tu sais ! » Il sourit et passa une main dans les cheveux courts de l'enfant les ébouriffant. « Oh... Ton indigne de mère est donc à la maison pour une fois ! »Taquina t-il sachant bien que l'enfant ne comprendrait pas. « Que fais tu de beau ! Oh je vois les dessins animés ! Et que devient Bob l'Eponge aujourd'hui ? »

    Prenant le petit sur son épaule façon sac à pattate il s'installa sur le canapé avec l'enfant sur lui. Ensemble ils regardèrent le petit écran alors qu'ils attendaient Savannah. Julian perçut le bruit léger de ses pieds nus sur le parquet et se retourna le sourire aux lèvres.

    « Hey mon petit Service Après Vente » A prononcé avec l'accent français qui faisait fondre les filles. « Comment va mon SAV personnel ? » La taquina t-il en souriant, il lui avait trouvé ce surnom un soir où le service avait été particulièrement dur, depuis il la taquinait sans arrêt. « Tu t'es décidés à jouer les bonnes mères et a veiller sur ton rejeton en lisant Orgeuil et préjugé » Questionna t-il en agitant le livre à bout de bras. « Bah c'est du beau ! »
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptySam 7 Mar - 12:54

    Quel plaisir… Oh non que dis-je ; quel bonheur pour le petit Matteo de voir le jeune homme sur le palier ! Ce dernier lui avait certes promis qu’il passerait à l’appartement, mais le petit avait toujours appris à ne pas se réjouir trop vite, les imprévus ne se faisant jamais rares ! Un petit conseil que lui avait donné sa mère, afin de le protéger au maximum de la bêtise humaine. Elle avait toujours été franche avec lui, ou du moins avait toujours essayé de l’être et de ce fait il connaissait la version courte et sans détails de son histoire avec l’homme qu’était son père. Il avait eu droit à la version : « Papa t’aime, mon bouchon, mais il devait partir… ». Au lieu de la triste réalité, de la lâcheté de son géniteur. Cette philosophie lui permettait de savourer chacune de ces surprises, et pour le coup Julian lui faisait un sacré cadeau. Pas seulement pour sa promesse de les emmener au restaurant, oh non ! Ca n’était que matériel ! Sa simple présence représentait en elle-même un présent. Le petit garçon voyait en Julian un ami, et c’était pour lui une présence masculine qu’il appréciait grandement. Le seul homme de sa vie restait son grand-père. Un tonton qu’il n’a jamais eu la chance de connaître, un père absent… Et un ami !

    Sa joie éclata littéralement quand il ouvrit enfin la porte. Il s’était jeté dans ses bras, esquissant un large sourire à l’allusion des pirates. C’était ça qui l’amusait le plus avec Julian. C’est qu’il savait rire, s’amuser avec lui en partant d’un rien, et se montrait complice. Et il n’était pas le seul à l’apprécier. Rares n’étaient pas les fois où Savannah tentait de dissimuler un sourire attendri en les voyant tout les deux, touchée par l’attention que Julian pouvait accorder à son fils, son petit bonhomme… Il faut dire que le petit était souvent seul. Fils unique, il se retrouvait de temps à autre dans sa chambre, avec pour seul compagnie ses jouets, ou encore la télévision, alors que Sav’ se démenait à faire ses comptes par exemple, pour finir le mois avec un solde créditeur et non l’inverse… Bref, elle était touchée par les attentions du beau brun, vis-à-vis de son bout de chou.

    Quand cette dernière sortie de la salle de bain, enroulée dans son petit peignoir blanc, une serviette sur les épaules passant et repassant machinalement dans ses cheveux mouillés, elle ne fut pas réellement surprise de trouver Julian sur le canapé du salon. Il faut dire que la voix de Matteo avait clairement annoncé la présence du jeune homme, le petit ne parlant jamais seul de Bob l’éponge et ses amis… Elle n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche, qu’il prenait les devants, la saluant en employant ce petit surnom qui l’agaçait tant. Service Après Vente… Il avait bien raison de l’appeler comme ça, elle récupérait tous les trucs cassés, ou qui présentaient une légère défaillance… Comme lui ! Razz


    « Hey Don Juan ! Bah ça va super et toi ? Qu’est-ce que tu fais là ? »

    Il fallait bien avouer que leurs deux quartiers respectifs n’avaient rien de communs, et n’étaient pas voisins… Alors elle avait de bonnes raisons de se questionner. Elle sortait tout juste de la douche, avait désormais tout ses esprits après avoir chassé les dernières traces de sommeil, avec de l’eau bien chaude. Quand elle aperçu le livre qu’il tenait à bout de bras, elle se rapprocha du canapé à grand pas, lâchant un léger « Oh ! » et affichant une petite moue faussement contrarié. Les bonnes mères ? Mais elle était une maman en or, au moins ! Du moins elle s’efforçait de l’être. Après tout il n’y avait pas de manuel pour ça, on avançait vers l’inconnu au quotidien, en espérant ne pas se tromper et faire ce qu’il y a de mieux pour son enfant.

    « C’est mon livre préféré, alors on ne se moque pas ! »

    Elle lui tira la langue, adoptant une attitude enfantine. C’était ça de vivre seule avec un enfant, héhé ! Savannah lui prit le livre des mains, et contourna le canapé pour aller le reposer sur l’étagère. Puis elle alla étendre sa serviette humide sur le dossier d’une chaise, en attendant de l’envoyer dans la corbeille de linge sale de la salle de bain. Elle voulait une réponse à sa question, et sans plus attendre, alors vous pensez bien qu’elle n’allait pas faire demi-tour maintenant.

    « Alors Mr. Spinelli ? Que me vaut l’honneur… Eum… de votre présence ici ? -demanda-t-elle d’un air des plus sérieux, avant de craquer et de lui adresser un joli sourire.
    -Et bin il m’avait promis de venir !
    -Ah ouais ? Je n’étais pas au courant moi !
    -C’était une surprise m’man ! »


    Elle entama alors une petite comédie pour son fils, acquiesçant en faisant mine d’être carrément surprise par cette annonce. Ses sourcils se relevèrent légèrement, alors que ses lèvres formaient un ‘o’, sans que le moindre son ne s’en échappe. Cela eu pour effet de faire rire Matteo, toujours installé sur le canapé. Savannah, réajusta son peignoir, et débarrassa l bol de céréales du petit. De la cuisine, elle continua sa petite enquête.

    « Et le boulot ? T’as bossé hier soir ? »

    Hors de question qu’il loupe une journée de travail et donc de salaire à cause d’eux et d’une visite surprise. Même si Julian n’avait pas de problème d’argent –il suffisait de voir sa voiture pour le comprendre- Savannah appliquait ses principes. L’argent était ce qu’il était, et il ne fallait pas le perdre pour des raisons si simplistes. Elle en avait déjà parlé avec Julian, puisqu’il le dépensait trop souvent pour eux, et surtout pour Matteo. Un sourire suffisait pourtant… Une fois avoir tout déposé dans l’évier, elle revint vers eux, et s’excusa, s’accordant quelques instants pour aller revêtir une tenue un peu plus adapter pour recevoir quelqu’un, soit des vêtements ! xD

    « Tu le surveilles, qu’il ne fasse pas de bêtises ! –dit-elle à Matteo. Oui, oui, à Matteo ! Il devait surveiller Julian !
    -T’en fais pas Maman, il sera sage avec moi ! »

    Elle lui fit un clin d’œil, et fila dans sa chambre, tout en tendant l’oreille pour entendre Julian se plaindre. Là, une fois devant son placard, elle ne se posa pas de questions et s’empara de ce qui lui tombait sous la main. Un legging court et noir, qu’elle allait surmonter d’une longue tunique bordeaux, aux motifs noirs… Bref, tout dans la simplicité. Une ceinture soulignant sa fine taille et le tour était joué. Elle n’en faisait pas des tonnes, et s’en fichait pas mal après tout, elle était chez elle. Elle s’habilla rapidement, ne voulant pas laisser ses deux garçons préférés tout seuls trop longtemps ! ^^
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptySam 7 Mar - 22:34

    Expliquer que Julian se soit à ce point attacher au petit garçon était facile, il se voyait en Matteo au même âge, il se revoyait seul, élevé par une femme, sans père... Il se rappelait toutes ses nuits passés à ce demander pourquoi il n'avait pas de maman, pourquoi son papa n'était pas là. Il se rappelait la déception à chaque fois que Dante ne venait pas alors qu'il le lui avait promit, il se rappelait cette enfance passé à attendre un homme qui n'était jamais venu. Mais Matteo avait la même chance que Julian avait eut, il était élevé par une femme formidable, aimante et incroyable. Savannah était une force de la nature, Julian avait eut le droit à son histoire cette nuit passé à l'hôpital. Elle lui avait expliqué pourquoi elle ne lui avait pas parler plutôt de Matteo, Julian l'avait fait rire en lui disant que maintenant elle pouvait être sur que toutes ses pensées peu catholiques la concernant s'étaient évaporés quand il l'avait vut couverte de vomis... Julian s'était attaché à eux si facilement, presque naturellement, il avait envie de les aidés, de faire partit de leur vie. Voir Savannah tout le jours au travail rendait son pari plus facile à supporter, elle lui avait permis de tenir aussi longtemps en poste. Pianiste dans un bar/restaurant, dire qu'il avait fait science Po' pour finir pianiste, bien qu'il adora le piano, il n'envisageait pas son avenir dans la musique de cette façon. Le piano était une passion, une manière de se détendre, de calmer ses nerfs si vous préfériez. Parfois lorsqu'ils terminaient tard, Julian jouait pour Savannah simplement pour la voir sourire en rangeant les verres du bar après que les deux jeunes gens les aient lavés.

    Le sourire du petit garçon lorsqu'il ouvrit la porte au jeune Spinelli confirma à Julian qu'il avait prit la bonne décision. Il n'aurait pas pu lui causer de la peine. Et puis ce n'était pas comme s'il avait besoin de se boulot pour payer le loyer, il n'avait pas de loyer, l'argent de sa paye et de ses pourboires lui avait jusque là servit à couvrir de cadeau le petit bout de choux et sa maman, et aussi a remplir le moteur d'essence de l'Aston Martin... Et oui plus de sortit, d'alcool et de filles... Telles étaient les conditions de son pari avec Thalie, il devait se passer durant un mois de l'argent de la famille et subvenir lui même à ses besoins... Il n'avait pas encore perdu, il pouvait encore tenir la dernière semaine avec l'argent de sa paye, mais pour cela il aurait fallut renoncer à ses projets pour la journée avec la famille Leoni et ça il n'en était pas question. Il serait donc l'esclave de Thalie durant deux semaines... Si c'était le prix a payé il le ferrait de bonne grâce, et puis Caly l'aiderait à raccourcir son tribut, il le savait.

    Je ne vous le cache pas, au début lorsqu'il avait fait la connaissance de Savannah au restaurant, Julian avait pensé a faire d'elle sa proie, il avait eut envie d'une légère relation de travail... Et puis il avait fait la connaissance de Matteo et il n'avait plus eut aucune véléhité la concernant, elle était maman, il avait des principes, il se savait incapable de faire confiance à une femme, il se savait incapable de s'impliquer, tout du moins pas encore, il ne voulait pas les faire souffrir tout le deux. Ce qui n'empêchait pas qu'il était resté proche d'eux, très proche, peut être trop, passant souvent à l'improviste, protégeant les Leoni comme il protégeait sa famille. « Don Juan », et oui, elle aussi lui avait trouvé un petit surnom, en même temps ce n'était pas compliqué, il avait un répertoire avec pas moins de quatre cent numéro de téléphone, dont les trois quarts étaient ceux de femmes. Ce qu'il faisait là ? Cela semblait évident, accro à Bob l'éponge il était venu regarder les épisodes du matin ! Pfff les femmes je vous jure ! Je plaisante bien sur. Elle fit une remarque sur le fait qu'il n'avait pas le droit de se moquer de son livre préférée, il allait lui faire remarquer que c'était bien une fille pour aimer lire Jane Austin au lieu d'un bon vieux roman de leur pays, mais déjà elle lui tirait la langue lui coupant momentanément la chique, dieu il fallait qu'elle arrête de vivre seulement en compagnie d'un garçon de quatre ans ! Il allait lui répondre sur la raison de sa visite lorsque Matteo le fit pour lui ! Ce petit se mêlait de tout, et parlait déjà comme un grand, ce qui faisait beaucoup rire Julian.

    « Bah oui c'était une surprise Maman » Singa Julian avec un sourire complice pour le petit garçon. On se demandait parfois lequel des deux avaient quatre ans. Surement Julian. Mais ce n'était pas le sujet.

    Julian eut un sourire amusé lorsque Savannah mima la surprise pour faire rire son petit garçon qui se tortilla de rire dans les bras de Julian, ce dernier eut d'ailleurs bien du mal a le garder dans ses bras et à l'empêcher d'aller se fracturer la tête sur le sol. Ce gamin était aussi casse cou que sa mère. Elle récupéra la vaiselle sale de Matteo et partit vers la cuisine, mais elle semblait bien décidé a ne pas arrêter là son interrogatoire.

    « Oui j'ai bossé, c'était... vide sans toi ma belle ! Et y a eut cette petit vieille pour me pincer les fesses ! » Ajouta t-il pour faire rire Matteo qui ne perdait pas une miette de la conversation sans pour autant lâcher l'écran des yeux. « Tu sais celle qui te lance des regards assassins ! »

    Il essayait de détourner la conversation, il espérait qu'elle ne le remarquerait pas. Elle revint dans le salon pour aller se changer dans sa chambre. Julian aurait bien lancé une remarque sur le fait qu'elle pouvait le faire dans le salon si elle le voulait, mais il y avait un enfant dans la pièce, un peu de sérieux, il aurait le temps de grandir avant d'être pervertit ! Mais avant de partir Savannah lança à Matteo qu'il devait le surveiller, oui que le petit gars de quatre ans devant surveiller l'homme de vingt quatre ans ! Si si si ! Savannah avait du fumer, pourtant il était encore très tôt !

    « Elle a raison je pourrais mettre le feu à la maison... Ou bien rependre tout le contenu du frigo par terre ou encore... » Il fit basculer le petit garçon sur le canapé et se mit à le chatouiller « Ou manger tout cru son petit garçon !!! »
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyDim 8 Mar - 0:45

    Julian… Comment décrire ce qu’était le jeune Spinelli dans la vie de Matteo et de sa mère ? Difficile, car il avait une place bien particulière. Tout d’abord simple collègue de travail, il avait su toucher la belle brune par son geste si simple et pourtant si généreux, lorsqu’il était passé chez elle, et qu’il l’avait trouvé à moitié paniqué face aux maux de son fils. Il les avait aidé, les conduisant à l’hôpital, tentant de rassurer la jeune maman, l’aidant à se calmer et à garder le contrôle de la situation. Il l’avait soutenu, et avait même passé sa nuit avec eux, attendant patiemment un médecin, prenant soin de Matteo. Un geste envers lequel Sav’ allait sans doute toujours se sentir redevable. Il avait beau dire que ça n’était rien, elle le percevait bien différemment. Elle ne s’expliquait pas l’importance de Julian dans leur vie désormais, car cela s’était fait si naturellement, qu’elle ne savait pas à quand remontait précisément cette complicité.

    Matteo avait toujours adoré Julian… Le courant passait entre eux, c’était indéniable. Le lendemain de cette urgence, qui avait alors dévoilé l’existence du petit bout aux yeux du pianiste, Matteo avait questionné sa mère. Les heures de sommeil qu’il avait récupéré lui avaient permis de l’assommer de questions, cherchant à savoir où il était à présent, qui il était, comment elle le connaissait et j’en passe.

    « C’est ton ami m’man ?
    -C’est un collègue oui…
    -Et tu l’aimes bien ?
    -Oui Matteo, je l’aime bien… Couche-toi, tu es fiévreux chéri…
    -Mais m’man ! Et il est…
    -Chut Matteo ! »

    Et ce n’était qu’un début ! Le petit garçon percevait en Julian un ami, un homme qui était entré dans sa vie, et qu’il ne voulait pas voir partir. Et Savannah en avait conscience. Plus les choses évoluaient, et plus elle y faisait attention. Non pas qu’elle n’avait pas confiance en Julian, qui connaissait son histoire, et n’était pas capable de se comporter comme le père de Matteo –du moins elle le croyait et l’espérait de tout son cœur-, mais c’était sa nature maternelle qui prenait le dessus. Elle veillait sur son petit, ne voulant pas qu’il en ressorte blessé. Alors quand Julian se montrait si attentionné, offrant un tas de petits trucs à Matteo, lui faisant des promesses, il lui arrivait de râler. Non pas rabat-joie, mais maman poule, toute une nuance !

    « Bah oui c'était une surprise Maman » - Non mais alors lui ! Un vrai cas ! C’était un gosse, voilà tout… Ils formaient un trio enfantin, entraînés par Matteo, le petit leader. Savannah partageait une complicité rare avec son fils, et étrangement ils avaient fait une place à Julian. Pourquoi « étrangement » ? Car ça n’arrivait jamais. Savannah n’avait jamais réussi à laisser entrer ainsi quelqu’un dans leur vie, ayant trop peur de souffrir, ou d’en faire souffrir son fils. Ils menaient leur petite vie à deux, et tant pis pour le reste ! Hors, pour le coup, Julian avait été l’exception à la règle. Sav’ avait appris à le connaître dans un lieu neutre, au boulot, et avait bien vu en lui quelqu’un de bien. Tout ce qu’il avait pu faire par la suite n’avait fait que le confirmer, d’où cette actuelle confiance.

    Tout en débarrassant le bol de Matteo, elle le questionna, cherchant à savoir s’il n’avait pas fait passé sa visite surprise avant quelque chose de plus important, comme le travail par exemple ! Oui, il avait bossé, et avait même eut affaire à la petite mamie aux mains baladeuses. Savannah en lâcha un léger rire, ne pouvant pas se retenir lorsqu’il abordait ce sujet. Cette petite bonne femme était un sacré cas. Depuis que Julian travaillait au café, elle venait régulièrement, et même plus souvent qu’à son habitude. Elle l’écoutait joué, et dévisageait Savannah quand cette dernière avait le malheur d’apporter un verre au musicien.


    « Eum, je vois… » -dit-elle en fermant le robinet de la cuisine, puis attrapant un torchon pour essuyer ses fines mains. Il détournait la conversation, mais elle ne perdait pas de vue son objectif. Tant pis, elle y reviendra plus tard !

    Elle termina par filer dans sa chambre, afin de s’habiller. Son peignoir, avait beau faire ressortir la couleur de ses cheveux, ainsi que celle de ses yeux, et mettre en valeur ses longues jambes, il n’était pas une tenue appropriée pour recevoir. A peine eut-elle passé le seuil de sa chambre, qu’elle entendait déjà résonner les éclats de rire de son fils. Cela lui décrocha automatiquement un large sourire. Une fois habillée, elle s’empressa de retourner près d’eux, passant par-dessus le canapé, s’installant à leur côté.


    « Hey ! Tu m’en laisses un peu, c’est mon petit garçon je te signale !
    -Ma… maman ! Au… Secouuurs ! »
    arriva-t-il a articuler entre deux éclats de rire.

    Oh ! Là, Julian avait du souci à se faire ! Quand son fils appelait au secours, Savannah n’hésitait pas longtemps ! En moins de temps qu’il en faut pour dire ouf, elle attaquait le grand brun, se moquant bien du fait qu’elle ne faisait pas le poids contre lui. Et voilà qu’ils s’amusaient comme des enfants sur le canapé du salon, Julian chatouillant Matteo, et Savannah passant derrière lui, pour tenter de le faire basculer en arrière, dans l’espoir de libérer son fils de cette douce torture ! Elle passa ses bras sur les épaules du jeune Spinelli, les enroulant autour de son cou, s’appuyant contre lui, et lui murmura alors à l’oreille :

    « Une femme peut devenir dangereuse quand on touche à sa progéniture… »

    Elle se mit à rire, sachant qu’elle n’arriverait à rien, et qu’il lui suffisait de se retourner pour prendre le dessus. Mais c’était marrant de se croire supérieure ! Enfin juste se croire… xD
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyDim 8 Mar - 16:23

    Julian savait qu'il n'aurait pas du s'impliquer autant dans la vie de Matteo et de sa maman, mais c'était plus fort que lui, il s'était attaché à eux avec une facilité déconcertante trouvant facilement sa place dans leur relation pourtant exclusive. Il ressentait se besoin de les protéger, de les rendres heureux. Attention n'aller pas vous m'éprendre, il ne faisait pas cela pour séduire Savannah, certaines mauvaises langues au boulot prétendaient le contraire mais Julian les laissaient dire, il n'avait rien à prouver a personne, sauf peut être à Savannah, qu'elle comprenne qu'il ne les blesserait pas, ni elle ni Matteo. Julian ne faisait jamais de promesse à la légère, pas depuis que lui même s'était aperçu très jeune à quel point une promesse non tenu pouvait être la cause de souffrance. Longtemps il s'était demandé si son père ne l'avait pas fuit lui, peut interesser par un petit garçon comme les autres, Julian avait fait de brillantes études, il avait enchainé les petites copines toutes plus séduisantes et intelligentes les une que les autres, mais jamais son père ne s'était interesser à lui... Il en avait souffert, à présent il vivait seulement pour lui même, enfin c'était ce qu'il croyait, ou tentait de se faire croire, il aurait toujours besoin de montrer qu'il n'était pas un homme comme les autres à son père, il chercherait toujours à ce que son père soit fier de lui. Il le savait, et vivait avec cette idée.

    Pour la première fois depuis un certain temps Julian était ami avec une femme sans que cela ne tourne en « je t'aime » du côté de la jeune femme, ca faisait plaisir à voir, il aimait sa complicité avec la jeune maman, elle savait qui il était, devinait qu'il y avait eut de la souffrance dans son enfance, mais elle s'en fichait, ce qui l'intéressait c'était qui il était dans le présent, et pour le moment il était l'homme qui s'occupait de son fils et lui permettait de reprendre confiance envers les hommes... Julian ne le trahirait pas, ils le savait tout les deux. Julian et le petit garçon avaient un lien très fort, ils étaient « potes » comme le disait le petit bout de sa voix flutée, un peu comme un grand frère et un meilleur ami. Et avouons le petit garçon avait conscience que Julian ne pouvait pas lui résister, aussi en abusait-il parfois en multipliant les pitreries et les regards de chiens battu quand Julian menaçait de le gronder. Personne ne résistait à ce petit diablotin de quatre ans. Savannah râlait souvent lorsque Julian cédait au petit garçon, lui promettant des choses et d'autres, Julian savait que ce n'était pas contre lui, elle souhaitait seulement protéger son petit garçon du mal qu'elle avait eut lorsque le père du petit était partit la laissant seul avec sa grossesse. Aussi Julian s'employait-il a consigner ses promesses dans son esprit et a les gardés en tête pour ne pas décevoir le bambin, il ne souhaitait nullement ressembler à Dante.

    Une autre raison pour que Julian ne se laissa pas aller aux pulsions qui le traversait parfois quand il était en compagnie de la superbe maman de Matteo, car avouons le, Savannah n'était pas le genre de femme a laisser les hommes indifférent, elle était belle, une beauté brune italienne. Il s'était parfois violemment secoué mentalement pour ne pas l'inviter a dîner en tête à tête ou pour l'embrasser, et oui, il était un homme comme les autres, et la faiblesses des hommes tenait à leur incapacité a résister au sexe opposé. Mais Julian n'aurait jamais risquer de brisé leur amitié pour une relation sans lendemain, elle méritait beaucoup mieux que lui, ou qu'un homme comme le père de Matteo, aussi repoussait-il ses pensées ambiguë envers la jeune femme et éloignait d'elle les clients un peu trop « semblable » à lui. Sa complicité, son amitié avec la jeune femme était important à ses yeux, et il ne voulait pas mêler Matteo à une histoire qui aurait été trop compliqué pour lui. Julian se connaissait, leur couple aurait durer un moi, peut être plus, peut être moins, et comment expliquer cela à un petit garçon de quatre ans ? C'était mieux pour eux qu'ils restent de simples amis, Julian était un peu le tonton gateau de Matteo et le confidant de sa mère, c'était parfais.

    Le « eum je vois » de la jeune femme ne présageait rien de bon, elle avait comprit qu'il essayait de noyer le poisson et ne s'était pas laisser prendre, tant pis, Julian repousserait autant que possible la conversation fatidique sur le boulot ! Au pire il se servirait du petit bout pour détourner sa mère du sujet... Bah oui quand on a pas le choix, on se bat avec les armes à porter de main, et tout comme Julian Savannah était incapable de résister à son fils ! Alors que la jeune femme partait s'habiller Julian déclara ouverte la guerre des chatouilles sur le chérubin... Bah oui, il l'avait un peu chercher le petit monstre a gigoter comme un fou, ca donnait des idées au jeune Spinelli. Et bien sur le son mélodieux des éclats de rires de l'enfant attirèrent sa mère jusqu'au salon, au départ elle envisageait de se joindre à Julian mais le petit malin comme un singe implora de l'aide. Julian la sentit alors s'agripper à lui pour le tirer vers l'arrière, elle voulait le renverser, très bien, il se laissa basculer vers l'arrière, bien sur Savannah s'installa sur lui pour le bloquer, ce qu'elle n'avait pas prévu c'était que le jeune homme emprisonne ses poignets, l'attire contre son torse pour ensuite pivoter d'un coup de hanche afin qu'elle se retrouve sous lui. Matteo applaudit cette passe de maître, Julian l'entendit à peine, leur regard était ancré l'un à l'autre, pourtant il devait se ressaisir, et il éloigna son visage si proche du sien et lâcha avec un rire léger pour masquer son trouble.

    « Dangereuse... Tu fais pas le poids Baby... » Lança t-il. « Tu te rends où je m'occupe de te torturer comme ta progéniture ? » Questionna t-il malicieux, toute trace de doute ayant déserter ses yeux à présent. Matteo encourageait Julian à se venger ce qui faisait beaucoup rire le jeune homme qui maintenait la jeune femme immobile. « Même ton fils est contre toi... Ca t'apprendra Sav', ne jamais défier un Spinelli ! »
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptySam 14 Mar - 12:41

    Une réelle complicité unissait ces trois-là… Les Leoni avaient laissé entrer Julian dans leur famille avec facilité, le plus naturellement du monde, et ne comptait pas le laisser repartir. Du moins, Matteo n’était pas prêt de laisser son ami quitter sa vie aussi vite qu’il y était entré. Malgré son jeune âge, il y avait certaines choses qui ne lui échappaient pas. Ses yeux d’enfant observaient ce monde qui l’entourait avec minutie, et il remarquait bien des détails qui pour d’autres pouvaient paraître bien insignifiant. Au-delà de son propre bonheur d’avoir trouvé en Julian un pote, il voyait que sa maman semblait bien plus reposée, comme s’il agissait sur elle, l’apaisait, la faisait tout simplement sourire. Savannah était d’un naturel dynamique et joyeux, s’amusant d’un rien, détournant le moindre souci à la dérision pour mieux l’affronter… Mais il n’y avait rien à dire, l’arrivée de Julian l’avait quelque peu changé, comme détendue, et le portefeuille du jeune Spinelli n’y était pour rien. Pour preuve, elle refusait bien souvent ses cadeaux, insistant sur le fait qu’elle était mère de famille et qu’elle se devait de subvenir elle-même à ses besoins et ceux de son fils. Elle n’était pas de ces femmes qui se faisaient entretenir, même si ce geste partait d’une intention plus que généreuse.

    Matteo avait vu l’effet qu’avait Julian sur sa maman, et il en était content. Non seulement il s’amusait avec le jeune homme, mais en plus de ça, ce dernier pouvait veiller sur sa mère. Car bien souvent ce petit détail tracassait le petit bonhomme. Il a beau être jeune, il n’en était pas moins intelligent. C’est en ayant toujours vécu à deux, qu’il avait appris à s’inquiéter ainsi pour sa maman. Elle veillait sur lui, certes, mais qui veillait sur elle en retour ? Il était bien trop petit pour le faire, bien qu’il faisait de son mieux pour alléger son quotidien, se débrouillant seul. Mais voilà, la question avait demeuré sans réponse, jusqu’à l’arrivée de Julian. C’était peut-être une vision un peu trop idéalisée de la part du petit, mais il le percevait ainsi. Julian était celui qui veillait sur sa maman, à la place de son père absent… Savannah en avait déjà discuté avec lui, précisant alors qu’il était préférable pour lui qu’il stoppe sa petite machine à films, dans le creux de sa tête.

    Mais comment le faire dans de telles situations ? Quand on se retrouve à trois sur le sofa, riant de bon cœur, se chatouillant et se provoquant les un les autres dans un esprit de famille ? Pour le petit Leoni, ça n’avait rien d’évident, et l’imagination revenait au grand galop. Pour Sav’ ces instants lui permettaient de souffler un peu, d’oublier ses soucis, de profiter d’un moment de bonheur simple et si précieux à ses yeux. Entendre son fils rire, s’amuser comme si elle retrouvait ses 6 ans et toute son innocence. Comme quand elle se jetait sur Piero, pour venir en aide à sa sœur… Comme dans le passé… Bien que là, la situation était un brin différente. Elle prétendait devenir dangereuse, dès lors que l’on approchait son fils, sa progéniture. Elle avait passé ses bras autour de son cou, s’agrippant à lui dans une étreinte plus douce qu’autre chose, et ils avaient fini par basculer en arrière. Sav’ savait bien qu’elle ne faisait pas le poids contre lui, qu’en quelques mouvements il allait reprendre le dessus. Et cela aux deux sens du terme, puisqu’il était désormais au-dessus d’elle, lui maintenant les poignets.

    Proche… Il était terriblement proche d’elle, et à ce moment précis elle ne pu s’empêcher de penser qu’il était terriblement sexy. Clac ! Voilà qu’elle venait de se gifler mentalement, détournant le regard, alors que pour sa part il se retournait. Matteo applaudissait, et celui eut pour effet de surprendre la jeune maman. Elle défendait son môme et ce dernier félicitait l’adversaire ?! Mais où va le monde ?! Elle fit mine de bouder, affichant un petit air contrarié et déçu, et reposa finalement son regard sur Julian, qui ne faisait que constater ce qu’elle savait depuis le départ : sa faiblesse. Elle ? Se rendre ? Il parlait à une italienne, fière comme jamais, à qui l’idée de rendre les armes ne traverserait pas l’esprit, en aucune circonstance !


    « Me rendre ? Jamais ! »

    C’est qu’en plus de ça le jeune Spinelli avait son petit fan club ! Matteo l’encourageait à infliger à sa maman cette horrible torture, le poussant à la vengeance. Quelle reconnaissance, ces gosses ! Je rêve ! Il se retournait contre elle… A tous les coups Julian et lui avaient tout prévu à l’avance, mettant au point cette petite mise en scène, cette mascarade, et ce pour qu’elle tombe dans le panneau ! Savannah laissa s’échapper d’entre ses fines lèvres un léger rire cristallin et doux, restant immobile, sous l’emprise de Julian.

    « Qu’est-ce que je risque si je recommence ? »

    Elle le défia du regard, hésita même à lui tirer de nouveau la langue… Tout n’était que provocations enfantines, mais c’était tellement bon et agréable. Elle ne pensait plus au reste de sa vie, à ses soucis, à son passé… Il n’y avait qu’eux, leurs visages illuminés par de larges sourires, ces jeux dont elle ne pouvait pas se passer, de peur de sombrer peu à peu dans la morosité d’un quotidien trop lourd pour ses petites épaules de maman célibataire.

    « Tu ne m’impressionnes pas, Spinelli ! »
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyDim 15 Mar - 22:11

    La regarder ainsi n'était pas une bonne idée, c'était même une très très mauvaise idée, il ne pouvait pas jouer avec elle, Savannah méritait tellement mieux qu'une relation sans lendemain, mais une part de lui était attirée par elle d'une façon étrange, pas comme il l'était par une jeune femme belle et intelligente, non, ce qui l'attirait en elle s'était son caractère, sa manière de prendre la vie avec simplicité, et sa famille. Il était attirée par elle, mais aussi par sa vie, une part de lui aspirait à la quieté d'une famille unie. Une famille qu'il n'avait lui même jamais eut. La regarder ainsi était déplacé, il le savait mais une part de lui ne pouvait s'empêcher de se dire « et si... », et si tu étais prêt pour ça, et si tu pouvais leur offrir le bonheur, et si tu n'étais pas simplement son ami, et si... Et si... Et si... Avec des si il aurait pu construire un paradis... Mais il n'était pas ce genre d'homme pas vrai, il n'était pas de ceux qui s'attachaient, se fixaient. Il arrivait déjà difficilement a garder un boulot alors avoir une « famille », de qui se moquait-il ? Il n'en était pas capable... Enfin il tentait de s'en convaincre. C'était leurs biens à tout le deux qui passait en premier, pas ce que lui aurait voulut.

    Entendre rire Matteo s'était un peu comme prendre une revanche sur la vie, rendre heureux un enfant qui comme lui n'avait pas eut une vie facile le remplissait de bonheur. Il aimait tellement ce petit bout d'à peine un metre dix. Le faire rire était comme du baume sur son cœur blessé et meurtri. Il souriait profitant de ce moment avec le petit garçon, il savait que Matteo s'était attaché à lui, Savannah lui en avait parlé, le prévenant des espoirs du petits garçons, elle ne voulait pas qu'il lui brise le cœur, il l'avait rassuré, il ne lui ferrait aucun mal, il ne partirait pas comme ça, il était « tenace ». Julian savait que s'il avait raconté son histoire à Savannah elle aurait comprit qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, il n'était pas comme son père. Mais parler de tout ça, de son passé, c'était encore trop douloureux, et il avait ce besoin de protéger son cœur, se besoin maladif de ne donner à personne de l'emprise sur lui, être aussi proche de Matteo ne lui faisait pas « peur », ce n'était pas un petit garçon de cinq ans qui lui briserait le cœur...

    Quiconque serait entré dans la pièce en cet instant aurait eut l'impression de voir une famille, deux jeunes parents jouant avec leur fils. Car bien sur Savannah s'était joint à la bataille de chatouilles, tentant de défendre son fils, mais Julian s'était entrainé avec les meilleurs à ce petit jeu, a savoir ses deux cousines, et il était très très bon pour retourner la situation à son avantage. Proche, il était proche d'elle, trop proche pour ne pas être troublé, coller l'un contre l'autre, leur visage à quelques centimètres l'un de l'autre. Il fallait qu'il se secoue avant de ne laisser la bride à ses envies... Il se gifla mentalement et se secoua avant de faire une bêtise. Elle l'aida à se reprendre en s'exclamant qu'elle ne rendrait jamais, Matteo s'était ranger du côté de l'italien qui avait le dessus sur sa maman, bah oui pas folle la guêpe, il ne se faisait plus torturé et voulait que ca continue ! Ce Gamin avait de l'avenir c'était sur !

    « Même ta marmaille t'abandonnes Baby, tu es fichue ! » La taquina t-il en déposant un petit baiser sur son nez pour l'énerver. « Et tu ne fais pas le poids... Rend toi c'est plus sur... Je ne voudrais pas avoir a traumatiser ton petiot en torturant sa mère devant lui ! Ce serait trop cruelle ! » Ajouta t-il en riant légèrement, il la maintenait toujours plaqué contre le sofa, Matteo riait et l'encourageait de sa petite voix flutée, Julian en faisait trop rien que pour l'entendre rire plus fort, il prenait une voix menaçante de méchant de dessin animé tout en forçant les mimiques de son visage, il voyait que Savannah luttait pour ne pas éclater de rire.

    Elle éclata finalement de rire et Julian pensa que le petit garçon avait vraiment de qui tenir pour le charme, elle était superbe quand elle se laissait aller et que toutes traces de tracas disparaissaient de son visage. Il aimait cela, ce rôle qu'il avait, il aimait les voir plus léger lorsqu'il était là, aussi endossait-il le rôle de bouffon avec plaisir.

    « Je ne te fais pas peur ? » Il souleva un sourcil comme étonné. « Je ne t'impressionnes pas ? » Il tourna son regard faussement choqué vers Matteo. « Dit petit gars comment crois tu que je devrais punir ton insolente de maman ? »

    « Des chatouilles ! Des chatouilles ! Des chatouilles ! » Scanda le petit garçon en sautillant sur place, comment monté sur pile, son rire faisait chaud au cœur.

    « Le peuple a parler » Murmura Julian à l'oreille de sa compagne. « Et la vérité sort de la bouche des enfants ! »

    Lâchant les poignets de la jeune femme il laissa ses mains descendre vers sa taille et seulement il commença à la chatouiller, l'empêchant de se défaire de son étreinte par la pression de son corps contre le sien. Elle se tortillait en riant sous lui, essayant d'échapper à ses mains qui la torturaient. Mais Julian avait eut de l'entrainement dans ce domaine. Il était doué, la voyant suffoquer de rire il la relâcha quelques secondes et demanda au petit garçon

    « Tu crois qu'elle a son compte ? »

    « NAN !!! »
    Cria le petit trop heureux de voir sa mère aussi souriante et joyeuse.

    « Umh... Je crois que j'ai une influence néfaste sur ce petit SAV ! Il devient un vrai sadique ! » Constata t-il en se tournant vers la jeune femme qui reprenait son souffle sous lui. « Alors tu te rends cette fois... Parce que c'est pas tout ca mais je commence a avoir faim moi ! »
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyLun 16 Mar - 0:00

    Rien n’avait jamais été vraiment ambigu entre Julian et Savannah. Du moins jamais très concrètement A chaque fois qu’une telle situation s’était présentée, la brunette avait de suite pensé que ça venait d’elle, qu’elle se faisait des films, et était bien trop faible devant le charme naturel du jeune homme. Non mais il suffisait de le regarder deux minutes pour constater qu’il était né avec du charme, qu’il savait en jouer. Sauf qu’avec elle, il n’en usait pas. Il restait lui-même et c’était sans doute cela qui attirait le plus la belle. Le respect qu’il pouvait avoir à son égard, la droiture dont il faisait preuve. Jamais il ne lui sortait le sourire de lover, qu’il adressait de temps à autre à certaines clientes, alors qu’il était au piano, en plein travail. Jamais il ne le faisait sérieusement, jamais il ne se jouait d’elle. Et là encore, alors qu’il était au-dessus d’elle, si proche, elle avait du mal à garder son sang froid, et rester de marbre devant lui.

    Ce n’est qu’en se giflant mentalement qu’elle parvenait à reprendre pieds. Et encore… Une baffe ne suffisait pas en règle générale. Il s’agissait de Julian, d’une attirance particulière, qu’elle se refusait pour plusieurs raisons. D’une, et c’était sans doute celle qui tenait le plus la route : son fils. Elle ne voulait pas l’entraîner davantage dans ses jolis petits scénarios tout beaux tout rose. C’était un risque sans doute inutile, celui de briser le petit cœur de son fils si jamais ça ne fonctionnait pas. Ensuite venait le fait qu’elle était sur ses gardes, en permanence, suite à ce qu’elle avait vécu avec le père de Matteo. Et pour finir, Julian ne devait pas du tout avoir envie de s’encombrer d’une nana et de son gosse, même s’il les adorait. Apprécier quelqu’un ne veut pas dire que vous les voulez à tout prix dans votre famille et votre quotidien ! ^^ Pourtant l’idée d’avoir enfin droit à une épaule sur laquelle se reposer, avoir quelqu’un qui veillerait sur elle, semblait si douce…

    Non, elle se gifla de nouveau ! Quand je vous dis qu’une seule baffe n’est pas suffisante ! Vautrés sur le canapé, ils formaient une belle petite famille… Imaginaire ! Riant de bon cœur, Savannah en oubliait tout ses soucis, retombant dans une insouciance enfantine, une innocence pure. Se rendre ? Jamais ! Voilà ce qu’elle venait de clamer haut et fort, déclenchant de nouveau les rires de son fils, qui se réjouissait par avance de l’attaque à venir de Julian sur sa maman. Qu’importe le fait qu’elle soit fichue, elle s’en moquait bien. Comme si elle profitait de la situation, de Julian si proche d’elle, de son poids contre son corps si menu. Elle éclata de rire, accompagnant son fils, dans une cascade cristalline.


    « Même pas peur… Impressionnant ? Pfff ! Tu parles ! Aussi impressionnant qu’un playmobile ! » -lança-t-elle d’une petite voix taquine et provocante.

    Et voilà que son fils pactisait avec l’ennemi, se ralliant à lui pour trouver alors la punition que méritait l’insolence dont Savannah faisait preuve ! Et dire qu’elle avait voulu protéger et défendre ce petit bout de chou ! Quelle ingratitude ! Julian vint murmurer à son oreille, et la jeune femme se surprit alors à frissonner. C’était si anodin, si simple pourtant… Comme quoi elle ne pouvait pas refouler indéfiniment ce qu’elle ressentait, son corps décidant de s’exprimer librement, sans qu’elle en ait le contrôle.


    « Julian… »

    Sa voix se perdit dans un souffle, alors qu’elle sentait les mains du jeune homme se rapprocher dangereusement de sa taille. Quand elles s’y posèrent, l’effet fut immédiat, et Sav’ commença à se tordre dans tous les sens, cherchant à échapper à cette horrible torture, riant à en avoir mal au ventre. Un peu plus et elle en coupait sa respiration. Heureusement il eut pitié d’elle, et se stoppa. Ca n’aurait été que de Matteo, il aurait continué, encore et encore… !

    « Piouuuf !Elle soupira et passa une main sur ses joues rosies. –Un vrai tyran ouais ! »

    Elle esquissa un large sourire, alors que Julian lui proposait de nouveau de se rendre, ajoutant qu’il avait faim. Elle le fixa quelques instants, sans rien dire, puis se décida à briser le silence, une idée lui ayant traverser l’esprit. La légèreté de ce moment de complicité avait fait naître une curiosité bien étrange chez elle, comme si l’envie de le tester venait de s’emparer d’elle, soudainement.

    « On pourrait négocier autrement, non ? Je ne veux pas me rendre… Mais je peux t’offrir autre chose… Ce que tu veux, tant que je sauvegarde mon honneur ! »

    Matteo les regardait, amusait, si ce n’est même attendri. Bah oui, sa petite machine à films continuait de tourner mine de rien !

    « Ne me demande pas à manger… J’ai une flem’ incroyable de passer derrière les fourneaux ! Et puis je suis trop bien ici, sur le sofa, avec toi… »

    Sa voix s’était éteinte en prononçant les derniers mots, alors que son regard s’ancrait dans le sien.
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyLun 16 Mar - 0:46

    Il faisait tout pour garder le contrôle de lui même, ne pas perdre les pédale, bien sur la situation n'arrangeait pas son affaire, leur corps collés l'un contre l'autre. Ca ne l'aidait pas a penser de façon cohérente, il y avait quelque chose qui l'attirait chez Savannah, elle était l'exact opposé de ce qu'il cherchait d'ordinaire, bon bien sur elle était belle, intelligente et sexy, sur ses points elle correspondait très bien aux critères du bel italien, pas de doute là dessus. Elle divergeait de celle qu'il choisissait d'ordinaire parce qu'elle était prise, dans le sens où elle avait une enfant, une vie parfaite (pas de une vie de rêve mais le bonheur que lui apportait son fils lui suffisait, elle n'aurait rien demandé de plus, a part peut être que les fins de mois soient moins difficiles). Julian choisissait des conquêtes sans attaches, souvent du même milieu que lui afin de ne pas attirer les convoitises de ses compagnes d'une nuit. Savannah était tout ce qu'il repoussait d'ordinaire, il ne s'attachait pas aux femmes, pourtant il éprouvait pour la jeune femme et son fils la même affection qu'il avait pour ses deux cousines.

    Il évitait tout comportement ambigu avec elle, il ne voulait pas la faire souffrir, elle ne méritait pas à nouveau qu'un homme la traite comme une quantité négligeable. Elle ne méritait pas ça, et Matteo non plus, ils méritaient quelqu'un qui seraient les aimés d'un amour sans peur, sans faille, pas comme lui. Son cœur était bancale, blessé, fissuré, il n'aurait pas fait un bon père, encore moins un bon petit ami, il était un serial Lover depuis dix ans. Il enchaînait les conquêtes comme certains boivent de l'eau. Il était volage, et il aimait sa liberté. Ils les aimaient eux aussi. Mais il n'était pas capable de leur offrir la stabilité, et l'amour qu'ils méritaient, pas d'une façon normale en tout cas, c'était ce dont il était persuadé, être l'ami de Savannah et le tonton gateau de Matteo, voilà ce qu'il devait être, les protéger, de lui et du reste du monde.

    Etre l'ami, le confidant, l'épaule sur laquelle pleurer, se reposer, mais pas l'amant, cela gâcherait tout. Il ne voulait pas faire d'elle une nouvelle victime sur sa liste, elle méritait tellement mieux qu'un homme brisé incapable d'aimer. Il était attiré par elle, il l'aimait à sa façon, c'était de cela qu'il devait se contenter, pour son bien à elle, comme pour celui du petit. Il ne voulait pas brisé le cœur de ce binôme adorable, ils ne méritaient pas qu'un Dante Bis leur brise le cœur. Cette réflexion n'avait d'ailleurs pas lieu d'être puisque que Savannah était totalement insensible à son charme, il n'y avait rien d'ambigu entre eux, cette conversation silencieuse avec sa conscience n'avait pas lieu d'être. Il la désirait mais ne se laisserait jamais à le lui faire savoir, ni a la charmer, il n'était pas Julian Spinelli fils de Dante Spinelli avec elle, il était simplement Julian.

    Il savourait ce moment de simplicité avec eux, il aimait être celui qui les faisaient sourires tout les deux, qui les faisaient rire. Il aimait chahuter avec elle comme s'ils étaient encore des enfants, il aimait voir Matteo sourire ainsi. Il aimait que Savannah le provoque pour le plus grand plaisir de son fils. Mais un Playmobile ? Franchement, elle aurait pu trouver mieux^^


    « Ca se voit que tu n'as jamais eut un grand père qui t'as offert un playmobile taille humaine pour ton anniversaire... Je t'assure que tu aurais eut peur après ça ! » Répondit-il tout aussi taquin qu'elle. Giovanni et ces cadeaux hors normes. Il se rappelait encore très bien de cet anniversaire.

    Bien sur Julian s'empressa de mêler le petit à sa guerre contre sa mère, lui demandant qu'elle châtiment était le plus approprié pour la punir de tant d'insolence. Le petit participa avec joie réclamant des chatouilles. Julian s'exécuta pour le plus grand plaisir du jeune homme, il la sentit frissonner contre lui, elle avait peur sans aucun doute, elle savait qu'il était doué à ce genre de petit jeu... Il les avaient inventés après tout xD ! Elle commença à se tortiller dans tout les sens alors qu'il chatouillait consciencieusement ses côtes et sa taille. Heureusement il finit par avoir un peu pitié d'elle alors qu'elle peinait à respirer tant elle riait et se trémoussait, et puis il fallait bien qu'il l'avoue qu'elle se tortille contre lui comme ça était peut être un brin trop agréable... Bref !! Matteo réclamait encore une manche mais Julian grand seigneur avait décidé que Savannah avait le droit à un peu d'air, et puis son ventre commençait sérieusement à gargouiller.

    « Que veux tu... Ce petit à un exemple parfais sous les yeux » Il se désigna de la main. « Il faut bien qu'il se la joue rebelle un peu... C'est ce qui les fait toutes craquée » Ajouta t-il malicieusement, ses yeux semblaient rire.

    Il proposa un cesser le feu si elle se rendait, parce qu'il avait faim. Elle le fixa un moment sans rien dire, apparemment a la recherche d'une porte de sortie. Ah on était italien ou on ne l'était pas, la fierté tous les Italiens l'avait dans le sens, comme l'honneur. Elle refusait de se rendre mais proposait une négociation, elle lui offrait ce qu'il voulait en échange du cesser le feu sans qu'elle ait eut a rendre les armes. Julian fronça les sourcils réfléchissant faussement à la question. Elle acceptait toute demande sauf celle de cuisiner pour lui. Elle ajouta qu'elle était trop bien là, sur le canapé avec lui. Les yeux étonnés de Julian s'ancrèrent dans ceux de la jeune femme. Avait-il bien entendu ? Troubler il détourna le regard, qu'avait-elle voulu dire par là ? Julian reprit ses esprits en voyant que Matteo s'impatientait.

    « Je ne suis pas assez fou pour te demander de me cuisiner quoi que se soit, mauvaise joueuse tu pourrais cracher dans mon assiette. » Répondit-il finalement en souriant, il la libéra doucement de son poids vérifiant au passage qu'il ne lui avait pas fait mal. « Tout ce que je veux ? Vraiment ? » Il se laissa tombé en arrière, son dos trouvant le dossier du sofa. « Tout ce que je veux... Ca mérite réflexion... Je vous emmène manger un morceau et je trouve ce que tu me dois d'accord ? » Demanda t-il souriant malicieusement. Il s'adressa ensuite à Matteo.

    « Un tour dans la super voiture de ton Pote préféré ca te tente Bonhomme ? »
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyLun 16 Mar - 20:39

    C’est vrai que Matteo avait un sacré exemple sous les yeux. C’est bien simple, le petit ne cessait de faire des références à Julian, lorsqu’ils n’étaient que tous les deux, entre mère et fils. Il suffisait que Savannah le reprenne sur un quelconque sujet, il allait y aller de sa petite remarque, comme quoi Julian lui avait dit le contraire, ou encore que si Julian avait été là, elle n’aurait même pas relevé. « Faux ! » s’exclamait-elle automatiquement à la suite de ces accusations. Et c’était bel et bien le cas… Le petit savait que c’était un moyen comme un autre de détourner la conversation. Prétendre que sa mère changeait d’attitude en présence de son ami, la faisait réagir au quart de tour, elle qui se protégeait bien du moindre sentiment. Du moins, elle essayait.

    Comment expliquer le fait qu’elle ne se sentait réellement bien qu’en présence de ces deux hommes : son petit bout, et ce grand gamin si protecteur envers elle ? Difficile à dire. Jusqu’à présent le cocon familial, aussi bien chez elle à proprement dit, que chez ses parents, étaient restés les seuls endroits où elle se sentait vraiment à l’aise. Mais depuis quelques temps, depuis qu’elle connaissait mieux Julian et qu’elle l’avait pour ainsi dire laisser rentrer dans leur vie, elle se surprenait à ne plus porter la moindre attention à ce que l’on pouvait penser d’elle dans la rue. Mère célibataire ? Et alors ? Elle était jeune certes, elle avait un petit boulot moyennement payé, mais n’était pas quelqu’un que l’on pouvait sous-estimer pour autant. C’était au travers du regard du jeune italien qu’elle avait eu l’impression d’être quelqu’un, de représenter bien plus qu’une banale mère de famille, trop jeune d’après les mœurs.

    C’était plutôt une avantage pour Matteo d’avoir une maman « si jeune », non ? Elle pouvait ainsi jouer avec lui, partager tous ces instants de complicité en faisant la fofolle avec lui. Comme maintenant d’ailleurs, alors qu’elle était affalée sur le canapé, Julian au-dessus d’elle, la chatouillant comme s’ils avaient 5 ans. Ce que ça faisait du bien de rigolé ainsi, en se moquant éperdument du reste du monde, des soucis qui l’attendaient, de son emploi du temps de folie… Elle pouvait profiter pleinement de sa journée de congé, si rare ces derniers temps. Et elle commençait par un bon fou rire, que demander de plus ? ^^

    « C'est ce qui les fait toutes craquée ». Pas faux ! Elle ne pouvait pas dire le contraire. Si ça avait été un peu moins le bordel dans sa tête et dans son cœur, elle aurait sans doute craquée face à lui. Elle le faisait déjà, mais se rattrapait bien vite, ne voulant pas frôler la catastrophe. Elle leva les yeux au ciel à cette réflexion, et lâcha, d’une voix taquine, comme si elle formulait un souhait, si ce n’est même adressait une prière, à voix haute :


    « Faites que mon fils ne lui ressemble pas ! »

    C’était peut-être trop tard malheureusement… Car en effet, Matteo était encore plus tyrannique que le jeune Spinelli. Lui ? Proposer une trêve ? Jamais voyons ! Alors que Julian avait eu pitié d’elle, la laissant respirer, reprendre son souffle et ses esprits. Elle lui proposait un deal, afin de conserver son honneur et sa fierté. Quel italien n’aurait rien tenté à sa place ? Aucun ! Elle le fixait, lui offrant alors tout ce qu’il voulait, hormis le fait de cuisiner pour lui. Elle avait une flem’ incroyable, d’après ses propres termes… Elle afficha un air plus que surpris quand il émit l’hypothèse qu’elle était capable de cracher dans son assiette ! Han !

    « N’importe quoi ! Je n’oserais jamais faire ça ! Tsss ! Mauvaise langue ! Elle se tourna vers son fils et reprit : Et tu l’écoutes ? Fais attention jeune homme, ce type est un menteur ! »

    Et toc ! Fort heureusement, Julian la libéra de son emprise. Quoiqu’elle aurait pu s’en plaindre. Bah quoi ? Elle était bien avec lui, elle le lui avait même dit, et étrangement il n’avait pas réagi. Julian préférait prendre son temps, et là encore ça n’était pas plus mal, car cela allait lui permettre de trouver un moyen de se défiler. Pas bête la mouette ! Il leur proposait de les emmener au restaurant. Alors que Matteo sautait déjà de joie sur place, Savannah afficha une petite moue boudeuse.

    « Et si je nous commandais des pizza ? »

    Elle n’aimait pas se sentir redevable de quelque chose, surtout envers Julian. Il leur en offrait bien trop, et elle ne savait plus comment le remercier. Mais face au regard de petit chien battu de son fils, il était difficile de résister. De plus, Julian avait parlé de sa super voiture, qu’admirait Matteo à chaque fois qu’il avait l’occasion de monter dedans, depuis la toute première fois, où il avait vomi dedans ! Razz

    « Bon, on fait comme vous voulez… » -se résigna la jolie maman, abdiquant bien facilement.
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyLun 16 Mar - 23:30

    Julian commençait à comprendre que pour Matteo il était un peu un modèle aussi le jeune Spinelli évitait les gaffes en présence du petit, par exemple il gardait ses magnifiques yeux clairs dans sa poche quand une italienne un peu trop canon lui faisait du charme, ou bien il tenait la porte à Savannah (ce qu'il faisait d'ordinaire de part son éducation, mais devant Matteo il jouait les enseignants des bonnes attitudes qu'un homme devait avoir envers une femme dans le style "on tiens toujours une porte à une dame...", vous voyez le genre)... Il essayait d'être irréprochable, bon bien sur parfois il se laissait un peu aller, il avait beau avoir été élever dans une famille où l'étiquette était très importante, il restait un jeune homme de vingt quatre ans... « Faites que mon fils ne lui ressemble pas ! »

    « Jeune arogante ! Estime toi heureuse que j'aime trop mes cheveux pour me faire tailler une crête parce que crois moi le petit adorait avoir la même coupe que son "Pote" » Menaça t-il faussement dans un murmure, dieu qu'il adorait l'embêter !

    Mais bon bien sur Julian avait aussi ses mauvais côtés qui parfois rejaillissait sur le petit bout, bien que le jeune Spinelli soupçonnait Savannah d'avoir aussi les mêmes travers, par exemple le côté petit tyran à la bouille d'ange. Savannah l'amusait, elle était italienne, et aussi avait-elle son honneur a protéger, ce qui faisait beaucoup rire Julian, on aurait dit qu'elle faisait partit de la mafia, elle lui offrit de faire ce qu'il voulait en échange de sa liberté sans redission. Et contre toute attente Julian accepta voulant attendre un peu avant de se décider, le temps d'y réfléchir calmement, il ne voulait pas se planter. xD Il ajouta qu'il ne souhaitait pas qu'elle cuisine pour lui croyant qu'elle cracherait dans son assiette !

    « C'est ta maman qui ment, je ne dis que la vérité ! » Puis il ajouta. « Enfin sur ce coup là j'avoue je ment petit ! Je me repends ! Je me repend ! » Il fit semblant de se prosterner s'allongeant de tout son long sur Savannah il déposa un baiser léger aux coins de ses lèvres en guise d'excuses.

    Ok il n'avait pas prévu le "pseudo" bisous au coins des lèvres, ça avait été plus fort que lui, et aux yeux de Matteo ce petit "bisous" n'avait rien de quelque chose de plus qu'un bisous amical... Enfin d'après Julian il n'y avait rien de plus là dedans... Mais oui on te croit beau gosse ! Heureusement que son sourire angélique faisait toujours passer la pilule lorsqu'il faisait les pires betises ! Et Toc, sourire colgate qui éblouissait les filles, Savannah ne relèverait peut être pas son erreur ! Il avait proposé de les emmener au restaurant, ce qui avait forte heureusement détourné l'attention du petit garçon qui n'avait rien remarquer de ''l'approche'' de Julian, c'était déjà ça. Savannah proposa de commander plutôt des pizzas... Julian la regarda de travers.

    « Ecoute ma belle je sais que tu ne nourris pas correctement cet enfant mais des pizzas à 10h du matin est-ce vraiment raisonnable... je pensais plutôt à un grand et copieux petit dej / Dejeuner au Mamma Lucia ? » Ce petit Café/Restaurant que Julian affectionnai tant, il y élisait domicile quasiment tout les matins depuis son retour en ville, il adorait les deux patrons, un couple de personnes d'un certain âge charmant et très drôle. Ce petit Café était un OVNI du quartier chic de la ville, on se demandait parfois comment il avait attiré là, c'était cela qui plaisait tant à Julian dans cet endroit.

    Savannah rendit finalement les armes, Le Mamma n'était pas ce qui avait de plus cher en ville, c'était un café modeste, Julian savait quel endroit ne gênerait pas la belle Maman et adaptait donc ses choix des restaurants sur ses goûts. Il ne les avaient encore jamais emmené au Mamma, c'était une bonne idée, il faisait si beau aujourd'hui, ils pourraient prendre le petit dej en terrasse ! Ok là il essayait de ne pas penser... Julian quitta le canapé à regret et embarqua le petit dans ses bras, s'amusant à le voir essayer d'attraper les clés que Julian tenait dans son autre main. Dans une tornade de rire et de chamailleries ils quittèrent l'appartement de la belle italienne, Julian essayant d'oublier ce qu'il avait « presque » faillit faire. L'Aston Martin Vanquish de Julian était toujours garer dans la rue, et sans une rayure, et oui, qui aurait eut le cœur d'abimer pareil merveille ? Julian ouvrit la portière avant de la superbe voiture de course Matteo toujours dans les bras, il attendit que Savannah ait grimper dans la sportive et il lui passa son bout de chou, le seul inconvéniant de cette voiture ? Elle n'était pas équipé pour accueillir un enfant en bas âge ! Mais Julian n'était jamais un fou du volant lorsqu'il avait un passager dans sa voiture.

    ....

    « Lucianna ! » S'exclama Julian en pénétrant dans le café à la suite de Savannah et de son fils (et oui il lui tenait la porte). « Come Va ? »

    « Julian ! Va bene! Oh ma sei molto sottile! Come diavolo ti nutriti ? Oh ma che sono le sue persone charmantes? » La patronne déposa un baiser sonore sur la joue du jeune homme qui lui rendit son sourire.

    « Lucianna je te présente Savannah et ce petit bout là, c'est Matteo, mon Mini Moi personnel ! En parlant de se nourrir tu n'aurais pas quelque chose de bon sur la planche pour nous ? Je meurs de faim Giovanni ne me nourris pas assez ! » Plaisanta t-il.

    « Bien sur ! Il y a toujours quelque chose pour toi ! Je devrais tirer les oreilles à ton grand père ! Va donc t'installer en terrasse avec ta petite famille... »

    « Je... » Il allait lui dire qu'il n'était pas le père de Matteo, ni le compagnon de Savannah mais les mots se perdirent dans sa gorge.
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyMar 17 Mar - 0:06

    Savannah ? Mentir ? La bonne blague ! Elle élevait son fils dans une vérité absolue, ne lui cachant rien, ou presque. Seule ombre au tableau, son papa… Mais là, elle avait des raisons plus que louables : celles de protéger son fils. Inutile de lui dire que son père avait fuit devant ses responsabilités, qu’il n’avait pas voulu de lui avant même qu’il n’ait pointé le bout de son nez… C’était un mal dont l’enfant pouvait largement se passer, et Savannah avait donc passer sous silence cette partie de l’histoire. Hormis ce détail, elle avait toujours été franche avec lui, parlant de tout comme de rien, abordant les divers sujets qui semblaient tracasser son rejeton. Et heureusement, Julian avouait ses torts, allant même jusqu’à se repentir, et cela sur elle ! Rien que ça ! Le nouveau contact avec le bel italien la troubla de nouveau, bien qu’elle avait tout fait pour retenir ces frissons. Mais ce qui suivit… Difficile à décrire ce qui se passa chez Savannah. Un court circuit au niveau du cerveau, le mettant quelques instants en pause, ou alors un battement de cœur loupé. Tout ça car Julian venait de lui offrir un léger baiser au bord des lèvres. Sur le coup, elle eut un peu de mal à réaliser ce qui s’était passé, se demandant même si cela s’était réellement passé. Après tout, il était possible que ses fantasmes aient joué sur sa perception de la réalité ! Elle ferma les yeux, le temps de trois secondes tout au plus, se remettant les idées en place. Il le fallait, là, maintenant, tout de suite ! Tout deux tentèrent de leur mieux de détourner l’attention de Matteo, comme si ce dernier se devait de n’avoir rien remarqué de tout ça !

    Bon, je vous l’accorde, des pizzas à 10 heures du matin, ça n’était pas une super idée… Simple réflexe d’une maman qui tente d’esquiver une invitation pour ne pas entraîner de frais inutiles pour le jeune homme. Ses petites attentions la touchaient, mais elle ne savait plus comme lui rendre la pareil, comment suffisamment le remercier pour montrer à son bout de chou que tout ne tombait pas du ciel, qu’il ne suffisait pas de vouloir pour avoir. C’était tout bête, mais elle fonctionnait ainsi, par principe. Elle se débrouillait seule, et apprenait à son fils à faire de même, espérant au fond de son cœur qu’il n’ait jamais à se poser de questions de ce genre, que tout serait aussi simple pour lui, que pouvait être la vie de quelqu’un qui avait réussi. Sa tentative avait échoué, et elle aurait même pu y réfléchir à deux fois avant de lancer une bêtise aussi grosse qu’elle ! Un jeu d’enfant pour Julian de contrer cela, proposant alors un petit déjeuner copieux, tout ce qu’il y avait de mieux pour le petit bout de chou. « Il a déjà avalé son bol de céréales… » -allait elle protester… Mais elle n’en eut pas le temps, que déjà le jeune Spinelli embarquait le gosse en dehors de l’appartement.

    Elle n’avait pas le choix visiblement, se résignant à les suivre. Matteo était surexcité, à la simple idée de monter en voiture. Et qu’est-ce que c’était quand il était enfin installé sur les genoux de sa mère. Une vraie pile électrique ; il ne tenait pas en place ! A tel point que Savannah devait le rappeler à l’ordre, priant pour qu’il ne trifouille pas la radio, ou encore la climatisation, jusqu’à casser quelque chose. Non parce qu’il en était capable le petit curieux ! Une fois la ceinture bouclée et le petit encerclé par les bras protecteurs de sa maman, Julian pu démarrer, et les conduire où bon lui semblait…


    En arrivant sur les lieux, Savannah eu le plaisir de voir la simplicité des lieux. Voilà quelque chose qui la mettait à l’aise, et elle en remerciait Julian par la pensée. Il avait fini par bien cerner ce qu’elle était, et surtout ce qu’elle n’appréciait pas. Pour la mettre mal à l’aise, il suffisait de la conduire dans un lieu chic, branché, huppé… Bref, le genre d’endroit où elle aurait vite fait de se rabaisser, affirmant qu’elle faisait tâche dans le décor. La patronne de l’établissement était rayonnante, affichant un large sourire des plus accueillants. Elle fit rire Matteo et sa jolie maman, en venant embrasser la joue de Julian, dans un baiser sonore.

    « Bien sur ! Il y a toujours quelque chose pour toi ! Je devrais tirer les oreilles à ton grand père ! Va donc t'installer en terrasse avec ta petite famille... » Oup’s ! En même il l’avait un peu chercher en présentant Matteo comme son Mini-Lui, non ? Savannah, ne voulant virer au rouge tomate, gênée comme tout, fit mine de ne pas avoir relever, entraînant son fils vers la terrasse du café. Voyant que Julian ne disait rien, comme muet face à la réflexion de la fameuse Lucianna, elle s’empara de sa main et l’attira vers elle, alors que de l’autre Matteo tirait pour aller s’asseoir.


    « Allez viens, sinon je lui demande de TE tirer les oreilles ! » -dit-elle d’une voix taquine.

    Elle laissa son fils choisir la table et s’installer, alors qu’elle adressait un regard à Julian. Plutôt doux, si ce n’est même tendre, alors que sa main demeurait calée dans la sienne. Alors il venait s’asseoir le jeune Spinelli ? C’était son idée le petit déjeuner copieux en terrasse !
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyMar 17 Mar - 23:31

    Pourquoi n'arrivait-il pas à répondre ? C'était pourtant simple non ? Luciana, ils ne sont pas de ma famille... elle n'est pas ma femme, il n'est pas mon fils... Merde, pourquoi n'arrivait-il pas à prononcer ces petits mots, ce n'était pourtant pas compliquer, il arrivait bien à les pensés, alors pourquoi cette phrase ne voulait pas sortir de sa bouche ? Il luttait pour faire sortir ses mots, mais rien ne venait. Il réalisa soudainement pourquoi, parce qu'il avait l'air d'être le père de Matteo, tout ce qu'il faisait, les paroles qu'il prononçait, les attentions qu'il avait envers le jeune garçon et sa mère. Il se conduisait comme s'il était un membre de leur famille... Comme s'il était le « père » de Matteo... Merde... Ce n'était pas bon, il n'était pas douer quand il s'agissait de relation à long terme et fixe, et là il dérapait.... Et plutôt violemment, il n'était pas passer loin du baiser avec Savannah... Qu'était-il en train de faire ?

    Savannah n'était pas le genre de fille avec qui on couchait un soir et qu'on abandonnait le lendemain, elle était le genre de fille dont on tombait amoureux et qu'on épousait. Le genre de fille avec qui on élevait un enfant... Julian s'était attaché à elle, plus il avait apprit à la connaître, plus il avait comprit qu'elle avait vécut la même histoire que lui mais d'une façon tout à fait différente, il s'était attaché à elle, rapprocher par ses liens du passé qui les unissaient. Mais il ne ferrait jamais un bon petit ami pour elle, peut être qu'il serrait un bon père, mais il n'était pas celui de Matteo. Non pas qu'élever l'enfant d'un autre aurait été un problème pour lui, il adorait Matteo et le petit bout le lui rendait bien. Mais il n'était pas capable d'offrir à Savannah ce qu'elle recherchait, il n'était pas stable, il était lunatique, infidèle, joueur, il n'avait pas de boulot, il était promit à un avenir dans la politique, une fois qu'il siègerait au sénat, il n'aurait plus autant de temps, il ne pourrait pas élever correctement un enfant. Il ne voulait pas que cet éloignement les blessent tout les deux, même si son accession au Sénat n'était pas encore pour tout de suite bien sur ! Savannah le tira de ses pensées en le prenant par la main et en l'entrainant vers la terrasse, il espérait qu'elle n'avait pas prêter attention à son silence même si c'était mal connaître Savannah que de croire qu'elle ne l'avait pas remarquer... Enfin, il verrait.

    « Oula, Matteo me tirer les oreilles je suis terrifié ! » S'exclama t-il faussement apeurer, il suivit la jeune femme et le petit garçon en terrasse, alors que Luciana rejoignait sa cuisine.

    Alors que Matteo visitait les tables à la recherche de celle qui accueillerait leur petit groupe, Savannah lança un regard au jeune homme qui le fit fondre, il ne savait pas ce qu'il y avait entre eux, mais il y avait quelque chose, mais il ne voulait pas jouer avec elle, il fallait qu'il soit franc, il n'était pas le prince charmant, il n'était pas le genre d'homme qu'on présentait autrement à Papa et maman qu'en temps qu'ami. Elle avait laissé sa main dans la sienne, il l'attira à lui et déposa un léger baiser sans aucune ambiguïté cette fois, sur son front.

    « Tu sais que je ne suis pas un gentil garçon pas vrai ? » Demanda t-il doucement. « Je vous aime tout les deux, mais tu sais ce que je suis, qui je suis ? » Ajouta t-il encore plus bas.

    Matteo poussa alors des petits cris de joie qui firent s'éloigner le jeune homme de sa compagne, il se tourna vers l'enfant qui avait enfin établis son camp de base et qui était tout excité de sa trouvaille, de la table ils pouvaient voir toute la rue et le soleil réchaufferait doucement leur corps... Julian sourit et se tourna vers Savannah.

    « Allons rejoindre ton petit monstre avant qu'il ne réveille tout le quartier... » La taquina t-il en marmonant faussement irriter.
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptySam 21 Mar - 20:04

    Effectivement la perspective de Matteo tirant les oreilles de Julian n’avait rien d’effrayant… Mais s’il s’agissait de cette Lucianna, ça le devenait davantage, non ? Ou encore son grand-père ! Elle ne l’avait jamais rencontré, mais le peu qu’elle avait entendu à son sujet lui avait laissé le plaisir d’imaginer un homme sage, un brin grincheux et campé sur ses positions, qu’importe le sujet abordé, strict… Bref un grand-père sérieux, et non un « papy gâteau » comme pouvait être son propre père avec Matteo par exemple. La simple idée de voir Julian se faire tirer les oreilles comme un gosse prit en faute était amusant, lui décrochant un léger sourire en coin. Car c’était un peu ce qu’il était non ? Tout comme elle, ils avaient gardé leur âmes d’enfants, malgré leurs âges et leurs responsabilités respectives. Il appartenait à une famille réputée, était promis à une belle carrière ; elle était maman, et devait éduquer du mieux qu’elle pouvait son fils… Pourtant rien ne les empêchait de garder cette lueur enfantine dans le regard, ces rires francs et ses sourires doux. Comme celui que venait de lui adresser la jeune femme, tout en lui prenant la main pour l’attirer vers elle, et donc l’entraîner jusqu’à Matteo, en pleine inspection des tables.

    C’était sans la moindre arrière pensé qu’elle l’avait ainsi regardé. L’innocence même se lisait dans ce sourire qu’elle laissait apparaître aux coins des ses lèvres. Elle se contentait toujours d’être elle-même en compagnie de Julian, se moquant bien de ce qu’on pouvait penser, de ce qu’on pouvait imaginer. Elle était naturelle et ce regard l’était tout autant… Savannah ne cherchait pas à s’expliquer ce qui se passait entre eux, ce qu’elle semblait ressentir à son égard. Et surtout pas ce regard… D’ailleurs pour elle, il était tout à fait normal. Tendre, mais juste… Car il était impossible de nier la tendresse qu’elle avait à son égard. Il était présent dans sa vie depuis suffisamment longtemps pour qu’un tel sentiment soit désormais présent.

    Ce fut à son tour de l’attirer contre lui, venant déposer un baiser sur son front. Savannah ferma les yeux l’espace de deux secondes à peine, et releva le regard vers lui, alors qu’il formulait une série de questions, à voix basse. « Tu sais que je ne suis pas un gentil garçon pas vrai ? » A cette première interrogation elle ne pu s’empêcher de sourire, amusé par cette image.


    « Un véritable bad boy ! »

    « Je vous aime tout les deux, mais tu sais ce que je suis, qui je suis ? » Voilà, qui avait le mérite de tout remettre en place, non ? Son sourire s’estompa légèrement et elle hocha la tête positivement. Oui elle le savait… Que croyait-il ? Qu’elle se laissait porté par une image sûrement trop lisse de la petite famille qu’ils pouvaient former ? Non… Elle ne se laissait plus avoir par les apparences. Par le passé, cette naïveté l’avait eut en beauté et elle en avait trop souffert. Enfin il faisait bien de s’assurer qu’elle avait bien conscience de la situation. Preuve qu’il prenait une fois de plus soin d’elle. De cette façon Savannah savait ce qu’il en était de son côté, et c’était bien mieux ainsi : que tout soit clair.

    Les appels de Matteo signifiaient qu’il avait trouvé la table qu’il voulait, choisissant un petit coin ensoleillé, pour le plus grand plaisir de sa mère. Son sourire réapparut aussitôt, dès lors que son regard se posa sur son fils, visiblement excité et tout heureux de cette sortie. Le genre de petite attention qu’elle ne pouvait pas se permettre en temps normal et qui li faisait pourtant si plaisir. Déjeuner dehors n’était pas rare, mais cela se faisait sur son lieu de travail. Elle passait rapidement à la boulangerie et installait le petit au comptoir, face à elle… Rien de comparable à ça… « Allons rejoindre ton petit monstre avant qu'il ne réveille tout le quartier... » Elle ne détacha pas son regard de Matteo, et s’empressa de le rejoindre, s’installant à ses côtés. Elle l’attira vers elle, et passa son bras autour de ses frêles petites épaules.


    « C’est génial ici, pas vrai maman ?
    - Ouais, c’est super mon chéri ! Qu’est-ce qu’on dit ?
    - Merci Julian ! »


    Elle déposa un baiser sur le front de son bout de chou, et le laissa s’asseoir correctement. Prenant des petits airs, digne d’un adulte, l’enfant pencha sa tête en arrière et ferma les yeux. Voilà qu’il prenait son bain de soleil, laissant glisser ses doux rayons sur son visage. Savannah leva les yeux au ciel, alors que son sourire ne faisait que s’agrandir sur ses fines lèvres.
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyLun 30 Mar - 23:45

    Effectivement, il était et resterait probablement un véritable bad boy. Elle avait raison, et ils le savaient tout les deux, il avait agit dans le feu de l'action tout à l'heure, en effleurant presque ses lèvres. Il jouait un jeu dangereux. Un bad boy, oui il en était un. Mais pas comme tout un chacun se figure le bad boy. Julian portait des costumes de grands couturiers, des lunettes de soleil hors de prix étaient toujours fixés sur son nez, il parlait avec courtoisie, respectait l'étiquette... On était loin de l'adolescent en survet, basket avachies et chaines bling bling ! Julian n'était pas ce genre de Bad Boy. C'était avec les femmes qu'il se comportait en mauvais garçon. Il avait du respect pour les femmes, certaines étaient mêmes ses amies, mais les filles avec qui il faisait l'amour étaient interchangeables à ses yeux, il les oubliait à peine la chambre d'hôtel quitter. Ce comportement n'était en rien celui d'un gentil garçon, mais plutôt d'un salop finit. Julian ne voulait pas gâcher ce qu'il y avait entre Savannah et lui. S'ils entamaient une relation ensemble, il la ferrait souffrir, c'était certain, mais elle pas seulement elle, Matteo serait lui aussi affecter. Il ne voulais pas la blesser en lui disant cela, il voulait simple qu'elle reste sur ses gardes sur ce terrain là, lui n'était pas capable de tenir ses bonnes résolutions apparemment. Les hommes et leurs hormones je vous jure ! Alors qu'ils s'installaient en terrasse Savannah prit son fils dans ses bras, Julian ne pu que sourire face à ce tableau et à l'enthousiasme du jeune garçon.

    « Mais de rien mon grand ! » Il ajouta malicieusement pour Savannah « Je ne pouvais pas laisser ta mère te nourrir avec un seul bol de céréales ! »

    Il se prit d'ailleurs une tape sur les doigts de la part de la dite mère de famille. Il allait riposté lorsque Lucianna apparue charger d'un lourd plateau Aussitôt il se leva pour la soulager de son fardeau mais la vieille femme le repoussa d'un « je ne suis pas en sucre mon grand va donc t'asseoir ! ». Il battit en retraite rapidement, s'installant à table, son grand père lui avait parlé des colères de la vieille femme mieux valait ne pas tenter le diable. Lucianna déposa deux grand cappuccino devant les adultes et un grand bol de chocolat chaud devant Matteo. Elle déchargea ensuite du plateau différentes victuailles, connaissant l'appétit de Julian le matin, elle avait bien fait. Viennoiseries, crêpes, gateau divers et variés, confitures, beurre, pain s'étalaient à présent sur la table. Julian eut un sourire gourmand que s'empressa de reprendre Matteo.

    « Vous êtes très mignon tous les trois ! » S'exclama la tenancière en regardant Julian avec des yeux débordants d'affection. « Pourquoi ne pas m'avoir amener ta petite famille plutôt ? »

    Le cœur de Julian se serra, mais en croisant le regard de Matteo il su qu'il devait répondre, clarifier la situation après avoir lancé un regard à son amie qui semblait dire « j'aimerais tellement... », il se tourna vers la vieille amie de son grand père et lui sourit légèrement.

    « Lucianna tu ne crois pas que je serrais déjà venu te présenté ma femme et mon fils si j'en avais ? Je te présente donc Savannah la merveilleuse mère de ce petit bout de chou et mon excellente amie ainsi que son fils, Matteo le terrible futur briseur de cœur et mon ''pote''. »

    « Oh... » Les joues de la cafetière se teintèrent légèrement. « Vous avez l'air si... Enfin excusez moi ! Petit déjeuner bien les enfants ! Et tâche de manger proprement cette fois ! » Avertit-elle Julian en le menaçant d'un doigts faussement sévère avant de s'éloigner.

    Le silence s'installa dans le « couple », lorsque soudainement Matteo poussa un cris qui les fit tout les deux sursautés.

    « Un Tyranosauuuuuuuuuuuuure ! » hurla Matteo, alors que Savannah le cachait par pure réflexe.

    Julian éclata de rire lorsqu'il reconnut l'ombre de la silhouette qui émergeait de la trape menant à la cave du café quelque mètres plus loin.

    « Mais non gros bennet ce n'est que Lukas, le mari de Lucia ! » Il attrapa la main de Savannah sur la table et tapota ses doigts de façon qui se voulait violente mais qui était très douce. « je t'avais dis que Jurassic Park ce n'était pas une bonne idée comme film a voir quand Matteo ''dormait'', je me sentais observer ! »
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyVen 10 Avr - 11:09

    Savannah savait bien tout ça… Elle connaissait Julian à présent, et avait bien conscience qu’il n’était pas le genre d’homme à se poser avec quelqu’un, pour fonder quelque chose de solide et stable… Elle le savait, mais cette si belle image de petite famille en aurait séduit plus d’une, non ? Une épaule sur qui se reposer un peu, des bras dans lesquels se sentir aimer et protéger… Ca fait toujours envie ! Mais elle ne perdait pas de vue que cette étreinte ne viendrait sûrement pas de Julian. Du moins, pas de cette manière, pas comme elle l’aurait voulu. D’ailleurs difficile de dire ce qu’elle aurait voulu à ce moment même, alors que son ami posait son regard bienveillant sur elle. Qu’il ne s’en fasse pas pour elle voyons, elle avait reçu le message et le conservait dans un petit coin de sa tête. Elle préféra reporter son attention sur son bout de chou, le prenant dans ses bras. Après une mini leçon de politesse et savoir vivre, suivit d’un doux baiser déposé sur le front de l’enfant, Sav’ eut droit à une réflexion de la part du beau brun. Han ! Comme si elle laissait son fils mourir de faim ! Elle était prête à parier que plus de la moitié des petits romains mangeaient quotidiennement des céréales et du lait le matin, et aucun d’eux ne s’en portait plus mal !

    « Tous les enfants ne mangent pas comme quatre, tu sais ? » -lança-t-elle d’une voix amusée, tout en lui donnant une tape sur les doigts.

    C’est là que la si gentille et attentionnée Lucianna fit son apparition, portant un plateau débordant de nourriture. Julian tenta de l’aider, mais fut très vite repousser par la douce femme ; sa réflexion décrochant un large sourire au petit Matteo. Savannah le fit se rasseoir correctement sur sa chaise, tandis qu’elle retirait de la table la carte au nom de l’établissement, laissant la place pour déposer le plateau, et décharger ce dernier. Elle eut droit à une grande tasse de cappuccino, alors que Matteo semblait émerveillé –si ce n’est plus- par la taille de son chocolat chaud.

    « M’man ! T’as vu ça ? Il est… Enooorme ! »
    Savannah, suivit de près par Lucianna, ne purent s’empêcher de rire doucement. Un vrai petit estomac sur pattes ce môme ! Il allait la faire mentir, quand elle avait affirmé que tous ne mangeaient pas comme des ogres. Un étincelle de gourmandise éclaira le regard de Julian ; étincelle qui n’échappa pas à Savannah puisqu’elle la voyait que trop souvent dans les yeux de son fils.

    « Pourquoi ne pas m'avoir amener ta petite famille plutôt ? » Ah… Voilà qu’elle remettait ça ! Aussitôt le visage de Savannah se referma, et elle se tourna vers Matteo, s’emparant d’une serviette en papier, pour limiter les dégâts à venir concernant le chocolat et la confiture par exemple. Elle préférait se concentrer sur son fils, alors que Julian rétablissait la vérité les concernant. Non ils n’étaient pas un couple, non ça n’était pas son fils, et non ils ne formaient pas une famille. ^^ Matteo observait la scène, ne comprenant pas vraiment pourquoi Julian semblait embêter à ce point. C’était difficile d’avouer à cette dame qu’ils étaient amis ? Bizarre ! Enfin depuis le temps, il n’essayait même plus de comprendre les adultes… Un brin trop complexe pour lui ! « Je te présente donc Savannah la merveilleuse mère de ce petit bout de chou et mon excellente amie ainsi que son fils, Matteo le terrible futur briseur de cœur et mon ''pote''. » La belle tourna la tête, et adressa un sourire poli, alors que Matteo s’attaquait déjà à un pauvre croissant, demandant à sa mère de le couper et d’y mettre un peu de confiture « rouge ». Toute aussi rouge que les joues de Lucianna, embêtée par cette petite gaffe innocente, qui s’excusait.


    « Non, mais ce n’est pas grave… » -affirma Sav’ pour qu’elle cesse de se sentir si gênée.

    Elle finit par les laisser, demandant même à Julian de manger proprement pour une fois… Et bin ! Elle apprenait des choses Savannah ! Avec elle il était plutôt du genre à faire attention, mais visiblement il se laissait aller le petit ! Oh, oh ! Un léger silence s’installa entre eux, Sav’ tâchant de faire manger son fils sans que ses tartines ou que sa tasse ne finisse par terre, et et tentait en même temps de s’occuper d’elle. Difficile, mais pas impossible ! Jusqu’à ce que Matteo se mette à hurler. L’instinct protecteur de la jeune maman la poussa à le cacher, par réflexe, alors qu’aucun danger ne se présentait à eux. Tyranosaure ? Savannah mis un certain temps à réagir. De quoi ? Mais qu’est-ce qu’il racontait ?

    « Je t'avais dis que Jurassic Park ce n'était pas une bonne idée comme film a voir quand Matteo ''dormait'', je me sentais observer ! » Julian venait de s’emparer de sa main, tapotant doucement dessus. Elle leva les yeux au ciel quelques secondes et finit par répliquer :


    « Ok, la prochaine fois je louerais « Le monde merveilleux des Bisounours ! »… Heureux ? »

    Et hop, elle lui tira la langue par simple provocation, fidèle à la grande enfant qu’elle était. Il la taquinait, elle répondait… Quoi de plus normal ? Dans un geste innocent et rapide, elle caressa la main de Julian, puis finit par récupérer la sienne pour réinstaller Matteo. Piouf, un travail à plein temps qu’est celui d’être mère.
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyDim 12 Avr - 21:41

    Julian les regardait tout les deux et la mélancolie ainsi que la tristesse remplissaient son cœur. Il aurait tant aimé pouvoir prendre cette place dans leur famille, il l'aurait tant voulut. Mais il avait vécut dix ans sans s'attacher à qui que ce soit, pouvait-on changé d'aussi vieil habitude en un clin d'oeil ? Il en doutait. Mais ne pouvait-il pas essayé d'être simplement là pour eux, d'être présent dans leur vie sans que ce cela signifie « dans le lit de Savannah aussi » ? Le sexe compliquait tout, enfin dans la vie de Julian cela compliquait tout, quand il couchait avec une fille il enchainait le lendemain avec une autre. Il était un tombeur, un bad boy, un homme auquel aucune femme ne résistait, il était comme ça depuis dix ans, pouvait-il changer maintenant ? Alors qu'il regardait le charmant couple que formait la mère et l'enfant il aimait à penser que oui, il pouvait changer maintenant. Après tout, il aurait 25 ans dans quelques mois, n'était-il pas temps de se poser et de construire une relation durable ?

    Il était difficile pour lui de l'envisager, après tout le seul modèle parental qu'il avait eut, et j'entends par là celui de ses parents biologiques, durant toutes ses années était très simple : sexe, débauche, alcool et partenaires multiples... Ses « parents » ne s'étaient jamais occuper de lui, s'il n'y avait pas eut Livio et Stella il n'aurait d'ailleurs surement jamais eut de famille, il aurait été élevé par des nurses et autres domestiques. Mais alors qu'il les regardait tout les deux il s'interrogeait, et si... Et si cette fois il s'attachait, s'il intégrait cette famille ? Il avait mit Savannah en garde face à son comportement, a qui il était vraiment. Souffrirait-elle s'il se rapprochait un peu plus d'eux ? Le laisserait-elle seulement s'approcher un peu plus d'elle ? Il pouvait essayé, ne pas mêlé Matteo à cela, être discret, se rapprocher en finesse, pas après pas, pour ne pas la brusquer mais surtout pour ne pas la blesser s'il faisait marche arrière.

    « Julian ? Tu manges pas ? » Demanda soudainement le petit garçon le sortant de ses pensées alors que Savannah avait caresser furtivement sa main après qu'il lui eut tapoter le dos de sa mimine.

    « J'attendais de voir si tu te tacherais avant moi petit goinfre ! » Il ne s'attaqua pourtant pas aux douceurs, il sirota son cappuccino très silencieux soudainement, les yeux dans le vague. Machinalement il sortit une cigarette de son étui et interrompit son geste de l'allumer en prenant conscience qu'il y avait un enfant avec eux. « Je reviens ! Ne mange pas tout ! Laisse en un peu pour ta superbe maman ! »

    S'éloignant de quelques pas il s'engouffra dans une petite ruelle baignée de soleil pour fumer tranquillement. Il avait tenté longtemps d'arrêter de fumer mais c'était sa seule addiction aussi n'avait jamais t-il vraiment « essayer » de limiter sa consommation. Fumer le détendait, l'aidait à faire le point. Deux cigarettes plus tard il avait prit sa décision. Lorsqu'il revient sur la terrasse Matteo repu avait fermé les yeux et se prélassait au soleil dans sa chaise, Savannah terminait un morceau de croissant, elle avait posé devant la tasse de Julian deux ou trois viennoiseries qu'il ne toucha pas. Ils discutèrent longtemps de tout et de rien alors que le soleil réchauffait de ses rayons leur visage offert à sa lumière. Une heure plus tard Julian se leva de table, il leur sourit et pénétra dans le café pour régler. Il remercia la vieille amie de son grand père et l'embrassa après lui avoir promis de revenir rapidement et avec Giovanni. Récupérant sa compagne et le petit bout il embarqua tout ce petit monde en voiture.

    [...]

    Julian se gara devant l'immeuble de son amie, ne s'étonnant plus de tous les regards médusés qui se posaient sur sa voiture ainsi que sur lui et ses passagers, une voiture hors de prix dans un quartier de la classe moyenne suscitait forcement la curiosité. Il sortit Matteo des bras de Savannah pour que la jeune femme puisse sortir de la voiture de sport. Son « chargement » sous le bras il monta avec sa compagne jusqu'à l'appartement que partageait le duo. Sitôt Matteo posé au sol il fila dans sa chambre pour « travailler » avec les crayons feutres tout neuf que Julian venait de lui offrir ce qui fit sourire le jeune héritier. Savannah franchit le seuil de la porte et l'interrogea du regard l'air de dire « bah tu rentres pas ? ».

    « Je crois que je ferrais mieux de rentrer pour annoncer sa victoire à Thalie » Avoua t-il avec un petit sourire inquiet de sa réaction. « Je ne pouvais pas décevoir Matteo j'avais promis... Et puis ce n'est pas comme si j'avais besoin de ce job. » Petit sourire d'excuse. « Ne m'en veux pas trop d'accord ? »

    « Pour quoi ? » Demanda t-elle.

    « Pour ça. » Il se pencha et déposa un très léger baiser sur ses lèvres, un baiser qui ne dura qu'une fraction de seconde mais qui se voulait doux et tendre. Moi innocent que le baiser sur le front certes. « Bonne journée Sav'. »

    il fila par l'escalier, ne lui laissant pas vraiment le temps de réagir.
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MessageSujet: Re: "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian   "Un sourire & je suis riche de toi" || Julian EmptyDim 12 Avr - 23:28

    Un petit déjeuner en famille, ou du moins en ce qui pouvait y ressembler… Ce que Savannah aurait tant souvent aimer offrir à son fils, sans jamais y parvenir. Bien sûre, jamais son père ne pourrait être remplacé, alors qu’il ne le connaissait pas. Pourtant la jolie brune avait toujours tenu à ce que son fils en parle, le porte dans son cœur. Après tout, elle l’avait aimé elle, alors pourquoi Matteo n’aurait-il pas le droit de le faire… Certes, elle faisait attention, et veillait à ce que Samuel reste à distance d’eux, mais pour cela était-elle obligé d’interdire à son fils de penser à son père de temps à autre ? Non… Elle pouvait le laisser s’imaginer son papa, comme il le désirait. Aventurier, astronaute, agent secret… Il pouvait en rêver comme il le voulait, tant qu’il ne se retrouvait pas face au vrai. Le discours qu’avait tenu Sav’ jusqu’à présent ? Si seulement déballer la vérité à un enfant n’était pas une tâche si compliquée…

    Flash Back
    « Maman… Il est où mon papa à moi ? »
    Le regard de Savannah quitta automatiquement la revue qu’elle était entrain de bouquiner, pour se poser sur son fils. Elle semblait surprise par cette question, bien qu’elle s’était douté qu’elle tomberait un jour ou l’autre. Elle était comme inévitable, mais si tôt… La jeune Leoni ne s’y était pas vraiment préparée. Elle tenta alors de comprendre, dans un premier temps, pourquoi cela était venu à l’esprit de ce bambin.
    « Ton papa ? Bah Matteo… Pourquoi tu me poses cette question maintenant mon cœur ? –Son ton se voulait doux, velouté, rassurant. Elle fixait son fils, d’un regard bienveillant, le poussant alors à se confier et lui expliquer ce qui ne semblait pas aller.
    -A l’école… On a parlé de nos papas… Mais moi… Il est où le mien ? »
    L’école ! Satané école va ! Elle esquissa un léger sourire, tentant désespérément de caché le malaise qui venait de s’emparer d’elle. Il fallait qu’elle trouve les bons mots, les mots justes, sans pour autant lui exposé toute la vérité. Mentir sans vraiment le faire en soit… Omettre quelques détails.
    « Oh… Euh… Et bien…Ton papa a dû partir, alors que tu n’étais qu’un tout petit bébé, dans mon ventre… »
    Matteo posa sa main sur le ventre de sa maman, esquissant un sourire en coin, amusé par l’explication de cette dernière. Ca n’était pas grand-chose, mais il avait ses réponses, et ça lui suffisait. Il s’en contentait amplement, et Savannah en était soulagée.
    Fin Flash Back

    Alors offrir un semblant de famille à un bout de chou si adorable, on ne peut qu’en avoir envie. Or, difficile de le faire… La vie de famille, ils l’avaient à deux. L’absence d’un homme n’affectait en rien cela. Mais la figure paternelle manquait par moment, c’était indéniable. Accepté quelqu’un dans sa vie n’était pas une mince affaire, surtout quand on s’appelait Savannah Dolce Leoni, et qu’on ne faisait plus confiance en la gent masculine. Trop immature, trop sérieux, trop ci, trop ça… Aucun ne lui convenait et inconsciemment, elle faisait tout pour les repousser. Tout ou presque… Julian avait su franchir ces barrières avec brio ; elle avait baissé la garde, et il ne cessait de lui rappeler qui il était. Ok, message reçu.

    Pour ne pas y penser, elle portait son attention sur son fils, ne remarquant pas contraire à ce dernier que Julian n’avait encore rien mangé. A la réflexion de Matteo, elle releva le regard, et interrogea le jeune Spinelli du regard. Ca n’allait pas ? Mais ce dernier avait le regard perdu dans le vague. Il buvait son cappuccino machinalement, en pleine réflexion, jusqu’à ce qu’il quitte la table pour aller fumer. Etrange… Mais Savannah préféra ne rien dire, gardant ses remarques pour elle. Après tout, chacun à droit de se perdre dans ses pensées, non ? De toute façon, elle n’avait pas le temps de s’interroger, Matteo entamant les dégâts. Et hop, une tartine reversée sur la table, et un tâche de chocolat ! Si ce n’est pas merveilleux d’être un enfant… Et un enfant gourmand qui plus est ! Tellement occupé par son fils, elle ne sembla pas voir les minutes défiler, Julian loin d’eux… Une fois le petit déjeuner terminé, le ventre du petit garçon bien rempli, ce dernier se laissa aller dans sa chaise. Les rayons du soleil caressait sa peau de lait, et Savannah quand à elle pouvait enfin manger. Sirotant son cappuccino, elle baladait son regard sur le petit café, appréciant cette ambiance chaleureuse et familiale. Elle prit soin de déposer quelques viennoiseries devant la tasse du beau brun, histoire qu’il se nourrisse un peu, et qu’il ne se contente pas de leur payer à manger ! Sauf qu’une fois le jeune homme de retour, il n’y toucha pas, préférant papoter avec elle, de tout et de rien, pendant un moment. Puis l’heure de rentrer sonna, alors que Matteo ne désirait qu’une chose : Rester encore et encore !


    […]

    Une fois devant la porte d’entrée, Savannah ne pu s’empêcher de lâcher un léger soupir… Elle semblait un brin fatiguée, alors que Matteo lui, était en grande forme ! Elle tourna la clé dans la serrure, d’un geste lent, et une fois la porte ouverte, une tornade blonde fila jusqu’à la chambre, au fond de l’appartement. Savannah le suivit du regard, souriant doucement, puis reporta son attention sur le grand gamin qui était resté sur le palier. Il ne voulait pas rentrer ? Ah visiblement non, d’après lui, il était préférable qu’il s’en aille… « pour annoncer sa victoire à Thalie » Hin ? Han ! Quand elle comprit, elle fronça automatiquement les sourcils, prenant un air sévère ! Il avait osé ?!

    « Même si tu n’en as pas besoin je… Tsss ! –Elle soupira, feintant d’être agacée, bien que son geste la touchait plus qu’autre chose. Tenir une simple promesse à un gosse de 4 ans, c’était vraiment beau.
    -Ne m'en veux pas trop d'accord ?
    -Pour quoi ? -demanda-t-elle, ne comprenant pas pourquoi elle lui en voudrait. Pour ça ? Pour ces habituelles bêtises ? Elle était passée au-dessus de ça désormais avec lui !
    -Pour ça. » -finit-il par dire, avant de déposer un très léger et doux baiser sur ses lèvres.

    Wow… Elle n’eut pas le temps de réagir, figée par la tendresse dont faisait preuve ses lèvres, à la caresse de sa peau contre la sienne. Et même si elle avait voulu parler, aucun son ne s’en serait échappé. Muette… Il venait de la scotcher en une fraction de seconde. Lui qui l’avait mis en garde précédemment ne pouvait pas mieux la surprendre et l’étonner. Elle le laissa filer comme un voleur ; un voleur de baiser… Un voleur de cœur, qui sait ?


    [HJ : Aaaaah]
    Fin du Topic
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