AGE : 24 ans MESSAGES : 1913 ARRIVÉE LE : 01/03/2009 EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi. ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin. QUOTE :
"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"
AVATAR : kristen stew POINTS : 576
. ARE U IN MY CELLPHONE: STATUT: Marié(e) DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.
Sujet: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Mer 18 Mar - 2:16
"An unhappy alternative is before you, Elizabeth. From this day must be a stranger to one of your parents. Your mother will never see you again if you do not marry Mr. Collins, and I will never see you again if you do". Orgueil et Préjugés - Jane Austen
Cela faisait une semaine, maintenant, que la jeune femme vivait comme dans un livre. Loin des contes de fées de son enfance, elle était plutôt tournée vers les drames de la littérature anglaise. Qu'il s'agisse de Shakespeare ou Jane Austen, l'atmosphère était toujours la même : Une femme partagée entre deux choix, celui de la raison ou celui du coeur. Elle avait choisi de suivre son coeur, même si ce dernier ne lui avait pas vraiment laissé le choix, il le lui avait imposé. Il était devenu évident pour elle, qu'elle ne pouvait faire autrement que de bafouer toutes les règles. Elle était impuissante face à ce qu'elle ressentait, et ce besoin quotidien de le voir, de l'entendre, de le toucher. Pourtant, elle n'avait pas vraiment été gâtée de ce côté là. Depuis cette fameuse nuit où leurs chemins s'étaient de nouveau croisés, et où ils s'étaient implicitement promis de ne plus chercher à les séparer, elle ne l'avait pas revu. A croire que le Destin qui avait tout fait pour les jeter dans les bras l'un de l'autre, s'amusait à présent à les faire languir. Au petit matin, il l'avait déposé chez elle, mais elle ne l'avait pas fait monter, sachant très bien que Dario se trouverait dans son salon, l'attendant de pied ferme. Il valait mieux qu'elle calme son ami, avant de provoquer une nouvelle rencontre entre les deux italiens. C'était la voie de la Raison, même si son coeur lui suppliait de lui demander de monter avec elle. Ils avaient échangé leur numéros de téléphone, biensûr, mais Sara ne pouvait s'empêcher d'appréhender cette séparation... Et si, loin d'elle, il se mettait à réfléchir ? Et s'il changeait d'avis ? Et s'il décidait que sa famille était plus importante ? Et si... et si... et si...
Ses craintes furent vérifiées le lendemain, quand elle resta sans nouvelles de lui. Elle ? En donner ? Jamais ! Elle était bien trop fière pour ça ! Elle s'était mise à nue devant lui, au propre comme au figuré, elle n'avait pas l'intention de se rabaisser plus encore. S'il avait changé d'avis, elle encaisserait en silence, ça ferait un mal de chien, mais elle n'en soufflerait mot. Et puis à qui, d'abord ? A son père ? Haha, laissez-moi rire ! A Dario ? Non, il avait été clair sur ce qu'il pensait de cette relation. Il ne voulait tout simplement pas en entendre parler, et depuis il boudait. Elle passa la journée a se trainer d'un point A vers un point B, sans réelle motivation ni envie, lugubre... Elle avait décliné toutes invitations pour le soir même, dans l'espoir futile que peut être il souhaiterait la voir... Idiote ! Elle se détestait au plus haut point ! Elle était devenue ce qu'elle ne voulait absolument pas être. Elle était dépendante d'un homme. Elle se surprenait souvent à fixer son portable, s'attendant à ce qu'il sonne. Et lorsque c'était le cas, elle détestait l'interlocuteur qui lui avait fait une fausse joie. Elle tenta de s'occuper l'esprit, mais à chaque fois quelque chose lui faisait penser à lui. Même le truc le plus anodin du monde, sans rapport apparent, elle y voyait un signe du destin visant à lui pourrir la vie. Son père l'avait appellé pour un diner le soir même. En temps normal elle aurait accepté, elle le voyait tellement rarement, mais là, elle avait refuser, gardant encore et toujours sa soirée de libre pour ce crétin qui n'appellait même pas ! Pourtant, en fin de journée, après qu'elle eut lavé ses cheveux trois fois, vernis ses ongles de pieds dans huit teintes différentes avant de tout effacer, son portable vibra. Elle n'avait même pas envie de se lever pour constater que c'était encore un de ses pseudos "amis" qui voulait sortir, mais la petite pointe d'espoir était toujours présente en elle. Alors elle se leva, s'empara du téléphone, et sentit en elle une vague de chaleur ravageant tout sur son passage quand le nom de l'expéditeur s'afficha... Presque fébrile elle appuya sur 'lire', et comme une ado prépubère, se jeta à la renverse sur le divan, et tambourina le cuir de ses pieds en étouffant un cri dans un coussin. Oui, Sara avait 15 ans, maintenant. Elle mit bien cinq bonnes minutes pour se calmer, et encore, en se redressant, son sourire illuminait toujours son visage. Il voulait savoir ce qu'elle faisait ce soir... Sara mourait littéralement d'envie de lui répondre qu'elle était à son entière disposition, mais il l'avait fait languir toute la journée, et elle n'était pas du style à se montrer si docile. "Je dine avec mon père." lui textota-t-elle finalement. Ce qui n'était pas totalement faux, puisque rapidement elle composa le numéro de son père, pour finalement accepter son invitation à dîner. Chieuse, mais pas menteuse. Elle espérait que son italien lui propose de passer plus tard, mais il n'en fit rien... Silence Radio, tant et si bien qu'elle eut peur de l'avoir vexé.
Ce ne fut que lors du diner avec son père qu'elle comprit quand fait, il ne faisait qu'attendre pour se venger de son refus. Alors que Miss Giolitti se montrait une fille exemplaire, souriante, sage, attentive aux paroles de son papa chéri, qui se demandait justement quel type de drogue on avait glissé dans le verre de vin de sa fille, le portable de cette dernière vibra. Elle y jeta un coup d'oeil discret, pendant que son père lui relatait en détail sa journée au sénat, et là son visage... se transforma ! Aucun yaourt n'était responsable, juste le texto qu'elle venait de recevoir qui fit prendre une teinte rosée à ses joues, et provoqua des picotements dans son bas ventre. Elle avait le choix, soit ignorer ce message, et se concentrer sur la conversation de son père, soit répondre dans la surenchère... Surenchère ! Le portable planqué sous la table, elle textotait tout en hochant la tête aux dires de son père. Il ne fallait pas qu'il lui pose une question, elle n'écoutait absolument rien. Elle ne releva les yeux vers lui que lorsqu'il s'exclama d'un seul coup "... et ce Julian Spinelli !". Elle cru l'espace d'un instant avoir été démasquée par son père, et ses joues s'empourprèrent un peu plus, avant de comprendre qu'il lui parlait toujours de sa journée au Sénat. A partir de cet instant, il eut toute son attention, et Sara apprit que Julian avait suivi son grand-père au Sénat, qu'il avait assisté à plusieurs réunions, et que son père détestait son air sûr de lui, son sourire en coin, et le regard qu'il posait sur lui. "Il convoite ma place, j'en suis sûr !" lui avait-il dit, et Sara s'était retenue de lui répondre "Non, juste ta fille."
Pourquoi Julian avait-il décidé d'entrer en politique maintenant ? Pourquoi maintenant, bon sang ? Son père, intrigué lui aussi, lui avait demandé de venir, elle aussi aux fameuses réunions, de se montrer. Mais elle n'avait pas voulu. Elle n'était pas sûre de pouvoir supporter ça, d'être dans la même pièce que lui, et de devoir faire semblant de le détester. Elle n'était pas douée pour la comédie, et quand bien même, le jour où ce qui s'était passé entre eux reviendrait aux oreilles de son père, il lui en voudrait déjà suffisamment sans qu'en plus, il ait a lui reprocher de lui avoir mentit tout ce temps. Pour l'instant elle ne mentait pas, elle ne faisait que se taire. Cette situation avait tout de même un avantage, elle connaissait les horaires des réunions, à la minute près ! Et le lendemain, à 17h15, très précisément, elle envoya le premier texto. Il l'avait placé dans une situation gênante hier, maintenant c'était à elle de jouer un peu avec ses nerfs. Coincé en réunion, il se devait de subir l'imagination lubrique de Sara. C'était à double tranchant, car elle subissait, elle aussi, surtout qu'elle ne restait jamais sans réponse. Et bien, la politique italienne avait de beaux jours devant elle, si deux de ses futurs dirigeants s'amusaient à la prendre avec autant de légerté ! Le lendemain elle plaça la barre plus haut, lui envoyant non pas des textos, mais des Mms. D'abord sages, puis à mesure qu'elle lui demandait "Encore ?" et qu'il répondait par la positive, elle se découvrait un peu plus à lui. Risqué, très risqué ! Un de ces clichés dans la Presse, et la carrière de son père en prenait un coup. Elle se rassurait en se disant qu'elle ne faisait pas dans la pornographie, loin de là, et qu'elle ne montrait pas son visage, mais en réalité, elle lui faisait confiance, tout simplement, même si elle ne l'admettait pas encore. Les textos se poursuivaient souvent tard dans la nuit, quelque soit le lieu où ils se trouvaient. Sara n'avait jamais autant vu son père que durant cette semaine, à croire qu'elle était friante des informations qu'il lui fournissait sans le savoir. Même si à mesure qu'elle avançait dans le temps, la frustration devenait invivable. Julian était omniprésent dans sa vie, sans pour autant être là physiquement. Ils n'avaient même pas réussi à se croiser pendant cinq minutes, et à côté de cela, les textos ne cessaient de s'accentuer, et son père devenait intarissable sur cet "avorton de Spinelli" qui selon lui, agissait en propriétaire au Sénat. Vu les textos qu'elle recevait pendant ces fameuses réunions, Sara avait une vague idée du pourquoi de ce sourire en coin qui perturbait tant son papounet, mais elle se gardait bien de le lui dire. En dehors de ces moments hors du temps, elle était invivable, tapant sur les nerfs de tout le monde. Tantôt pile électrique, tantôt amorphe. Même Dario avait baissé les bras, ne cherchant plus à la comprendre, elle et ses sautes d'humeur. Elle était juste en manque, bon sang ! Personne ne voulait comprendre ou quoi ?
Au bout d'une semaine. Une semaine complète. Sept jours. 168 heures. 10080 minutes. Et encore plus de secondes, l'invitation qu'elle attendait tant arriva enfin. Sa semaine de torture était finalement terminée ? Elle l'espérait, mais n'en était pas sûre. Elle fut surprise de se voir conviée à la Villa Spinelli, et son coeur manqua de cesser de battre avant qu'il ne précise qu'elle serait vide de tous ses membres. Elle n'était pas vraiment rassurée, mais pas en position de faire sa difficile. Et puis, elle était curieuse de voir où il vivait, de découvrir un peu plus son univers, sachant pertinemment qu'elle était la première qu'il y invitait. Autant de raisons de ranger sa fierté au placard, et de se présenter à l'heure dite devant la demeure ancestrale. Elle s'était garée dans une rue adjacente, ne poussant pas le vice jusqu'à entrer en voiture dans la cours de la villa ennemie. Elle avait multiplié les coup d'oeil, vérifiant que personne de sa connaissance ne pouvait la surprendre en ce lieu. Si son père savait où elle était, il la tuerait sur le champs. Elle frappa, hésitante, la peur que quelqu'un d'autre que lui ne lui ouvre était tenace, même si elle tentait de la chasser par tous les moyens.
Mais ce fut bien son sourire en coin qui s'empressa de lui ouvrir la porte. Elle avait envie de le tuer ! Elle en avait tellement entendu parler de ce fameux sourire pendant toute cette semaine, elle avait tellement eu envie de le voir de ses yeux, il l'avait tellement cherché avec ses textos de plus en plus explicites, qu'elle ne tint pas cinq secondes face à lui, sans que son corps réagisse à sa place. Le diner pouvait attendre, elle n'avait pas très faim de toutes manières. Sa découverte des lieux, aussi, attendrait. Elle avait d'autres choses à redécouvrir avant cela, et ça ne pouvait pas attendre. Consciente depuis la dernière nuit ensemble, que ce manque ressentit depuis un mois avait un nom, un visage, et un corps, il lui avait été difficilement supportable de ne pas sombrer dans la démence. Maintenant elle pouvait se venger. Le laissant en bas des marches, elle monta l'escalier en se délestant de son manteau... puis de sa veste... puis de son bustier... Ses vêtements jonchaient les marches, quand elle arriva au sommet. Elle en avait gardé un peu pour lui sachant qu'il aimait à la dévêtir. Se retrouvant dans le couloir sombre, sans savoir où se rendre, elle opta pour le plan B.
- A table... Souffla-t-elle depuis le haut des marches, de sa voix chaude et flûtée, presque amusée.
Il ne mit pas longtemps à la rejoindre, et comme elle s'y attendait, il lui désigna rapidement la chambre. Pour être franche, elle ne fit pas très attention à la décoration, elle n'avait plus d'yeux que pour lui...
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Mer 18 Mar - 20:10
SPQR, Senatus Populus Que Romanus, le Sénat et le peuple Romain, voilà ce qui était tatoué sur le biceps de Julian. Le sénat, son avenir, l'avenir de Sara également, Sara... Alors que Julian conduisait pour rentrer à la villa Spinelli il réfléchissait à ce qui était arriver cette nuit, à ce dans qui il avait mit les pieds, il avait craqué pour la fille de Paolo Giolitti et il avait affiché son coup de cœur aux yeux de tous les jeunes de son milieu deux heures plus tôt. Il était tout juste six heures lorsqu'il gara son Aston Martin Vanquish dans le garage de la demeure familiale, il estimait qu'en deux heures Giovanni avait du être mit au courant des péripéties de son petit fils. Et en effet lorsqu'il entra dans la maison par la porte de service donnant sur la cuisine il trouva son grand père assit à la table qui serait d'ordinaire à prendre le petit dejeuner en semaine. Julian se servit une tasse de café et s'installa face au patriarche des Spinelli, attendant le sermon, l'explosion de colère de son grand père, prêt à lui servir les arguments qu'il avait préparé durant le trajet.
« Athalia m'a informé du fait que tu avais été licencié. »Ok là Julian ne comprenait pas l'angle d'approche, d'attaque de son grand-père, ou était-ce une nouvelle tactique pour lui montrer à quel point il était source de déception ?
« Les bonnes nouvelles vont vites dans cette maison. »Ironisa le jeune Spinelli en absorbant un peu de caféine, si Giovanni voulait jouer à cela.« Techniquement parlant je n'ai pas été licencié j'ai démissionner. »Précisa t-i toujours aussi ironique. Il était sur la défensive, se blindant par avance, il se doutait que la colère du patriarche serrait violente, après tout son petit fils s'était amouraché de la fille de son ennemi. Mais, rien de tel ne se produisit.
« Bien n'ayant plus d'obligations envers ton employeur tu vas pouvoir m'accompagner au Sénat, il est temps pour voir de quoi tu hériteras et de te faire connaître auprès du parti. »Whoo cela il ne l'avait pas vu venit ! Giovanni n'avait pas apprit le ''débordement d'affection public'' de son petit fils avec l'héritière des Giolitti ? « J'ai réussis à t'obtenir un stage d'une semaine au Sénat, file te doucher et te changer nous devons êtres partit dans une heure.»
Julian fila au première se préparer ne souhaitant pas déclencher prematurement la colère de son grand-père, car il finirait pas l'apprendre, c'était certain. Il sortit des vêtements propres de son dressing et se déshabilla pour se glisser sous la douche, il eut tout le juste le temps de se raser, son grand-père l'appela depuis le hall. Julian abandonna ses vêtements sales sur le sol de la sale de bain, son téléphone glissé dans la poche de sa veste de la veille...
[...]
Dieu que ses réunions pouvaient être ennuyeuses... Non soyons honnête en temps normal ses réunions l'auraient intéresser, après tout il avait fait Science Po puis un Master de droit pour succéder à son grand-père à ce poste comme il en avait été convenu à sa naissance. Mais aujourd'hui son esprit était ailleurs, diriger vers une superbe brune dont les courbes et les fluctuations de caractère l'intéressaient plus que la courbe du PNB et les fluctuations du PPA (Pouvoir d'achat par habitant). Malheureusement il avait zapper de repêcher son téléphone dans la poche de son costume de la veille, il se maudissait en silence en prenant des notes sur ce qui se disait, écoutant d'une oreille distraite les commentaires que lui glissait son grand-père. Jusqu'à ce que Giovanni dise.
« ... Cet avorton de Giolitti regarde par ici ! »
« Giolitti »Répéta innocemment Julian en regardant que son grand-père fixait avec autant de morgue, le quarantenaire lui rendait d'ailleurs très bien ce regard meurtrier, ainsi c'était lui Paolo Giolitti. Ainsi s'était lui le père de Sara. Sa ''petite-amie'' ressemblait beaucoup à son père, même façon de se tenir, même flamme déterminé dans le regard, même menton volontaire, même pommette... Un sourire en coin apparut sur les lèvres du jeune héritier des Spinelli qui détourna le regard lorsque le quadragénaire dirigea son regard vénéneux sur lui.
« J'aurais penser qu'il emmènerait sa fille, le Président du Sénat lui l'ayant informer de ta venu » Continua Giovanni ayant enfin obtenu toute l'attention de son petit fils, enfin Julian semblait s'intéresser à son avenir.
« J'ai du soucis à me faire ? »Demanda Julian par soucis de ne pas alerter son grand-père par son interet soudain puis par son silence.« Tu l'as déjà rencontrer ? »Ajouta t-il curieux souhaitant glaner des informations sur sa compagne.
« Aucun elle n'a pas ton niveau, elle ressemble plus à sa mère qu'à son père, elle visite plus de lit en une nuit que toi en une semaine ! »
Cette remarque blessa Julian, il aurait aimé dire à son grand-père qu'il se trompait en ce qui concernait Sara mais déjà Giovanni enchaînait sur un autre sujet. Julian se replongea dans ses souvenirs, observant avec son éternel sourire en coin le père de sa compagne. Il n'avait qu'une hate que cette réunion se termine pour qu'il puisse récupérer son téléphone. Elle lui manquait déjà.
[...]
Le moteur de l'Aston Martin ronronnait de plaisir alors que Julian poussait sa voiture à pleine vitesse sur la petite route qui menait à la villa, il était tard, près de vingt heures, peut être trop tard. Ses doigts semblèrent animés d'une vie propre alors qu'il pianotait sur son téléphone : « Bonsoir Princesse Sara, quelque chose de prévu pour ce soir, ou pour cette nuit... » Il savait que ce petit surnom la mettrait en colère, c'était l'idée, il voulait qu'elle veuille se venger de lui.. Mais à son grand étonnement la belle n'était pas libre, elle dinait avec son père. Un sourire malicieux étira les lèvres du jeune homme alors qu'il s'allongeait dans ce lit qu'il avait abandonner quarante huit heures plus tôt? Il affuta ses crocs et attendit patiemment que le dîner de Sara soit déjà bien entamer avant de commencer son petit jeu...
La vengeance était un plat qui se dégustait froid chez les Spinelli. Son premier texto était destiné à la mettre en douceur dans le bain, il n'était pas un sadique tout de même. - « Allonger seul dans mon lit tu me manques ». - « Je repense à la douceur de ta peau, à tes soupires... » Cinq minutes plus tard. - « Repenser à tes bas m'excite... » Cinq autres minutes plus tard. - « Umh j'ai envie de toi à présent... J'ai envie d'explorer ta gorge de mes lèvres, de jouer avec cette petite jarretelle que j'apprécie tant... »
Et il avait continué ce petit jeu jusqu'à ce qu'il soit sur qu'elle était dans le même état que lui. Certes s'était un coup bas, mais il aimait être un mauvais garçon, et il le faisait divinement bien.
[...]
Senat, le lendemain, 17h15, la dernière réunion de la journée, Julian jouait avec son stylo en écoutant attentivement son grand père débattre avec un sénateur du parti adverse à propos d'un décret, quand son téléphone vibra dans sa poche. Sara bien sur, mais un MMS cette fois. Un effleurement de son pouce sur son I Phone dévoila l'image qu'elle lui avait envoyé. Son corps seulement habillé d'une robe légère aux bretelles descendues sur ses épaules fines et un seul et unique mot « Encore ? », la réponse de Julian ne tarda pas « Tu n'as pas honte princesse, je travail ! », nouvelle photo sans la robe « Non. Encore ? ». Comment vouliez vous qu'un homme normalement constitué résiste à cela, à la femme qui faisait chavirer son cœur simplement vêtu de ses dessous en soies, de jarretelles et de bas ? « Encore » répondit-il finalement... Au fur et à mesure que les MMS se succédaient le sourire en coin de Julian s'accentuait ainsi que la tension dans ses muscles. « Tu me rend fou Sara Giolitti... Mais j'adore ça... ». La réunion continuait sans lui, son esprit totalement déconnecter, avec elle.
[...]
« Thaliwa ? »Sa cousine se retourna brusquement les yeux écarquillés telle une biche prise entre les phares d'une voiture, elle l'avait évité une semaine durant sentant venir l'heure de la vengeance de son cousin dans l'affaire du marqueur et l'heure était venu. Julian l'accula contre le mur sur ''arme'' décapuchonnée à la main.« Ma cousine chérie je te trouve enfin ! »Murmura t-il avec une intonation de sadique.« Mais où étais tu passé ? »
« Julian écoute... On peut discuter... Ton prix serra le mien... » Tenta t-elle de négocier en se débattant alors que le marqueur se dirigeait vers son visage. Soudainement Julian stoppa le mouvement.
« Maintenant que tu le dis... J'aurais en effet un service a te demander en échange de l'effacement de ta dette... » Il souriait ravit d'avoir gagner aussi facilement, les Spinelli étaient des gens de parole, elle ne pouvait revenir sur sa proposition.« J'ai besoin que tu trouves une raison de ne pas revenir à la maison vendredi soir... Et que tu emmène Caly avec toi... »
[...]
« Un dîner vendredi soir te tenterais t-il ma belle ? Une visite très privé de la demeure des Spinelli alors que la maison serra déserte te tenterait-elle ? Apporte le désert. J. »
[...]
Une semaine s'était écoulé depuis leur dernière « rencontre », Julian n'avait plus qu'une aspiration après cette semaine horriblement longue au Sénat, la voir, rattraper le temps perdu sans elle. Il l'avait invité à la « maison », c'était risqué, elle aurait pu refuser, aussi avait-il préciser que la maison serrait vide, Giovanni partit pour le week end chasser en rase campagne, ses deux cousines vidés de la maison par Thalie... Il pouvait recevoir sa compagne sans aucun problème. Il n'avait encore jamais invité personne ici. Il l'attendait, il était déjà vingt heures, le dîner était prêt (il était passé derrière les fourneaux pour l'occasion), lorsqu'elle frappa à la porte. Aussitôt un sourire en coin se greffa sur les lèvres du jeune homme alors qu'il lui ouvrait la porte. Elle ne l'embrassa pas, le laissant en bas des marches pour grimper l'escalier menant aux chambres... Cette femme allait le rendre fou, elle se dévêtissait au fur à et à mesure qu'elle montait les marches, Julian la suivait des yeux, son regard devenant plus sombre à mesure que les vêtements s'éparpillaient dans l'escalier, il grimpa à son tour les marches lorsqu'elle le convia à table, ce qui le fit un peu plus sourire, il ramassa ses vêtements au passage. Il l'entraina vers la chambre abandonnant les vêtements de la jeune femme sur le plancher de son antre pour prendre ses lèvres alors que ses mains trouvaient le chemin de sa taille. Elle enroula ses jambes autour de la taille de son compagnon. Ils basculèrent sur le lit. Le dîner pouvait bien attendre, il avait une autre type de faim à rassasier avant de passer à table.
[...]
Julian se laissa roulé sur le matelas en tentant de reprendre son souffle, il ne laissa pourtant pas passé longtemps avant qu'il ne la ramène contre lui, la serrant dans ses bras, embrassant sa gorge et sa poitrine laissée nue par le draps.
« Sara Giolitti tu me rends véritablement dingue... »Marmonna t-il l'air faussement bougon en l'embrassant tendrement sur les lèvres.
Il était tard, très tard, les deux amants avaient passés de longs moments sous la couette, il devait être dans les environs de minuit lorsque la porte de la chambre a couché de Julian s'ouvrit violemment et que la lumière du plafonnier fut actionner.
« Julian je... »
Le jeune Spinelli cessa aussitôt d'embrasser sa compagne, effaré il se retourna vers la porte, sur le seuil Caly le fixait, ou plutôt fixait sa compagne, le visage livide... Et Merde !
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Sam 21 Mar - 23:26
« Mais pourquoi ? - Caly arrêtes avec toutes ces questions et viens ! - Dis-moi pourquoi, et je viendrais ! - Ce… C’est une surprise ! - Mais bien sûre ! Pourquoi est-ce que tu veux à tout prix sortir ? Je suis crevée, je pensais passer la soirée devant la télé, il y a Dr. House ! - Et bien pas de Dr. House ce soir ! J’ai plus intéressant ! - Thaliiiiiiiiiie ! - Viens ! »
Et voilà que la grande blonde attrapait sa sœur par le bras et l’entraînait en dehors de la grande demeure. Même pas le temps d’embarquer son sac, elle avait seulement son portable et son porte feuille dans la poche arrière de son jean ! Elle maudissait sa sœur ! Sa journée de cours avait tout simplement été horrible, bien trop longue, les heures défilant à une lenteur tel qu’il était possible de s’endormir, si ce n’est mourir d’un ennui profond… Calypso annonçait dès son retour son incroyable fatigue, le plus clairement du monde soit : « Piouuuf, je suis K-O ! Archi morte ! », et Thalie lui proposait une sortie. Enfin proposer était un terme un peu faible. Forcer était plus approprié ! Elle se moquait d’elle, c’est ça ? C’était une mauvaise blague ! Elle devait retrouver Julian quelque part, et ce dernier devait se moquer de Caly tout au long de la soirée ? Et pour une fois qu’elle pouvait squatter le salon, puisque Papy n’était pas là… ! Non mais elle le faisait exprès ! Aaaah !
Assise côté passager, -la place du mort, qui n’avait jamais si bien portée son nom- Caly faisait la tête. Elle avait beau être une jeune femme douce et agréable, là elle n’encaissait pas ce coup bas de la part de sa sœur. Elle était exténuée et cette dernière ne semblait pas le concevoir, la traînant dehors et qui plus ait refusant de lui dire où elles allaient. « On va passer une soirée entre filles, entre sœurs ! » -avait-elle lancé en la faisant monter en voiture ! Tu parles ! Ce genre de soirée ne commençait pas en règle générale par un bon bain relaxant, puis un temps fou passé devant l’armoire pour trouver la tenue parfaite ? Non, là c’était en mode vieux jeans usé, et tunique toute simplette, cernes de trois kilomètres et cheveux en bataille ! Gé-ni-al !
Il n’y avait pas à dire, Caly n’était pas heureuse. En temps normal, elle aurait été ravie de cette initiative de la part de sa frangine. Elle aurait été aux anges de voir que cette dernière souhaitait faire la fête avec elle, la sortir dans Rome et passer du temps en sa compagnie. Vraiment, le geste lui aurait fait plaisir si elle avait été en forme. Se détendre de sa semaine de boulot était une chose, mais il y avait différente façon de l’envisager. Sortir et s’éclater, et traîner dans la villa, allongée sur le sofa, devant la télé… Cette fois-ci, manque de bol pour Thalie, la blondinette aurait de loin opté pour la seconde solution. Voyant que de toute façon elle n’avait pas le choix, elle abaissa le par soleil, et tenta d’attacher sa cascade de boucles blondes en un chignon faussement négligé, histoire de limiter les dégâts.
« Pourquoi cette envie soudaine de sortir ? »
Pas de réponse… Et elle n’aimait pas ça. Elle sentait un truc louche là-dessous, mais préféra se taire. Elle ne trouvait même plus la force de la questionner, trop blasée pour chercher à découvrir ce qu’elle pouvait cacher. Seule l’envie de dormir l’habitait, c’est pour dire ! Elles commencèrent la soirée dans un petit restaurant sympa, servant des trucs tout simples, et avouons-le, peu équilibrés. C’était juste pour ne pas aller danser le ventre vide ! Alors que le désir de danser n’était même pas présent ! Caly dû se résoudre à se détendre, ne souhaitant pas froisser sa sœur par son attitude de petite boudeuse. La blesser ou l’énerver était la dernière de ses envies. Elle semblait être contente d’être avec elle, alors pourquoi gâcher ce moment ? Autant en profiter, non ? Sauf qu’elle s’endormait à moitié au-dessus de son assiette. Pas le temps pour la sieste malheureusement, car Thalie l’entraînait déjà ailleurs, direction un club branché, au cœur de Rome !
Vu l’ambiance qui y régnait, Calypso faisait limite tâche parmi tous les danseurs et fêtards. Elle suivait Thalie, sans broncher, et ce jusqu’au comptoir. Elles commandèrent chacune un verre, et firent face à la piste de danse, où se trémoussaient un bon paquet de jeunes. La musique résonnait dans la tête de la belle, cognant contre son crâne, lui décrochant une légère grimace. Quand elle croisa le regard de Thalie, elle s’efforça de sourire, s’emparant de son verre pour en boire un gorger, et au passage se cacher derrière pour grimacer à loisir. Les deux Spinelli s’installèrent à une table, et ne tardèrent pas à se faire aborder. Deux jolies blondes dans une boîte de nuit, ça ne restent pas seules très longtemps ! Deux italiens lourds à souhait tentaient d’alimenter un semblant de conversation avec elles. Caly se contentait d’hocher la tête, comme si elle les écoutait, alors qu’en réalité elle perdait son regard dans les couleurs orangés et rouges de son coktail. Les minutes défilaient si lentement qu’elle avait l’impression d’avoir passé une éternité assise sur ce tabouret. Non s’en était trop !
Alors que Thalie partait pour aller se déhancher sur la piste de danse, Caly s’empara de l’occasion pour filer. Echapper de cette manière à sa sœur n’était vraiment pas quelque chose de cool… Elle le savait, mais là c’était sa tête qui était en jeune : elle menaçait d’exploser. Il était bientôt minuit, elle était fatiguée, et souhaitait regagner son lit. Certes, Thalie allait la tuer, allait sans doute lui faire la tête pendant un moment, mais ça finirait par lui passer, et ce petit incident serait très vite de l’histoire ancienne. Elle s’éclipsa donc sans rien dire, laissant sa sœur profiter de sa soirée. Avant de quitter la table, elle lui lança un regard, remarquant qu’elle était en charmante compagnie. Raison de plus pour ne pas déranger, non ? M’ouais, on dira ça comme ça !
Une fois dehors, elle prit une grande inspiration, emplissant ses poumons d’air frais, et sentant alors les battements s’atténuer dans le creux de sa tête. Ca faisait un bien fou de se retrouver au calme, dehors… Un petit air frais caressa sa peau, la faisant frissonner. Elle se posta au bord du trottoir et leva bien haut la main en apercevant un taxi. Elle s’empressa de monter et indiqua alors la demeure des Spinelli, résidence Guilius Caïus, à Trastevere. Elle boucla aussitôt sa ceinture, et le chauffeur démarra. Son regard se perdait au travers de la vitre, admirant Rome illuminée, les rayons de la lune, l’animation de la ville… Et ce calme, qu’elle savourait avec plaisir. Thalie allait la tuer, c’était inévitable ! Mais au moins elle n’aura pas de migraine et supportera ses cris le moment venu ! Il fallait voir le bon côté de la chose, non ? ^^
Elle ne tarda pas à arriver, et une fois la voiture stopper, elle tendit un billet au chauffeur, lui priant de garder la monnaie. Elle était HS, et souhaitait s’écrouler dans son lit… Ca valait toute la monnaie du monde ! Une fois passé le grand portail, elle s’empara de son mobile et envoya un message à sa sœur. Très court, mais rassurant : « Je suis devant la porte de la maison, je suis vivante, ne panique pas… Je t’aime ! ». Oui, elle allait se faire tuer ! Par précaution, elle éteignit aussitôt son portable, ne souhaitant pas recevoir un appel de la miss, qui devait s’être transformée en vraie furie, en colère contre elle comme jamais. Elle entra, un peu vaseuse, et s’avança vers les grands escaliers, afin de monter tant bien que mal les marches jusqu’à sa chambre. C’était dans ce genre de situation qu’elle regrettait que son grand père n’ait pas fait installer un ascenseur ! Oui, oui… Rien que ça ! Il en fallait du courage pour monter toutes ces marches.
Arrivée en haut, elle se stoppa quelques instants devant la porte de la chambre de son cousin. Cette dernière était mal fermée, et la miss hésitait. Il était tard, alors… Pouvait-elle se permettre de le déranger à cette heure-ci ? Une envie de lui parler se faisait pourtant de plus en plus sentir, de lui demander au passage un peu d’aide pour calmer la tornade Thalie qui n’allait pas manquer de lui passer un sacré savon pour ce qu’elle avait fait… Elle finit par ouvrir la porte, allumant la lumière au passage, et…
« Julian je... »
…se figea. Oup’s ! Son regard se posa sur les fringues éparpillés un peu de partout, et ceux d’une femme dans un coin, non loin d’elle… Puis elle regarda son cousin, et cette fille… Elle dérangeait visiblement. Il avait ramené une fille ici, chez leur grand-père… Ah. Maintenant elle comprenait mieux le petit manège de Thalie et tout le reste. Yeurk !
« Ce… C’est qui… elle ? » -demanda-t-elle d’une voix froide, en la désignant d’un signe de tête, parlant d’elle comme si elle n’était pas là.
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I
AGE : 24 ans MESSAGES : 1913 ARRIVÉE LE : 01/03/2009 EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi. ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin. QUOTE :
"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"
AVATAR : kristen stew POINTS : 576
. ARE U IN MY CELLPHONE: STATUT: Marié(e) DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.
Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Dim 22 Mar - 4:10
Il l'avait eut. Complètement. Totalement. Indéniablement. Il lui avait tout volé ! Comment s'y était-il prit ? Comment avait-il su comment faire ? Cela restait un mystère, mais en moins d'une semaine, elle était devenue sienne, plus qu'elle ne l'avait jamais été pour quiconque. Il l'avait dompté, avait apprivoisé la sauvage, au point qu'elle se trouvait des airs de petite chatte bien docile. Elle était restée sagement à l'attendre, à attendre que monsieur se décide à en finir avec cette torture qu'il lui infligeait. Elle n'était pas allée voir ailleurs, elle n'en avait même pas ressentit l'envie. C'était lui ou rien. Et visiblement, c'était plutôt rien en ce moment. Trop occupé au Sénat, il n'avait pas le temps de venir éteindre l'incendie qui s'était déclaré en elle. Pire, il prenait un malin plaisir à l'attiser, ce brasier, à le nourrir, de manière à ce qu'elle ne puisse plus penser à rien d'autre. Elle en devenait folle ! Elle avait besoin de le voir, besoin de le toucher, de vérifier que tout ceci était bel et bien réel, et non pas le fruit de son imagination prolifique. Tout s'était passé trop vite, ils s'étaient retrouvés trop vite, quittés trop vite aussi, elle n'avait eu le temps de rien. Nombre de questions se bousculaient dans son crâne, mais il coupait court à toute réflexion dès qu'il faisait vibrer son portable.
C'était devenu une sorte de rituel, qu'elle ne manquerait pour rien au monde. Un jeu sadique, qui avait le mérite de lui offrir un peu de ce dont elle rêvait : Lui. Pendant ces instants hors du temps, elle était avec lui, il était à elle, elle avait l'illusion d'une relation particulière, d'une complicité que les autres ne pouvaient comprendre, ni même voir. Biensûr, la frustration était tenace, et rien n'égalerait la douce étreinte de ses bras, mais échanger ce genre de textos tout en sachant que son père se trouvait à quelques centimètres de lui, avait quelque chose d'excitant, de galvanisant qui la rendait encore plus accroc à lui. Évidemment le goût de l'interdit ne devait pas y être étranger, mais cela ne s'arrêtait pas à ça. Pour lui, elle avait prit des risques, et elle s'étonnait encore aujourd'hui, que son père ne soit pas au courant de l'affaire. Qu'adviendrait-il alors ? Comment le lui annoncer ? Le lui faire accepter ? Surtout maintenant qu'il avait cru trouver une oreille attentive en la personne de Sara, qui se montrait incroyablement avide d'informations sitôt qu'il citait le nom "Spinelli". S'il avait su ses réelles motivations...
C'était le deuxième lien qu'elle avait eu avec Julian durant toute cette semaine. Le récit que son père lui offrait de ses journées au Sénat, n'avait jamais été aussi passionnant pour elle. Et lui, ne s'était jamais montré aussi disserte sur son ennemi de toujours, que depuis que son petit-fils y était en stage. Il n'avait eu de cesse de lui demander de se joindre à lui, et n'avait pas compris son refus. Elle n'était pas prête, tout simplement. Mais elle savait que cette "rencontre" était inévitable. Elle allait devoir s'y coller, mais retardait l'échéance au plus tard possible, espérant que cette histoire explose au grand jour et qu'elle n'ait plus à faire semblant. Il était difficilement supportable, pour elle, de ne pas prendre la défense de Julian, tandis que son père le traitait de tous les noms. Mais d'un autre côté, la perspective de décevoir son père ne l'enchantait pas plus que ça. Pourtant, durant toute sa vie, elle n'avait eu de cesse que d'aller à son encontre, cherchant de cette manière, à le faire réagir. Mais cette fois c'était différent. Cette opposition lui tenait particulièrement à coeur, et pour la première fois, elle aurait aimé que tout se passe bien. C'était impossible, elle le savait, mais n'osait pas encore s'attarder sur les conséquences possibles de son acte l'irréfléchi. Elle aurait un choix à faire mais elle aviserait en temps et en heure.
Pour l'instant une seule chose accaparait son esprit : Les textos. Elle attendait chacun d'eux avec la fébrilité et l'impatience d'une droguée devant sa dose. S'ils tardaient à venir, elle devenait invivable pour son entourage, mais lorsqu'ils s'annonçaient enfin sur son portable, il lui était alors bien difficile d'extraire ce sourire de ses lèvres. Elle occupait son temps à la seule activité digne d'intérêt, le rendre fou et l'empêcher de penser à autre chose qu'à elle. Il n'en ressentait aucune honte, après tout, c'était lui qui avait lancé les hostilité. Mais chaque texto qu'elle lui envoyait n'était qu'une mascarade, visant à camoufler ce qu'elle mourait vraiment d'envie de lui dire "Tu me manques". Il lui manquait, plus que de raison, plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer, plus qu'elle n'aurait osé l'envisager. Mais sa fierté l'empêchait encore de parler, alors que tout son être le réclamait.
Heureusement, elle n'eut pas à s'y résoudre. Il fit le premier pas, l'invitant à un diner chez lui. Et quand je dis "chez lui" s'entend la villa Spinelli. L'antre du Démon, aux dires de son père. Pourtant elle n'hésita pas. La demeure serait vide, il n'y aurait qu'eux deux, et elle n'avait que trop attendu. L'âme de midinette qu'il avait réveillé en elle, lui souffla, alors, qu'elle devait se sentir flattée de cette invitation. Ils étaient tellement similaires, qu'elle se disait qu'il devait être comme elle, n'inviter jamais personne à entrer dans son intimité. Personne sauf elle. Elle accepta.
Le vendredi soir, à l'heure dite, elle se trouvait devant la porte ennemie. Il lui avait demandé d'apporter le dessert, elle avait mit cette jartelle qu'il affectionnait tant. Pourtant, en le voyant, elle ne pu s'en tenir à ses bonnes résolutions. Il était là, devant elle, et toutes les images de leurs nuits précédentes, additionnée à celles qu'il s'était amusé à lui décrire dans ses textos, lui revinrent à l'esprit. Son corps n'était plus que lave incandescente et sa peau un brasier ardent. Sans lui décrocher un mot, elle se faufila sous son bras tendu, et avança jusqu'à l'escalier. Une marche après l'autre, elle ôtait ses vêtements avant de gagner le premier étage, et d'inviter son compagnon à passer à table. Cette semaine avait été bien trop longue, et bien trop douloureuse d'une certaine manière. Elle en était venue à maudire le Sénat, qui non content de la priver de son père, l'éloignait, à présent, de l'homme qui troublait sa vie et chavirait son coeur. Juste trois petites minutes après qu'elle eut passée la porte d'entrée, elle retrouvait la douce chaleur de ses bras, la lente caresse de ses lèvres, et se sentait revivre.
[...]
La soirée leur fila entre les doigts sans qu'ils n'en prennent conscience. Ils avaient eu du temps a rattraper, et ne s'étaient pas ménagés. Sara, enfin comblée, tentait de reprendre ses esprits quand il l'attira vers lui. Elle n'avait pas conscience du temps écoulé, il aurait pu se passer huit jours, qu'elle n'aurait pas vu la différence. Étonnant comme la semaine lui avait parut longue, alors que ces quelques heures avaient semblé si courtes. Peut être aurait-elle dû faire le rapprochement entre les instants avec lui, et les instants sans lui, mais elle était trop chamboulée pour mettre ses réflexions intelligentes en marche. Se laissant entrainer vers lui, elle n'aspirait qu'à ces tendres moments d'"après" qu'elle découvrait avec lui. Il ne lui laissait aucun répit, promenant ses lèvres sur les parties de son corps qui n'étaient pas recouvertes par le draps, et elle était loin de s'en plaindre. "Sara Giolitti tu me rends véritablement dingue...". Elle aimait sa façon de prononcer son nom de famille, comme s'il n'avait jamais représenté un obstacle à une quelconque relation entre eux. Un léger rire discret s'échappa d'entre ses lèvres devant son air bougon. Savait-il qu'il jouait très mal la comédie ?
- Très bien... dans ce cas... j'arrête...Glissa-t-elle entre deux baisers, avant de glisser une main dans ses cheveux, et de la rapprocher encore plus d'elle....un jour...
Soudain, le plafonnier baigna toute la pièce d'une lumière aveuglante. Surprise, Sara ferma les yeux, et n'eut plus conscience que de la chaleur du corps de Julian s'éloignant du sien, et de la fraîcheur qui le remplaça... "Julian je...". Une voix féminine ? La brune rouvrit les yeux, et mit un certain temps à s'habituer à la clarté dont ses prunelles avaient été privées pendant un long moment. Après avoir plissé plusieurs fois des paupières, son regard se porta sur la jeune femme qui se trouvait devant la porte. Son premier réflexe fut de se couvrir à l'aide du drap. Le deuxième fut d'appréhender cette douleur sourde qui faisait son apparition. Qui était-elle ? Que voulait-elle ? Pourquoi rentrait-elle dans la chambre sans même frapper ? Pourquoi Julian lui avait dit qu'ils seraient seuls, si en fait une blonde était présente ? Sonnée, elle regardait la jeune femme sans rien dire. Elle aurait voulu que quelqu'un parle. Non, elle aurait voulu que Julian parle ! Qu'il empêche son cerveau de fonctionner à plein régime, et de lui renvoyer des théories qu'elle détestait... Elle n'était pas en état de réfléchir correctement, et la première pensée qui lui vint fut que cette jeune femme était intime avec l'italien au point de rentrer dans sa chambre de la sorte. Le regard qu'elle lui envoyait, ce regard furieux, renforçait cette théorie. Il s'était payé sa tête ? Elle avait cru en lui, elle avait cru en eux, alors qu'en fait, il avait déjà une blonde dans sa vie ? Elle repensa à la deuxième soirée, le gala masqué... Ce soir-là aussi, il avait été avec une blonde. Était-ce la même ? Était-ce l'officielle ? "Ce... C'est qui... elle ?". La blonde était en droit de réclamer des explications ? C'était donc que Sara ne s'était pas trompée !
- Oui, Julian ! Dis-nous ! C'est qui "Elle" ?demanda-t-elle, appuyant intentionnellement sur le "Elle", tout en lui offrant un regard noir, malgré sa voix plus ou moins posée...
Elle lui laissait une chance de ne pas la laisser croupir dans ce "elle". Mais l'espoir qui résistait en elle, tendait à disparaitre progressivement. Elle s'était faite avoir, voilà tout. Elle l'avait imaginé différent des autres, mais elle aurait dû se méfier. Malgré toute l'expérience des hommes qu'elle avait, malgré le peu de confiance qu'elle nourrissait pour la gente masculine, elle avait voulu y croire cette fois-ci. Elle avait déjà vécu cette scène, il y a quelques années. Mais à l'époque, elle avait été à la place de la blonde, et c'était elle qui avait lancé le fameux "c'est qui elle ?".
- Merde ! Comment ai-je pu être aussi conne ?marmonna-t-elle entre ses lèvres, tout en s'enroulant dans le drap et en sortant du lit.
Rassurez-vous, elle lui avait laissé la couverture pour se couvrir, mais quand bien même il n'y en aurait pas eu, que ça lui aurait été bien égal. La jalousie, la colère, la tristesse, balayaient tout sur leurs passages. Si Sara avait été en état d'utiliser correctement son cerveau, elle aurait fait le rapprochement entre la blonde, et les fameuses soeurs Spinelli. Mais tel n'était pas le cas. De toutes manières, le regard que la jeune femme leur offrait n'était pas celui d'une cousine envers son cousin. Ses yeux se faisaient choqués et tristes quand elle les posait sur Julian, et hostiles et violents, quand il s'agissait de Sara. Elle avait tellement appréhendé ce moment, qu'elle ne pouvait envisager la scène autrement. La petite amie officielle venait de les surprendre sur le fait ! Voilà tout !
Tout en continuant de se maudire à voix basse, Sara se dirigea vers ses vêtements dans un coin de la chambre. Elle ne comptait pas faire d'esclandre, ce n'était pas son genre. Profondément déçue, elle allait se rhabiller et partir... et s'endurcir un peu plus. Pas sûr qu'elle s'en relève, ce coup-ci...
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Mar 24 Mar - 23:45
Une semaine s'était écoulée depuis qu'il l'avait déposée en bas de son immeuble, une très longue semaine durant laquelle sa seule distraction avait été ses textos qu'ils s'envoyaient. La soudaine envie de son grand-père de lui faire découvrir son héritage n'aurait pas pu tomber plus mal. Il savait que Sara serait mise au courant de ce stage, Julian espérait simplement qu'elle n'y verrait pas là un calcul, un piège. Dieu seul savait à quel point il aurait préféré être avec elle que clouer dans un siège molletonné au Sénat. Supporter l'animosité de son grand-père envers la famille Giolitti avait été plus difficile que ce qu'il avait prévu, l'entendre parler de la femme qu'il fréquentait de façon aussi hargneuse, mais surtout ne pouvoir la défendre face à de telles insultes, avait été un supplice. Ses seules bouffées d'oxygène étaient ses SMS qu'ils échangeaient à n'importe quel moment de la journée, tout ses SMS qui bout à bout ne formaient qu'une seule et unique pensée "Tu me manques". Trois petits mots qu'ils n'étaient pas encore prêt à se dire, l'un comme l'autre. Pourtant, Sara lui manquait. Avoir sous les yeux son père ne l'aidait en rien, bien au contraire. La haine qu'il lisait dans les yeux de Paolo et de Giovanni ne faisait que confirmer ce qu'il ressentait. Il n'aurait jamais donné suite à une liaison qui lui aurait coûter la confiance de sa famille si ce n'était qu'une histoire de sexe. Il n'aurait jamais risquer de les perdre pour une simple histoire de fesse. Cependant il ne trouvait pas la force de parler de sa relation avec la jolie italienne aux yeux verts, il avait peur de faire le premier pas pour une histoire qui peut être connaitrait une fin prématurée si la jeune femme prenait peur. Il avait peur de l'avenir, peur d'être à nouveau briser, peur d'être à nouveau trahit, pourtant il ne fuyait pas. Bien au contraire, c'était même plutôt l'inverse, il la cherchait, la titillait, elle lui manquait et elle le rendait fou. Elle était comme une drogue, elle était ce qui lui permettait de tenir, mais comme tout drogué il gardait secret se penchant de peur de se le voir interdire. Il aurait voulut en parler à ses cousines ou a Ilena, mais elles n'auraient pas comprit, bien que se soit pour des raisons différentes. Thalie et Caly car elles avaient été "élever" dans la haine des Giolitti, détester les membres de a famille de Sara était inscrit dans leur gênes, comment auraient-elles pu lui accorder leur bénédiction ? Ilena était sa meilleure amie, elle n'approuverait pas pour autant son choix, elle voudrait le protéger, elle mettrait en avant que Sara était comme lui au féminin, une coureuse de caleçons... Voila pourquoi il ne parlait pas de Sara, leur relation était récente, elle n'en était qu'à ses débuts, ils avaient certes fais le grand saut en s'affichant en public au Nikki Beach mais étaient-ils prêt à parler à leur famille ?
[...]
Julian avait pour l'instant décidé de s'accorder un break dans ses réflexions, une pose en compagnie de sa charmante "Juliette", au coeur de la demeure des Spinelli. Une semaine, c'était trop de temps passer loin d'elle mais les sénateurs avaient des obligations : repas d'affaires, galas, réunions en nocturne, cocktails... Lorsqu'il rentrait à la villa, seul (il ne ressentait pas le besoin, ni l'envie d'assouvir ses envies avec une autre femme que Sara), il s'écroulait dans son lit, envoyait un dernier texto à celle qui occupait ses pensées et sombrait dans les limbes du sommeil. Une semaine loin d’elle, s’était le temps maximum de séparation qu’il pouvait supporter. Aussi avait-il sauté sur l’occasion lorsque Giovanni avait parlé de sa partie de chasse. Quelle meilleure façon de lui monter qu’il tenait à elle que de l’inviter au cœur de la maison Spinelli, là où aucune de ses conquêtes n’avaient pénétrées ? Bien sur avant de lui proposé une visite guidé de la maison où il avait passé son enfance, il allait falloir qu’il règle deux problèmes de taille : Thalie et Calypso. Alors qu’il assistait à une réunion sur la crise financière en Europe une idée germa dans son esprit, une idée machiavélique mais qui, il le savait, marcherait à coup sur.
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Convaincre Thalie de vider les lieux vendredi soir avait été un jeu d’enfant. Aller savoir pourquoi mais l’idée de se retrouver le visage couvert de marqueur indélébile n’avait pas eut l’air de la tenter plus que ça ! Il avait obtenu d’elle que Calypso soit de la partie sans rencontrer la moindre difficulté. Bien sur Thalie avait posée des questions mais lorsque Julian lui avait tendu une liasse de billets pour faire la fête à ses frais sa curiosité en avait prit un coup. Lorsque Sara avait accepté son invitation Julian assistait à un colloque sur l’Energie, dessinant une portée de le long de sa feuille de bloc il s’était mit à dessiner une série de notes, une composition dont le titre mystérieux était une seule et unique lettre de l’alphabet « S… ».
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Julian dans une cuisine. Un fantasme que la plus part du personnel féminin du Sénat partageaient. Un si bel homme, charmant, drôle, intelligent, devait forcément savoir cuisiner, alors imaginer que cet homme cuisine pour vous… Bref ! Julian était passé derrière les fourneaux une fois Thalie et Caly hors de la maison. C’était simple, il savait cuisiner depuis qu’il avait commencé ses études à l’IEP de Paris, il n’avait pas eut le choix, il fallait bien se nourrir ! Il ne se ventait pas d’être un chef mais il se débrouillait, et bien sur les petites recettes que le chef cuisiner lui avait laissé facilitait les choses. Un tablier noué autour de la taille il s’affairait à préparer de quoi nourrir sa compagne les manches de sa chemise remonté au dessus du coude il mettait la touche final à son repas en préparant le plat principal qu’il savait pas être le plat préféré de Sara le Pollo Alla Diavola en fredonnant cette mélodie qu’il avait dans la tête depuis le matin. Il avait hâte de s’asseoir au piano le lendemain et de voir ce que donnerait cette composition qu’il avait composé en pensant à elle. Parfois la musique lui venait de façon soudaine, imprévisible, son téléphone bipa soudainement le sortant de la préparation de son poulet, qu’il avait d’ailleurs terminé. Il se rinça les mains à l’eau froide et tout en s’essuyant les mains il commanda à son portable grâce à la commande vocale d’ouvrir le mail qu’il venait de recevoir. Il se saisit de l’I-Phone une fois que ses mains furent sèchent et le poulet enfourné. Un mail de son meilleur ami, étrange. « Tiens lis ça Julian tu vas rire ! » Il effleura l’écran du bout de doigts afin que le lien s’ouvre. Un site internet. Il commença à lire l’article assit sur le rebord du comptoir de la cuisine.
« L’Osservatore Romano ». Il fronça les sourcils, certains regardaient trop la télé américaine, une Gossip Girl oups... Boy à Rome, il fallait arrêter ! Son sourire amusé se transforma bien vite en grimace lorsqu’il remarqua que l’article de Mars était dédié à sa famille. Un creux se dessina sur son front au fur et à mesure qu’il fronçait les sourcils en découvrant les photos de ses cousines et les commentaires assassin de ce Gossip Boy Italien. Ce qu’on disait sur lui n’avait que peu d’importance, il avait l’habitude des ragots, des calomnies, mais il ne supportait pas que l’on s’en prenne à sa famille, encore moins qu’ont les traquent comme des animaux. Il ressentit cependant un pincement de soulagement lorsqu’il ne vit nul par mentionner Sara lorsque le fanatique des ragots en série se pencha sur son cas. Il ne souhaitait pas que Giovanni soit mis au courant de cette façon, ce n’était pas honnête, même si cela lui aurait facilité l’existence, son grand père méritait un peu plus de considération. Il referma la page du site et contempla pensivement son téléphone. Ainsi Caly avait rencontré quelqu’un, il faudrait qu’il parle à sa petite cousine, elle ne se souvenait peut être pas de ce qui s’était passé à cette soirée à Paris, mais lui si, une petite mise en garde ne lui ferrait pas de mal. Quand à Thalie, il avait depuis bien longtemps renoncé à avoir un contrôle sur sa vie sexuelle, mais il pouvait toujours lui rendre la tâche plus ardue, il se pencherait sur le comment plus tard, pour l’instant il avait autre chose sur le feu. Il était près de 19 heures, s’il voulait être prêt il allait devoir aller se doucher !
[…]
Cette fille allait le rendre fou, elle était trop… Trop elle. Sensuelle, Sexy, Charmeuse, Drôle, Intelligente… Elle le rendait fou. Elle savait comment le faire réagir, quel comportement adopté avec lui. Elle était parfaite pour lui, elle était ce qui lui convenait. C’était cette pensée qui tournait en rond dans son esprit alors qu’il grimpait les marches de l’escalier les unes après les autres pour la rejoindre sur le pallier, jamais il n’avait trouvé l’ascension aussi longue, mais lorsqu’il pu enfin goûter la douceur de ses lèvres il ne pensa plus à rien d’autre qu’à elle. Le reste importait peu. Elle éclipsait tout le reste.
[…]
Elle le faisait sourire comme personne, elle était mutine, tendre, il découvrait une facette d'elle qu'il ne soupçonnait pas, le démon muselé par l'ange. Il déposa un tendre baiser sur ses lèvres alors qu'elle répondait à son faux air grognon, il était bien là, avec elle. Il souriait comme rarement il le faisait en présence d'une femme. Il l'embrassa à nouveau cette fois plus tendrement, c'est alors que la lumière les aveugla. Julian plissa les paupières sous l'intensité du plafonnier alors que retentissait dans le silence de la chambre une voix archi connu. Calypso ! Merde on ne pouvait pas faire confiance à Thalie. Julian fixait sa cousine sur le seuil de sa chambre, si ses yeux avaient été des revolvers a coup sur Sara ne s'en saurait pas sortit vivante. « Qui c'est elle ? » Oui qui était-elle ? Comment allait-il pouvoir se sortir de se mauvais pas, son esprit tournait à plein régime, cela n'aurait pas du se passer comme ça, elle n'aurait pas du l'apprendre de cette façon...
Les choses s'enchainèrent avant qu'il n'ait reprit pied dans la réalité, Sara se recouvrit du drap, se leva, furieuse, il n'avait pas répondu à sa cousine, il ne l'avait pas présenté. Soudainement il comprit ce qui arrivait, Sara pensait qu'il l'avait trahit, que Calypso était sa petite amie. Oye... Il se releva, enveloppant sa taille de la couverture et rattrapa Sara alors qu'elle récupérerait ses affaires.
« Sara attends... Ce n'est pas ce que tu crois ! »Il l'avait attrapé par le bras en douceur mais elle se débattit comme si il l'avait brûler, il la relâcha, il voulait qu'elle le regarde.« Regarde moi... »Mais elle se refusait à tout contact, même visuelle.« Sara je t'en pris... Regarde moi »Une supplique qui n'atteignit pas sa Princesse, elle s'était déjà réfugié dans sa tour, prête a se retrancher derrière ses murs.« Sara je t'en prie écoute moi »Alors ce fut comme une évidence, il savait comment la retenir, il oublia Caly, l'explication qu'il allait devoir donner, les conséquences qu'auraient de telles paroles.« Sara ne t'en vas pas, si tu part tu emportes mon cœur avec toi... Je tiens à toi Sara Giolitti... Je t'aime... »
L'air sembla se figer... Qu'avait-il fait ?
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Mar 7 Avr - 15:19
« Oui, Julian ! Dis-nous ! C'est qui "Elle" ? » Oh ! Pourquoi elle s’emballait ? Et pourquoi elle fusillait du regard son cousin ? Elle voulait de l’aide ?! Là, Calypso ne savait plus trop où se mettre. Enfin n’allez pas croire qu’elle s’en sentait gênée. Après tout elle était plus chez elle, que cette inconnue, alors pas de quoi se sentir mal à l’aise. Ce n’était pas elle qui faisait la connaissance de la cousine du jeune Spinelli, tombeur de ces dames, en étant nue comme un vers, dans des draps défaits… Non mais… Aaaah ! Faire ça sous le toit de la grande demeure familial ! Et encore, ça elle pouvait passer outre, elle n’avait plus 10 ans et ne s’en sentait pas choquée. Mais le pire, c’était qu’elle avait directement fait le lien avec Thalie et ses pseudos envies de sortie… Bah voyons ! C’est juste que monsieur avait d’autres envies ouais ! Elle avait beau l’adoré, là c’était un peu du grand n’importe pas, et la fatigue faisait qu’elle n’encaissait pas le fait qu’il ait subtilement mis dehors. Oui, oui… Quand on regarde le résultat, c’est exactement ça ! Il avait foutu sa pauvre cousine toute fatiguée dehors… Et pourquoi ? Pour aller faire un tour sous les draps avec cette nana…
« Merde ! Comment ai-je pu être aussi conne ? » Caly se mordit l’intérieur de la joue, pour retenir un « Ah bah je sais pas… Bonne question ! ». Ca n’était pas vraiment le moment de la ramener, surtout après avoir remarqué la tête que faisait Julian. Caly croisa les bras, attendant que son crétin de cousin veuille bien répondre à sa question. Mais c’est qu’il en avait visiblement rien à faire d’elle… Devait-elle se mettre à hurler, ou encore à grogner comme la brunette, pour qu’il daigne accorder deux secondes de son temps à sa tête blonde ? Non, il cherchait à la retenir, alors que la demoiselle récupérait ses affaires. Oh, qu’elle n’oublie pas son corset, et les sous-vêtements tant qu’à faire… Ca ferait désordre si Papy tombait dessus au petit jour. Elle allait nous tuer le doyen de la famille ! Elle les détaillait, passant son regard de la miss à Julian, et inversement. Non, il s’en moquait… Elle aurait pu être invisible, ça faisait la même chose ! Ce que cela pouvait l’énerver. Elle avait envie de se jeter sur lui et de lui tordre le cou.
Il n’avait d’yeux que pour cette Sara… -Ouais, maintenant elle a un prénom, puisque ce grand dadet l’appelait.- « Ce n’est pas ce que tu crois… » Parce qu’elle croyait quoi la cocotte ? Oh… Mais quelle imagination de dingue ! C’était tellement énorme qu’elle avait l’impression de se retrouver plongée dans une série américaine. Caly, héroïne d’une nouvelle série, entre Gossip Girl et Les Frères Scott… Trop bien, non ? Et bah nan ! Parce que ce qui suivit était loin d’être cool. Julian tentait toujours de retenir sa furie de copine, qui elle cherchait désespérément à fuir. Et le seul moyen qu’il trouva pour le faire, fut de lui faire une déclaration mielleuse. « Sara ne t'en vas pas, si tu part tu emportes mon cœur avec toi... » Mais bien sûr… Quel comédien ce Julian ! Caly le connaissait bien, ou du moins croyait le connaître. Avec lui, rien ne durait. De petite amie fixe ? Il n’en avait pas. C’était seulement des aventures d’un soir… Alors vous pensez bien que de tels mots sortant de sa bouche, ça n’avait rien de crédible à ses yeux. Et là… -Ce fut le drame !- Caly eut comme un petit bug sur le nom qui suivit… Qui ? Quoi ?! Elle était sourde ? Elle avait mal entendu, c’est ça ? Nan ! Il venait de balancer Giolitti ou, elle avait eu une grosse hallucination ?
« Pardon ? C’est qui ? Tu peux répéter… ? »
Son regard, jusqu’à présent fixé sur Julian, passa sur Sara. Elle ne se montra pas tendre, au contraire. Qu’est-ce que cette nana, cette Giolitti, faisait ici ?! Il avait pété un boulon ou quoi ? Qu’est-ce qu’il croyait… ? Qu’il allait pouvoir leur présenter le nouvel amour de sa vie au petit déjeuner, et que personne n’allait s’étouffer avec ses pancakes ? Papy Giovanni l’aurait même fait exprès, se suicidant en avalant son café de travers ! Ou alors il l’aurait jeté au visage de la brune… Au choix ! Caly préférant de loin la seconde solution ! Là, la blondinette hésitait… Crier, ou… Crier ? Elle se retenait, pour ne pas taper son scandale. Expliquer sa réaction était un brin trop complexe. Même elle ne pouvait pas réellement le faire. Jalousie ? Non, il s’agissait de son cousin, et elle avait l’habitude de ces nombreuses conquêtes. Encore une fois elle l’aurait simplement taquiné, et aurait sans doute réparé son erreur si elle avait vu qu’il tenait vraiment à cette fille. Mais là… Il pouvait toujours courir pour qu’elle répare quoique ce soit ! Sara Giolitti… La bonne blague !
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I
AGE : 24 ans MESSAGES : 1913 ARRIVÉE LE : 01/03/2009 EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi. ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin. QUOTE :
"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Ven 10 Avr - 6:51
- Sara attends ! La voix de l'homme résonnait encore dans sa tête. Le bruit de sa chute lorsqu'il tomba au sol en voulant s'extraire des draps, également. Ses pas claquant sur le parquet quand il avait cherché à la rattraper. Ses doigts bouillants et moites qui s'enroulèrent autour de son bras, assurant sa prise sur elle, et la stoppant dans son élan de fuite. - C'est pas c'que tu crois ! Son haleine chaude balayant son visage alors qu'il hurlait ces mots, ses doigts qui s'enfonçaient dans sa chair, laissant une marque rouge sur sa peau. Il était nu, comme un ver, planté devant elle, essoufflé, et transpirant. Sara balaya son corps des yeux, trouvant à la situation un comique qu'elle n'aurait jamais imaginé. Surement ne réalisait-elle pas encore. Pour l'instant elle souhaitait juste quitter cette chambre, s'éloigner le plus possible de lui, et de cette fille tout en jambes qui se trouvait dans ses draps. Mais ça aussi il l'empêchait de le faire, la maintenant fermement par le bras, évitant toute fuite de sa part. Que voulait-il ? Qu'est-ce qu'il entendait par "ce n'est pas ce que tu crois !" ? Sara, nerveuse et à bout, lâcha un rire sonore, tellement qu'il en devenait faux, exagéré. - C'est pas ce que je crois, Stefano ? Ha oui ? C'est quoi alors ? C'est la femme de ménage, très consciencieuse, qui a décidé de refaire ton lit de l'intérieur ? C'est ça ? Son rire, rauque et sec témoignait de toute l'amertume ressentit en cet instant, alors que son regard s'attardait sur cette créature démoniaque, qui n'avait de cesse de ramener le drap contre elle, observant la scène sans une once d'appréhension. Pourquoi ne se sentait-elle pas un minimum gênée ? Pourquoi n'avait-elle pas quitté ce lit pour prendre la poudre d'escampette, plutôt que de s'y prélasser comme la propriétaire des lieux ? C'était censé être Sara la propriétaire. - Sara... Je te quitte ! Ha ? En effet, c'était pas du tout ce à quoi elle s'attendait. Ni cris, ni larmes, ni pardon déchirant le coeur... Juste un "je te quitte" froid, distant, vexant, douloureux. Il n'avait même pas prit la peine de l'entourer d'un joli ruban, histoire d'épargner un peu la pauvre Sara. Et le pire étant qu'il l'avait fait devant l'autre, celle qui lui volait tout ce qu'elle avait, son quotidien, ses habitudes, son homme... - Je voulais te le dire hier soir, mais vu que Simonetta est passée, j'ai préféré rester ici... Tu comprends ? Mais évidemment qu'elle comprenait, voyons ! Quoi de plus normal que d'annuler un diner avec sa petite amie, diner au cours duquel on comptait lui avouer qu'on ne l'aimait plus, au profit du soirée sous la couette avec sa maitresse ? Normal, tout à fait normal, et très excusable, n'est-ce pas ? S'emparant du vase à proximité, Sara le balança au sol où il s'explosa avec violence. C'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour exprimer à quel point tout ceci était tout à fait normal. Elle était d'abord restée immobile, le regard fixe, les lèvres entrouvertes, pendant une bonne minute, avant d'entamer son travail de décoratrice d'intérieur, bousillant tout sur son passage, tout en répétant "Mais biensûr que je comprends ! Évidemment, c'est tellement logique, voyons !" Une lampe tomba par inadvertance. "C'est pas comme si je t'avais attendu pendant des heures avant que tu m'annonces que tu avais une dissertation à rendre pour demain..." Le cadre où trônait une photo de leur couple, fut piétiné au sol. "Et puis tu m'as pas vraiment trompé, puisque tu avais dans l'intention de me le dire hier !" Une bouteille de vin, vide, se fracassa contre le mur... "Non, non, sincèrement, je te remercie de ta bienveillance à mon égard !" La mâchoire serrée, elle se retrouva impuissante lorsqu'elle n'eut plus rien à portée de main. - Tu deviens hystérique, Sara. Tu es ridicule... Les bras croisés contre son torse, et sa virilité toujours à l'air libre, il observait la scène avec sévérité, sans pour autant chercher à intervenir. Et c'était elle qui était ridicule ? Il jouait à l'homme mûr et adulte, alors qu'il était entrain de lui briser le cœur, laissant une plaie béante, une entaille si large, que jamais personne ne pourra la soigner, ni l'apaiser... Du moins, c'était ce qu'elle croyait, en ce matin du 17 mai 2005, quand elle claqua la porte de cette chambre, les larmes trop longtemps retenues, coulant enfin le long de ses joues...
[...]
« Sara attends... » Elle entendait ses pas derrière elle, mais n'avait pas l'intention de stopper sa course. « Ce n'est pas ce que tu crois ! » Oulà ! Elle avait comme une impression de déjà-vu, là ! Et étrangement, c'était la dernière chose qu'elle avait envie de revivre encore une fois. Cette fois encore une main s'empara de son bras, l'empêchant de poursuivre ses mouvements. Toutefois la prise fut plus douce que dans son souvenir. Avait-il peur de lui faire mal ? Trop tard ! Même la plus douce des caresses aurait été source de souffrance dans l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait. Arrachant son bras de son emprise, elle se baissa pour ramasser ses affaires, cherchant à partir, fuir, le plus vite et le plus loin possible. « Regarde-moi... »Pourquoi faire ? Pour qu'elle voit à quel point elle avait été conne ? Pour qu'elle se rende compte qu'elle était vouée à se faire avoir à chaque fois qu'une belle gueule se ramenait ? « Sara, je t'en prie... Regarde-moi... »Non ! Elle ne voulait pas croiser son regard ! Elle ne voulait surtout pas lui montrer le sien, et qu'il puisse y lire toute la déception et la tristesse mêlée. Elle se devait de se montrer forte, et ne pas laisser transparaitre ses émotions... « Sara, je t'en prie, écoute-moi ». Non, elle n'écoutait rien ! Elle ne voulait pas entendre un nouveau "je te quitte", le premier avait déjà été suffisamment douloureux. Dario avait eut raison quand il l'avait mise en garde. "Tu vas souffrir, il va te faire souffrir ! C'est un Stefano en puissance !"... Oh, il n'avait pas cru si bien dire ! A croire que les deux hommes avaient prit des cours de ruptures dans la même école ! « Sara ne t'en vas pas, si tu pars tu emportes mon cœur avec toi... »Qu'est-ce qu'il lui prenait là ? Il avait rien trouvé de mieux pour la ridiculiser ? Il comptait jouer longtemps avec ses sentiments ? « Je tiens à toi Sara Giolitti... »Elle devait bien avouer qu'il savait s'y prendre, puisque sans le vouloir, elle avait ralentit ses mouvements sans pour autant renoncer à l'idée de fuir. Elle ne savait pas pourquoi il cherchait à la retenir de la sorte, elle ne comprenait pas pourquoi il agissait ainsi. Était-il sadique au point de vouloir lui faire encore plus de mal ? « Je t'aime... »Tout sembla se figer instantanément, y compris les pensées confuses de Sara, ses mouvements, les expressions de son visage. Comme s'ils se trouvaient tout trois dans un film qui aurait été mit en pause, arrêt sur image, plus personne ne bouge... Elle lui tournait le dos, tête basse, et sentait son souffle saccadé dans sa nuque, créant un chemin de frisson le long de sa colonne vertébrale. Les vêtements qu'elle tenait dans ses bras se retrouvèrent sur le sol, sans qu'elle ne se rende compte de les avoir lâché. Elle était comme entourée de formole, comme si tout dans cette pièce avait été anesthésié. Son visage se tourna au ralentit, suivit de son buste, puis de ses hanches, pour finalement lui faire face, l'air ahurie, comme si on venait de lui annoncer que toute sa vie n'avait été qu'un mensonge. Elle se contenta de le fixer, ses lèvres bougeant frénétiquement de façon à prononcer quelque chose, mais aucun son, aucun mot ne voulait sortir, elle en était muette. Il venait de dire quoi, là ? Était-il sérieux ? Le pensait-il vraiment ? Pourquoi l'avoir dit sinon ? Soudain, la blonde qu'on avait presque oublié ( et que Sara avait complètement oublié pour le coup ) prit la parole... « Pardon ? C'est qui ? Tu peux répéter... ? »
- Oui... Tu peux répéter ? La voix faible et le ton doux de Sara contrastant radicalement avec celui sec et agressif de la blonde qui trônait toujours à la porte de la chambre.
Surprise, sonnée, elle cherchait à se persuader qu'elle n'avait pas rêvé, qu'il avait bien dit ce qu'elle l'avait entendu dire. "Je t'aime". Oui, il l'avait bien dit, oui il le répétait, et oui cela réveillait en elle une zone qu'elle pensait morte depuis longtemps. Son coeur ne se contentait plus de battre, à présent il palpitait. Elle aurait voulu sourire, c'était ce que tout son esprit lui soufflait de faire, ses lèvres luttant violemment pour s'étirer et témoigner de l'effet qu'il venait d'avoir sur elle. Mais tout se bousculait dans sa tête, l'euphorie, la trouille, et cette angoisse sourde qui restait immuablement en elle. Elle avait chaud, sa peau semblant la brûler, alors qu'elle passait et repassait sa main dans ses cheveux, cherchant à s'occuper, à faire quelque chose tout simplement, tandis qu'elle se sentait totalement impuissante, terrassée par toutes ces émotions qui se bousculaient, se battaient, sans trouver de vainqueur, en elle... L'ambiance pesante, ne l'aidait pas a reprendre le contrôle de son esprit. Elle sentait se regard hostile sur elle, ces deux prunelles tel des poignards, qui avaient décidé de la malmener sitôt que son nom avait jaillit d'entre les lèvres amies-ennemies (elle ne s'était pas encore décidée); Elle aurait voulu hurler, implorer que tout cela cesse ! Que Julian cesse de la regarder de la sorte, attendant et appréhendant une éventuelle réponse de sa part ! Que cette blonde cesse de la regarder ainsi, la détestant sans même savoir ce qu'elle avait à lui reprocher. Elle aurait voulu pouvoir réfléchir, que les choses arrivent autrement, et surtout... autre part...
- C'était une erreur... Lâcha-t-elle, finalement, à voix basse, la main toujours dans les cheveux, tandis que sa tête se secouait lentement de gauche à droite...
Elle parlait bien évidemment de se donner rendez-vous ici, et de s'exposer de la sorte. Il avait beau eu la demeure pour lui seul, ils n'étaient pas à l'abri d'une visite surprise, et cette blondinette en était bien la preuve. En cet instant elle s'en voulait de ne pas l'avoir obligé a venir chez elle, lieu plus sûr selon elle, même si l'avenir nous prouvera le contraire. Elle ne remettait pas leur relation en question, juste leur inconscience en se laissant aller ici. Mais une fois de plus, elle avait parlé sans réfléchir, formulant à haute voix une pensée bien plus élaborée dans sa tête, et sans s'en rendre compte, ni même le vouloir, elle venait de répondre à son "je t'aime" de la manière la plus blessante qui soit ! Elle n'en prit conscience qu'en le sentant se figer, qu'en voyant, dans son champs de vision, ses poings se serrer. Immédiatement, elle releva les yeux vers lui, cherchant son regard qu'elle ne trouvait pas...
- Non ! Julian... C'est pas ce que je voulais dire... C'était à son tour de chercher en vain le contact visuel qu'il lui refusait. Était-il possible qu'elle soit aussi gourde et maladroite ? Regarde-moi... Doucement ses doigts effleurèrent sa joue, l'incitant avec tendresse à lui obéir... C'est pas ce que je voulais dire... Elle avait son attention, semblait-il, il lui fallait maintenant trouver les mots pour le rassurer et lui faire comprendre qu'elle était juste maladroite, pas sans cœur. Elle se rapprocha d'un pas. Plus ? Elle ne pouvait pas sans se coller à lui. Sa main ne quittait pas sa joue, gardant, de ce fait, une certaine emprise sur lui... C'est pas toi, l'erreur... c'est pas... nous. "Nous", elle n'aurait jamais pensé le redire un jour, pourtant même s'il avait eu du mal à sortir, il était là, inévitable, presque normal... C'est d'être ici...
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I
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"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Ven 10 Avr - 6:53
Elle avait baissé la voix, espérant devenir presque inaudible pour la blonde près de la porte. Mais c'était sans compter l'attention qu'elle leur portait. Aussitôt elle l'entendit se manifester, et son regard devint rapidement insupportable pour la brune qui aurait souhaité être seule, seule avec Julian, pour pouvoir mettre au clair tout ce qui venait de se passer, tout ce qui venait d'être dit. Sentant le sang lui tambouriner les tempes, elle perdit patience, se dégageant du corps masculin qui lui servait de protection, elle se décala sur le côté, et avança d'un pas en direction de la blonde...
- C'est quoi ton problème, bon sang ? C'est mon nom ? Il te revient pas ? Je t'ai fait quelque chose ? Nan, mais dis-moi, hein ! J't'ai peut être marché sur le pied, ou piqué la dernière table de libre dans un resto ? Elle parlait fort, mais ne hurlait pas. Elle était exaspérée, mais pas très énervée. Et elle avançait, lentement, jusqu'à faire face à la blonde qui la fusillait du regard. Trouve n'importe quelle excuse, mais, nom d'un chien, ne me sors pas que c'est à cause de mon père !
Il n'y avait pas excuse plus bidon pour détester quelqu'un ! Julian avait une excuse, au moins, il était censé succéder à son grand-père... Mais elle ? Elle c'était qui d'ailleurs ? L'une des filles Spinelli, évidemment. Sara ne pouvait pas se tromper, elle avait vu sa photo dans le dernier article du Perez Hilton italien... Calypso ! Oui, elle était même capable de lui donner un prénom. C'était la plus jeune, et visiblement l'Osservatore avait eut raison de remettre en doute la parole du vieux Spinelli, cette fille n'avait rien de doux en elle. Elle était capable de se montrer froide, cassante, distance, blessante... Et là, c'était Sara qui en faisait les frais sans broncher. Allait-elle pouvoir supporter ça encore longtemps ? Son sang chaud et sa nature impulsive était mise à mal, mais elle ne pouvait décemment pas s'en prendre à la cousine de Julian, ni même casser un truc ici, ça aurait fait tâche. Heureusement, ce dernier décida d'intervenir alors que les deux femmes se faisaient face, silencieusement, mais furieuse l'une contre l'autre. « Caly. Dehors. Viens. ». Bref, net, concis, témoignant surement de son incapacité à s'exprimer plus. Il s'empara du bras de sa cousine, et l'entraina vers la sortie. Sara savait que c'était le moment de "l'explication". C'était normal, et elle n'aurait pas dû l'appréhender, et pourtant elle était incapable de réfréner cette peur sourde qui grondait en elle. Et si elle parvenait à le convaincre qu'il faisait une erreur ? Et s'il se rendait compte qu'il finirait par se mettre toute sa famille à dos pour quelqu'un qui n'en valait même pas la peine, quelqu'un qui était incapable de répondre à un "je t'aime" ? Et si son emportement envers sa cousine l'avait dégouté d'elle ? Et si la blonde le forçait à ouvrir les yeux ? Julian ne semblait plus avoir les pieds sur Terre, souvent Sara en avait peur. Il semblait se moquer de tout, ne réfléchissant pas aux conséquences de ses actes, se fichant du quand dira-t-on. Mais le quand dira-t-on était là, maintenant, et c'était au tour de Sara de décider de passer outre... Mais et lui ? Il lui tournait le dos, franchissant la porte, et elle ressentit comme un immense vide en elle, comme si toute émotions telle que la colère qui l'avait habitée quelques secondes plus tôt, la quittait, quittait son corps, la laissant seule, et impuissante dans cette grande chambre... Seule... Après tout n'était-ce pas ce qu'elle avait souhaité ? Être seule et réfléchir à tout ça... Sauf qu'elle ne voulait plus ni de cette solitude, ni de cette réflexion, elle voulait juste qu'il ne la quitte pas.
Comme s'il avait entendu sa complainte mentale, il se retourna vers elle, soudain hésitant. Sara releva la tête, espérant qu'il lui dise quelque chose, trois fois rien, pas grand chose, juste de quoi lui indiquer si elle devait partir... Mais les yeux de son amant lui renvoyèrent la même appréhension qu'elle. Penchant la tête sur le côté, elle tenta de décrypter son regard, de comprendre le sens de cette hésitation, avant que le tout lui saute au visage comme une évidence. Il avait peur qu'elle parte, il avait peur de la laisser seule, il avait peur de la quitter, même quelques instants, dans ce climat hostile, et il lui demandait, inconsciemment l'autorisation de le faire quand même. La brune ne put retenir un sourire tendre, alors qu'en un regard, il était parvenu à faire s'envoler toutes ses craintes stupides, et à la rassurer plus que s'il lui avait parlé pendant des heures.
- Vas-y... Un sourire timide aux lèvres, elle lui faisait signe de la main de sortir. Je reste ici... Sagement... Ajouta-t-elle pour finir de le convaincre, tout en affichant un air faussement angélique. Promis !Elle avait levé la main droite d'un air solennel. Si elle promettait, il pouvait y aller tranquille, elle tenait toujours ses promesses. Et il le savait... C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il tourna les talons, s'apprêtant à passer la porte, quand elle s'écria Attends !Elle avait une dernière chose à lui dire avant qu'il ne sorte. Elle s'approcha de lui, luttant un peu avec ce drap qui s'emmêlait dans ses jambes. Une fois toute proche, elle s'empara de sa main libre, celle qui n'était pas sur la poignée de la porte, et la posa sur sa poitrine, côté gauche, juste au-dessus des battements de son cœur, tandis que ses lèvres cherchaient le chemin de son oreille... Juste pour que tu n'oublies pas pourquoi tu te bats... Murmura-t-elle alors.
Puis sa main relâcha la siennes, ses lèvres, après s'être hasardées sur les siennes, se reculèrent, suivit de tout son corps. Elle le laissait partir cette fois, mais non sans un pincement au cœur quand elle vit la porte se refermer sur lui. Elle espérait qu'il avait compris le message, et qu'il ferait tout pour ne pas lui briser le cœur, car c'était ça qu'elle avait cherché à lui montrer en lui faisant entendre les battements de son palpitant... Elle était incapable de trouver les mots, et quand bien même, elle ne parvenait à les dire, alors que pendant tant d'années elle s'était convaincue que c'était l'amour qu'elle avait porté à Stefano qui l'avait finalement fait fuir... Elle était une sorte d'handicapée des sentiments. Non pas qu'elle ne ressente rien, mais juste terrorisée à l'idée de ressentir, justement.
Ses yeux restèrent fixés sur la porte, longtemps après qu'elle eut été refermée. Elle n'en avait même pas conscience, elle était juste telle une statue attendant son retour à lui, tout en se perdant en réflexions diverses. Elle ne sortie de sa torpeur qu'en voyant la porte bouger sur ses gonds, s'entrouvrant tout doucement. Intriguée, Sara approcha prudemment, craignant qu'une autre cousine décide de venir jeter un oeil dans la chambre... Ou même pire, Giovanni !! Après tout, au point où ils en étaient... Se saisissant de la poignée, elle hésita un oeil dans le couloir... Rien... Elle avait rêvé ou quoi ? Un courant d'air peut être ? Autant vous dire qu'en cet instant, la Miss Giolitti n'était pas vraiment rassurée. Elle se trouvait seule, dans une grande et vieille, très vieille, très très vieille maison qu'elle ne connaissait pas, où selon toutes vraisemblances, les portes s'ouvraient toutes seules. Un poil nerveuse, elle tenta de refermer la porte quand elle sentit qu'on la poussait dans l'autre sens. Reculant d'un bond, elle étouffa un cri à l'aide de sa main contre ses lèvres, juste avant de voir apparaitre une truffe... La truffe fut bientôt suivit d'une épaisse toison, de deux pattes, puis quatre, et finalement d'une queue remuante... Un chien ? Manquait plus que ça !! Pour peu qu'il soit lui aussi allergique aux Giolitti, c'était un coup à se faire mordre. Toutefois, il semblait plus accueillant que sa maitresse, et s'approcha de Sara toute langue dehors.
- Salut, toi... lâcha-t-elle en lui flattant le museau. T'as le droit d'être ici ? Ou bien t'es comme moi, et on va te foutre dehors à coup de pied ? Après tout, ce chien n'avait probablement pas le droit d'entrer dans la chambre, Sara n'en savait rien. Mais entre intrus, on se comprend. Alors elle le laissa faire, et au pire, Julian gueulerait. C'était le cadet de ses soucis. Elle se redressa, jetant un regard à la ronde, se demandant combien de temps elle était censée rester là, sage, avant de mourir d'ennui ? Puis son regard se posa sur la bibliothèque, plus que fournie, et la curiosité prit le pas sur tout le reste. Autant mettre ce temps perdu au profit de sa "découverte des lieux". Elle promena son regard sur les différents cadres photos exposés, puis reporta son attention sur les livres, étudiant leur tranche pour en découvrir les titres. L'un d'entre eux, dépassant, Sara s'en saisit, et découvrit le titre un sourire moqueur aux lèvres. Maupassant... "Bel-ami". L'histoire d'un jeune homme au charme ravageur qui séduit les femmes afin d'obtenir tout ce qu'il désire. Voilà qui correspondait bien au propriétaire de se livre. Ayant trouvé son occupation, Sara retourna s'asseoir sur le lit, aux côtés du chien qui avait prit ses aises. Une main sur la tête canine, la caressant machinalement, et l'autre tournant les pages, elle entreprit de relire certains passage de l'ouvrage en français. Au moins ça lui occupait l'esprit, et ça l'empêchait de trop penser à ce qui pouvait se dire de l'autre côté du mur. Malheureusement, le recueil lui rappelait par bien trop d'égard sa propre histoire, et son propre tourment... Au détour d'un énième extrait qu'elle lu à voix basse, elle reposa le livre, et se laissa tomber à la renverse sur le lit, soupirant fort. Ça doit être bien ta vie, le chien... Tu te poses pas de questions, tu dors, tu manges, tu sautes sur la première chienne venue quand t'en as envie. Il n'est jamais question de sentiment, ni d'amour, et encore moins de rivalité entre famille... Ma vie était assez semblable a la tienne avant... Bon sauf niveau hygiène dentaire, hein, parce que tu chlingues... Mais je ne me posais pas de questions, j'aimais pour une nuit, et j'oubliais vite le lendemain... C'était tellement simple, pas très épanouissant, mais simple. Et maintenant regarde ! J'ai essayé de l'oublier, hein, mais avec lui ça marche pas... et je deviens dingue... Et je parle à un chien !! Nan, mais ça va pas bien, là ! Planquant ses mains sur son visage, elle se laissa aller à un gémissement plaintif. Elle venait de déballer sa vie à un chien ! Elle n'était plus dans une folie douce, elle avait complètement perdu la raison maintenant. Et tout ça, par les seuls faits de Julian Spinelli... Les Spinelli étaient vraiment destinés a rendre fou les Giolitti... mais pour Sara, la folie était bien plus captivante, entêtante, envoûtante et charmante, que celle qui s'opérait sur son père. Et elle n'avait plus qu'une trouille, que cette folie ne veuille plus d'elle, et qu'elle la quitte à jamais... Pour rien au monde elle ne serait revenue à sa vie d'avant... pas maintenant qu'elle savait qu'IL existait, qu'IL vivait, et qu'un jour, IL l'avait aimé...
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Lun 13 Avr - 0:08
Julian avait toujours eut un don pour se mettre jusqu'au cou dans les problèmes, et cette soirée n'échappait pas à la règle. Il aurait du se douter que son parfais petit plan ne se déroulerait pas comme prévu, avec lui jamais rien ne se déroulait comme prévu, il y avait toujours quelque chose qui venait tout faire dérailler, un grain de sable suffisait pour coincer toute la mécanique de son plan. Le grain de sable ce soir était sa cousine Calypso. La superbe blonde n'aurait jamais du se trouver dans la maison, elle était censé être avec sa sœur dans un des clubs de la ville. Il avait du mal à réaliser à vrai dire. Encore dans les limbes du plaisirs il peinait à émerger de sa torpeur. L'arrivée de sa cousine avait été un électrochoc, mais le départ de Sara avait complètement réussit à le faire sortir de sa bulle d'intimité. Il n'avait pas réaliser que la situation était aussi ambiguë, mais à la place de Sara n'aurait-il pas interpréter la chose de la même façon ? Si la lumière avait été allumé lorsqu'ils étaient entrés dans la chambre Sara aurait peut être remarquer les photos de famille, de soirée où il posait avec ses deux cousines, son oncle et sa tante, et même son unique photo avec son père. Mais voilà la lumière n'était pas allumé, et Sara avait tiré seule ses conclusions des apparences. Il devait la retenir. Parce qu'il n'aurait pas supporter de la perdre. C'était ce qu'il venait de réaliser alors qu'envelopper du drap elle se dirigeait vers ses affaires.
Oui, Julian Spinelli avait finalement décidé de s'accrocher à une femme. Ce n'était pas qu'une relation physique comme tant d'autre auparavant, si cela n'avait été que cela il aurait laissé s'échapper celle qui était censé être son ennemi ad vitam eternam. Mais voilà, il était tombé sous son charme, et à présent il ne supporterait pas d'être séparer d'elle. Aussi il se devait de réagir. Il puisa au plus profond de lui même pour la retenir alors qu'elle refusait de l'écouter, il prononça ses trois petit mots qu'il n'avait jamais dit à une femme dans ce genre de contexte. « Je t'aime ». Il la sentit se figer, tout comme Calypso. Mais pour sa cousine les mots de son cousin n'étaient pas ceux qui avaient provoqués son immobilité, elle avait réagit au « Sara Giolitti », lorsqu'elle avait apprit l'identité de son amante. On aurait dit que la pièce entière s'était figée, personne ne bougeait, personne ne disait mot. Sara s'était lentement retournée pour le regarder dans les yeux, cherchant des réponses à ses questions au fond de ses yeux. Calypso fut la première à réagir alors que les deux amants étaient toujours sous le choc de la « déclaration » de Julian. « Pardon ? C’est qui ? Tu peux répéter… ? », il aurait aimé répondre à ses questions mais il était comme momentanément privé de parole, son regard ancré dans celui de Sara, il attendait une réponse, ou au moins un commentaire. Le ton de sa cousine était sec, presque agressif, elle se sentait trahie, il pouvait le comprendre, après tout il l'avait expulsé de chez elle pour pouvoir faire l'amour à l'ennemi de la famille en toute intimité. Il y avait de quoi ragé en effet. Enchainant sur la question de Calypso, Sara lui demanda de répéter. Sa gorge se noua alors qu'il ne lâcha toujours pas ses yeux des siens.
« Je t'aime. »Murmura t-il d'une voix si basse, si rauque, qu'elle lui sembla inaudible, pourtant à voir l'expression sur le visage de la jeune femme, il avait parlé assez fort. Je t'aime, trois petits mots si simple, si doux, pourtant si dur, si difficile a prononcé pour lui, il avait l'impression d'être nu face à elle.
Julian sentait le regard brûlant de sa cousine dans son dos, mais en cet instant il se fichait de ce qu'aurait pu penser sa famille, de la trahison qu'il venait de commettre, il était vulnérable, son cœur reposait entre les mains de cette femme qu'il ne connaissait que depuis quelques semaines, cette femme qui avait fait de lui son jouet. Il attendait et la réponse qu'elle lui donna le blessa à un point qu'elle n'aurait pu imaginer. « C'était une erreur ». Son cœur se figea douloureusement dans sa poitrine, il fit instinctivement un pas en arrière, avançant sans le savoir vers Caly, il sentit les traits de son visage s'affaisser. Il rompit tout contact visuel avec elle, se blindant, attendant la vague de douleur, le sentiment de trahison dévastateur. Mais elle ne comptait pas en rester là, labourer son cœur ne suffisait pas ? Il fallait en plus qu'elle continue ? Elle voulait trouver son regard mais il l'évitait, elle fit un pas en avant, se trouvant très très très près de lui, trop près, sa main se posa sur sa joue, douce caressante, le forçant en douceur a croiser son regard. L'espoir qu'insuffla en lui ses mots balaya la douleur en un clin d'oeil et cela l'effraya, elle avait tant de pouvoir sur lui. Julian perçut le soupir agressif de Calypso et il sentit Sara se tendre dans ses bras, reculant d'un pas, elle explosa, sa voix sourde de colère restait pourtant forte sans crier. Il serra machinalement les dents en les voyant « se défier » du regard de la sorte. Il fallait qu'il intervienne.
Julian posa une main douce et calme sur la nuque de Sara, tentant de la calmer, essayant de lui faire comprendre qu'il allait géré sa cousine, cette affaire était sienne, c'était de sa famille dont il était question, il avait des justifications à fournir. Calypso avait toutes les raisons d'être en colère. Il leur avait caché sa liaison avec Sara Giolitti, il avait manipulé Thalie pour qu'elle entraine sa sœur hors de la maison, il mentait à Giovanni, les avaient tous regarder dans les yeux en affirmant n'avoir personne dans sa vie. Bref, il s'était bien moquer d'eux dans l'esprit de sa cousine. Il allait devoir lui expliquer, lui faire comprendre que Sara n'était pas une passade, qu'il pensait être amoureux. Allait-elle comprendre ? Il en doutait. Elle le connaissait trop, elle savait comment il agissait avec les femmes, qu'il soit tombé amoureux, surtout de la fille de l'ennemi de leur grand père ne serait surement pour elle que le seul moyen qu'il avait trouvé de faire que Giovanni soit enfin intéresser par lui pour autre chose que son avenir d'« héritier ». Cependant il se devait de fournir des explications à Caly, aussi ne prononça t-il que quelques mots. « Caly. Dehors. Viens. ». Il ne pouvait pas avoir cette conversation devant Sara, c'était une affaire de famille, et Caly serait probablement blessante, il ne voulait pas qu'elle se mêle de cette histoire, ce n'était pas son combat. Pourtant arrivée sur le seuil de la porte il hésita à partir, à la laisser dans cet état. Et si elle partait ? Il se retourna, hésitant, cherchant dans son regard la confirmation qu'elle serrait encore là à son retour. Elle fit plus que le rassurer. Elle prit sa main et la posa sur sa peau afin qu'il sente les battement précipités de son cœur, elle se pressa doucement contre lui pour l'embrasser en lui murmurant de ne pas oublier pourquoi il se battait. Elle se détacha de lui et relâcha ses mains, le laissant partir. Le couloir était vide lorsqu'il sortit, la porte de la chambre de Caly était ouverte un peu plus loin, il avait enfilé un pantalon et son boxer avant de quitter la chambre, histoire de ne pas rendre Caly trop « folle ». Il ne tenait pas à ce que sa couverture glisse et le dévoile dans le plus simple appareil devant sa cousine.
A peine eut-il franchit la porte de la chambre de Caly qu'elle se lança dans une diatribe farouche, ne le laissant pas même se justifier avant d'attaquer toutes griffes dehors.
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Mar 14 Avr - 14:11
Le « Je t’aime », Caly l’avait complètement zappé… Venant de Julian, il sonnait comme une énorme farce ! Lui ? Amoureux ? Oui et Thalie allait se faire bonne sœur ! Non mais c’était tellement peu crédible, que Calypso aurait pu en exploser littéralement de rire. Or, elle ne le fit pas, car le nom qui avait franchi les lèvres de son cousin l’avait plus que surpris, et elle en semblait même choquée. Non, elle avait dû mal entendre… Une syllabe avait dérapée, provoquant un énorme quiproquo dans la petite tête blonde de la jeune Spinelli. Il n’y avait pas d’autres explications. Son cousin affirmant il a de cela quelques jours qu’il n’avait personne dans sa vie, faisait ce soir une déclaration précipitée, et à une… Giolitti ?! La bonne blague ! Calypso n’en croyait pas ses yeux, ni ses oreilles ! « C’était une erreur »… Bah elle l’espérait bien ! Non mais une Giolitti ?! Calypso ne savait plus comment réagir. Hurler sur Julian, ou bien la jouer plus fine, et faire bien plus mal en lui offrant l’indifférence la plus totale, l’ignorant jusqu’à n’en plus finir, déversant sa rancune comme jamais.
Le mensonge était une chose que la miss ne supportait pas… Et là, son cousin avait fait fort, à tel point qu’elle n’en était même pas déçu, mais carrément écoeurée. Des filles, il y en avait des tas, et ça Julian ne pouvait pas faire comme s’il n’était pas au courant, ayant fait passé plus d’une romaine dans son lit. Alors pourquoi était-il aller chercher cette fille, avec ce nom, avec cette famille, avec tout ce qui pouvait être lié de près ou de loin au Giolitti ?! Il était complètement demeuré ou il l’avait fait exprès pour tuer Papy Giovanni d’un bel infarctus et se mettre la famille à dos ? Mais quel inconscient… Quel crétin… Et elle, cette brune que Caly ne pouvait trouver que bien fade ; quelle… Grrr ! Elle n’en trouvait pas les mots. Et elle se prenait pour qui en plus ? Elle était dans la demeure familiale des Spinelli, donc en soit chez Calypso, et elle lui parlait comme si elles étaient de grandes amies, en pleine et simple petite dispute. « Mon problème ? C’est toi ! La totalité de ta personne, avec la totalité de ton nom, de ta famille, de ton sang… Ca te va comme réponse ?! Et d’où je dois me justifier ? Je te dois des comptes et des explications ? T’es rien pour moi, alors je n’ai aucune excuse à fournir. Je ne t’aime pas. Point. »
Calypso s’énervait… Elle ne criait pas, oh non ! Elle était d’apparence très calme, mais son ton était très loin de s’adoucir. Non mais franchement ! Qu’elle se rhabille et qu’elle se casse cette nana ! Bordel ! Julian voyait que le ton montait et que la conversation partait en cacahuète, si on pouvait parler de réelle conversation. Les demoiselles se regardaient, avec une once de méchanceté réciproque traversant leurs pupilles. Il fallait qu’il intervienne avant que Caly ne se jette sur cette brunette et ne l’étripe. Et c’est ce qu’il fit, lui demandant de sortir. La prenant par le bras, il l’entraîna vers la sortie, alors que Caly grognait à voix basse, mécontente de se faire virer de la pièce. Elle aurait bien déballer son sac devant l’autre, employant toute sorte de termes blessants, rien que pour le plaisir. Mais alors qu’il allait franchir le seuil de la porte, ils se stoppèrent. Et là… Oh là le sang de Caly ne fit qu’un tour…
Elle bouillonnait de l’intérieur, alors que sous ses yeux se déroulait une petite scène qu’elle jugeait tout bonnement écoeurante. Sortez les mouchoirs, la pauvre petite, enroulée dans son drap, en devenait presque touchante. Elle restait ici ? Et merde ! Elle aurait pu s’enfuir par la fenêtre, changer de nom, d’adresse, de numéro de téléphone, de vie même ! Non ? Bah non… Elle le lui promettait ! Et voilà qu’elle le retenait et offrait une scène dégoulinante de bons sentiments, donnant d’ailleurs la nausée à Caly. « Juste pour que tu n'oublies pas pourquoi tu te bats… » Ah, ah, ah ! La bonne blague ! Parce qu’il se battait là ? Il se battait pour quoi ? Pour une pauvre relation, ou une partie de jambes en l’air à venir ? Elle semblait provenir d’une autre planète cette fille, ou alors Julian avait finement joué la comédie du lover, devenu accroc de la demoiselle qu’il convoite… Caly se demandait si elle avait le droit d’exploser de rire ? Vu la tête de son cousin, non, mieux valait pour elle de garder un peu de réserve. Et si elle l’avait fait, ça aurait été plus nerveux qu’autre chose en fin de compte. Finalement, la pimbêche de Giolitti se décida à lâcher Julian, et c’est dans la chambre de Calypso qu’ils se retrouvèrent. Julian venait de franchir le seuil de la porte, à son tour, et là… Pas le temps pour lui de parler, de s’expliquer, d’entamer la conversation. Caly s’en chargeait, prête à déballer tout ce qu’elle avait sur le cœur.
« Comment t’as pu ?! Comment t’as pu oser nous mentir… ?! Et puis elle… Elle… T’es stupide ? Complètement à la ramass’… »
Elle tournait en rond dans sa chambre, gesticulant dans tous les sens, parlant plus avec ses mains qu’autre chose. Les mots ne semblaient pas venir… Elle entamait ses phrases pour se stopper en plein milieu et reprendre une nouvelle, sans rapport. Ses nerfs étaient à fleur de peau, et elle n’avait qu’une envie, revenir sur ses pas pour étrangler l’ennemi.
« T’as décidé de déclencher la troisième guerre mondiale au sein de la famille ? Dire que tu nous as affirmé n’avoir personne… Alors que tu fréquentais cette… Aaaah ! Bon sang ! »
Caly était déçue… Terriblement déçue… Le conflit Giolitti/Spinelli était loin d’être récent, tout le monde en avait conscience et il demeurait présent dans leur quotidien. Combien de fois entendaient-ils Giovanni se plaindre ? Et combien de fois s’en amusaient-ils en le taquinant et le suivant dans ses nombreuses critiques de la famille adverse ? Elle ne les comptait plus et ne l’avait jamais oublié, contrairement à certain. Lui, avait préféré mentir, pour aller batifoler avec l’ennemi… Et bin voyons ! Caly en avait la nausée… Complètement dégoûtée.
« Tu t’es amusé à monter tout un plan pour nous foutre dehors, tout ça pour avoir la maison ; T’as même mis Thalie la dedans… Je ne voulais pas sortir, elle m’a limite forcé, tout ça pour toi et ta… Je suis partie sans prévenir et maintenant je vais avoir droit à une sacrée scène… -Elle passa ses mains dans ses cheveux, et tenta de se calmer, soufflant un bon coup. -Alors je sais très bien que je n’ai pas mon mot à dire là dedans, et que tu peux te taper qui tu veux… Mais à l’avenir, évite de mentir à la totalité de ta famille, et de nous ramener ce genre de fille. Ne compte pas sur moi pour te soutenir sur ce coup là… Cette fille ne sera jamais la bienvenue ici, et je ne ferais aucun effort pour supporter sa présence et sa tête qui ne me revient pas ! »
Elle soupira, la pression retombant, et laissant place alors à une tristesse et déception bien apparente.
« T’es un grand garçon, tu fais tes propres choix. Va faire de belles déclarations à l’autre tâche qui t’attend dans ta chambre. Mais moi, je me range du côté des Spinelli. »
Où était passé son cousin ? Elle avait l’impression de l’avoir complètement perdu, en l’espace de quelques secondes. Il semblait préféré le camp adverse. On dit que l’herbe est toujours plus verte de l’autre côté de la barrière. Visiblement oui. Mais elle, elle l’aimait trop son camp, pour aller voir ailleurs.
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Mer 15 Avr - 11:25
Trois jours plutôt alors que l'intégralité de la famille Spinelli dînait tranquillement dans la salle à manger, Julian se vit subir un des fameux interrogatoires dont Thalie avait le secret. Pourquoi ne le voyait-on plus dans les soirées de la Jet Set locale ? Pourquoi ne rentrait-il pas certains soirs alors qu'elle savait qu'il n'était pas présent dans aucune soirée organisée ce soir là ? A quoi passait-il ces nuits ? Il essayait de répondre avec décontraction à toutes ses questions affirmant que le Sénat lui prenait beaucoup de temps qu'il passait parfois des soirées à travailler dans le bureau de leur grand père, qu'il ne fréquentait plus les cocktails de la jeunesse dorée pour une raison très simple il était forcé d'assister à ceux des Sénateurs... Ce qui était vrai. Thalie posa alors la question qui le déstabilisa quelques peu. A qui envoyait-il tous ses messages la nuit, elle entendait son portable vibré à intervalle régulier au travers de la cloison qui séparait leur chambre ? Avait-il quelqu'un dans sa vie ? L'espace d'un instant il fut tenter de répondre que oui, il avait quelqu'un dans sa vie. Mais il vit les conséquences de cette réponse avant qu'elle ne s'échappe de ses lèvres, s'il répondait par l'affirmatif, Thalie ne laisserait pas tombée tant qu'elle n'aurait pas découvert qui était la mystérieuse petite amie de son cousin.
Il avait mentit, et il savait que Calypso détestait plus que tout le mensonge, mais qu'aurait-il pu faire d'autre, à voir la réaction de la belle déballer ce soir là son secret tout à trac alors qu'aucun d'eux n'avaient été préparer à encaisser la nouvelle n'aurait fait que provoquer le chaos et les blessés tous. Julian voyait la façon dont Calypso contemplait Sara, la haine familiale se lisait dans ses yeux, s'il avait su qui était Sara la première fois lors de cette Raiv' il aurait eut le même regard. Mais voilà, il n'avait apprit son identité qu'une semaine plus tôt. Et le « mal » était déjà fait. Il était là avec elle, dépendant, accro, et il venait de lui dire des mots qu'il n'avait encore jamais prononcé pour une autre dans ce genre de contexte. Calypso explosa face à la réponse de Sara et Julian su qu'il était temps d'éloigner sa cousine avant que la sauce ne monte trop et finisse par déborder.
Sa réponse avait au moins le fait d'être claire, qu'importe les arguments que Julian avanerait, elle serait toujours pour Caly, Sara Giolitti, la fille de Paolo Giolitti, l'ennemi de leur grand père. Jamais elle n'accepterait Sara, qu'importe qu'elle rende son cousin heureux, pour elle ce ne serait qu'une de ses aventures de plus. Une autre brune qu'il garderait quelques jours, semaines pour finir par la jeter hors de sa vie. Elle avait raison de penser cela, après tout il avait toujours agit ainsi à Paris, à Rome avant. Il intervient avant que Sara ne riposte en se sentant insulté, il demanda à sa cousine de sortir avec lui, la prenant par le bras il l'entraina vers la sortie, dans l'espoir vain de préserver Sara, les murs de cette maison étaient très fins.
Avant qu'il ne referme la porte une angoisse sourde étreignit le cœur de Julian, et si Sara en profitait pour s'en aller, et si elle partait effrayé par ses avoeux. Il avait besoin d'une réponse, serait-elle encore là à son retour ? Malgré tout ce qu'elle venait de subir ? Calypso assistait à cette scène qu'elle trouvait sûrement dégoutante, mièvre. Mais Julian se fichait de ce que Caly penserait de ça, il connaissait Sara, ils étaient fait du même bois, se livrer ainsi alors qu'elle craignait par dessus tout le rejet était un présent magnifique qu'elle lui offrait. Il sourit doucement à son aimée avant de refermer la porte sur eux. C'est dans la chambre de Caly que se déroulerait la confrontation entre les deux Spinelli. Julian n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche, de tenter de s'expliquer que déjà Calypso attaquait, toutes griffes dehors.
Elle lui reprochait sa trahison, son mensonge pour Elle, pour Sara. Elle l'insulta cherchant probablement à le faire réagir, à lui montrer à quel point il était stupide de « se taper » une Giolitti. Elle tournait en rond dans la chambre telle une lionne en cage, Julian les bras croisés sur son torse n'avait pas bouger, il la laisserait vider son sac avant de dire quoi que se soit. Elle était agitée, ses mains bougeaient dans tous les sens, elle semblait sur le point de craquer, d'abandonner Julian pour aller se faire les griffes sur la brune qui attendait dans la chambre de son cousin. Elle aborda alors le sujet plus général de la famille, demandant s'il cherchait à enclencher les hostilités, à déclencher la troisième guerre mondiale des Spinelli. Alors qu'elle cherchait un terme pour désigner Sara elle s'énerva, ne trouvant pas le mot juste pour la désigner, Julian se contraignit au calme, Calypso était déçue, elle résonnait en tant que Spinelli, Julian lui avait abandonner cette façon de penser le soir où il avait apprit qui était Sara, mais il pouvait comprendre ce qui animait sa cousine, la haine, la déception, le sentiment de trahison.
Avoir fréquenter leur grand père ses derniers mois n'aidaient en rien Calypso a envisager Sara sous un autre angle, chaque soir Giovanni rentrait et se répandait en commentaire sur la famille Giolitti. Autrefois Julian participait au petit jeu de ses cousines, taquinant et s'amusant des plaintes du patriarche de la famille. Il avait même critiquer les membres de la famille de sa petite amie, mais c'était avant. L'avant Sara, avant qu'il ne « fraternise avec l'ennemi » comme l'aurait sûrement dit Giovanni.
Calypso en revint finalement au plan de cette nuit. Il assumait la responsabilité de ce qu'il avait fait ce soir, il avait manipulé Thalie pour qu'elle emmène Caly en soirée avec elle afin de se retrouver seul ici avec Sara. Il était vrai que Thalie en voudrait à sa sœur de lui avoir faussé compagnie, il parlerait à son autre cousine avant qu'elle ne s'en prenne à sa sœur. Elle souffla à fond avant de se décider à lui donner son avis sur sa nouvelle relation de couple. « Te taper », ce mot lui hérissait les poils lorsqu'il l'entendait, il ne se « tapait pas » des femmes, l'espace d'une nuit il était à elle, il leur faisait l'amour, il ne se les tapait pas, il avait toujours respecter les femmes, mais il ne s'était jamais attaché jusque là, c'était différent. Elle lui suggera à l'avenir de ne plus leur mentir et de leur ramener « ce genre de fille ». Le sang de Julian bouillonna dans ses veines à ses mots, les muscles de sa mâchoire se contractèrent, il serra les dents pour se contraindre au silence le temps que sa cousine termine sa phrase. Elle confirma que jamais elle n'accepterait Sara, qu'elle ne serait jamais la bienvenue ici, qu'elle ne le soutiendrait pas dans cette relation. Elle le fit exploser avec ses deux dernières phrases, « l'autre tâche », « du côté des Spinelli ». Elle était déçue, en colère ? Lui était blessé, triste et effaré par le comportement de Caly. Aussi ses derniers mots firent explosé sa résistance, et il arrêta de ronger son frein.
« Du côté des Spinelli ? Et depuis quand ne fais-je plus partit de cette famille ? Tu es déçue, en colère, triste ? Et moi alors, que devrais-je dire ? Tu insultes la femme dont je suis amoureux, tu m'accuses de trahir notre famille, de la faire se déchirer, mais une famille n'était elle pas fait pour se réjouir lorsque l'un d'entre eux trouve enfin une partie de ce qu'il cherchait depuis des années ? Je ne suis pas comme toi et ta sœur Calypso, je ne suis pas entier et neuf, je suis brisé depuis des années, incapable d'aimer, vous avez eut une famille tout au long de votre vie, moi malgré tout l'amour que vous m'avez tous porter je me suis toujours sentit rejeter par mes parents, estropier d'une part de moi même ! Bordel mais tu ne le vois pas ! J'ai fais l'amour à la moitié des femmes de cette ville, j'ai fréquenté toutes les filles de Science Po et de la Sorbonne, sans jamais, jamais m'attacher, sans jamais être heureux, combler ! JAMAIS ! J'ai fais un choix, un choix que je n'ai pas fais volontairement, je me fiche que tu me crois où non, je n'ai appris qui était Sara qu'après mettre engager avec elle, et qu'est ce qu'un nom face à des sentiments telles que j'en ai pour elle ? Tu peux penser ce que tu souhaites, d'elle, de moi, j'ai couché avec tout ce qui a des belles jambes dans cette ville et je ne suis qu'un Don Juan, Sara en a fait de même et c'est une Putain ? Je ne tolérais pas que tu l'insultes parce que c'est moi que tu blesses avec de tels propos ! Si tu n'étais pas aveugler par cette haine dont tu es l'héritière tu la verrais comme moi je la vois. Vous ne savez rien d'elle, de son père, mais pourtant vous les haïssez Thalie et toi comme s'ils vous avaient offenser. Mais que vous ont-ils fait ? »Il reprit son souffle, car sa respiration était haletante alors que son ton était monté progressivement, il perdait son calme.« Je reconnais vous avoir manipulés toutes les deux ce soir, vous avoir mentit il y a trois jours, mais a voir ta réaction ne peux tu pas comprendre que j'ai gardé le silence ? Qu'aurais tu fais à ma place ? Je suis un grand garçon, j'ai fais mes choix, je les assumes. Mais je ne suis pas « passer à l'ennemi » comme tu sembles le penser, j'ai juste décider que je n'allais pas suivre Giovanni dans son délire de haine ancestrale, je fais mes propres choix, je ne le suis pas comme un mouton, je suis son héritier, pas son clone. »
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Mer 15 Avr - 13:21
Calypso venait de vider son sac, ou du moins elle avait tenté de le faire… Mais les mots ne lui venaient pas, et elle avait bien du mal à terminer ses phrases. Difficile de décrire ce qui se passait, et ce qu’elle pouvait ressentir à ce moment même. Tout d’abord un étonnement tellement fort qu’il n’avait pu laisser place qu’à la colère. Oui, elle lui en voulait, et ne pouvait pas s’empêcher de l’exprimer. La rancune dont elle avait pu hériter ne pouvait pas se taire, et s’exprimait sans qu’elle ne puisse la contrôler. Tout en gesticulant dans tous les sens, elle faisait part à son cousin de ce qu’elle pensait de tout ça, et ce qu’elle ressentait. Et c’est en parlant ainsi que la pression s’évacuait et laissait place alors à une profonde déception. Elle aussi, difficile de la décrire avec précision. Le mensonge… C’était quelque chose qui ne passait pas, formant une énorme boule au niveau de sa gorge. Jamais elle n’avait encaissé le fait qu’on lui mente, même pour la raison la plus insignifiante du monde. A ses yeux la franchise et l’honnêteté devaient régner en maître au sein d’une famille. Tu parles !
Visiblement ça n’était pas le cas de tout le monde, son point de vue n’était pas partagé par son cousin. Mentir… La regarder droit dans les yeux et lui affirmer quelque chose qui n’était en réalité qu’un tissu de mensonges, du vent, de l’hypocrisie à l’état pur… Cela lui restait en travers de la gorge, et elle lui en faisait part, sans la moindre retenue et hésitation. Elle ne pesait pas ses mots, ne se souciait vraiment pas de leur portée et impact sur Julian. Triste et déçue, elle se moquait bien des réactions de son menteur de cousin. La confusion de ses émotions ne lui laissait plus le choix, plus le moindre contrôle. Elle se livrait et déversait alors le venin qu’elle avait en réserve pour Sara. Et encore, elle ne trouvait pas ses mots, donc épargnait pas mal la nouvelle petite amie du jeune Spinelli.
Non, cette fille ne sera jamais acceptée par Calypso, ne sera jamais la bienvenue, ne sera tout simplement jamais appréciée. La blondinette était bien claire à ce sujet. Julian ne pouvait pas compter sur elle pour le soutenir dans cette relation et l’aider à affronter le reste de la famille, et surtout pas leur grand-père. Julian n’avait encore rien dit, la laissant déballer tout ce qu’elle avait sur le cœur. Mais Caly se doutait que les rôles allaient bientôt s’inverser et elle le redoutait, ne voulant pas que sa colère s’attise contre son cousin. Car c’était bien ce qui allait se passer. Il allait se défendre, défendre la potiche brune qui l’attendait dans la pièce voisine, et elle n’allait pas le supporter. Et effectivement, Julian prit la parole, Caly réagissant à chacun de ses arguments.
« Du côté des Spinelli ? Et depuis quand ne fais-je plus partit de cette famille ? » Ca, il l’interprétait comme bon lui semblait. Et ce n’était pas en couchant avec une Giolitti qu’il allait être bien vu par le patriarche de la famille, il ne fallait pas qu’il la prenne pour une demeurée non plus ! Bien sûre qu’elle était déçue et triste… Il n’y avait qu’à voir sa tête. Par contre, lui ne pouvait s’en prendre qu’à lui. Il s’était attendu à quoi franchement ? Qu’elle l’accueille les bras grand ouverts, tout en souhaitant la bienvenue à la miss Giolitti ? La bonne blague ! Il mit ensuite en avant le fait qu’il était brisé, contrairement à elles. Qu’il n’avait jamais vraiment eut l’impression d’avoir des parents, et de tout ce qui en découlait. A cet argument, Caly releva les sourcils, surprise, avec des airs reflétant une ironie sans limite. Ce point là l’avait poussé à sortir avec l’héritière de la famille rivale ? Oh ! Quelle surprise voyons ! Il s’énervait, Et Calypso se refermait doucement sur elle-même. Jamais il n’avait été heureux, et de toute façon il se fichait bien de ce qu’elle pouvait penser. Elle le laissa poursuivre, frôlant l’explosion à tout moment. « Si tu n'étais pas aveugler par cette haine dont tu es l'héritière tu la verrais comme moi je la vois. » Aaaaaaah ! Elle avait envie de lui hurler dessus. Mais il était pareil il n’y a pas si longtemps que ça, alors qu’il arrête tout de suite avec ses beaux discours et ses tirades sur une potentielle égalité et un respect à avoir envers elle. « …je fais mes propres choix, je ne le suis pas comme un mouton, je suis son héritier, pas son clone » Ce fut sans doute les mots de trop… Caly le fixait, aucun mot ne semblait décidé à franchir la barrière de ses lèvres. Elle ferma les yeux quelques secondes et décida de reprendre les points sur lesquels elle voulait réagir. C’était nécessaire pour elle, pour ne pas s’enfermer dans sa colère.
« Déçue ? Le terme est trop faible vois-tu… Tu ne tolères pas que je l’insulte ? Mais je dis encore ce que je veux figure-toi. Après tout, tu couches avec, pourquoi ne serais-je pas libre de dire et d’exprimer ce que je pense ? La liberté ne s’applique pas qu’à ta braguette Julian ! Non je ne comprends pas ta réaction et ton silence… Et voir que t’es capable de nous mentir et de nous manipuler de la sorte, tout ça pour cette fille, avec qui tu oses t’amuser sous le toit de notre grand-père, ça me dépasse… Je… -Elle eu un petit temps de pause, se repassant alors les dernières phrases de son cousin. – J’en ai assez entendu je crois… Tu fais bien ce que tu veux. Le « mouton » que je suis va te demander de sortir maintenant… »
Sa voix était soudainement devenue glaciale. Plus la moindre émotion, seul transparaissait la nouvelle blessure de la blondinette. Elle n’avait plus envie de parler à son cousin, elle n’avait plus envie de lui faire face. Blessée et déçue, la miss ne souhaitait qu’une chose, se réveiller en sursaut, se rendre compte qu’elle était affalée sur le sofa devant le dernier épisode de Dr House, réalisant qu’elle n’avait fait qu’un horrible cauchemar. Mais visiblement, elle pouvait se pincer tant qu’elle voulait, elle était bel et bien dans la réalité. Saleté de réalité !
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Mer 15 Avr - 23:42
La colère est un sentiment étrange, la déception l'est tout autant. La colère était un sentiment que Julian, en tout bon italien qu'il était, éprouvait souvent, peut être plus souvent qu'il ne l'aurait désiré, mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie. Il s'emportait facilement lorsque l'on touchait de trop prêt les points sensibles de son passé ou de son présent. Il s'était emporté contre Calypso, il n'aurait pas du, mais elle avait tapé dans ce qui faisait mal, ses valeurs, sa petite amie etc... Ce n'était pas une raison, elle était sa cousine, il n'aurait pas du être aussi dur avec elle, aussi froid, aussi sec. Il n'aurait pas du mais il l'avait été. La déception était un sentiment nouveau pour lui, il n'avait jamais placé d'espoir en qui que se soit, aussi n'avait-il jamais ressentit de la déception. Mais la réaction de sa cousine lui faisait du mal, elle le blessait, le décevait, où était passé sa douce et tendre cousine qui le comprenait mieux que lui même parfois ?
Visiblement son mensonge ne serait pas pardonner, quand bien même eut il était justifier par la peur de les perdre tous. Il avait été hypocrite a mentir de la sorte, alors qu'il affirmait aimé Sara, aux yeux de Caly se n'était qu'un mensonge de plus ce prétendu coups de foudre pour la pire ennemie de la famille. Calypso déversait tout son fiel à propos de Sara faisant bouillir le sang de son cousin qui avait bien du mal a garder le contrôle de ses nerfs malgré son aparante immobilité. Jamais sa famille n'accepterait Sara, il ne se faisait pas trop d'illusion sur ce point même s'il aurait aimé que ce soit le cas, mais Calypso était clair, elle ne l'accepterait pas, et ne l'apprécierait jamais. Il n'aurait ni son soutient, ni sa compréhension, elle ne le reconnaissait pas, il n'était plus le Julian qu'elle connaissait, celui qui s'était moqué avec elles de la haine de leur grand père, qui avait dénigré les Giolitti avec elle. Il avait changé, Sara l'avait changé, pour Calypso s'était apparemment en mal que c'était effectué cette transformation chez son cousin, alors que Julian lui avait l'impression de voir les choses plus clairement. Elle prit alors la parole une fois qu'il eut terminé de vider à son tour son sac. Elle le reprit un par un sur chacun des points qu'il avait avancé.
Il comprit qu'il était aller trop loin lorsqu'il entendit sa voix froide et vide toutes émotions, elle s'était refermée comme une huite, elle était au départ si énervé, elle semblait à présent juste glaciale, vide de la moindre émotions. « La liberté ne s'applique pas qu'à ta braguette Julian ». Ses mots le blessèrent comme s'il elle l'avait gifler, comment Calypso pouvait elle être aussi cruelle ? Aussi blessante ? Le méritait-il simplement pour avoir eut peur de les perdre ? Et elle continua a aligner implacablement ses arguments, « s'amuser » avec cette fille, ne comprenait-elle pas que cela avait dépasser le stade du jeu avec Sara ? Qu'il ne jouait pas, ou plutôt plus ? Elle ajouta qu'elle en avait trop entendu, qu'il n'avait qu'à faire ce qu'il voulait, que le mouton lui demandait de sortir, maintenant. Mais, il ne pouvait pas s'en aller, pas comme ça, pas sur une dispute, sur des mots comme avoir sous entendu qu'elle suivait leur grand père comme un mouton qu'il regrettait déjà.
« Caly... »Les mots ne venaient pas, ne sortaient pas, il ne pouvait pas s'excuser, il pensait ce qu'il avait dit sur Sara, sur la haine qu'ils étaient censés tous éprouver sur les Giolitti. « Je ne te dirais pas que je regrette ce que j'ai dis à propos de Sara, de ma relation avec elle. J'aurais du vous parler, vous le dire, je n'ai pas d'excuses pour vous avoir mentit aussi longtemps. J'aurais du te l'apprendre, vous l'apprendre avant que l'une d'entre vous ne le découvre. Ce n'est pas le comportement qu'aurait un grand frère, je n'aurais pas du vous le cacher, ni vous manipuler pour avoir la possibilité de vous Sara ce soir. Je ... » Les mots se figèrent dans sa gorge alors qu'il savait exactement quoi dire, mais il avait toujours cette peur, cette peur viscérale d'être blesser et rejeter. Ses mains tremblaient comme celles d'un enfants alors qu'il croisait les bras sur sa poitrine, cherchant la force de dire ses mots qu'il avait tant de mal à exprimer. « Je ne veux pas que tu me haïsse Caly', je ne peux pas sortir, j'aimerais m'en aller, ne pas te faire souffrir comme je le fais, j'aimerais pouvoir effacer ce mensonge, comment j'ai orchestré votre départ ce soir. J'aimerais, parce que je t'aime et la seule idée de te perdre est comme une déchirure. Je t'aime Caly. Tu es ma petite sœur. Tu le serras toujours. Je sais que tu m'en veux, que tu me déteste aussi probablement, que je ne suis qu'un menteur, un tricheur à tes yeux, mais je t'aime. Je ne peux pas partir et signer la fin d'une part de notre relation. Je ne peux pas sortir parce que sortir c'est souffrir un peu plus en te perdant. Je ne peux pas te perdre. Tu es ma famille, ma petite sœur, ma cousine. Je t'aime. Si tu savais à quel point je regrete de t'avoir fait du mal, de t'avoir blesser par mes mensonges, mes non dits et mes intrigues. Pardonne moi.. Je t'en supplie pardonne moi. »
Il la suppliais de lui pardonner, non pas d'accepter Sara, mais de ne pas brisé ce qu'il y avait entre eux pour une simple querelle familiale. Parce qu'il l'aimait, qu'elle était comme sa petite sœur, elle n'était pas comme, elle était sa sœur. Il ne pourrait pas la perdre. Pas comme ça.
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Jeu 16 Avr - 12:39
Froide… Voilà comment se montrait désormais Calypso. La profonde déception qui venait de fendre son cœur innocent de petite cousine, de petite sœur, s’exprimait ainsi. Elle se peignait sur les traits fins de son visage de jolie poupée de porcelaine, faisant de ses sourires en coin un pâle souvenir, effacé. Les mots de Julian avaient eut pour seul effet d’étouffer le filet de voix que la blondinette était encore capable de laisser échapper. La boule formée au niveau de sa gorge, dû à sa colère et sa tristesse ne lui permettait pas plus… Incapable de lui hurler dessus comme elle l’aurait fait en temps normal, elle se contentait de le fixer, rejetant du mieux qu’elle pouvait tout ce qu’il pouvait dire. Cette soirée n’était qu’un horrible cauchemar, duquel elle voulait sortir au plus vite. S’enfuir loin de cette nuit noir, où tout semblait lui échapper, perdant ce qu’elle avait sans doute de plus précieux au monde : une famille unie. Elle voyait cette dernière voler en éclat quand tout cela serait découvert aux yeux de tous, aux yeux de son petit monde… Et elle restait impuissante face à cela, Julian étant persuadé d’être amoureux de cette fille.
S’en était trop pour Caly, et elle ne pouvait réagir autrement. Devenir aussi froide qu’un Iceberg ; glaciale comme jamais, indifférente, démunie de la moindre expression à son égard. Et elle se montrait dure dans ses mots… Il devait se douter à quel point elle pouvait avoir du mal à encaisser tout ça. Et d’ailleurs elle n’était pas prête à le faire, c’était au-dessus de ses forces. Jamais elle n’accepterait cette intruse, et elle préférait que ce soit clair dès le départ. Ca n’était pas un scoop, Calypso pouvait se montrer dure, rancunière par moment, et bornée. Elle fonctionnait par principe, et la franchise en faisait partie. Là… Son cousin, celui qu’elle considérait comme son grand frère, venait de tout bafouer, de tout foutre en l’air… Tout ça pour une fille. Lui-même l’avait dit, des filles il y en avait un paquet. Et Calypso n’était pas prête d’accepter celle-la. Toutes, mais pas celle-la…
Réaction puérile ? Complètement enfantine et démuni de maturité ? Mais qu’est-ce qu’elle pouvait s’en moquer de cette maturité à ce moment même ! C’était le cadet de ses soucis de se montrer ou non adulte et réfléchi. Tout ce qu’elle gardait à l’esprit, c’était l’image du conflit familial qui n’allait pas tarder à exploser au sein des Spinelli. Et l’autre brune n’en aurait rien à secouer elle, d’avoir foutu un bordel incroyable au sein d’une famille… La meilleure défense restait l’attaque. Et bien que cela puisse lui faire un mal de chien en se retrouvant en face de son cousin, elle ne mâchait pas ses mots. Il lui avait fait mal, elle ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce. C’est en reprenant ses propres mots qu’elle lui demanda de quitter la pièce. Le petit mouton qu’elle semblait être ne voulait plus avoir à faire à lui, ni à sa nouvelle petite amie. Qu’elle parte, qu’il se casse avec elle, mais qu’elle n’ait plus à les voir ensemble, et surtout pas ici.
Elle croisa les bras sur sa poitrine, alors que Julian reprenait la parole. Il ne comprenait pas le français ou quoi ? Elle voulait tout simplement qu’il prenne la porte ! Oust ! Du balai ! Il avait quelqu’un de bien plus important que sa famille à aller réconforter, non ? Il était si amoureux qu’elle devait bien passer avant tout le reste ! Il mentait bien à la totalité des Spinelli pour la retrouver, alors un peu plus, ou un peu moins ! Il ne regrettait pas ce qu’il avait dit la concernant… Mais c’est qu’il se foutait de sa gueule, ou quoi ? Il en rajoutait une couche pour le plaisir ?!
« En effet, tu n’as pas d’excuse… Donc sors… »
Elle tourna la tête, ne pouvant plus soutenir son regard, alors qu’il poursuivait, semblant formuler des excuses. Un brin facile tout ça ! Je te plante un couteau dans le dos, je te déçois comme jamais, et après je demande pardon… ? Nerveuse, elle tapota son avant bras de ses doigts fins, les bras toujours croisés. Un blanc s’installa entre eux. Elle ne savait pas quoi dire… Ni même quoi faire. Pleurer ? Oui l’envie la tiraillait, mais elle s’efforçait de garder cela pour elle, retenant les larmes.
« T’aimerais… ? Et bien moi j’aimerais ne jamais être entrer dans cette fichu chambre, ne jamais avoir eu envie de parler à mon cousin, à mon grand frère… Je me serais épargner une belle gifle ! J’aimerais ne jamais avoir croisé le regard de ta potiche ! –Elle ne faisait toujours pas l’effort de peser ses mots. – Te haïr je ne pourrais jamais le faire… Je t’aime trop pour te détester. Mais ma colère je compte bien la déverser sur quelqu’un d’autre, et n’en soit pas surpris. Tu m’as mentis, tu nous as tous mentis, et je ne suis pas prête de l’encaisser. Si encore la raison avait été valable. Mais je ne comprendrais jamais pourquoi tu as agis comme ça, pour une Giolitti… Ca m’écoeure. –Elle eut un petit temps de pause, et se reprit, tant bien que mal. – Je suis bien incapable de te haïr Julian, vraiment… C’est au-dessus de mes forces… -Les larmes menaçaient de couler, elle le sentait bien, et tous ses efforts pour les retenir semblaient être en vain. – Maintenant sors, ou c’est moi qui m’en vais, et je ferais un détour par ta chambre pour en coller une à la source d’un paquet de soucis à venir. »
Elle se retourna, désirant plus que tout cacher aux yeux de son cousin les perles salées qui roulaient à présent sur ses douces joues.
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Lun 20 Avr - 10:37
Froide… Elle était si froide. « Qu'ai-je fais ? » se demanda brusquement Julian alors que Calyspo lui tournait le dos. Qu'avait-il fait ? Comment avait-il pu être aussi négligent, ne pas verrouiller la porte de sa chambre, avoir invité Sara ici après avoir forcer Thalie a trainé Calypso dehors. Comment avait-il pu être si manipulateur ? Aussi menteur ? Le manque qu'il avait de Sara justifiait-il qu'il ait tromper sa famille ? Il aurait dû parler, il aurait dû, mais il ne l'avait pas fait; la colère de Calypso était justifié, il l'avait virer de chez elle pour pouvoir retrouver sa petite amie, petite amie qui s'avérait être la fille du pire ennemi de la famille. Julian était censer haïr les Giolitti, d'ailleurs avant de rencontrer Sara, avant d'apprendre qui elle était, il avait perpétuer la « tradition » familiale. Mais à présent il était amoureux, il ne pouvait pas haïr Sara, c'était trop tard, il ne pouvait pas faire marche arrière, plus maintenant, il ne pouvait pas la laisser. Il pensait à elle sans cesse, elle avait ravivé une partie de lui qu'il croyait morte, une partie de lui bancale mais à nouveau là. Mais il n'aurait jamas l'aval de sa cousine pour cette relation, il le savait présent, seul face à Giovanni, seul face à la « loi » des Spinelli.
Mais il était là, à penser à elle, à Calypso. Il ne pouvait se résigner à partir à la laisser ainsi, elle se sentait trahit, elle avait mal, elle lui en voulait, il ne pouvait pas la laisser, il n'y arrivait pas, lui aussi était blessé, ses mots l'avaient touchés mais il ne pouvait pas la laisser malgré tout, c'était sa cousine, sa sœur, sa Calywa. Il l'avait protéger du mal, de la souffrance toutes ses années il ne pouvait accepté d'être celui qui lui causerait sa première véritablement trahison, il ne pouvait pas la blesser, c'était au dessus de ses forces, s'était contre tout ce qu'il avait fait ses dernières années. Alors il ne la quitta pas, il l'implora, il ne pouvait partir, pas en sachant qu'elle le haïssait, qu'elle lui en voulait, qu'elle souffrait à cause de lui, de son comportement, de son imprudence. Sa réaction à un autre moment lui aurait peut être sembler puérile, mais pas maintenant, mais pas celle là. Il avait merité pareil comportement, après tout ne l'avait-elle pas surpris au lit avec une des seules femmes de Rome qu'il lui était interdit de toucher par un pact tacite signer avec son grand-père ?
Elle lui demanda à nouvau de sortir, aussi tenta t'y de formuler à sa façon ses excuses, des excuses qui malgré lui se transformèrent bientôt en demande d'absolution pour ce qu'il lui avait fait, c'était facile de demander pardon après l'avoir blesser, très facile devait-elle penser, mais elle le connaissait, s'amender était toujours très dur pour lui. Elle évitait son regard, tournait la tête, tapotait ses bras croisés du bout de ses doigts fins. Elle faisait tout pour ne pas le regarder, pour ne pas pleurer supposa t-il, dieu qu'il se détestait de l'avoir fait pleurer, de la faire pleurer. Elle était entré pour lui parler, et elle avait récolté la claque de sa vie, la brûlure de la trahison, le cœur de Julian se serra aux mots de sa cousine. Elle ne pouvait pas le haïr, elle l'aimait trop pour cela, mais sa colère serait présente tant que Sara serait dans les parages, elle se « vengerait » de son mensonge en déversant sa colère sur Sara, pour elle sa raison n'était pas valable, ce n'était qu'une Giolitti, elle n'en valait pas la peine aux yeux de sa cousine. Jamais elle n'accepterais Sara parmis eux, jamais. Les larmes aux yeux elle lui demanda de sortir, de retourner d'où il venait sinon se serait elle qui sortirait et ça allait chauffer, elle lui tourna le dos, masquant ainsi les larmes qu'il n'avait pu qu'entre apercevoir l'espace d'une minute.
« D'accord. Je m'en vais. »Il ne se détourna pas pour autant, il avança d'abord vers elle, posa une main sur son bras, la fit se retourner, essuya ses larmes du bout des doigts et embrassa doucement son front. « Je t'aime Calywa.... Ne pleure pas pour moi petite sœur, je n'en vaut pas la peine... Pardonne moi. »
Et il tourna les talons, il arriva à retenir le tremblement de ses lèvres jusqu'à ce qu'il eut refermer la porte de la chambre, il s'adossa contre le bâtant le souffle cours, la respiration douloureuse. Il fallait qu'il retourne dans sa chambre, qu'il demande à Sara de partir, Calypso ne supporterait pas de la croisée à nouveau le lendemain ou dans la nuit. C'était la meilleure chose à faire. Les larmes menaçaient de débordés de ses yeux, il se reprit et se força a enfouir au loin dans son esprit sa peine avant de rentrer dans sa chambre. Sara l'attendait allongé sur son lit avec Pep's, le chien de Caly, en reconnaissant le jeune homme la boule de poile se leva pour venir lui faire la fête, Julian s'accroupit et enfouit son visage dans le cou poilu de l'animal, caressant sa soyeuse fourrure.
« tu devrais aller voir ta maîtresse mon grand. Elle a besoin de toi »Murmura le jeune homme à l'oreille du chien.« Va voir Caly Pep's, va. »Le chien aboya comme pour approuver cette ordre et quitta la chambre en courant, tirant un brin de sourire à Julian.
Il releva le visage et croisa le regard de Sara, elle avait entendue à en croire son expression. Il tenta de lui sourire, faire comme si tout allait bien, mais ce n'était pas le cas. Ce ne le serait pas avant quelques temps.
« Viens. Je te raccompagne chez toi. »Il lui tendit la main.
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I
AGE : 24 ans MESSAGES : 1913 ARRIVÉE LE : 01/03/2009 EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi. ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin. QUOTE :
"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"
AVATAR : kristen stew POINTS : 576
. ARE U IN MY CELLPHONE: STATUT: Marié(e) DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.
Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly] Mar 21 Avr - 3:05
Les yeux braqués sur le plafond dont elle en admirait les superbes moulures, une main négligemment posée sur le chien dont elle flattait la tête, Sara attendait. Elle avait renoncer à entreprendre une fouille en règle de la chambre, ses pensées étant bien trop accaparée par les murmures qui lui semblait provenir de la chambre d'à côté. Rien de distinct, juste deux timbres différents. Ses yeux roulèrent, cherchant un endroit où focaliser ses pensées, allant même jusqu'à reprendre le livre de Maupassant qu'elle avait laissé tomber quelques minutes plus tôt. Sauf que rien ne parvenait à la soustraire aux éclats de voix en provenance de l'autre côté de ce mur. D'autant que ces voix, gagnant en puissance, devenaient de plus en plus distinctes pour Sara. "Cette fille ne sera jamais la bienvenue ici...[...]... aucun effort...[...]... sa tête qui ne me revient pas !". Relevant le visage, la brune poussa un profond soupir d'exaspération. Décidemment c'était à ça que ressemblait les gamines pourries gâtées ? D'où se permettait-elle de juger quelqu'un sur sa tête ? Dieu qu'elle aurait aimé aller lui expliquer sa façon de voir les choses, et lui apprendre un peu de la vie, si seulement ça n'avait pas été la cousine chérie de Julian. "Moi je me range du côté Spinelli". Oh ? Ainsi il n'y avait pas que les deux sénateurs pour accepter cette notion de camps ? Encore, Giovanni et Paolo devaient avoir une bonne raison, raison qu'ils taisaient tout deux, mais elle, elle avait quoi pour haïr son nom, à part les insultes répétées de son grand-père ? Elle n'était même pas déstinée au Sénat, puisque c'était le rôle de Julian. Alors quoi ? Elle ne se sentait bien qu'en ayant une tête de turc ? Décidant qu'elle ne pouvait pas en entendre plus, Sara se leva d'un bond, et se dirigea furieusement vers ses affaires qu'elle avait relègué sur le sol face au "je t'aime" de Julian. Il ne fallait pas qu'elle reste là, sinon elle risquait de ne pas se retenir, et cousine ou pas cousine, elle irait lui donner une raison de la detester une bonne fois pour toutes. Pourtant, alors qu'elle se débattait avec les crochets de son bustier, une nouvelle voix lui parvint, une voix qui l'immobilisa sur place. Elle était bien plus nette et forte que celle de la jeune blonde. Peut être était-il plus proche du mur, ou alors hurlait-il, Sara ne le savait pas, mais elle remonta sur le lit, le yeux rivés sur ce mur, alors que ses doigts, machinalement, accrochait les dernières fermetures de son vêtements. Julian semblait hors de lui, expliquant qu'il était déçu et triste d'entendre la jeune femme insulter la femme dont il était amoureux... Si Sara avait encore eut des doutes quant à sa déclaration, ils venaient de s'envoler subitement, remplacer par une vague d'angoisse alors qu'il expliquait qu'il avait trouvé en elle et en cet amour une partie de ce qu'il cherchait depuis des années. Etait-il possible qu'il parle d'elle, là ? Elle, Sara Giolitti ? Non, elle n'était pas à la hauteur, elle ne parviendrait jamais à lui donner ce qu'il attendait. Elle ne le méritait pas... Paniquée, son cerveau se bloquait, refusant en bloc tout ce qu'il pourrait dire par la suite, alors qu'elle se laissait glisser du lit. Partir, fuir... C'est ce qu'elle faisait toujours. Mais alors qu'elle cherchait nerveusement ses escarpins, des mots la touchèrent en plein coeur, "brisé depuis des années", "incapable d'aimer", "rejeté par mes parents", "estropier d'une part de moi-même". Etait-ce le portrait de Sara qu'il venait de brosser ou le sien ? Etait-il possible qu'ils soient similaires à ce point ? Au point d'avoir les mêmes blessures, les mêmes cicatrices, et donc les mêmes angoisses ? Qu'allait-il penser s'il découvrait une chambre vide à son retour ? Elle lui avait promis, et au-delà du fait qu'elle n'avait qu'une parole, elle ne supporterait pas de le faire souffrir, ni de provoquer une nouvelle blessure sur lui. Surtout pas alors que sa cousine se chargeait de le faire.
En effet, une nouvelle rafale de la blonde venait de se faire entendre. Les poings serrés, Sara retourna se placer sur le lit, tendant l'oreille à la colère injustifiée de la jeune blonde. Un petit mensonge valait-il tant de haine ? N'avait-elle jamais sortit un bobard afin de déjouer l'attention de son cousin, de son père, ou de sa soeur ? Se prenait-elle pour une sainte à juger aussi sévèrement les petites erreurs d'autrui ? Raaaah, Sara avait bien du mal a retenir sa colère face à ce torrent d'inepties puériles ! Pourtant elle entendit clairement la profonde tristesse dans la voix de Julian lorsqu'il reprit la parole... Elle n'avait qu'à fermer les yeux pour se le représenter, les traits du visage tirés, ses yeux s'assombrissant, ses sourcils s'affaissant, ses lèvres se pinçant. Il s'excusait... Non pas pour elle, mais pour le mensonge qu'il avait fait. Il parlait de manipulation, comme s'il venait de commettre un crime terrible. Oui, Sara était d'accord avec lui, venir ici avait été une erreur, mais delà à parler d'orchestration machiavelique, tout de même... Sa voix se brisa alors qu'il expliquait à la blonde à quel point il lui était insupportable de la savoir blessée par sa faute. Etait-ce réellement sa faute à lui ? Aurait-elle réagit de la même manière si elle l'avait surprit avec une autre, une parfaite inconnue ? Non, certainement pas. Il n'était pas le fautif, le seul fautif était l'esprit pollué de sa cousine, et ce lavage de cerveau habilement établi par le patriarche de la famille. "je t'en supplie, pardonne-moi". Le coeur de Sara se serra, souffrant autant que si elle avait assisté à cette douleur qui transpirait de la voix de l'homme qu'elle aimait. Oui, elle l'aimait, comment pourrait-il en être autrement ? Sinon comment expliquer qu'elle soit encore là, serrant les draps entre ses poings, se retenant d'aller donner une leçon à cette jeune despote, juste pour ne pas lui faire plus de mal à lui ? "J'aimerais ne jamais avoir croisé le regard de ta potiche." Petite idiote ! Celui qu'elle considérait comme son frère implorait son pardon sous ses yeux, et elle, tout ce qu'elle trouvait à faire c'était d'insulter Sara ? Bien joué ! Quelle délicatesse ! C'est pas Spinelli qu'elle aurait dû s'appeler, elle, mais Mussolini ! "Je suis incapable de te haïr, Julian, vraiment... c'est au-dessus de mes forces..." Madame est trop bonne ! Tant de générosité allait l'étouffer à coup sûr ! "Maintenant sors, ou c'est moi qui m'en vais, et je ferais un détour par ta chambre pour en coller une à la source d'un paquet de soucis à venir". Sara ne pu retenir un sourire devant la naïveté de la jeune héritière... Elle comptait vraiment lever la main sur elle ? Etrangement Sara aurait bien aimé voir ça, dans ce domaine la brune avait certainement plus d'expérience que la petite poupée de porcelaine à la manucure parfaite. Toutefois les derniers mots de Julian, ricochant dans le crâne de Sara, calmèrent instament toute colère en elle. "Ne pleure pas pour moi, petite soeur, je n'en vaut pas la peine...". Son ton était doux et empreint d'une profonde tristesse. Comment pouvait-il s'imposer tout cela pour elle ? Comment celle qu'il considérait comme sa soeur pouvait le laisser souffrir de la sorte ? Si Sara avait eu la conviction que sans elle cette tristesse s'évanouirait, elle l'aurait quitté sur le champs. Sauf que s'il était prêt a de nombreux sacrifices pour elle, il n'était pas prêt à la sacrifier elle, tout simplement... Entendant ses pas résonner dans le couloir, elle tenta de prendre sur elle, et d'afficher un air nonchalant sans y parvenir. Alors elle se laissa retomber à l'horizontal sur le matelas, reprennant, par la même occasion, ses caresses sur la tête du canin à ses côtés.Seulement, dès que la porte s'ouvrit, l'animal releva la tête, oreilles aux aguets, avant de reconnaitre le propriétaire des lieux, et de sauter du lit pour aller lui souhaiter la bienvenue. Sara se releva doucement, s'installant sur le bord du lit, fixant avec appréhension son regard sur Julian, qui invitait le chien à rejoindre sa maitresse. Oh ? C'était l'animal du tyran ? Une chance qu'il ne l'ait pas croqué alors... Le fameux "Pep's" ne se fit pas prier, et sortit de la chambre en aboyant. Sara reporta son attention sur son amant, et comme elle l'avait imaginé, ses traits étaient tirés, ses yeux sombres, et malgré le sourire qu'il tentait d'afficher, elle n'était pas dupe, il souffrait, et il en serait ainsi jusqu'à ce qu'il prenne conscience qu'elle ne valait pas tout ce qu'il s'infligeait pour elle... "Viens. Je te raccompagne chez toi.". Elle hocha doucement la tête, avant de s'emparer de la main qu'il lui tendait... Mais avant qu'ils n'aient eu le temps de quitter la chambre, elle tira légèrement sur son bras afin qu'il s'immobilise un instant, et qu'il la regarde...
- Si... Tu en vaux la peine, Julian... lui murmura-t-elle doucement en effectuant une légère pression sur sa main.
S'il avait encore des doutes sur le fait qu'elle ait entendu ou non, maintenant il savait. Elle avait tout entendu, et malgré tout, elle était toujours là... Du moins, tant qu'il voudrait encore d'elle.
Fin...
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Sujet: Re: I'm good at this... Being with you [Julian/Caly]