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| brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 11:16 | |
| Revenge | I. Vos papiers ▌ Nom : Zaccagnino ▌ Prénom(s) : Nastasia Ivonne ▌ Surnom : Naty, Sta' ▌ Age : 22 ans ▌ Lieu de Naissance : Opéra de Rome ▌ Profession : Danseuse étoile ▌ Groupe : Residenti ▌ Avatar : Mona Johannesson
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III. On veut des détails !
- Plat préféré : Tout ce qui est gras et sucré, vous comprendrez pourquoi
- Couleur Préférée : Le bleu azure
- Livre Préféré : Water For Elephant de Sara Gruen
- Musique Préférée : La musique Classique
- Boisson Préférée : Le Diet Coke
- Parfum de Glace Préféré : Gelato al lemon
- Odeur Préférée : Le parfum du talc et l'odeur de l'encaustique
- Endroit Préféré : Les Opéras du monde entier
- Saison Préférée : L'hiver
- Pays Préféré : L'Australie
- Other ? : Ne vous embêtez pas à lui faire la cuisine, un burger suffira largement avec une bonne portion de frites et un Diet Coke
IV. Le joueur.
- Nom ou pseudo : Coke
- Fille ou garçon : Hermaphrodite
- Âge : 22 ans
- Comment avez vous connu le forum ? Qu'en pensez vous : J'ai vu la Pub sur PRD et voyant que vous étiez en train de relancer j'ai jeté un coup d'œil.
- Evaluez votre niveau de RP sur une échelle de 1 à 10, ainsi que votre présence sur le forum : Je dirais 7 sur 10 et 3 jours par semaine sur.
- Un exemple de post :
- Spoiler:
La soirée était douce. Le temps clément en ce début d’été. D’habitude la plage était pour lui une source de tranquillité et de plaisir. La plage, un des seuls endroits où il avait l’impression que le monde n’était pas incroyablement vide de sens, sans dessus dessous. Mais ce soir c’était différent. Il s’était réveillé seul dans l’obscurité de sa chambre, il s’était réveillé avec des sueurs froides. Son rêve l’avait réveillé en sursaut au beau milieu de la nuit. Il s’était réveillé en pleine nuit les yeux grands ouverts, trop hébété pour se rendormir. Il entendait encore sa voix, sentait encore sa main sur son poignet, il sentait encore son parfum autour de lui. Il avait alors choisit de se sortir du lit pour aérer son esprit, pour se calmer. Il avait tout naturellement prit le chemin de la plage. Mais, l’apaisement qu’il ressentait d’ordinaire ici s’était envolé. Il était incapable de trouver cette paix intérieure. Assit sur une branche de bois flotté, la tête entre les mains, il cherchait la sérénité que lui procurait d’ordinaire ce lieu. Mais sans la trouver. Il ne la trouvait pas. C’est alors qu’il l’avait vu. Elle marchait dos à lui en direction des falaises, les pieds dans l’eau. Elle ne portait qu’une mince chemise de nuit en voilage blanc, ses cheveux bruns soulevé par la houle voletaient dans son sciage. Il l’avait observé depuis son arrivée au centre, sans oser s’attaquer à son cas, sans oser lui parler. Pourquoi ? Parce que son cas fascinait Andréa avant sa mort… Il avait peur de reprendre le travail de sa femme. De ne pas être à la hauteur. Pourtant cette vision de Liberty qu’il venait d’avoir prouvait qu’il devait s’intéresser à la jeune fille. Elle avait besoin d’aide, et méritait qu’on lui porte de l’attention, c’était ce qu’Andréa avait prévu de faire ici. Ce projet était le bébé de sa femme. Elle voulait apporter son aide à ses jeunes désœuvrés, le destin l’avait empêché de terminer ce projet. Il était venu ici car rien dans cette petite île française ne lui inspirait des souvenirs en commun avec sa femme. A Paris il étouffait dans leur appartement, à Londres sa famille trop présente lui rappelait sans le vouloir sa perte. Le cadre idyllique et magique de la Corse était propice à l’introspection, il souhaitait prendre un nouveau départ. Commencer une nouvelle vie. Ou tout du moins essayer. Liberty serait le premier cas dont il s’occuperait en huit mois. Il devait le faire, en mémoire de sa femme.
[…] Assit à ses côtés il contemplait silencieusement la nature luxuriante du maquis Corse. L’île de Beauté portait bien son nom. Tâchant de cacher le trouble que la présence de la jeune fille à ses côtés lui inspirait. Il était troublé par la personnalité qui découvrait au fur et à mesure des entretiens qu’il avait eut avec Liberty. Elle était intrigante, complexe et bien plus mature que la plus part des jeunes filles de son âge. Elle était à la fois une femme, une enfant, une salope parfois aux dires de ses collègues, un poison, elle était tour à tour dure, froide, chaleureuse, triste, mélancolique, cynique et drôle. Elle était extrêmement calme bien qu’il devina les émotions tumultueuses qui l’agitaient. « Je ne sais pas ce que vous devriez faire. Je n’ai jamais été un adolescent conventionnel. Même si vous résumez assez bien mes dernières années de lycée. » Laissa t-il échappé avec calme. Il lui était facile de parler de ses années depuis qu’il avait exorcisé une partie de ses démons en psychothérapie. Son expérience en tant que psychologue l’avait aidé à faire un travail profond sur lui-même sauf bien entendu pour son vécu récent. Il n’avait pas encore fait son deuil alors faire des leçons de vie à une adolescente en colère contre elle-même alors qu’il se haïssait lui aussi, c’était un peu de l’hypocrisie. « Si je vous avais proposé de faire le même travail de mon côté et d’échanger ensuite avec vous nos lettres, vous auriez été honnête avec moi Liberty ? Ou bien y’aurait-il également des larges traces de …marqueur ? » Devina t-il. « Vous n’êtes pas une patience parmi d’autres Liberty, vous n’êtes pas qu’un nom dans un dossier. Et je doute que la classification de gosse de riches vous convienne. Je vous ai vu avec votre demi-frère, lui profite du système, vous non. Pas de vêtements griffés, de portable dernier cri, de sac de grande marque. Au contraire. Et oui, je viens d’un milieu identique à celui dans lequel vous évoluez. C’est peut être pour cela que je suis ici. Parce que je sais ce que ce milieu vous fait, et comment il vous le fait. Un poison dites-vous ? L’opium était une drogue servant autrefois a endormir l’esprit pour faciliter le repos… Vous le saviez ? C’était une sorte de médicament. On en donnait aux soldats de retour de combat pour les aider à faire face à leurs souvenirs. » Lui apprit-il en raclant le fond de son Kinder. Elle s’était levée, le fixant de ses grands yeux verts. « Trois. » Annonça t-il calmement en repoussant le visage de sa femme qui s’imprimait dans son esprit. Elle lisait en lui aisément, Andréa s’était toujours moquée de lui à ce sujet, affirmant qu’il portait son cœur en bandoulière, Il lui attrapa doucement le poignet alors qu’elle allait ranger la boite de médicaments dans son sac. Il fronça les sourcils en constatant quels médicaments elle prenait comme des bonbons. Il ne lui fit pas la morale. Se demandant juste si le problème n’était plus profond, s’il n’était pas passé à côté de quelque chose de plus inquiétant. Un mal de vivre tangible. « Je crois que nous allons garder nos vêtements pour les restes de la journée. » L’informa t-il en masquant son expression inquiète. Elle semblait si vulnérable, si enfantine aussi. Une poupée de porcelaine. « Que désirez vous faire, après tout je suis censé observer, pas dicter ma loi. C’est le principe du Free Time. Je ne sais plus comment vous appelez ça en France. » Ah le plaisir de la translation anglaise.
- Code :
- Spoiler:
[OK - Leandro].
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CITTA ETERNA.
Dernière édition par Nastasia I. Zaccagnino le Ven 30 Juil - 11:24, édité 8 fois |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 11:26 | |
| II. C'est mon histoire...
Toute ma vie n'est qu'une immense mascarade. Apparence et discipline régissent mon existence. Je suis comme un oiseau prisonnier d'une cage en or massif. Je bats des ailes dans l'espoir vain de m'envoler. Vingt deux années à lutter sans aucune réussite contre moi, contre le dégoût que je m'inspire. Vingt deux années gâchées par l'envie dévorante d'être vu. Vingt deux années de captivité que je me suis auto infligées. Je ne suis bonne ni à être aimé, ni quoi que soit d'autre. Brisée, je gis au fond de la cage, poupée désarticulée pleurant une liberté perdue depuis longtemps. Et il a suffit d'une rencontre pour que je comprenne. Que je vois. Il n'y a jamais eut de cage, simplement les parois de mon esprit malade. J’ai consacrée ma vie à la danse, sacrifiant tout ce qui devait être sacrifié l’un après l’autre dans le but d’atteindre le rêve ultime, de toucher du bout de mon chausson mon rêve. Ma vie est tout ce que j’avais voulu qu’elle soit. Je suis danseuse étoile au ballet national, je suis reconnu dans le monde entier pour mon talent, je vais me marier avec un homme qui m’aime, j’ai un appartement sublime au cœur de la ville dans laquelle j’ai battis ma carrière. Et pourtant, je ne suis pas heureuse. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette réussite a eut un prix, un prix trop lourd.
Je suis née dans un Opéra en plein cœur de Rome, durant une représentation du Lac des Cygnes, un rôle qui des années plus tard m’ouvrirait les portes du cercle très privé des étoiles de l’Opéra. Peut être est-ce de là que naquit ma passion dévorante pour le Classique. Le nom de ma famille faisait déjà trembler les puissants de l’Italie de cette époque. Ma famille était riche, bien plus riche qu’un cerveau humain peut appréhender, cette richesse m’assurant durant les vingt deux prochaines années de mon existence que je n’aurais a manqué de rien, l’argent de ma famille pourvoyant à tout ce que je pouvais désirer. J’ai toujours vécu dans le luxe même lorsque je n’étais qu’un nourrisson de quelques heures. Etre née avec une petite cuillère en argent dans la bouche à ses avantages, j’obtenais toujours tout, je ne manquais de rien et pourtant, en grandissant il y avait ce vide en moi. J’étais alors trop jeune pour comprendre que ce qui me manquait était en fait l’attention véritable de ma mère. Et oui, schéma classique, une enfant d’un couple de milliardaire en manque d’attention. C’est à l’âge de cinq ans que je compris ce que je désirais devenir plus tard.
J’étais la fille unique du couple Zaccagnino a ce titre mes parents m’emmenaient partout avec eux. Y comprit lors des spectacles donnés au profit d’œuvres caritatives. On jouait Casse Noisette à l’Opéra, je n’avais que cinq ans et pourtant mes yeux ne lâchèrent pas une seconde la scène. Comme hypnotisée je regardais évoluer des dizaines de danseurs au son d’une musique enchanteresse. Ce soir là je me fis une promesse, un jour je danserais comme cette belle jeune femme qui évoluait au centre de la scène. Un jour, je serais cette danseuse. C’était ainsi que tout avait commencé. Que je m’étais retrouvée inscrite a des cours de danses, et c’était ainsi que ma mère avait enfin prêtée attention à moi. Elle avait connu ce milieu bien longtemps avant ma naissance, elle avait atteint un niveau tout à faire respectable mais l’arrivée de mon père dans sa vie avait mit fin à sa carrière. Imaginer sa fierté lorsque sa petite fille, âgée d’une poignée d’années s’illustrait déjà comme une danseuse de talent. Enfin, j’avais ce dont j’avais manqué depuis des années, ma mère se trouvait à mes cotés, m’encourageant, me forçant à être toujours plus gracieuse, toujours plus appliquée, me faisant répété encore et encore chaque mouvement jusqu’à ce que je les maitrise à la perfection. C’est sans doute à elle que je dois ce que je suis aujourd’hui. Je ne saurais dire si je dois la remercier ou l’injurier pour cela.
Peu de gens sont capables d’appréhender correctement les sacrifices que demande une carrière de danseuse étoile. Une poignée d’élus qui bien souvent se trouvent dans l’ombre des plus grands danseurs de notre époque. Ma carrière en tant que professionnelle avait commencée à l’aube de mes quatorze ans, après des années de travail acharné dans l’un des conservatoires le plus prisé au monde, enfin j’atteignais le but ultime, ma première tournée mondiale et le rôle principal de Casse Noisette. Je dansais Clara, j’étais Clara. C’était à ce moment que tout avait commencé. Il s’en était fallut que d’une remarque de ma mère. « Tu n’aurais pas un peu grossie ? Ce n’est pas très esthétique. » La danse est l’un des sports les plus exigeants pour la contrainte du poids. La danse ce n’est pas seulement l’exécution d’une chorégraphie, vous pouvez être le meilleur danseur au monde mais si vous pesez le poids d’un obèse personne n’encensera votre travail. La danse véhicule une certaine image de l’homme et de la femme parfais, un véritable culte de la minceur et de la finesse. Plus vous êtes minces, plus vous êtes gracieux, CQFD. Personne ne se rend compte de ce qui nous est demandé. A quatorze ans je menais de front des études scolaires obligatoires et aussi des études chorégraphiques. Je m’entrainais près de huit heures par jours et travaillait quatre de plus une fois rentrée. Je n’avais encore jamais eut de plaintes sur ma silhouette, j’étais mince sans être archimaigre, mon corps présentait les formes de l’adolescence, tout ce qu’il y avait de plus normal à mon âge en sommes. Il s’en était fallut d’une remarque pour que ma vie bascule. Elle avait continué avec ses piques durant plusieurs semaines, me poussant a m’entrainer plus pour m’affiner, surveillant ce que je mangeais en glucide et lipides, m’interdisant tout ce qui a mon âge constituait des récompenses après une journée où l’on m’en demandait bien trop. J’étais trop grosse selon les canons de la danse, légèrement au dessus du poids physiologique… Ma mère m’avait prévenu, personne ne regarderait une vache dansée Casse Noisette. A quelques mois de la tournée mondiale qui me révèlerait au public ma descente aux enfers avait commencé. Tout était bon pour qu’à nouveau ma mère me regarde sans cette lueur de dégout, de désapprobation dans les yeux. J’en étais venue à détester devoir me nourrir, a aller courir après et avant chaque repas. Jusqu'à l’épuisement. Je mourrais d’envie de manger et je ma flagellais a coup de canon esthétique à la moindre chute. J’étais grosse, une baleine au milieu de sylphides. Je n’avais que quinze ans. Et déjà, la boulimie avait posée son emprise sur moi. Puis l’anorexie, mentale cette fois… Et enfin ma mère souriait à nouveau.
La carrière d’une danseuse est éphémère, nous le savons toutes lorsque nous débutons dans le milieu. Voila pourquoi y règne une si forte compétition. Il faut être parfaite, être une étoile, danser tant que les douleurs musculaires, articulaires ne sont pas encore trop fortes. En général à 25 ans tout se termine pour nous. Des filles plus jeunes viennes nous remplacer, plus gracieuse, plus énergique, elles apprennent plus vite, exécutent avec plus de justesses un mouvement. Obsolètes, nous devenons obsolètes. Il est alors temps de se reconvertir. Certaines choisissent de devenir mères, comme ma propre génitrice, elles n’ont pas encore été trop atteintes par les troubles de l’alimentation et leur chance de procréer est encore bonnes. D’autres décident de se battre encore un peu. Certaines ouvrent des écoles de danses ou bien se font engager comme professeurs dans des conservatoires. Et enfin, certaines ne survivent pas à la mise au placard. Le taux de suicide est important dans ce milieu, nous le savons toutes, après avoir goûté à la célébrité, à la reconnaissance du public, retourner dans l’ombre est parfois trop difficile. Pour moi, il ne serait pas difficile de quitter la scène, depuis des années j’avais perdu toute passion pour la profession que j’exerçais, je me donnais toujours à fond, mais il manquait le souffle de la passion. Je ne dansais plus par plaisir, mais parce que je n’avais que cela dans la vie. Danser me faisait exister aux yeux des autres, sans cela je n’étais rien de plus qu’une héritière.
Mais ma mère pensait à tout. Mon agent de l’ombre depuis des années, elle dirigeait ma vie d’une main de fer, contrôlant repas, sorties, fréquentations, entrainements, spectacles. Et même à mon avenir. C’est ainsi que je me suis retrouvée fiancée à Alessandro De Benedetti oui, le fils unique héritier de la fortune de Carlo De Benedetti le riche industriel a la tête du groupe Espresso. Et une fois de plus le choix de ma mère se révéla être juste. Je n’avais qu’une vingtaine d’année lorsqu’après une représentation du Lac des Cygnes particulièrement éprouvante ma mère me présentait ce beau brun ténébreux en costume trois pièces et bouquet de rose blanche à la main. Le Prince charmant sur bien des points. J’étais suffisamment superficiel pour constater que bien que plus grand que moi il n’en était pas moins bien proportionné, je remarquais aussi a quel point nous formions un couple assortit. Homme d’affaire il voyageait tout autant que moi, cultivé il avait une ouverture d’esprit impressionnante, parlait plusieurs langues, me trouvait charmante alors que soyons honnête après mettre enfilé une boite de donut’s par contrariété j’étais bouffie dans cette petite robe que ma mère m’avait forcé à enfiler. Il aimait la musique classique, me confirma que malgré mon faux pas durant un acte j’avais été parfaite. Bref, idéal. Six mois plus tard mes parents annonçaient nos fiançailles et Alessandro emménageait dans mon immense Loft dans les quartiers chics abandonnant son logement de fonction plus grand qu’un stade de foot en dehors de la ville.
Il supportait tout, les heures que je passais a vomir dans les toilettes, mes crises de nerfs lorsqu’un pas m’échappait, mes heures d’exercices intensif dès que je rentrais d’une répétition, mes horaires de folie, tout. Il m’aimait et toute femme normalement constitué aurait été folle amoureuse de lui. Il essayait même de me guérir de mes complexes, de mon obsession de la perfection. Mais, je n’étais pas amoureuse de lui. Bien sur, je l’aimais. Pour faire l’amour avec lui, pour dénuder ce corps que je trouvais difforme et gros aux yeux d’un homme il fallait que je l’aime réellement. Mais je n’étais amoureuse de lui. On dit qu’il y a toujours quelqu’un qui aime plus dans un couple. Deux ans que nous sommes fiancés, deux ans qu’il attend que je me décide à fixer une date pour le mariage. Si ça ce n’était pas de l’amour inconditionnel. Je n’avais jamais aimé. Alors, comment savoir que je n’étais amoureuse ? Que ce que je ressentais n’était pas en vérité de l’amour aussi intense que celui que me portait Alessandro ? Je ne le savais pas… Jusqu'à ce que je le rencontre.
Mes amies du National Ballet m’avaient convaincus de sortir avec elles le temps d’une soirée. J’étais bien trop sérieuse d’après elles, il me fallait a tout prit aller danser sur autre chose que du Bach. L’idée m’avait fait sourire. Elles m’avaient entrainées dans un pub où des groupes se produisaient, pas le gendre d’endroit que j’avais l’habitude de fréquenter. Il m’avait abordé, sautant littéralement de la scène pour venir me parler. Je l’avais vu venir avec ses gros sabots de collectionneurs en série. Il cherchait une proie de plus pour son tableau de chasse et il avait semblé été surprit lorsque je lui avais annoncé que je n’étais ni disponible ni à la recherche d’une liaison passionné avec un artiste. J’avais déjà un engagement auprès d’un autre. Pourtant, mon cœur battait la chamade lorsque je me trouvais auprès de lui. Ce que je ne comprenais pas. Ce que je compris encore moins lorsque le lendemain je me trouvais de nouveau assise à ce bar à l’écouter jouer. J’avais dansé ce soir là, une chose que je n’avais pas fait sans contrainte depuis des années et j’étais allée le retrouver, surprise qu’il ne m’ait pas remarqué dans la salle comme la veille. Il m’avait remarqué car il ne marqua aucune surprise lorsqu’il ouvrit la porte de sa loge. Je ne l’expliquais pas pourtant assise près de lui je me sentais en sécurité, je me sentais bien, comme vidée de toutes mes peurs, de toutes mes craintes. Et je me livrais comme jamais. Je me livre toujours comme jamais. Deux semaines. Cela ne fait que deux semaines. Il ne dit rien de lui et pourtant j’ai l’impression de le comprendre sans un mot. Avant de le rencontrer j’étais comme épuisée, vidée de toutes forces, de toutes envies. Mal dans ma peau, désillusionnée, coincée aussi. Tout n’était dans ma vie qu’obéissance et travail. Auprès de lui je me sens comme vivante, il est le premier à m’apprendre à m’amuser, a profiter des petits trucs de la vie. Quand il pose ses yeux sur moi je ne descelle aucun dégoût dans ses prunelles, juste la peur que j’aille trop loin, que je sois allée trop loin. Il m’apprécie comme je suis, avec lui je suis autre. Tout serait parfais si je ne me sentais pas coupable a chaque fois que je le quittais, coupable alors que je ne faisais rien de mal si ce n’était apprendre à vivre. Pourtant … Je sais que nous ne sommes pas amis… Nous sommes plus. Fidèle je l’avais été toute ma vie, à ma famille, à ma mère, à la danse, à Alessandro. J’avais l’impression de le tromper. Comme si je prétendais qu’il ne m’apportait aucun bonheur, comme si je niais qu’il me comprenait et m’acceptait.
Je savais aussi qu’un choix devait être fait si je continuais dans cette voix. Entre ma mère, donc Alessandro, et Théodoric. Quoi qu’il arrive l’un souffrirait, choisir entre la sécurité, la stabilité et l’amour d’Alessandro et l’instabilité, le libertinisme et la douceur de Théo… Je me savais amoureuse d’Alessandro jusqu'à ce que je rencontre Théo et que j’éprouve cette sensation d’être vivante, de vibrer…. Il faudrait pourtant faire un choix. Un jour.
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Dernière édition par Nastasia I. Zaccagnino le Mer 28 Juil - 18:14, édité 5 fois |
| | | | | | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 12:19 | |
| Mais de rien s'est un plaisir ! Je suis cependant pas un fan des fiches de présentation, je n'arrive pas a écrire juste |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 12:24 | |
| Bienvenuuuuuue ! :baisemain: Bonne chance pour ta fiche. Une fois cette dernière terminée, le plus "dur" sera passé et tu pourras aller faire mumuse avec mon débile de frangin dans la partie RP... |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 12:27 | |
| Ah qu'il est beau de voir de l'amour fraternel aussi puissant, ça réchauffe le cœur, quoi qu'il fasse assez chaud aujourd'hui ! Merci pour votre accueille famille Franscesi ! |
| | | | | | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 12:46 | |
| Benvenuto a Roma Principessa && bonne continuation !
Les frangins, on se calme, ou c'est la fessée, déculotés devant tout le monde |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 12:49 | |
| - Karyn Moretto a écrit:
Benvenuto a Roma Principessa && bonne continuation !
Les frangins, on se calme, ou c'est la fessée, déculotés devant tout le monde :hé: Moma is on the place ! Merci Karyn ! |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 15:59 | |
| Double poste pour annoncer que j'ai terminé ma fiche ! |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 16:21 | |
| J'ai apprécié la lecture jeune demoiselle ! Pour ma part tout est bon ; si le récit convient à Théo, tu seras validée ! Bon jeu parmi nous ! |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 16:32 | |
| Ok pas de soucis ça me permet de voir comment je vais faire ma fiche de liens, je suis un peu pas doué pour ce genre de chose |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 21:53 | |
| Je n'ai qu'une chose à dire, je suis tombée amoureuse de ta fiche de lecture, de ce que tu as fait du personnage, c'est exactement ce que je recherchais. J'ai tellement aimé te lire, maintenant je suis impatiente de faire un RP avec toi =D. Pour moi, tout est OK!
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| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 21:56 | |
| Et bien c'est dans la poche ! En voiture Simone, ta fiche part dans la section des dossiers validés ! |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO Mer 28 Juil - 22:38 | |
| Oh amoureux déjà ? Alala je suis une briseuse de coeur ^^ Et bien quand tu veux le RP beau brun xD |
| | | | Sujet: Re: brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO | |
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| | | | brunette makes better psychos ► NASTASIA IVONNE ZACCAGNINO | |
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