| Sujet: A genius in Hell. Lun 27 Sep - 0:33 | |
| LILLIX | I. Vos papiers ▌ Nom : Miller ▌ Prénom(s) : Jayleen Skype ▌ Surnom : Shadow ▌ Age : 21 ans ▌ Lieu de Naissance : New York, ▌ Profession : Chômeuse. ▌ Groupe : A choisir ici [x] ▌ Avatar : Jessica Stam
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II. C'est mon histoire...
Albert Einstein disait : « la folie c'est de se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent. » Ne jamais se comporter de la même manière est elle aussi une preuve de folie ?
Les gens me considèrent comme folle, étrange et même parfois monstrueuse.Tout ça parce que j'ai hérité - dont ne sait qui - d'un QI étonnant, faisant de moi une élève terriblement surdouée. Je suis née à New York, d'une mère Russe qui avait fuit l'URSS dans les années 60, et d'un père américain qui l'avait épousé dans les années 70. Avec des origines russes dans le sang j'étais déjà dédié à tomber dans la décadence, tout comme je vis ma mère tomber dans l'alcool. Soyons honnête j'ai normalement une vie plutôt cool, je viens d'une famille aisé, je suis très loin d'être stupide, et j'ai toujours été un enfant mignon, voir même vraiment jolie. Alors pourquoi tout est toujours allé de travers ? Pourquoi je n'ai jamais eu un moment de répits ? Mais je ne suis pas là pour me plaindre, ce n'est pas mon genre.
En toute objectivité : voici ma vie.
Des gosses de riches New Yorkais partout, des petits morveux stupide qui apprêtent sagement les tables de multiplication. Et puis Jayleen, une petite fille normale d'après les apparences, habillé par sa mère de toute évidence, une robe à smoke surement hors de prix, des ballerines de marque, un serre tête bleu marine, des cheveux blonds, long, des grands yeux curieux, et un sourire sadique sur les lèvres. Elle tourne la tête dans tous les sens, observant les élèves, la classe, les moindres petits détails qui auraient pu lui échapper pendant ses années d'observation méticuleuse. Elle s'ennuyait c'était évident. Pendant que les autres apprenaient leur table, elle savait déjà résoudre une équation du premier degré, et en griffonnait du second degré sur sa table lorsque l'ennui devenait trop brulant. Soudainement elle regarda sa voisine, une petite fille brune, sage comme une image qui s'apprêtait à saisir son charmant stylo plume. Au moment ou elle voulu écrire la pointe s'écrasa largement sur le papier, une énorme tâche d'encre venant entaché la feuille de la petite terrifié. Elle ouvrit le réservoir de son stylo et cette fois si c'est toute la cartouche qui lui coula sur les mains pendant qu'elle lançait un petit cris horrifié. A coté Jayleen souriait. Elle avait tout juste sept ans.
A peine un an plus tard la directrice de l'école convoquait ses parents pour la énième fois. Cruauté gratuite, torture de ses petits camarades, insolence envers les profs, Jayleen avait déjà tout fait, et son intelligence sur développée était devenue ingérable pour toute l'école.
MME LA DIRECTRICE - « Je suis désolée... Mais garder votre fille ne va plus être dans nos cordes. Elle terrifie les élèves, se montre cruelle et violente sans aucune raison. Les professeurs ne savent plus comment l'occuper. Votre fille est remarquablement intelligente... Elle n'est clairement pas faite pour une classe de CE2 »
Les Miller étaient resté muet. Que dire à ça ? Répondre un oui soumis et suivre les indications ? Oui, du moins en apparence. Mettre leur fille unique dans un établissement spécialisé ? Être la risée du monde New Yorkais ? Hors de question. Jayleen se ferait à l'établissement ou serait sévèrement punie.
Elle n'avait pas dix ans que sa vie était toute tracé. Condamné à faire horreur au adulte qui ne savait pas quoi faire d'elle, terrifiant les enfants qui l'entouraient, étant une bête de foire parce que génie de calcul, lectrice aguerrie de tout ce qui lui tombaient sous la main. Elle subirait les punitions violentes de sa mère, désormais toujours saoul. Elle serait largement incomprise par son père, qui se tirera d'ailleurs avec une autre femme, laissant la petite surdouée au proie d'une alcoolique forcené et complètement stupide.
Mais la vie n'est pas aussi terrible qu'on le pense. Après tout la belle blonde ne passa jamais toute sa vie à pleurer sur son triste sort. Beaucoup trop mature pour son âge, débrouillarde et endurcit par cette vie catastrophique, elle a su profiter des bons moment. Elle n'avait que treize ans lorsqu'elle tomba pour la première fois folle amoureuse. Amoureuse de l'un de ses bellâtres qui peuplent les rues à la recherche de nouvelle proie innocente. Quinze ans, lycéen brillant, légèrement bad boy, artiste et même figure de l'époque romantique. De quoi faire tomber la moins fleur bleu des jeunes filles de treize ans... Ne riez pas. Ne soyez pas choqué en lisant ces quelques phrases. Elle n'avait que treize ans lorsqu'elle rencontra celui qu'elle considère comme son premier amour, elle n'avait que treize ans lorsque ce même garçon pris sa virginité. En avance dans tous les domaines sans exception me direz vous. Pourquoi ça serait différent avec l'amour.
Je ne suis pas une fille joyeuse, pleine de vie et qui semble la croquer à pleine dent. Je ne suis pas expensive, ni extravertie. Non je ne suis qu'ombre, noirceur dans un monde qui se dit lumière. Ma vie je l'ai déjà bruler, je ne suis plus qu'un bâton de dynamite qui attend d'exploser et qui regarde sa mèche se consumer avec des étincelles dans les yeux. Je ne suis pas lumineuse, je me la joue mystérieuse. Mais au final la noirceur n'est qu'une question de point de vue. Si trainé dans les mauvais quartiers, se tuer à petit feu avec une drogue qui nous fait vivre en paix, et s'éloigner du monde en se montrant cruelle avec les autres est une marque de noirceur: pensez ce que vous voulez. La première chose que vous avez à retenir c'est: que je me fiche royalement de ce que vous pensez. Ombre ou Lumière peut m'importe. Ange ou Démon quel intérêt ? Je m'appelle Jayleen Skye Miller et j'ai presque déjà tout vue.
Ma vie n'est pas fait pour être raconter en toute objectivité. L'aperçu objectif que je viens de vous faire de mon début de vie devait être bien faiblard. Je vous montre maintenant ma vie dans toute ma splendeur.
Toi tu as fait ma vie. Toi tu me l'as repris.
Chère Mère, Chère Père.
C'est étrange de vous écrire à vous deux en même temps. Vous n'avez jamais vraiment montré une cohésion extraordinaire, et j'ai toujours eu l'impression de vivre entre deux étranger. Entre un père Américain qui aurait accepté d'épouser une femme Russe pour la seule raison de lui permettre de rester en Amérique. Mais ce n'est pas avec moi que vous pouvez tenir cette mascarade. Je suis trop intelligente pour vous. Vous avez réagit comme des abrutis. Soyons honnête, vous n'avez jamais été à la hauteur. Est- ce que j'ai vraiment mérité de vous faire horreur ? Parce que encore une fois, Père, je voyais très bien ton regard horrifier lorsque je te parlais de chose que tu ne comprenais à peine, et pourtant un chef d'une célèbre entreprise devrait être un minimum intelligent. Quant à toi Mère, tu n'as jamais chercher à la dissimuler. Tes coups me montrer bien à quel point tu me haïssais. Vous m'avez tous les deux donner la vie. Par je ne sais qu'elle stratagème je suis venue au monde intelligente et belle. Et vous avez détruit sans pitié votre oeuvre. Vous auriez pu être fière de moi, me faire grandir dans l'amour familiale. Faire de moi quelqu'un de bien. Mais vous avez préféré me détruire, et faire de moi ce que je suis aujourd'hui. Chose encore plus étonnante, c'est toi Père qui me détruisit moralement en m'abandonnant. C'est toi mère qui me détruisit physiquement lorsque petite je n'étais pas capable de supporter la violence de tes coups. J'espère que vous avez aussi honte de vous que je peux vous haïr. Soyons clair la dessus, si vous avez un de ses jours un problème: je vous laisserais crever.
Jayleen.
Ulrick,
J'aurais voulu commencer par des vulgarités, te dire que tu étais un connard, un véritable salopard, peut être même le roi des cons au pays des emmerdeurs, mais je sais bien que si je commençais comme ça je pourrais revoir ton sourire charmeur et amusé. Ton sourire qui m'avais littéralement fait craquer. Je ne sais pas si je dois te haïr, te détruire verbalement ou alors tout dire. Dire tout ce que je pense, au risque de te grandir un peu plus et de te faire gonfler les cheveilles. Je crois que j'ai le droit de dire les deux. Ça fait un peu moins de trois ans que tout est finit, et j'espère être passé au dessus de tout ça. Une chose est sur je suis passée au dessus de toi. Je peux dire sans mentir que je t'ai oubliée. Que je ne ressens plus rien pour toi, que si je te revoyais je ne tomberais pas dans le panneau, que tu n'es rien pour moi, et tout ce que tu veux. Mais je n'oublierais pas tout ce que tu m'as fait subir. Tout le bonheur que j'ai ressentit à tes cotés aux quatre coins du monde, toute la peur, l'horreur, la douleur, la destruction que j'ai ressentit lorsque tu m'as abandonné à Singapour. Alors laisse moi tout te dire. Te dire les mots les plus doux, les plus fort, les plus charmeur que je n'ai jamais dit à personne. Laisse moi te détruire, te faire culpabilisé, si tu es capable de ça. Je t'aimais. Je ne suis certes pas sociable. Mais je suis exclusive. Et je voulais croire que quelqu'un dans ce monde serait capable de me comprendre, de m'aimer, et de me faire vivre. Tu répondais à tous les critères. Tu étais beaux à te damner. Grand, bruns, magnifique. Ton image me brule encore les sens dans mes souvenirs. La chaleur de ta peau sur la mienne me brule plus encore que tu peux l'imaginer. Intelligent, et mature je ne ressentais pas le décalage qu'il y avait avec les autres. C'était sans doute parce que tu était vraiment plus vieux que moi. Et puis tu étais pétillant, sur de toi. Au près de toi tout était possible. J'avais dix huit ans mais parce que c'était toi je pouvais quitter ma famille, partir à l'autre bout du monde, et rien de pouvais m'arriver. J'avais une confiance aveugle en toi, et tu as tout brisé. Je t'aimais à la folie. Tu m'as brulée vive. Maintenant si tu savais à quel point je te hais. Si je te voyais je pense que je te lacèrerais la peau avec mes ongles, que je te briserais les côtes à coup de talon, que je te brulerais vif toi aussi. Alors tu peux être sur que tu n'as pas intérêt à recroiser ma route. Après plusieurs mois de bonheur parfait, de voyage, de vie insouciante et sensationnel, tu m'as abandonné dans une chambre d'Hotel, à l'autre bout de la planète, dans l'une des villes les plus dangereuse du monde. Qu'est ce qui t'es passé par la tête ? Je ne sais plus ce qui ma fait le plus mal. Savoir que tu me quittais sans un mot, et que j'étais désormais seule, ou savoir que j'étais seule à Singapour et qu'à moins d'un miracle je n'en sortirais pas vivante. J'en suis sortie vivante. Enfin si l'on peut dire ça. Souillée par un certain nombre d'homme pour quelque dollar, détruite moralement, marqué à vie physiquement, épuisé, mal. J'aurais voulu avoir la force de me suicidé, de tout finir. De toute façon qui m'attendais en Amérique ? Pas toi. Pas ma famille. Je n'avais personne. Alors à quoi bon ? Mais en dix huit ans j'avais trop lu, trop vécu pour mettre fin à tout ça. Je voulais vivre, je voulais détruire, je voulais grandir. J'avais l'ambition démesuré de m'en sortir. Mais comment veux tu réussir ce pari fou de revivre normalement lorsque traumatisé par ta vie entière, accro à toute sorte de drogue à cause de ton passage chez les prostitués, tu sais tout juste qui tu es ? Tout ça c'est ta faute. Tu as laissé une fille incapable de se défendre. Tu l'as détruite sans aucune compassion. Sache qu'un jour je te le ferais payer. Je ne veux clairement plus te revoir, et pourtant j'espère ce moment tous les jours. Tous les jours je t'attend pour pouvoir te montrer tout le mal que tu m'as fait, et te le rendre au centuple.
Je te hais autant que je t'ai aimé. N'oublie jamais ça. Shadow.
Aristote disait : « Il n'y a point de génie sans un grain de folie. »
Je suis associable, renfermée, fondamentalement cruelle, froide, rebelle, surdouée, passionnée, sur de moi, droguée, fascinante et folle. Ne cherchez plus à me comprendre, je suis un être de mystère. Laissez moi à ma folie. C'est de là que vient mon génie. Laissez moi à ma folie. C'est la seule chose qui me tient en vie.
III. On veut des détails !
- Plat préféré : Croque-Monsieur
- Couleur Préférée : Rouge
- Livre Préféré : Stupeur et tremblement - Amélie Nothomb
- Musique Préférée : Undiscolsed Desires - Muses
- Boisson Préférée : Volka rhum.
- Parfum de Glace Préféré : Chocolat
- Odeur Préférée : L'odeur de l'air frais, quand on va dehors la nuit.
- Endroit Préféré : New York même si c'est l'un des plus gros bordel du monde, mais un bordel magnifiquement classe ou je peux évolué en toute simplicité.
- Saison Préférée : L'automne
- Pays Préféré : L'Égypte
- Other ? : ...
IV. Le joueur.
- Nom ou pseudo : Louloute.
- Fille ou garçon : Fille.
- Âge : Bientôt 20 ans ...
- Comment avez vous connu le forum ? Qu'en pensez vous : Je crois par un partenaire. Il est magnifique !
- Evaluez votre niveau de RP sur une echelle de 1 à 10, ainsi que votre présence sur le forum : Je dirais 7/10. Et je serais présente 5/7 ou plus
- Un exemple de post :
- Spoiler:
Pourquoi ? L'impression de se demander ce que l'on fout là. On regarde le ciel. Il fait nuit, et de toute façon, il y a des nuages partout. On voit rien. Seuls entre le ciel et la terre, le paradis et l'enfer. Pourquoi suis-je ici ? Tu es fatigué. Tu regardes tes mains et tu n'y vois rien. Tu ne peux les distinguer. Il fait trop sombre, tout est noir. Alors tu veux avancer. Mais t'es assis par terre, ridicule, comme un mendiant, faiblard et pitoyable. Tu veux te lever mais t'as pas la force. T'es là, misérable. Tu te rends compte, en essayant de bouger, que tu as mal, physiquement, quelque part. Où ? Ça te donne le tournis, la douleur est lancinante, générale et puissante. Et il fait froid. Tu souffres, tu vomis. Tu arrives à te mettre sur tes jambes, titubant. On dirait un ivrogne paumé. les mêmes gestes imprécis, la même fatigue chronique, l'air hagard, tout y est. Tu veux marcher, tu ne sais plus comment on fait. T'as oublié. C'était quoi déjà ? Tu mets un pied devant l'autre. Ton corps hurle à la torture. Tu recommences. Jamais tu n'aurai cru qu'un pas puisse autant te pousser à la mort. Tu veux vivre, tu aimerais néanmoins qu'on t'achève, qu'on mette fin à ta souffrance. Ne rêve pas. T'es tout seul. Y'a personne pour t'aider, personne pour t'entendre. Ou alors ils s'en foutent. Vas-y, crie, ça ne changera strictement rien. De toute façon, t'as pas la force. Au lieu de ça, un goût de sang dans ta bouche te force à cracher une salive rougeâtre. C'est pas bon hein ? Tu sens quelque chose d'humide te couler sur les joues. Tu crois pleurer ? Avec toute cette douleur, tu sens pas tes yeux te piquer. Tu passes tes doigts dessus. C'est liquide et mouillé. Chaud. Y'a des larmes. Mais pas que. Tu es probablement blessé à la tête, mais tu ne le sens pas. Ça fait mal. Tu regardes par terre, derrière toi, là où tu étais affalé. Un simple placards. Il y a de grosses traces de sang sur le mur. Tu comprends ta faiblesse, ta fatigue. Vu la quantité de liquide vital que tu as perdu, il y a de quoi prendre peur. Et tu te poses des questions, tout plein de questions stupides, mais nécessaires, auxquelles tu n'as pas de réponse. Pas l'ombre d'une explication. Qu'est-ce que tu fais là ? Tu aimerai bien savoir ce qui t'es arrivé. Ce que l'on t'a fait. Pourquoi tu souffres. Et qui tu es. Tu cherches à te remémorer le "avant", ce qui s'est passé lorsque tu étais encore conscient. Ce que tu as pu dire, ou faire, pour qu'on te retrouve dans un tel état. Mais t'en sais rien, tu n'en as aucune idée. T'es là, comme un con, à te demander qui tu es. Parce que tu n'as aucune idée de qui tu es, c'est bête, mais c'est ainsi. Tu n'es qu'un vague concept, une idée floue, irréelle, sans contours ni profondeur. Tu te cherches, et tu n'es plus conscient de ton corps, comme s'il était inconsistant, appartenant à une autre personne, ou animé par une conscience propre. Tu ne le contrôles plus, il n'est plus à toi. Tu tombes à nouveau à genoux, tu n'en peux plus. Tu aimerai que tout s'arrête enfin, n'y a-t-il personne pour t'achever ? Va-t-on te laisser crever dans cet état, dans la boue et le sang ? On dirait bien. Cette lumière, là bas. Quelqu'un. Passé, trop tard. Tu vas rester là à agoniser, et personne ne fait attention à toi. Et tu te souviens, tu la revois, ta vie, ton existence misérable. On t'avais souvent dis, que p'tit', on cherche à être le plus fort. Que dans notre enfance, on nous a appris que les forces du Bien l'emportaient sur les forces du Mal. Mais en vieillissant, on se rend compte, que ce n'est pas aussi simple que ça. Le Mal, lui, laisse des traces indélébiles. Et tu te souviens de ces traces indélébiles maintenant. Et tu vois ta vie devant ton regard embué de larmes et maculé de sang. Tu as peur. Il y avait des choses de ta vie auxquelles plus jamais tu n'avais repensé. Dont tu ne te souvenais pas. Que tu croyais avoir enfouit au plus profond de ton être, et qui remontent maintenant à la surface. On dit qu'avant de mourir, on rembobine toute notre vie, tu en fais l'expérience, tu le ressens. C'est angoissant, mais tu n'y peux rien. Tu ne sais pas d'où viennent tes souvenirs, mais tu sais que ton cerveau est sujet à une réaction chimique simple : se sentant en danger, il libère des endorphines pour réveiller ton corps. Et du même coup, il t'ouvre la mémoire. Tu ne t'attendais pas à ce que ce soit possible. Ce n'était qu'une théorie, et tu la vérifiais. Tu la revoyais, ta vie. Pittoresque. Elle t'avait toujours semblé minable, comme ta pauvre petite personne. Mais là, tu vas crever comme un déchet sur le bord de la voirie, seul et abandonné de tous. Et là, tu la regrettes, ta vie pourrie. Tu voudrais la retrouver, mais t'as rien pour ça. C'est fini. Commence le ballet des regrets et des remords, des excuses, des pardons, des "ah, c'était si bien". Tu revois un tel, une telle. Des sales cons. Mais entre toi et eux, qui est le plus idiot ? Celui qui va claquer dans la minute, qui n'arrive plus à respirer convenablement, ou celui qui rentrera chez lui ce soir, au chaud, retrouver femme et enfants, vivant et bien portant ? Tu te sens connard, pas vrai ? C'est la vie. Non, excuse moi. C'est TA vie. Tu verras bien ce que ça donnera, dans trente secondes, tu sauras si l'au-delà existe. Alors, tu vas entamer ce voyage, ce long périple. Tu vas revivre ta vie. Je me doute bien que tu n'en as pas envie. Tu fais la moue, la gueule. A ta place je serai bien embêté aussi. Ça me ferait chier de revoir certains de ces évènements que tu as voulu oublier. Tu sais de quoi je parle, n'est-ce pas ? T'en fais pas, tu survivras. Tu l'as déjà fait, tu peux le refaire. Ça paraît insensé, mais tu sais que ça devait arriver. N'est-ce pas ? Tu vois, tu ne souffres plus. C'est normal. Tu t'enfonces. Tu vas rentrer dans le tunnel et voir la lumière blanche. Encore une bête réaction chimique, inconsciente, impossible à maîtriser. Et tu luttes pour ne pas t'écrouler et t'enfoncer dans les ténèbres. Allez, dors.
- Code :
- Spoiler:
Ok, by Caly
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Dernière édition par Jayleen S. Miller le Mer 29 Sep - 20:43, édité 6 fois |
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