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 - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]

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MessageSujet: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptyMer 23 Déc - 3:57

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Petit papa Noël
Pourrais-tu tuer Kenny ?!
Quand tu descendras du ciel...


.




    Comme à son habitude, Stella était sur tous les fronts. Une femme de sa condition se devait d'être entourée d'une armée de domestiques qui aurait organisé cette réception à sa place, mais Madame Spinelli n'était pas de celles qui distribuent les ordres en se pomponnant pendant des heures devant sa coiffeuse. D'ailleurs, elle n'était toujours pas prête, et n'importe qui la connaissant aurait été surprit de la voir pour ainsi dire "débraillée". Enfin, débraillée, pour Stella, cela signifiait tout de même tirée à quatre épingles.Toutefois, un tablier était noué autour de sa fine taille, ses mains étaient rendues blanches par la farine qu'elle avait dû manipuler, d'ailleurs une mèche de cheveux, qui avait fuit son chignon stricte, et qu'elle avait certainement ramené en arrière, avait gardé la couleur de la poudre, lui donnant 10 ans de plus, alors qu'elle se précipitait dans la salle à manger afin de placer les verres en cristal sur la table savamment dressée. Tout était rouge et vert, de la nappe jusqu'au chemin de table, elle avait sortit la belle vaisselle et l'argenterie. Les verres scintillaient à l'éclat des chandelles dressées ça et là. Maria avait même été récupérer quelques branches de sapin et du houx, pour parfaire la décoration de table, sans pour autant la charger. 14 couverts étaient disposés tout du long de l'immense table, et la grande pièce, habituellement si stricte et sobre, était à présent animée de l'esprit de Noël. Le colossal sapin, habillé par Caly et elle, clignotait en tout sens, et imposait sa présence chaleureuse, tandis que Pietro avait allumé un feu de cheminée qui réchauffait l'atmosphère. Il fallait que tout soit parfait ! Absolument par.fait ! Et elle devait bien avouer qu'elle frôlait la perfection en cet instant. Toutefois, en croisant son reflet dans une des assiettes dorées, elle laissa échapper un petit cri de stupeur. C'était elle, ça ? Dans un geste rapide, elle porta la fine montre, qu'elle portait à son tout aussi fin poignet, à ses yeux, avant de plaquer une main contre ses lèvres. Ciel ! Plus que quelques minutes avant l'arrivée des premiers invités, et elle avait l'air d'un épouvantail roux ! Et puis... où étaient ses enfants ?!


        Calypso ? Appela-t-elle de sa voix claironnante. Athalia ? Julian ? Poursuivit-elle en rejoignant le grand hall lui aussi décoré pour l'occasion. Au même instant, la blondinette deuxième du nom fit son apparition au sommet de l'escalier... somptueuse... et le carillon de la porte se fit entendre. La mère de famille n'eut guère le temps de s'enivrer de la contemplation de sa cadette, et tourna un visage anxieux vers la grande porte d'entrée. Zut ! Des invités ponctuels ! C'était si rare de nos jours ! Tu peux t'en charger, ma chérie ? S'enquit-elle auprès de sa fille, après l'avoir rejoint à mi-chemin, en désignant sa tenue d'un air désolé. Quelle maîtresse de maison oserait ouvrir sa porte en tablier ? Le sourire que lui offrit sa fille trouva un écho sur les lèvres de la mère, qui s'empressa de rejoindre l'étage. Oh ! Et empêche ta soeur de finir toutes mes pâtisseries ! Ajouta-t-elle en repassant sa tête en haut de l'escalier. JE SAIS CE QUE TU FAIS, ATHALIA ! Laissa-t-elle échapper plus fort, afin qu'on puisse l'entendre depuis la cuisine. Justement, dans la cuisine, une grande blonde avala difficilement le cookie qu'elle avait en bouche, avant de s'essuyer rapidement les mains sur un torchon propre. Comment sa mère faisait ça ? Elle voyait à travers les murs ?


    La quarantenaire, au lieu de se précipiter dans sa chambre, prit le temps de gagner celle de son fils, qui n'avait pas émergé de la journée, ou du moins, n'avait pas daigné participer aux préparatifs. Elle ne lui en voulait pas, trop contente qu'il ait accepté de partager ce diner avec eux. Stella avait voulu une fête familiale afin de leur offrir un Noël heureux, malgré l'absence omniprésente de Giovanni. Aussi avait-elle convié les petits-amis, ainsi que leur famille, et l'idée avait été très bien accueillie par les deux filles. Julian, c'était différent. La seule personne dont il aurait souhaité la présence, il l'avait volontairement éloigné de lui. Stella avait eu beau se retourner le cerveau en tout sens, il n'avait trouvé aucun moyen de faire venir la jeune Giolitti à ce diner. Quand bien même elle l'aurait convié, elle savait d'avance que la jeune femme aurait préféré se planter une fourchette dans l'oeil plutôt que de s'asseoir à sa table. Stella frappa à plusieurs reprises contre la porte close de son fils, et finit, malgré sa bonne éducation et sa volonté de toujours offrir une certaine intimité à ses enfants, par tourner la poignée et entrouvrir la porte pour y glisser un oeil.


        Julian ? Devant l'absence de réponse, elle poussa un peu plus la porte, et sursauta en découvrant le jeune homme, apprêté, en face d'elle. Il était habillé, très élégant, et presque souriant. Tu es prêt ? Demanda-t-elle surprise. Et moi qui ne le suis pas ! Quel piètre exemple je fais ! S'indigna-t-elle en contemplant sa tenue. Je vais de ce pas me changer, mais... pourrais-tu aller aider tes sœurs ? On a sonné à la porte. Une nouvelle fois, elle porta sa montre à ses yeux, et s'inquiéta un peu plus de son retard. Malgré tout, elle esquissa un sourire, avant de déposer un tendre baiser sur la joue de son fils, puis de disparaitre en refermant la porte derrière elle.


    Cinq minutes ! Elle ne s'accordait que cinq petites minutes. Alors à peine devant son miroir, elle ôta le tablier qui cachait sa robe blanche, ajustée comme une seconde peau contre son corps svelte, puis frotta sa mèche farineuse à l'aide d'un mouchoir en râlant. Elle n'avait pas le temps de rediscipliner toute la structure de sa coiffure, aussi la mèche resterait-elle libre, c'était décidé ! Tout en enfilant, à l'instinct, ses escarpins hauts, elle glissa ses plus beaux diamants à ses oreilles - un cadeau de Livio - avant de parfaire son maquillage d'une petite touche de rouge carmin contre ses lèvres. Un rapide coup d'oeil à son reflet l'informa qu'elle ne pourrait pas faire mieux. Dieu, qu'elle regrettait ses vingt ans ! Dix minutes plus tard, elle faisait son apparition, rayonnante, au sommet des marches, tandis que Maria s'emparait des manteaux, et que Caly, tendait un plateau chargé de lait de poule, pour réchauffer les corps. L'Art de recevoir était une affaire de famille... Mais où était Thalie et Julian ? Ce... ? C'étaient leurs jambes qui dépassaient de sous le sapin ?!
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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptySam 26 Déc - 2:01

    Noël, noël, noël… Cette fête de famille avait toujours eu une certaine importance aux yeux de Calypso. Elle adorait cette joie qui régnait autour de cet évènement, cette ambiance chaleureuse, ce plaisir de se retrouver tous ensemble, celui du partage… Aujourd’hui encore, jour du réveillon, elle s’était baladée dans les rues de Rome, appréciant cette animation, cet esprit de fête. Qu’importe le monde se bousculant devant les boutiques ouvertes pour les derniers achats et cadeaux, l’incroyable folie de Noël l’avait toujours habité, et ça n’était visiblement pas prêt de changer. Pour s’aventurer dans le centre ville en ce 24 Décembre, il fallait s’armer de courage ! Thalie avait même supplié sa sœur de rester à la maison, de peur de ne jamais la voir revenir ! Cette pauvre enfant, si fragile… Elle allait finir piétinée par la foule ! C’était avec un large sourire que Calypso avait échappé à sa sœur, et était parti se promener. Et elle avait finit par revenir, en un seul morceau, prête pour célébrer Noël en famille, toujours avec cette même bonne humeur. Pourtant, cette année tant de choses avaient changé, qu’on pouvait se demander comment elle parvenait à conserver cet esprit de fête… Sans doute que cela lui permettait d’avoir le cœur un peu plus léger. Et puis elle s’était promis d’en profiter et de sourire pour son grand-père, désirant lui faire pour ainsi dire ce dernier cadeau, bien qu’il ne soit plus parmi eux.

    Après avoir, il y a environ une semaine en arrière, redécoré toute la maison avec l’aide de sa mère, puis choisi une robe avec celle de sa sœur, s’être cassé la tête pour faire ses cadeaux, elle avait finit par souffler un peu, et avait savouré la tranquillité qu’offrait ces vacances bien mérités, ainsi que de l’ambiance qu’avait amené l’hiver et ses flocons de neiges. Mais elle ne pouvait pas non plus se permettre de perdre tout son temps à rêvasser. Ce soir, la famille recevait du monde, et pas n’importe qui ! Les Fransceci passaient encore, puisque de toute façon ils l’avaient vu alors qu’elle n’était qu’un bébé, et qu’elle se trimballait en couche et t-shirt dans toute la maison, ses petites bouclettes retombant devant ses yeux… Mais… Kenzo et sa famille allaient être des leurs, et la grande « Nona », grand-mère de son petit ami, la mettait un peu dans tous ses états. Bah ouais… Et si Mamie Nona ne l’aimait pas ?! Et puis Caly était tout comme sa mère, il fallait que tout soit nickel, sauf qu’elle, avait bien moins de self-control. Ca partait dans tous les sens…

    « Thaliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! Aide-moi pitié ! Ma robe… Elle… se ferme paaaas ! » Ca pouvait donner ce genre de chose par exemple. Une blondinette s’excitant sur une pauvre robe… Heureusement pour elle, l’incident fut vite clos, et elle pu terminer de se préparer. Une fois sa robe passée, regard cerné de noir, boucles d’oreilles mises, elle pouvait aider le reste de la famille dans les préparatifs. Evitant toujours de son mieux son cher cousin, elle passait son temps avec Maria, la domestique. Pourquoi fuir Julian ? Car Calypso avait par moment un sale caractère, se montrant rancunière après avoir été blessée comme jamais. Entre eux, c’était toujours aussi tendu, et la blondinette n’en démordait pas, restant sur ses positions, butée là aussi comme jamais. Alors qu’elle aidait Maria en cuisine, chantonnant un « Merry Christmas » revisité à sa manière, on sonna à la porte. La vieille femme, par réflexe, s’empara du plateau contenant le lait de poule pour les convives, prête à se rendre dans le hall. Calypso la stoppa cependant dans son élan, et l’en déchargea. Elles ne seraient pas trop de deux pour accueillir ce petit monde. Un sourire vint éclairer son visage en voyant Kenzo passer le seuil de la porte d’entrée, avec sa petite famille. Maria se chargea de les débarrasser de leurs manteaux, alors que la miss s’avançait avec le plateau, les saluant tout en leur offrant un verre. Gracieuse et accueillante, ses yeux d’enfant, par le passé, avaient su prendre exemple sur sa mère.

    Du côté des Ghiozzi, ça faisait un bien fou de se mettre au chaud ! Kenny était pour sa part carrément congelé ! Les joues rosies par le froid, d’après lui « polaire », de Rome ; son écharpe remontée jusqu’à sa bouche, et son énorme bonnet s’arrêtant au niveau des sourcils, il semblait retrouver peu à peu vie. Maria se chargea de le défaire de ses affaires, et fut d’ailleurs surprise du nombre de couches qu’il pouvait avoir. Un premier manteau, et… un second, plus une petite veste… Euh c’était tout ?

    « Voilà… C’est bon ! » -lança-t-il en tendant à la vieille femme, les bras déjà bien chargés, son dernier pull, dévoilant sa magnifique chemise à carreaux. Il leva la tête, observant alors la rambarde des escaliers, richement décorées pour l’occasion. Il ne préférait même pas imaginer l’allure des autres pièces si le hall d’entrée était ainsi ! Impressionné, mais pourtant totalement détendu, il laissa échapper : « C’est la grande classe chez ta copine, Zozo ! » Ah… Zozo ? Ca c’était fait ! Il se tourna alors vers Noah, et lui donna un petit coup de coude. « T’étais déjà venu ici toi ? Oh regarde ! On dirait le tiens ! » -s’exclama-t-il en apercevant un petit ourson accroché au bas de l’escalier.

    Calypso assistait à la scène, ne pouvant qu’afficher un léger sourire. Il était sympa celui-là… Et puis elle allait sûrement apprendre un tas de trucs ce soir grâce à lui et ses élans de spontanéité. Ce fut alors son tour, Calypso lui proposant un verre, qu’il accepta volontiers, la remerciant avec un large sourire. Une fois tout le monde servit, elle posa le plateau sur la table trônant au centre de la pièce, proposant ensuite son aide à Maria, la voyant en pleine galère avec les nombreux vêtements, dont les trois quarts appartenait au jeune homme. La miss avait hâte que les membres de sa propre famille se décident à ramener leurs derrières, histoire qu’elle ne se retrouve pas seule et en panique. Bah ouais, ça serait bête. Elle fronça les sourcils et chercha du regard sa sœur. Où était-elle ? Hein ?! Non… Tournant la tête vers le salon, elle fut surprise de la scène qui s’offrit alors à ses yeux. Quelle famille de boulets ! Elle fut cependant soulagée de voir apparaître sa mère en haut des escaliers. Ce semblant de stress ne s’expliquait pas et elle savait pertinemment qu’une fois tout le petit monde installé dans le salon, tout irait mieux. Même si, mine de rien, elle était assez impressionnante Nona… ôO Stella salua ses invités, aussi souriante que sa fille, si ce n’est un peu plus détendue. Calypso ne perdit pas de temps pour retourner aux côtés de Kenzo, qu’elle avait salué bien trop rapidement à son goût…
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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptySam 26 Déc - 3:58

    Noël, ce jour qu’un tas de personne ne peut s’empêcher d’aimer, cette période de l’année où tous ne peuvent s’empêcher de s’aimer et de le montrer aux autres, s’offrir des présents, se retrouver en famille, se remémorer les Noël passés tous ensemble. Noël, où les chants, les rires, les moqueries et les surprises étaient de la partie, tel était l’esprit qui c’était emparé de la maison des Spinelli depuis de nombreux jours déjà. En effet, comme chaque année, Noël avait le don de mettre un peu de vie dans cette demeure relativement calme. Caly, comme à son habitude, chantant à haute voix les chants de Noël rock’n rollisé à sa manière, dansant dans chacune des pièces de la maison, accompagnée d‘une bougie qui lui faisait office de micro, bougeant sa crinière de bouclettes blondes dans tout les sens, sans pour autant adresser ne serait-ce qu’un seul et unique mot à son cousin lorsqu‘elle arrivait à la partie « Give me an other chance ». Depuis le temps qu’ils ne se parlaient plus, cela était presque devenu une habitude, Julian avait d’ailleurs comme cessé ses tentatives d‘approches réconciliatrices, aujourd’hui, toute communication avait visiblement été rompues. Lorsque, entrant dans une pièce alors qu’elle était là, ils pouvaient certes, être ensemble dans une même pièce, mais aucuns des deux ne s’échangeaient une parole du genre « Passes moi le sel » ou même un simple regard. Un froid intersidéral avait comme été installé entre eux, une distance équivalente à Pluton et le Soleil régnait entre eux deux. Méritait-il vraiment ce châtiment de la part de sa bien-aimée cousine? Méritait-il qu’on lui jette la pierre pour des paroles très mal placées? Méritait-il ce qu’elle lui faisait malgré les innombrables tentatives qu’il avait fait? Quoi qu’il en soit, méritant ou non, Calypso semblait avoir prit sa décision de ne plus jamais adressé la parole à son cousin, chose qu’il respecterait le temps qu’il faut.

    L’esprit de Noël, en plus d’avoir prit entièrement possession du corps de Caly, c’était également emparé de celui de Stella, sa « mère », cette femme qui l’avait toujours aimé, qui l’avait toujours soutenu ou même, secoué pour qu’il se bouge un peu le derrière et arrête de marquer le canapé du salon - sur lequel Calypso se considérait être comme sur une scène -, Stella, oui Stella aussi était prise de la folie de Noël, décorant la maison de rouge et vert, ce n’était plus la demeure Spinelli mais Nowelsland à Rome, ses vêtements collant au décor qu‘elle avait fait, elle terminait souvent ses phrases par un
    « C‘est l‘esprit de Noël mes enfants ». Ne restait plus que Thalie, l’autre cousine et sœur de Calypso, cette folle furieuse qui se complétait à Julian, et qui tout comme lui, l’esprit de Noël ne semblait pas l’avoir marqué cette année, car, croyez le ou non, il fut une époque ou, main dans la main, les deux sœurs s’amusaient à chanter une version très, métallisée de « Merry Chrismas » ce magnifique chant de Noël d’ordinaire chanté aux portes des habitants des villes américaines alors que Julian lui, s‘en grillait une sur le balcon de la maison dans l‘espoir de retrouver un jour l‘usage de ses tympans. La belle époque.
    Cette année pourtant, tout comme Julian, elle semblait ne pas y avoir prit goût, et pour cause, cette année fut vraisemblablement l’une des pires qu’ils eurent connu, mêlant rupture et décès, comprenez que Julian ou même Thalie n’est pas forcément goût de Noël.

    Encore une fois, Julian passa sa journée à ne rien faire, du moins, la matinée, resté au lit jusqu’à l’heure normale du repas qu‘il loupa, comme à son habitude depuis sa difficile rupture d‘avec Sara, c‘est d‘ailleurs un véritable squelette - avec plus de masse graisseuse quand même - qu‘il était devenu, ayant perdu quelques kilos il ne faisait non pas peur à voir mais cela se voyait qu‘il n‘était pas en état d‘être SuperMégaTipTopPuissament bien, c’est finalement Maria après les tentatives de Thalie ou bien même de Stella qui le sortit de ses draps prétextant qu’il devrait, pour une fois, songer à se raser pour la soirée qui allait se préparer au lieu de ressembler au fils du Yéti des neiges. Car, en effet, Stella avait eu la superbe idée d’inviter ce soir les petits-amis de ses filles, mieux encore, les familles au complètes! A savoir les Ghiozzi, cette famille un peu loufoque qu’il n’avait pas vraiment eu l’occasion de connaître ou du moins, seulement Kenzo, le petit ami de Calypso et les Fransceci, famille dans laquelle se trouvait son meilleur ami à savoir le petit ami de Thalie et le frère de celui-ci, à savoir celui à qui il fut sur le point de coller sa main en plein visage lors de l’anniversaire de Madame sous prétexte qu‘il dansait avec Sara. Sympa vous dites? Je ne vous raconte pas la joie qui s’afficha sur le visage de Julian lorsque, heureuse de cette nouvelle, Stella vint lui annoncer alors qu’il buvait tranquillement du lait - tiens, pour changer! - à deux doigts de mourir noyé de l’intérieur il se contenta d‘un
    « Super repas en perspective! » très… ironique, avant de s‘enfuir de nouveau dans sa chambre en prenant soin de finir son verre de lait d‘une seule traite. Super repas en perspective! C’est le cas de le dire!
    Bref! Après s’être levé en grognant, comme à son habitude, Julian décida ENFIN de prendre l’air de lui-même, s’habillant rapidement, il passa son après-midi entière dans les rues de Rome à chercher quelques petites babioles à acheter pour sa famille. Et bien quoi? Ce n’est pas parce qu’il ne voulait pas faire un Noël super top méga qui pète à l’œil qu’il ne pouvait pas acheter quelques bricoles à sa famille! L’esprit de Noël les gens, l’esprit de Noël roh!

    Ce n’est qu’en fin d’après midi qu’il rentra à la demeure, tentant d’échapper à la folie Stellienne et Calienne - malgré que cette dernière ne soit pas prête à partager sa joie avec lui - il fit mine de ne pas entendre le
    « Julian je sais que tu es rentré! » de Stella pour se faufiler dans sa chambre ou du moins, de passer par les chambres de ses cousines et « mère » afin d’y déposer un simple petit sachet vert au ruban rouge - la Nowel Touch - sur l’oreiller de chacune. Il est pas adorable notre Julian national? C’est finalement dans sa chambre qu’il s’arrêta afin d’y rester jusqu’à l’arrivée des invités. Tout le monde pensant qu’il était encore entrain de dormir c’est presque avec une certaine surprise que Stella ouvrit la porte de sa chambre et le vit en « tenue de soirée » , « A soir exceptionnel, tenue exceptionnelle. » Se contenta-t-il de lui dire, un sourire chaleureux affiché sur son visage avant qu’elle ne vienne déposer un tendre baiser sur sa joue après avoir vu la petit touche de vert et rouge qu'il avait apporté à son costume. Stella, ou la joie de vivre au quotidien. C’est drôle, à quel point pour elle, Julian était prés à se plier en quatre, uniquement pour voir un sourire affiché sur son visage, uniquement pour lui dire merci d’avoir toujours été une « mère » pour lui.

    Arrivé en bas des escaliers, il n‘eut qu‘à entendre un simple
    « Pssst! » venant du salon pour tourner son visage pâle en direction de cette pièce où, après avoir cligner à plusieurs reprises des yeux il remarqua une crinière blonde.

    « Tu crois qu’on a une chance d’avoir sa force - en parlant de Caly qui était, en cette soirée la plus joyeuse - si on reste comme ça? » Demanda alors Julian à sa partenaire et cousine: Thalie. Allongé depuis plusieurs minutes sur le sol du salon juste en dessous du sapin préparé par Caly et Stella, le regard fixant le vert de cet arbre, qu’espérait-il trouver? Sara? Non, cherches pas man, elle est pas ici, elle viendra même certainement pas, pourquoi elle irait chez l’ennemi alors que personne peut se la voir là-bas à part toi? Problème, elle peut pas te voir! Les mains croisées posées son ventre, Julian plissa alors les yeux, prenant une profonde inspiration, - venait-il de trouver l’essence même? - avant de sortir de ses pensées à l’entente d’un « Zozo. » Mais c’est qui ce blaireau? Tournant alors son visage en direction de la voix masculine, Julian ne put que voir une Maria dans tout ses états, vêtements pleins les bras, un espèce d’énergumène visiblement hypnotisé par la décoration venait encore à poser une écharpe sur la pauvre femme, fronçant alors ses sourcils, Julian lâcha un « C’est lui le frère politicien de son copain? » à Thalie avant de finir par remarquer la présence deux autres jeunes hommes le premier était Kenzo qu’il avait déjà vu et auprès de lui se trouvait sa cousine et l’autre, le plus petit, cheveux tenu par un espèce de bandeau, le visage souriant mais pas trop ne dévoilant pas ses dents, une longue veste noir sur le dos ainsi que des gans recouvrant ses mains. « Ou c’est peut-être lui le politicien? » Repris alors Julian sans pour autant bouger de son endroit. « Bonsoir, madame, encore merci pour l’invitation. » Lâcha alors le plus petit des trois garçons. Approchant sa main de Stella qu’il serra, il se présenta avant de finir par grimacer d’une légère douleur lorsque l’adorable Kenny vint lui faire signe que l’ours ressemblait presque au sien. Fronçant alors les sourcils, Noah de son prénom vint à lâcher un « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Assez gêné, lui avoir une peluche? Nan mais il rêvait là, il n’en avait plus, et puis, Rodolph c’était pas une peluche d’abord, c’était son bébé. Noah posa finalement son regard sur les bouclettes d’or de Caly qui se présentaient à lui, avant de finir par lui sourire.

    Julian ne tarda finalement pas à sortir de son état second, maintenant que presque tout le monde l’avait vu, avant de se relever et de tendre sa main en direction de sa cousine pour qu’elle vienne à se relever à son tour, si toutefois, elle avait elle aussi trouver l’essence même de Noël
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Thalie J. Spinelli
Thalie J. Spinelli

AGE : 24 ans
MESSAGES : 2249
ARRIVÉE LE : 17/03/2008
EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté !
ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli.
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u.c

AVATAR : Erin Heatherton
POINTS : 65

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ARE U IN MY CELLPHONE:
STATUT: Libertin(e)
DISPO POUR UN SUJET ?: not yet

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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptySam 26 Déc - 6:07


    Noël c'est trop cool, y a plein de déco de partout, tout le monde il est heureux, tout le monde il est festif, tout le monde il est généreux avec son prochain ! Noël c'est la plus merveilleuse période de l'année ! Quel est le con qui a osé dire ça ? Je ne sais pas de qui il s'agit, mais il a jamais dû se rendre dans les grands magasins pendant les fêtes, ni se battre avec une petite brune d'un mètre trente et 312 kilos, afin d'obtenir LA robe que TU avais vu en premier ! Généreux ? Tu parles, tu crois qu'elle la lui aurait laissé Miss Reblochon 2009, cette superbe robe, à notre blonde sculpturale ? Et puis, sérieusement, elle les aurait rangés où ses cuissots dans cet attentat à la pudeur en forme de dentelles extra chères ? Non, non, Thalie n'avait pas fait preuve d'égoïsme, ni de violence gratuite en écrasant le pied de la naine, avant de prendre la fuite pendant qu'elle sautait sur place sur une seule jambe. Non, elle avait fait preuve d'un très grand sens de la dévotion ! Personne, je dis bien PERSONNE, ne méritait d'être exposée à pareille vision d'horreur ! Il y a certaine morphologie qui ne tolère pas la dentelle courte et les décolletés plongeants. Faut se rendre à l'évidence. Voilà la seule chose qu'Athalia aimait dans les fêtes de fin d'année : "Les belles robes..." pensa-t-elle en lissant le noir de la sienne, tout en s'observant dans le miroir en pied de sa chambre. Elle avait toujours aimé la mode, elle tenait ça de sa mère, et avait un oeil expert pour repérer la tenue parfaite - quoiqu'en dise ce crétin d'Osservatore ! De toutes manières, il y connaissait quoi en matière de mode, ce vieux planqué ? -. Elle n'avait pas prévu cette dépense supplémentaire pour une robe supplémentaire. A vrai dire, elle en avait cent cinquante mille dans ses placards, et avait décidé de recycler une occasion, pour ces fêtes qu'elle ne désirait pas plus que ça. Mais pendant ces achats de Noël, elle était littéralement tombée dessus. Elle lui faisait de l'oeil par-delà la vitrine, elle la suppliait de l'acheter, pleurnichant même un peu -oui, la robe !-, Thalie n'avait pu résister d'avantage... Elle était entrée, et avait sortit la magnifique robe de son rayonnage, juste au moment où une main potelée s'était posée sur le tissu délicat. Non, mais ça va pas bien dans ta tête ? Ôte les sales pattes de là ! Voilà ce que le regard de la blonde avait voulu dire à cet instant-là. Heureusement, brunette courte sur pattes n'avait pas eu le dernier mot, et aujourd'hui, c'était Thalie qui portait le vêtement. Ce n'était ni de l'Armani, ni du Prada, encore moins du Gucci, oubliez Valentino, c'était un magasin sans prétention, mais peuplé de petits stylistes qui tentaient de percer. Et vous pouvez faire confiance à Thalie sur ce coup : Ils allaient percer ! Satisfaite de sa tenue, elle enfila ses boucles d'oreilles, et ses escarpins pailletés -pour le côté festif !-, avant d'ouvrir sa grande boîte à bijoux. Il y avait de tout là dedans, du vieux, du neuf, du cher, du très très cher, de la pacotille, bracelets, colliers, bagues, boucles d'oreilles, à ne plus savoir qu'en faire ! Dans un sourire malicieux, elle passa une bague à grosse émeraude à son doigt. Du vert ! Caly et maman seraient contentes ! Ça compenserait le noir de la robe... Peut être. Voilà, elle était prête ! Enfin presque, puisqu'elle avait toujours ses bigoudis dans les cheveux, mais tant pis, elle avait encore un peu de temps devant elle avant l'arrivée des premiers invités. Après tout, personne n'était plus ponctuels de nos jours. Aussi, ce fut dans cette tenue qu'elle descendit jusqu'à la cuisine, d'où les odeurs de pâtisseries l'appâtaient depuis la fin de la matinée. C'était pas humain de faire subir pareille torture à une gourmande. Elle tenta d'ignorer ce sentiment d'avoir été téléportée dans le chalet du Père Noël, en descendant l'escalier, et se focalisa sur sa cible : C.U.I.S.I.N.E.

    Merde ! La place était assiégée ! Caly et Maria étaient toujours dedans.Heureusement, elles lui tournaient le dos, et semblaient très afférées, aussi, Thalie entra-t-elle discrètement, sur la pointe des escarpins, avant de s'approcher d'un plat sur lequel s'entassait une montagne de St Nicolas en cookies. Elle s'empara de quelques Saints, avant de se laisser glisser contre le plan de travail central. Ainsi cachée à la vue de tous, elle ferma les yeux pour savourer sa première bouchée, puis la deuxième, puis la troisième, puis... "JE SAIS CE QUE TU FAIS, ATHALIA !!", cria la voix de sa mère. Non, mais sérieusement, comment faisait-elle ça ? Elle avait des yeux bioniques ? Un radar à la place du nez ? Une ouïe surdéveloppée ? Quoiqu'il en soit, surprise, Thalie s'empara d'un torchon au dessus de sa tête, qui dépassait du plan de travail, et le fit glisser jusqu'à elle pour s'essuyer les mains. Ce fut à cet instant que la sonnette de la porte d'entrée résonna. Non ? Déjà ?! En 15 secondes, Caly et Maria avaient rejoins le hall, laissant Thalie seule et sans surveillance avec Saint Nico et tous ses jumeaux délicieux... La blonde s'en enfila un, puis un autre, avant de croiser son reflet dans le cul d'une casserole en fonte, accrochée au dessus du plan de travail. Vache, elle fallit en avaler Nico cul sec ! Elle avait complétement zappé ses bigoudis ! Non, mais heureusement qu'elle pouvait compter sur la casserole sauveuse, parce que c'était un coup à aller ouvrir à Leandro avec des rouleaux dans les cheveux ! Comment elle allait lui faire croire que cette ondulation parfaite était naturelle après ça ? Impossible ! D'ailleurs, à cette simple pensée, son stress grimpa d'un coup. Les doigts s'emmêlant dans ses cheveux tout en tentant de ne pas arracher de mèches, elle se mit à se poser des questions. Comment ça allait se passer ? Est-ce qu'il allait lui dire "bonjour" avec un simple bisou sur la joue ? Techniquement, jamais encore ils n'avaient avoué être ensemble. Bon, ok, ce n'était plus un secret pour personne, mais il n'y avait pas eu d'annonce officielle, et quand Leandro passait à Trastevere, il se gardait bien de toutes démonstrations en public. Il n'y avait qu'une fois dans la chambre de Thalie, qu'ils redevenaient vraiment "eux". Et puis, ça faisait un siècle -au moins- qu'elle n'avait pas vu maman Fransceci... D'un seul coup, elle eut un léger doute quand au choix de sa robe... Oups ! Et merde, c'était plus le moment de douter ! La blonde envoya valser les bigoudis qu'elle avait en main, vérifia n'en avoir oublié aucun, puis s'avança en direction du hall, le trouillomètre à zéro ! En passant la porte, elle fut soulager de constater qu'il ne s'agissait que des invités de sa soeur. Alors, elle se faufila discrètement jusqu'au salon, attendant patiemment qu'on vienne jusqu'à elle pour les présentations.

    C'est alors qu'elle vit le Frangin, tout aussi "heureux" qu'elle, pointer le bout de son nez. Il avait l'air à sa place comme Clara Morgane dans le rôle de la Sainte Vierge. Elle l'appela discrètement, puis l'entraina avec elle. Il fallait à tous prix qu'ils se mettent en conditions, il fallait qu'ils trouvent l'esprit de Noël, et pour ça, il n'y avait qu'une seule solution : Aller à la Source. Le pôle Nord étant trop loin, ils se contentèrent du sapin de Nouyel ! Allongés en dessous, ne laissant que leurs jambes ressortir, ils fixaient l'intérieur du sapin. Thalie fixait les lumières clignotantes, qu'elle entrapercevait entre deux épaisses branches, quand Julian lui demanda son avis. Est-ce qu'ils arriveraient à avoir la force de Caly en restant ainsi.
    " Aucune idée ! Mais si on fixe très longtemps les lumières, on peut, peut être, faire une crise d'épilepsie, et finir aux Urgences... Ce serait cool. " Là, c'était plus que clair, Thalie était en stress total ! Elle préférait restée planquer là. C'était cool, ici. Ils avaient un tapis confortable, et la chaleur de la cheminée toute proche. Si Julian s'était lancé dans des gratouillis dans les cheveux, elle aurait presque pû s'endormir en ronronnant de plaisir. " C'est la grande classe chez ta copine, Zozo ! " Oulà, mais c'était qui, lui ? Thalie se redressa juste un peu, histoire de voir au-dessus de cousin-frère-truc. Mais tout ce qu'elle apercevait, c'était la masse brouillon de mèches cuivrées du sus-dit cousin-frère-truc ! Quelqu'un à une tondeuse, là, vite fait ? " C'est lui le frère politicien de son copain ? " demanda-t-il, comme si elle pouvait le voir ! Ducon ! " Qui ? Où ? Quel frère ? Politicien ?! " Il avait fumé ou quoi ? Comme si les Ghiozzi pouvaient faire des politiciens. " Ou c'est peut être lui le politicien ? " Mais c'est qu'il commençait sérieusement à l'agacer ! A bout de patience, et le cou en vrac, en vain, elle finit par se surélever un peu plus, tout en se contortionnant sur son flanc, en s'aggripant à Julian pour ne pas tomber contre le tronc, dans cet espace restreint. Sans faire exprès, elle lui tira les cheveux. Sans faire exprès, elle lui plaqua une main sur la moitié de son visage, manquant de peu le coup dit du "doigt dans l'oeil", tout en passant au-dessus de lui. " Où ça ? Mais de qui tu me parles ? Bandeau-man ? Mais il a 12 ans !Il peut pas être dans la politique, quand même ? ". Thalie, à moitié en travers sur son Pascal personnel (référence à "Pascal : Le Grand Frère". Bande de nazes !), observait la scène qui se déroulait sous ses yeux... " P'tain, une invasion de frisés ! " Lâcha-t-elle entre ses dents.

    Au milieu du hall, Kenzo se tenait aux côtés de sa grand-mère, comme l'Homme de la famille qu'il avait toujours été. Il contemplait Kenny avec appréhension, tout en voyant ses craintes se confirmer une par une. Il avait commencé avec "Zozo", laissant un Kenzo grimaçant, avant de poursuivre son humiliation publique en changeant de cible, puis en manquant tué la pauvre domestique à coup de vêtements. Tant et si bien que personne d'autre que Kenny n'avait pu se délester de son manteau. Kenzo portait toujours son manteau long et noir, et ses gants, ainsi que l'imposant bouquet de fleurs que Nona avait tenu à ramener. Quand à Noah, il était l'exact reflet de son aîné, habillé de la même façon, à un détail près : Le bandeau. Kenzo ne savait pas d'où lui venait cette passion pour le look "tennisman des années 80", mais il fallait que ça lui passe, et très vite ! L'italien se donnait un peu l'impression d'un empoté, ses fleurs dans une main, son verre de lait de poule dans l'autre, alors qu'il portait toujours ses gants. Oui, il aurait pu refuser le verre, mais comment ? Vous avez vu la robe de Blondie ? Non, mais vous l'avez regardé 5 minutes ? Même pas 5 minutes, une fraction de seconde suffisait pour se mettre à adorer Noël et les concepteurs de ce vêtement improbable ! Elle avait décidé de le malmener ce soir, ou quoi ? Non, parce que là, c'était juste une incitation au viol, son truc ! Il était encore entrain de la dévorer du regard, lorsqu'une présence le fit sursauter sur sa gauche. Ouh, la vache, il l'avait pas vu arriver la petite domestique. Elle lui réclamait son manteau... Oui, ok, mais ça va pas être simple, là... Heu... Il hésita un instant avant de s'enfiler son lait de poule d'un trait, de poser le verre vide sur la table, puis d'enlever son premier gant avec les dents, avant de s'interroger sur le devenir de ce fameux gant, une fois qu'il l'avait entre les dents. Ouep, bah il aurait peut être mieux valu y penser avant d'être coincé dans cette position. Ai-je préciser que Kenzo était anxieux, et qu'il balisait comme jamais ? ceci explique cela. Finalement, ce fut Nona qui vint à son secours, un sourire tendre aux lèvres, lui arrachant le gant de la bouche, avant de récupérer l'imposant bouquet de fleurs. Elle-même avait été débarassée de son manteau, et exhibait fièrement sa belle robe verte, dont la longueur parfaite, camouflait, pour une fois, la naissance de ses mi-bas. Elle avait fait un sacré effort vestimentaire, et était particulièrement chic pour une vieille mamie originaire d'Esquilin. Elle avait mit ses plus beaux cailloux à ses oreilles, et avait même ressortie alliance et bague de fiançailles pour briller un peu plus. Sa charmante voisine avait même agrémenté sa tenue d'une touche de parfum... Le N°5 de Chanel... Comme Marylin Monroe ! "Va falloir que je dorme toute nue comme elle, alors !" avait-elle lancé avec malice à la petite Savannah, pendant que ses petits fils se bouchaient les oreilles en grimaçant... Beurk ! Pendant qu'il se débarrassait de son manteau, Stella Spinelli avait fait son apparition, et déjà, Noah en futur politicien lui tendant sa main. Il devait avoir envie de faire pipi dans son caleçon, le Nono ! Une Spinelli ! La belle-fille de feu Giovanni Spinelli ! Un rêve qui se réalise pour Nono. Certains c'est Mickey, d'autres c'est Silvio Berlusconi ! Chacun ses mythes ! Kenzo débarrassa sa grand-mère du bouquet, et, une main dans le dos de la vieille dame, l'entraina avec lui vers la maîtresse de maison. " merci de nous recevoir, Madame Spinelli... " Lança-t-il d'une voix qu'il espérait assurée. " Je vous présente ma grand-mère, Serafina Tessadora... ", "... Mais vous pouvez m'appeler "Nona Sera" ou "Nona", plus personne ne m'appelle Serafina à présent. " Le coupa sa grand-mère. " Je vous en prie, appellez-moi Stella. " insista la mère de famille, en récupérant le bouquet qu'on lui tendait. " Elles sont sublimes ! Vous n'auriez pas dû ! " D'un geste ample, la quarantenaire invita toute cette meute à entrer réellement dans le salon, et non plus à stagner dans le hall. Kenzo profita de ce mouvement de foule pour s'emparer de la main de la Blondinette qui demeurait à ses côtés depuis un moment. N'allez pas croire qu'il ne l'avait pas remarqué, bien au contraire, seulement devant tout ce monde, il avait préféré se contenter de sa simple présence toute proche de lui, en attendant un instant d'accalmie. Et cet instant venait d'arriver. Pendant que les autres rejoignaient le salon, Kenzo entraina Caly dans l'ombre du mur, la ravissant aux yeux de tous. Avec délicatesse et sans brusquerie malgré son empressement, il l'entraina contre le mur, plaquant leurs corps le plus possible contre la muraille, afin de devenir invisibles, tandis que ses lèvres s'emparaient des siennes.

    " Julian ! Athalia ! Quand vous vous sentirez prêt, vous pourrez venir saluer nos invités ? " Chantonna leur mère, sans une once de reproche dans la voix, comme s'il n'y avait rien de plus normal que de trouver les deux aînés avec les pieds dépassant du sapin. Julian s'était empressé de s'exécuter tandis qui sa soeur-cousine-truc, laissait échapper un grognement. L'essence de Noël ? C'était pas encore pour tout de suite. Toutefois, elle s'empara de la main qu'un Julian secourable lui tendait, et se releva d'un bond. Elle ne lâcha pas sa main pour autant, s'approchant de son oreille pour lui glisser : " Solidaire dans l'adversité, frangin ! " Au moins ! Genre c'est la guerre ! C'est en binôme qu'ils se déplacèrent jusqu'au groupe, Thalie tendant sa main libre droit devant elle. La serrerait qui voudrait. " Athalia Spinelli, la grande sœur de Calypso, mais vous pouvez m'appeler Thalie, tout le monde m'appelle Thalie ! " Lança-t-elle à la mamie en robe verte, un sourire jusqu'aux oreilles. " Et voici mon... " Elle tourna un regard interrogateur vers Julian... Merde, il était quoi, au juste ? Parfois elle se demandait s'il aimait vraiment qu'elle le présente comme son frère ou pas ? " ... Je sais pas trop ce qu'il ait, c'est entre le cousin et le siamois... Julian Spinelli, mais vous pouvez l'appeler "Tête de Chips", tout le monde l'appelle ainsi. " Ça c'est fait ! Elle poursuivit sa ronde avec le grand bizarre, puis le petit sérieux, alors que de l'autre côté, dans le hall, un râclement de gorge se faisait entendre. Toute l'assistance se tourna vers une Maria, un plateau à nouveau plein de petites choses succulentes pour faire patienter les invités, qui fixait avec sévérité quelque chose derrière le mur, quelque chose qu'ils ne pouvaient pas voir depuis le salon... Puis, quelques secondes après, Ils virent émerger un brun confus, tirant derrière lui une blondinette du même rouge que sa robe. Ok, tout s'explique. " C'est de ta faute !" Glissa-t-il à l'oreille de Caly. " Ta robe devrait être interdite par le Pape... " Il perdit son sérieux, et un sourire illumina ses traits. Oui, définitivement, cette robe devrait être interdite, sauf dans l'intimité... Une intimité rien que pour lui. Décidément, il adorait Noël !
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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptySam 26 Déc - 13:20

    Une fois débarrassé de ses affaires, Kenny se sentit bien plus léger ! Avec environ quatre ou cinq couches en moins–passé la troisième il avait arrêté de compter !- il y avait de quoi, non ? Par contre la pauvre femme devait les sentir elle, et d’autant plus quand elle allait devoir, sit-on jamais, monter toutes ces marches ! Non sérieux ! Cette baraque était vraiment énorme ! Rien qu’en arrivant devant la grande bâtisse, Kenny en avait été surpris et impressionné. Il n’avait pas hésité à l’exprimer d’ailleurs, récoltant au passage un « Tais-toi Kenny, je t’en supplie ! » de la part de son si aimé cousin Kenzo. Oh ! Il fallait qu’il se détende le petit… Depuis qu’ils avaient quitté Esquilin, il était tendu comme un string ! A croire qu’ils allaient dîner chez le président pour les fêtes de Noël… Quoique quand on en revenait à la maison, ça en donnait presque l’impression. Il n’y avait pas à dire ça changeait carrément du micro salon de Nona. Et puis tout était si bien décoré, qu’ils pouvaient faire de la concurrence à la maison du Père Noël en Laponie ! Oui, Kenny faisait une petite fixette sur les guirlandes et autres gros nœuds rouges. Comme celui de la blondinette d’ailleurs, qui accompagné d’un charmant sourire lui proposait un verre ! Enfin il se garda bien de le dire, puisque ses précédentes réflexions n’avaient pas eu l’air d’enchanter ses cousins. Entre un qui faisait un sale tête, et l’autre qui nous faisait une amnésie partielle, ça semblait super bien parti ! Reportant son attention sur le verre, il approcha tout d’abord son visage, humant la délicieuse odeur qui s’en échappait, laissant apparaître un nouveau sourire sur son visage. Si le goût était aussi bon que le parfum, il allait en redemander ! De plus, il retrouvait quelques sensations dans ses doigts, qui avaient souffert du froid en sortant de la voiture. Oui, quand on a la merveilleuse idée de s’emparer d’une bonne poignée de neige sans avoir de gants, et de se rendre compte après coup que l’idée n’était pas si bonne que ça, ça n’aide pas à maintenir ses pauvres mains en vie ! Mais c’était tout Kenny, c’était comme ça !

    Les bras chargés, elle fut dans l’impossibilité d’aider qui que ce soit à se débarrasser des manteaux et autres encombrements, du genre énorme bouquet de fleurs… Et c’est après avoir fait le tour des convives, offrant à qui voulait un verre, que Caly s’empressa de reposer le plateau afin de rejoindre Kenzo. L’entassement des convives dans le hall, et le peu d’intimité, rendaient la demoiselle très sage. Pourtant, l’envie d’offrir un tendre baiser au jeune homme était loin d’être absente. Elle était quelque peu tendue, seule face à tout ce monde, alors que sa sœur et son cousin faisaient on ne sait trop quoi sous le sapin, et que sa mère terminait probablement de se préparer. Quand les Fransceci allaient arrivés… Oula ! Thalie allait se sentir bien seule, pour la peine ! Heureusement pour elle, les Ghiozzi semblaient être des gens plutôt cool ! Et plus particulièrement le bouclé aux réflexions très intéressantes ! Il allait vite la détendre s’il continuait ainsi ! Stella finit par apparaître, descendant les escaliers avec sa grâce naturelle saluant un à un les invités. Calypso, quant à elle, avait bien du mal à détourner son regard de Nona… Elle ne l’expliquait pas, cette rencontre l’avait stressé comme jamais, et maintenant qu’elle se retrouvait face à elle, elle ne s’en sentait pas plus détendue. Elle n’allait pourtant pas la bouffer, elle le savait très bien ! Elle semblait être la grand-mère la plus adorable du monde ! Soulagée de voir sa mère prendre la relève, Calypso soupira très discrètement. Elle serait très vite complètement détendue, une fois que les présentations avec le reste de la famille auront été faite.

    Tout le petit monde se dirigea alors vers le salon, Kenny ne pouvant s’empêcher de détailler les lieux. Emerveillé, on aurait dit un gosse que l’on aurait emmené dans une grande galerie marchante pour se faire photographier avec le Père Noël ! Oui, car vu l’allure de la maison, c’était obligé, le grand monsieur vêtu de rouge était forcément caché quelque part ! A la vue du sapin, le jeune homme en lâcha un
    « Wouahouh ! » significatif. Ca, ce n’était pas un sapin d’amateur ! Il scintillait, était orné de magnifiques guirlandes et autres boules rouges et dorées. Une grande blonde vint le saluer, lui tendant la main. D’après ce qu’elle venait de dire à Nona, elle était la grande sœur de la blondinette à la robe paquet cadeau. A la vue des bouclettes, ça pouvait presque se deviner ! Et puis elle aussi semblait avoir un petit faible pour les robes… enfin voilà hein ! Bah oui, Kenny avait des yeux, et il savait très bien s’en servir, même s’il préférait de loin observer les décos ! Après avoir salué ce qui semblait être le dépressif de la famille, vu la tronche qu’il tirait, Kenny s’approcha du sapin. C’était plus fort que lui, l’attrait de Noël et de sa beauté était quelque chose contre lequel on ne pouvait pas lutter. Ca l’appelait et il se devait d’y répondre et d’y porter l’attention que cela méritait ! Quel magnifique sapin ! Repérant un petit angelot, cul nu dans le sapin, avec ses petites ailes et son air si innocent, il s’exclama à l’égard de Noah : « Mais on dirait toi ! C’est fou ! » Oh et il y en avait un deuxième ! Un petit Zozo ! Il se tourna pour le faire remarquer au concerné, mais… Il était où ?

    Dans le hall, Kenzo avait fait en sorte de se retrouver seul avec la blondinette, ne serait-ce que quelques instants, et c’est au travers d’un baiser qu’elle le remerciait de cette initiative. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres rosées, alors qu’elle entremêlait ses doigts aux siens, et qu’elle sentait la douce pression de son torse tout contre sa poitrine. Quel plaisir de retrouver ses lèvres, qui lui faisaient tant envie depuis l’instant même où il avait franchis le seuil de la porte. C’est bien simple, s’il était arrivé seul, elle n’aurait pas perdu de temps pour s’en emparer… Mais devant toute la petite famille, elle s’était montrée sage. Donner une bonne impression était important n’est-ce pas ?

    « Tu m’as manqué… » souffla-t-elle avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres ; et d’entendre un raclement de gorge. Eum ? Bonne impression, hein ? Et bien Maria avait tout grillé en l’espace de trois secondes cinquante ! La domestique les fixait d’un air sévère, et Calypso esquissa un léger sourire désolé, tout en se pinçant les lèvres. Oup’s ? Ouais… Mais pourquoi attirer l’attention de tout le monde, bon sang ? Elle allait virer au rouge… Jusqu’à la confondre avec le tissu de sa robe ! Apparaissant alors aux yeux de tous, gardant sa main dans celle de Kenzo. « C'est de ta faute ! » Comment ?! Mais… Elle n’avait pas à endosser toutes les responsabilités non plus… Elle n’eut pas le temps de répliquer, prête à lui rappeler qu’il fallait être deux pour ce genre de choses, qu’il ajouta un commentaire sur sa robe. Oh… Par réflexe, elle baissa le regard et jeta un coup d’œil au vêtement. C’était… trop ? Elle s’interrogeait parce que tout de même ! Interdite par le Pape ! Elle n’osait même pas imaginer l’impression qu’avait eu Nona en la voyant dans cette robe rouge. La prochaine fois, elle allait ouvrir la porte en jeans-baskets, au moins, pas de risque !
    « Bah t’étais passé où ?s’exclama Kenny. Vous avez la classe avec Noah… Vous êtes sur le sapin ! » Il adressa un super clin d’œil, un brin exagéré, à son cousin tout en lui montrant le petit ange, alors que Calypso se retenait de rire, se mordant la lèvre inférieure, et venant même placer sa main libre devant sa bouche. Ne voulant cependant pas laisser Kenzo dans un éventuel malaise, elle prit les devants et s’avança dans la pièce, rejoignant les autres. Au passage elle piqua un petit four sur le plateau de Maria, et d’un simple petit demi-tour, elle le porta aux lèvres de Kenzo. Quelle petite amie attentionnée, n’est-ce pas ? Ouais, elle allait rattraper la précédente boulette ! Nona allait l’adorer, rien qu’à voir la manière avec laquelle elle pouvait se comporter avec son petit fils…! (a)
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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptyMar 29 Déc - 21:04

    Si un jour on lui avait dit qu'il viendrait dîner chez les Spinelli, Noah vous aurait certainement rit nerveusement avant de venir vous expliquer que des personnes comme les Spinelli devaient être des gens tellement importants qu'ils devaient certainement avoir un agenda rempli jusqu'en 2154. En gros, ne cherches pas à les rencontrer parce que jamais tu ne pourras. Du moins, c'est ce qu'il pensait jusqu'à il y a quelques jours, lorsque, sagement assit sur la chaise à côté du bureau entrain de faire l'une de ses nombreuses dissertations mêlant politique et philosophie, son frère débarqua, paniqué, le visage presque dégoulinant de sueur, il vint lui annoncer qu'ils iraient chez les Spinelli manger lors du fameux dîner de Noël. « Attends, quoi? T'es sérieux? » Lâcha alors le jeune homme étonné de cette surprise, voir les Spinelli mais comment? A peine avait-il eu le temps de poser la question que Kenzo paniquait de nouveau en lui annonçant qu'il verrait sa petite amie en compagnie de sa mère, Stella Spinelli. « Calypso t'as invité pour Noël? » Bon, c'est, vrai, je vous l'accorde fait peut-être de la politique ce n'est pas pour autant qu'il comprend vite les choses! Quoi qu'il en soit, le regard de son frère suffit pour lui faire comprendre que sa question était bien évidemment complètement idiote avant de finir par se faire interrompre par un espèce d'énergumène qui annonçait à Nona qu'un poisson rouge ne ferait absolument pas de mal à l'appartement si on mettait Noah en pension. Non mais quoi encore? Il rêve là!

    Et quelques jours plus tard, les voilà arrivés ici. Dans le salon même des Spinelli, un rêve qui se réalisait, un rêve devenu à présent réalité, non, impossible, pincer le il rêve! Non même pas, le coup donné par son cousin fut suffisant pour qu'il comprenne qu'il ne rêvait pas et qu'il était dans cette demeure pour partager un repas de Noël avec certainement les plus grands politiciens qu'il n'eut jamais connu! Enfin, à en juger par l'allure de Julian Spinelli le « fils » de Livio et Stella, le jeune homme ne semblait déjà de un, pas dans ses baskets surtout la tête placée sous un sapin en compagnie d'une jeune femme se présentant comme étant la soeur de Calypso qui avait décidé de disparaître avec Kenzo, autant ne pas connaître les échanges langoureux d'Adn qu'ils avaient dût se faire et de deux, il allait certainement être le futur prochain sénateur, de quoi impressionner un peu plus le jeune Noah - qui avait dans l'optique de devenir président - qui, essayait en vain de se faire différencier de sa famille, entre un cousin s'étonnant des milles et une merveilles que lui offraient le hall et le salon et un frangin décidé à mettre les voiles avec sa douce, qui, ressemblait traits pour traits à sa soeur, décidément, il en avait du goût le « Zozo » tout nouvellement re-surnommé par Kenny, l'adorable cousin qui sortait tout droit d'une contrée lointaine de l'Italie, un coin tellement reculé qu'il n'était pas inscrit sur la carte de l'Italie, nan, de la région même! Ouais, c'est mieux. C'est d'ailleurs avec une certaine appréhension que Noah imaginait le repas, à la limite, il se serait très bien déroulé sans la présence de Kenny, mais visiblement, celui-ci avait décidé de faire une visite à sa famille pile pour Noël.
    « Kenny, tu es... ici. » Avait alors lâché Noah, quand, rentrant de la faculté, il avait vu Kenzo sortir par la porte, prétextant aller au travail avant de glisser dans l'oreille de son cadet « Une tornade mono-neuronale vient d'arriver! » A comprendre « Kenny, le super cousin des montagnes est arrivé avec son panneau! » Et bien quoi? Même s'ils ne se parlaient plus énormément comme avant, les deux frères restaient cependant soudés, partageant encore de nombreux « délires » ensemble, l'unique chose qui manquait était seulement un peu plus de discussion comme avant c'est tout. Discussion que Noah appréhendait également...

    Après avoir gentiment refuser un verre de lait de poule, l'alcool n'étant pas au goût de Noah, s'être dévêtu de sa longue veste noir – étrangement similaire à celle de son frère - et de ses gants laissant alors apparaître ses vêtements d'en dessous et avoir serré la main de Stella, la maîtresse des lieux, toute la petite famille et nouvelle famille se dirigea dans le salon. Laissant alors disparaître Kenzo en compagnie de Calypso, cette jeune femme qu'il avait vu lors du stage de secourisme, mauvaise expérience d'ailleurs! Et une réflexion de son bien aimé cousin concernant la forte ressemblance de l'ours avec son ours en peluche. Mais trop pas! Déjà il en avait pas et c'était son bébé et non une vulgaire peluche, mais d'abord, comment il le savait? Il avait fouillé le troisième tiroir du bureau derrière les dictionnaires et manuels de cours? Le curieux!

    Dans le salon, deux personnes ne tardèrent pas à arriver, tout d'abord Thalie, la soeur de Calypso qui ne tarda pas à se présenter alors que Noah lui donnait sa main pour la lui serrer avant de finir par afficher un fin sourire entendant la présentation de l'homme de la famille, Julian, qui ne tarda d'ailleurs pas à reprendre un
    « Je suis le... enfin je suis le... Julian suffira! » Tenta-t-il en vain de dire alors qu'il cherchait lui même se qu'il était pour la famille, l'appeler cousin était une chose trop éloigné tandis que frère, pour certaine, cela n'était même plus à l'ordre du jour. Lâchant un « Noah. » Le plus jeune de la famille vint alors lui serrer la main, presque fasciné de voir les Spinelli, il fut cependant sorti de ses pensées par un Kenny dans tout ses états. Fermant les yeux l'espace d'un instant, il prit une profonde inspiration en espérant que personne ne l'avait entendu, essayer de faire bonne figure était comme son objectif de la soirée, ne pas montrer l'asociabilité de son cousin, de ne pas trop étirer le string qu'était Kenzo pour ne pas qu'il se déchire, et enfin, de faire passer une bonne soirée à Nona tout en essayant de faire glisser quelques mots sur ses objectifs futurs – en gros faire du piston oui! - malheureusement pour lui, il semblerait que tout le monde ait entendu à voir les sourires affichés sur les visages des membres présents dans le salon suivit d'un chuchotement émanant de Julian en direction de sa cousine « Mais c'est qui lui? Tu m'avais pas dit qu'ils n'étaient que deux dans la famille? » et bien quoi? A défaut de pouvoir parler à Calypso, il avait Thalie qui l'informait des nouvelles qu'elle récoltait en menant des enquêtes.

    Avalant sa salive, Noah lança un regard à son cousin, suffisamment proche de lui pour lui donner ou plutôt, rendre le coup de coude qu'il avait lui-même reçut précédemment. Puis dans un
    « Je ne crois pas qu'on ait besoin de savoir ça. » à peine dit à haute voix, le regard de Noah se dirigea sur Stella une gêne immense s'emparant alors de son être avant de lui lancer un sourire cherchant à excuser le comportement de son cousin, avant de tomber sur Julian et Thalie, Julian fixant l'ange qu'avait désigné Kenny avant de faire une mine presque affirmative à la réflexion de l'étrange individu qui c'était invité à venir au repas de famille. C'est pas possible! Noah est maudit! Et... mais où il est Kenzo? Son aide pour la soirée!
    A peine pensé, le voilà revenir dans le salon, en compagnie de Calypso, presque légèrement plus décontracté que précédemment, le cadet sentit presque un espoir de retour à la normale, du moins, un espoir étant donné que Kenny semblait avoir décidé d'amuser – ou pas – la galerie en mettant la plus horrible des hontes à ses deux cousins adorés alors que le Spinelli masculin scrutait Kenzo dans les moindres détails, certes il « l'appréciait » mais il ne restait pas moins le petit copain de sa « soeur », il fallait donc essayer de le cerner histoire de savoir si oui ou non il ferait du mal à Calypso. L'instinct protecteur les gens.
    C'est de nouveau après une remarque de Kenny que Noah passa une main sur sa bouche, la situation devenait de plus en plus critique, du moins, pour le jeune homme qui connaissait parfaitement son cousin prêt à lancer les souvenirs de couches-culottes des deux frères, en revanche, le reste du salon semblait amusé, entre une Caly s'efforçant de retenir son rire derrière sa main et un Julian amusé par les réactions de Noah vis à vis de Kenny et une recherche d'aide dans le regard de Noah en direction de Kenzo.

    Une chose est sûre, le repas serait folklore ce soir!
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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptyJeu 31 Déc - 2:01


    " Kenzo Mathis Ghiozzi ! Pourrais-tu, je te prie, éviter de traîner dans les coins afin que je puisse vous présenter dignement tous autant que vous êtes ? " Nona Sera venait de parler, et Kenzo devait s'éxécuter. Visiblement, la vieille dame, amusée il y a quelques secondes par la disparition de l'aîné -qui n'était plus l'ainé des Ghiozzi, mais toujours l'ainé de sa propre fratrie à deux- avait envie de la faire bien, là. " Je pense que Madame Spinelli me connait déjà, Nona. " Marmonna le jeune homme, en traînant des pieds jusqu'à elle. Dans un " Tssssssss ! " bien sonore, Nona exprima tout le bien qu'elle pensait de la répartie de son petit fils. Et voilà, ça commençait ! Il redoutait que ce genre de choses se produisent. Bon, ok, ce n'était pas encore la grosse cata, genre Nona qui raconte leur histoire en entier afin d'expliquer à une Stella attristée pourquoi deux de ses petits fils vivaient avec elle, et pourquoi son troisième petit fils mangeait sa cuisse de dinde avec les doigts... Quoique ça, non, c'est assez inexplicable ! Pitié ! Pitié ! Qu'elle se taise ! " Donc voici, mon grand, que vous connaissez déjà... Kenzo... " S'exclama-t-elle, tout sourire, en poussant Kenzo vers Stella, comme s'il allait lui taper la bise, genre "Wesh, bien ou bien, belle-maman ? A quelle heure on graille, là ? C'est pas tout, mais j'ai les crocs !". Au lieu de quoi, à force de décalages subtiles à éviter la main de Nona qui voulait le pousser, pour ne pas se retrouver sous le nez de Stella, et éviter d'avoir à lui dire bonjour une nouvelle fois, il se retrouva à deux centimètres d'un cousin tout sourire, qui s'interrogeait sur son absence. " Vous avez la classe avec Noah... " Hein ? Qu'est-ce qu'il lui prenait ? " Vous êtes sur le sapin ! " S'exclama-t-il, finalement, en lui désignant un angelot du sapin, avec un énorme clin d'oeil. Non, mais il va pas bien, lui ? Fallait qu'il se fasse soigner ! Immédiatement, Kenzo reporta son regard vers Caly, en espérant que l'information ne soit pas parvenue jusqu'à elle. Vu son sourire, l'inverse s'était produit. Et zut ! " ... Un brave garçon ! Il travaille dur pour permettre à son frère de... " Nona, Bordel ! Chuuuuuut !! INTERVENTION !! VITE !! " Et voici Noah ! Notre futur Président ! " Il avait presque crié pour couvrir la voix de sa grand-mère, tout en poussant son frère jusqu'à Stella, au point qu'il se trouvait maintenant à deux millimètres du charmant nez de la quadragénaire. " Du calme, Kenzo, voyons. " S'empressa d'intervenir la vieille femme, tout en ramenant une mèche de cheveux dans son chignon. " Oui, c'est Noah, il étudie la politique, comme votre... fils ? " Nona avait hésité. Elle lisait l'Osservatore, elle savait que cette famille avait pour particularité des liens adoptifs pour le moins bizarre. " Oh, mon fils a terminé ses études depuis longtemps. " Intervint Stella avec le sourire, tout en posant une main sur l'épaule de Julian qui avait tendance à la dépasser d'une tête. " Il était, en effet, destiné à la politique, maintenant il fera ce qu'il voudra, son avenir lui appartient. " Rassurante, elle se voulait toujours rassurante. D'autant qu'on ne savait toujours pas si sur son testament, Giovanni avait offert son siège à Julian, ou à un autre. " Très bien. Très bien. Il pourra certainement conseiller Noah, dans ce cas. Disons que le gamin est très courageux et persévérant, mais il n'a pas vraiment les contacts qu'il faut. " SuperNona qui vole à la rescousse du pauvre futur politicien en détresse. " Evidemment ! Julian se fera un plaisir de prodiguer quelques conseils à Noah ! " SuperStella, toujours présente pour aider son prochain. " Conseil n°1 : Virer ce bandeau super moche ! " Toussota Thalie entre ses lèvres, toujours accrochée à son frangin. " Et voici mon autre petit-fils, Kenny. Il vient nous faire une petite visite à Rome, si c'est pas gentil de sa part... " Poursuivit Nona, en faisant signe à Kenny de s'approcher. " Trop sympa de sa part... " Murmura Kenzo avec ironie, tout en envoyant un petit coup de coude dans le côtes de son frère qui fixait un truc sur le sapin... Instinctivement, Kenzo se pencha en avant pour voir ce qu'il observait comme ça... Whaou, c'était un écureuil empaillé, ou quoi ? Du bout de l'index il fit se balancer la décoration sur sa branche. " Cool, y a même Tic et Tac... " S'exclama-t-il avant de pivoter vers un Kenny qui se la jouait "jeune homme de bonne famille" face à Stella. " Hey ! Double I ! T'es sur l'arbre aussi ! Look le hamster sauvage ! " Oui, pour Kenzo, un écureuil n'est autre qu'un hamster sauvage ! Logique ! " Et que fait-il dans la vie ? " S'enquit Stella en tentant d'ignorer la guerre qui venait de débuter entre les Ghiozzi. Excellente question, Stella ! Que faisait Kenny dans la vie ? C'était un mystère ! Personne ne savait ! On ne pouvait que supposer. Pour sa part, Kenzo le pensait Chamane dans sa contrée reculée de l'Italie profonde. Ouai, il le voyait bien avec une toge et une toque, entrain de marabouter une poule. Why not ? Pauvre Stella, elle ne savait pas dans quelle galère elle venait de mettre les pieds.

    Kenzo repensa à la manière dont Caly lui avait présenté les choses. Il se souvenait du sentiment de panique qui s'était emparé de lui à la simple idée de devoir passer Noël en présence de toute la famille de sa chérie. C'est que ça devenait sérieux, là ! Non pas que cela ne le soit pas dans la tête du brun, mais c'était un peu stressant cette histoire. Alors quand elle avait précisé que son frère et sa grand-mère étaient conviés, il avait frôlé l'infarctus. Comment dire "non" ? Impossible ! Et décevoir sa Blondie ? Même pas en rêve ! Mais comment lui dire que sa famille n'avait absolument rien à voir avec la sienne ? Que le simple fait de les réunir dans une même pièce était une sorte de truc contre-nature ? Peut être même que ça allait provoquer un désastre écologique d'ampleur nationale ! Internationale même ! Genre une faille sismique qui allait s'ouvrir juste sous le manoir et avaler tout ce beau monde qui n'était pas destiné à cohabiter ! Y avait qu'à voir Kenny ! D'ailleurs, lorsque le cousin avait pointé le bout de son nez dans l'immeuble d'Esquilin, alors que le diner avait déjà été accepté, Kenzo avait tout fait pour qu'il ne vienne pas. Il avait même tenté de le confier à Savannah, sous prétexte qu'il avait le même âge mental que son fils, mais non, Nona avait refuser que l'on sépare sa famille pour Noël. Super ! Lui qui avait toujours veillé à ne pas trop en dire, qui avait même empêché Noah de parler avec Caly lors du stage de secourisme, se retrouvait à vivre son pire cauchemar. De partout, des gens détenaient des informations sur lui, des informations qu'il ne voulait pas voir révélé, et au milieu de ça : Caly et ses jolies oreilles toutes attentives. De quoi péter un câble, non ? Sans parler de sa robe... Non, mais quelle robe ! Y avait moyen d'envoyer une lettre de remerciement au créateur de cette charmante petite chose rouge ?
    " Kenzo ! Youhou !! " Oups, il venait de beuguer sur la sus-dite robe, et visiblement, Nona l'appelait depuis un moment. Re-Oups ! On l'avait grillé ? Non, hein ? Il avait été très discret dans son matage intensif, pas vrai ? " Tu ne me présentes pas ? " S'enquit-elle une fois qu'elle eu l'attention totale de son petit-fils. " A qui ? " Demanda-t-il, sincère, ne comprenant vraiment pas où elle voulait en venir. La veille dame leva les yeux au ciel, avant de désigner Blondie d'un mouvement de menton très peu discret. Nan, sans blague ? Elle comptait vraiment sur des présentations officielles ? Elle était dans Trastevere depuis 30 secondes, et voilà qu'elle se croyait dans un épisode de Dallas... Non, sérieusement, c'était obligatoire, tout ce cirque ? Bon, bah oui, vu qu'elle semblait attendre, et plus même : S'impatienter. Ok, ok ! Il se rapprocha de Blondie, qu'il avait un peu délaisser depuis que Nona s'était mise dans la tête de présenter tout le monde, l'attrapa par la taille, et la conduisit jusqu'à sa grand-mère, tout sourire. " Nona, Caly. Caly, Nona. " Se contenta-t-il de dire, en les désignant de sa main libre, l'une après l'autre. " Et bien, ce n'est pas ce que j'entendais par "présentation", mais ça fera l'affaire. " S'indigna la vieille femme devant le manque d'engouement de son petit-fils. " J'avais hâte de rencontrer la jeune-femme qui nous la rendu tout... " Commença-t-elle. Tout quoi ? " Tout... " Bah accouche, Mamie, parce que là, il est au bord de l'implosion ton petit-fils. " Tout... " Aaaaaaaah ! " Arrête ça !! " Lui cria-t-elle tout en tapant sur la main qu'il avait de fourrer dans la bouche pour se ronger les ongles, sans même sans rendre compte. " Tout nerveux. " Acheva-t-elle finalement, en détournant son regard sévère de Kenzo, pour en poser un doux et tendre sur Caly. " Ravie de faire enfin ta connaissance ! Il faudra que tu passes à la maison, je te montrerais les albums de famille... ". De son côté, Thalie, toujours accrochée à Julian, de peur d'être happée par un de ces êtres étranges, observait la scène avec amusement. Voir Kenzo en difficulté, marmonner un " Quelle excellente idée, je suis sûre que me voir à quatre pattes en couche-culotte fait partie de ses rêves inavoués. " tout en tentant d'attirer Caly loin de sa grand-mère, avait quelque chose de jouissif ! " Et si nous passions au salon ! " S'exclama soudainement Stella, cherchant à détendre l'atmosphère en volant au secours du jeune brun. " Mais non, M'man ! Laisse Madame Nona s'exprimer, voyons ! Il y a tellement de choses que j'aimerai apprendre sur Kenzo ! " Thalie la fouteuse de merde ! Un sourire carnassier aux lèvres, elle contemplait le brun de sa soeur avec sadisme... Mouhahahaha. " Tiens, justement, Thalie ! Puisque tu sembles pleine d'énergie, va donc chercher les petits fours, en cuisine. Maria n'a pas 5 bras. " Et tout ça, annoncé avec une bienveillance et une tendresse extrême, qui tuait dans l'oeuf toute tentative de rébellion. Si bien qu'après un soupir exaspéré, Thalie tourna les talons pour rejoindre la cuisine, sans pour autant lâcher la main de son frère qu'elle trainait derrière elle sans lui demander son avis. " Ha, mais en fait, ils sont vraiment siamois, alors ? " S'interrogea Kenzo, en suivant le mouvement pour rejoindre les épais canapés du salon. Il les connaissait bien, ces canap', il se souvenait même de la première journée qu'il avait passé ici. Ce souvenir n'avait rien de réjouissant, puisqu'il gardait en mémoire une Calypso en larmes, entre ses bras, mais c'était tout de même ce qui leur avait permis d'être ce qu'ils étaient aujourd'hui, en sautant les étapes, devenant vital l'un pour l'autre, dès le premier jour. Toutefois, aujourd'hui il allait éviter de mettre les pieds sur le canapé, et de ramasser Caly contre son torse. Un peu de tenue, que diable ! Aussi, coincé entre Nona sur sa droite, et Caly sur sa gauche, il n'en menait pas large, le boy-scout. D'autant qu'il avait Stella en face de lui, elle-même aux côtés d'une véritable bombe à retardement : Kenny. Oups. Il reste du lait de poule ?
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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptyJeu 31 Déc - 11:39

    Comment ça ? Mais Kenny allait très bien voyons ! Certes il n’était pas au meilleur de sa forme ce soir, mais de là à dire qu’il n’allait pas bien… Non… Vraiment il se portait comme un charme ! Et cela pouvait même se lire sur ses traits, au travers de ce grand sourire qui lui barrait presque le visage. Alors que Nona souhaitait les présenter un à un, commençant bien évidemment par Kenzo, ce dernier effraya son cousin en criant presque pour annoncer Noah. Non mais sérieux, qui a un souci ici ?! Ce n’est pas Kenny ! Il n’en revenait pas de voir son cousin si tendu, lui qui était d’ordinaire bien loin de l’être, ne se prenant pas la tête avec les fêtes de fin d’année, bien qu’il les appréciait. Toujours plongé dans la contemplation de cet énorme sapin, sans doute le plus gros qu’il ai pu voir dans sa vie, Kenny se moquait totalement de ce qui pouvait se dire à côté de lui. Nona était parfois si… bavarde ! Et puis si c’était pour perdre un tympan dans l’histoire à cause de Kenzo, il passait volontiers son tour, ne prenant ainsi pas de risques. Mais son tour arriva, et ne pouvant rien refusé à sa super mamie, il laissa ses observations de côtés et les rejoignit. " Et que fait-il dans la vie ? " Ah désolé Stella mais Kenzo venait d’attirer à nouveau l’attention de son cousin, et ce dernier ne répondit pas, allant voir Tic et Tac dans le sapin. Bah zut, hein ! C’est bête ! Madame Spinelli interrogea du regard Nona et cette dernière, ne sachant pas vraiment ce que faisait son petit fils –puisque personne ne le savait à vrai dire- inventa un semblant de situation, prétextant qu’étant fraîchement arrivé dans la capitale, il lui fallait prendre ses marques et s’établir, dans le cas où il souhaiterait s’installer définitivement. Quelle super mamie ! Toujours là pour ses petits fils ne manqua-t-elle pas de préciser…

    Ce fut ensuite à Nona de s’intéresser au petit monde qui lui faisait face, enfin plus particulièrement à une jolie tête blonde, vêtue d’une robe très… rouge ! Pour faire plus ample connaissance, et désirant des présentations officielles, elle appela Kenzo. Certes à plusieurs reprises, mais il finit par répondre, et s’approcher. De son signe de tête, Caly ne pu s’empêcher d’avoir une petite montée de stress. Quoi ? Elle ? Tout de suite ? Là ? Non mais ce n’était pas obligé hein ! Elle connaissait son prénom, se trouvait dans son salon, et venait même de papoter avec sa mère… Alors pas la peine de… Si ? Bon ok. Elle se laissa donc entraîner par Kenzo jusqu’à Nona, sans un mot, affichant un léger sourire en coin. Elle ne savait vraiment pas quoi dire, alors préférait de loin garder le silence. C’était mieux que de dire une énorme bêtise, non ? "J'avais hâte de rencontrer la jeune femme qui nous la rendu tout... " Tout quoi ? Ca, ça intéressait drôlement Calypso ! Alors Nona, elle l’avait rendu tout ? Tout quoi ? Nerveux ? Ah… Bah c’était déjà ça ! La blondinette se retint à nouveau de rire, face à la détresse dans laquelle semblait être plongé son petit ami. Il y avait bien plus tendu qu’elle apparemment… Pauvre chou ! Elle acquiesça d’un signe de tête à l’invitation de Nona, alors que Kenzo y allait de sa petite réflexion. Et Kenny revint à la charge ! Comme si on l’avait sonné celui-là !

    « Ah ouais ! L’album où il y a aussi les photos de Noah avec de la purée plein le visage ? Celui où on voit Kenzo qui refuse de prendre son bain ? Tu sais Nona quand il était sortit de l’appartement alors que tu voulais… » Nona le coupa néanmoins ce qui dû être en soit un réel soulagement. Elle qui avait cherché à pistonner son petit fils, ce n’était pas le moment pour raconter qu’enfant, il mangeait comme un petit cochon ! Et puis il n’était pas obligé de poursuivre son anecdote concernant Kenzo ! Il pouvait attendre un peu pour raconter que son cousin préférait se balader quasiment tout nu dans les couloirs de l’immeuble plutôt que plonger dans la baignoire ! « Oui, oui… Cet album ! » Calypso lança immédiatement un regard à Kenzo, avec ce même sourire amusé qui apparemment n’allait pas la quitter de la soirée.

    Ils finirent par tous s’installer dans le salon, Caly d’un côté du canapé, aux côtés de Kenzo et en face de Kenny. Le jeune homme l’intriguait vraiment… Après s’être extasié devant le sapin, le voilà qui détaillait soigneusement la décoration de table. Il se piqua le doigt avec du houx, et lâcha un simple :
    « Aïe ! Mais c’est du vrai ! » Bah quoi ? Thalie revint avec des petits fours, et il se permit de s’adresser à elle, le plus simplement et poliment du monde : « Euh… Dis… Vous auriez des apéricubes ? » La blonde le fixa comme si elle se trouvait en face d’un débile mentale, et ne prit même pas la peine de lui répondre. Caly, quand à elle, sentait comme un léger malaise du côté de son brun préféré. Doucement, elle vint glisser sa main dans la sienne, caressant la paume de cette dernière de son pouce. Il semblait si tendu, qu’elle avait bien du mal à comprendre ce qui le tracassait autant. Ca se passait plutôt bien, non ? Ou elle était la seule à le percevoir ainsi ? La discussion venait de s’engager entre les deux femmes, tandis que Kenny reportait son attention sur les Spinelli. « En tout cas t’es encore plus jolie que ce que Kenzo avait pu nous dire… -lança-t-il à l’intention de Calypso. Je comprend pourquoi il voulait m’envoyer chez la voisine ! Il avait peur que… Enfin voilà hein ! » De quoi ? Là, la cadette des Spinelli esquissa un léger sourire, en ne pouvant cependant pas s’empêcher de froncer légèrement les sourcils. Il fallait le suivre le petit père ! C’est fou comme on pouvait avoir l’impression d’avoir raté non pas un épisode mais une saison toute entière, avec lui. Kenzo avait voulu le laisser chez la voisine ?! Elle tourna la tête vers ce dernier, l’interrogeant d’un regard, puis finit par répondre à Kenny.
    « Merci… Ca aurait été dommage de ne pas t’avoir parmi nous à Noël ! Pas vrai, Kenzo ? » Bah ouais… Pas vrai Kenzo, le méchant cousin qui cherche à caser sa famille chez les voisins, et donc de la cacher à sa petite amie ! Ouh pas bien !

    Maria revint à nouveau près d’eux, avec diverses bouteilles, comme de la crème de cassis, du vin blanc, champagne et compagnie. Bref, un mini bar à elle toute seule ! Mais un mini bar au top du top ! Elle mettait tout son cœur à l’œuvre pour préparer l’apéritif, en attendant l’arrivée des derniers convives. D’ailleurs, à en voir l’heure, les Fransceci n’allaient pas tarder.

    « Thalie, ma chérie… Va ouvrir s’il te plaît… » Quand on parle du loup ! Stella adressa un tendre sourire à sa fille, puis reporta son attention sur Nona et sa petite famille. Sur le pas de la porte se trouvait les Fransceci senior, et l’aîné de la famille, un bouquet dans une main, un sac ainsi que son casque de moto dans l’autre. Il faisait un froid de canard, personne n’était décidé à presser le pas pour leur ouvrir où quoi ? Ah si, la poignée venait de s’abaisser, et le visage de Leandro laissa apparaître un air quelque peu surpris. Agréablement surpris je précise ! Thalie était juste… Wouah ! Mais cette robe ?! Ca n’était pas une robe, c’était… C’était… Un cadeau ! Il esquissa un sourire, et s’approcha pour lui voler un tendre, mais néanmoins rapide, baiser. « Bonsoir mia bella… T’es… Ravissante ! » souffla-t-il à son oreille, alors qu’il passait le seuil de la porte, se dirigeant vers Maria pour lui confier illico presto le paquet à déposer sous le sapin, tandis que Thalie se retrouvait face à ses parents. Il posa son casque au pied des escaliers, comme il en avait l’habitude, et se délesta de son manteau, ses parents faisant de même. « Bonsoir -avaient-ils gentiment lancé à la blondinette. Aussitôt, madame Fransceci poursuivit. : Ce que tu as "poussé" ! C’est fou ! Tu es devenue une magnifique jeune femme Athalia !
    - Oh ne commence pas toi !
    lâcha son époux, sentant qu’elle allait encore en faire des tonnes.
    - Non mais tu vas me laisser la complimenter oui ?! »répliqua-t-elle, faisant attention à rester discrète, d’une voix basse mais tout aussi autoritaire. Leandro quand à lui assistait à la scène sans un mot, affichant même un sourire amusé. Ouais, ses parents étaient toujours comme ça, et il trouvait ça plutôt drôle, sachant pertinemment qu’ils s’aimaient plus que tout, malgré leurs perpétuelles petites joutes verbales. Leandro passa son tour concernant le lait de poule, et se dirigea avec ses parents et sa chérie, jusqu’au salon, où se trouvait déjà un sacré petit monde. Il salua tout le monde, faisant un tour général, se présentant à chaque bise et poignée de main qui lui était encore inconnue.
    « Un véritable petit paquet cadeau !lança-t-il, d’un ton taquin, à Calypso, remarquant le nœud et la couleur de sa tenue. Elle le fixa, et fit mine de trouver ça très drôle, avec toute l’ironie du monde.
    - On ne peut pas dire ça de tout le monde… Te concernant… Eum… » Comment ?! Mais il était très bien habillé le petit Leandro. Si bien habillé, qu’il tira la langue à la demoiselle, faisant ainsi comprendre que sa défense était bien faible. Comme si ce jean noir, cette superbe chemise blanche, surmonté d’un petit polo sombre, était de mauvais goût ! Quelle blague ! Il était décontracté sans pour autant être négligé, bien au contraire ! Il avait même la classe, c’est pour dire ! Une fois les présentations faites et tout ce beau monde installé, Maria entreprit de servir l’apéritif. Un petit kir royal peut-être ? ^^
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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptyDim 17 Jan - 21:06

    Bien que l'envie de fêter Noël ne soit pas présente dans le coeur du jeune homme, il fallait avouer que voir le sourire qu'affichait sa dite « petite soeur » le réchauffait et ce, malgré qu'ils ne se parlent plus du tout, de même que le sourire qu'affichait Stella à cet instant, la voir rayonnante comme toujours lui faisait ô combien plaisir. Il faut dire que cette année n'avait pas été de tout repos pour la famille Spinelli, entre amour, rupture et décès, il y avait de quoi ne pas avoir envie de fêter Noël, ce qui était le cas pour le jeune homme, rester sous sa couette aurait certainement été l'un des plus beaux cadeaux qu'il aurait pu avoir mais non, Stella et la rockeuse de petite soeur en avaient décidé autrement, invitant ainsi toute la « future belle famille », cette soirée s'annonçait des plus, révélatrice. La preuve en elle même, à peine l'une des familles venaient d'arriver que déjà les sourires étaient affichés sur les visages et même celui de Julian qui, depuis un moment certain n'avait pas ressentit cette envie de rire mais avouons le, la famille Ghiozzi avait de quoi porter le nom de « cirque ambulant » entre une grand-mère soucieuse de connaître qui était la charmante jeune fille qui avait conquit le coeur de son petit-fils, qui lui était tendu comme un fil à couper le beurre, son sourire, bien que naturel restait crispé de peur qu'un mauvais pas ne soit rapidement commis, puis il y avait le petit frère tout frisé avec un espèce de bandeau élastique dans les cheveux, les yeux rempli d'étincelle, il semblait vivre Noël comme un enfant âgé de quelques années tout au plus, et enfin, cet espèce énergumène sortit tout droit du fin fond de la Rome antique qui n'hésitait d'ailleurs pas à ressortir les anciens dossiers histoire de mettre tout le monde à l'aise, erreur, mise à part lui-même, personne ne semblait être à l'aise.

    A l'entente de la voix perçante de son frère, Noah ne put s'empêcher de fermer ses yeux. Qu'est ce qu'il venait à dire lui aussi encore? Passant une main sur son visage, il avala sa salive avant de finir par prendre la parole
    « [burlywood]Non pas exactement, disons que la poli...[/color] » Sans bien même avoir eu le temps de finir sa phrase, la voix de Nona prit le devant sur la sienne et, se voulant respectueux auprès de sa grand-mère tant aimé, il ne dit rien, se contentant alors que regarder son frère tout en plissant des yeux, ce regard voulant parfaitement dire un « Toi, tu ne perds rien pour attendre! » A LA GUERRE! Désolée, petite moment d'égarement. « A vrai dire, je tiens toujours à ma place dans la politique. » Avait repris Julian alors que Stella et Nona complotaient pour tenter de pistonner le jeune Noah auprès de Julian. Son regard allant directement en direction du jeune homme, il ne put s'empêcher de lâcher un rire alors que Thalie, une fois de plus, se permettait de se moquer de lui. Roulant des yeux, Julian hocha finalement la tête comme pour certifier à Noah qu'il viendrait à l'aider mais uniquement lorsqu'il aura viré son mauvais look des années 80. Finalement, Nona reporta son attention sur Kenny, le dernier arrivé de la famille, l'espèce de dingue qui s'amusait à comparer deux anges aux fesses à l'air à ses deux cousins, Noah n'hésita pas à soupirer après que son frère ait entreprit de confirmer les dires de sa grand-mère, nan sérieux, une joie, une véritable joie de voir le cousin ici. La preuve, le visage gaie de Noah. * Nan impossible, c'est pas ma famille, je suis pas d'ici, c'est pas mon frère! * Pensa alors le jeune futur politicien, lui qui essayait de faire bonne figure face à des bétons armés de la politique se retrouvait au final aussi tordu qu'eux, alors que le frangin s'extasiait devant un hamster sauvage, un écureuil bordel! Finalement, alors que tout semblait reprendre un train de vie à peu prés normal, Nona – décidément, elle en manque pas une aujourd'hui elle! - poursuivit, désireuse d'apprendre qui était la petite perle qui avait eut le coeur de son petit fils, elle entreprit de faire sa connaissance, mais c'était avant de Kenzo ne rentre de nouveau en jeu, comme-ci il ne désirait absolument pas que sa famille ne connaisse la jeune Caly, mais après tout, il n'y avait pas de peur à avoir, Noah la connaissait déjà, du moins, très peu certes mais, il la connaissait, ne manquait plus que Nona qui n'hésitait pas à rester plus discrète que le fidèle Kenny, toujours à l'affut de la moindre bourde. « Je suis sûr que... » Sans bien même finir de parler – à croire que c'est inconditionnel chez eux – Thalie s'empara de la main de Julian, l'emmenant ainsi dans la salle à côté histoire de prendre les petits fours, le jeune homme ne put qu'entendre la remarque de Kenzo avant de finir par plisser des yeux devant sa cousine. « A ce que je sache, je ne porte pas ton prénom! » Lui? Vouloir rester dans le salon? Absolument! Bien sûr qu'il aurait voulu entendre Nona entrain de parler et raconter les mauvaises histoires des enfants Ghiozzi, hélas, sa cousine avait décidé de passer la soirée avec lui. Et m*rde!

    Dans le salon, une toute autre histoire commençait, alors que tous venait à s'asseoir sur les canapés, Noah prit place juste en face de son frère, son regard toujours éblouit par la beauté des lieux, lui aussi aurait un jour le droit à une maison comme celle-là, c'était décidé! Ses yeux tournant tout autour de la pièce, Noah ne pouvait cesser de se croire comme dans un rêve jusqu'à... Hein? Des photos? Nan mais de quoi ils parlent là? Son regard se posant rapidement sur Kenny, ses yeux ne tardèrent pas à s'écarquiller avant de finir par annoncer un
    « Je ne pense pas qu'il soit très intéressant de savoir ça... » Suivit d'un « Nan mais il délire là bas? Je veux savoir à quoi il ressemblait! Tu crois que la Startouf c'est de naissance? » Venant directement de Julian qui venait de se confier à Thalie, heureusement pour lui, elle fut l'unique personne à l'entendre. Mais retournons dans le salon, alors que les regards étaient tous posés sur la pauvre Caly, du moins, avant que le conquistador ne fasse une fois de plus parler de lui. Guettant le moindre de ses pas, comme presque tout le monde, le jeune homme ne pouvait s'empêcher de lancer des regards à son frère du genre « Prépares toi, il bouge, tu sautes sur ses pieds, tu les attrapes, tu les ligotes, je m'occupe des bras et de la bouche! »Et bien quoi? Ca pouvait marcher nan? Bon, pas sûr que ça fasse bonne impression pour les Spinelli mais sait-on jamais, peut-être qu'ils aimaient les spectacles dangereux? « En tout cas t’es encore plus jolie que ce que Kenzo avait pu nous dire… » Pour une fois qu'il avait une parole censée! Il faut dire qu'il n'avait pas tord du tout, Caly était d'une beauté étonnante, même Noah l'avouait alors que les goûts des deux frères étaient assez divergents, hein? Et c'est lui qui dit ça? Alors qu'il s'est dépucelé avec l'ex de son frangin? Nan mais BLAGUE là! BREF! Noah hocha alors la tête en direction de Caly à qui il offrit un immense sourire. Pour une fois que Kenny disait quelque chose qui dépassait le QI d'une huitre!

    Enfin, après que la douce Maria eut servit les invités et après le retour en « fanfare » des deux siamois comme le disait si bien Kenzo, Julian vint s'installer aux côtés de sa tante Stella, posant sa main sur son épaule, il la gratifia d'un sourire avant d'entendre de nouvelles personnes arrivées. Sur le pied de guerre, Julian n'attendait qu'une chose, l'arrivée des Fransceci, du moins, pas de tous, exclusivement de Léandro, son acolyte, son BFF comme le disait ou plutôt le gloussait les filles. Des Fransceci, il n'y avait que lui et les parents qu'il portait dans son coeur, en même temps, ils avaient grandit ensemble avant le grand départ pour un autre pays, depuis, Léandro sortait avec Thalie, ouais la blonde furieuse qui n'hésite pas à foutre sa m*rde ouais elle, elle qui faisait passer Julian pour un débile qui savait pas vraiment ce qu'il était. Mais oui il l'aimait la Thalie!
    « Thalie, ma chérie… Va ouvrir s’il te plaît…  » A enfin! L'heure était arrivée, se redressant aussi rapidement que possible, Julian en plus de sentir un certain soulagement, ne put s'empêcher de sentir son coeur se nouer, qui disait Fransceci, disait aussi Théo, l'autre Sex-Toys ambulant, celui à qui il avait faillit mettre un point dans la figure. Enfin, pour l'instant, l'unique son de voix qui arrivait à ses oreilles était celui de la voix de Léandro, l'ainé de la famille, suivit d'une voix ô combien féminine avant de finir par la voix masculine du père de famille, fronçant légèrement les sourcils, le jeune homme ne sut vraiment quoi dire ou quoi faire, son regard se dirigeant vers sa tante qui certainement du comprendre qu'il appréhendait quelque chose, Julian resta dans le salon, avec les autres, alors qu'un léger silence s'installait entre eux tous afin de voir arriver la dernière famille.

    « Les Fransceci! Quel plaisir de vous revoir! » Lâcha alors Julian avant de s'approcher des parents, « Tu as bien grandit mon petit Julian! Je me souviens de toi entrain de courir dans les couloirs de la maison avec Léandro. » Lâcha alors la mère avant de sentir les mains de Spinelli Junior s'emparer de son dos, geste assez anodin surtout venant de Julian mais étrangement, cette soirée s'avérait bien bizarre, autant poursuivre! Un sourire se dessinant sur ses lèvres, il empoigna la main du père qu'il serra avant de finir par poser sa main sur l'épaule de Léandro qui déjà s'était fait connaître dans la famille.
    Maria termina par servir l'apéritif à tout le monde après que les présentations aient été faite. Julian retournant auprès de sa tante – bah quoi? Il veut pas tenir la chandelle aux couples!  -
    « Mais, Théo n'est pas là? » Lâcha-t-il alors en direction des parents, non pas qu'il le désirait, disons que sa présence ne lui manquerait absolument pas!
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Thalie J. Spinelli
Thalie J. Spinelli

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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptyLun 18 Jan - 6:34

    C'était plus un repas de Noël, c'était "La Nuit au Musée 3" ! Un joyeux bordel sans nom, avec un exemplaire de tout ce qu'on peut trouver comme pathologie dans un livre de ce bon Docteur Freud ! On avait le stressé de la vie, qui même en siégeant dans un confortable canapé en cuir, devant un bon feu de cheminée, aux côtés de l'amour de sa vie, qui lui caressait la main tendrement, ne parvenait à se détendre et afficher un sourire moins crispé, j'ai nommé : Kenzo !! On avait le rêveur opportuniste, qui tentait de tout faire pour se faire bien voir de la famille-hôte, et accessoirement mastodonte de la Politique, malgré une famille pour le moins "cul terreux" et sans gêne, j'ai nommé : Noah ! On avait le complexe de la mère parfaite, qui tout en bavardant gaiement, un sourire tendre aux lèvres, ne cessait d'avoir un oeil sur tout, et de remettre sans cesse la nappe de la table basse en place pour qu'elle soit exactement parallèle au napperon sous le plateau accueillant les verres vides -bonjour les tocs-, j'ai nommé : Stella ! On avait la grand-mère expansive et bavarde qui croyait avoir été projetée dans un des décors de sa série préférée, "La tua vita amore" ("Les feux de l'Amour", mais version italienne, où Victor Newman s'appelle Vittorio Noveluomo !), et regardait autour d'elle en s'attendant à voir débouler Ashley la méchante blonde péroxydée, un poignard à la main, j'ai nommé : Nona Seraphina ! Dans le rôle de la blonde peroxydée, on avait une belle blonde brandissant un plateau de petits fours savamment élaborés, tout en tirant son frère par la main et avec lui son sentiment d'insécurité récurant, ne se séparant jamais de sa main de peur de finir seul. Très gros complexe de l'abandon et de la solitude, qu'elle camouflait derrière des piques assassines. Observez-la répondre à ce pauvre garçon qui a eu le malheur de lui demander si elle avait des apéricubes " Biensûr ! Ils sont à la cuisine, entre le sauciflard, le pinard et l'mousseux ! ", avant de jeter un regard à sa soeur, un regard qui semblait dire "Mais tu les sors d'où, ces gueux ?!". J'ai nommé : Athalia ! Il y avait le frère soumis et dépressif, qui malgré son sourire de façade donnait l'envie de lui coller un laxatif en scred' dans son lait de poule pour qu'il n'affiche plus cette tronche de constipé, j'ai nommé : Julian ! Il y avait la jolie petite blonde avec ses belles anglaises et son sourire bienveillant, qui donnait l'illusion que la perfection pouvait réellement exister, mais qui n'adressait plus la parole à son frère depuis des mois au nom d'une haine ancestrale entamée bien avant sa naissance, et qui avait perdu tout son sens avant même sa conception, j'ai nommé : Calypso ! Et puis il y avait Lui. Oui, Lui, avec un "L" majuscule. Sa pathologie ? Toutes ! Il les cumulait. Un naïf avec plusieurs cases en moins où alors un manque total de considération pour tout les petits tracas sans un importance. Le genre de gars capable de s'ouvrir le bras avec une tronçonneuse, pissant le sang sur la table, et de dire "Pas grave, c'est qu'un bras, il m'en reste un autre encore !", avant de s'enfiler une poignée de cacahouète de son bras valide. J'ai nommé : Kenny ! Alors, sérieusement, avec tout ce beau monde, des petits chérubins chantants, un Napoléon en cire, et un Attila le Hun en poil de foufoune, seraient passés inaperçu ! Si, si, j'vous jure !

    D'ailleurs, il régnait un tel vacarme dans cette maison, que même la sonnette de la porte manqua passer inaperçu. Heureusement, Stella (Mrs Tocs) avait l'ouïe fine, et sursauta légèrement, avant de se tourner vers sa fille pour lui demander d'aller ouvrir une porte qu'elle-même n'avait pas entendu sonner. Thalie (Miss Insécurité notoire) l'observa avec surprise, fronçant les sourcils, alors qu'elle venait à peine de poser les fesses sur l'accoudoir du canapé, juste à côté de Julian (Mister Depression). Elle avait pas vraiment envie de se lever alors qu'elle venait juste de s'asseoir, mais sa mère insista d'un mouvement de menton, le sourire toujours aux lèvres. Aussi Thalie se leva-t-elle, immédiatement imitée par Julian. La blonde s'immobilisa, et lui lança un regard curieux.
    " A ce que je sache tu ne portes pas mon prénom, non ? " Lâcha-t-elle non sans humour, faisant référence à sa répartie lorsqu'elle l'avait tirer avec elle jusqu'à la cuisine. Fallait savoir ce qu'il voulait le frangin. Bon, ok, elle adorait l'avoir sur son dos, mais si sa mère avait raison, si la porte avait bien sonnée, alors elle n'aurait absolument pas besoin de la présence de son frère dans les pattes. Si c'était Leandro, alors même ses parents seraient de trop au goût de la blonde. Dans un sourire, elle lissa la dentelle de sa robe avant de disparaître dans le hall d'entrée. Laissant Les Ghiozzi en pleine baston de regard, tandis que Maria tentait de se faire entendre pour savoir qui voulait boire quoi. Malheureusement, personne ne l'écoutait. Nona était en pleine conversation avec Stella, évoquant l'éducation des enfants, Julian était toujours debout, le regard fixe sur le mur, cherchant probablement à voir au travers ce qui se passait dans le hall, et les Ghiozzi dernière génération tentaient de ne pas s'entretuer. Kenny venait de lancer un compliment à Caly, ce qui en soi était plutôt un bon point pour lui, s'il ne s'était pas empressé d'ajouter qu'il comprenait pourquoi son cousin avait voulu l'envoyer chez Savannah. " T'as raison, Kenny, c'est pour ça ! J'avais trop peur que tu me la piques, Casanova ! " Répondit Kenzo (Mister stressé de la vie) avec ironie en levant les yeux au ciel. " T'es irrésistible, c'est bien connu ! Tombeur ! " Il aurait voulu en rajouter une couche, mais Caly (Miss Zéro défaut) alla dans le sens de Kenny, obligeant même Kenzo à prétendre que ça aurait été dommage de pas l'avoir pour Noël. Ha ouai, carrément dommage, ouai ! C'est ce que le regard de Kenzo traduisait, ainsi que sa moue d'agacement. " Ouai. " Lâcha-t-il seulement en guise de réponse, avant d'ajouter pour Kenny. " Tes poules doivent te manquer, tu comptes les retrouver quand ? " Je rappelle que Kenzo était persuader que son cousin était marabouteur de poules dans une contrée lointaine, d'où sa question, somme toute sérieuse, qui visait à savoir combien de temps il comptait rester à Rome. Ses doigts se resserrent sur ceux de sa blondinette avec tendresse. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'il cherchait à la cacher à sa famille, il était très fier d'avoir dérobé son coeur. C'était l'inverse qui s'opérait, c'était sa famille qu'il n'avait pas envie de lui présenter. Sa famille de tarés ! Quelle vision allait-elle avoir de lui, à présent ? Non pas qu'il n'aime pas sa famille, au contraire, sinon pourquoi faire tout ces sacrifices pour eux ? Seulement il les savait à des années lumières du monde de sa belle. Y avait qu'à voir Noah entrain d'hésiter sur le verre qu'allait lui servir Maria, tentant de savoir ce que son nouveau modèle -à savoir Julian- prendrait, afin de pouvoir faire comme lui. " Sans alcool pour mon frère, il déteste ça. " Intervint Kenzo de peur que son frère se mette au Bourbon juste pour faire bonne impression, et plus viril. " Pour le cousin, heu, vous n'avez pas d'Heineken, je suppose ? Bah du champagne alors... Non ? Kenny ? Oui, je sais c'est moins goutu et piquant en bouche qu'une bonne rasade de bonne bière 8 jours d'âge, mais bon... " Il offrit une petite moue d'excuse à Maria. Oui, lui il savait qu'une Veuve Cliquot coûtait 100 fois plus cher qu'un pack de bière, mais que voulez-vous, les Ghiozzi étaient des gens simples se délectant de la simplicité. " Et pour moi, une coupe de champagne aussi, s'il vous plait. " Et voilà, une fois que l'aîné... Bon ok, pas l'aîné, mais disons celui des deux aîné a avoir le QI le plus élevé, eut parlé, il se tourna vers sa chérie, profitant de l'inattention des deux "mères" poules, afin de lui voler un baiser tendre. " Tu sais que je t'aime ? " Murmura-t-il contre ses lèvres avant de lui en voler un autre. " Tu voudras quand même avoir des bébés avec moi, même s'il y a un risque qu'il finisse comme... " D'un mouvement de menton, il désigna Kenny. " ... Lui ? ".

    De son côté, Thalie avait prit tout son temps, persuadée qu'il n'y avait personne à la porte, et que sa mère se tapait un complexe de Jeanne D'Arc en prime. L'avantage c'est, qu'au moins, elle ne stressait pas à l'idée que ce soit lui, puisqu'elle était sûre de saluer l'homme invisible. Pas de flot de questions dans son petit crâne de piaf. Dois-je l'embrasser ? Lui serrer la main ? Lui faire un tchek dans le main ou le violer sur le tapis de l'entrée pour signifier à tous que leur amour était consommé ? Nop ! Zéro question ! Elle y allait tranquille, sifflotant presque. D'ailleurs, après avoir ouvert la porte, elle allait la refermer en criant "M'maaaaaaaaaaaaaaan ! Tu débloques un max ! T'as prit tes cachetons, aujourd'hui ?" avant de se rendre compte qu'il y avait vraiment des gens sur le seuil. Faut pas lui en vouloir, elle s'était tellement persuadée que c'était dans la tête de sa mère, qu'elle avait ouvert la porte juste histoire de dire qu'elle l'avait fait, avant de la refermer sans regarder. Sauf qu'il y avait bien trois personnes sur le seuil, trois personnes qui ne pipaient mots et lui lançaient des regards surpris. Oups, c'est sa robe, c'est ça ? Trop indécent ? La main de Thalie rattrapa in-extremis le battant de la porte qui allait leur claquer dessus, et la rouvrit en grand, tout en remontant le bustier de sa robe sur son décolleté afin de l'amoindrir. " B'soir ! " Lâcha-t-elle un peu déconcertée et stressée. Bah oui, elle avait faillit leur claquer la porte au nez ! Sympa comme première impression sur les beaux-parents. Enfin première impression en tant que chérie de leur aîné, je veux dire. Même s'il n'y avait rien d'officiel, ils devaient bien s'en douter, comme Stella. Et pour le coup, leur fils décida qu'il était temps pour lui de confirmer leurs doutes, puisqu'il vint voler un baiser à Thalie, qui en resta toute surprise. Bah au moins, il venait de donner le ton de la soirée, même si celui-ci fut bref, il était quasi impossible qu'il eut échappé à ses parents. Quoique... Ils étaient peut être myopes, qui sait ? Toutefois pas le temps de s'appesantir sur la question, ni même de lui courir après pour l'obliger à lui offrir le vrai baiser dont elle rêvait, puisque M. & Mme Fransceci s'étaient plantés devant elle pour la saluer, et la complimenter, avant de se prendre la tête gentiment, tandis que Thalie, la porte toujours ouverte, scrutait les ténèbres en les fouillant du regard à la recherche d'une quatrième personne. " Théo ? " Demanda-t-elle simplement en axant son regard interrogateur sur Leandro qui déposait son casque en bas des marches, comme toujours. Ce dernier haussa des épaules, et Thalie claqua la porte, comprenant qu'il n'y aurait pas de 4ème personne. " Tout le monde est au salon... Si vous voulez bien me suivre, pour vous réchauffer un peu... " annonça Thalie, sous ses airs de jeune hôte modèle. Une fois n'est pas coutume. D'un mouvement de bras, elle leur fit signe d'entrer dans l'antre de Satan (au moins), où Stella se leva d'un bond. " Louana ! " (hj : P'tain, c'est quoi son prénom à vot' mère ? ><) S'exclama en s'approchant afin de prendre madame Fransceci dans ses bras, et la serrer contre elle dans une étreinte très "américaine". Fallait vraiment que Stella arrête de trainasser à New-York, hein ! " Quel plaisir de te revoir ! " Elle la relâcha, afin de tendre sa main à Monsieur Fransceci. Ouf ! Pendant un instant Thalie avait cru qu'elle allait lui dire bonjour à la Russe ! " Après tout ce temps ! C'est inespéré ! J'avais bien cru ne jamais vous revoir. Heureusement nos charmants enfants en ont décidé autrement ! " Un clin d'oeil à l'adresse de Thalie vint ponctué sa phrase, ainsi qu'un sourire tendre qu'elle reporta sur Leandro. " Oui, remercions tous cette mangue, morte depuis... Elle a donné sa vie pour ces retrouvailles. " Souffla Thalie dans un murmure qu'elle avait pensé discret. Manque de chance, Stella l'observait avec surprise, ainsi que Monsieur et Madame Fransceci. Bah quoi ? Y avait que Leandro et Caly qui pouvaient comprendre. Roooh. " Laissez-moi vous présenter tout le monde ! " Reprit Stella après un moment de flottement. " Vous vous souvenez de Calypso ? Elle était toute petite quand on est partit ! Tu avais quel âge mon ange ? 5 ans ? 6 ans ? Elle en a 20 à présent ! " Annonça Stella avec fierté, en désignant sa fille d'un mouvement de bras, pendant que les Fransceci la saluait. Enfin juste les parents, puisque Leandro avait décider de saluer à rebrousse-poils. " Son ami, Kenzo. Il est musicien, comme votre plus jeune, il me semble ? " Poursuivit-elle en désignant Kenzo, qui se leva pour serrer les mains qu'on lui tendait. " Oh, je suis un amateur, je ne gagne pas ma vie avec la musique... Mais j'ai déjà eu le plaisir de jouer avec votre fils, cela dit. Théodoric, c'est ça ? " Intervint-il avant que Stella ne se manifeste à nouveau. " Oh ! Comme le monde est petit ! " S'extasia-t-elle en tapant dans ses mains, sincèrement enthousiasmée par cette nouvelle. " La grand-mère de Kenzo, Seraphina ! " Poursuivit-elle, toujours d'un mouvement de bras. " Nona, ça suffira. " Répéta la vieille femme au sourire chaleureux. " Noah, le frère de Kenzo, futur politicien. Et Kenny, le cousin de ces jeunes hommes, tout fraîchement arrivé à Rome. " Poursuivit la mère de famille " Et bien évidemment, Julian, tu ne l'as pas oublié, Louana ? N'est-ce pas ? Il a poussé depuis, mais il est toujours aussi beau ! " Ébouriffant tendrement la crinière de son fils, elle s'empressa de déposer un baiser sur sa joue, avant de se tourner vers la Ghiozzi. " Et je vous présente Leandro qui est... " Elle sembla hésiter, alors que Kenzo se levait de nouveau pour serrer la main du jeune homme qu'il connaissait déjà. " ... L'ami de la famille. " Acheva-t-il pour elle, tout en adressant un sourire moqueur à Leandro. Il n'avait pas oublié qu'on l'avait gentiment prit pour un con. ^^ Stella afficha un grand sourire amusé, avant de reprendre " J'allais dire qu'il était le meilleur ami de Julian depuis l'enfance, avant de devenir également celui de Thalie, mais tu résumes mieux les choses, Kenzo. " Annonça-t-elle non sans humour. " ... Et les parents de Leandro, que je connais depuis fort longtemps, puisque Louana a eu la lourde de tâche de travailler sous les ordres de feu-mon beau-père. " Cette remarque aurait pu plomber l'ambiance, mais ce ne fut pas le cas, puisque depuis le début de cette soirée, même s'ils n'en pipaient mots, aucune des personnes l'ayant connu et aimé, n'avait oublié l'absence du patriarche. Mais la vie continuait, non ? D'un simple geste, Stella invita tout ce monde à s'asseoir, pendant que Maria proposait les alcools. Ils commençaient à être nombreux, aussi, si M. et Mme Fransceci eurent le droit, tout deux, à un fauteuil personnel, certains furent contraint de s'installer au sol, sur le tapis moelleux. Ce fut le cas de Thalie qui s'installa quasiment aux pieds de son frère et Leandro, puisque monsieur le malin avait trouvé une place à côté du frangin. Cela ne dérangeait pas Thalie qui était plus proche des petits-fours de cette manière. " Mais, Théo n'est pas là ? " Lâcha brusquement Julian. Ha merde, c'est vrai, elle en avait oublié Théo, avec tout ça. " Il va nous rejoindre plus tard ? " S'enquit Stella avec diplomatie. C'est vrai qu'il était étonnant qu'il ne soit pas arrivé avec ses parents. Même Kenzo déplorait son absence. Il aimait bien Théo, et s'était réjouit de le savoir invité aussi. Manque de bol, on dirait qu'il avait décidé de faire l'école buissonnière. Thalie, elle, était déjà passée à autre chose, elle commandait un Kir royal mais sans la crème de cassis... Ouai, voilà, un champagne tout court !
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MessageSujet: Re: - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint]   - Tu veux un cookie dans ton lait de poule ? - [Collectif restreint] EmptyDim 31 Jan - 14:00

    « Bien sûr ! Ils sont à la cuisine, entre le sauciflard, le pinard et l'mousseux ! » A cette réplique, Kenny ouvrit de grands yeux quelque peu étonnés, et esquissa un sourire, qui lui se voulait presque gourmand. Il fixa la grande blonde, qui le toisait de haut jusqu’à détourner le regard vers sa jeune sœur, avec une drôle d’expression. Elle était sérieuse là ? Vraiment ? Mais il fallait qu’elle fasse péter le sauciflard, comme elle le disait si bien ! Cependant, et comme à son habitude, Kenny ne s’y attarda pas. Il pouvait en effet changer de sujet en un claquement de doigts, portant son attention sur tout autre chose comme le faisait un enfant en bas âge, intrigué par le monde qu’il découvrait. Car cela se résumait sans doute à ça. Kenny découvrait en permanence ce qui l’entourait, ou du moins en donnait l’air… Là, il constatait avec honnêteté et franchise la beauté de Calypso, en tirant même comme conclusion qu’il s’agissait là de la raison des coups de speed de son cousin, lorsque ce dernier avait cherché à le confier à la voisine. Annonce qui étonna un peu la blondinette, qui fit en sorte de le rassurer. Ils étaient contents de faire sa connaissance, enfin elle l’était, pour ce qui était du reste de sa famille… Elle ne préférait pas se prononcer à en juger du regard et de l’attitude de sa sœur. Sa mère devait être ravie, puisqu’en toute circonstances et occasions, elle appréciait les gens, semblable à un véritable Bisounours. Il était bon de vivre dans la petite bulle maternelle, mais une fois qu’on en sortait, on avait l’irrésistible et incontrôlable envie de dire « merde ! » au premier passant… Ce qui était parfois le cas pour Calypso, qui se retenait au possible pour ne pas insulter un inconnu, dans le simple but d’évacuer tout ça. ^^ En même temps, pour le coup, difficile de ne pas apprécier le cousin des Ghiozzi. Il était plutôt… original ? Et puis il semblait être une source d’informations incroyable à leur sujet, une véritable passoire, une mine d’or ! De plus, il la complimentait, que demander de plus ? La réponse de Kenzo lui décrocha un sourire, alors que Kenny bombait légèrement le torse, fier comme un coq !
    « T’inquiète cousin, je ferais en sorte de ne pas lui voler son cœur… » -dit-il, le plus sérieusement du monde. Les mots de Calypso lui firent plaisir, ravi d’entendre qu’il y avait au moins une personne, en plus de sa grand-mère, contente de passer les fêtes de Noël en sa compagnie. Les deux autres zoziaux’ ça n’était pas encore ça niveau enthousiasme. Le simple « Ouai. » de Kenzo en disait long. Puis il lui posa une étrange question, à laquelle Kenny répondit par un froncement des sourcils. Ses poules ? Il haussa les épaules, et Maria attira à nouveau son attention en lui demandant ce qu’il désirait boire. Mais comme s’il était complètement incapable, c’est son cousin qui s’en chargea. A croire qu’il était complètement débile, au point d’être assisté en permanence !
    « Y’a rien à dire, y’a pas plu délicieux qu’une bonne bière ! » -confirma-t-il à la suite de Kenzo. Mais qu’allait-il boire ? Du champagne ? Oh… Bah tanpis alors…

    Calypso assistait à la scène sans un mot, sentant Kenzo se tendre légèrement dès lors que son cousin ouvrait la bouche. Il émit une légère pression sur sa main, resserrant ses doigts sur cette dernière, dans une douce et tendre étreinte. Elle le trouvait si… nerveux ! S’en était assez étonnant, et elle venait à se demander pourquoi il réagissait ainsi. Il semblait bien plus à l’aise lorsqu’il n’était qu’en compagnie des Spinelli, à comparer de la présente situation, alors qu’il y avait l’ensemble de sa propre famille. Comme si ces derniers, ses proches, le mettait mal à l’aise. Calypso ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était la source, même indirecte, de ce stress. Craignait-il qu’elle fasse un pas de travers ? Que sa famille ait une mauvaise impression des Spinelli ? Du genre : « Mais quels prétentieux ! » alors qu’il n’en était rien… Le baiser qu’il lui vola discrètement la détendit quelque peu, et les questions qui lui posa par la suite terminèrent le travail.
    « Voilà qui est fait, si jamais je ne le savais pas encore… » Elle esquissa un ravissant sourire, contente d’entendre ces quelques mots franchir le seuil de ses lèvres. Ca n’était pas grand-chose, mais à ses yeux ça représentait beaucoup. Elle eut droit à un nouveau baiser, et finit par rire doucement à sa seconde interrogation. Comment ne pas le faire à vrai dire ? « Plein de bébés… Le risque ? Quel risque ? Je sais qu’ils seront comme toi. » -murmura-t-elle, dans la plus grande discrétion qui soit. Des mini Kenzo ? Elle en voulait tout plein ! Ah ah !

    Du côté de l’entrée, Thalie venait d’ouvrir aux invités, et ils ôtaient à présent leurs manteaux, se débarrassant d’écharpes et gants… Visiblement, la jeune femme attendait qu’une quatrième personne franchise le seuil, et quand elle interrogea Leandro, ce dernier se contenta d’hausser les épaules, sans un mot. Il n’avait aucun commentaire à faire au sujet de son cadet, tant il était déçu. Ce dernier avait décidé au dernier moment de ne pas venir, se moquant bien du manque de respect que cela représentait, et d’autant plus du fait de ne pas passer le réveillon de Noël en famille. Comme si cela le préoccupait un tant soit peu… Mais quelle énorme farce ! Théo n’en avait strictement rien à faire de sa famille, et cela ne pouvait que peiner Leandro. Voir la petite mine de sa mère lorsque cette dernière lui avait annoncé que son petit frère ne daignait pas ramener son derrière chez les Spinelli avait été en soit une épreuve. Théo allait visiblement rester un gamin, se moquant du monde tout entier… Leandro soupira doucement, et se frotta la nuque. Il suivit Thalie et ses parents, fermant la marche pour aller jusqu’au salon, où les autres convives étaient déjà installé.

    « Tu vois, je t’avais dit qu’on allait être en retard ! » –lança Mme Fransceci, qui se reprit aussitôt en entendant la voix mélodieuse de son hôte résonner dans le salon. Toujours aussi élégante, Stella s’était levée pour les saluer. Elle avait toujours eu beaucoup de respect pour cette femme, qu’elle admirait énormément. Combien de fois avait-elle soûlé son mari en racontant les mêmes anecdotes passées, surtout depuis que Leandro avait renoué contact avec les enfants Spinelli ? Elle ne comptait plus les soupirs de son mari, bien que ce dernier était tout aussi respectueux de cette belle famille. A la réflexion de Stella, Leandro ne manqua pas de remarquer le clin d’œil de cette dernière à l’égard de sa fille, ce qui le fit sourire. Sa réponse ne fit qu’accentuer cela. Sacrée mangue ! Quand il y repensait, il ne pouvait s’empêcher de penser que les choses étaient sacrément bien faite ! Calypso l’accompagna dans un léger rire…
    « Ca va, Thalie ? » -demanda-t-il, faussement étonné par sa réplique, dans le simple but de la faire passer pour folle aux yeux des parents. Il espérait même la voir rougir, mal à l’aise… S’entamèrent alors les présentations, découvrant alors que le monde était tout petit. Kenzo connaissait Théo ? Le pauvre… Oui, ce soir Leandro en voulait à son frère. Pour sa part il termina par saluer Calypso, ne pouvant que se montrer taquin à son égard, ce que la miss lui retourna sans mal. « ... L'ami de la famille. » -venait de lâcher Kenzo, alors que Stella allait le présenter. Oui, c’était bien résumé, et puis ce clin d’œil à leur toute première conversation, ou ce qui pouvait y ressembler, le fit sourire légèrement. « Ravi de faire votre connaissance… » -répliqua-t-il à l’ensemble de la famille Ghiozzi. Les Fransceci furent à leurs tours présentés, ce qui ne pu qu’étreindre le cœur de Calypso au simple souvenirs de sa toute petite enfance, ou encore à la simple image de son grand-père, marquée à jamais dans son esprit.
    « Je ne crois pas, non. » -répondit Leandro à Stella, avant même que sa mère ne puisse prendre la parole. Elle aurait présenté des excuses de la part de ce dernier, inventant on ne sait quelle excuse, et ça Leandro ne pouvait le concevoir. Son frère se comportait comme un gosse ? Soit… C’est à lui de perdre la face la prochaine fois que son chemin croiserait celui des Spinelli, à lui de s’expliquer s’il l’envisageait un tant soit peu... Quoique ça, il en doutait fortement, puisque son frère se moquait éperdument du reste du monde, à commencer par ses proches apparemment.

    A présent assis sur le canapé, à côté de son ami, et non loin de sa chérie, Leandro se détendit. On lui servit une coupe de champagne, et tout en penchant en avant pour récupérer le verre que lui tendait Maria, il vint poser sa seconde main, libre, sur l’épaule dénudée de Thalie. Il lui adressa au passage un léger sourire, puis reporta son attention sur la domestique pour la remercier.

    « Vous êtes amis depuis longtemps ? » -lança Kenny, qui les observait depuis un moment déjà, tout en sirotant sa coupe de champagne. S’adresser à la grande blonde s’avérait être peut-être dangereux, prenant de grands risques, mais tanpis ! Le brun avait l’air sympa ! ^^
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