Quelle personnalité attachante que celle de cette femme née pour aimer, séduire, faire plaisir et répandre autour d'elle paix, harmonie et beauté. L'équilibre filtre au travers de son attitude, ainsi qu'une impression de calme et de douceur. Soucieuses de plaire, Stella est prête à fournir beaucoup d'efforts pour être aimée, aussi se montre-t-elle agréable, serviable, conciliante et affectueuse et soigne-t-elle son apparence physique, non sans une petite pointe de coquetterie. Elle sait prendre des responsabilités et se montre perfectionniste et méticuleuse dans ses entreprises. D'une nature scrupuleuse, elle se trouve facilement des obligations ou des contraintes familiales et parfois professionnelles. elle favorise la communication, la sociabilité, et la créativité. Elle est très perméable à l'atmosphère dans laquelle elle évolue : elle est intuitive, réceptive et sensitive. Son émotivité ainsi que son imagination sont également développées, et il lui arrive fréquemment de s'évader dans des rêveries plus ou moins chimériques pour fuir les dures réalités de la vie. Quoi qu'il arrive, Stella privilégira toujours sa famille, la protégera telle une louve, une lionne, se faisant passer en second plan, se sacrifiant afin d'apporter tout le bonheur possible aux siens. Dévouée, elle n'en reste pas moins une femme de caractère sachant se défendre lorsqu'il le faut... "Méfiez-vous de l'eau qui dort.".

Une grande et belle femme, élancée, fine, grâcieuse. Un sourire discret et pourtant énigmatique qui en déroute plus d'un. Un grand éclat de rire qu'elle ne réserve qu'à ses proche. Une peau couleur porcelaine, fine, que l'on croirait fragile, qu'elle protège envers et contre tout. Une abondante crinière oscillant entre le roux et le blond, aux fines boucles savamment coiffées. Un regard d'un bleu intense bordé de longs cils noirs, qui vous captive et vous envoûte. Vous l'aurez compris, Stella n'a rien de la beauté typiquement italienne, elle est "exotique" dans ce monde peuplé de pulpeuses brunes incendiaires. Vous l'aurez compris, les filles Spinelli ont beaucoup héritées de leur mère. Son corps est une liane, qui ondule au rythme de ses pas. Ancienne danseuse, elle en a gardé la grâce de mouvement, le port de tête majestueux, et la beauté froide. "Froide" c'est un terme que l'on utilise souvent lorsqu'on la voit apparaitre au loin, mais cette impression ne dure guère. Chaleureuse, douce, avenante, cette beauté "du nord" comme disent les Romains, n'est qu'un feu ardent lorsqu'on s'approche. Demandez à Livio s'il trouve sa femme "froide", vous comprendrez à son éclat de rire franc, que vous faites fausse route. Coquette et distinguée, elle sait se mettre en valeur, user des codes de l"aristocratie tout en jouant d'audace discrète. Elle fut, bien avant ses filles, le visage féminin des Spinelli, leur publicité vivante, le charme et la distinction d'une dynastie imposante, omniprésente et charismatique. Elle en est le côté "humain", le côté "glamour" et le côté "doux". Elle est leur atout, leur porte-drapeau. Une beauté fascinante et inoubliable... Entêtante.

La vie de Stella Spinelli née Palabro aurait pu se résumer en un seul mot : perfection. Elle était née sans causé trop de douleurs à sa mère une nuit d’été où un vent tiède rafraichissait l’étouffant été italien, elle avait été accueillit dans un cocon d’amour et de fierté formé par les bras aimants de ses parents. Et dieu, qu’elle était belle cette petite fille de 3,2 kilos pour 51 centimètres, faisant la fierté de ses parents à la maternité lorsque toutes les infirmières s’arrêtaient pour contempler le petit ange. Et en grandissant elle ne s’était pas enlaidie au grand dame des voisines du couple et au grand bonheur des jeunes mâles qui la côtoyait. Non contente de posséder la beauté, Stella était intelligente, drôle, pleine de vie, douce et calme, elle faisait la joie de sa grand-mère lorsque la petite passait ses fins de semaines chez elle, veillant au confort et au bien être de la vieille dame alors qu’elle n’avait que 10 ans. Aux dires de tous Stella était la fille que l’on rêvait tous d’avoir, le petit ange de ses parents, la vie lui souriait elle avait l’argent mais ne profitait pas de son statut d’héritière pour mépriser plus démunie qu’elle au contraire elle était la première a se porter volontaire adolescente pour aider les plus démunies, elle n’avait pas cette suffisance qui semblait caractériser les enfants des familles aisées. Oh bien sur Stella ne pouvait être un modèle de vertu et de piétée, elle aussi eut une adolescence, fit des expériences (petit ami, un peu d’alcool, même un peu d’herbe qu'elle toussa au bout d'une latte) mais très vite se rendit compte que ce n’était pas « elle » tout cela, et stoppa tout, préférant se concentrer sur ses études. Car oui, Stella alla à l’Université, enfin quelques mois seulement car c’est sur le Campus qu’elle rencontra celui qui deviendrait son mari et âme sœur, Livio Spinelli. Elle qui était si réservée, si septique sur le grand Amour, continua sa vie de conte de fée. Le coup de foudre. Il étudiait la gestion, le marketing, le commerce international, elle rêvait de devenir ambassadrice, comme son père. La vérité s’imposa très vite à eux, ils étaient fait pour être ensemble, Giovanni Spinelli le père de Livio connu pour sa mauvaise humeur et ses problèmes avec son fils Dante, son aîné, qui avait fuit Rome depuis quelques mois, accueilli à bras ouvert cette « fiancée » parfaite venant d’une famille aussi riche que la leur, et bien sous tout rapport. Un an et demi plus tard le couple convolait en juste noce tandis que le frère de Livio. Il ne leur fallut pas longtemps pour mettre un premier "héritier" en route. Moins d'un an, très exactement. Malheureusement pour Giovanni, l'héritier se révélait être une héritière d'après les différentes échographies. i cela ne dérangeait pas le moins du monde le couple, le vieux bougon, lui, exprimait son mécontentement... A cette époque, Stella en riait encore. Mais au final naquit leur premier chef d’œuvre, Athalia. Un mois après la naissance de la petite fille, la famille s’agrandit de nouveau, alors que « Sivio » acceptait de prendre en charge le fils de Dante, Julian. Commença alors une toute nouvelle carrière pour Stella, celle de mère. Un rôle qui comme de juste lui allait comme un gant : mère dévoué, attentive, aimante, elle ne faisait aucune distinction entre sa fille biologique et son fils adoptif Julian, tentant de les protéger du reste du monde qui avait les yeux braqués sur cette famille si prestigieuse, les Spinelli. Quatre ans plus tard, après deux tentatives infructueuses et éprouvantes la jeune femme donna naissance à l’âge 24 ans à une seconde petite fille, Calypso. La vie de Stella tournait autour de ses enfants, il était tout pour elle, et elle était toujours là pour eux, veillant discrètement même lorsqu’ils s’éloignaient d’elle en grandissant. Environ un an après la naissance de Caly, une dispute survint entre le couple d’amoureux et le patriarche Spinellien, Giovanni désirait que Stella donne naissance à un garçon afin de s’assurer un héritier « parfait », c'est-à-dire pas le « bâtard d’une prostituée » traduisit avec colère Livio. Et la petite famille s’envola à son tour pour Paris…. Commença alors une nouvelle vie pour la jeune trentenaire, petit à petit les enfants grandirent et durent apprendre à faire leur propre erreurs sans qu’elle soit là pour les aidés, puis doucement, les trois enfants commencèrent à vivre leur existence, Stella en bonne mère les laissa faire tentant de se persuader que ainsi allait la vie. Après tout leur appartement n’était qu’a un quart d’heure de voiture, de quoi avait-elle peur ? Justement, ses craintes furent justifiées, mais jamais, jamais elle ne remit en question leur choix, ce contentant de les soutenir d’être là, les problèmes pourtant n’étaient pas rares : dépendance à la drogue de Julian, la tentative de viole sur Calypso, les virées parfois longues de Thalie. Mais ses enfants devaient apprendre par eux même. L’annonce du départ de Julian pour Rome fut comme une déchirure, l’un de ses enfants, car c’était son fils qu’importe ce que disait l’ADN, s’en allait loin d’elle, a des milliers de kilomètres, aussi qu’elle ne fut pas sa tristesse d’apprendre quelques mois plus tard que ses filles rejoignaient leur frère ! Un an que Julian s’était en aller, 6 mois pour les filles, un temps bien trop long, mais elle ne pouvait rentrer à Rome sans Livio…. Malheureusement la mort de Giovanni fut l’évènement tragique qui sonna le retour du couple dans la ville éternelle, non pas pour quelques jours cette fois ci, mais bel et bien définitivement. Commence alors un troisième chapitre dans sa vie, et quelque chose me dit que celui-ci serra surement le plus difficile.