|
| Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Dim 1 Aoû - 19:42 | |
| Il marchait depuis deux bonnes heures maintenant, parcourant les rues de Rome, flânant. Maxime redécouvrait avec joie la capitale Italienne avec des yeux pétillants, cette ville qui l’avait accueilli tous les ans pendant les vacances d’été, jusqu’à qu’il atteigne ses dix ans. Après, il n’avait plus eu l’occasion d’y retourner, tout simplement parce que son père les avait lâchement abandonné, lui et sa mère. Depuis douze ans alors, il n’avait eu aucune nouvelles de sa famille paternelle, habitant à Rome, et d’ailleurs, il n’avait pas cherché à en avoir. Peut-être que eux, si… mais il en doutait fortement. En tout cas, il n’avait jamais eu de nouvelles de son père, et bien heureusement, sinon, il était certain qu’il lui aurait cassé la figure.
Le jeune homme avait posé ses bagages dans un petit hôtel bon marché du quartier de la gare depuis déjà trois jours, et s’était mis en tête de se trouver un petit appartement dans le coin, puisqu’il comptait bien rester un moment ici. Il ne savait pas exactement combien de temps… quelques mois ? Quelques années ? De toute façon, qu’il soit ici ou en France ne changerait rien pour lui, bien qu’il ait laissé sa mère, mais entre de bonnes mains tout de mêmes. Sophie s’était remariée il y a deux ans et filait le parfait amour. A vrai dire, Max ne se souvenait pas avoir vu sa mère aussi heureuse depuis bien longtemps, même avant son divorce. Non, le beau brun ne se faisait aucun soucis pour elle, savait qu’elle était en sécurité à Paris, et ne culpabilisait donc en aucun cas de venir s’échouer à Rome. Ah Rome… Rome et ses vieilles rues animées, ses boutiques pleines de surprises, ses fontaines magnifiques, ses parcs fleuris, ses bâtiments antiques… cette ville était magique, et le jeune homme se sentait déjà pousser des ailes !
S’arrêtant au bord d’un trottoir, attendant que le petit piéton devienne vert sur le feu face à lui, Maxime porta un coup d’œil rapide à la montre qu’il portait au poignet. Il était dix-sept heures. Vêtu d’un jean et d’un t-shirt blanc, lunettes de soleil sur le bout de son nez, la peau déjà bien bronzée par le soleil d’été, il traversa le passage piéton. Cette fois ci, ces pas semblaient beaucoup plus déterminés, et pour cause : Maxime ne se promenait plus. Non, il se rendait à un endroit bien précis. Arrivé au bout de la rue, le jeune homme tourna à gauche, puis de nouveau à gauche. Ses pas le menaient là où il voulait aller, et assez rapidement car il lui restait encore un petit bout de chemin avant d’arriver à destination. Pendant plus de vingt minutes, Max se fraya un chemin à travers la ville et les Romains qui étaient bel et bien nombreux à se promener dans les rues. Lèche vitrine à gogo, ballade en amoureux ou en famille, il semblait qu’en ce jour du mois d’août personne ne travaille… Lui, évidemment, il n’avait pas encore de boulot, puisqu’il venait d’arriver. Et pour le moment, il se contenterait de ses petites économies, mais il se rendrait tout de même à la caserne des pompiers pour y proposer ses services en tant que volontaire. Mais aujourd’hui, il avait quelque chose, ou plutôt qu’un d’autre en tête, et c’était justement vers cette personne que ses pas l’emmenaient. Après plusieurs minutes de marches, le jeune Parisien se stoppa. Devant lui, un immense bâtiment se dressait : l’université de la Sapienza dans toute sa splendeur était là, à quelques mètres à peine de ses pieds. Elle semblait encore plus imposante que dans ses souvenirs. Il avait entendu dire que c’était la plus grande université d’Europe, et vu ce qu’il avait sous les yeux, il n’allait pas contredire cela : jamais à Paris il n’avait vu un bâtiment aussi grand. Puis, il se remit en route, en direction de l’entrée cette fois-ci. Il passa un petit portillon en fer noir, marchant tranquillement sur l’allée centrale, déserte : les étudiants n’étaient pas encore sortis de cours, et c’était tant mieux, ça l’aurait fort chagriné d’arriver trop tard pour sa « surprise »… Un nouveau coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’il ne lui restait que dix minutes pour trouver exactement l’endroit où s’arrêter. En entrant dans le bâtiment principal, Maxime retira ses lunettes et vint les accrocher au col de son t-shirt, avant de venir observer le plan de l’université avec intérêt. Il devait se rendre dans le bâtiment C, monter au troisième étage, et se poser devant l’amphithéâtre 6. Bien. Alors allons-y et ne perdons pas de temps. Débrouillard et avec un sens de l’orientation hors pair, Maxime arriva à destination avec seulement une minute d’avance. Son cœur battait légèrement plus vite qu’à l’accoutumée dans sa poitrine, car le jeune homme avait du accélérer le pas, de peur d’arriver en retard. Il s’adossa contre le mur, face à la porte de l’amphithéâtre, et attendit… sagement. Tic tac, tic tac… Plus que trente secondes. Tic tac, tic tac… Dix secondes…
Puis soudain, une sonnerie stridente retentie juste au dessus de lui, et, dans un brouhaha incongru, des dizaines d’étudiants commencèrent à sortir de la salle. Alors il la chercha des yeux. Des jeunes de partout se bousculaient, parlaient, criant presque, riaient, excités par cette fin de journée. Mais bon sang, où était-elle ?! Et s’il s’était complètement planté d’endroit ? Il commençait à perdre espoir quand tout à coup, son regard brun croisa celui bleu d’une jolie blondinette aux cheveux frisés… Et sans pouvoir le retenir, un petit sourire en coin s’afficha sur ses lèvres. Mais il ne bougea pas pour autant de sa place, la laissant venir à lui. |
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Lun 2 Aoû - 11:35 | |
| « …C'est pour cela que la part du marché de cette entreprise se veut supérieure à la moyenne... En diminuant... »Calypso ne pu se retenir plus longtemps, elle bailla et ce à s'en décrocher la mâchoire. Ce que ces cours pouvaient être barbants... Pourtant le professeur était intéressant. Il savait capter l'attention de ses élèves. Le contenu de ses leçons faisait varié les tendances cependant. Une fois cela pouvait s'avérer passionnant et par contre ça pouvait être tout l'inverse à d'autres moments. Aujourd'hui, l'heure semblait interminable et les paupières de la blondinette avaient tendances à se fermer toutes seules. Elle était épuisée et les cachets qu'elle devait prendre pour calmer la douleur des quelques points de suture quelle avait eu au front suite à son accident d'ascenseur avec Romy ne l'aidait pas à tenir le coup. Il la poussait vers un état encore plus avancé de fatigue... Tournant la tête, elle aperçu la jeune femme. La menteuse. Elle soupira, lasse.« Je vous ennuis peut-être mademoiselle Spinelli ? » - questionna le professeur. D'un seul coup, la miss se redressa, retirant son coude du bureau, se calant contre le dossier de son siège. « Non, non... -s'empressa-t-elle de répondre, gênée.- Ca va ? - demanda alors son amie et voisine de cours, alors que le professeur reprenait son barbant discours.- Ouais, je suis juste... fatiguée. » Au sens propre et figurée. Elle était fatiguée de sa vie la petite. Entre un cousin qui ne l'était plus vraiment, une famille légèrement (mais vraiment léger hein !) médiatisée, un grand-père qui lui manquait encore horriblement, un petit ami qui faisait des cachoteries avec ses copines, une soeur qui avait quasiment disparu de la circulation depuis qu'elle était en couple... Oh non, sa vie était merveilleuse ! Il suffisait d'ajouter à ça des pannes d'ascenseurs, des conflits, des soucis mineurs qui formaient à eux seuls la goutte d'eau qui allait bientôt faire déborder le vase.
C'est la sonnerie annonçant la fin des cours qui la sauva. Elle pu alors rassembler ses affaires, et prendre la direction de la sortie, évitant soigneusement d'attirer l'attention de son professeur sur elle. Elle s'était suffisamment fait remarqué durant l'heure. La brunette qui l'accompagnait, l'abandonna à la sortie de la salle, prétextant devoir passé au secrétariat avant de rentrer. La blondinette acquiesça. Elle qui à présent doutait un peu de tout et surtout de tout le monde, il y avait bien cette dernière amie en qui elle plaçait un peu de confiance. Le nez plongé dans son sac pour y retrouver ses lunettes de soleil, elle s'était stoppée. Les étudiants allaient et venaient devant elle, sans que la belle ne fasse vraiment attention. Une fois sa paire de Ray Ban en main, elle releva la tête et les plaça sur le bout de son nez. Balayant le semblant de couloir d'un regard, elle eu vite fait de se figer. Non ?! Impossible ? Ces cachetons lui filaient de grosses hallucinations ! C'était incroyable ! Elle cligna des yeux, puis baissa ses lunettes. Il était toujours là, planté un peu plus loin, devant elle. Maxime était là ! Elle n'en revenait pas ! C'était tellement... Dingue ! Calypso resta comme une idiote sans bouger, alors que dans sa petite tête blonde un tas de choses se bousculaient. BORDEL ?!? Quand ses jambes se décidèrent à bouger, sa réaction fut immédiate. Elle s'empressa de le rejoindre, fonçant droit sur lui, comme une petite gamine à qui on présentait un paquet de sucreries. Maxime avait toujours été sa petite dose de douceur. Jusqu'à ce qu'elle parte... Sans un mot, elle vint l'enlacer, se jetant littéralement dans ses bras. La connaissant, ça ne devait même pas le surprendre, bien que la distance et ces quelques mois aient pu entamer leur complicité d'antan. « Dis-moi que je ne rêve pas... » - souffla-t-elle doucement, alors que ses bras venaient de se nouer autour de son cou. C'était indescriptible. La joie qui venait de la submerger était tout simplement infinie. Elle avait une fois de plus l'impression de rêver, comme lorsqu'elle se perdait dans un profond sommeil et qu'elle entamait une balade faite d'éclat de rire avec son défunt grand-père par exemple, ou encore son cousin. Comme lorsqu'elle se rappelait la tranquillité de sa vie passée, qu'elle ne se souciait de rien d'autre que du bonheur. « Tu m'as tellement manqué... » Elle avait du mal à se détacher de lui, à abandonner cette étreinte, de peur qu'il disparaisse. |
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Mar 3 Aoû - 1:39 | |
| Il perçut comme de la surprise dans son regard, même avec les quelques mètres et les nombreuses personnes qui les séparaient, et il ne pu retenir un petit rire de s’échapper d’entre ses lèvres. Et pourtant, pendant quelques secondes, la jeune fille resta immobile, ne détachant pas son regard de lui, certes, mais ses pieds restaient encrés dans le sol, comme si elle croyait halluciner en le voyant là. Bon, ok, en même temps, tout le monde je pense, penserait halluciner en voyant, à travers une foule d’étudiant, se dessiner les traits de son meilleur ami, qu’on n’a pas vu depuis des mois, et qu’on imagine filant sa parfaite vie à 1500km de l’endroit où on se trouve, non ? Si. Ethan ne la lâchait pas non plus des yeux, attendant sagement qu’elle daigne enfin s’approcher de lui. Si ça se trouve, elle allait finalement se dire qu’elle était folle, et quitter l’université au plus vite, sans tenter la moindre approche ! Mais non, et il fut ravi de voir, qu’enfin, après l’avoir fait languir, la blondinette fini par bouger, lentement au début, pour finalement se mettre à courir dans sa direction, et lui sauter dessus telle une furie. L’enfermant des ses bras, il la serra contre lui. Elle lui avait manqué, mon dieu qu’elle lui avait manqué, et qu’est-ce que ça faisait du bien de la serrer à nouveau dans ses bras et d’entendre sa voix ! Les mois sans elle à Paris lui avaient semblés bien fades depuis son départ, mais à présent tout allait changer, ils allaient redevenir plus complices que jamais, et il était impatient de connaître sa vie ici, à Rome, de connaître ses amis, ses amours, et tout ce qui l’entourait. Ils avaient tant de temps à rattraper tous les deux ! Depuis qu’elle avait emménager à Rome, rien n’avait été comme d’habitude… Et Max n’était pas innocent dans toute cela, puisque c’était légèrement lui quand même qui avait créer un climat tendu avec Calypso, lui en voulant d’être partie vivre dans une autre ville. Mais elle lui manquait bien trop pour qu’il puisse lui faire la tête si longtemps, et il était bien décidé à passer outre son abandon, la preuve : il était devant elle !
«Si tu es en plein rêve Caly… désolé, mais d'ici quelques secondes tu vas te réveiller et…»
Haha, Maxxx quel humour ! Il se stoppa, riant légèrement devant sa bêtise, puis, touché en plein cœur quand elle lui avoua qu’il lui avait tant manqué, Maxime déposa un tendre baiser sur le front de son amie. Il aimait la voir ainsi, heureuse, et il aimait encore plus se sentir responsable de son bonheur. C’était tellement… gratifiant (a) ! Il se recula légèrement, et passa sa main dans la poche arrière de son jean, puis la ressorti muni de deux bouts de papiers, qu’il lui agita sous le nez.
« Non, plus sérieusement, je suis vraiment là, et j’ai deux billets pour voir The Veronicas, ce soir, au Villaggio. Et t’as plutôt intérêt à être disponible, car je n’ai personne d’autre à inviter ! » S’exclama-t-il tout sourire.
C’était vrai, il n’avait personne d’autre qu’elle à inviter, et de toute façon, il ne voulait y aller avec personne d’autres. Ces billets, il les avait acheté il y a déjà quelques jours, depuis Paris, avant même de savoir si il aurait retrouvé Calypso à temps pour pouvoir y aller avec elle. Et heureusement pour lui, oui, il l’avait retrouvé à temps ! Il continuait de lui agiter les billets du concert sous le nez, esperant qu’elle puisse l’y accompagner. Enfin, si elle ne pouvait pas, il n’irait sûrement pas seul, et tenterait de revendre dès que possible les billets sur internet, avant le début du spectacle. Mais il préférait ne pas penser à cette option. Non. Il avait choisi un groupe dont il savait qu’elle était particulièrement fan, et cela l’aurait bien étonné qu’elle décline son invitation. A moins qu’elle ait de meilleurs projets pour ce soir…
|
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Mar 3 Aoû - 17:35 | |
| Lovée tout contre lui, le serrant aussi fort que ses petits bras le lui permettaient, Calypso faisait son possible pour garder les pieds sur terre et surtout dans la réalité. C'était tellement... Surprenant ! Incroyable ! Fou ! Génial ! Magique ! Il n'y avait même pas de mot pour décrire tout ça. Le trouver ici, devant sa salle de cours, l'attendant sagement comme s'il ne s'agissait que d'un simple rituel entre eux, une habitude devenue si banale... Alors qu'il en était tout l'inverse ! Ils ne s'étaient pas vu depuis son départ, et avec le temps les mails s'étaient espacés jusqu'à devenir inexistant. Il avait décidé de ne plus lui répondre, ce qui l'avait grandement peinée. Alors le voir ici relevait presque de l'hallucination. Si bien qu'elle en venait à lui demander de la rassurer, de lui affirmer qu'elle n'était pas entrain de rêver. Si tel avait été le cas, elle en aurait souffert plus que de raison. Maxime avait toujours fait partie des personnes les plus importantes de sa vie. C'était bien simple, avant Rome et toute ces aventures, elle le comptait dans son cercle de proches, auprès de Thalie, Julian et ses parents. Il était un être à part entière, hors du commun à ses yeux. Il était important, essentiel... Le voir s'éloigner l'avait blessé ; le voir revenir de lui même lui mettait du baume au coeur. Et vu ce qu'il avait enduré ces derniers temps, ça ne pouvait que lui être des plus bénéfique. Il pansait des blessures qu'il ne soupçonnait même pas, et cela sans même s'en rendre compte.
Il ne lui épargna pas son brin d'humour, qui lui confirma alors qu'elle n'était pas en plein rêve contrairement à ce qu'il lui répondait. Maxime s'amusait, comme à son habitude, et la blondinette était ravie de constater qu'il n'avait pas changé. Il restait le même, elle n'avait pas perdu son ami en prenant cet avion pour la capitale italienne. Elle lui donna une petite tape sur l'épaule, et esquissa un large sourire avant de lui avouer qu'il lui avait beaucoup manqué. Enormément. Terriblement. Elle eut droit à un léger baiser sur son front, et finit par se reculer. Ce que ça faisait du bien de le voir. Physiquement il n'avait pas changé non plus. Peut-être avait-il coupé légèrement ses cheveux, mais outre ce détail il restait le même. A l'identique ! Certes la séparation n'avait été que de quelques mois mais pour elle, elle lui avait semblé être une éternité.
C'est alors qu'il fit passer et repasser à la va vite des morceaux de papier devant ses yeux. La blondinette fronça légèrement les sourcils, puis se recula d'un pas. Elle le fixait avec un air un peu étonné, le regard empli d'incompréhension. Il était bien là, ça elle l'avait compris, mais il avait quoi ? Il voulait quoi ? Il... « Hein ?! Tu plaisantes là ?! » Elle stoppa sa main, et tourna les billets de manière à voir ce qui était écrit dessus. « The Veronicas ». Il était sérieux ?! Elle qui savait que ces artistes étaient dans le coin, n'avait pourtant rien fait pour aller les voir. Seule, c'était de suite moins amusant. Thalie n'avait plus vraiment de temps à lui consacrer. Kenzo travaillait énormément en ce moment et elle ne pouvait absolument pas lui en faire le reproche puisqu'il subvenait aux besoins de sa famille. Ses amies... Occupées. Bref, aller à un concert c'était chouette, quand on partageait ces moments. Et là, Maxime réapparaissait, avec des billets ! Elle avait de sérieuses hallucinations, c'était impossible autrement ! Pourtant ça faisait un moment qu'elle avait arrêté les calmants prescrits à la suite du décès de Giovanni. « Bien sûr que je suis libre ! Et même si je ne l'avais pas été, je me serais décommandée ! Max'... » Elle le fixa, avec ce même grand sourire. « Je... Tu n'imagines même pas le cadeau que tu viens de me faire ! Je ne parle pas des places, oh non ! Juste... Toi. Tu es... Là. » C'était tout Calypso ! Une fois lancée dans son bonheur, on ne la retenait plus ! Elle parlait énormément et avait du mal à se stopper. Tout se bousculait dans sa tête, puis sur le bout de sa langue. Ses phrases n'avaient que très rarement de fin. Oui, il était là, et pour elle, c'est tout ce qui comptait.
Dernière édition par calypso l. spinelli le Mer 25 Aoû - 21:53, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Jeu 5 Aoû - 11:19 | |
| Max avait du mal à prendre réellement conscience que son amie, sa meilleure amie, était là, près de lui, dans ses bras même. Et pourtant, c’était bel et bien lui qui était venu la chercher, et non le contraire. C’était lui qui avait décidé de la rejoindre à Rome, lui qui avait fait des pieds et des mains pour la retrouver dans cette grande ville. Evidemment, il aurait très bien pu faire simple : prendre son téléphone portable, lui filer un petit coup de fil, pour savoir où elle était… Mais où aurait été la surprise alors, hein ? Avouez que ça aurait été beaucoup moins marrant ! Il y a quelques heures encore, le jeune homme ignorait à quelle heure les cours de Caly se terminaient, tout comme il ignorait devant quelle porte l’attendre. Pendant une demi-heure, il s’était évertué à convaincre la secrétaire de l’université de lui donner ces informations, mais elle refusait de lui donner, prétextant que s’il voulait les avoir, il n’avait qu’à les demander à Melle Spinelli elle-même. Et puis finalement, plus par lassitude que par gentillesse, elle avait finie par céder, après que Max lui ai assurer qu’il n’avait absolument aucun moyen de joindre la jeune femme, qu’il était de passage à Rome pour la journée, et qu’il avait quelque chose d’important à lui transmettre… Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire, hein ?!
« Non, non, je ne plaisante pas… » Répondit-il alors que Caly avait stoppé sa main afin de mieux pouvoir voir les billets du concert.
Il aimait la spontanéité et le naturel qui dégageait de la jeune fille. Elle était si… vraie. Si fraiche ! Mais n’allez pas vous imaginer qu’elle allait jusqu’à lui faire tourner la tête, non, non. Maxime et Caly n’était qu’amis, et cela leur convenait parfaitement ! Bien sûr, il serait bête de cacher qu’ils n’avait jamais tenté le « plus qu’amis », mais très vite, les deux protagonistes s’était bien rendu compte que ce n’était pas pour eux, et que les sentiments qu’ils avaient l’un envers l’autre étaient uniquement de la pure et simple amitié qu’autre chose. Mais au moins, ils avaient essayé et étaient maintenant fixés sur leur relation ! Le sourire ne semblait pas vouloir se dissiper de ses lèvres, bien au contraire, puisqu’il s’accentua lorsqu’elle lui apprit qu’elle était entièrement disponible pour la soirée, c’était juste parfait ! Le jeune homme n’aurait pas du tout apprécié qu’elle décline son invitation ! Déjà qu’il avait fait plusieurs heures d’avion pour elle ! Si en plus elle n’était pas capable de se libérer pour lui… Enfin, la question ne se posait pas, puisqu’elle accepta son invitation au concert, semblant ravie par cette dernière. Maxime aimait voir le bonheur sur le visage de Caly, surtout quand c’était lui qui en était l’origine. La jeune blondinette le fit légèrement rire quand elle reprit la parole. Ha, quelle piplette celle-là ! Elle lui avait d’ailleurs fait récolter quelques heures de colle lorsqu’ils étaient au lycée, leurs professeurs trouvant qu’ils bavardaient trop ! Mais jamais il ne pouvait lui en vouloir pour ça, c’était ce petit côté qu’il avait apprécié chez elle en premier.
« Hé bien, tu me vois ravi de tout ce bonheur qui te submerge, rien que de me voir… » Répondit-il, marquant un sourire empli de fierté exagérée.
Oui, ok, il se la pétait xD Mais c’était plus pour la faire rire qu’autre chose, évidemment. Lui n’était pas trop du style à montrer au monde ses sentiments, non , il avait toujours été assez discret sur lui-même, préférant de loin les montrer par des petites attentions comme celle-ci, plutôt que de les exprimer à voix haute.
« Bon, et là, tout de suite, tu es dispo’ pour prendre un café ? Ou tu as…des devoirs ? »
|
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Ven 6 Aoû - 9:59 | |
| Maxime venait de le lui confirmer, il était sérieux. Cela rendait les retrouvailles encore plus dingues ! Comment avait-il fait ? Comment s'était-il débrouillé pour savoir où elle se trouvait ? Il avait un complice, c'est ça ? Aussitôt elle pensa à Thalie. Elle savait pertinemment que son aînée appréciait énormément Maxime, voyant pratiquement en lui l'homme parfait. Si elle avait pu tout faire pour marier sa petite soeur au jeune homme, elle n'aurait en aucun cas hésité. Le peu de temps qu'avait passé Calypso en couple avec lui avait dû être la plus belle période de la vie de « grande soeur » de Thalie ! Au moins ! Que cette dernière ai pu aider Maxime n'étonnerait pas le moins du monde notre blondinette, même si Thalie n'était pas assez folle pour prendre le risque de voir sa petite Birdy rentrer sur Paris. Elle savait qu'elle avait désormais des attaches à Rome, et pas n'importe lesquelles puisqu'il y avait, comme elle l'appelait souvent : « le livreur de pizza » ! Sympa le surnom, non ? Enfin bref, tout ça pour dire que les soupçons de Calypso quant à un éventuel complice se portaient sur sa soeur. Julian était déjà mis hors jeu car il n'avait jamais tellement apprécié Maxime, et c'était la guerre froide entre eux. Forcément, il n'allait pas lui faire un tel cadeau ! Ca lui aurait peut-être même déplu que ça vienne de lui, même si Maxime demeurait THE super cadeau !
Là, elle aurait pu décommander tous les rendez-vous du monde (ou presque) pour passer un peu de temps avec lui et le retrouver. C'est qu'à force, on ressent un énorme vide. Et même si on s'efforce de le taire, et de l'oublier, il reste bel et bien présent. Elle qui avait toujours eu l'habitude de passer le plus clair de son temps avec le jeune homme, depuis son arrivée à Rome les choses avait donc bien changé. Plus de « Je reviens, je sors avec Max ! » ou encore de « Max est venu me chercher, je ne rentre pas tard » ; « Max reste manger avec nous ! » ; Max par-ci, Max par-là... Juste un grand vide qui venait de se combler en l'espace de quelques secondes. Etait-ce temporaire ? Peut-être... Mais Calypso n'avait vraiment pas la tête à ça. Elle pensait uniquement à lui, à leurs retrouvailles, à ce qui se préparait... « Et encore... Là je me retient ! » -lança-t-elle d'un air taquin et amusé, alors qu'il exprimait sa satisfaction quand à la réaction de la belle. Bien sûre qu'elle était heureuse de le retrouver. Elle baignait même dans une joie démesurée et sans nom. Il n'avait pas idée du bien qu'il venait de lui faire. « Mais ne te la pète pas trop non plus, ça va abimé ta petite tête ! » Elle savait bien qu'il plaisantait, le connaissant par coeur. Lui qui n'était pas du genre à exprimer aussi simplement ce qu'il pouvait penser et ressentir, n'allait pas se la jouer ainsi sérieusement. Ce jeu aussi lui avait manqué d'ailleurs...
« Du temps à t'accorder ? Un café ? Si tu me le paies oui, sinon... -Elle eu un petit temps de pause, et finit par esquisser un ravissant sourire, montrant bien qu'elle plaisantait et qu'elle était tout à fait partante pour le suivre, café ou non à la clé. Des devoirs ? Je ne suis plus aussi sage qu'avant, je ne les fait plus... Bon ok... Je les ferais demain, c'est bon, je n'ai pas si changé que ça ! » Ca ne servait à rien de faire la petite rebelle puisqu'on pouvait lire sur son visage que Calypso n'était pas le genre de fille à bâcler ses études et se moquer du monde. Oh ! Certes elle aurait pu le faire sans trop s'inquiéter pour sa avenir avec la petite fortune qui représentait son nom, cependant elle n'était pas le genre de femme à se faire entretenir, vivant au crochet des autres, d'un quelconque héritage. Elle était indépendante et voyait son présent comme la clé de son avenir. Et pour preuve, ça n'était pas rare qu'elle écourte les instants passés avec Kenzo à regret, tentant de se persuader que c'était mieux ainsi face au boulot qu'elle devait fournir pour l'Université. Déprimant, non ? Un peu, alors pour le coup, elle s'offrait un break avec Maxime. Café, sortie, tout ce qu'il voulait ! Elle était partante ! « Viens, je connais un endroit sympa ! » Sans attendre sa réponse, elle s'empara de sa main libre et l'embarqua avec elle jusqu'à la sortie, direction le centre ville.
Dernière édition par calypso l. spinelli le Mer 25 Aoû - 21:53, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Ven 20 Aoû - 13:01 | |
| Aussi loin qu’il se souvienne, Maxime avait toujours considérer la jolie blondinette comme si elle était sa petite sœur. Lui, fils unique, qui pendant toute son enfance rêvait de voir le ventre de sa petite maman s’arrondir pour lui offrir comme il l’espérait un petit frère ou une petite sœur, avait bien du se rendre à l’évidence après le divorce de ses parents : il n’aurait certainement jamais de frère et sœur avec qui s’amuser. Et pourtant, il avait déjà eu plein de projet pour un petit Cavellero ! Jouer aux playmobiles, aux petites voitures, aux petits soldats, au foot, apprendre la bagarre… Si Max avait eu un petit frère, il se serait occupé de lui comme la prunelle de ses yeux ! S’il avait eu une petite sœur, bon, ça aurait sûrement été différent. Car il faut bien l’avouer, les filles, c’est chiant, non ? Les barbies, les poupées, le… le maquillage !! beurk ! Enfin, il s’était tout de même fixé un objectif qu’il n’avait évidemment jamais pu mettre en œuvre : faire de sa petite sœur un véritable petit guerrier !
Avec Caly, il avait eu de la chance. Quand ils s’étaient rencontrés, la demoiselle avait dépassé depuis fort longtemps les poupées et les barbies, et même si elle se maquillait, elle n’avait pas l’idée de vouloir customiser son ami. Ouf, il l’avait échappé belle ! Non, quand ils s’étaient rencontrés, Maxime avait très rapidement considéré Calypso comme son double au féminin : même musique, même humour, même délires, ils étaient très vite devenus proches pour le plus grand malheur des professeur qui se lamentaient de ne pouvoir les empêchés de discuter. Même lorsqu’ils étaient séparés, ils parvenaient, en étant à l’extrême opposé de la salle de cours, de se parler, de s’envoyer des mots et de se faire des petits signes, qu’eux seuls pouvaient traduire. Quand elle avait quitté Paris, le jeune homme s’était alors sentit complètement vide, comme privé d’une partie de lui-même. Mais la rancœur et la déception qu’il avait envers la jeune fille l’empêchait de lui confier à quel point elle lui manquait et, de semaines en semaines, les mails, les appels se faisant de plus en plus rares, il comprit qu’il était sur le point de la perdre, et ça, il ne pouvait s’y résoudre. Alors ni une ni deux, Rome me voilà !
Caly l’entraina hors de la faculté, à travers le centre-ville que Maxime avait parcouru quelques heures plus tôt. Le soleil illuminait les rues de Rome et les rues grouillantes de monde semblaient emplies de bonne humeur et d’ambiance festive. Les deux amis arrivèrent à une terrasse de café, où ils prirent place l’un en face de l’autre. Le soleil en pleine tronche, Maxime attrapa ses lunettes de soleil et se les colla sur le nez, afin de mieux distinguer le visage de son ami, plutôt que de lui offrir de belles grimaces du mec gêné par les rayons lumineux. Pendant plusieurs secondes, attendant que le serveur vienne prendre leurs commandes, ils restèrent silencieux, profitant muettement de leurs retrouvailles, puis finalement, Maxime cassa ce silence : il mourrait d’envie d’entendre sa voix, qu’elle lui raconte enfin qu’elle vie de fou elle menait à Rome.
« Bon allez, dis moi tout ce qui t’es arrivé depuis que tu es là. Je veux tout savoir ! Dans les moindres détails. Enfin, sauf les trucs sous la couette, évite les détails quand même ! »
|
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Dim 22 Aoû - 18:54 | |
| Calypso l'avait entraîné dans le centre ville, sans trop savoir où ils allaient attérir. Une chose était sûre, ils allaient trouver un coin tranquille, où personne ne viendrait les déranger. Car ça, Calypso en avait dorénavant l'habitude. Et encore elle avait de la chance dans son malheur car elle n'était pas la seule à porter le nom des Spinelli. Ses aînés attiraient par moment l'attention sur eux, lui laissant un peu de répit. Non pas qu'elle était suivit à la trace, mais depuis peu, le moindre de ses faits et gestes était minutieusement étudié, plus que de raison. Les « nombreux » mois qui l'éloignait désormais du décès du patriarche n'y faisaient rien. Sa famille ne connaissait pas encore la paix. Il suffisait de voir le nombre incroyable de conneries que faisait Julian pour prévoir que ça n'allait pas s'arrêter comme ça ! Quel boulet ! Enfin cela l'avait conduit à se trouver des petites planques, où elle pouvait faire un break. Des endroits peu connu du grand publique, avec son petit charme à la romaine. Des lieux dans lesquels elle se rendait habituellement avec ses amis... Pour le coup, elle eu une petite illumination, et c'est sans un mot qu'elle guida Maxime. Elle savait où ils allaient poser leur petits derrières pour se raconter leur vies respectives.
Il y avait deux mois de ça, la blondinette avait arpenté les rues de la ville. Elle s'y prenait méthodiquement, découvrant les quartiers un à un... Il faut dire que se retrouver avec une mini carte de tourisme dans les mains avait le dons de faire remonter à la surface de sa mémoire sa première escapade en ville, qui l'avait conduit jusqu'à ce charmant jeune homme occupé à distribuer des flyers. Et comme elle voyait un peu moins ce dernier en ce moment, c'était sa manière de décrocher spontanément un sourire... Enfin bref, lors de cette balade, elle avait découvert un charmant petit café, tenu par un jeune couple originaire du sud de l'Italie. Elle avait adoré l'endroit, et en avait fait en quelque sorte son petit repère, l'établissement se trouvant non loin de l'université. Une dizaine de minutes plus tard, ils arrivèrent enfin à destination. Elle salua la propriétaire derrière le comptoir d'un simple signe de tête et partit s'installer en terrasse, attrapant à nouveau la main de son ami. Un léger silence s'installa entre eux, dû à la gêne des retrouvailles. Puis, après avoir caché ses yeux derrière une paire de lunettes de soleil, Maxime reprit la parole, interrogeant la blondinette. Elle esquissa un large sourire.
« Ah, ah ! Très drôle ! Il m'est arrivé un tas de trucs... Les choses ont beaucoup changé pour moi. Je vis dans la grande demeure familiale, je suis des cours à l'Université comme t'as pu le voir... D'ailleurs, comment as-tu su que j'étais là ? Ton petit doigt te l'a murmuré à l'oreille ? » C'est alors que le serveur arriva. Ils prirent tout deux commande ; Calypso détaillant son ami dans le moindre de ses gestes. Une fois l'homme repartit, elle reprit : « Je... J'ai perdu mon grand-père... Ma vie a littéralement basculé... Je suis en froid avec Julian. Tu vois le pôle nord ? C'est ça puissance 10. Sinon... Eum... J'ai fait de superbe rencontres ici. C'est vraiment sympa, Rome. Même si... Tu me manquais ! -Sentant qu'elle allait lancer un froid avec cet aveu, elle ne s'arrêta pas là-dessus. - Et toi ? Ca va ? Raconte-moi aussi ce qu'il y a de neuf dans ta vie ! »
Dernière édition par calypso l. spinelli le Mer 25 Aoû - 21:52, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Lun 23 Aoû - 11:36 | |
| La poupée blondinette qu’était Calypso avait entraîné son ami à travers les rues grouillantes de Rome, pour finalement arriver dans un petit café discret, où seuls peut de gens s’étaient arrêtés pour boire un verre. Rapidement, Maxime et Caly s’installèrent en terrasse… Pendant un bref instant, le jeune homme observa les alentours. Il aimait cette ambiance antique, ou vieux bâtiments prêts à s’écrouler, côtoyaient d’autres rénovés, ou en cours de rénovation, ainsi que d’autres bâtiments bien plus récents. Heureusement, les nouvelles constructions n’étaient que peu présente, et n’enlevaient ainsi pas, le charme du quartier dans lequel les deux amis s’étaient installés. Après avoir observer la rue, Maxime reporta toute son attention sur l’objet de sa venue ici. Il se demandait comment elle réagirait quand il lui apprendrait qu’il n’était pas de simple passage et qu’il avait plus l’intention de se trouver un logement et un boulot que de repartir demain à Paris. Est-ce que Caly lui sauterait au cou, comme elle l’avait fait il y a quelques minutes en le découvrant dans le couloir de l’université ? Est-ce qu’elle penserait qu’il lui faisait une blague, qu’il se moque d’elle ? Est-ce qu’elle ferait semblant d’être ravie pour ne pas le vexer, mais finalement trouverait qu’il s’impose un peu trop dans sa vie ? Ou est-ce qu’elle lui montrerait ouvertement, et pour le plus grand malheur de Max, qu’elle ne voulait pas qu’il pose ses bagages à Rome ? Mais le jeune homme ne préférait pas encore penser à tout ceci, et encore moins aux deux dernières propositions. Le moment n’était pas encore venu de lui annoncer, donc pas la peine de se tracasser tout de suite. Non. Il préféra se reporter sur la jeune fille, et lui demanda alors des nouvelles de sa vie ici. Cela faisait déjà plusieurs mois qu’elle arpentait à présent les rues de la belle Roma, et Maxime ne savait évidemment pas tout de ce qu’il lui était arrivé, et pour cause, cela faisait de nombreuses semaines qu’ils n’avaient pas réellement discutés, comme ils étaient habitués à le faire avant. Caly prit alors la parole, puis, d’une curiosité naturelle, lui demanda comment son ami avait su où la trouver. La question, tout comme la remarque sur son petit doigt lui firent afficher un sourire, et avec une mimique amusé, il répondit :
« Bravo, tu as percé mon mystère ! Tu sais comme mon petit doigt est magique ! » s’exclama-t-il tout sourire, avant de reprendre : « Non, en fait, j’ai du coucher avec la secrétaire de l’université pour qu’elle me file l’heure et la salle de ton dernier cours de la journée ! Si tu vois ce que je suis prêt à faire pour toi ! »
Il semblait avoir mangé un clown ce matin, et ne l’avait pas encore digérer. Soit. Le serveur vint prendre leurs commandes, puis reparti aussi vite qu’il était revenu, laissant Caly reprendre son racontage de life, comme le lui avait demandé Maxime quelques minutes plus tôt. Ce qu’il apprit par la suite lui fit immédiatement perdre son sourire, au profit d’un air compatissant. « Oh merde », ne put-il s’empêcher d’ajouter lorsqu’elle lui confia avoir perdu son grand-père et tout ce qui s’en suivait. Semblant ne pas vouloir s’arrêter sur ses sujets qui avaient l’air douloureux, Calypso enchaina, puis lui demanda à son tour de raconter un peu sa vie.
« Oh moi, tu sais, pas grand-chose, hein… Rien de bien passionnant. Ma mère s’est remariée, je sais plus si je te l’avais dit ou pas. Elle a l’air heureuse, ça fait plaisir à voir. Sinon rien de bien spécial, la vie Parisienne comme tu la connais, avec les gens qui font la gueule et qui te bouscule, les bouches de métros enmpuantées… et voilà. »
|
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Mer 25 Aoû - 2:24 | |
| Maxime n'avait jamais eu la place d'un frangin dans sa vie... Non, pour ce rôle, il y avait toujours eu Julian par le passé. Lui, il était différent. Il était indescriptible, indéfinissable. En fait il ne rentrait dans aucune catégorie. C'était un être à part, qui semblait essentiel à sa vie. Et ça elle en avait davantage prit conscience quand elle avait tant eu besoin de ce pilier si important dans sa vie, quand le reste se cassait littéralement la figure. Elle avait tout d'abord perdu son grand père, et le jour même où elle avait dû lui dire au revoir, son cousin qu'elle avait toujours considéré comme son frère malgré sa connerie assez prononcée depuis leur emménagement à Rome, lui avait comme craché au visage en se montrant des plus blessants et en l'attaquant ouvertement. Elle s'était sentit bien seule, sa famille se perdant dans les méandres du chagrin malgré la solidarité qui demeurait en surface. Elle avait eu besoin de lui, mais se heurtant à des silences, avait préféré le laisser revenir de lui même, peut-être au travers d'un mail, un beau matin. Mais il avait fait bien mieux. Il était venu jusqu'à elle, et cet ami si spécial pour elle n'aurait pas pu trouver de meilleure façon pour lui faire plaisir. Il était son petit rayon de soleil à cet instant précis, et il lui sans doute impossible d'imaginer le bien de sa visite. Cette surprise était tout simplement magnifique. La blondinette était sur son petit nuage. Elle se voyait déjà rentrer à la maison, sur-excitée comme jamais, prête à subit un interrogatoire de la part de son aînée, Thalie. Enfin rapidos les questions, car aussitôt elle repartirait pour passer la soirée avec le responsable de ses élans de joie.
Maxime l'avait finalement questionné, et elle s'était efforcée de répondre sans oublié de détails majeurs. Rencontres : Ok ! Certes elle n'avait pas donné dans les explications du petit ami, de la meilleure amie, etc... Mais elle avait pour le moment dit l'essentiel. Famille : Ok ! Et là encore elle resta vague, pour ne pas sombrer dans le mélo' et faire remonter un brin de chagrin, même si elle avait en parti fait son deuil. Et Julian... Lui aussi semblait appartenir à son passé. C'était triste à dire, mais ça semblait être une réalité. Elle ne le supportait plus et avait du mal à se contenir en sa présence. Rancunière, elle lui en voulait et n'était pas prête d'effacer tout ça. Après lui avoir confié une nouvelle fois le manque qui l'avait littéralement rongé concernant sa petite personne, elle préféra changer de sujet. Et rien de mieux que de lui retourner ses questions. Que se passait-il de « beau » (hum-hum, rien de comparable au soleil romain certes !) sous le ciel parisien ? L'annonce du mariage de sa mère la fit sourire. C'était agréable de savoir qu'elle allait bien et était heureuse. Puis la description que lui fit Maxime la fit rire. Comme si tous les parisiens faisaient la gueule en permanence... Bon ok, ça n'était pas totalement faux. « Wouuuuah ! Que de changements ! Et donc t'es venu profité du soleil, ici, en italie ! T'as raison, c'est top ! » Elle lui fit un clin d'oeil pour ponctuer sa phrase et l'exagéra volontairement. On vint les servir, accompagnant le tout d'un ravissant sourire de la part cette fois-ci d'une serveuse. Calypso ne manqua pas de le remarquer, et une fois la demoiselle partie, elle se laissa aller à une petite réflexion, taquine, comme à son habitude. « A ce que je vois, on charme toujours autant la gent féminine ! Dom Juan ! » Elle bu une gorgée de son panaché et lança un regard en coin vers Maxime. Il avait la côte auprès des italiennes, ça c'était certain ! |
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Sam 28 Aoû - 17:08 | |
| Calypso Spinelli, ou comment remettre du baume au cœur de ce cher Maxou. Ha… l’amitié donne des ailes ! L’amitié, oui, car c’était bel et bien de ce sentiment qu’il s’agissait entre Calypso et Maxime et rien d’autre ! Elle était sa meilleure amie, celle a qui il pouvait tout dire. Bon, le beau brun restait néanmoins un mec hein, il ne lui disait pas tout non plus, au risque de passer pour une tapette, mais il avait prit l’habitude de lui parler librement, en sachant que jamais, la jolie blondinette ne le jugerait. Bien au contraire, elle était une merveilleuse donneuse de conseil, qu’il prenait plaisir à suivre à la lettre. La jeune fille lui avait manqué, c’était indéniable. Et le bonheur qu’il ressentait maintenant qu’il l’avait retrouvé était bien plus fort que ce qu’il l’avait imaginé. Se retrouver à Rome n’avait pas forcément été facile pour lui. De nombreux souvenirs lui étaient remontés en mémoire, du temps où, gosse, il venait y passer ses vacances. Du temps où son père était (plus ou moins) présent dans sa vie. A plusieurs reprises, quand il marchait dans la rue, il avait eu l’impression de l’apercevoir tourner au coin d’une rue. Son père. Il savait qu’après le divorce d’avec sa mère, Monsieur Cavalero était retourné vivre à Rome, pour se rapprocher de sa famille. Mais il ignorait si depuis 10 ans il y vivait encore. Peut-être avait-il retrouvé une femme, et refonder une famille, avec un ou des enfants…. « Normaux » ?! Peut-être était-il toujours aussi seul et imbus de lui-même ? Peut-être… Peut-être… Maxime se posait beaucoup de questions, si bien qu’aujourd’hui, il ignorait comment il régirait s’il tombait nez à nez avec lui, au beau milieu d’une rue romaine.
Enfin, pour l’instant, il ne pensait pas à son lâche de père. Non, il écoutait Calypso lui raconter des nouvelles de sa vie, et réagir aux nouvelles de la sienne.
« En effet, je suis venu profiter du soleil Romain ! Parce que celui de Paris étaient légèrement masqué par une épaisse couche de pollution. » dit-il en ponctuant la fin de sa phrase d’une petite grimace.
Il aurait pu enchainer et lui annoncer qu’il allait rester, poser ses valises ici. Mais non. Il faisait encore durer le suspense, pour lui, même si il avait hâte de voir sa réaction. Caly s’imaginait qu’il n’était là que pour quelques jours, et il espérait qu’elle allait être ravie d’apprendre qu’il était là pour quelques mois même, puisque sa maman lui avait donné la permission… (non je rigole xD). Mais avant qu’elle ne soit au courant, il voulait passer une première soirée dans le total mystère (hinhin), et puis avec le concert des Véronicas ce soir, ils voulaient qu’ils en profitent un maximum ! Le jeune homme retira ses coudes de la table pour permettre à la serveuse qui venait d’arriver de déposer leurs commandes. Il la remercia, et la demoiselle, jolie fille d’ailleurs, ne put-il s’empêcher de penser, lui sourit. Un joli sourire également se dit-il, puis elle s’éclipsa, laissant de nouveau Caly et Maxime seuls.
« Tu peux parler toi, je suis certain que tu ne laisse pas indifférents les romains, je me trompe ? » demanda-t-il en posa une main sur sa tasse de café.
Il la retira aussitôt, lorsqu’il sentit la chaleur dans son doigt. Outch ! Grand couillon. |
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Sam 4 Sep - 11:35 | |
| Ca lui faisait tout drôle... C'était étrange... Le retrouver ici, à la table de ce petit café romain, lui faisait un drôle d'effet. Mais qu'est-ce que c'était bon ! Elle ne trouvait pas les mots pour le décrire. C'était tout simplement magique ! Elle était de même touchée par cette attention, le jeune homme faisant tant de kilomètres pour venir la voir. Enfin, il en profitait aussi pour faire une pause sous le soleil italien, elle n'en doutait pas. Car oui, Calypso n'avait pas encore eu le grain de folie suffisant pour imaginer qu'il s'installait carrément ici. Elle se rappelait des premiers mails qu'elle avait reçu de lui après son départ, où il lui racontait des banalités déconcertantes, comme s'il avait volontairement voulu lui faire croire qu'à présent, tout était nul à Paris, sans elle. Elle se rappelait des reproches sous-entendus, soulignant sa bêtise d'être partie pour Rome. « Si ta frangine saute d'un pont, tu vas la suivre Caly ? ». Ca voulait tout dire, n'est-ce pas ? Enfin elle avait collé ça sous l'effet d'un éventuel chagrin, de la séparation, et de la rancune. Aujourd'hui, elle ne lui tenait absolument pas rigueur, parce que cela appartenait au passé et puis... M*rde quoi ! Il était venu pour elle ! Il l'avait cherché et s'était retrouvé devant sa salle de cours, patientant sagement, pour lui lancer une invitation pour la soirée...
La blondinette en était des plus ravies. C'était un cadeau magnifique, et prend simplement un café avec lui se révélait être encore meilleur. Ils pouvaient discuter, comme avant. Ils se cherchaient se taquinaient. Cette complicité lui avait terriblement manqué. « Oh ça ne m'étonne pas ! Enfin tu sais... Ici aussi ce n'est pas toujours super agréable. » En tout cas, lui, semblait offrir une vue agréable à la serveuse, puisqu'elle le dévorait littéralement du regard. Calypso ne se priva pas de lui en faire la remarque, de manière amusée. Il était toujours aussi charmeur, sans même s'en rendre compte. Combien de fois l'avait-on regarder un peu de travers à Paris, tout ça parce qu'elle était une petite blondinette accompagnée du jeune homme ? Elle avait finit par arrêter de les compter. Au lycée déjà, on murmurait tout un tas de choses sur leurs comptes. Elle lui rendit son sourire quand il en fit de même pour sa réflexion, puis haussa les épaules. « On parle pas mal de mes affaires personnelles ici... Et j'ai bien un romain dans ma vie... » Pas n'importe lequel selon elle, quand l'Osservatore se ferait un plaisir de creuser un peu plus l'écart soit disant sociale qu'il y avait entre eux. Kenzo avait chamboulé sa vie, chamboulé son coeur, et cela en bien. Et si on s'amusait à comparer les deux situations, on pouvait voir que ça partait là aussi de pas grand chose. Perdue, il l'avait aidé à retrouver son chemin, en prenant soin de lui faire faire un grand tour dans Rome. Alors qu'elle n'avait rien demandé... Il l'avait seulement remarqué. Qui sait, peut-être que la serveuse était son grand amour au petit Maxou ! Non... D'après Calypso, en un seul coup d'oeil, elle ne lui correspondait pas. La blondinette jugeait peut-être rapidement, mais c'était son ressenti. Elle connaissait son meilleur ami, et bien qu'elle avait toujours eu quelque chose à dire sur ses amourettes, elle essayait de rester objective et neutre. Celle-là s'intéressait un peu trop à son corps, ce qui laissait à penser qu'une fois avoir couché avec lui, elle lui dirait Ciao ! Caly était prévenante et attentionnée, bienveillante et protectrice. On ne touchait pas à son meilleur ami comme ça, sinon elle sortait les griffes. Après avoir bu une gorgée de sa boisson, elle revint à Kenzo. « Il faudra que je fasse les présentations ! » Elle était encore dans l'ignorance des ces histoires avec Romy, c'était peut-être pour ça. (a) |
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso Mer 15 Sep - 17:00 | |
| Tout se passait vraiment comme Maxime l’avait espéré. Calypso n’avait pas changé. Entre Paris et Rome, la jeune femme avait su rester la même, naturelle et pétillante comme elle avait elle seule le secret. Il avait eu peur qu’avec la distance et le temps, Calypso l’aurait tout simplement envoyé sur les roses lorsqu’il l’attendait devant l’amphithéâtre. Il avait envisagé toutes les options en fait, même celle dans laquelle la jolie blondinette ne le reconnaîtrait pas ! Mais finalement, c’était son option préférée qui s’était révélée réelle, puisque la demoiselle s’était ruée dans ses bras, pour le plus grand bonheur de son meilleur ami, à qui elle avait tant manqué. C’était vrai qu’au début, Max en avait voulu à Calyspo d’être partie en Italie. Son départ avait été si soudain que le jeune homme n’avait pas eu le temps de se préparer psychologiquement à affronter l’absence de la jeune fille avec qui il passait la plupart de son temps libre. Il lui en avait voulu de le laisser « seul » à Panam, alors qu’elle partait s’éclater à Rome. Alors oui, il lui avait fait quelques reproches pas vraiment sympathiques, et leur relation s’était peu à peu tendue, jusqu’à finalement qu’ils ne se donnent quasiment plus de nouvelles. Puis le voilà qu’il débarque sur ses grands chevaux ! Quel homme ! xD
« Oh, il va falloir que je me mette à lire l'Osservatore alors, apparemment c’est la mode ici. » lâcha t-il sans cacher son ton moqueur.
Ainsi on parlait «de ses affaires personnelles » à Rome. Le jeune Cavalero n’était pas sans savoir que son amie était la fille blablabla d’une grande famille Romaine, mais de là à en faire une people ! Certaines auraient adoré, évidemment, mais le jeune homme connaissait très bien Calypso, et il se doutait qu’elle n’était pas vraiment enthousiaste de savoir qu’on parlait d’elle, et surtout pas dans le presse people ! Le brun reprit néanmoins son sérieux lorsqu’elle avoua avoir évidemment un romain dans sa vie, et qu’il fallait d’ailleurs qu’elle fasse les présentations. A ses simples mots, Max comprit qu’entre elle et ce romain, c’était quelque chose de sérieux. Rien que le fait qu’elle veuille les présenter, c’est que ce n’était pas une histoire banale , mais bien qu’elle avait une certaine importance dans la vie de la miss Spinelli.
« J’espère qu’il te rend heureuse ! Sinon je ne veux pas le voir ! » S’exclama-t-il, sourire aux lèvres.
Humour et sérieux mêlés dans cette phrase pointait le caractère protecteur du jeune homme. Il avait toujours protégé ses amies, et en particulier Calypso, mais également sa mère, la femme de sa vie, comme il le disait si bien. Madame Cavalero se souvenait plus que très bien le jour où, à l’hôpital, elle avait annoncé à son petit bout malade, que son père avait fuit devant ses responsabilités. Agé alors de treize ans, Max avait tout de suite bondi hors de son lit et, le teint blafard, les jambes flageolantes, maigre comme un clou, avait annoncé fièrement qu’il allait « botter les fesses de ce lâche. ». Il avait fallu plusieurs minutes à sa maman pour le convaincre de regagner son lit, et ce n’est qu’une fois après avoir failli tomber dans les pommes du fait de sa faiblesse, que Maxime avait accepté de se recoucher. Toujours souriant, le beau brun tenta une nouvelle fois de poser ses mains sur sa tasse de café. Elle était désormais accessible, et il pu en boire une petite gorgée.
« Et ta sœur ? Que deviens-t-elle ? »
|
| | | | Sujet: Re: Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso | |
| |
| | | | Oh ! Surpiiize ! ♣ Calypso | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |