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 7° ~ Si je te dis je t'aime, ne m'en veux pas ... Tu sais, ces médicaments me détraquent ...

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MessageSujet: 7° ~ Si je te dis je t'aime, ne m'en veux pas ... Tu sais, ces médicaments me détraquent ...   7° ~ Si je te dis je t'aime, ne m'en veux pas ... Tu sais, ces médicaments me détraquent ... EmptyJeu 25 Juin - 23:52


Si je te dis que je t'aimes
Ne m'en Veux Pas ...


    « Reviens moi, s'il te plait !

    J'en peux plus de vivre sans toi ! Tu me manques mon amour ! Tu ne peux pas t'imaginer à quel point ! J'ai jamais été une fille dépendante, jamais, parce que j'ai très tôt développé ce côté débrouillard, qui, je pense me caractérise. En même temps, je suis pas une fille au physique bien impressionnant, personne n'aurait peur de moi même si je mettais mes braves petits poings devant moi et me voulais la plus menaçante possible. Il faut bien trouver des solutions de réplis, des plans B. J'ai décidé, alors, d'être la plus indépéndante possible, même si ça emmerdait mon monde ! Je trainais dans les pattes de tout le monde, parce que je voulais toujours tout comprendre à tout ce qu'ils faisaient ! C'est bête hein, surtout qu'aucun d'eux n'osait me punir ni même prendre une grosse voix pour me dire que c'était pas bien, il parait qu'avec ma bouille d'ange, c'était pas possible de m'en vouloir. Enfin, la preuve que si, avec toi ... Mais je l'ai sans doute bien cherché ! N'empêches que ça m'a bien servi, j'étais capable avant même l'âge de 6 ans de me faire à manger moi même (sauf que personne ne voulait me laisser toucher à la gazinière ni même jouer avec les couteaux), de recoudre mes pantalons (sauf qu'on planquait toutes les aiguilles pour ne pas que je me blesse), demander de l'aide en 10 langues (sauf que la plupart du temps, les gens n'y comprenaient rien dans la rue) et faire tout un tas d'autres trucs aussi ... Tout ça pour dire que jamais je n'aurais cru un jour me rendre compte que tout ça ne servait à rien, que ce n'était rien d'autre que du flan, un soufflet au fromage (excuses moi, j'ai ENCORE faim, en ce moment, je mange pour trois ...). Tout ça, ça n'a fait que m'aveugler et endormir la connaissance que j'avais sur moi même depuis toutes ces années. Parce que j'ai besoin de toi là, et que je suis incapable de faire autrement que de te supplier de revenir. Je peux pas régler ce manque, le faire disparaitre, ça semble TELLEMENT impossible ... Un seul être me manque, toi, et j'ai l'impression d'être seule au monde ...

    Je suis désolée, pour tout, sincèrement ! Je sais que tout ça, c'est de ma faute mais toi ... Toi, tu refuses de me laisser m'expliquer, et c'est encore pire ! Je ne suis rien sans toi, tu comprends ça ?! Rien d'autre qu'une coquille vide, sans plus rien à l'intérieur ... Tu as pris mon coeur avec toi Nathanaël Lorisse, et ma raison a fui elle aussi. Elle a cherché, en vain, à donner du sens à tout ça, elle a fini par abandonner, jeter les armes à terre et s'enfuir loin de moi. Je tente de me dire que tout ça, ça va passer, que c'est juste une période, que bientôt, je serais de nouveau sur pied, droite et fière, prête à aborder de nouveau la vie, mais j'y crois pas un instant, parce que ... Parce que bientôt, comme je dis, je serais pas seule, parce que bientôt, je vais donner naissance à nos enfants. Et que je lirais dans leurs yeux ta présence à toi, que je ne peux pas te laisser hors de leur vie. Je sais que tu m'en veux, à mort sûrement, mais eux, ils n'ont rien fait, alors, ne leur fait pas le même coup qu'à moi. Ce ne sont que des petits êtres fragiles et innocents, de petites crevettes qui grandissent chaque jour en moi. Et un jour, ils seront en âge de demander à comprendre pourquoi leurs parents ne vivent pas ensemble, pourquoi leurs parents ne se parlent plus, pourquoi ils ne grandissent pas dans une famille normale. Et je crains déjà ce moment, parce que tout est de ma faute, et qu'ils me détesteront pour ça, parce que tu es un mec génial, et qu'à cause de mon égoïsme et de mes mensonges, je les aurais privés de toi, qu'à cause de mon entêtement et de ma fierté, j'aurais bousillé leur vie ...

    Nate, je me mets à genoux si tu veux, devant toi, je me fous en guenille si ça te chante, mais reviens moi, s'il te plait ... Je ferais tout ce que tu veux, TOUT ! Je renierais ma patrie, mes amis et tout et tout, si tu me le demandais ... Je serais à tes ordres, je resterais à la maison, pour que le regard d'aucun autre homme que toi ne se pose sur moi. Je te ferais autant de gosses que tu voudras, je nettoirais notre maison de fond en comble, chaque jour. Je te cuisinerais de bons petits plats, pour quand tu rentreras chez nous après le boulot. Tu n'auras qu'à te mettre les pieds sous la table, et attendre que je te serves. Je ferais assez de nourriture pour nourrir tout un régiment, et tu pourras en emmener au boulot, pour éviter d'aller manger au self de l'hosto. Je cesserais de me fringuer comme je l'entend et je suivrais le moindre de tes ordres ... Je ferais ça, je le promets, si tu me reviens ... Je suis rien sans toi moi, pire que Hélène errant sur les remparts de Troie ... Je serais ton esclave sexuelle, et on fera l'amour autant de fois que tu le voudras, quand tu le voudras, où tu le voudras. Je ne discuterais aucune de tes décisions, jamais, à aucun moment, mais je t'en supplies, reviens moi ...

    La vie n'a plus aucun sens sans toi, et puis ... Et puis j'en ai assez de prendre ces médicaments, même si mon médecin dit que c'est bon pour moi, j'en ai rien à faire, moi, je sais ce qu'il me faut, et ça porte un nom, un nom en trois lettres : TOI. Je veux que tu me dises que je peux arrêter de me droguer à ces petites pilules blanches, parce que ça me tourne la tête et me fait dire n'importe quoi, que ça me donne la gerbe plus qu'autre chose, et que le termomètre va finir par exploser à force que je me tape des fièvres à 40° ... J'ai besoin de la chaleur de tes bras, j'ai besoin de sentir mes poils se hérisser dans mon dos parce que j'aurais entendu ta voix. J'ai besoin de sentir que je suis toute petite et toute faible, et qu'il n'y a que dans tes bras à toi que je suis en sécurité, qu'il n'y a que toi qui puisse me protéger ...

    Je viens de me réveiller en sursaut, parce que je viens de faire un cauchemar. Comme d'hab', cela a avoir avec ma mère. Je me suis retournée, par réflexe, pour chercher ta main et la prendre, pour la serrer tout contre moi sur mon coeur. J'ai cherché tes bras pour m'y réfugier et y enfouir ma tête, pour trouver l'ange seul au monde capable de foutre une bonne volée à ces songes sombres pour qu'ils me foutent la paix ... Mais tu n'étais pas là, tu t'en doutes ... Tu n'es plus là depuis 3 mois maintenant, et je ne m'y suis toujours pas habituée ... Tu me manques, plus que je ne pourrais l'expliquer, plus que je ne pourrais le dire ... Peut être que tu voulais depuis longtemps déjà me lâcher, parce que je suis devenue trop chiante, parce que tu as réalisé que tu perdais ton temps avec moi, qu'il y avait plus beau, plus intelligente que moi ... Mais après tout, pourquoi m'as tu demandé en fiançailles ? Tu sais, je sais pas si tu t'en souviens, mais dans 5 jours exactement, on est censé fêter notre première année en tant que fiancés, et je sens que je vais faire ça dans mon lit si grand, où je ne fais que me perdre depuis que tu n'es plus là, seule, à me vider de toutes les larmes de mon corps ... Je pleurerais tellement fort que Janaly s'inquiétera, qu'elle ira frapper chez Sara, chez Sara, chez Dario, pour qu'ils viennent voir et lui donner des conseils sur la marche à suivre. Mais y aura rien à faire, parce que je suis pas malade, nan, juste ... Juste malade à en crever, un truc qui ne se soigne pas, jamais, sauf avec toi à mes côtés ...

    Je me sens mal, je sens aussi que cette grossesse ne se déroule pas exactement comme prévu, sinon, pourquoi le médecin insisterait tant pour me gaver de médocs ? Il ne veut rien me dire, peut être parce qu'il pense que je n'y comprendrais rien, mais moi ... Moi, je lui dis que je suis encore plus malade, que j'ai de la fièvre, et lui, il me répond que je m'en fais pour rien, qu'il en voit souvent des femmes enceintes stressées, que je ne suis pas encore dans un état de stress trop préoccupant. C'est un mec, comment pourrait il connaître la douleur qu'on ressent quand on est enceinte ?! ... J'ai besoin de l'avis de mon interne préféré, et il est pas là ... Le médecin dit aussi que tout ça, c'est ma faute, que je devrais appuyer sur le frein, que je me démène trop, que je bosses trop, mais si je fais ça, tout le monde va comprendre à quel point je ne suis plus qu'une âme errante. Personne ne peut t'en vouloir au fond, de lâcher une femme comme moi, parce que je suis une menteuse, parce que je n'ai pas été capable de garder une perle comme toi avec moi. Je ne te méritais sans doute pas, mais ...

    Oh, s'il te plait Nate, reviens vers moi, juste pour les enfants au moins ... Ils ont besoin de toi, et je peux pas tenir le coup si tu n'es pas là ... Ils sont deux, je suis censée faire le père et la mère, mais je peux déjà pas me dédoubler, comment veux tu que je me coupe en quatre ? J'ai déjà des tas de candidats pour jouer les nounous, mais moi, c'est toi que je veux avec moi, en prio ... Je me pose déjà tout un tas de questions. Quel nom vont ils porter, comment vais je les nommer ? ... Ces médicaments me rendent dingues Sweet Heart, aide moi avant qu'ils ne m'achèvent ...

    Je suis la seule responsable et je ne te mérite pasMais Reviens ...
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