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 We're family, and we'll always be there for each other {Cath}

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MessageSujet: We're family, and we'll always be there for each other {Cath}   We're family, and we'll always be there for each other {Cath} EmptyLun 2 Nov - 0:29

    Je déprime. J’en ai tellement marre de déprimer. J’ai besoin de quelqu’un pour m’aider à arrêter de déprimer. Ma cousine Cath, je sais que c’est elle qui va venir me sauver de ma déprime. J’arrête plus d’y penser ces derniers jours. Kristophe me rend folle à me hanter tous les jours, toutes les heures, toutes les secondes des saletés de minutes qui passent. Mon Dieu je sais plus quoi faire, je sais même pas comment arriver à m’en sortir, sans penser une seconde à ce qui va se passer dans un futur proche, ou peut-être pas. M’enfin, je dois sérieusement appeler Cath, mon portable est à portée de main, alors je le prends et compose son numéro. « Allô ? » « Cath… C’est Jena. J’ai… Besoin de toi. » « Quoi, pourquoi ? Qu’est-ce qui t’arrives ? » « Rien, rien du tout ! Je veux juste passer la soirée avec toi. Me changer les idées... » « C'est bon, je me prépare et j’arrive ! » C’est vraiment pratique d’avoir de la famille. C’est certainement pas Nate que je vais appeler en lui disant que je déprime, il va juste m’envoyer balader et me dire que j’suis pas la seule. De me reprendre et que la vie est constituée de hauts et de bas, qu’il faut que j’apprenne à les affronter parce que de toute façon bla bla… Je sais plus, il me le dit tellement souvent que je connais presque son discours par cœur. Ça me fait déprimer encore plus quand il le dit, mais je me garde de le montrer. Il me pète ma bonne humeur en un coup, et moi je sais pas comment me venger, alors je continue de sourire et je change de sujet. Je sais bien que je pourrais évoquer le sujet de Karyn, mais ce serait purement méchant, et je suis pas du genre à faire ça. J’aime ma famille, ce sont des gens carrément importants pour moi. Mes frères, Nate & Cath. On a beau pas tous être pareils, on arrive quand même à trouver un terrain d’entente, et on s’aime malgré tout. Nos situations sont différentes, certes, mais elles se rejoignent toutes en fin de route. Tout ça pour dire que j’ai besoin d’un membre important de ma famille en ce moment, et que c’est toujours bien de voir que je peux compter sur elle.

    Je me lève de mon divan, lentement et en me disant que je pourrais encore y rester. Mais je peux pas me présenter comme un zombie devant ma cousine. Je l’aime, et c’est pas comme si elle m’avait jamais vu en pyjamas, mais là c’est carrément horrible. J’ai des poches sous les yeux je crois, et mes cheveux sont ébouriffés. Sans compter que je suis en je sais pas trop quoi, mes vêtements sont tellement laids qu’ils sont même pas dignes d’être utilisés pour rester chez moi. Je me dirige vers la douche et j’en prends une longue, ayant pris soin de débarrer la porte d’entrée avant. Cath sait que quand elle vient elle a qu’à ouvrir la porte, parce que je la débarre toujours pour elle. J’espère juste que Théo a pas entendu la serrure, et qu’il viendra pas m’emmerder comme l’autre jour. Pour n’importe quoi, tel que du sucre – qu’il a – ou je sais pas, du poivre, du sel. N’importe quel produit stupide que tout le monde a toujours. Excuse minable pour me gâcher ma journée en me parlant et en me faisant regretter d’être sortie avec lui… Oula, je m’emporte encore. Je me lance dans plusieurs hypothèses et je perds le fil du temps. Ma douche dure plus longtemps que prévue, et lorsque je sors, je passe un bon 10 minutes à me regarder dans le miroir et à me demander qui je vois. Parce que je sais plus si j’arrive à me reconnaître après tout ce qui s’est passé récemment. A ce que je sache, l’ancienne Jenayziah sortirait pas avec un homme fiancé à une belle fille comme Jaydee. Ça me fait trop mal d’y penser, ENCORE et ENCORE. Sans arrêts, et sans pouvoir dire un mot. Je vais mourir un de ces jours, à force de souffrir. Je vais mourir un jour, sans lui avoir montré à quel point il compte pour moi et que j’aimerais qu’il ouvre les yeux et qu’il réalise que je suis là pour lui et que je l’aimerais jusqu’à ma mort, et même au delà. Bref, temps de sortir de la salle de bains.

    Chambre, je m’habille rapidement, et je sors quelques trucs de mes armoires. Genre des films. Et je vais dans la cuisine pour en sortir du pop corn encore emballé. J’les ferais quand Cath sera là. J’porte une petite camisole et un baggy pants gris. Je veux pas me la jouer compliqué non plus. J’sèche mes cheveux et les attache en queue de cheval. Encore une fois, pas besoin de faire plein de chichis pour ressembler à quelque chose. Mes cernes sont toujours là, mais moins présentes. Pas de maquillage, je vais rester naturelle, et de toute façon c’est pas comme si j’en mettais des tonnes à tous les jours, ou quand je sors… Finalement, j’entends la porte s’ouvrir. C’est Cath ! Je me lève d’un bond et vais la saluer en la serrant dans mes bras. Je lui souris et elle me rend le sourire. Je la traîne jusqu’à mon sofa et lui présente ce que j’ai fait de ma table de salon… « Alors, en tout et pour tout. J’ai 3 films, tu peux choisir par lequel on commence si tu veux. J’ai du pop corn, et eh… Je crois que c’est tout. Si tu veux qu’on sorte ça me dérange pas, mais très honnêtement. Je préfère rester en dedans… » J’crois qu’elle a zappé quelques mots de ma phrase, parce que je me rends compte que j’ai parlé bien vite. Enfin, c’est pas grave… « Oh, et j’ai oublié de te demander. Comment tu vas, qu’est-ce que t’as fait de ta journée ? » Étonnement, je suis enthousiaste. Tout ça parce qu’elle est là. En dedans, la situation est différente, mais la jolie bonde me servant de cousine me connaît, et elle va sûrement pas tarder à découvrir que je vais pas si bien que je le laisse paraître…
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MessageSujet: Re: We're family, and we'll always be there for each other {Cath}   We're family, and we'll always be there for each other {Cath} EmptyLun 2 Nov - 1:38

    Je soupire. On m’appelle. Je ne soupire pas parce que l’on m’appelle, mais je le fais parce que je dois me sortir de mon semi-coma et répondre à ce foutu téléphone dont j’ai dû oublié que la touche « éteindre » existait encore.
    « Cath… C’est Jena. J’ai… Besoin de toi. »
    Jena. Je regrette instantanément d’avoir soupiré. Je sais que sa voix a changé du tout ou tout à partir du moment où je lui ai demandé si tout allait bien. Pourquoi refuse-t-elle d’admettre qu’elle ne va pas bien ? C’est vrai, c’est assez humiliant d’admettre qu’on est un peu dérangée (surtout si c’est à cause d’un mec), mais je pensais tout de même avoir une certaine valeur aux yeux de la jolie brunette assez idiote au passage qui me sert de cousine pour penser qu’elle aurait pu, je ne sais pas moi, me dire qu’elle avait besoin de parler par exemple. Et que ce qu’elle voulait, ce n’était pas juste passer la soirée avec moi, à faire les idiotes comme d’habitude quand on se retrouve, mais qu’elle souhaitait plutôt papoter sur son terrible sort devant un pot de glace, grossissant toutes les deux rien qu’en regardant le pot (sans même en manger, parole de scout !). Mais bon, il était possible que je me sois trompée sur la raison de l’appel de ma tendre et chère cousine, et que je lui manquais juste trop pour qu’elle puisse se passer de moi une autre soirée – chose que je concevais totalement. Après tout, la vie n’était pas toujours terrible quand j’étais pas dans les parages !

    Blague à part, je jetais un bref coup d’œil à mon réveil (oui, je préférais les trucs électroniques à côté de ces tic-tac de pendules qui nous donnaient envie de s’arracher les cheveux tellement ça nous rendait fou) qui indiquait qu’il était pas si tard que ça malgré mon petit séjour de mémé toute fripée sur le canapé. Il était à peine vingt-deux heures, et avant de m’endormir comme une énorme vache sur mon divan, j’avais presque enfilé mon pyjama (bon okay, juste le bas) et je m’apprêtais à réviser pour mes examens de petite étudiante en première année que j’étais. Inutile de dire, que mes plans n’avaient pas fonctionné, et qu’à la place, j’avais préféré allumer la télé en boudant à moitié, seule à déprimer pour un rien devant une rediffusion qui vous retournait le cerveau tellement elle sentait l’intelligence. Bien oui, qui croyais que la vie d’étudiante était drôle tous les jours ? Je sautai dans la douche pour la deuxième fois de la journée (la crise éco, si elle s’arrange, c’est sûr que ce sera pas grâce à moi), et j’enfilais les vêtements que j’avais prévu de mettre le lendemain. Un coup de mascara, de crayon, et le tour était presque joué. Bien quoi ? Imaginez qu’un charmant jeune homme me renverse totalement par hasard ? Comprenez plutôt que je lui fonce dedans par inadvertance provoquée. Donc, si cela venait à arriver, il fallait que je sois en position d’attaque, et pas en jogging-pyjama, les cheveux en bataille, baillant au corneille, braillant à moitié parce que je pourrais pas voir combien il serait beau à cause de mes yeux embués de fatigue même pas démaquillés. Si tout ça parvenait à se réaliser, j’aurais plus qu’à aller me suicider, après avoir remercié Jena, évidemment !

    Donc, la douche, c’était fait. Habillage, maquillage, coiffage. Fait. J’éteignis la télé, puis partit comme une voleuse. J’espère ne pas avoir oublié d’éteindre la lumière en partant, parce que la crise éco, Gosh, elle est pas près de s’arranger ! Et j’suis pas encore plat-aux-as pour payer le double du loyer habituel, donc… J’espère avoir fait attention. Je me rendis chez Jena en taxi, et comme à mon habitude, après avoir monté les six étages à pieds parce que ce foutu ascenseur était même pas capable de fonctionner quand je voulais l’utiliser, j’entrai après avoir frappé deux légers coups à la porte. J’entendais l’eau couler, donc j’en déduisais qu’elle était sous la douche. Je posais mon sac, m’installai sur le divan. Je me relevai quelques instants plus tard pour enlacer Jena, souriant grandement à son accueil si chaleureux. Je souris parce que j’ai pas tout compris à ce qu’elle a bien pu me raconter, tellement son débit est rapide. Au moins, j’en conclus qu’elle est pas déçue de me voir. Mais à en croire sa tête, je dois être la seule personne qu’elle ait vu depuis un moment.


    « J’ai pas envie de sortir non plus. Et puis demain, j’ai un exam. T’as vu, j’essaye de me la jouer fille sérieuse ! Mais bon, ça la foutrai mal de payer une fortune pour foirer mon année. Tu prépares le pop corn, je lance le film ? » Je la sens beaucoup plus joyeuse qu’à notre dernier échange téléphonique. Mais je sais que ce n’est pas pour une soirée DVD qu’on s’est retrouvées ce soir. Je le sens. Il y a autre chose. Et ça finira bien par se savoir à un moment ou à un autre. Mais je fais semblant de n’avoir rien remarqué, et continue dans ma lancée. « Je vais bien, chérie. Enfin, sauf que je pense avoir oublié d’éteindre la lumière de chez moi, que je me suis imaginé te tuer parce que tu m’aurais fait rater un super coup, et que je crois que je me suis fait arnaquer par le chauffeur de taxi en descendant de sa voiture, mais tout va bien ! » J’étais aussi enthousiaste qu’elle. C’était comme ça, quand on se voyait, ça ne se contrôlait pas. Et heureusement, d’ailleurs ! Manquerait plus que je fasse une tête d’enterrement les rares moments où on peut passer du temps ensemble. Mais je calme mes ardeurs, il faut que je lui parle. Son appel m’a perturbée plus que de raison. Ne serais-je pas la pire des cousines et la pire des amies si je n’essayais pas de découvrir ce qui se tramait là-dessous ? « Mais, ce n’est pas pour moi que je suis venue, Jena. C’était pour toi. Tu te souviens pas m’avoir appelée en panique ? Et ton visage me dit que tu vas pas vraiment aussi bien que tu peux le montrer. – j’avais pris son visage dans mes mains, l’enserrant un peu comme l’aurait fait une grand-mère avec ses petits enfants – Alors, asseyons-nous. Et en plus de ton pop-corn, ramène la glace. Et raconte-moi tout. »
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MessageSujet: Re: We're family, and we'll always be there for each other {Cath}   We're family, and we'll always be there for each other {Cath} EmptyMar 3 Nov - 4:07

    Cath est arrivée, alors j’ai plus à attendre et à me demander quoi faire. Maintenant je le sais pas, tout simplement. Tout se confuse dans ma tête, je vais passer la soirée avec Cath, bien évidemment, mais j’ai pas les intentions que je laisse voir. Je veux pas rester seule et finir par pleurer dans mon lit pour la énième fois. Ça me fait trop mal de pleurer pour Kristophe, tandis que je sais que je pourrais être entrain de rire ou d’avoir peur, dépendamment du film qu’on écoute. Je sais pas comment elle fait, mais on dirait qu’elle lit en moi comme dans un livre ouvert. J’avoue ne pas avoir trop assuré quand je l’ai appelé, j’avais l’air inquiète et démoralisée, pourtant je suis pas inquiète – en fait oui, mais pour les mauvaises choses – et je dois aussi avouer être démoralisée, mais c’est pas trop dur de savoir pourquoi. J’ai tellement pas envie d’ennuyer Cath avec mes histoires stupides et compliquées. Elle est encore jeune, elle a la vie devant elle, et j’ai l’impression de la faire repousser tous les trucs qu’elle pourrait faire en lui en parlant. Je sais pas… Peut-être que dans le fond elle fait tout ce que j’ai vécu et qu’elle va finir par se retrouver comme moi : qui parle plus à ses parents. Parents qui payent encore son loyer, travaille en tant que serveuse parce que les gens sont bien. Ou sinon elle va réussir sa vie haut la main et faire plus d’argent encore que mes parents. Elle m’emmènera avec elle, et on conquérra le monde en tant que cousines ! M’ouais… Bon, c’est beau de rêver Jenayziah, c’est toujours beau de rêver, surtout quand on va aussi mal que moi. Rêver, y’a que ça de vrai, et ça aide à oublier tout le reste autour. Les soucis qui vous font pleurer, ceux qui vont tout simplement chier.

    Cath prend mon visage entre ses mains et me dit d’aller chercher le pot de crème glacée en même temps que les pop corn, pendant qu’elle met le film. Elle me rajoute sa journée aussi, qui a l’air d’avoir été haute en émotions… « Ouais bah la veille d’un examen faut pas être distraite par quoi que ce soit, faut étudier ! » Je dis ça et perds mon sérieux tout aussi tôt. Rien que ça, ça vient de briser la « bonne image » que les étudiants doivent avoir de l’école. Et je dis ça de ce point de vue, ayant jamais vraiment été quelqu’un qui fréquente l’école après le lycée. Ça m’a toujours été égal, vu que je savais que je pourrais succéder sans, je l’ai pas vraiment fait. J’allais dans mes cours rien foutre, et j’avais parfois la note de passage, sinon je passais haut et tout. En fait, j’ai été à l’école pour rien, parce que j’y foutais que dalle et j’avais que des bonnes notes. Enfin, les plus vieux doivent exemple aux plus jeunes, donc je dois changer ma version des faits, je veux pas que les parents de Cath m’appellent demain « Jena, comment tu peux mettre des idées pareilles dans la tête de ma famille » tandis que j’ai trop rien fait, et que c’est de la faute justement de Cath si elle est accoutrée comme ça. « Ça me paraît bien si je vais chercher les pop corn et que tu mets le film. » Je m’arrête sec devant elle, voulant pas penser aux trucs dont elle parle. J’ai pas envie de me lamenter sur Kristophe toute la soirée. « Eh bien ton imagination est bien vive, pauvre fille. Si je t’avais fait manqué un coup tu m’aurais fait quoi ? Haha ! » Finalement on se place lentement, et on est debout. Je souris et me retourne vers la cuisine pour aller prendre le sac de pop corn. J’y retourne avec au salon, et je vois ma cousine, elle m’attend et elle a l’air d’avoir découvert le pot au rose. Evidemment, elle me connaît, donc je peux pas lui cacher grand chose. J’ai vraiment pas le choix maintenant, faut que je lui dise. Ou je peux continuer de nier, et de me lamenter intérieurement, mais ça me donnera rien. Je perds mon sourire automatiquement, et je baisse la tête en ayant chercher le pot de crème glacée que j’ai acheté hier. Après avoir terminé l’autre dans la même journée à force de pleurer et de me demander pourquoi je suis aussi conne.

    J’vais grossir comme une baleine, comme ça Kristophe m’oubliera, et je l’oublierai, et je pourrais enfin vivre une vie normale, en m’arrangeant pour reprendre mon poids normal ensuite. Je sais même pas comment faire pour le cacher à ma famille, alors là c’est vraiment rendu grave. Manquerait plus que Nate soit là et qu’il devine aussi – sans l’aide de Cath – que j’aime un homme et qu’il me fait souffrir. Ça le ferait penser à Karyn, mais moi ça me ferait encore penser à Kris, et je pourrais pas le supporter. Je préfère donc de loin que ce soit Cath qui le sache. Et qu’est-ce qui me dit que Nate va pas essayer de casser la gueule de Kris. On s’entend pas toujours bien lui et moi, mais ce serait quand même un acte soi-disant normal… Mais bon, je dois me concentrer sur Cath en ce moment. Me concentrer sur elle sans trop avoir de peine et ne pas pleurer, surtout ne pas pleurer… « Ça paraît tant que ça ? Sérieux ? Alors j’irais m’enterrer dans un trou et il m’oubliera, on sera quitte. Il pourra avoir une belle vie et je crèverais ici ! » Je sais qu’elle sait pas de qui je parle. Le film roule dans le DVD, mais le son est pas là, parce qu’elle l’a éteint tout à l’heure, et moi je vais m’écraser sur le sofa avec le pot de crème glacée et deux cuillères. Je la regarde, avec une expression tellement triste que ça fait pitié, pourtant cette expression est sincère, et je l’ai pas fait seulement pour qu’elle vienne me voir. Elle vient s’asseoir à côté de moi et j’accote ma tête sur son épaule. « Je sais plus Cath. Je sais plus… » Elle doit me poser des questions, parce que j’arriverais certainement pas à les élaborer moi-même. Ce qui m’arrive en ce moment c’est vraiment une malchance, et je sais pas comment y répondre… Alors je me contente de tout garder pour moi, et bien sûr de tout faire sortir quand y’a plus personne. Mais combien de temps encore je vais réussir à faire ça ?
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MessageSujet: Re: We're family, and we'll always be there for each other {Cath}   We're family, and we'll always be there for each other {Cath} EmptyMar 3 Nov - 21:16

    La fac n’avait pas été un choix. C’est juste qu’en revenant des Etats-Unis, suite à ma petite période de célébrité du petit écran, je m’étais retrouvée à Rome s’en vraiment m’en être rendue compte et j’avais eu l’impression que je subissais ma vie au lieu de la vivre. L’université s’était alors imposé de lui-même, sans que j’ais à m’en soucier plus que ça. Je n’avais pas réussi à imaginer ma vie sans cela, et aujourd’hui j’y arrive encore moins. C’est vrai, quoi. A vingt ans, j’aurais fait quoi de ma pauvre vie d’actrice ratée ? Personne n’aurait voulu d’une fille comme moi à plein temps pour un job et encore moins avec le CV que j’aurais pu proposer. La fac me permettait en quelques sortes de vivre une vie d’étudiante tranquille, d’étoffer un peu mon CV avec un diplôme en plus pour qu’à ma sortie, diplôme en poche, je n’ai qu’à me baisser pour cueillir les offres d’emplois qui s’offraient à moi. Non, il ne fallait pas trop rêver, j’aurai peut-être mon diplôme mais je pense pas être un modèle parfait d’équilibre et de stabilité à ma sortir, et encore moins savoir quoi faire de ma vie. En fait, l’université m’était apparu comme un échappatoir, une réponse à toutes les questions. Il fallait bien avouer que la réalité était beaucoup moins jolie que ça. J’avais toujours eu une certaine passion pour l’art, et le métier d’acteur m’avait toujours paru attirant. Mais ce métier m’avais permis de rencontrer Samuel, et quand il est partit, plus rien n’avait vraiment d’importante. Pas même ma carrière. Alors j’étais rentrée à la maison. Un retour aux sources, en quelques sortes… Enfin pas complètement, parce que je n’avais pas réemménagé chez moi. Je ne savais même pas si mon père était au courant de mon retour. Il ne m’avait jamais réellement comprise, depuis la mort de ma mère. Bref, tout ça pour dire que je n’avais pas réellement réfléchi quant à mon entrée à la fac, et qu’aujourd’hui ce choix que j’avais fait ne me semblait plus aussi judicieux qu’auparavant. Bien sûr, je ne comptais pas abandonner en cours d’étude, je me demande simplement ce qui m’avait poussée à m’inscrire là-bas. Après tout, ça m’apprendra à foncer toujours tête baissée.

    Plus je regardais Jena plus je me rendais compte que ses tentatives de cacher tant bien que mal ses problèmes étaient vaines et perdues d’avance. Après tout, cette fille m’avait toujours pris sous son aile, protégée et aimée comme une petite sœur. Moi, de mon côté, je l’avais toujours enviée en quelques sortes, et je l’avais tellement observée en étant gamine qu’aujourd’hui j’avais l’impression de la connaître mieux qu’elle ne se connaissait elle-même. Alors, franchement, tenter de me cacher quoi que ce soit, à MOI qui plus est, c’était un peu comme un novice qui tente de mentir aux plus grands des menteurs. Je lui souriais doucement, histoire de lui montrer qu’elle n’était pas toute seule, que parler lui ferait sûrement le plus grand bien, et que de toute façon, elle pourrait pas y échapper. Je la voyais tenter de se débattre en évitant la question, détourner les yeux et sortir des blagues dans une tentatives désespérée pour que j’oublie la raison de ma venue chez elle.


    « Je sais pas, j’y réfléchis encore » que je lui sors alors qu’elle me demande ce que j’aurais fait si elle m’avait fait rater un coup. Un sourire malicieux s’installe sur mes lèvres et j’en oublie presque ma question, alors qu’elle continue de débiter un tas de choses stupides auxquelles je comprends rien. Alors je la prends par les épaules d’une façon un peu sèche, mais c’est le seul moyen pour qu’elle m’écoute. Elle ne peut plus continuer comme ça. Je ne peux même pas imaginer comment elle peut continuer à sortir comme ça, avec ces yeux si gonflés et des cernes pareilles. Je soupire étrangement, me prépare à lui sortir mon discours, qui je le sais d’avance, ne lui plaira pas. Mais si c’est le seul moyen qu’il y ait à ma portée pour qu’elle aille mieux, et qu’elle me dise ce qu’il se passe, et bien je vais le tenter.

    « Ecoute-moi bien, Jena. T’as trois solutions. Tu peux continuer dans ta lancée, me faire croire que tout va bien, et continuer ton chemin à déprimer tous les soirs jusqu’à mourir de chagrin. Et mentir à tous ceux que tu aimes et qui sont là pour toi. Ou, tu peux me dire ce qu’il se passe, me dire comment ce gars s’appelle – parce que soyons honnêtes, je suis pas encore aveugle tu sais – et aller botter le c*l de cet enfoiré qui fait pleurer ma cousine chérie après s’être saoûlées dans un bar. Ou alors, la solution la plus raisonnable, tu peux me parler, me dire ce qui te tracasse, pleurer un bon coup tout en vidant ce pot de glace, et passer une bonne soirée en regardant des films. Je ne dis pas qu’en choisissant l’une de ses solutions tes problèmes s’envoleront et que demain, quand tu te réveilleras, tout ira bien. Je te propose juste un peu de réconfort, qu’il est libre à toi d’accepter ou non. Alors, Jena ? C’est quoi, ta solution ? »

    Fallait dire que je m’étais un peu défoulée, sur ce coup-là. Bon d’accord, je me suis peut-être un peu emportée. Mais je ne pouvais pas rester sans rien faire. Ces choses-là sont plus fortes que moi. Alors, oui, peut-être que je l’ai blessée, peut-être que je lui ais fait du mal, mais j’espère l’avoir réveillée et lui faire rendre compte qu’il ne suffit pas d’une cure de désintoxication des problèmes en restant dans son lit qu’un matin, en sortant dans la rue, tous les problèmes auront disparus.
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MessageSujet: Re: We're family, and we'll always be there for each other {Cath}   We're family, and we'll always be there for each other {Cath} EmptyVen 6 Nov - 5:47

    Je suis si transparente que ça ? Par là, je veux dire… Le fait qu’on puisse lire en moi comme dans un livre. Quand Nate me le fait, quand Cath me le fait, quand Kr… Quand il me le fait. Pourtant, je veux pas être comme ça, et je fais tout pour me cacher derrière mes émotions, mais par les yeux on voit l’âme des gens, et j’imagine que ça doit être comme ça pour moi. J’aurais aimé pouvoir mentir et dire que tout va bien, que demain je me lèverai et que j’aurais plus mal au cœur. Et pas mal comme être malade, à moins qu’être malade d’amour soit possible. Je souffre tellement, depuis 4 jours… Cinq jours, c’est tellement long. Tout peut arriver en 4 jours, et maintenant… J’suis perdue. Je sais plus quoi penser de notre relation. En fait, je sais qu’elle est pas saine, parce que sortir avec un homme fiancé à une fille superbe – c’est de quoi elle a l’air à l’extérieur – comme Jaydee, c’est carrément un crime de vouloir briser ça, non ? Ensemble depuis tellement longtemps que les années se comptent plus sur les doigts… Peut-être qu’il aime cette routine, et que ça le dérangera pas de la suivre pour le restant de ses jours. Mais il a aussi besoin de changement, parce qu’après tant d’années on se lasse et on finit par vouloir changer de routine, pas vrai ? Si seulement je pouvais ne pas me sentir aussi nulle, basse, stupide en ce moment. J’en pleurerais si j’étais seule, mais c’est pas le cas. J’me perds lentement dans mes pensées, et ça me dérange vraiment de voir que ça affecte Cath, et qu’elle l’a tout de suite remarqué. J’dois vraiment commencer à forger mon caractère plus solidement. Je dois apprendre à pas montrer mes émotions aussi facilement et pas craquer quand on me prend par les sentiments. J’suis pas faite assez fort, faut croire. Je m’en veux tellement d’être aussi naïve, et aussi transparente…

    J’suis toujours perdue dans mes pensées, et Cath me secoue pour me ramener à la réalité. Je l’écoute vaguement, toujours pensive au sujet des 10 millions de trucs qui me parcourent la tête à la seconde. Kristophe Lancaster se trouve être l’amour de ma vie, et je sais pas comment faire pour lui faire comprendre qu’il doit faire un choix, et que je l’attendrais pas éternellement, même si je l’aime. Je sais plus où donner de la tête quand il est là. Il me rend tellement faible qu’on croirait une loque ou une sangsue dépendante. Je fais tellement tâche à côté de lui, avec ses muscles, et son sourire, et tout à propos de lui qui me rend complètement folle ! J’suis Jenayziah Chrissa Lutziano, et pas une petite fille fragile et sans le sens de la logique qui va tomber dans n’importe quel piège. J’me sens tellement mal d’être comme ça, et je me dis que peut-être que si je me décidais à rompre avec Kris, ça m’aiderait à l’oublier. Maintenant que je me suis trop attachée, ça risque d’être dur, mais on dit toujours que tout s’oublie avec le temps, alors c’est sûrement ça qui arrivera avec lui… Je l’oublierais, et je passerais à un autre moment de ma vie, celui où j’arriverais enfin à me redéfinir et à connaître mes limites. Je veux plus être aussi vulnérable, il en est hors de question ! Si je dois me faire piétiner encore comme maintenant, j’en mourrais, et c’est pas au sens figuré que je le dis… Toute ma vie, j’ai essayé de me raisonner en me disant que je devais être une bonne personne, surtout après tous les événements qui m’étaient tombé dessus sans que je m’y attende. Mais on dirait que finalement c’est pas comme ça que la vie fonctionne, et qu’on a aucunement le droit de connaître notre destin. Si seulement je pouvais contrôler toutes mes émotions, et pas toujours laisser les événements me dépasser, ça m’aiderait bien…

    Cath a raison, elle a tellement raison… J’peux pas lui mentir, elle le voit directement, et elle sait toujours c’est à propos de quoi. La preuve, elle me dit qu’elle est pas aveugle, et qu’elle a bien vu que c’était à cause de Kris… Même si elle le connaît pas personnellement. Si elle le connaissait, elle se ferait un plaisir d’effectuer la deuxième option qu’elle m’a donné – soit, le trouver et lui botter le c*l – mais je préfère pas. J’sais que dans un sens ce serait bien, mais ça ferait de moi une enfant immature et j’ai vraiment pas envie de l’être. J’aime bien la troisième aussi, qui constitue à rester ici, manger de la glace jusqu’à en être malade et pleurer… Cette activité je l’ai pratiqué environ 10 fois ces derniers 4 putains de jours. Ça m’enrage, parce que maintenant je vais devoir le refaire avec Cath. C’est la première fois qu’elle va me voir dans « cet état. » Genre la fille qui pleure à cause d’un gars. Les autres fois, c’était dans une situation différente et beaucoup plus difficile, mais faut dire que j’pleurais pas pour les autres. Je gardais tout et je me défoulais quand j’étais seule… Merde, comment cette situation est merdique. Comment cette situation me pourrie la vie, c’est trop con… « Cath… Je sais plus quoi faire. J’te l’ai dit. Je sais même pas comment faire pour essayer de penser à autre chose. J’en peux plus d’être une petite poupée fragile qui pleure à rien. J’ai les nerfs à fleur de peau, j’ai mal au crane à longueur de journée et je peux même plus sortir sans avoir peur de le croiser, lui et elle… » J’peux pas repousser les larmes qui sont entrain de monter à mes yeux. Chaque fois que je parle de lui, ou que je pense à lui, ça me fait cet effet… Je le déteste de l’aimer autant. Je me lève et je vais dans ma cuisine, chercher un pot de glace, parce que j’ai fait le plein hier, ou avant hier, je me souviens plus… Sortir m’intéresse plus. Tout ce que je fais c’est rester dans l’édifice, je vais emmerder Nate, ou dire bonjour à Karyn & Sara. Même Sybille, la coloc’ de Nate… J’prends deux cuillères et je retourne au salon. J’en donne une à Cath, et j’ouvre mon pot de glace. Chocolat et pistaches, le meilleur… Je me rassois sur le sofa en soupirant et je pose le pot sur la petite table. C’est la lose, je me sens tellement, tellement… Brisée… « J’en ai marre ! J’en ai marre de lui, et de l’effet qu’il me fait. Et qu’il soit fiancé, Cath, j’en peux plus. J’veux juste pouvoir oublier le fait qu’on se soit rencontré et qu’on soit tombé amoureux de l’autre. Je l’aime tellement que je le déteste de me faire souffrir comme ça. Regarde-moi ! Regarde-moi. Je fais pitié… J’sais même plus me tenir correctement et j’ai l’air d’une gamine. Pourquoi faut-il que les hommes aient une place aussi importante dans notre vie ? Sérieusement, ils servent à rien sinon nous faire souffrir. Je peux plus supporter cette situation et je sais plus comment m’en sortir… Merde. » Je dépose ma cuillère et mon pot de glace, j’y reviendrais plus tard. Je pose ma main dans mes mains et tout sort… J’suis plus qu’une loque dont les yeux coulent comme une rivière…
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MessageSujet: Re: We're family, and we'll always be there for each other {Cath}   We're family, and we'll always be there for each other {Cath} EmptyVen 27 Nov - 21:55

    [HS : désolée désolée désolée de l’attente si longue :S Mais je t’ai expliquée pourquoi par MP. Wink Mais promis, je ne laisse plus passer un laps de temps aussi grand avant ma prochaine réponse ! Very Happy]

    La voir comme ça m’affecte terriblement. Je ferais n’importe quoi pour les gens que j’aime. Je serais capable du pire. Comme du meilleur, d’ailleurs. Je déteste être impuissante. Et en l’occurrence, c’est ce que je suis à ce moment précis. Je ne peux pas la laisser comme ça. Il y a tant de choses que je voudrais faire pour recoller les morceaux dans sa vie. L’aider à aller mieux, l’aider à sourire de nouveau. Mais malheureusement, et j’en ai bien conscience, il n’y a rien que je puisse faire pour arranger les choses. Et c’est ça qui me tue. Alors j’essaie de me convaincre que la laisser me parler est le mieux à faire, que l’aider à extérioriser ses démons va la faire aller mieux. Seulement, ces choses-là ne fonctionnent pas toujours. Mais bon, j’espère qu’elle comprend par là, que si je lui demande de tout me raconter, ce n’est pas pour retourner le couteau dans la plaie, mais pour lui montrer que quoi qu’il arrive, je serais toujours là pour elle. D’ailleurs, je viens appuyer ma pensée en la faisant doucement basculer contre mon épaule, lorsqu’elle s’effondre soudain en enfouissant sa tête au creux de ses mains. A vrai dire, je ne sais pas trop comment réagir, ni même quoi dire. Je n’ai jamais été la meilleure lorsqu’il s’agissait de réconfort. Alors je tente tout de même quelque chose, qui, je dois l’avouer, est plutôt maladroit.

    « Si ça peut te réconforter, tu pourrais aller t’habiller, et puis on pourrait aller lui régler son compte à ce mec, tu vois ce que je veux dire ? Et ensuite, toutes les deux on sort un peu, même si t’en a pas envie. Parce que rester dans ton appart, enfermée entre quatre murs, c’est pas ce qu’il y a de mieux pour toi. Parce que, voir des gens, c’est ça dont tu as besoin. »

    Un large sourire étirait mes lèvres rien qu’à la pensée de voir Jena se venger sur cet homme qui lui avait fait du mal. Je savais qu’elle ne prendrait pas réellement cette idée au sérieux, mais j’espérais tout de même faire naître un sourire sur son visage – certainement le premier de toute la semaine. A vrai dire, on ne faisait carrément plus attention au film qui défilait aisément à l’écran, mais il n’était pas le plus important à l’ordre de la soirée. Mais je redevins tout à coup très sérieuse, parce que je m’apprêtais à dire quelque chose d’assez important. Dans ma vie, le sérieux, ça n’a jamais été mon truc, alors je ne savais pas trop comment m’y prendre, ni même si cela allait paraître crédible. Mais qu’importe ? Après tout, cela reflétait ce que je pensais.

    « Tu sais, tu ne vas pas pleurer toute ta vie. Il y a un matin, où en te réveillant tu recommenceras à te dire que la vie vaut le coup d’être vécue. Et puis tu continueras ton chemin, feras de nouvelles rencontre et la vie ira bien à nouveau. Parce que c’est comme ça que ça marche, Jena. Tu trébuches, tu déprimes, tu penses que la vie ne vaut rien, et puis comme par miracle, tu te relèves, en pensant que ce n’est pas si grave, et tu recommences à vivre. Peu importe combien de temps ça prendra, ni comment tu y arriveras, mais je t’assure, Jena, que tu y arriveras. Je serai là pour m’en assurer. »

    Je n’avais jamais remarqué combien il était difficile de suivre les conseils que l’on donnait. C’était vrai dans tous les cas, notre chemin était parsemé d’embûches, que nous n’arrivions même pas à arranger grâce aux conseils que l’on pouvait donner aux gens qui nous entouraient. Mais, quoi qu’il en soit, j’espérais pouvoir redonner ne serait-ce qu’une lueur d’espoir à Jena, lui remonter un peu le moral. Moi-même j’étais passée par là (évidemment, mon histoire ne paraissait pas aussi importante que la sienne, et certainement 100 fois moins éprouvante), mais je savais de quoi je parlais. Ainsi, je pensais la comprendre assez bien, comprendre ce qu’elle ressentait, et ce qu’elle endurait, et je pensais pouvoir mieux réussir à l’aider.

    « Tu sais, y’a des gens sur lesquels tu peux compter. Qui ont besoin de toi. Ta famille a besoin de toi. Tes amis aussi. Moi, j’ai besoin de toi… » Toujours calée contre mon épaule, je passais doucement ma main contre son dos, en signe de réconfort. J’appuyais doucement ma tête contre la sienne, fermant les yeux.
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