| Sujet: Maxime T. Cavalero Sam 31 Juil - 23:02 | |
| Never Mind | I. Vos papiers ▌ Nom : Cavalero ▌ Prénom(s) : Maxime, Timothy ▌ Surnom : Max' ▌ Age : 22 ans ▌ Lieu de Naissance : Paris ▌ Profession : Sans pour le moment. ▌ Groupe : Residenti ▌ Avatar : Taylor Lautner
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II. C'est mon histoire...
- 25 mai 1988.
« Tu crois qu’il sera normal ? ». La voix de Monsieur Cavalero résonna pendant plusieurs secondes dans l’esprit de sa femme Sophie. Près d’eux, dans un petit berceau vert amande, couleurs choisies avec soin par sa maman, Maxime dormait à poings fermés… au sens propre comme au figuré. Le petit a trois mois jours pour jours, et il semble en parfait santé, bien qu’un petit trop petit pour son âge.. Pourtant, ses parents ne cessent de se poser des questions, de s’inquiéter. Sophie n’ose pas répondre à son mari. Alors que dans sa poitrine, son cœur tambourine, on peu lire dans ses yeux de la peur. Car oui, elle a peur. Elle a peur de son mari, et du regard qu’il porte sur leur fils. Ce regard, ce n’est pas un regard d’amour. Non. Car Francisco ne cesse de l’inspecter de fond en comble, recherchant encore et toujours le moindre signe suspect sur son enfant, le moindre signe d’anormalité. Et Mme Cavalero sait que si son fils n’est pas « normal » comme le dit si bien son père, alors Francisco s’en ira, et la laissera seule. Seule. Toute seule. Né avec deux mois d’avance, Maxime donna une sacré frayeur a ses deux parents, mais plus particulièrement à sa mère qui, déjà d’un âge avancé, savait que l’enfant qu’elle portait était sa dernière chance… Dès le début, sa grossesse avait été rangée dans la catégorie « très à risques » comme on disait dans le milieu médical, en raison de son âge avancé et de ses antécédents de fausses couches... Autrement dit, elle avait eu une surveillance plus qu’accrue, multipliant les hospitalisations et les examens pendant plus de six mois. Après la naissance, le petit avait été transferé en service de néonatalogie, dans le service des grands prématurés. Les médecins n’avaient pas beaucoup d’espoir. Et pourtant… Il était son petit rayon d’espoir dans cette vie si triste qu’elle avait, aux côté d’un homme qui ne jugeait que par les apparences. Elle ne savait pas vraiment comment et pourquoi elle s’était enterée auprès de lui, mais, la seule chose pour laquelle elle pouvait à présent le remercier était ce petit chérubin, qui dormait près d’elle.
3 août 1991.
« Maman, maman, regar’ j’cours ! » Sous le regard souriant de sa mère, Maxime, alors âgé de deux ans et demi, se met à courir. Il se rend à petites (grandes pour lui) foulées jusqu’au bout du jardin, fait le tour d’un arbre, demi-tour, contourne la table de ping-pong, puis revient se blottir dans les bras de sa maman, installée confortablement dans une chaise longue. D’un geste doux, elle enroula ses bras autour de son petit corps si fragile en déposa un tendre baiser dans sa chevelure, qui sentait si bon le shampooing à l'abricot. Maxime ressemblait tant à son père… Physiquement parlant. Le tint basané, des cheveux châtains foncés, un regard de « petit dur », il avait cependant hérité du sourire de sa mère, pour son plus grand bonheur. Française, elle avait rencontré son mari lors d’un voyage à Rome. Bel italien qu’il était, il ne lui avait fallu que quelques semaines pour séduire cette jolie brunette, venue tout droit de France, et plus particulièrement de Paris, capitale de l’amour. Quelques années plus tard, ils se marièrent, et décidèrent d’avoir un enfant. Ha quel beau projet... Mais tout ne se passa pas comme prévu, et après multiples échec, Sophie ne parvint à mettre au monde Maxime qu’à l’âge de 38 ans. Ils avaient emménagés à Paris quelques années plus tôt, la jeune femme ayant souhaité se rapprocher de sa famille, et c’était aujourd’hui dans une jolie petite maison, en banlieue parisienne, que leur fils grandissait. Maxime avait déjà rattrapé son retard au niveau de sa taille, mais il restait néanmoins fragile, et attrapait le moindre petit microbe. Couvé par sa maman, il était un enfant heureux, quoi que manquant légèrement d’affection paternelle, celui-ci étant beaucoup trop occupé à travailler en tant que journaliste sportif. Il ne le voyait pas beaucoup, et quand le petit réclamait un câlin, le soir avant de se coucher, Francisco, fatigué par sa journée, l’envoyait voir sa mère.
C'est d'ailleurs ce qu'il se passa ce soir là, et, les yeux emplis de larmes, Maxime vint voir sa maman. Il n'eut besoin d'aucun mot pour lui faire comprendre qu'encore une fois, son père l'avait « lâchement rejeté ». Mais cette fois-ci, Sophie ne laissa pas passer ça, après avoir donné à son fils l’énorme câlin qu’il méritait plus que tout au monde, et l’avoir mis au lit, une dispute éclata dans la maison… A partir de ce jour, de nombreuses disputes se succédèrent.
19 décembre 1994
« Est-ce que tu voudras venir jouer à la maison mercredi ? Maman a dit que je pouvais de proposer. » Les deux enfants étaient assis sur un petit muret, à l’écart des autres enfants qui jouaient pendant la récréation. A cette invitation, les joues de Maxime rougirent légèrement. C’est que Léa, elle était super jolie quand même, avec ses cheveux blonds comme le soleil, ses yeux bleus comme l’océan, et ce parfum cerise qui enivrait ses narines dès qu’elle se penchait vers lui. Alors oui, le petit garçon ne pu s’empêcher de rougir, mais très vite, il se reprit pour affirmer un « oui » grand et massif. « Mais, il faut que tu demande à ta maman avant pour savoir. Tu lui demanderas ce soir, hein ? » « Bien sûr, mais je suis certain qu’elle va bien vouloir maman. » Alors que le jolie sourire de Léa s’afficha sur ses lèvres roses, Maxime regarda autour de lui dans la cour, pour voir si quelqu’un les avait vu ou pas… Il avait six ans, bientôt sept, et tout le monde sait, qu’à cet âge là, les garçons disent tous que « les filles, c’est nul ! ». Alors il est évident, que si on avait une amoureuse, il fallait se cacher ! Evidemment, Léa n’était pas encore tout à fait son amoureuse, mais bon, c’était presque réussi quand même, non ? Si elle ne l’aimait pas un peu, jamais elle ne l’aurait invité à jouer chez elle, pas vrai ? se répétait l’enfant pour se persuader. Lorsque tout à coup, l’horrible voix de Quentin résonna juste derrière eux « Maxime et Léa, ils sont amoureux !! Ils vont se mariés, euuuh !! » Piqué dans sa fierté, le petit Cavalero se releva, et se retourna en fronçant les sourcils. Affichant son regard « de petit dur », comme l’appelait sa mère, il s’approcha rapidement de ce Quentin, et s’écria « c’est pas vrai ce que tu dis, je suis pas amoureux d’elle ! » « Ha bon, alors pourquoi tu vas jouer chez elle, hein ? T’es amoureux, c’tout !! Maxime et Léa son amoureux !!! », Renchéri l’enfant, d’une voix encore plus forte que la première fois. Et alors qu’il se tordait de rire, il reçut en plein ventre, le pied de son ami. Un coup de pied lancé avec force, qui fit tomber le petit à terre. Rapidement, d’autres enfants accourent, curieux de ce qui se passait. Après quelques minutes de bagarre, la maitresse vint les séparer et les envoya tous les deux voir monsieur le directeur. Celui-ci reçu les deux enfants… l’un qui saignait du nez, l’autre boitait. Quand il rentra chez lui ce soir là, Maxime saigna du nez pour la deuxième fois de la journée, cette fois-ci en recevant une gifle monumentale de son père, s’exclamant haut et fort que son fils était sa plus grande déception. Quelques heures plus tard, quand la nuit fut tombée que son mari ronflait bruyamment sur le canapé, Sophie vint rejoindre Maxime dans son lit, et réconforta son fils du mieux qu’elle pu. Mais le lendemain, Léa lui annonça qu’elle avait invité Julien pour passer la journée du mercredi avec elle.
- 16 janvier 1998.
« Tu vas rester au chaud aujourd’hui mon cœur, tu as de la fièvre, je vais appeler ta maitresse, puis le docteur, d’accord ? Je reviens, rendors-toi… ». Madame Cavalero dépose sur le front brûlant de son fils un tendre baiser. Maxime somnole, entend et comprend à peine les paroles de sa mère. Il tremble de froid malgré la température de son corps qui frise les 40°C. Une fois l’école mise au courant, Sophie contacte le médecin traitant, qui arrive une demi-heure plus tard. Après avoir prescrit une série d’antipyrétique et d’examens sanguins, il tenta de rassurer la maman, et lui promis de repasser dans l’après-midi. Pendant toute la journée, Sophie resta au chevet de son enfant, la prunelle de ses yeux. Il avait mal, était si faible, et sentait à chaque fois qu’il tentait d’ouvrir les yeux, qu’il murmurait des paroles, le plus souvent confuse, que son enfant souffrait. Et elle trouvait cela injuste de tant souffrir à dix ans à peine. Quand le médecin revint, la fièvre n’avait pas baissé, malgré les médicaments donnés, bien au contraire, elle avait dépassé les 40°C, et, en ce vendredi après-midi, le docteur Lambert décida d’hospitalisé Maxime afin d’être prudent et d’avoir un œil médical sur son patient pendant tout le week-end. Après analyses sanguines, on apprit qu’une bactérie résistante aux antibiotiques avait envahi son organisme, et qu’il souffrait d’une septicémie, autrement dit, d’une infection du sang. Maxime resta hospitalisé plusieurs semaines, où les médecins mirent tout leur savoir pour éradiquer cette bactérie. Puis, enfin, il fut autorisé à rentrer à la maison. Malgré tout, les rendez-vous médicaux n’étaient pas terminés pour lui : il fallait trouver comment cette bactérie avait pu pénétrer son organisme.
- 03 octobre 1998.
« Docteur… J’ai… j’ai peur de mal comprendre… Vous êtes en train de me dire… que… Max’.. Maxime a … un... cancer ? » Demande Madame Cavalero, la voix tremblante, entrecoupée de sanglots. Le sort en est jeté. La cause de sa septicémie est trouvée. Pendant plusieurs semaines, les médecins ne voulaient pas y croire, et pourtant, c’est bel et bien la vérité qui s’impose à leurs yeux : Maxime Cavalero est atteint d’une leucémie, un cancer du sang. Et c’est dur pour eux, comme à chaque fois, de l’annoncer aux parents. Près de Sophie, Francisco est là. Muet. Il ne prononce pas un seul mot, laisse sa femme pleurer à chaude larme. Dans un élan d’angoisse, elle prend la main de son mari dans la sienne, et la serre. Mais Francisco reste de marbre.
- 12 Mai 1999.
« Alors ça y est… Tu t’en vas ?! Tu nous laisses ? » Hurle Sophie. Son mari vient de faire ses valises, sans un mot. Depuis six mois que son fils est à l’hôpital, accumulant cure de chimiothérapie, de radiothérapie et autres soins, Fransisco n’est pas venu le voir une seule fois. Peu à peu, il a abandonné son fils, laissant à sa femme la charge d’en prendre soins… et aujourd’hui, il s’en va. C’est trop dur pour lui de se dire qu’il a fait un enfant malade. Un enfant « anormal ». Oui, c’est trop dur, et il ne peut plus supporter ça. Tout du moins, il ne veut plus supporter ça. Alors il les laisse. Seuls. « Tu n’es qu’un lâche, un salaud ! Va te faire foutre, toi et ta fierté, dégage ! » Renchérit Sophie, le visage ravagé par les larmes et par la colère. En dernier recours, la femme lui jette une chaussure, mais déjà, son mari, bientôt ex-mari a passé le portillon. Et au beau milieu du jardin, Sophie tombe à genou, le corps secoué de sanglots. Ce qu’elle avait redouté depuis la naissance de son fils venait d’arriver.
- 14 février 2000.
« Comment va-t-il… ? » demande Mme Hotman d’une voix emplie de compassion. « Il pourrait aller mieux… Mais les médecins disent que cela s’améliore… » Répond Sophie dans un soupire. Elle est bien gentille cette voisine, mais Mme Hector, ancienne Cavalero est lassée. Lassée de répondre toujours et tous les jours à cette question. « Comment va Maxime ? » lui avait demandé la boulangère ce matin. « Et votre fils, Madame Cavalero ? Il sort quand de l’hôpital ? » « Est-ce qu’il a reprit des couleurs ? Du poids ? Le week-end dernier, il avait l’air bien maigrichon ! Ils ne doivent pas le nourrir assez à l’hôpital ! ». Mais comment expliquer à tous ces gens que si, ils le nourrissent assez, mais qu’avant, pendant et après chaque cure de chimiothérapie, Maxime vomi toutes ses tripes et reperd immédiatement les quelques kilos qu’il avait reprit pendant l’inter cure ? Comment expliquer à ces gens le désespoir qui l’envahit à chaque fois qu’elle rend visite à son fils, et que lui, malgré l’enfer qu’il vit depuis presque un an et demi, il trouve le courage de lui sourire, et de lui dire que tout va bien ? Comment expliquer qu’elle est seule, seule, et qu’elle ne pourrait pas se remettre si son fils venait à ne pas se réveiller un matin…?
- 18 juin 2000.
« Maxime… Je crois que nous avons une assez bonne nouvelle pour toi… Il semblerait que les soins que nous t’apportons ont bien fait reculer l’évolution de ton cancer… En fait… il semblerait même qu’il n’y ait plus aucune trace de lui dans ton corps. Mais pour être certains, nous devons encore faire quelques examens. Ce seront les derniers… et après tu pourras rentrer à la maison, et reprendre une vie normale. » Le petit garçon est assis sur ce lit qu’il occupe maintenant depuis un an et demi. Sur le pas de la porte, en retrait, il aperçoit sa main, adossée au mur, tentant de masquer les larmes qui coulent sur ses joues. Un sourire apparaît sur les lèvres de l’enfant : pour une fois, ce sont des larmes de bonheur. Deux semaines plus tard, Maxime rentre chez lui, et retrouve avec bonheur cette maison qu’il aime tant. Et tant pis si son père n’est plus là. D’ailleurs, il ne le reverra certainement plus jamais, mais Maxime se fiche bien de lui. Car aujourd’hui, Maxime est guérit, et il va pouvoir retourner à l’école, jouer, faire du sport, manger ce qu’il veut.
20 novembre 2006.
« Euh, je te signale que c’était trois millilitre de bleu de méthylène qu’on devait mettre dans le tube à essai, et pas trois litres ! » souffle Maxime, moqueur à la jeune fille assise à côté de lui. Elle est blonde, elle est belle, et elle a les yeux bleus. En quelques sortes, elle ressemble étrangement à Léa, une copine qu’il avait lorsqu’il était en primaire. Mais ce n’est pas Léa, non, c’est Calypso. Tous les deux sont en seconde dans un lycée Parisien. Max a deux ans de plus que tous les autres élèves de sa classe, mais il est habitué, c’est comme cela depuis qu’il a douze ans : à cause de sa maladie, il a prit deux ans de retard. Et lorsque ses camarades de classe lui demande pourquoi est-ce qu’il a redoublé deux fois, il répond tout simplement que c’est parce qu’il était feignant et ne bossait pas assez. Seule Calypso connait la véritable raison. Depuis six ans que le cancer à disparu, Maxime a bien reprit « du poil de la bête ». En retrouvant l’appétit et le gout du sport, il est devenu un beau jeune homme et très tôt, à intégrer une équipe de jeune sapeur pompier. Il avait toujours eu envie de se sentir utile, de venir en aide aux gens, comme ceux qui l’ont aidé il y a quelques années. Cependant, il ne sait pas trop ce qu’il voudra faire à la fin de ses études… En fait, il ne compte pas faire d’études. Lorsqu’il quittera le lycée, il aura déjà 20 ans… et il trouve qu’il a déjà perdu assez de temps. Il veut entrer tout de suite dans la vie. Le soir, il retrouve sa mère. Sophie s’est remariée à un homme, Franck, qu’elle connaissait bien avant de rencontrer Fransico. Ca avait été son premier amour, et apparemment, ce sera aussi son dernier. Elle est heureuse, c’est tout ce qui compte pour Maxime.
12 mai 2008.
« Alors mon chou, on se voit ce week-end ? ». Maxime ne répondit pas tout de suite et s’assit sur le bord du lit. Olivia, une jolie brunette avec qui il avait passé la nuit vint passer ses bras autour de son cou, collant sa poitrine à son dos. Tendrement, elle déposa un baiser sur la peau bronzée de sa nuque. Il était six heure du matin, ils n’avaient presque pas dormi, et Max devait aller bosser. « Faut que j’y aille » dit-il en se décrochant d’elle. Froid, il se leva et attrapa son boxer et son t-shirt qui jonchaient le sol, jetés négligemment la veille. Il enfila le boxer et partit dans la salle de bain. Restée seule dans le lit, Olivia soupira. Elle aimerait tant qu’il l’aime autant qu’elle… Mais il ne semble pas du tout réceptif à ses états d’âmes, et ne l’appelle uniquement quand il en a besoin… et elle, ça la peine. Mais elle se sent tellement bien dans ses bras, qu’elle ne lui refuse rien.
Il y a quelques mois...
« Tu pars ? » demanda le jeune homme en arquant un sourcil. Calypso était là devant lui, lui annonçant qu’elle partait vivre à Rome. Est-ce qu’il avait bien comprit là ? Elle se cassait ? Le laissant seul à Paris, alors qu’ils s’étaient promis d’être toujours là l’un pour l’autre ? Elle se fichait de lui, il ne pouvait pas y croire. Et comment elle ferait à Rome lorsqu’elle aurait besoin de lui ? Comment elle ferait pour venir se blottir dans ses bras lorsqu’elle n’irait pas bien ? Elle faisait sa fière là, toute pimpante, mais il savait qu’elle avait besoin de lui. Autant qu’il avait besoin d’elle. Mais Calypso parti. Elle suivit sa soeur ainée à Rome, et... loin des yeux, loin du coeur, un silence s'installa entre eux.. Bon, d'accord, surtout à cause de Max qui était devenu froid avec elle, lui en voulant de l'avoir laissé seul à Paris. Elle lui manquait, c'était indéniable. Alors hop, on saute dans un avion et... Roma nous voilà...
III. On veut des détails !
- Plat préféré : Les petits pois carottes de grand-mère !
- Couleur Préférée : Rose bonbon !
- Livre Préféré : Le Petit Prince
- Musique Préférée : Emilie Jolie
- Boisson Préférée : Reb bull, ça donne des ailes !
- Parfum de Glace Préféré : Praliné
- Odeur Préférée : Celle de ma sueur
- Endroit Préféré : Le fond de mon lit
- Saison Préférée : L'été, parce que les filles sont en jupes !
- Pays Préféré : France... Italie... France... Italie...
- Other ? : Hugh
IV. Le joueur.
- Nom ou pseudo : Marion / Feeniante
- Fille ou garçon : Femme (xD)
- Âge : 20 ans
- Comment avez vous connu le forum ? Qu'en pensez vous : Par Lilix et il est trèèèèès beau !
- Evaluez votre niveau de RP sur une echelle de 1 à 10, ainsi que votre présence sur le forum : Niv eau de RP... mmmh 6/10. Et présence 5/7
- Un exemple de post :
- Spoiler:
La journée de Sarah avait été un peu trop reposante à son goût. Sortie hier soir, elle s’était offerte, en ce début de week-end, une bonne grasse-matinée, de laquelle elle n’avait émergé qu’aux alentours de 11h du matin, lorsque son frère lui avait téléphoné pour lui proposer de déjeuner ensemble ce midi. Chose qu’elle avait évidemment accepté, car, même si ils habitaient le même appartement, entre leur boulot respectif et leur sorties, il n’était pas rare qu’ils passent plusieurs jours à juste se croiser. Scott, son frère, était interne à l’hôpital de West Eden. Acharné du boulot, il rentrait souvent à pas d’heure le soir, pour repartir tôt le matin, souvent bipé pour une urgence. Après son appel, Sarah se leva, et, après avoir approvisionné de croquettes la gamelle de son chiot Sully, elle fila sous la douche, où elle se prélassa pendant un bon quart d’heure. Elle ne pouvait pas l’expliquer, mais depuis quelques jours, elle n’arrêtait pas de penser à lui. A Kaeden. Un jeune homme rencontrée dans un bar, avec qui elle avait passé une excellente soirée jusqu’à… jusqu’à ce que la mère de celui-ci les surprennent en train de s’embrasser passionnément dans l’entrée de leur maison. Plus que gênée et honteuse par cette situation, Sarah avait très vite prit congé, après s’être excusée à de nombreuses reprises. Elle s’était dit que toute cette histoire allait se tasser, que Kaeden n’était qu’un homme comme les autres, et qu’elle l’oublierait bien vite. Et puis que de toute façon, il était bien trop jeune pour elle. Il n’avait que dix-neuf ans (chose qu’elle avait apprit sur le célèbre site facebook), c'est-à-dire cinq ans de moins qu’elle, et elle s’était toujours dit que sortir avec les hommes plus jeunes qu’elle s’était trop bizarre… Aussi craquant et adorable soit-il. Alors depuis cette rencontre, Sarah avait tenté de se faire une raison, et était sortie comme avant, avait dragué et s’était fait draguée, comme avant. Mais rien n’avait le goût de magie de la soirée qu’elle avait passé en compagnie de Kaeden. Ce n’était que la seconde fois en fait, qu’elle réagissait comme cela après une rencontre. La première fois, ça avait été il y a un an et demi. Après avoir passé une année magnifique dans les bras de ce garçon, pour qui elle aurait tout donné, elle s’était malheureusement retrouvée enceinte. Un accident, qu’elle avait largement sentit passé, puisque le père du bébé avait tout simplement fuit devant la réalité. Brisée, Sarah n’avait pas trouvé d’autre solution que de mettre un terme à sa grossesse inattendue. Et même si aujourd’hui, elle semblait totalement remise de cette histoire, bien souvent, elle imaginait ce que sa vie aurait pu être si tout ne s’était pas passé comme cela. Des fois, elle regrettait d’avoir fait ce geste. Elle se disait qu’un bébé aurait pu embellir sa vie, aurait pu lui donner à nouveau le courage de sourire, même si l’amour s’en était allé. A d’autres rares moments, Sarah se disait qu’elle avait fait le bon choix. Elever un enfant sans la présence d’un père n’était pas une bonne chose, même si elle savait que son frère l’aurait très bien aidé dans cette « histoire ». Et aujourd’hui, s’était la seconde fois qu’elle sentait que la récente rencontre qu’elle avait faite était bien différente des autres. Et ça lui fichait la frousse. Oui. Elle avait horriblement peur de ce qui pourrait se passer par la suite, d’être déçue, blessée à nouveau. La jeune femme n’était vraiment pas sûre de pouvoir se relever une seconde fois.
Après le déjeuner avec son frère, Sarah se balada quelques heures dans les rues de West Eden, flânant, tout en pensant à… je crois que tout le monde sait à qui elle pensait. Son cœur semblait lui peser une tonne. Elle se sentait complètement perdue, déboussolée. D’un côté, l’envie de le voir, de se laisser à aller où le vent la portera. D’un autre côté, une certaine réticence, un peur de l’échec, d’être déçue… Entre les deux son cœur et sa raison la faisait tourner en bourrique. En fin d’après-midi, quand elle rejoignit son appartement et se laissa portée vers son ordinateur, elle échangea quelques mots avec le jeune homme. Et c’est avec le cœur battant qu’implicitement, elle lui proposa de passer la voir. Il lui dit qu’il serait là vers 23h, car il travaillait au restaurant avec sa mère ce soir. Il était dix-huit heures passées, donc largement le temps pour elle de prendre son temps pour se préparer. Vers 21h, elle prit une nouvelle douche, afin d’être fraiche et disponible. Elle ignorait ce qui allait se passer ce soir, mais se mêlait en elle des sentiments à la fois d’excitation et de peur. Pendant la demi-heure qui suivit, elle farfouilla dans sa commode à la recherche d’une tenue. Elle voulait quelque chose d’assez décontract’, sans pour autant mettre un jogging, et quelque chose d’assez simple, c'est-à-dire pas de décolleté plongeant ou de cuisse à l’air. Après avoir essayer différentes tenues, Sarah opta pour un jean bleu foncé, un t-shirt blanc et d’un petit gilet sans manche gris souris, assez classe. (comme ça là ). Il était 22h30 passé quand elle fut vêtue, manquait plus qu’une légère touche de maquillage et le tour serait jouer. C’est d’ailleurs quand elle referma son tube de mascara, que la sonnette de la porte d’entrée retenti. Son cœur s’emballa, bien sûr. Une vraie adolescente cette Sarah, haha ! Rapidement, elle jeta un coup d’œil au miroir, et se recoiffa en passant sa main dans ses cheveux. Elle souffla pour se détendre, puis alla jusqu’à la porte d’entrée, qu’elle ouvrit. En découvrant le visage du charmant jeune homme, elle se put s’empêcher d’esquisser un petit et timide sourire. Comme quoi, même une jeune femme pétillante comme Sarah pouvait être timide et nerveuse rien qu’à la vue d’un beau garçon… Enfin pas n’importe lequel… Son sourire s’agrandit et elle prit la jolie petite fleur que le beau brun lui tendait.
« Salut… Je vois que tu as bravé les interdits pour moi... Merci... », dit-elle en reconnaissant la fleur du bas de l’immeuble.
Ce petit geste la fit littéralement fondre. Ses yeux pétillaient de milliers de petites étoiles (xD). Dans sa poitrine, elle sentait son cœur battre un peu plus vite qu’à l’accoutumée. Elle se sentait vraiment bizarre en sa présence… un sentiment qu’elle n’avait pas connu depuis plusieurs mois mais qui collait son sourire délicieux à son visage. Sourire qu’elle tenta de masquer en se mordant légèrement la lèvre inférieur.
« Euh… entre, je t’en prie », s’exclama-t-elle en libérant le passage.
Ainsi, elle pu détourner son regard de lui, et souffler un moment. Elle avait peur de paraître ridicule. Le jeune homme entra, et Sarah referma la porte derrière lui. L’appartement était silencieux. Dans un coin du salon, bien blotti dans son panier, Sully, nullement réveillé par la sonnette (non ce n’était pas un chien de garde), dormait à poing fermés. Son frère était de garde cette nuit, et ne rentrerait qu’aux alentours de 8h du matin.
« Tu veux sortir, ou rester ici ? Les deux me vont. Et j’ai ce qui faut dans le frigo pour passer une bonne soirée, mais tu veux sortir, on peut aussi, enfin c’est toi qui décide en fait… »
Elle se tut. La nervosité avait tendance à la faire parler un peu trop, et surtout un peu trop vite.
- Code :
- Spoiler:
[Ok - by Caly]
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CITTA ETERNA.
Dernière édition par Maxime T. Cavalero le Lun 2 Aoû - 13:27, édité 20 fois |
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