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| Evviva la Tequila ! | Théo | | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Evviva la Tequila ! | Théo | Mer 5 Aoû - 12:19 | |
| L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. [Georges Courteline] « Hey ! Une autre tequila, steu plait ! »
La belle brune ferma les yeux pour se concentrer. Combien avait-elle bu de verres déjà ?! Un… Deux… Trois… Quatre… Cinq… La jeune femme observa sa main, les yeux grands ouverts, incrédule. Elle n’avait même plus assez de doigts pour compter combien de verres elle avait bu ?! Non, quand même pas ! Elle se concentra une seconde fois et reporta toute son attention sur sa main où les doigts défilaient pour qu’elle compte le bon nombre. Un… Deux… Trois… Quatre… Cinq…. Rien à dire ! Ca bloquait à cinq ! Elle fronça les sourcils, bandant tous les neurones qui étaient encore en marche dans son cerveau déjà pas mal vide. Un… deux… Une voix l’arrêta dans son comptage. Pas le serveur qui lui donnait son verre, car il était déjà posé devant son nez. Pas quelqu’un qui lui adressait la parole non plus. Elle se retourna en posant un doigt sur sa bouche, cherchant vainement d’où venait cette voix. Mais bordel d’où venait cette voix ?! La jeune femme leva les yeux au ciel et aperçut enfin le sésame : un haut-parleur ! Ca venait du haut-parleur ! Elle passa une main dans ses cheveux et se leva pour s’en approcher et froncer les sourcils. Qui pouvait bien parler dans ce haut-parleur ?! Un homme, c’était un homme ! Pas mal Syb’, t’avance ! La jeune femme se mordit sensuellement la lèvre inférieure avant de se retourner et de regarder vers la scène. Aaaah ! C’était quand même mieux comme ça ! Il y avait là-bas un jeune homme charmant, qui chantait. Très bien, on avance pas mal ! Elle connaissait cette voix ! Sybille fronça une énième fois les sourcils à la recherche de la personne sur qui elle pouvait poser cette voix : Tino ?! Naaaan ! Ce n’était pas lui, il savait même pas chanter cet idiot ! Samuel ?! No comment ! Elle était assez démoralisée comme ça et ce n’était même pas lui en plus ! Léandro ?! A cette pensée elle afficha un doux sourire, elle avait un fond d’écran interne une image de lui avec dessiné au marqueur des moustaches et un nez de chat. Ils s’étaient bien marrés ce jour là, l’alcool ce n’est pas vraiment notre meilleur ami mais il peut vraiment aider à se détendre et à profiter des joies du plus ou moins célibat. Un autre prénom vint instinctivement à son esprit… Naaaan ! Elle devait rêver ! Quoi que…
« Théo ?! » murmura-t-elle entre ses dents…
Comme si il pouvait lui répondre ! La jeune femme poussa un soupir excédé tendit qu’elle réalisait que c’était bien de Théo qu’il s’agissait. Son cerveau mettait quinze ans à faire le rapprochement, elle n’en pouvait plus d’être aussi peu performante. Elle était là, à réfléchir alors que son cerveau ne voulait même pas faire le rapprochement entre une voix et un visage, c’était pitoyable… Elle était pitoyable ! Dépitée par sa propre attitude, la jeune femme se dirigea vers le bar et attrapa le verre de tequila qu’elle bu cul sec avant de se retourner vers Théo. Il chantait bien, vraiment bien même. Elle sourit en haussant un sourcil avant de s’approcher, non sans se prendre une ou deux chaises malsaines qui s’étaient mises sur son chemin. Oui, ces chaises étaient de belles salopes, elles s’étaient mises là juste pour la faire tomber, en tout cas, c’était ce que pensait la belle Sybille alors qu’elle se frayait un chemin dans la jungle improvisée de chaises et de personnes. Elle avait l’impression d’être dans un jeu de télé-réalité tout pourri ou les candidats doivent aller d’un point A à un point B pour pouvoir trouver un trésor grotesque avec des fausses pièces toutes moches qui te serviront à que dalle. Le point A étant le comptoir, le point B étant le devant de la scène et les pièces… Théo ?! Peut-être ! En tout cas, il n’avait rien de faux chez lui et il n’était pas moche. Elle arriva enfin près de la scène en enjambant un gars allongé, il y avait donc pire qu’elle ! Un sourire de victoire illumina son visage lorsqu’elle arriva enfin au point B, elle attendait maintenant les pièces et son cadeau pour son dur labeur ! Elle était même sur le point de lever les bras au ciel avant de se rendre compte que ce jeu n’était que dans sa tête et qu’elle avait un peu déliré à cause de l’alcool qu’elle avait déjà dans le sang.
La musique était meilleure ici, plus pure, plus vraie. Normal parce qu’elle n’entendait que le son craché par les baffes alors que maintenant elle entendait vraiment la voix de Théo et le son de son instrument. Elle se mordit la lèvre avant de sourire, il était sexy en rockeur, et dire qu’elle était sensée être casée… Au pire, il était le meilleur ami de son emmerdeur de petit copain qui pouvait aussi être très gentil mais par moment un vrai chieur ! Si elle faisait quoi que ce soit avec lui, il n’irait sûrement pas le dire à Tino, ce serait vraiment trop idiot, il l’aurait certes sur la conscience, cela ne veut pas dire qu’il irait le dire et que Tino en serait malade. Et puis lui aussi en ramenait, des filles, dans son pieu, elle le savait, alors pourquoi ne pouvait-elle pas faire pareil ?! Qu’est-ce qui l’empêchait de pouvoir le faire ?! La morale ? Qu’elle aille se faire foutre cette morale ! Sybille Visconti ne recevait aucun ordre de qui que ce soit, et surtout pas d’une morale qui n’existe même pas en vrai, en chaire et en os ! Nah !
Oubliant toute cette morale et ces bêtises de femme complètement ivre, la belle brune croisa le regard tant attendu de Théo. Elle passa une main dans ses cheveux avant de se retourner pour chercher un serveur, elle avait envie de boire, en plus, son regard la mettait mal allaise. Il avait le chic pour arriver et l’arrêter lorsqu’elle s’éclatait, bon d’accord, ça faisait du tord à son meilleur ami, mais elle s’éclatait vraiment ! Elle leva le doigt pour appeler un serveur au passage et commanda un autre verre de tequila. La brunette en était déjà à son… Oh non ! Ca n’allait pas recommencer quand même !? Pas grave, elle en était à son énième verre, ça c’était sur et elle était beaucoup plus que pompette ! Non, Sybille ne passait jamais par le stade pompette, elle était soit sobre, soit complètement déchirée. C’était comme ça qu’elle aimait boire et s’amuser, bourrée et incontrôlable. Elle fut prise d’une soudaine envie de danser, comme son envie de boire. Elle ferma les yeux et commença à se déhancher lentement, au rythme de la musique. Elle fit doucement remonter la soie de sa robe le long de sa cuisse et soupira de bonheur. Elle était bien là, à danser, à boire et à oublier ce pourquoi elle était venue…
Pourquoi était-elle venue au fait ?! Alors qu’elle observait ses hanches passer lentement de la gauche vers la droite dans un mouvement sensuel et entièrement, elle réfléchit à la raison pour laquelle elle était venue, seule, pour boire un coup dans un bar. Avec qui tout ceci avait un rapport ?! Elle était là parce qu’elle avait envie de boire pour oublier quelque chose mais elle ne pouvait pas mettre le doigt dessus… Ca y est ! Elle avait trouvé ! C’était parce que Tino avait ramené cette pouffe blonde devant elle et qu’il lui avait mis une main au derrière comme si elle n’était pas là, comme si il allait se la faire devant ses yeux. Elle était mal, très mal, elle était venue boire et oublier cet horrible mec coureur de jupons ! Elle le savait maintenant ! Elle attrapa son verre et le descendit d’un trait avant de reporter son attention sur Théo avec un sourire délicieux. Elle avait sa revanche. Elle allait se faire son meilleur ami pour lui faire comprendre qu’on ne faisait pas de mal à Sybille Visconti. Non, elle avait déjà eu assez de crasse dans sa vie de merde, alors que Tino évite d’en rajouter une couche serait pas mal. De toute façon, il payait toujours ce qu’il lui faisait, tôt ou tard, aujourd’hui ce serait très tard. Son déhanché se fit plus sensuel tendit que certains hommes dans le bar l’observaient danser. Elle n’en voulait qu’un et pourtant il y en avait tant d’autres, pas grave. Que l’un d’eux la touche et elle deviendrait violente, les hommes étaient tous bêtes et infidèles, alors autant qu’elle fasse la même chose pour pouvoir avoir ce qu’elle voulait : La vengeance. Et puis, Théo était lui aussi un joueur, alors autant qu’elle le choisisse lui parce qu’elle le connaissait assez pour pouvoir cerner le faux du vrai.
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| | | | Sujet: Re: Evviva la Tequila ! | Théo | Dim 16 Aoû - 23:58 | |
| [Excuse moi de l'attente ]
Nombreux étaient les soirs où Théodoric ne travaillait pas, c’est d’ailleurs pendant ceux-ci qu’il prenait un malin plaisir à offrir son corps à de nombreuses femmes, toutes aussi diverses les unes que les autres. Ses soirs de pures folies comme il s’amusait à les appeler, ses soirs où, pendant l’espace de quelques minutes il n’était rien de plus que l’homme qui donnait du plaisir à une femme en mal d’amour, c’est seulement durant ses soirs qu’il se sentait être un véritable salaud. En effet, bien qu’heureux de la vie qu’il menait aujourd’hui, Théo ne gardait pas moins un œil critique quant à ses actes, souvent d’ailleurs, il ne manquait pas de se faire rappeler et de rappeler aux femmes avec qui il entretenait des relations sexuelles qu’il n’était pas un Saint, loin de là, c’est à guise de « Tu ne sais pas l’erreur que tu fais. » qu’il mettait en garde ses proies, bien évidemment, le tout constamment placé sur des intonations toutes aussi moqueuses et malsaines les unes que les autres, mais les femmes n’en avaient que faire, souvent éprises de ce demi-Apollon, elles se contentaient simplement de « Et toi tu ne sais pas ce que je suis capable de faire pour te satisfaire! » sur la même intonation qu’employait le jeune homme de deux fois dix ans. Non, elles ne savaient absolument pas dans quoi elles entraient, aucunes d’entres elles connaissaient les véritables risques qu’elles encouraient en « sortant » avec Théodoric Rosario Fransceci, aucune n’en étaient conscientes et cela rendait le jeu d’autant plus attrayant! Puis il y avait les soirs où il travaillait, ces soirs où il se sentait agréablement bien derrière sa guitare à chanter des chansons aux personnes l’écoutant, ces soirs où plus rien ne comptait pour lui que ses représentations. Ces soirs où il se sentait enfin être une personne « bonne », ce jeune homme que connaissait sa mère, ce tendre garçons qui n’hésitait pas à dévoiler une partie de son jardin secret en chantant les histoires qu’il écrivait. Ce soir ne fit pas exceptions aux autres, Théo ne fut pas dans les bras ou entre les jambes d’une inconnue connu quelques heures auparavant, ce soir il se produisait dans un bar, ce soir il chanterait ses nouvelles compositions, celles traitant de l’amour qu’il vouait à son frère, l’admiration qu’il avait à son égard mais également cette haine qu’il cultivait depuis de nombreuses années.
Assit dans sa loge, une cigarette posée sur ses lèvres et lentement entrain de se consommer, la fumée sortait par ses narines tandis qu’il avait ses mains posées sur ses jambes, affalé sur le canapé, les paumes vers le haut, ses yeux ne pouvaient s’empêcher de regarder les inscriptions qu’il y avait sur ses deux poignets, deux mots écrit en arabe, deux mots que peu de gens pouvaient lire, deux mots qui le résumaient parfaitement bien, le premier « Famille », vouant une adoration à sa famille, le jeune homme ne pouvait s’empêcher de toujours tout faire pour revoir sa mère le plus souvent possible, la seule personne des Fransceci avec qui il était resté en bon terme, son père? Depuis son départ de la maison il ne lui avait adressé la parole. Son frère? C’est depuis son arrêt définitif de la faculté qu’il coupa tout contact avec l’aîné des Fransceci, entre eux deux ce n’était qu’une guerre ouverte, guerre réclamée par Théo lui même et depuis de nombreuses années. Sur l’autre, c’était « Pardon » que l’on pouvait lire, le pardon, chose qu’au fond de lui il réclamait, il implorait, autant vis à vis de son frère que de sa famille. Théo savait qu’il n’était en rien un modèle comme son aîné, loin de là, il n’avait même pas atteint le niveau de sa cheville comme l’avait par le passé fait remarquer son père et pourtant, il essayait de surmonter cette épreuve, de se faire pardonner de son attitude si désinvolte. Mais rien à faire, Théo s’aimait tel qu’il était, il n’avait plus que ses tatouages pour pleurer et rien d’autre!
« Fransceci, on t’attend sur scène! » Annonça une voix grave, la porte légèrement entrouverte laisse apparaître l’énorme tête d’un homme qui se voulait être son « patron du moment », celui qui l’aidait à trouver des scènes où se produire. Almanzo, voilà comment il s’appelait, cet homme gros, gras et rondouillard qui transpirait comme si il venait de courir le 100mètres le connaissait depuis qu’il avait arrêté la faculté de droit, décrétant qu’il pourrait être potentielle rock star qui lui rapporterait énormément d’argent une fois qu’il serait connu du grand public. Sortant de ses pensées, une dernière fumée grisâtre sortie de ses narines avant qu’il ne se lève d’un bon, s’empare de sa cigarette et l’écrase dans le cendrier posé sur la table en verre en face de son canapé. Posant une dernière fois son regard dans le miroir en face de lui il passe rapidement une main dans ses cheveux mal coiffés ou du moins pas coiffés du tout avant de prendre une profonde inspiration. Il avait beau connaître ses morceaux sur le bout des doigts et avoir un confiance énorme en lui, il ne pouvait s’empêcher de tout perdre lorsqu’il montait sur scène, presque nue, il était désarmé, nue, sans confiance, le Théo connu pour être sûr de lui devenait rapidement un véritable légume tremblant jusqu’au moment où ses doigts touchaient sa guitare.
Il n’attendit pas longtemps avant d’arriver sur scène, en guise de décor, un tabouret et un micro, cela suffisait pour que tous les regards soient tournés vers lui. Son cœur battant à une vitesse incroyable, il s’assit sur son tabouret avant de s’emparer de sa guitare. Les lumières tamisées et projetées sur lui, illuminant ainsi son être et sa beauté il sentit rapidement le regard de nombreuses personnes sur son corps, lâchant un simple bonsoir, sa voix en fit tomber amoureuse plus d’une. Sans bien même sourire ou annoncer sa première chanson il posa ses doigts sur la guitare avant de commencer le premier morceaux. Celui-ci était destiné à son frère, parlant d’une enfance complice, il racontait combien il avait aimé avant d’entamer sa deuxième chanson, celle-ci se tourna en direction des femmes qu’il connaissait, ses êtres uniques à qui il faisait l’amour comme-ci elle était la dernière sur Terre, ô oui il vénérait les femmes, il chantait leurs bienfaits mais également l’idiotie qu’elles faisaient preuve en s’amourachant de lui. Puis se fut au tour de la troisième, les regards posés sur lui, il pouvait sentir chacune des émotions se dégageaient des personnes puis il y en eut une, une femme, elle se balançait, dansait dans la salle où bon nombre de femmes dansaient en même temps qu’elle mais il n’y avait qu’elle, cette sensualité qui se dégageait de son corps, cette sensation qu’elle faisait passer dans le corps de Théo quand elle levait lentement sa tenue en dansant, il ne regarda qu’elle jusqu’à la pause.
C’est alors qu’il posa sa guitare, annonçant au micro qu’il reviendrait dans une dizaine minutes, il quitta la scène et avança jusqu’au bar. L’ambiance calme des lieux était bercée par la musique de la radio qu’avait mit le patron afin de faire passer le temps. Encore des personnes se déhanchaient sur la piste et elle aussi, elle était encore là bas à danser avec cette sensualité qui traversait tout son corps. C’est alors qu’il se décida à aller à sa rencontre, un sourire malicieux au coin des lèvres, il ne prit que quelques secondes avant de s’asseoir sur la chaise qui faisait presque face à cette brunette diabolique. « Sybille, toujours entrain de montrer tes talents de danseuse aux autres d‘après ce que je vois. » Lâcha-t-il alors comme pour la faire redescendre sur Terre. Oh oui il l’avait reconnu depuis le début il l’avait remarqué, il n’avait regardé qu’elle car il la surveillait, il n’avait cessé de sentir des sensations dans son corps car à de nombreuses reprises il aurait aimé l’avoir pour lui, mais par respect pour Tino il ne faisait rien, il se retenait, il se maîtrisait, préférant ma mépriser et la détester plutôt que de tenter une approche amicale. « Tino n’est pas là ce soir, il doit certainement s’être trouvé une femme bien plus… » Marquant un pause, il la regarda de tout son être, passant chaque détails de son corps avec le radar de ses yeux et finalement, dans un soupir il la regarda de nouveau dans les yeux avant de reprendre « …Attrayante que toi. » La méchanceté, il n’y avait que de ça qu’il était entouré, Théo était méchant, il aimait répandre le mal autour de lui mais également et en somme, une certaine dose de vérité. En effet, pour lui la relation qui unissait Sybille et Tino n’était pas correcte, Tino ne méritait pas une fille comme elle, elle n’était pas assez bien pour lui et ça, le jeune italien ne pouvait s’empêcher de le lui faire remarquer.
« Mais, au lieu de partir ici dépitée, laisse moi t’offrir un verre pour calmer ton chagrin. » Finit-il par lui dire sur ce ton éternellement moqueur et mesquin avant de commander deux verres d’une boisson miraculeusement alcoolisée en faisant simplement in signe de main. A défaut de pouvoir l’avoir dans son lit, il préférait en profiter pendant les 10minutes de pause qu’il avait, au moins il se ferait un malin plaisir à la tourmenter et à lui faire comprendre que quoi qu’il arrive et malgré son envie incommensurable de lui faire l’amour elle ne l’aurait jamais comme elle avait les autres hommes. |
| | | | Sujet: Re: Evviva la Tequila ! | Théo | Dim 23 Aoû - 16:13 | |
| L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. [Georges Courteline] Sybille et Tino… Les feux de l’amour version italienne. Ils étaient ensembles depuis déjà pas mal de temps mais en même temps ne l’étaient pas vraiment. La brunette ne comprenait même pas cette relation à double tournant mais savait à quel point elle était proche de Tino. Elle ne comprenait plus rien, elle était même perdue mais elle savait une seule chose : qu’elle était vraiment amoureuse de lui, le seul problème était… c’était qu’il n’avait pas l’air de vouloir qu’ils soient ensembles et point barre. Comme si il avait véritablement besoin de la faire souffrir, de se moquer d’elle, de la tromper pour qu’il soit bien en amour et qu’il pensait que ça pourrait l’obliger à être plus fidèle et à tomber dans ses filets. Bien au contraire, la brunette ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce en couchant avec d’autres types, en lui mettant une honte pas possible en publique mais pourtant elle ne se sentait pas du tout comblée. Elle sentait que son cœur se serrait un peu plus à chaque fois qu’elle trouvait son supposé petit copain dans les bras d’une autre, elle s’en voulait dés qu’elle embrassait un homme soigneusement choisi devant Tino seulement pour le rendre affreusement jaloux. Ne pouvaient-ils pas trouver un terrain d’entente ? Il fallait bien croire que non et c’était pour Sybille de plus en plus douloureux de le voir comme ça et elle comblait sa peine en le trompant elle aussi, en buvant ou en mangeant comme un ogre, enfermée dans sa chambre à écouter de la musique triste et à pleurer toutes les larmes de son corps. Dans ces moments là elle se disait souvent qu’elle allait finir comme Bridget Jones qui s’imaginait finir seule, bouffée par une bande de Berger Allemands. En plus, elle trouvait qu’elle ressemblait pas mal à Renée Zellweger dans le côté pitoyable lorsqu’elle était en peine d’amour allongée seule dans sa chambre avec ses lunettes de vues carrées et le pyjama rouge avec des titres chocs écris dessus du genre : « C’est pas toujours facile d’être une taupe model » avec le dessin d’une taupe qui prend la pose et aussi avec le gros pot de glace sur les cuisses. Non, lorsqu’elle était déprimée au point de restée enfermée elle commençait à faire vraiment peur et dés qu’elle commençait à chanter « All by Myself », là il fallait tirer la sonnette d’alarme et s’était souvent Nate qui la découvrait et éclatait de rire, elle faisait si pommée que ça ?! Il fallait bien croire parce que Nate n’était pas du genre à rire pour rien ! Mais heureusement pour lui Sybille arrivait tant bien que mal à s’en remettre et repartait comme en quarante, devenant la pire des garces pour lui faire comprendre que s’était la fois de trop… La fois de trop ? Peut-être mais en tout cas ça faisait beaucoup de « fois de trop » à l’avis de la petite brunette !
C’est ainsi que ce soir là, elle avait découvert Tino Gregas en très bonne compagnie. En effet, elle était blonde, plus en forme que la petite Visconti et surtout plus grande. Ouais, cette fille avait deux échasse à la place des jambes et c’était surtout ça qui avait dérangé le plus Sybille, il avait pris une fille qui était tout son contraire comme pour lui montrer qu’il ne pensait même pas à elle lorsqu’il choisissait les filles qu’il prenait pour la remplacer ! Elle se souvenait encore de sa tête de pauvre cloche lorsqu’elle les avait découvert : Les yeux grands ouverts, la bouche en forme de « O », les mains sur les hanches et l’air déterminé à demander des explications. Sur ce coup là elle était… Eberluée, elle n’avait plus les mots pour expliquer ce qu’elle ressentait, elle était comme trahie. La jolie brune l’avait laissé passé sans ne rien dire malgré le fait qu’elle aurait bien aimé comprendre pourquoi il lui faisait ça. La cerise sur le gâteau à été lorsqu’il lui avait mis une main sur le derrière et s’était retourné vers Sybille avant de lui faire un clin d’œil. Là elle avait eut cette horrible envie de l’étrangler, de lui sauter dessus et de le castrer et de défigurer sa pouffiasse blonde. Elle avait envie de les tuer tous les deux sur place seulement grâce à son regard tellement elle était mal, détruite et surprise. Elle était touchée au plus profond de son cœur parce qu’elle, elle n’aurait jamais commencé ce jeu débile, c’était de sa faute après tout, elle n’aurait jamais commencé à le tromper, à le faire souffrir si seulement il n’avait pas jeté la première pierre. Maintenant tous ce qu’elle faisait était répondre à ses attaques par des tromperies de plus en plus exécrables mais après tout il la cherchait et elle répondait seulement dans le cas d’une vengeance complètement justifiée ! Et puis si il n’était pas content, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même parce que s’était à cause de lui que Sybille était comme ça, aussi volage. Il ne pouvait que s’en vouloir et s’était tant mieux car la jolie brunette n’allait jamais endosser la responsabilité toute seule. Etait-ce des propos de gamine ? Sûrement mais lorsqu’il s’agissait de sa relation avec Tino, Syb’ avait cette horrible impression de retourner en enfance alors autant agir en conséquence.
C’était donc pour ça qu’elle était allée dans ce bar, qu’elle avait bu un nombre incalculable sur les cinq doigts d’une main de Tequila, qu’elle était à présent ivre morte et qu’elle se rendait compte qu’un certain Théo Francesci chantait sur la scène de ce fameux bar. Elle ne savait pas qu’il chantait et le découvrir sur une scène en train de chanter dans un micro et grattant une sur guitare des plus belles, Sybille se prit à beaucoup l’apprécier. Elle était bourrée et complètement à l’ouest alors autant s’amuser, elle avait donc passé la jungle et s’était retrouvée en face de la scène pour pouvoir danser avec sensualité tout pendant qu’il jouait. Elle croisait régulièrement son regard et souriait dés qu’elle sentait qu’il l’observait, elle ne voulait qu’une chose, taper fort et faire le plus mal à Tino, il l’avait détruite avec sa pouffiasse blonde, elle allait l’anéantir avec son meilleur ami ! Elle était horriblement mesquine mais après tout il avait voulu la guerre alors il l’aurait, c’était comme ça et pas autrement ! La jolie brunette dansa donc lentement, se déhanchant avec finesse et sensualité comme elle en avait le secret et lançait parfois des regards provocateurs à certains hommes de la salle et aussi à Théo. Elle levait souvent le bras pour le faire glisser lentement le long de son corps. Bon sang elle avait la tête qui tournait mais ne pouvait pas s’arrêter parce que maintenant elle était captivée par son propre déhancher. Oui, la brunette avait son regard vers le bas, observant ses hanches passer de la gauche vers la droite en cadence avec la musique, se demandant comment s’était possible d’être aussi adroite alors qu’elle était bourrée. Elle n’entendit même pas la musique s’arrêter et continua à observer, incrédule, ses hanches alors que Théo s’approchait d’elle. C’est grâce à sa voix qu’elle revint sur terre et, lâchant rapidement ses hanches de vue, elle posa ses yeux bruns sur Théo, le toisant de haut en bas alors qu’il était assis sur un chaise en face d’elle. Elle sourit amicalement sans pour autant arrêter de danser, une musique de fond passait sur la radio et elle était pas mal alors autant continuer à s’amuser ! Elle haussa les épaules et regarda autour d’elle, pas mal d’hommes la regardaient avec un sourire pervers, qu’ils aillent se faire foutre, Sybille Visconti ne tapait que dans le haute gamme !
« Théo ! Toujours en train de m’observer alors que je montre mes talents à tout le monde à ce que je vois ! C’est pas trop chiant d’être le petit chien de mister pouffiasse ?! »
La jolie brunette lui offrit maintenant un tout autre types de sourire : ironique, sarcastique et mesquin. Il avait beau être désirable et tout à fait son genre et surtout très pratique dans son projet de vengeance, elle n’allait pas se laisser faire comme ça parce qu’elle savait très bien comment il était : méchant, arrogant et très mesquin. Elle jouait donc dans la même cour que lui et comptais même gagner le duel qui allait bientôt les opposer parce que, chacun faisant partie de la vie de Tino et chacun un de ses piliers sur cette terre. La jolie brune s’attendait à beaucoup de choses de la part du cadet des Francesci parce qu’elle commençait à pas mal le connaître alors autant être prête et partir dés qu’il sifflait le début des hostilités ! Elle continua donc à danser, gardant ses yeux bruns posés avec provocation sur ceux de Théo, jouant avec lui à ce fameux jeu des charmes. Ce qu’il pensait de leur relation, elle s’en fichait éperdument, en réalité, elle trouvait juste qu’il se mêlait des choses qui ne le regardaient absolument pas et elle trouverait toujours quelque chose pour le rembarrer parce qu’il fallait bien ça pour qu’il ferme sa grande gueule. Naturellement il ne s’arrêta pas là et lui lança la plus belle des piques qu’elle n’avait jamais vu. Ouais, il avait fait vraiment fort sur ce coup là, elle lui aurait mis une claque si seulement elle n’avait pas ce self control de fille complètement bourrée et c’était plutôt pas mal comme chose mine de rien ! Oui, elle allait être bourrée à chaque fois qu’elle voyait Tino comme ça elle se retiendrait de lui en foutre une ! Elle soupira avant de s’approcher de lui et de poser délicatement son pied sur sa chaise, entre ses deux cuisses ouvertes, relevant sa robe sur sa cuisse avant de dire avec amusement :
« T’es très drôle, tu sais ?! Dis-moi, t’as trouvé ton humour où ? Dans une pochette surprise ?! Où alors t’as bouffé un clown ? Non parce que là je crois bien que t’as touché le fond si tu vois ce que je veux dire ! »
Elle se mordit la lèvre inférieure avec sensualité et enleva sa jambe pour reprendre sa danse endiablée, elle était partie pour lui faire mordre la poussière et c’était assez jouissif de le voir comme ça, elle attendait en réalité que sa réaction pour voir si elle avait eut l’effet escompté. Après tout elle n’avait rien à se reprocher, ce n’était pas elle qui avait trompé pour une fois, c’était lui et ça faisait beaucoup plus mal que ce que pensait Théo, lui ne voyait que le mal en elle, il pensait que s’était elle la personne à abattre mais il devait aussi un peu regarder Tino parce qu’il n’était pas un saint après tout ! Loin de là même ! Puis vint la proposition de boire un verre et la jolie brune pencha lentement la tête sur le côté avant de l’observer avec un air mi-enfantin, mi-joueur avant de lui répondre d’une voix douce dans un murmure :
« Et toi, est-ce que tu ne veux pas recevoir cette commande sur ton joli pantalon ou sur ta jolie gueule d’ange ? Parce que je lance très bien, même bourrée ! » HJ : Et désolé de la mienne x) ! Je l'avais fait depuis longtemps mais j'attendais un peu avant de la poster xDD |
| | | | Sujet: Re: Evviva la Tequila ! | Théo | Mer 26 Aoû - 21:25 | |
| Bien qu’il ai déjà joué dans ce bar, à chaque fois qu’il venait à se produire ici, grâce aux aides nombreuses de Julian Spinelli qu’il considérait presque comme étant son agent, il était toujours étonné des nouvelles têtes se présentant à lui. Un public varié, voilà ce qu’il avait, certes, il y avait toujours des visages familiers, comme celui-ci de cette jeune demoiselle âgée tout juste de la majorité qui, assise en fond de salle, espérait s’attirer un jour le regard de Théo, ce qui était fait étant donné qu’il l’avait remarqué, malheureusement pour elle, son côté quelque peu, groupie n’attirait en rien Théo. Il avait beau aimé les femmes comme un véritable Don Juan, il ne restait pas moins un homme qui, préférait sortir avec une femme qui l’aimait lui et non son statut – rappelons que son statut n’était pas bien énorme mais il avait déjà fait entendre parler de lui et de sa musique dans presque tout Rome ! -. Puis il y avait aussi cette fille, brune à souhait, au physique fort avantageux qui avait à de nombreuses reprises provoquées chez Théo des pensées relativement perverses, mais que voulez-vous, elle était attirante, charmeuse et sexy, elle avait dans son regard cette étincelle de provocation qui lui allait ô combien merveilleusement bien. Croyez-moi, il aurait parfaitement pu lui tomber dans les bras si toutefois elle ne faisait pas partie de son entourage. En effet, cette brune sulfureuse n’était autre que la petite amie de son meilleur ami Tino Gregas, ce jeune homme qu’il considérait comme un allié, un frère, un jumeau, son meilleur ami quoi ! Et vu le respect qu’il avait à son égard, Théo ne préférait en rien s’approcher de sa petite amie qui, à ses yeux relevait plus d’une peste que d’une petite amie parfaite ! Et bien quoi ? Coucher de gauche à droite ne la rendait pas merveilleuse à ses yeux, et voir le mal qu’elle faisait à Tino dans ces moments là, il ne pouvait absolument pas crier à la Terre entière qu’elle était portée dans son cœur. Bien qu’il ne connaisse pas l’entière vérité sur leur relation, Théodoric avait choisi son camp, celui de son meilleur ami, le protégeant quoi qu’il arrive, c’est ainsi qu’il avait amené ce « jeu » entre lui et cette femme qui avait durant un temps alimenté ses fantasmes.
Dansant élégamment et surtout de façon à ce que bons nombres des regards se posent sur elle, elle avait également attiré celui de Théo qui, dés la fin de sa première partie de concert, ne put s’empêcher d’aller à sa rencontre. Malgré cette importance qu’elle n’avait pas dans son cœur, il aimait la voir, lui parler et surtout lui faire comprendre qu’elle n’avait absolument rien à faire dans la vie de son meilleur ami. Plus digne d’être Théo en femme, attention, je ne vais pas dire qu’elle devait être avec lui, elle ne devait pas être amoureuse et surtout pas d’un être comme Tino, comme Théo, elle devait autoproclamé Déesse du sexe, solitaire pure et dure, amoureuse de personne et amoureuse des hommes, c’est ainsi qu’elle devait être et non, la petite amie d’un homme ! Ils auraient pu faire un parfait tandem en y pensant ! Enfin, ce n’était pas le cas, tous les deux se vouaient une espèce de « guerre » à l’égard de la troisième personne, un trio de choc vous dites ? Même les Charlie’s Angels ne valent pas mieux qu’eux !
Enfin, malgré toute cette histoire qui les faisaient entrer en guerre incessante quand ils se voyaient, Théo devait remarquer qu’elle était tout de même relativement une bonne « partenaire », aussi assassine que lui dans ses remarques, il fallait avouer que la chercher était un jeu magnifique dans lequel elle entrait avec lui. Là-dessus, Théo tirait sa révérence à l’égard de son BFF comme, imbécilement il s’amusait à le nommer quand, dans les rues de Rome ou dans leurs appartements respectifs il prenait ses fausses petites manies de jeune fille à la perfection. Acteur ? Il était excellent dans son domaine, peut-être devrait-il envisager une carrière dedans ?
Cessons de parler de ça. Son attention portée sur Sybille, cette chasseuse hors pair, ses remarques ne firent que l’amuser un tantinet plus. Arquant ses sourcils devant sa première « insulte », il ne put s’empêcher d’afficher une moue plutôt satisfaite de sa réparti. L’applaudir ? Croyez-moi il en aurait parfaitement été capable, mais en cette soirée qui s’annonçait bien, il ne désirait pas encore la faire sortir entièrement de ses gonds. Déjà que de parler ainsi que Tino était mal placé si on en jugeait par le degré d’amour qu’elle éprouvait pour lui, pourquoi l’énerver complètement alors qu’il pouvait parfaitement faire monter le feu petit à petit comme il savait bien le faire. « Mister pouffiasse à l’avantage de te tromper avec des femmes grandement plus intéressantes d’un point de vue… » Son regard s’en retournant sur son physique, il fit descendre ses yeux sur chaque centimètre de son corps avant de faire de même en les remontant jusqu’à la couleur de ses yeux, finalement, dans un sourire de coin il ne put s’empêcher de finir sa phrase « Esthétique. » Non pas qu’elle soit horrible, après tout, elle attirait les pensées fantasmes de Théo, mais, disons que les infidélités de son meilleur ami à l’égard de la jeune femme étaient des plus remarquables, faisant en sorte de ne jamais tomber sur une femme similaire à Sybille, la dernière en date était élancée, blonde avec des jambes digne d’une girafe. Bien plus grande même que Théo, il n’avait pu s’empêcher de ne pas l’aimer du tout, trop grande ! Satisfait de sa réponse, il attendit non sans une certaine impatience sa deuxième lance qui ne se fit absolument pas prier.
Souriant de nouveau à sa remarque, son regard s’en alla bien vite sur sa jambe à présent dénudé. Un homme reste un homme. Non sans alimenter des fantasmes comme bons nombres ils étaient pour elle, quand sa voix se fit entendre il détourna ses yeux jusqu’aux siens. Son regard provocant, je vous le dis, c’est pas avec Tino qu’elle devait être, déjà parce que le jeune homme était mieux qu’elle et de deux, elle avait dans son regard cette chose attirante et pour dire la vérité, Théo se serait bien laisser aller dans ses jambes si elle n’était pas en couple avec SON meilleur ami. Imaginez la trahison qu’il aurait si jamais cela se passait ! Mon Dieu, autant qu’il prépare son cercueil dés maintenant et qu’il s’y enterre avant que Tino ne vienne à l’apprendre.
C’est donc tel un jeu de séduction entre eux que Théo vint lui répondre de nouveau. « Entre nous deux Syb’, la personne qui a touché le fond ce n’est pas moi. » Aïe, sous entendus quand tu es présent il n’y a rien qui peut t’empêcher de faire mal. Et oui, bien que cette phrase reste dans grand suspens sans réponse, Théo savait parfaitement ce cela voulait dire et, semble-t-il la jeune femme aussi. Draguer le meilleur ami de son copain ? C’était tombé bien bas ! Draguer tout les hommes de Rome pour voir la jalousie dans le regard de son copain ? Très bas ! Se moquant ainsi de la jeune femme, il ne pouvait qu’être fier de sa répartie et des nombreux suspens qu’il laissait. C’était digne de lui, ne jamais en dire trop pour ne pas tout dévoiler et ainsi faire bien plus de mal que d’origine. Pauvre jeune femme, elle avait beau être des plus intéressante d’un point de vue sociable et physique, elle restait cependant aux yeux de Théo, « celle qui faisait du mal à son meilleur ami ! »
« Et moi qui espérait te faire plaisir en t’offrant des boissons gratuites tu viens de me briser le cuore » Lâcha-t-il dans un nouvel élan de moquerie accentuant de son italien merveilleux le dernier mot. Argumentant ses paroles de gestes, il posa ses deux mains sur son cœur faisant par la même occasion cette moue digne de lui, blessé et triste avant de lâcher un sourire grandement mesquin, dévoilant une partie de sa magnifique dentition il se leva alors de sa chaise. S’approcha dangereusement de sa partenaire de soirée, baissant la tête dans sa direction – il faut dire qu’elle était bien plus petite que lui – ses yeux tombant dans les siens, il pouvait même sentir la respiration saccadée de la jeune femme de faufiler dans son cou, son menton, humant son doux parfum, ô oui si elle n’avait pas été la copine de Tino il serait fait un magnifique quatre heure avec elle. Dangereux ? Il l’était ! Approchant sa bouche de celle de la jeune femme, il pouvait presque sentir ses lèvres sur les siennes, un demi millimètre, un autre, et encore un et le voici qui déviait la trajectoire de ses lèvres, arrivant à son oreille, il vint alors lui murmurer quelques mots « Mais laisse moi te payer les derniers verres de l’infidélité. » Sourire sur ses lèvres il s’éloigna de la jeune femme, lui lançant un regard profond et moqueur, il s’éloigna encore un peu plus d’elle, replaçant ainsi une distance plus que correcte entre eux. Tournant des talons, il avançait en direction du bar avant de tourner la tête une dernière fois en direction de la jeune femme « Il parait qu’ils sont meilleurs que les autres. » Parfois il recevrait bien des gifles ! C’est dans un rire étouffé par la musique qu’il arriva au bar, espérant presque qu’elle vienne à son tour le voir et pouvoir continuer de discutailler avec elle. |
| | | | Sujet: Re: Evviva la Tequila ! | Théo | Mer 26 Aoû - 23:33 | |
| L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. [Georges Courteline] Ce fameux bar était l’endroit de prédilection lorsque Sybille avait donc décidé de venir boire pour soulager sa peine apportée par une des fameuses tromperies de Tino. Elle venait là lorsqu’elle n’avait plus de glace, lorsqu’elle ne voulait pas pleurer ou encore lorsque son super colocataire n’était pas là pour lui remonter le moral ou que ses amies n’étaient pas disponibles. Enfin ses amies, elles avaient plus souvent leurs chats à fouetter alors elle n’avait pas vraiment de raison valable pour venir pleurer sur leur épaule à cause d’un garçon qui la trompait alors qu’elles avaient vécus pires, vraiment pire ! Elle n’avait en aucun cas le droit de venir se plaindre vers elles parce qu’elle n’était pas la plus à plaindre, elle n’avait qu’à casser avec Tino et tout s’arrêterait, elle ne souffrirait plus… Peut-être était-ce la seule bonne solution qui existait pour Sybille ? Peut-être était-ce le seul remède aux pleures incessantes de la jolie brune, casser avec Tino, arrêter cette relation, arrêter de remuer incessamment le couteau dans la plaie entre eux deux, arrêter enfin les frais ? C’était tellement plus facile à dire qu’à faire dans toute cette histoire ! Aujourd’hui elle aurait tellement aimé pouvoir dire qu’elle aurait la force de tout arrêter mais la vérité était qu’elle l’aimait trop pour pouvoir cesser cette relation qu’elle partageait avec lui parce que malgré tous ces mauvais moments, malgré les tromperies, malgré les mensonges, malgré les pleures, elle était folle de lui et elle ne voulait pas lui faire autant de mal qu’il lui en faisait parce qu’elle pensait à lui pendant toutes ces fois où elle lui fichait une honte pas possible, elle s’en voulait tellement mais ne pouvait pas rester insensible devant le fait qu’il lui faisait cocus presque constamment et qu’elle en souffrait terriblement… Alors parce qu’elle ne pouvait pas choisir la solution qui était la plus évidente, parce qu’elle n’avait pas la force d’arrêter tout, elle souffrait en silence, seule dans sa chambre, parfois sous le regard de personnes en qui elle avait une confiance absolue. Elle continuait à s’accrocher à Tino parce qu’elle savait que malgré tout il revenait toujours vers elle et que cela voulait dire qu’il était réellement amoureux d’elle, qu’il ne faisait ça que pour… elle n’en savait rien, pourquoi faisait-il ça d’abord ? Si c’était pour la faire souffrir ce n’était pas normal parce que ce n’était pas elle qui avait jeté la première pierre dans le lac ! Elle n’avait jamais voulu que ça commence, tout était si bien au début ! Elle ne savait pas pourquoi il faisait ça mais les conséquences étaient là, elle souffrait affreusement de cette solitude et de cette tromperie alors elle allait voir ailleurs pour ne pas souffrir encore plus, elle allait lui faire comprendre à quel point elle souffrait et puis voilà ! Il n’avait qu’à se contenter de cette douleur pour l’imaginer multipliée par mille et comprendre comment Sybille arrivait à tenir encore avec lui !
Elle venait donc au bar histoire de boire, elle venait oublier ses soucis dans l’alcool, un peu comme toutes les personnes qui venaient picoler, non ?! Elle venait au bar pour faire des rencontres et pouvoir se venger de lui d’une façon un peu plus agréable que de chercher un homme dans l’université où ils étaient tous les deux. C’était tellement plus simple de trouver des hommes dans les bars, des hommes qui ne voulaient que s’envoyer en l’air et avec qui elle pourrait juste s’amuser et oublier Tino et sa nouvelle pouffiasse blonde ! Elle venait donc au bar et finissait à chaque fois complètement ivre, comme ce soir d’ailleurs, elle était tellement mal qu’elle venait boire jusqu’à ne plus se rendre vraiment compte de ce qu’elle faisait, prenait la salle pour un parcours du combattant, elle était pitoyable mais ne s’avouait pas vaincue, jamais elle n’allait baisser les bras devant l’envahisseur ! Il avait beau être un gros connard de salopard, elle n’allait pas le laisser gagner ! La vengeance était même le moment favoris de Sybille mais après tout, qui trouverait que la découverte de la tromperie était son moment favoris ? Personne ! C’était tout simplement contre nature d’être heureuse d’être cocue alors elle adorait se venger et puis il fallait dire qu’elle s’amusait bien en même temps ! Elle buvait, elle dansait, elle embrassait, elle prenait et elle… elle s’éclatait dira-t-on dans un soucis de respect pour Tino. Elle venait dans le bar et écoutait les concerts parfois pourris, parfois bien qu’il y avait et c’était là qu’elle avait découvert Théo en mode « Chanteur de ces Mesdames ». Il avait un peu l’air con lorsqu’une petite mémé venait le voir histoire qu’il lui fasse un bisou ou alors lui demander un autographe mais ce n’était pas pour ça qu’elle n’était pas un peu agréablement surprise de ce qu’il faisait ! Elle ne le voyait jamais comme un gars plutôt sympathique et agréable, elle voyait plutôt le gros con qui servait de meilleur ami à Tino, rien de plus ! Elle le voyait comme le gars qui essayait d’une façon tout à fait sadique de casser leur relation, de la détruire elle et de l’empêcher de rester avec son petit copain ! Mais c’était quoi son problème ?! Qu’il aille donc se trouver une fille bien plutôt que de rester en Don Juan de bas étages ! Décidément, elle ne pouvait pas voir ce Théo même si physiquement il l’avait toujours attiré ! Il avait quelque chose de rebelle qui l’obligeait à prêter malgré elle attention à lui et à l’écouter même lorsqu’il la descendait en flèche comme il se doit ! Il était vraiment trop énervant, beaucoup trop bavard et il ne s’occupait jamais de ses affaires, il fallait toujours qu’il finisse par venir fouiller dans sa relation avec Tino, et puis lui le laissait toujours faire comme si c’était normal qu’il vienne tout saboter ! Décidément elle ne trouvait pas ce que pouvait apprécier Tino chez lui ! Vraiment il était tellement dégoûtant qu’il lui donnait envie de vomir ! Pourtant elle aimait bien au fond d’elle cette fameuse relation qu’elle avait avec lui, lui lancer des piques, elle adorait ça mais elle n’allait jamais lui faire le plaisir de l’avouer, il pouvait toujours rêver ! Elle n’était pas de ce genre et puis il deviendrait encore plus énervant et là elle allait finir par tourner chèvre !
Naturellement qu’elle l’insultait, elle n’allait pas rester là les bras croisés à se laisser faire parce cet idiot ! Elle n’était pas du tout de ce genre et toutes les personnes qui la connaissaient auraient dit qu’elle était plutôt gentille en le traitant de petit chien ! Oh que oui, elle aurait pu dire bien pire mais s’était retenue parce que malgré tout, elle avait assez de classe pour rester assez en retenue et parce que faire un scandale dans ce bar n’était pas quelque chose qu’elle voulait particulièrement. Pour l’instant elle voulait seulement noyer sa peine dans l’alcool et, accessoirement, se venger de Tino en couchant avec son super meilleur ami mais plus elle voyait Théo, plus elle se disait que c’était une très mauvaise idée et qu’elle allait, de toute façon, y perdre ! Il fallait qu’elle parte au plus vite parce que sinon elle allait commettre un meurtre en la personne de Théodoric Rosario Fransceci. Elle sourit lorsqu’il reprit la parole, faisant bonne figure face à cette pique des plus assassines, pourquoi en avait-il après elle ? Son regard la sonda alors qu’elle attendait la fin de sa réplique, elle savait qu’il allait trouver un mot approprié, il trouvait toujours quelque chose d’horriblement méchant lorsqu’il parlait d’elle, c’était presque psychologique chez lui ! Elle détestait lorsqu’il la regardait de cette façon, elle avait l’impression de se faire déshabiller par un gros pervers et elle aurait tout donné pour pouvoir se retrouver très loin à ce moment précis. La fin de sa phrase finit par tomber et la jolie brune croisa les bras sur sa poitrine avant d’ouvrir la bouche dans un air faussement outré. Qu’il était comique ce petit chien ! Elle n’était pas esthétique maintenant ? Il jouait les dictionnaires ou quoi ?! Elle sourit avant de lever les yeux au ciel et de lui dire d’une voix sadique et énervée :
« Alors maintenant je ne suis pas esthétique ? Je ne suis pas attrayante, je ne suis pas esthétique, mais qu’est-ce que je ne vais pas être la prochaine fois Théo ? Je ne vais pas être baisable ?! Oups, désolée pour toi mais je le suis ! »
Elle afficha un énorme sourire, tout a fait satisfaite de sa répartie. Il fallait toujours qu’il lui cherche des qualificatifs tous plus idiots et faux les uns que les autres alors elle voulait l’arrêter une bonne fois pour toutes et lui dire qu’elle n’était pas baisable était ce qu’il y avait de plus faux parce qu’elle était persuadée qu’il avait déjà eu envie d’elle, c’était évident ! Tous les amis de Tino avaient eu envie de se faire sa copine mais aucun ne s’était donné ce plaisir parce que la jolie brunette faisait très attention à éviter ce genre de choses et préférait le tromper avec un simple inconnu, sauf pour ce soir ! Ce soir elle avait décidé de sortir le grand jeu, elle était certaine que Théo allait céder un jour et ça allait être ce soir même son regard pervers de tout à l’heure lui restait en travers de la gorge ! Il l’attirait, vraiment, mais ce n’était pas pour ça qu’elle aurait couché avec lui si Tino ne l’avait pas trompé ! Elle n’aurait jamais eut l’idée de coucher avec son meilleur ami mais elle n’en pouvait plus de ce jeu stupide entre eux, elle souffrait trop, il fallait lui faire comprendre une bonne fois pour toute qu’elle ne voulait plus de cette situation horrible ! Elle n’en pouvait plus, c’était fini ! Posant sa jambe sur cette chaise, relevant le tissu le long de sa peau, elle avait jouer avec le feu mais elle s’en fichait pas mal, elle avait le droit de jouer avec le feu, elle en était même obligée parce qu’elle n’avait plus d’idée, qu’elle avait envie d’oublier Tino et qu’elle n’avait le droit qu’à son meilleur ami ce soir ! Il allait la surveiller avec son radar à mauvaise conduite et allait casser tous ses plans alors elle allait se jouer de lui. Le regard qu’il posa sur sa cuisse la fit sourire, elle savait qu’il n’allait pas pouvoir résister. Elle lui renvoyait un regard provocant et une moue enfantine, il allait bientôt céder ! Elle enleva bien vite tout de même sa jambe avant d’entendre la réponse de Théo. Il venait de toucher la corde sensible chez elle, son cœur se mit à battre plus vite, les larmes à venir chatouiller gentiment ses yeux, essayant de sortir malgré le veto de la jolie brunette. Elle souffrait parce qu’il venait de lui dire ouvertement qu’elle avait touché le fond et c’était tout à fait vrai mais que pouvait-elle faire de mieux ? Elle était tellement mal, elle souffrait bon sang ! Elle renvoya un regard haineux vers Théo avant de lui dire d’une voix secouée par les larmes qu’elle réprimait difficilement :
« Et tu veux que je fasses quoi Théo ?! Hein ?! A aujourd’hui je suis peut-être la fille plus connue sous le surnom de « Fille la plus magnifiquement cocue de tout Rome » alors je cherche des solutions, je cherche à me venger parce que je souffre trop ! Tu peux comprendre ça ou t’es trop con pour faire marcher le petit poids qui te sert de cerveau ?! »
Elle passa une main dans ses cheveux bruns avant de détourner les yeux en avalant difficilement sa salive. Comment des mots pouvaient-ils faire aussi mal ? Elle ne comprenait pas pourquoi elle souffrait autant à cause de cet idiot de Théo ! Qu’il aille voir ailleurs, elle avait déjà assez donné et elle n’avait pas besoin qu’il en rajoute une couche ! Elle laissa passer finalement une larme avant de l’enlever rageusement, elle n’allait pas se mettre à pleurer devant lui, il allait faire son tout fier parce qu’il avait réussit à lui faire mal autant qu’elle espérait faire de mal à Tino ! Elle le détestait ! Littéralement ! La jolie brune tourna enfin ses yeux vers lui lorsqu’il lui parla de consommations gratuites, qu’il aille se faire voir, elle avait assez d’argent pour se payer ses consommations elle-même, elle n’avait pas besoin de sa solidarité perverse ! La jeune femme le regarda avant de rire toute seule, quel mauvais acteur il faisait en se posant d’une façon pathétique ses mains sur son cœur faussement blessé, il avait l’air vraiment d’un idiot à essayer de lui faire mal alors qu’il aille se faire foutre une bonne fois pour toute ! Elle sourit en lui disant :
« Vas te faire voir Théo ! J’ai pas besoin de toi pour boire et encore moins de ta charité… »
C’est alors qu’il se leva de sa chaise avant de s’approcher d’elle d’un peu trop près, mais qu’avait-il à la fin ? Il ne voulait pas d’elle mais voulait quand même être proche à la toucher ?! Il était vraiment étrange et elle commençait seulement à s’en rendre réellement compte ! Elle croisa son regard en levant légèrement la tête, il la dépassait d’une bonne tête alors elle était bien obligée de faire avec et de faire de son sien pour rendre le dialogue un peu plus agréable ! Son cœur commençait à battre plus vite à mesure qu’elle réalisait la proximité entres eux. Si elle avait voulu elle aurait pu l’embrasser alors qu’elle sentait ces deux bouts de chaires caresser ses lèvres, elle ne pu s’empêcher de se mordre la lèvre inférieure avant de le sentir partir vers son oreille et elle ferma les yeux en se mordant follement la lèvre inférieure, inspirant longuement, se retenant de lui sauter dessus. Il jouait avec ses nerfs et là ce n’était pas du agréable parce qu’elle sentait malgré elle qu’elle allait céder à un moment alors qu’elle était sensée le faire céder lui ! Elle l’entendit parler au creux de son oreille avant de soupirer de lassitude. Qu’il était chiant ! Maintenant il se séparait et remettait une distance beaucoup plus agréable entre eux alors que la jeune femme lâchait enfin sa lèvre inférieure. Sa deuxième réplique la fit sourire. Elle croisa son regard avant de lui dire d’une voix amusée :
« Et pourquoi je te suivrais Théo ?! Convaincs-moi !»
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| | | | Sujet: Re: Evviva la Tequila ! | Théo | Lun 31 Aoû - 1:28 | |
| La gentillesse ? Aussi loin reculé dans le temps soit-elle, Théo n’avait été gentil que lorsqu’il était petit et qu’il ne savait pas encore parler ! Une fois la parole apprise, le jeune garçon commença fort en sortant tout un tas d’insultes, certes, innocemment et tournés vers personne en particulier mais, une fois cette merveilleuse chose qu’est la parole apprise, Théo changea, devenant détestable aux yeux de certaines personnes, il restait tout de même une part de lui des plus adorables ! Véritable crème avec sa mère, jamais Théo ne s’autorisait ne serait-ce qu’une remarque déplacée ou sous-entendieuse en compagnie de celle-ci, bien trop proche de lui, elle connaissait son fils sur le bout des doigts, savait le contrôler et l’apaiser, elle savait le faire devenir le véritable agneau qu’il était à l’intérieur de lui, cet être bien aimé qu’il aurait pu devenir si sa jalousie à l’égard de son aîné n’était jamais née. En effet, ne cherchez pas très loin pour connaître la raison de sa méchanceté presque gratuite envers les autres, si Théo était ainsi c’était pour se différencier de son frère, se différencier de l’image de gentil garçon qu’avait son aîné, se forger lui-même son caractère et ainsi ne plus se faire appeler « le frère de… ». Bien évidement, mise à part une jalousie sans faille, Théo ne pouvait s’empêcher de l’admirer, espérer qu’au fond de lui un jour il lui ressemblerait, être autant apprécié que lui auprès de sa famille et surtout de son père, qu’un jour il aurait autant de reconnaissance qu’on avait pour Léandro, le parfait fils de famille, le grand frère aimant qui, malgré le fossé et cette « haine » qu’avait instauré Théodoric, ne pouvait s’empêcher de vouloir le bonheur du petit frère, de le voir vivre sa vie comme il le désirait. Oh oui il le détestait ! Toujours gentil à son égard, il ne voulait que son bien et à ça, Théo ne pouvait s’empêcher de constamment répondre « Je n’ai pas besoin de toi ! Je n’ai pas besoin de ta gentillesse ! » Bien sûr que si il en avait besoin, Théo avait besoin du soutien de son frère, il avait besoin de savoir que dans n’importe quel moment qu’il soit bon ou non Léandro serait toujours là. Des réconciliations ? Il vaut mieux ne pas y penser pour l’instant ! Le jeune Fransceci n’avait pas reprit contact avec son frère – malgré qu’ils vivent dans le même immeuble – depuis qu’il avait arrêté la faculté pour se concentrer essentiellement sur la musique, sa passion, son métier !
Mais pour l’instant ce n’était pas Léandro qui était la « victime » de sa méchanceté gratuite ! La victime était une femme, certes belle à souhait et ô combien attirante mais également détestée ! Les raisons ? Celles-ci étaient nombreuses. Tout d’abord Théo ne l’aimait pas depuis qu’elle avait mit le grappin sur son meilleur ami, les deux jeunes hommes n’étaient vraisemblablement plus aussi proches, ne partageant plus autant de soirées avec lui, il n’avait pu que la mettre à l’écart dés les premiers instants qu’il avait vu cette lueur étincelante dans leurs regards amourachés l’un de l’autre – ils étaient beaux les premiers temps et bien loin derrière maintenant! – ensuite venait cette histoire purement physique ! Sybille était une femme ô combien désirante, aimée des hommes, elle ne passait jamais inaperçue dans les endroits où elle allait, ce qui ne manqua pas de marquer Fransceci Junior Junior, longtemps et encore aujourd’hui, ses nombreux fantasmes étaient tournés vers elle quand elle était dans les parages, mais par respect pour son ami il ne faisait rien, laissant dans ses fantasmes à son esprit, on ne peut pas dire qu’il appréciait cette situation, l’énervant à un point inimaginable, il faisait passer son désir d’être avec elle pour une nuit dans ses paroles des plus crus, méchantes, basses à souhait mais ô combien magnifiquement bien formulées. Enfin, il connaissait la réputation de croqueuse d’hommes de la jeune femme. Après tout, bien qu’étant certainement l’une des dernières personnes sur Rome à ne jamais lire l’Obsservatore, Théo avait mené sa petite enquête sur la jeune femme et ses découvertes n’avaient pas été des meilleures. Certes son visage angélique la faisait passer pour une adorable jeune femme qui pourrait être réservée, mais il n’en était rien, Sybille était une croqueuse d’hommes, une véritable peste, une espèce de Théo en purement féminin ! De quoi en petit un, attiré son respect étant donné qu’il était comme elle, ils ne pouvaient faire qu’un excellent binôme si jamais elle n’était pas en couple – Rah ! Pourquoi ? - et de petit deux, elle s’était attirée le regard menaçant et observateur du jeune homme. La défiant de faire du mal à Tino, ou du moins bien plus qu’elle ne lui en avait déjà fait par ses nombreuses infidélités, Théo n’avait qu’en tête que celle qui avait lancé la première pierre était elle et non son ami, si Tino allait voir ailleurs ce n’était que pour se venger des infidélités qu’elle lui faisait. « Un putain de cercle vicieux! » Avait-il alors dit à son ami quand tout les deux, allongés sur l’herbe verte de la faculté quand encore il y était, fumaient tranquillement l’une de ses éternelles substances illicites que Théo avait magnifiquement bien planqué dans les tiroirs de son petit appartement. Il en était ainsi, un cercle vicieux ! Cercle que Théo essaierait de briser pour le bien de son meilleur ami et peut-être même pour le récupérer ? Jaloux de Sybille ? Il en était peut-être question.
Son sourire s’allongea sur ses lèvres lorsque la jeune femme vint à lui répondre « Je ne vais pas être baisable ?! Oups, désolée pour toi mais je le suis ! » Sans bien même répondre à cette perche magnifiquement bien tendue, Théo se contenta d’un regard moqueur à son égard, ses yeux fourbes dans les siens, il fit un léger signe de tête qui, vraisemblablement signifiait qu’il n’avait rien à dire dessus, où du moins, qu’étant donné qu’il n’avait pas encore goûté la « marchandise » il ne pouvait apporter son jugement. La laissant alors dans ses pensées, il ne répondit pas, s’amusant juste à lui faire comprendre que ça, il n’y avait qu’elle qui pouvait le savoir malgré cette envie de goûter ne serait-ce qu’une seule fois à son corps ô combien tentant, il ne pouvait lui montrer qu’elle avait sûrement raison, la voir jubiler ? Il n’avait aucun attrait à le faire, préférant la morfondre, la voir dépitée et… Triste ? Quoi ? L’intonation de sa voix changea brutalement, son éternel pointe de moquerie dans sa voix cristalline se changea en tremblement, en accrochage sur les mots. Fronçant ses sourcils, Théo en perdu presque sa propre jubilation. Avait-il touché un point hautement sensible ? A en juger par sa gestuelle, elle était sur le point de craquer, de pleurer, non, non, non ! Il ne fallait pas ! Pleurer devant Théo ? C’était comme de un, surdimensionné un peu plus son ego mais de deux, le rendre humain ! Son regard changea également, devenant presque compatissant à son égard, il sentit son cœur s’emballer soudainement. Redevenait-il humain ? C’est qu’il portait à croire, du moins, jusqu’à ce qu’elle finisse par reprendre le dessus, redevant cette femme assassine, « Tu peux comprendre ça ou t’es trop con pour faire marcher le petit poids qui te sert de cerveau ?! » C’est presque dans un soulagement qu’il vint à lui sourire de nouveau. La voir pleurer serait certes une grande jubilation chez lui, malheureusement, Sybille restait Sybille, cette fille proche de Théo, il comprenait sa peine, il l’avait déjà vécu, avec Jen, cette jeune femme qu’il avait aimé malgré ses infidélités alors qu’elle lui était restée fidèle. Le mal dans le cœur, cette souffrance atroce, il les avait connu lorsqu’elle avait décidé de rompre. Donc non, il n’était pas con, il comprenait parfaitement, l’ayant lui-même vécu, mais ça, encore une fois, même devant Dieu il resterait mué.
C’est donc dans une tentative ô combien dangereuse, aussi bien pour elle que pour lui qu’il vint à s’approcher d’elle. Certes, je ne vous cache pas que durant l’espace d’un instant il eut envie de s’approprier ses lèvres, mais, encore une fois, par respect pour son ami mais aussi pour la laisser dans un état de frustration il dévia la trajectoire de ses lèvres qui, ô combien proches des siennes, il pouvait presque sentir le bout de celles-ci, le souffle de Sybille se plongeant sur son menton, se fut un ras de marée d’envie qui prit possession de son corps jusqu’à ce qu’il réussisse à se contrôler. S’éloignant finalement d’elle, imposant une « distance de sécurité » qu’il était sûr de ne jamais briser à présent qu’elle était installée, la jeune femme prit de nouveau la parole. La convaincre de venir au bar ? Il trouverait les mots comme toujours. La situation l’amusant et l’exaspérant à la fois, Théo passa machinalement une main dans ses cheveux quelque peu humidifiés de la chaleur des lieux, se pinçant les lèvres, il leva les yeux au plafond avant de finir par tourner la tête dans sa direction. « L’unique satisfaction que tu as d’être dans ces lieux mise à part boire à t’en rendre malade, c’est bien de passer du temps en ma compagnie, ainsi tu penses ne pas être la seule personne détestable ici et ça, ça te réconforte. » Un sourire provocant sur le bout de ses lèvres, Théo se tourna une bonne fois pour toute et avança jusqu’au bar avant de s’asseoir sur l’un des tabouret. Dos à la jeune femme, il ne pouvait que rire intérieurement de sa remarque étant donné qu’elle aurait bien pu être tournée et formulée pour lui. Sybille et Théo, Théo et Sybille, deux démons dans vos vies !
[Désolée du post, il part en choucroute totale !]
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| | | | Sujet: Re: Evviva la Tequila ! | Théo | Mar 15 Sep - 22:10 | |
| L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. [Georges Courteline] Changer ? Tout le monde changeait ! Parce que vous croyez vraiment que Sybille Visconti avait toujours été comme ça ? Parce que vous croyez vraiment que cette jeune femme avait toujours été aussi joueuse avec les hommes, aussi peu fidèle, aussi peu respectueuse, aussi peu prévisible et aussi peu agréable ? Il fut un temps où tous ces traits de personnalités n’auraient même pas pu être associés à sa personne. Il fut un temps où elle n’était pas cette garce insensible et cette âme torturée, il fut un temps où… Où était tout beau, tout rose, un temps où les oiseaux chantaient le matin pour venir éveiller une petite fille aux cheveux bruns et yeux marrons. Il fut un temps où la joie et le bonheur régissaient sa vie. Il fut un temps où elle aurait sauté à pied joints dans une flaque d’eau pour éclabousser sa comparse de toujours. Il fut un temps où elle connaissait encore la définition du mot : bonheur. A présent ce n’était plus le cas. Tout s’était envolé comme du sable au vent. Maintenant il ne restait rien à part un vide immense qu’elle cherchait désespérément à combler parce que malheureusement elle avait beau se dire qu’un jour ça allait passer, ça ne passait pas. Elle avait beau se dire que c’était le destin, elle n’oubliait pas et en voulait au destin. Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas lui pardonner sa traîtrise. Il n’avait pas le droit, comment avait-il fait pour la voir souffrir autant ? Comment avait-il fait pour tenir cette culpabilité qu’il aurait du ressentir ? Elle souffrait de cette absence chaque jour que dieu fait et pourtant le destin ne ressentait rien ! Lui ne comprenait pas, ne savait pas parce que le destin n’était qu’une futilité, il n’était pas un être humain il était une autre chose qu’elle ne pouvait même pas définir et pourtant ce foutu destin l’avait détruite ! Il avait soufflé sur sa vie comme un ouragan et avait tout dévasté sur son passage, emportant plusieurs personnes importantes dans sa vie avec lui, ne se souciant de rien à part de détruire. Alors non, elle n’était pas gentille, elle n’était pas vraiment agréable à chaque fois, elle aurait pu l’être mais après tout ce qu’elle avait vécu, la gentillesse n’était plus de rigueur, la gentillesse n’était plus là. Elle avait beau essayer mais être gentille avec quelqu’un comme Théo n’était pas possible, elle aurait pu faire un effort mais à quoi bon ! Il n’était qu’un bel idiot qui pensait toujours pouvoir la détruire et un jour il pourrait peut-être, qui sait ?
C’était comme ça depuis qu’elle sortait avec Tino, comme si Théo était jaloux d’elle pourtant elle n’avait rien fait de mal, à part si aimer quelqu’un était un pêché alors là elle serait juste bonne pour l’enfer depuis bien longtemps et pour bien longtemps. Pourquoi fallait-il que Théo lui en veuille parce qu’elle était avec son meilleur ami ? Etait-ce si dur à imaginer que Sybille Visconti soit enfin heureuse et amoureuse par-dessus le marché ? Il fallait bien croire que oui car Théo s’acharnait à tenter de la rendre malheureuse et à lui rendre la vie impossible. Elle ne comprenait pas pourquoi mais elle n’était pas du genre à se laisser faire alors elle répliquait. Elle répliquait avec force et ruse, elle devenait méchante et arrogante, la pire des garces parce qu’elle ne voulait pas souffrir à cause d’un moins que rien possessif et jaloux ! Elle n’était pas aussi faible, elle n’allait pas le devenir et si Théo souhaitait la voir faible, qu’il aille se faire foutre car elle ne le serait jamais pour ses beaux yeux ! Elle allait rester forte et arrogante face à lui, elle allait lui prouver qu’il n’était rien pour elle et qu’elle arriverait toujours à avoir Tino parce que ce n’était un pseudo meilleur ami qui pouvait briser une histoire aussi belle que la leur. Qu’il n’avait qu’à se trouver une copine pour comprendre ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre et que chaque jour que dieu fait elle sera là pour lui rappeler qu’elle n’était pas soumise et qu’elle n’allait pas oublier Tino parce qu’il l’avait décidé. Théo voulait la guerre ? Il allait l’avoir et peut importait les conséquences de ses actes et où toutes ces histoires allaient les mener, elle allait tout faire pour qu’il la lâche, pour qu’il craque, pour qu’il accepte enfin de ne plus la voir comme la garce mais comme ce qu’elle était vraiment : Une fille éperdument amoureuse qui cherchait seulement à attirer l’attention de son petit ami en le trompant et pour soulager sa peine. Il lui en faisait voir de toute les couleurs, à croire que les hommes avaient tous décidés d’en faire voir de toutes les couleurs à Sybille, comme si ils se passaient tous le mot ! Mais bizarrement tout ceci était plaisant pour la jolie brunette, pire, elle se sentait bien dans cette relation qui l’unissait à Théo. Elle préférait ça plutôt qu’une entente cordiale et polie avec une bise et des discussions constructives sur l’amour et leur repas. Elle préférait cent fois qu’ils partent dans des joutes verbales interminables, cherchant l’un et l’autre à se déstabiliser tout en se dévorant des yeux, se demandant bien lequel finirait pas craquer et s’avouer vaincu. Pourtant aucun d’eux n’avait encore craqué, Sybille continuait à penser qu’aucun n’allait y laisser sa peau parce que s’était là le fondement même du lien qui les unissait. Ils étaient tout deux obligés de se chercher des noises parce qu’ils n’arrivaient à s’entendre que comme ça, parce que tout deux chérissaient la même personne et que tout deux ne voulaient pas la perdre à cause de l’autre. Malgré tout Syb’ continuait à croire qu’un jour, peut-être, ils finiraient par trouver un terrain d’entente et même s’il fallait qu’ils finissent dans le même lit pour ça.
Baisable ? Oui, Sybille avait eut l’audace de dire ouvertement à Théo qu’elle l’était et ne s’en cachait pas, tout ce qu’elle faisait était le rembarrer en beauté, lui prouvé qu’elle n’était pas une idiote sans cervelle et sans tenue, bien au contraire ! Elle était sûre et certaine qu’il allait encore une fois répondre quelque chose d’horriblement énervant, ce qui faisait après tout le personnage que cultivait Théo depuis qu’ils se connaissaient et depuis sûrement bien avant qu’ils se rencontrent mais elle eut l’agréable surprise de ne rien entendre sortir de sa bouche désirable à souhait. Non, il se contentait seulement de sourire d’une façon presque perverse et de lui faire un petit signe de tête comme si il voulait dire « Bah écoutes ma vieille c’est toi qui décides, je peux pas témoigner ! ». Dommage, qu’il ne puisse pas témoigner, au moins elle aurait eut sa magnifique revanche sur Tino, le faisant souffrir encore plus et lui faisant comprendre une bonne fois pour toute que si il voulait la faire souffrir, il allait découvrir qu’elle n’était pas une petit fille qui pleurniche pour un rien !
Malgré tout elle n’était pas à l’abri d’un coup de faiblesse et les mots horribles de Théo avaient eut un effet dévastateur sur elle. Elle sentait son monde s’effondrer parce qu’il avait vu en elle et qu’il y avait vu ce qu’elle était vraiment ce soir : Une moins que rien qui vient oublier sa peine de cœur dans une boisson alcoolisée au nom plus que vendeur. Il l’avait vu : elle avait clairement touché le fond, elle était plus bas que terre et elle venait même à draguer le meilleur ami de Tino pour le faire souffrir en plus ! Elle était vraiment idiote de penser qu’elle pourrait faire souffrir son petit ami de cette manière, tout ce qu’elle allait gagner c’était des problèmes de couple en plus. Elle avait donc répliqué en se laissant un peu aller à une confidence, après tout, Théo n’était pas le pire des enfoirés et elle n’était pas une fille tout ce qu’il y avait de plus secrète alors elle pouvait bien lui dire une chose à la volée qu’il pourrait enregistrer sans pour autant s’en resservir un autre jour contre elle juste pour la faire souffrir encore une fois ! C’était pitoyable, elle était pitoyable mais fasse à cette remarque gênante elle ne pouvait pas rester muette, elle devait réagir et lui faire comprendre qu’elle n’était pas la seule à blâmer dans toute cette histoire et que son Tino chéri était quand même bien impliqué là-dedans ! Ils étaient tout deux des âmes en peine qui recherchaient l’attention de l’être aimé, Théo n’était pas si idiot pour comprendre ça… A la fin de sa longue tirade, la jeune femme planta ses yeux dans ceux de son ennemi notoire avant de le voir sourire sadiquement. Quel bel enfoiré ! Elle n’y croyait pas, il se contentait de sourire comme un idiot alors qu’elle venait de lui avouer qu’elle souffrait et qu’elle lui prouvait qu’elle pouvait se montrer faible à certains moments et lui ne faisait que sourire. Elle ne put s’empêcher de s’énerver avant de dire d’une voix tremblante :
« Ca te fais sourire ? Je t’avoues ouvertement que je sais que j’ai touché le fond, que j’ai le cœur brisé à cause de ton meilleur ami, que je me voile la face chaque jour de ma vie en pensant qu’un jour il pourrait arrêter de me tromper et toi ça te fais sourire ?! » Elle finit par dire d’une voix où l’émotion était entièrement présent, les larmes lui montant légèrement aux yeux. « Théo qui es-tu ? As-tu un cœur ? Pourquoi tu souries alors que je vais mal ? C’est jouissif ? Théo ? »
Touchée, émue, voilà l'état d'esprit de Sybille alors qu'elle plongeait dans les grands yeux de Théo pour découvrir la réponse à ses questions elle-même, était-il vraiment le diable personnifié ? Elle n'esperait pas... Cette distance de sécurité était amplement suffisante, même si Sybille aurait bien aimé qu’il s’éloigne encore plus pour oublier plus vite cette folle envie qu’elle avait eut de l’embrasser, de se serre contre lui. C’était interdit, ils n’avaient pas le droit d’être aussi proche et juste imaginer qu’il puisse lui murmurer quelque chose à l’oreille, sentir ses lèvres contre sa peau, c’était presque un supplice. Heureusement que maintenant il avait remis une distance conséquente entre leurs deux corps car sinon elle allait bientôt lui sauter dessus et l’empêcher de continuer son concert ou quoi que ce soit ! La tequila lui manquait, Théo devenait presque lourd mais elle sentait qu’elle pourrait tenir une conversation si elle avait la chance de pouvoir avoir un verre entre les lèvres. N’écoutant pas réellement ce qu’il venait dire, elle observa Théo se diriger vers le bar, enfin quelque chose de fort intéressant ! L’alcool ! Elle allait enfin pouvoir boire un autre verre ! Elle s’approcha du jeune homme avant de s’asseoir sensuellement à côté lui et de poser nonchalamment une main sur sa cuisse avant de dire en se mordant la lèvre inférieure, devenant tentatrice et séductrice, approchant son visage du sien :
« Théo, tu me manques ! Tu sais… Si je suis aussi méchante avec toi c’est bien parce que j’ai envie de toi après tout. »
La jeune femme finit par déposer un baiser du bout des lèvres dans sa nuque avant de se tourner vers le barman et de lui commander deux Tequila avant qu’elle observe son voisin, croisant les jambes, sa robe remontée jusqu’à la naissance de ses cuisses, un sourire visé sur les lèvres. Pourquoi faisait-elle ça ? Parce qu’elle s’ennuyait et que rendre fou Théo était un très bon moyen de s’occuper…
HJ : Désolée du retard & de la nulité du poste, je me sens minable --" !
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