This used to be a Funhouse... [Sara-Angie-Dario-Julian]

........
... But now it's full of Evil clowns !

- Étrange...

Sara sur le siège passager avait rallumé son portable, et après avoir consulté ses textos, se chargeait d'interroger sa messagerie vocale. Rome n'était plus qu'à quelques kilomètres, les panneaux de kilométrages étaient là pour le lui rappeler, aussi avait-elle décidé qu'il était plus que temps de cesser de jouer à l'autruche, et qu'un petit retour en douceur à la civilisation ne serait pas un must. Rome, plus que 30 kilomètres. Elle avait donc rallumé son Iphone qui lui souhaita la "benvenuto Principessa" -Raaah, Dario avait encore fait mumuse avec son portable- avant de clignoter et de sonner de toutes parts, comme prit d'une crise d'épilepsie, si toutefois les portables pouvaient souffrir de ce genre de maux. Elle ne s'était coupée du monde que durant quelques jours et pourtant elle avait reçu une cinquantaine de textos et presque autant de messages vocaux... Mais pas un signe de Dario... Elle avait survolé tous les textos, mais rien n'émanait de lui. Elle était passé à sa messagerie vocale, et intimait un "suivant !" sonore dès qu'elle avait la confirmation que le message n'était pas de lui. Elle n'écoutait même pas ce que la personne qui n'était jamais lui, avait à lui dire, elle zappait, espérant toujours que le suivant serait de son meilleur ami. Mais rien... Nada ! N'était-il pas censé l'appeler pour lui hurler dessus ? lui ordonner de rentrer sur le champs ? La menacer de tuer le chat de la voisine et de lui faire porter le chapeau si elle n'apparaissait pas dans les 15 secondes ? Ca ne lui ressemblait pas, ce silence ne lui ressemblait pas et inquiétait l'héritière. Elle lui avait envoyé un texto lorsqu'elle était partie, il aurait au moins du répondre à ça. Est-ce qu'il était fâché contre elle ? C'était étrange ! Voilà pourquoi elle avait laissé échapper cette exclamation à voix haute, tout en consultant une nouvelle fois ses textos voir s'il n'y en avait pas un qui lui aurait échappé...

- De quoi, mia cara ?

Exclamation qui n'avait bien évidement pas échappé à Julian, qui tournait un regard intrigué vers elle, un coup d'oeil rapide avant de reporter son attention sur la route. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui répondre ? Qu'elle était inquiète parce que les menaces de Dario ne saturaient pas son répondeur ? Qu'il se montrait très... silencieux ? Est-ce que Julian aurait trouvé ça étrange ou gênant ? Non, bien au contraire, il n'aurait pu qu'apprécier. Cela dit, il n'apprécierait surement pas de savoir à quel point cela intriguait Sara, ni d'apprendre le nombre de scénarios qu'elle était entrain de se monter de toutes pièces histoire d'expliquer ce silence.

- Rien de grave, t'inquiètes pas...

lui répondit-elle dans un sourire hésitant, tout en refermant son portable, avant de le ranger au fond de son sac. Pas la peine de réanimer les vieilles animosités, n'est-ce pas ?

[...]

La limousine à peine immobilisée sur le parking souterrain de l'immeuble, Sara lâcha un profond soupire. Ca n'avait rien d'évident de se retrouver ici après cette fuite hors de Rome. Au-delà du fait qu'ils allaient devoir assumer les conséquences de leurs actes, et que ça n'allait pas être une partie de plaisir, Sara se demandait si cette ville n'allait pas les pourrir au final. Là bas, près de Naples, ils s'étaient promis fidélité, exclusivité, amour inconditionnel, et tout cela avait semblé si naturel... mais à Rome... Etait-ce encore possible ? Avec toutes ces âmes malveillantes qui les contemplaient du coin de l'oeil et les montraient du doigt. Est-ce que cette pression allait être supportable ? Jusqu'à présent ils avaient vécu leur amour caché, seul Dario, et Calypso étant au courant, mais à présent, toute la ville le savait... Y compris Giovanni Spinelli... et à ne pas douter, son père aussi. Paolo ne pouvait plus fermer les yeux, il allait devoir se rendre à l'évidence. De toutes manières il n'aurait pas vraiment le choix. S'il venait à passer à l'appartement, il ne manquerait pas de tomber sur Julian. D'un commun accord, les deux jeunes gens avaient décidé qu'il viendrait vivre chez Sara, au moins le temps que les choses rentrent de l'ordre, et que leur couple soit accepté. Car c'était leur but premier : Se faire accepter. Autant dire qu'à côté de cette mission, la quête du Saint Graal ressemblait à un épisode de "La croisière s'amuse".

- Baciami !

S'exclama-t-elle soudain devant un Julian qui la regardait sans comprendre.

Baciami ! Pronto !

{*}

Son regard suppliant ne laissant pas de doute, soit il accédait à sa demande et l'embrassait sans tarder, soit elle allait encore se laisser engluer dans ses idées noires et ses angoisses sourdes. Un baiser, et elle oubliait tout...

[...]

Un baiser en entrainant un autre, et le chaste n'étant pas vraiment un mot qu'il connaissaient, ils se retrouvèrent bientôt soudés l'un à l'autre dans l'ascenseur. Sara, incapable de détacher ses lèvres des siennes, avait appuyé du plat de la main sur le plateau de commande de l'élévateur, si bien qu'ils avaient dû s'arrêter à tous les étages avant d'arriver enfin au leur. C'était Julian qui se chargeait d'ouvrir un oeil à chaque fois que les portes s'ouvraient, histoire de voir s'ils étaient arrivés à destination, ou bien s'ils avaient encore choqué une bourgeoise endimanchée qui se signa après les avoir entraperçu. Et bien quoi ? La route avait été longue depuis Naples jusque Rome, et il n'était pas dans leurs habitudes de tenir aussi longtemps sans se toucher. Alors forcément, quand ils avaient commencé, ils avaient été bien incapables de s'arrêter, et s'étaient lancés dans un ballet de surenchère. Tant et si bien, que ce fut une Sara passablement décoiffée, qui le dos contre la porte d'entrée, tenta de trouver la serrure et d'y faire entrer sa clef. Il lui fallut plusieurs minutes pour y parvenir, et encore ce fut presque de l'ordre du record de rapidité quand on sait que Julian s'employait à lui dévorer le cou, tout en démultipliant ses mains sur son corps. Pourtant quand la main de Sara glissa sur la poignée, et que la porte s'ouvrit, Julian stoppa tout mouvement. Comme s'il avait été mis en mode "arrêt sur image" il s'immobilisa totalement, gardant la position dans laquelle il s'était bloqué. La jeune Giolitti tenta bien d'aller récupérer ses lèvres, mais il ne fit aucun effort pour lui rendre son baiser, à la place il se contenta de murmurer un "Saraaa..." tant bien que mal. Il faut dire que ce n'est pas évident de parler quand vous avez votre lèvre inférieure coincée entre les dents d'une jeune femme.

- Quoi ?!

Demanda-t-elle, franchement agacée par son attitude soudaine, tout en reculant son visage du sien afin de le fixer du regard.

Il n'ajouta pas un mot, mais se fendit d'un mouvement de menton, afin de désigner quelque chose derrière Sara, quelque chose dans l'appartement de Sara. Tournant lentement le visage vers l'intérieur, la jeune femme s'attendait à tout, même un chien géant couché en travers du canapé aurait été possible à ses yeux, vu l'attitude figée de son homme, et pourtant, elle ne s'attendait pas à ça ! En travers du canapé se trouvait bien quelque chose, mais il ne s'agissait pas d'un chien de l'enfer, ni de rien d'autre de ce style. Les yeux fixés sur eux, la bouche entrouverte, une cuillère de céréales en suspension devant ses lèvres, la petite brune sur le canapé semblait plus que surprise... et Sara encore plus ! Elle se détacha vivement de Julian tout en pivotant sur ses talons pour faire face à sa cousine.

- Angie ?! Mais qu'est-ce que tu fais là ? A Rome... chez moi... dans mon canapé... Hey ! C'est pas ma chemise, ça ?

N'allez pas croire ! Sara adorait sa jeune cousine, mais avouez que c'était un peu surprenant de la trouver ici, alors qu'elle pensait être seule. Comment était-elle rentrée ? Et pourquoi portait-elle ses vêtements ? Est-ce que si elle allait dans la salle de bain, elle risquait de tomber sur sa tante et son oncle collés-serrés dans la baignoire ? Simple question, car plus rien ne l'aurait étonné ! Quoi de plus gênant pour Sara que de devoir reboutonner, le plus discrètement possible, son chemisier devant les yeux chastes de sa cousine ? Rien, n'est-ce pas... Pourtant, dans le couloir, Sara entendit une porte claquer, et elle su que le vaudeville n'était pas terminé... Manquait plus que lui, tiens...

{*} "Embrasse-moi... Embrasse-moi, vite !"

Before you.. It was like a moonless night.

Sara est partie, avec cet espèce de… Mais Bon sang! Pourquoi donc l’entraine t il dans de telles situations? Si il l’aimais vraiment ( ce dont je doute) il n’entrainerais pas Sara dans de telles situations délicates. J’avais eu le droit aux questionnaires du papounet, il m’adore et rêverais de m’offrir la main de sa petite fille adorée, mais.. Moi aussi!!! J’ai bien songé à un mariage forcé, mais à quoi bon se mettre Sara à dos? Je poursuivais donc ma triste vie en préférant de me contenter d’une grande amitié plutôt que rien du tout! Elle est partie..Que vais-je devenir? Quand reviendra-t-elle? Un petit espoir brille dans un coin de ma tête, peut être s’apercevra-t-elle que Julian est une passade? Une simple erreur? Un goujat? Oui peut être qu’elle rentrera en pleurs parce que cet idiot lui aura fait du mal! Bien que cette situation m’arrangerais je n’aime pas voir ma petite fleur pleurer.

La jalousie? La colère? La rancœur? Sara est partie sans moi, et avec un autre. Je vais tenter de l’ignorer.. C’est mieux ainsi. Mais croyez vous sérieusement que c’est facile? J’ai du composer une dizaine de chanson, fumer des centaines de cigarettes, boire jusqu’à pas d’heure. M’acheter une nouvelle basse.. Ah oui.. J’ai brisé mon téléphone aussi. Tout ça pour m’empêcher de l’appeler. J’ai même été jusqu’à porter des gants de boxe pendant les Huit heures succédant son départ afin de m’empêcher d’envoyer ne serais ce qu’un minuscule petit Sms.

Now the fairy Tales Begin.

Dix sept heures trente, je suis affalé sur mon canapé regardant le plafond avec un regard vide, je soupire depuis presque trois quarts d’heures. Le visage de Sara défile en boucle sur mon plafond, qui a branché le rétroprojecteur dans mon cerveau? Je ferme les yeux mais c’est bien pire. Je me lève et commence à tourner en rond. Si ça continue je crois que je vais devenir fou, Sara à son retour devra venir me rendre visite à l’asile!
Ce soir est prévue une soirée, enfin, une de celle ou la famille est conviée évidemment! Je n’ai pas le gout d’y aller, je sais que je vais devoir mentir à la famille de Sara. Si je la vends elle m’en voudra à vie! Je suis bien trop nerveux pour réfléchir à quoi que ce soit. Soudain un bruit dans le couloir. Mon cœur fait des bons, irréguliers mais si fort que je crains une attaque, les mains moites et les jambes semblables à de la guimauve, je prend une grande bouffée d’air et m’approche du Juda.. Ma SARA est rentrée?
Lorsque je posais mon œil contre ce petit trou, mon cœur eut un nouveau raté et sembla exploser en mille morceaux et se répandre sur le sol. Non il ne s’agissais pas de Sara. C’était une petite brunette aux cheveux longs et soyeux, à coté d’elle sur le sol se trouvaient deux énormes valises. Elle sonnais chez Sara et avait son portable sur l’oreille.
Je posais mon front contre la porte et décidais de venir en aide à la jeune femme.

J’ouvrit lentement ma porte, la jeune femme semblait désespéré et lorsqu’elle tourna la tête un sourire illumina son visage. Je fronçais les yeux la jeune femme ne m’était pas inconnue. Il s’agissais de la petite cousine. J’avais eu le loisir de faire sa connaissance à quelques soirées de la famille. Je penchais la tête sur le coté en affichant un air tendre et réconfortant.

-Angela! Ça faisait longtemps!! Heureusement que tonton Dario est la hein!!

Je laissais échapper un petit rire amusé. La jeune femme fronça les sourcils mais se mit à rire par la suite. En réalité nous nous connaissions que très peu mais elle connaissais bien ma relation avec sa chère cousine. Elle semblait confiante et ravie de me trouver. Je m’emparais de ses valises et les posais dans mon hall le temps de lui offrir un verre. Elle méritais au moins ça la pauvre petite! Inutile de préciser que quelques heures plus tard nous nous étions installés dans l’appart’ de Sara. Et que le soir nous nous rendions ensemble à la soirée.

Grâce à cette petite fée j’ai réussit à surmonter ( en façade) l’absence de ma Sara, Angela ma aidé à ne pas me transformer en larve. Notre entente semblait parfaitement s’accorder. Nous avions rit, fait la fête mais aussi avions eu de longues discutions sérieuses. A présent j’avais le sentiment de connaitre cette jeune femme depuis des années.

The Final Day.. Welcome Back to the real life!.

Je me lève , depuis l’arrivée de la jeune cousine je dois avouer que c’est plus facile de ne pas rester dans son lit, dans le noir, tel une larve. Je descendais dans la rue et apportais des croissants, de quoi ravir la jeune femme. Je sonnais avant de renter dans l’appart’ de Sara , lorsque j’avais jugé que c’était une heure raisonnable. J’appelais la jeune femme qui par miracle sortais de la douche, par bonheur elle était habillée!!! Je devais avouer qu’il aurait été gênant de la trouver moitié nue. C’est alors que nous primes un gros petit dej’ tout en envisageant un programme pour la journée. Aujourd’hui j’était un peu fatigué alors une simple promenade dans un parc serais l’idéal. C’Est-ce que nous fîmes dans l’âpres midi. Sur le chemin du retour une grande glace chacun nous régalais les papilles.

Nous la dégustâmes en chemin lorsqu’une partie de la mienne tomba au ralentit s’écrasant sur ma chemise, suivit évidement par les éclats de rire de la jeune femme.
Ce fut amusant de constater que la jeune femme apprécie ma compagnie, puis qu’elle insista pour que je reste chez Sara ce soir. Et j’exécutais sa requête avec plaisir, je n’avais pas vraiment envie de me retrouver seul à ruminer.
Angela s’attaqua à un bol de céréales jugeant la glace insuffisante. Et moi? Je m’occupais de ma tache pendant qu’elle préparais son bol.
J’allais à la salle de bain afin d’ôter ma chemise et frotter la tache afin qu’elle s’efface. J’arpentais le couloir en sifflotant car j’avais gagné la bataille , la tache avait rendue l’âme.

-Eh bah la coriace n'aura eu raison de moi..

J’explosais de rire.

-Hey petit lutin t’a finit de t’empiffrer, tu aurais pu venir m’…

Je me stoppais net lorsque j’aperçu deux personnes dans mon champs de vision. L’un était mon pire ennemi, et l’autre était la belle qui régnais dans mon cœur. Ainsi ils étaient rentrés. Ma bouche s’entrouvrit et je regardais Sara qui semblait légèrement en colère. Je passais une main nerveuse sur mes abdos ( à l’air libre puisque ma chemise est en mode séchage ) . Puis affichais un sourire radieux en regardant Sara. Je m’approchais et posais une main sur son épaule.

-Bella Mia!!!!

Je claquais un baiser sur sa joue et lançais un regard hautain à Julian. Puis me redressais en regardant uniquement Sara.

-Vous avez fait bon voyage?

» Don't believe a word I say [Sara & Julian PV]
» Dario, fun, shy, and sooo cuuuuttttte
» Hey it's me...again (Pv Dario)
» La connerie c'est contagieux ? [Dario]

This used to be a Funhouse... [Sara-Angie-Dario-Julian]

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