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 La connerie c'est contagieux ? [Dario]

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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I

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EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
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"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

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MessageSujet: La connerie c'est contagieux ? [Dario]   La connerie c'est contagieux ? [Dario] EmptyMar 4 Aoû - 22:54

La connerie c'est contagieux ? [Dario] Jacks7 La connerie c'est contagieux ? [Dario] 9a0hzp



    Elle était enfin parvenue à s'endormir, elle était venue à bout de son cerveau et de ses lourdes pensées qui la maintenait en éveil permanent. Un semi-éveil, puisqu'elle n'avait plus vraiment conscience de ce qui l'entourait. Elle était recluse de son propre cerveau, vivant en hibernation à l'intérieur d'elle-même. Elle ne vivait pas réellement, elle survivait, réglant sa vie de façon primaire, manger-boire-dormir, et basta. Pourtant elle mangeait peu, très peu, et en règle générale elle ne gardait rien, et elle dormait mal, luttant pendant de longues heures avant de sombrer. Elle n'avait plus le goût à rien, comme si toute envie l'avait quitté. Elle avait de voir personne, et honnêtement, si Angie ne l'y avait pas poussé elle ne serait même pas sortie du lit le matin. Elle n'aspirait qu'à dormir. Lorsqu'elle était dans cette état d'inconscience elle ne ressentait plus la douleur, elle n'avait plus conscience de rien, elle errait dans un trou noir aseptisé, une sorte de mort temporaire où elle ne pensait plus à rien. Malheureusement cet état était bien dur à atteindre. Il fallait déjà accepter cette place vide dans le lit, cette place où elle n'égarait même pas un bras. Recroqueviller sur elle-même, elle se terrait de son côté du lit, fermant les paupières très fort comme une enfant qui a peur du noir. Elle mettait de longues heures avant de trouver le repos si mérité. Aussi, lorsqu'elle était dans cet état d'abandon du corps et de l'esprit, il ne fallait pas l'en sortir. Toute la journée elle avait rêvé de cet instant, toute la journée elle avait attendu que le soleil tombe afin d'avoir une bonne excuse pour rejoindre ses draps, et enfin ce moment était arrivé. Elle avait fermé ses paupières, elle avait serré ses poings, elle avait mordu sa lèvre pour retenir les larmes qui la menaçaient chaque fois qu'elle constatait à quel point l'atmosphère de la chambre avait changé, à quel point le vide avait prit la place du plein, et finalement elle avait sombré dans le néant d'un sommeil sans songe. Pourtant, une poignée de minutes à peine égrenée, et voilà que quelque chose teintait dans son crâne. Un grésillement. Comme une nuée d'insectes tournant autour d'elle. C'est en tout cas ce que son inconscient lui disait. Son néant si réconfortant se transforma rapidement en cauchemar. Elle avait conscience d'être endormie, elle savait que tout ceci n'était en rien réel. Pourtant elle vivait cette intrusion comme une injustice, et pleura sa petite mort qui l'avait abandonné. Ses doigts s'agrippèrent à sa couette qu'elle ramena contre elle, contre son visage déjà noyé de larmes... Elle était à bout, à bout de nerfs, à bout de patience, à bout de fatigue, un simple bruit au milieu du silence venait de la faire craquer, pour la première fois depuis des jours. Une réaction, enfin elle avait une réaction. Une réaction violente, qui plus est, puisqu'elle se mit à taper du poing contre le matelas à grand renfort de sanglots frénétiques. Elle n'était plus dans son rêve, elle l'avait quitté dès l'arrivée des insectes, mais elle n'en demeurait pas moins les paupières closes, dans le stupide espoire de fuir encore un peu la réalité. Ce ne fut que lorsque ce bruit nuisible refit son apparition, qu'elle accepta d'ouvrir un oeil, intriguée par la provenance de ce grésillement sourd... Ses mains maladroites tentèrent d'essuyer les larmes de ses joues, alors que ses yeux s'habituaient à l'obscurité de la chambre. Sur la table de chevet une lueur attira son attention. Son portable ? C'était son portable vibrant contre le bois du meuble qui avait provoqué tout ça ? Excédée, elle s'empara de l'appareil pour constater qu'elle avait deux appels en absence. Ludmilla ? Non, mais c'était du foutage de gueule, là ! Qu'est-ce qu'elle lui voulait ce parasite ? Savoir si Julian était bel bien revenu sur le marché ? C'était son style. Ou peut être voulait-elle lui proposer une soirée entre filles, après tout le manque de délicatesse et d'altruisme de cette fille n'était plus a prouver ! Rageusement la brune appuya sur la croix, cherchant a effacer définitivement ce prénom de ses contacts, mais au même moment une fenêtre apparut "1 nouveau MMS reçu de Ludmilla". La fenêtre remplaça le nom, et dans une fausse manipulation, Sara ouvrit le lien. Ce n'était pas une photo, il s'agissait d'une vidéo, avec pour titre "On dirait qu'il s'amuse bien, non ?" Sara avait une vague idée de ce qu'elle allait pouvoir observer, mais le masochisme n'a pas de limite chez une femme en souffrance. Pinçant ses lèvres, elle appuya sur Lecture. Une boîte de nuit, ou un bar -Sara ne faisait pas très attention au décor- sur la piste duquel dansait une foule de gens. La musique trop forte grésillait dans le téléphone, assourdissante, désagréable. Ludmilla avait dû zoomer, puisque la foule se rapprocha rapidement, et soudain, dans un mouvement de cette même foule, un couple collé/serré lui apparut. Le coeur de la brune eut un râté. Là, sur cette piste, alcoolisé plus que de raison, tenant debout par je ne sais quel miracle, une brunette lui dévorant le cou, ce n'était pas Julian, non, c'était pire que ça... Dario ! La vidéo prit fin alors que son meilleur ami laissait glisser sa main de façon très peu subtile vers le bas du dos de la jeune femme... "545 via dei Ramni "Papageno", San Lorenzo." s'affichèrent ensuite, comme une ligne de conduite à tenir.

    Sara ne savait pas pour quelle raison Ludmilla la mangeuse d'hommes venait de la prévenir. Après tout, depuis le temps qu'elle espérait mettre le grapin sur Dario, pourquoi n'en profitait-elle pas de cette occasion qui lui était offerte sur un plateau d'argent ? Peu importait ! Sara avait déjà sauté du lit, et enfilait un jean échoué sur le sol. Pendant des semaines elle avait supporté l'alcoolisme chronique de Julian sans dire un mot ! Elle avait fermé sa bouche en s'imaginant que des reproches ne feraient qu'envenimer une situation déjà bien trop pitoyable. Elle avait gardé en elle ce qu'elle pensait de ce genre de comportement puéril et auto-destructeur. Elle avait enmagaziné en elle une montagne de reproches qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de libérer... Dario allait prendre pour tout le monde ! Il lui était passé quoi par la tête ? Pourquoi faisait-il ça ? Avait-il perdu la raison ? Cherchait-il à la provoquer, à lui faire du mal intentionellement ? Déterminée à vider son sac sur son crétin de meilleur ami, elle traversa le salon s'empara de son sac à main sous le regard ahurie d'Angie, et claqua la porte de l'appartement. Elle connaissait Dario depuis 7 longues années ! Elle se vantait même de le connaitre mieux que personne, et si une chose était sûre, c'est qu'il n'était pas du genre à se mettre minable juste pour le plaisir de rouler sous la table et de vomir ses tripes dans le caniveau. Qu'importe ses raisons, il allait sentir passer le cyclone Giolitti... Un punching ball, c'était justement ce dont elle avait besoin. Les couloirs de l'immeuble étaient désert, comme si les événements récents avaient tué toute la joie de vivre qui y règnait depuis plusieurs années, depuis que les "agités du bocal" avaient investis le 4ème étage. De toutes manières, c'était mieux ainsi. Elle n'avait envie de croiser personne, elle évitait tout le monde. Se retrouver coincée dans un ascenseur avec une personne pleine de pitié pour vous, non merci ! Fort heureusement tel ne fut pas le cas, la cabine était vide. Elle appuya frénétiquement sur le bouton annonçant le 2ème sous-sol, espérant qu'ainsi, les portes se fermeraient plus vite. Le parking sous-terrain était vide, lui aussi. Il y avait bien le gardien dans sa cahute, mais il ne lui prêta pas attention. Il y avait un film érotique sur la 8ème chaîne, alors on aurait pu venir s'emparer de toutes les voitures de luxe ou les exploser à coup de pied-de-biche, qu'il n'aurait pas relevé les yeux de son écran, et de son... Heurk ! Quartier 2B, c'était l'espace qui était réservé à Sara pour ses innombrables voitures. Des joujous que Papa Giolitti lui offrait régulièrement sans même prendre note du fait que Sara détestait conduire ! Encore une fois, on peut dire qu'il connaissait bien sa fille. La brune dépassa la BMW sans lui prêter un regard, et fit teinter les clefs qu'elle avait dans la main. Ni ferrari, ni porshe, elle se contenta d'ouvrir la mini Cooper, de BMW aussi, mais avec moins de souvenirs, celle-ci. Plus petite, moins nerveuse, elle n'eut aucun mal à la manoeuvrer correctement, sans accoups et sans peine. Elle quitta rapidement l'enceinte du bâtiment dans un bruit de pneus des plus désagréables...

    Elle ne mit que quelques minutes à rejoindre San Lorenzo. Même sans l'adresse fournie par Ludmilla, elle aurait retrouvé le lieu. Elle connaissait bien ce club pour s'y être rendue a de nombreuses reprises pendant ses périodes de "chasse". Elle ne l'avait pas oublié. D'ailleurs l'endroit aussi se souvenait d'elle. A peine fut-elle sortie du véhicule, qu'une voix familière l'interpella.
    - Miss Giolitti ! Ca faisait un baille !
    - Bonsoir Kenny...
    Lança l'héritière en se glissant sous la corde que le videur tenait levé pour elle.
    - Alors ? La Princesse a retrouver sa fougue ? Elle vient se dévergonder un peu ? Content que tu es retrouvé la raison, ce mec n'était qu'un...
    Elle ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. Il valait mieux pour lui, car malgré son mètre 02, elle avait assez de rage en elle pour lui faire avaler son oreillette ! Elle seule avait le droit d'insulter Julian, elle ne tolèrerait pas que quelqu'un d'autre le juge sans le connaître, et surtout pas le videur d'un club aussi sélect soit-il. Il valait mieux qu'elle s'éloigne de ce type avant de lui crever les yeux façon "Prise du cobra Hiiiiiha !". De toutes manières elle avait bien mieux à faire. Le club était en contrebas, il fallait descendre un escalier pour le rejoindre. Sara s'immobilisa en haut des marches, scrutant la piste des yeux à la recherche de son alcoolique. Les gens montant et descendant la bousculait comme si, pour la première fois de sa vie, elle avait été invisible. Il est vrai qu'elle détônait pas mal, parmi toute cette foule en robe Prada et chemise Armani. Elle avait filé tellement vite, qu'elle avait enfilé ce qui lui tombait sous la main... un vieux jean, un tee-shirt à l'effigie de "The Who", et ses converses, elle devait avoir l'air d'une gamine de 15 ans; peut être même que si elle allait au bar on refuserait de lui servir de l'alcool. Peut être qu'elle devait essayer et... NON MAIS ET PUIS QUOI ENCORE ?! Elle était là pour une raison précise : Mettre la main sur Dario et le faire rentrer à la maison à coup de pied dans le derrière avant de lui passer le savon de sa vie, et pourquoi pas le frapper à coups de pieds de biche histoire de passer ses nerfs ! Elle ne mit pas très longtemps pour repérer le musicien. Au milieu de la piste, on ne voyait que lui. Jamais encore, Sara n'avait été confrontée à un tel spectacle de la part de Dario, elle ignorait même qu'il était capable de tel écarts. Sans attendre une seconde, elle dévala l'escalier, et joua des coudes parmi la foule afin de se frayer un chemin jusqu'à lui. Ce ne fut pas difficile, les danseurs apercevant l'air furieux sur les traits de la jeune femme, se poussaient d'eux-même, de peur, surement, de subir ses foudres. Et puis, ses yeux étant toujours rouges d'avoir trop pleuré, on la fuyait des fois que le malheur soit contagieux. Est-ce qu'on la reconnaissait ? Oui, surement, qui ignorait encore le visage de Sara ? Qui ignorait sa situation sentimentale ? Qui ignorait son caractère de merde ? Personne, malheureusement... A part, peut être, la partenaire temporaire de Dario qui la fusilla du regard en la voyant approcher, sans pour autant cesser de vampiriser le cou de l'italien. La petite brune en converses s'immobilisa dans le dos du futur homme-battu, et croisa ses bras sous sa poitrine, ne lâchant pas le parasite du regard.
    - Tu as 30 secondes pour ôter tes lèvres avant que je te casse les dents... Annonça-t-elle calmement dans un sourire presque doux.
    La jeune femme sembla hésiter, se demander si Sara était sérieuse ou non. Elle releva le menton, et jeta un regard vers Dario. Sara étant dans son dos, elle ne vit pas la réaction de son ami, elle vit juste la jeune femme reculer lentement, avant de disparaitre dans la foule. L'héritière ne bougea pas d'un millimètre, conscience que si elle faisait un pas, ou qu'elle amorçait un mouvement, les larmes allaient revenir avec force. Rage ? Tristesse ? Les deux confondues vraisemblablement...
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MessageSujet: Re: La connerie c'est contagieux ? [Dario]   La connerie c'est contagieux ? [Dario] EmptyMer 5 Aoû - 13:47






    On dit que l’espoir fait vivre.. Mais…



    Je marche dans les rues du vieux Rome, lorsque j’aperçoit Julian Spinelli, qui dit Julian, dit Sara, ils sont devenus inséparables depuis qu’ils ont affichés leur relation au grand jour. J’essai de contourner le couple lorsqu’une voiture arrive en trombe, la vitre teinté arrière s’entrouvre laissant passer un petit cilindre en métal étincelant au soleil, je fronce les sourcils, puis je me met a courir en hurlant le prénom de Sara. celle-ci me lance un regard noir, mais un sifflement dans l’air retentit, et le visage de Sara se tord de douleur, je continue à courir mais la distance entre nous semble toujours la même, comme si je courait sur un tapis roulant. En larmes et essoufflé je constate l’horrible spectacle, Sara vacille, ses mains sur son ventre, un liquide carmin se répandant sur ses vêtements. Je suis si loin et pourtant je l’entend murmurer « Julian je t’aime ». Je suffoque.
    Je me réveille en sursaut, assit sur mon lit je tente de rendre ma respiration régulière, je pose ma main sur mon torse dégoulinant de sueur, mon cœur bat à tout rompre. Mon autre main vint se poser sur mon front humide et je sent un liquide salé s’échapper de mes yeux. Comment pouvais-je faire de tels cauchemars?
    Je me lève me dirigeant vers la cuisine, traumatisé par ses images qui tournent en boucle, en sortant de ma chambre si sombre je m’aperçoit qu’il fait jour. Quel jour est on? Quel heure est il? Je boit un verre d’eau après avoir laisser couleur ce liquide transparent sur mes mains et l’avoir étalé sur mon visage. Je crois n’avoir plus aucune notion de la réalité. Je ne sais plus depuis combien de jours je ne suis pas sortit de chez moi. Une question me tracasse, le désir de savoir l’heure et le jour. En entrant dans le salon je voit mon portable su la table basse, je consulte le calendrier. Nous sommes vendredi, il est dix neuf heures. J’ai donc dormi toute la journée.. Je deviens pathétique!! Il faut que je me secoue. Une douche me remetteras surement d’aplomb et l’idée de passer une nuit seul ici remuant ma peine et mes angoisses m’est insupportable. Je tente alors de réfléchir au programme de ma soirée dans la salle de bains. Prit de vertiges, je m’adosse contre les carreaux frais, faisant couleur l’eau brulante sur mon corps. Depuis combien de temps n’ais je rien avalé? Je tourne le robinet et sursaute , un jet d’eau froide sort de la paume de douche, symbole de mon réveil et de mon retour à la vie. Ce soir je vais sortir, je vais manger au restau et aller m’amuser!! Voila ma bonne résolution!

    J’enfile une tenue assez simple mais toujours avec classe, un pantalon léger , beige, une chemise blanche et un chapeau noir orné d’un ruban de tissu beige. Mes chaussures quand à elle serons noires, bien cirées. Un dernier regard dans le miroir, je m’empare de ma veste de cuir dans laquelle j’y ai inséré mon portefeuille mes clefs et mon téléphone. Je prend un taxi pour me rendre dans le centre ville, je vais me manger un sacré plat de pattes cela me feras le plus grand bien! Il ne me fallu que très peu de temps pour engloutir mon plat, j’en reprend même un deuxième, et un ban split en dessert. La serveur me dévisage amusée par mon grand appétit. Sur l’addition elle y à même inscrit le mot suivant « si tu as envie de t’éclater ce soir rendez vous au Papageno ». J’écarquille les yeux et lève la têt vers la serveuse dont les paumettes se teintent de rouge. Un battement de cil plus tard elle s’éloigne avec grâce. J’arque un sourcil , avant de laisser se dessiner un large sourire sur mon visage. Je sort donc du restaurant avant de me faire une ballade digestive dans le quartier. Je me rends alors dans ce fameux club, en temps que VIP, les agents de sécurité connaissent bien mon nom et mon visage. J’évite la file d’attente sous les regards envieux de la foule. Je me retrouve placé à une table avec du champagne, ais je eu le temps d’y comprendre quelque chose? Cela fait bien longtemps que je n’ai plus mis les pieds ici. Je scanne la boite espérant voir le visage de cette jolie serveuse. Mais au lieu de cela je découvre une blonde, vulgaire se diriger vers moi. Je la connais, Ludmilla s’installe sur le canapé à mes côté, une main sur mon épaule elle pose ses lèvres sur mes joues pour me saluer, mais le fait que ces lèvres s’attardent un peu trop à mon gout, dessine une grimace sur mon visage. J’écoute alors son flux de paroles sans intérêt, je me suis armé de patience pour supporter cette sang sue. Ses poses provocatrices ainsi que son besoin de me toucher sans arrêt lorsqu’elle me noie dans un flot de paroles m’a toujours rendu mal à l’aise. C’est avec un sourire faussement dessiné sur mon visage figé, que je me dis que ma soirée s’annonce plutôt mal. Au bout d’une vingtaine de minutes et de quelques verres je me sent oppressé par le rapprochement de Ludmilla.







    Le cœur à des raisons que la raison ne connait pas..




    Une créature fait son entrée, une chevelure châtain ondulait sur ses épaules, un grand front, de jolis yeux clairs et une bouche rosée ornée de gloss. Vêtue d’une somptueuse robe rouge en satin épousant parfaitement son corps, je crois rêver. On dirais Sara, mais je reconnais son visage, il s’agit de la petite serveuse à la silhouette fine. Ma bouche s’entrouvre machinalement, je n’écoute plus Ludmilla qui commence a fulminer, je me lève et prend congé me dirigeant vers la brunette m’adressant un petit signe de la main. Elle se prénomme Alicia, elle est accompagnée par deux amies qui semblent transparentes lorsqu’on les voit au côté de cette déesse. Les demoiselles m’accueillent à leur table et les bouteilles de champagne tombent. Le son augment la soirée bat son plein, les rires à la table surchauffent l’ambiance et Alicia me propose de danser. Comment refuser? Le sosie de Sara me dévore des yeux et l’alcool pousse mon corps à s’animer. Je n’ai pas l’habitude de boire autant si bien que lorsque je me lève ma tête me tourne, ma vision se trouble et le sol semble en mouvement. Voila qui va m’aider à danser mais pas à marcher!!
    Alicia semble être dans le même état que moi et je sent son bras s’enrouler autour du miens, comme si elle prenait appui sur mon corps. Le miens serait il plus stable que le sien?
    Nous voila sur la piste de danse, je me laisse entrainer par cette danse endiablée, la température monte et le corps de la belle brune se rapproche dangereusement du mien. Je n’affiche pourtant aucune résistance et me laisse prendre au jeu. Comme si cette attraction était irresitible. Son corps ondulait au rythme de la musique et le miens se mettait au diapason. Il ne fallu que très peu de temps pour que la distance entre nos deux corps soit nulle. Les mains habilles de la petite brunette se posaient sur mon corps et comme dans un miroir je glissait les miennes dans son dos , jusqu’à son échine, elles glissaient même plus bas. Jamais je n’avait été aussi goujat que durant cette soirée. Considérer une fille comme un morceau de viande et exposer une danse sensuelle au grand publique n’était pas mon genre. Alcool? Désespoir? Ou peut être la ressemblance d’Alicia et Sara? Peu importe à ce moment je n’avais plus la force de réfléchir, je me contentais de laisser place au désir charnel, plutôt qu’à ma bonne conduite!





    Ce que l'amour te donne la vie saura bien le reprendre


    Ses lèvres brûlantes se posent habillement dans mon cou, le poison qui coule dans mes veines s’emparent de mon corps. Je n’ai plus aucun moyen de résister. Mes mains glissent sur ce corps frêle, le désir augmente à chaque instant. Contre tout attente une évènement vint stopper cet instant. Une voix retentit.
    « Tu as 30 secondes pour ôter tes lèvres avant que je te casse les dents.. »Alicia ôta ses lèvres de mon cou à mon grand regret, son visage se figea et ses prunelles s’animaient de rage et de désespoir. Elle me lança un regard triste avant de s’éloigner. Ludmilla!!!! Pourquoi faisait elle tout pour gâcher mon plaisir? Je me serais bien retourné en colère mais l’alcool me faisait prendre un air joyeux et une attitude de séducteur. Je lui dit alors.

    -Ne soit pas jalouse Bella Mia..

    Je me stoppais net car je venais de pivoter vers mon interlocutrice et le visage de Sara se trouvait face à moi. Ma bouche s’entrouvrir comme si ma mâchoire était tirée par une force puissante vers le bas. Mon corps oscilla et mon visage se teinta d’une couleur blanchâtre.

    -Sa-Sa.. Sara?

    Alors la si je m’attendais à ça!! J’était immobile incapable de parler ou dire quoi que ce soit. Désemparé par son visage meurtri et pas la rage illuminant ses yeux. Mais allez savoir pourquoi l’alcool m’entraina dans une voie que je n’aurait jamais emprunté. Je m’enfonçais alors un peu plus dans ma décadence.

    -t’aurais pu t’habiller mieux quand même!!

    Je me mit a ricaner et ajoutais, en posant ma main sur son épaule.

    -fait pas cette tête la, principessa, jalouse hein? Oui je sais je suis irrésitible , tu veux que j’te montre?

    J’approchais mon visage du sien avant de lui voler un baiser.
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: La connerie c'est contagieux ? [Dario]   La connerie c'est contagieux ? [Dario] EmptyJeu 6 Aoû - 22:40


    Jamais encore elle ne s'était sentie si mal. "Mal" n'était pas encore un terme assez fort. Elle n'était pas simplement mal, elle était dévastée, déchirée, elle n'était plus qu'une boule de douleur, une plaie qui recouvrirait chaque centimètre carré de son épiderme, rendant le montre contact avec le monde extérieur douloureux, d'une intolérable cruauté. Elle n'avait pas souvenir d'avoir jamais autant souffert de sa vie. Cette souffrance telle qu'on en vient à se dire que la mort est préférable. Au moins dans la mort elle serait anesthésiée, elle n'aurait plus mal, elle ne sentirait pas ce vide en elle. De toutes manières elle était déjà morte ! Elle avait déjà rendu son dernier souffle lorsque le sien avait quitté sa peau. Elle aurait voulu s'interdire de penser, d'y penser, mais comment faire lorsque votre vie, votre univers tout entier a été réglé sur un seul être. Chaque minute, chaque seconde s'échappant n'était qu'un rappel de cet intolérable manque. Elle n'était plus elle s'il n'était pas à ses côtés. Elle avait connu le bonheur, elle avait connu la plénitude, elle avait trouvé cette place qu'elle avait longtemps cru inexistante, et maintenant on lui avait retiré tout ça. Pourquoi ? Elle ne le savait pas... Sur un coup de tête. Il avait choisi seul. Seul il avait scellé leurs destins et non plus leur destin. Il avait rompu serment et promesse, et l'avait abandonné seule sur le bord de la vie. L'inconvénient avec le bonheur c'est que tant qu'on ne le connait pas, on n'a pas conscience d'à quel point notre vie était triste avant... et après...Elle vivait ainsi, à présent, roulée en boule autour d'elle-même, prenant conscience de son incroyable petitesse, de son inutilité. Elle n'avait vécu qu'à travers lui, qu'a travers le soutien qu'elle pouvait lui apporter, aujourd'hui pourquoi vivrait-elle ? Elle n'était même pas l'ombre d'elle-même, elle était son ombre à lui. Et une ombre sans sa source de lumière ne peut survivre. En la surprenant ainsi, en constatant son état, un individu extérieur aurait pu se dire qu'elle attendait la mort, et il n'aurait pas eu tort. Elle n'aspirait qu'au sommeil, qu'à cet état comateux qui l'empêchait d'avoir mal, même si elle savait que dès son réveil, tout recommencerait...

    Pourtant, aujourd'hui, on la priva de cet état paralytique où toutes ses pensées étaient bloquées avant même de pouvoir la faire souffrir. Dario, pour une raison inconnue, venait de se donner en spectacle dans une des boîtes de Rome. La vidéo reçue sur son Iphone ne laissait aucun doute quand à son état avancé d'ébriété. Cela eut pour effet de réveiller une colère sourde en Sara. Pendant des semaines elle avait toléré un tel comportement de la part de Julian, n'osant lui reprocher quoique ce soit au vue de ce qu'il vivait à ce moment-là. Elle avait tue sa jalousie, son instinct de protection, elle avait muselé son indignation juste pour ne pas le braquer, juste pour ne pas le brusquer. Mais Dario ? C'était quoi son excuse à lui ? A part remuer le couteau dans la plaie ? Cette colère qui grimpait en elle, qui cavalait dans ses veines, qui réanimait peu à peu son coeur meurtrie, cette colère ne visait pas uniquement Dario, elle visait le Julian qu'elle voyait en lui. Sans prendre le temps de la réflexion, elle s'empara de ses affaires, et s'empressa de rejoindre sa voiture. Rome défila à une vitesse folle derrière les vitres fumées de la Mini, elle ne respectait ni le code de la route, ni sa trouille de la conduite, elle n'avait qu'une envie : Aller péter la tronche de Dario. La tristesse avait fait place à la colère, mais si la tristesse avait été violente et dévastatrice, la colère l'était tout autant. Dans le Club, elle le repéra immédiatement. Elle n'avait pas besoin d'un radar pour ce genre de choses, il faut avouer que Dario ne se cachait pas, au contraire, il se donnait en spectacle, au milieu de la piste de danse, sa main se glissant sans aucune subtilité jusque sur le fessier de sa partenaire.

    Sara avait bien aperçu Ludmilla lui faire de grands signes, mais ce n'était pas pour elle qu'elle était venue jusqu'ici, ce n'était pas pour elle qu'elle était sortie de sa torpeur ouatée, ce n'était pas elle la cause de cette si grande colère, elle n'en avait été que le messager. Ses pieds l'amenèrent rapidement jusque dans le dos de Dario. Furieuse, ses poings se serraient, ses ongles venaient meurtrirent ses paumes en s'y enfonçant, sa voix dérailla, rauque, violente... Depuis combien de temps n'avait-elle pas fait l'effort de parler ? Des heures ? Des jours ? Des semaines ? Elle aurait souhaité se montrer plus affirmée dans sa voix, mais visiblement son regard comblait sa faiblesse, puisque la jeune brunette, après avoir hésité un instant, s'éclipsa sans demander son reste.
    "Ne sois pas jalouse, bella mia..." Pardon ? Mais pour qui se prenait-il ? Etait-ce de la jalousie qu'elle ressentait ? Pas le moins du monde, juste un profond dégout, et de l'incompréhension devant un tel comportement. Elle se sentait trahie... Pouvait-ce être assimilé à de la jalousie ? Peu importe, elle serra un peu plus les poings, alors qu'il se retournait vers elle. "Sa...Sa... Sara ?"
    - Bien ! Au moins tu te souviens encore de mon prénom ! Cracha-t-elle avec fureur.
    Cela faisait des semaines qu'elle ne l'avait pas vu. Des semaines qu'il n'avait pas pris de nouvelles d'elle. Evidemment, elle n'y avait pas prêté attention du plus profond de son état amorphe. Mais maintenant, la colère lui ramenait toutes ces informations en mémoire, lui faisait prendre conscience de tout ce qu'elle ignorait depuis près d'un mois. "T'aurais pu t'habiller mieux quand même !!" Lâcha-t-il du sommet de son alcoolisme avancé, poursuivant dans un ricanement des plus ridicule, des plus agaçants, des plus blessants aussi. Avait-il seulement idée de ce qu'il l'obligeait à revivre, là ? Il empestait l'alcool, tenait un discours incohérent, se moquait d'elle, tout ce qu'elle avait déjà vécu avec Julian... "Fais pas cette tête-là, Principessa ! Jalouse, hein ? Oui je sais, je suis irrésistible, tu veux que j'te montre ?" Non, elle ne voulait pas qu'il lui montre, et recula d'un pas, les larmes à la frontière de ses paupières... Mais elle ne fut pas assez rapide, et dans un bref mouvement, il s'approcha d'elle pour claquer un baiser maladroit sur ses lèvres. Cela n'avait rien d'agréable, ni de torride, c'était ridicule aux yeux de tous, et douloureux dans la poitrine de Sara. Une douleur qui n'avait rien a voir avec Dario, à prioris, mais qu'elle transposa sur lui. Encore plus rapidement que le baiser, la main de la brune s'éleva, et vint claquer avec force et violence contre la joue de son ami. Elle resta un instant en suspension, comme les souffles des "spectateurs" qui assistaient à la scène sans respirer... C'était comme si la musique s'était tue, comme si plus aucun bruit n'était perceptible autour d'eux. Pourtant ce n'était pas le cas. Le Club était bruyant, très bruyant, et Sara en reprit conscience, lorsque la folie furieuse de son geste l'abandonna, pour cèder la place, de nouveau, à la tristesse.

    - NE M'APPELLE PLUS JAMAIS COMME CA !! hurla-t-elle au milieu de cette foule qui n'avait plus d'yeux que pour elle. Il avait eu le malheur de la nommer "Principessa", et rien que ce surnom était plus douloureux que le reste, que l'entièreté de son comportement. JE T'INTERDIS DE M'APPELER COMME CA !! Dans un élan de colère, ses mains se plaquèrent contre le torse de Dario, qu'elle repoussa de toutes ses forces. TU N'ES... TU N'ES... TU N'ES... Incapable de poursuivre sa phrase sans que les larmes ne déborde, elle se plaqua les mains sur le visage, tentant de cacher son état au reste du monde. Elle ne pu retenir plus encore ses sanglots, qu'elle lâcha entre le confinement de ses doigts... Sans plus prêter attention à quiconque, elle tourna les talons, et se mit à bousculer tout le monde afin de rejoindre la sortie. Elle avait besoin d'air, elle avait besoin de courir, courir tout en laissant ses larmes aller... Elle n'ôta ses mains qu'en accédant à l'escalier, qu'elle grimpa 4 à 4, avant de bousculer le videur à son tour, suffoquante, cherchant désespérement un peu d'oxygène... Les joues ravagées de larmes, elle se laissa glisser contre le mur extérieur, reprennant sa respiration douloureuse, entre deux hoquets de souffrance... Haaa, elle était belle la Grande Sara Tosca Giolitti ! Quel beau spectacle elle devait offrir à la jeunesse romaine... L'imbrisable, l'indomptable, gisait plus bas que terre, ravagée, dévastée, anéantie...
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MessageSujet: Re: La connerie c'est contagieux ? [Dario]   La connerie c'est contagieux ? [Dario] EmptyMar 11 Aoû - 12:57

    Lorsque je reconnu Sara, je fut plus qu’étonné, d’abord de la voir ici, ensuite de la voir cracher son venin sur la fille avec qui je m’amusait. C’était interdit? Alors seuls les bad boys avaient ils le droit aux aventures? Je ne savais pas qu’en engageant un contrat de meilleur ami avec Sara je n’avait pas le droit de flirter avec d’autres filles. Était je condamné a souffrir en voyant Sara se détruire dans les bras de pauvres types?
    « Bien ! Au moins tu te souviens encore de mon prénom ! » Fut sa réponse crachée avec fureur et mépris. Comment aurais je pu l’oublier? J’avais cru bon m’effacer car je m’éloignait peu a peu de Sara depuis le décès de Giovanni. J’avais rendu les armes , la bataille était perdu d’avance, je ne pouvait plus rien faire pour ouvrir les yeux a Sara. Et la voila qui reviens m’en voulant de tout cela.
    Ce brusque retour à la réalité assaillait mon cœur de nouveaux coups de poignard. Je baissait les yeux et secouais la tête de gauche à droite. Mais je n’avait pas encore tout vu. Peut etre l’alcool et une part de vérité m’avait poussé à embrasser Sara, jamais au grand jamais je n’aurait osé faire cela si j’était sobre! Mais sa réaction fut tout aussi brutale que mon acte désespéré. Elle me donna une violente gifle. Je la regardait avec effroi. Mais elle n’en avait pas finit avec moi, comment pouvait elle m’achever? Elle commença à le faire à merveille.
    « NE M'APPELLE PLUS JAMAIS COMME CA !! »
    Hurla-t-elle comme si j’avais commis un meurtre. Mes yeux ronds se mirent à scintiller.
    « JE T'INTERDIS DE M'APPELER COMME CA !! »
    La brulure se répandit dans mes yeux humides et coula dans mon cœur comme un violent poison. Lors c’est bien ça, je ne suis rien pour elle, juste un simple bouffon, bouche trou prêt a tout pour elle!
    « TU N'ES... TU N'ES... TU N'ES... »
    Dit elle après m’avoir repoussé violement à deux mains. Je serrais les poings et contrôlait mes lèvres tremblantes. Je la regardais s’éloigner. Puis mon regard se posa sur la foule disposée en cercle autour de nous. J’avais la tête qui tournait, le visage de la foule semblait accusateur, crispé par un sourire malicieux. Je posais une main sur ma poitrine douloureuse et m’échappait de cet enfer.

    Si l’humiliation était grande elle était d’autant plus douloureuse qu’il s’agissait de ma Sara. J’en voulait a Julian de l’avoir transformé ainsi. En personne prétentieuse, égoiste et méprisante. Cette Sara la je ne la connaissait plus. Des larmes se mirent à couleur sur mes joues tandis que j’essayait tant bien que mal de marcher sur une route sinueuse. Lorsque je sortit de la boite je regardait la route, les luminaires dansaient autour de moi comme le feu des enfers. Mais tout a coup je fut happé par le sol.
    En réalité je trébuchait sur les pieds de quelqu’un assit sur le sol. Je m’étalait de tout mon long, mes mains claquèrent violement le béton en accord parfait avec mon front. Un cri de douleur retentit.


    - Aiiiiieuuuuu !!


    Je me remettait a quatre pattes essayant de dégager mes pieds emmélés avec ceux de la personne ayant provoqué ma chute. Je posait une main sur mon visage endolori et constatait que mon nez était en sang. Je m’assit et regardait ma mai recouverte de rouge. st ce utile de rappeller que je ne supporte pas la vue du sang?


    - oh c’est pas vrai!


    Je plaquait violement ma main sur mon nez et m’asseyais pour me retourner avec un regard plein de haine vers la personne responsable de ma chute. Mais je vit Sara, le visage ravagé par la tristesse.
    Je lui en voulait, je lui en voulait tellement! En un rien de temps une cascade de larmes envahi mes joues.



    -t’es contente!! Pourquoi tu viens me gâcher ma soirée SARA!!! Tu penses ne pas avoir assez fait de ravages dans ma vie??



    Jamais je ne lui avait parlé ainsi, ni les mots ni le ton méprisant et accusateur. Je la fixait mais lorsque je vit son regard je perdit pied. Je secouait la tête et me relevait avec du mal. J’ôtait ma main de mon nez pour constater le liquide chaud et rouge ayant taché ma main.



    -J’ai pas le droit au dérapage c’est ça? J’ai juste le droit d’être la quand tu le décide? Quand ton homme t’a fait telle ou telle crasse? Je dois supporter en silence et arrêter de vivre pour toi c’est ça Sara??



    Je sentait les larmes secouer mon corps. Je me pinçais les lèvres afin de retenir les sanglots.



    -Eh bien achètes toi un chien!! Je te rend ma laisse!!!



    La au moins j’avait évacué ce qui me pesait, mais pourtant la douleur subsistait, elle m’assaillait de toutes part comme si avoir été aussi désagréable avec Sara ne faisait qu’accentuer la destruction de mon cœur, enfin de ce qu’il restait de mon cœur.
    Avions nous besoin d’une telle dispute? Était ce la fin de notre amitié?
    Pendant des années j’avait supporté la place du meilleur ami, espérant peut etre quelque chose, ou tout simplement préférant ce rôle plutôt que rien du tout.
    Mais ce que je venait de dire prouvait que je n’en avait plus la force à présent.

    Ma tête me tournait et l’odeur écoeurante du sang semblait ne pas arranger les choses. Je me laissait tomber sur les genoux et posait mes mains sur le béton encore chaud. Je me mit a tousser violement retenant ma nausée secouant mon estomac.
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Sara T. Giolitti
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"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

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MessageSujet: Re: La connerie c'est contagieux ? [Dario]   La connerie c'est contagieux ? [Dario] EmptyMer 12 Aoû - 0:05


    Elle avait fait l'effort de sortir de son lit, de sortir de sa torpeur, de sortir de ses larmes et de son état de zombie juste pour venir rechercher Dario. Parce qu'elle ne voulait pas qu'il se détruise, parce qu'elle avait vu ce que ça avait donné sur Julian, et qu'elle ne tolérait pas de perdre tous les hommes de sa vie. Elle n'avait plus de nouvelles de son père, elle ne souhaitait pas en avoir de Julian, elle ne pouvait pas perdre Dario, elle ne pouvait pas le laisser faire ça ! Surtout pas ! Elle ne se remettrait pas d'une perte supplémentaire... Elle ne cherchait pas à comprendre ce qui se passait, elle n'en avait même pas la force, elle voulait juste que ça cesse, que les hommes cessent de se comporter de la sorte, comme des crétins. Elle ne supportait pas de voir en Dario l'écho de Julian. Il agissait comme un goujat, ivre sur la piste de danse, pelotant cette fille sans envergure, cette fille habillée trop court, maquillée de façon ostentatoire. Il fallait que ça s'arrête. Il était son pilier, la seule chose immuable dans sa vie, son phare dans la tempête, il n'avait pas le droit de lui faire ça ! Non, il n'en avait pas le droit. Pourquoi elle était venue jusqu'ici plutôt que de le laisser rentrer par ses propres moyens et de lui régler son compte demain matin ? Par instinct de survie. Comme une lionne, elle avait besoin de le savoir en sécurité avant de se sentir elle-même en sécurité. C'était surement démesurée comme réaction, et pourtant c'était réellement ce qu'elle ressentait. Il pouvait pas faire ça, il pouvait pas se comporter comme ça, c'était pas lui, tellement pas lui... Cela faisait des semaines qu'elle ne l'avait pas vu, et si elle avait réfléchit un tant soit peu, elle aurait pu voir que quelque chose clochait. Il n'était pas dans ses habitudes de la laisser souffrir. Pourquoi s'était-il pas précipité chez elle lorsqu'il avait appris la rupture ? Se pouvait-il qu'il ne soit pas au courant ? Impossible ! Tout Rome le savait ! L'Osservatore avait fait ses choux gras de cette histoire. Comment pouvait-il l'ignorer ? C'était tellement impensable que cela n'avait même pas effleuré l'esprit de la brunette. Et ce baiser volé n'était pas prêt de la mettre sur la voie. Dans son esprit, jamais il n'aurait eu un geste aussi déplacé en la sachant en couple, non, c'était impensable. Pourquoi lui infligeait-il une épreuve pareille ? Pourquoi ? Pourquoi lui faire ça maintenant ? Pourquoi lui si fort se montrait-il sous cet aspect ? Que cherchait-il à prouver ? Cette gifle, c'était celle qu'elle n'avait pas eu le courage de mettre à Julian, mais ces larmes le long de ses joues étaient bel et bien pour Dario.

    A l'extérieur, affalée contre le mur de la boîte, devant se parterre de spectateurs improvisés, elle était incapable de se retenir, il fallait que ça sorte, et tant pis pour l'image qu'elle donnait d'elle. De toutes manières ils connaissaient tous sa vie privée dans les moindres détails, ils savaient tous la raison de cet anéantissement que l'on pouvait lire sur ses traits, alors à quoi bon se cacher ? Maintenant ils en avaient tous la preuve. Oui, elle était une épave, une loque sentimentale, et elle n'avait même plus la force de le nier. Les jambes repliées contre sa poitrine, le visage enfoncé dans ses genoux, elle laissait les larmes se répandre sur son jean. Elle ne voulait plus se battre, elle n'avait plus rien a combattre, pas de leit-motiv, rien... Elle était vide de tout. Soudain on tapa dans ses pieds, l'obligeant, sous le choc, à sortir sa tête de sa cachette. "AÏEUUUU !" s'exclama quelqu'un tout proche, alors qu'elle maintenait ses paupières closes. Le bruit d'une chute, un claquement sonore, elle redressa complètement la tête, sans rien distinguer au travers de la barrière de larme sur ses yeux. "Oh ! C'est pas vrai !". Cette voix. Elle n'avait pas besoin de sa vue pour savoir de qui il s'agissait. Rapidement, gênée, elle essuya ses joues d'un revers de main, son nez aussi, tout en reniflant, ne souhaitant pas qu'il la surprenne dans cet état. Elle n'osait pas le regarder, elle ne voulait pas que ses yeux rouges croisent les siens, elle espérait que dans la pénombre partielle de la rue, il ne constaterait pas l'étendue des dégats... Elle ne voulait pas faire pitié, surtout pas... Mais lorsqu'il reprit la parole, qu'elle entendit ce ton, et cette voix pleine de larmes, elle ne pu l'éviter davantage. Surprise, elle releva le nez, stupéfaite par ses propos. "T'es contente ? Pourquoi tu viens me gâcher ma soirée, Sara ? Tu penses ne pas avoir assez fait de ravages dans ma vie ?". Il pleurait, et Sara restait muette, totalement sidérée, incapable du moindre mouvement alors qu'il se voulait méprisant et accusateur, alors qu'il lui faisait plus de mal que s'il l'avait roué de coups. Il se redressa, et ce ne fut qu'à cet instant qu'elle constata qu'il saignait du nez. Tout ce qui lui vint à l'esprit fut qu'il ne supportait pas la vue du sang, et que si elle ne le soignait pas très vite, il allait faire un malaise... Pourquoi pensait-elle à ça alors que lui ne montrait aucune délicatesse envers elle ? "J'ai pas le droit au dérapage c'est ça ? J'ai juste le droit d'être là quand tu le décides ? Quand ton homme t'a fait telle ou telle crasse ? Je dois supporter en silence et arrêter de vivre pour toi, c'est ça, Sara ?" Elle voulait dire quelque chose, le supplier d'arrêter de dire toutes ces horreurs, de lui hurler qu'elle n'avait jamais attendu de telles choses de sa part, mais elle était incapable de parler. Sa lèvre inférieure tremblottait, cherchant à formuler des mots qui ne sortaient jamais. "Eh bien achètes toi un chien !! Je te rend ma laisse !!". Ce fut le coup de grâce. Une inspiration forte, comme quelqu'un sortant d'une apnée prolongée secoua le corps de Sara, alors que les larmes envahissaient ses joues. Elle n'en avait pas eu conscience, mais pendant tout le temps du plaidoyé de Dario, elle n'avait pas respiré. Et maintenant elle ne parvenait plus à calmer ses poumons, comme prise d'une crise de spasmophilie. Il la quittait ? Lui aussi ? Après son père, après Julian, voilà que Dario rendait les armes ? Mais qu'avait-elle fait pour mériter ça ? Est-ce qu'elle était une personne mauvaise, et qu'elle ne se rendait même pas compte du mal qu'elle faisait aux autres ?

    Pourtant, malgré cette douleur cuisante dans sa poitrine, elle demeurait lucide. Elle ne faisait pas preuve d'hystérie, elle restait choquée sur le sol, les yeux fixé sur un Dario qui venait lui même de s'y laisser tomber. Un silence s'était installé. Pas seulement entre eux, mais dans toute la rue. Comme si, même la file de personne attendant de pouvoir entrer dans la boîte n'avait plus d'yeux que pour ce couple d'amis sur le bord de l'implosion.
    - C'est comme ça que tu me vois ? souffla-t-elle faiblement dans ce silence pesant.
    Elle n'eut pas de réponse, mis à part une quinte de toux de la part de Dario. Elle le connaissait, elle savait bien qu'il ne supporterait plus très longtemps cette odeur... A genoux, elle rampa jusqu'à lui. Sans plus réfléchir à sa propre souffrance, elle déchira un lambeau de son tee-shirt, le roula en boule, et l'approcha du nez de Dario. Elle avait beau s'en être prit plein la tête, elle ne pouvait pas le laisser dans cet état. Peut être s'exposait-elle a un rejet de sa part, après tout, elle ne semblait plus être dans ses bonnes grâces, mais tant pis... Pourtant il ne la repoussa pas, il se laissa faire. Elle appuya complètement le tissu contre son nez, puis s'approcha d'avantage. Toujours au sol, de profil par rapport à lui, elle passa une jambe de chaque côté, lui attrapa le visage, et le ramena contre sa poitrine, toujours en maintenant, de son autre main, le tissu qui se tâchait de rouge progressivement.
    - C'est ça que tu appelles une "soirée" ? C'est ça que tu veux ? De l'alcool et des filles faciles ? C'est pas toi, Dario, ça ! Ca c'est pour Julian et toute sa clique... T'es pas comme lui... Je veux pas que tu sois comme lui... Je veux pas que tu me laisses... J't'en supplie, Dario... Me laisse pas seule...
    Sa voix était faible, son timbre rauque, les larmes glissaient le long de ses joues, terminant leur course dans le cheveux de Dario où son visage avait trouvé refuge. Elle ne voulait pas le perdre, elle ne supporterait pas de le perdre, jamais... Me quitte pas... J't'en prie, Dario... J't'en prie... Dans un dernier hoquet de tristesse, elle le serra contre elle, de toutes ses faibles forces... Elle ne voulait pas qu'il parte... Pas lui...
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MessageSujet: Re: La connerie c'est contagieux ? [Dario]   La connerie c'est contagieux ? [Dario] EmptyMer 12 Aoû - 1:42

I'm in the middle of nothing. And it's where i want to be.

    Jamais de toute ma vie je n’avait été aussi lamentable, à quatre pattes sur un trottoir aux yeux de tous, après avoir craché mon venin sur ma meilleure amie, celle que j’aime plus que tout au monde. Celle qui me venait en aide afin de m’extirper du spectacle lamentable auquel je m’offrais. Elle aurait du m’achever et me pousser dans le caniveau, au lieu de ça elle me dit d’une petite voix mal assurée.
    « - C'est comme ça que tu me vois ? »
    On dit que l’alcool désinnibe, mais je ne connaissais pas les autres effets bien plus destructeurs, qu’étaient ceux d’accentuer sa peine et son mal être. Je ne répondit rien rongé par la culpabilité. Comment avais-je pu lui dire ces choses si blessantes? Ce n’était pas moi! Même si je ne pouvais pas nier que durant ces derniers temps je remettais en cause notre amitié, comme si je lui en voulait ne de pas voir que celui qui la connaissait mieux que personne, que celui qui l’aimait plus que tout, que celui qui…arrêtons de se lancer des fleurs, mais j’avais la conviction d’être celui qui pouvait être capable de l’aimer durant toute sa vie et bien plus encore. Celui qui serait le mieux pour elle était juste sous ses yeux et elle le voyait autrement!
    Un craquement de tissu similaire au déchirement de mon cœur me sortit de mes pensées, puis je sentis la main de Sara repousser la mienne afin d’y poser un morceau de tissus. Pourquoi donc faisait elle ça? Je ne comprenais pas, j’avais mérité cet état, je méritais bien plus encore, comment trouvait elle la force de prendre soin d’un homme qui n’a pas été à la hauteur? Je plissais les yeux, avant de redresser la tête vers elle. Je plongeais mon regard brillant dans le siens et chuchotais.


    -Pourquoi..tu..?


    Je m’arretais lorsqu’elle s’approcha de moi, elle s’empara de mon visage et le posa tendrement contre sa poitrine. Mon corps se secoua de tremblements à son contact. Je n’osais plus rien dire de peur de gâcher cet instant. Mais Sara en avait décidé autrement elle prit la parole.
    « - C'est ça que tu appelles une "soirée" ? C'est ça que tu veux ? De l'alcool et des filles faciles ? C'est pas toi, Dario, ça ! Ca c'est pour Julian et toute sa clique... T'es pas comme lui... Je veux pas que tu sois comme lui... Je veux pas que tu me laisses... J't'en supplie, Dario... Me laisse pas seule... »
    Elle avait bien raison, pourquoi perdait elle son temps avec un naze? Peut être gardait elle espoir que je n’était pas finit, peut être gardait elle toujours l’image de quelqu’un de bien. Celui que l’on aime, que l’on adore, qui est toujours la et sans faille, celui qui resteras à jamais le frère que vous n’avez jamais eu. Comment pourrais je m’y résoudre? Etais je condamné à souffrir à vie? Mais je devais le faire, pas pour moi cette fois ci, non pas pour moi, pour ELLE.




I've been thinking of everything Of me, of you and me.

    Pourquoi mentionnait elle encore le prénom de Julian? Avait elle prit conscience qu’elle devrais m’infliger une punition supplémentaire pour mes actes? Je retraçais l’intégralité de sa phrase dans mon esprit brouillé par l’alcool. Que c’était il passé encore? Envisager que Julian puisse blesser de nouveau ma petite fée était une horrible souffrance pour moi, le fait qu’elle soit venue me chercher dans cet état, le fait qu’elle parle de lui ainsi m’amenait à penser qu’il avait une fois de plus mal agit et endommagé une autre parti de son cœur déchiré! Je serrais les poings et fermais les yeux tentant d’apaiser cette rage qui montait en moi. Ses mains glissèrent sur mes joues humides et finirent leur course dans ma chevelure en bataille, je sentit une légère pression, son menton ou sa joue venait trouver refuge dans mes cheveux. Le timbre de sa voix se faisait encore plus faible comme un dernier souffle.
    « Me quitte pas... J't'en prie, Dario... J't'en prie... »
    Je devais prendre sur moi pour ne pas être secoué par les sanglots, je remontais alors une main pour la poser maladroitement sur son visage qui semblait être recouvert par sa longue chevelure.
    Je m’emparais alors de sa main, celle qui tenait le tissu servant de compresse. Je me redressais et pivotais pour me retrouver face à la petite poupée. J’avançais une main tremblante vers son visage et faisait glisser mes doigts sur sa joue humide. Je remontais ensuite ma main pour poser ma paume sur sa joue et essuyer avec mon pouce les larmes menaçant de s’enfuir.


    -Comment voudrais tu que.. Que.. Je fasse?


    Mon autre main elle tenait toujours le tissu sur mon nez, ce qui étouffait légèrement ma voix, mais n’altérais en rien l’intensité de mon regard plongé dans le siens.


    -Je n’en ai pas la force.. Sara je.. Je..


    Je ramenais violement ma main sur ma cuisse et baissais les yeux, je m’arrêtais juste à temps, juste avant que je ne fasse la plus grosse bêtise de ma vie. Ce n’était ni l’endroit ni l’instant d’avouer une telle chose au risque de la perdre à jamais!


    -Tentons d’oublier cette histoire.. Je n’ai pas d’excuse valable pour les mots que j’ai employés.


    Sans relever le regard je tentais de me sortir de la situation comme je le pouvais. C’était mieux pour elle , il ne fallait pas qu’elle sache. Prions pour qu’elle ne soit pas curieuse! Je ne me posais pas la question de savoir ce qui l’avait poussé à venir ici ni même comment elle avait été mise au courant de ma soirée improvisée. En réalité mon esprit brouillé était bien plus concentré sur ma peine et il se concentrais à présent sur la sienne. Je relevais timidement la tête et je lui dit.


    -Et si tu m’disais pourquoi es tu dans cet ét…


    Je m’arrêtais net lorsque je vit l’arrière plan flou et en mouvement. Derrière Sara se trouvais un attroupement de personnes. Je tournais la tête afin de distinguer le cercle autour de nous. Un profond soupire s’échappa de ma poitrine serrée. Je secouais la tête de gauche à droite et regardais ces gens avec mépris.




This is the Story of my life.



    Ils voulaient du scoop c’est ça? Parfait Sara et moi avions besoin d’un petit coup de détente. Le clown qui sommeillait en moi était prêt a refaire surface en compagnie de l’assurance due à l’alcool. Un sourire malicieux s’afficha sur mes lèvres et je regardais la petite poupée qui me dévisageais avec inquiétude. Je me penchais afin de lui murmurer à l’oreille.

    -Sara, je vais avoir besoin de ton aide.. Il faut que tu m’aide à me relever, dans mon état c’est impossible. Sara je t’en prie fait moi confiance tu vas pas être déçue!

    Elle acquiesça en m’interrogeant du regard, avec son soutien je pu me relever sans provoquer une nouvelle chute de mon corps sur le bétons si.. Dur!!
    Je sentais le regarda inquiet de Sara rivé sur moi, j’entendais sa respiration bruyante presque à l’unisson avec celle de notre public qui attendais une nouvelle chose à envoyer sur le net! Je tapotais le dos de Sara d’un geste qui se voulais rassurant, je lui fit un clin d’œil maladroit étant donné mon état d’ébriété avancé. J’inspirais profondément avant de me mettre à parler haut et fort.

    -Mesdames et Messieurs , je vous annonce officiellement que ce soir..

    Je marquais une pause et tournais la tête amusé par le regard à la fois inquiet et accusateur de Sara. Puis je tournais la tête vers la foule en agitation, certains même avaient prévu le coup et sortaient leur téléphones pour faire une vidéo. Je posais mes mains sur la ceinture de mon pantalon et je repris.

    -Donc je disais que ce soir.. S’annonce une magnifique soirée.. Ce soir..

    Je jubilais devant les regards impatients de ces nigots.

    -C’est la pleine Lune!

    Je me mis dos au public et baissait violement mon pantalon afin d’exposer mon derrière. Des cris éclatèrent, de la déception, du choc et même certains éclats de rire. Je remontais mon pantalon et m’emparais de la main de Sara , je me penchais en guise de révérence vers mon public et ajoutais.

    -Merci mesdames , mesdemoiselles, messieurs, de perdre votre temps en admirant d’aussi beaux spectacles. Votre vie ne doit pas être aussi amusante que la notre. Sur ce Bonne Nuit!

    J’explosais alors de rire entrainant Sara dans une course à pied à petites foulées. Au moins je crois que j’avais réussit à lui redonner le sourire l’espace d’un instant. Et c’était le plus beau cadeau qu’elle pouvait m’offrir.
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: La connerie c'est contagieux ? [Dario]   La connerie c'est contagieux ? [Dario] EmptyMer 12 Aoû - 6:43


    "Pourquoi tu... ?" Pourquoi elle s'occupait de lui ? Pourquoi elle ne le laissait pas faire un malaise sur la voie publique devant tout un parterre de spectateurs impatient d'immortaliser l'instant avec leur portable hightech ? Parce que c'était elle, parce que c'était lui, parce qu'ils se connaissaient depuis des années, qu'il avait toujours été là lorsqu'elle avait besoin de lui, et que la réciproque était vraie, même s'il semblait penser le contraire. Il était tout ce qu'elle avait sur cette Terre. Et ça avait toujours été ainsi. Oui, il y avait eu Julian, mais c'était tellement différent, tellement... Julian avait été, et était encore, malgré tout, cet ouragan qui avait bouleversé sa vie, qui lui avait donné un sens, il était celui qui lui avait apprit à composer une mélodie à deux, mais Dario était celui qui lui avait appris le solfège. Il était le seul homme qui avait compté alors que les autres ne comptaient pas. Certes elle avait aimé Julian, et elle continuait de l'aimer, mais pour autant avait-elle cessé de l'aimer lui ? Jamais, ce serait comme cracher sur ce qu'on lui avait apporté de meilleur dans sa vie... Il ne fallait pas qu'il la quitte. Elle avait déjà du mal a trouver un sens à sa vie depuis que Julian était partit, mais sans Dario, elle courait droit vers l'autodestruction. Sans Julian sa vie n'avait plus de sens, mais sans Julian et Dario, elle n'avait plus de vie... Le serrant tout contre elle, elle s'entendit le supplier de ne pas la quitter, de ne pas la laisser seule, alors que son visage, et ses larmes, venaient mourir dans l'épaisse chevelure de son ami... Ils étaient dans un état pitoyable tout les deux, et Sara n'osait imaginer le spectacle qu'ils offraient devant l'entrée de cette boîte bondée... Rapidement elle sentit sa main se glisser contre sa joue, puis il récupéra le morceau de tissu, et se redressa quelque peu pour lui faire face. Elle baissa les yeux, immédiatement, honteuse de se mettre dans un état pareil, surtout devant lui. Ce n'était pas la première fois qu'il la surprenait ainsi, il avait d'ailleurs déjà eu l'occasion de sécher ses larmes à la grande époque "Stefano", mais justement, à cette période, elle lui avait promis qu'elle ne laisserait plus jamais un homme la mettre dans cet état... Elle n'avait pas réussi à tenir sa promesse, elle avait manqué à sa parole, alors, pourtant, qu'il l'avait mis en garde contre Julian... Elle ne voulait même pas s'avouer qu'il avait eu raison, elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas l'entendre s'énerver contre l'homme qu'elle continuait d'aimer en bonne petite masochiste... "Comment voudrais-tu que... que... je fasse ?" Il sèchait ses larmes, de sa paume contre sa joue, et elle pu respirer de nouveau, comprenant, malgré son discours confus, qu'il ne la quitterait pas... pas ce soir en tous cas... Elle avait toujours le regard rivé sur le sol, tentant de calmer ses larmes, tentant de se montrer forte. Elle se devait d'être forte. "Je n'en ai pas la force... Sara je... je..." Il ne termina pas sa phrase, et Sara n'aurait pas cherché plus loin s'il n'avait pas ramener rapidement sa main contre lui, laissant un vide froid contre sa joue... Quoi ? C'était si dur à dire ? "Je ne te laisserais pas", c'était si dur à dire ? Elle releva un regard plein d'appréhension vers lui, se demandant s'il avait changé d'avis, s'il allait reprendre son discours plein de chien et de laisse, et la laisser ainsi sur le trottoir. Mais il baissait les yeux à son tour. "Tentons d'oublier cette histoire... Je n'ai pas d'excuses valables pour les mots que j'ai employé..." Quoi ? Elle ne comprenait plus rien ! De quelle histoire il parlait ? De Julian ? Mais elle ne pouvait pas oublier, elle aurait aimé oublier, mais elle en était incapable. Et puis, dans un sens, elle ne voulait pas oublier. Une amnésie aurait été tellement plus douce, et pourtant, ça avait été tellement magique, tellement beau, elle voulait garder le souvenir du bonheur, même s'il était douloureux et lourd à présent... Mais parlait-il de cette histoire ? Ou bien parlait-il de ce soir ? Tout était confus dans sa tête ! Dario avait tellement ressemblé à Julian ce soir, qu'elle ne parvenait même plus à comprendre ses propres réactions...

    "Et si tu me disais pourquoi tu es dans cet ét..." Alors elle comprit ! Il n'était au courant de rien, sinon jamais il n'aurait posé une telle question, il aurait su d'emblée pourquoi... Immédiatement elle releva son regard vers lui, mais il ne la fixait plus, ses yeux balayaient l'arrière plan derrière elle. Elle ne prit même pas la peine de l'imiter, elle se contenta de le contempler avec stupeur. Comment pouvait-il ignorer ça ? Comment ? Tout Rome le savait mais pas lui ? Lui son meilleur ami, son autre, la version masculine d'elle-même ? Comment était-ce possible ? Elle le vit secouer la tête avec mépris. Quoi ? Il venait de comprendre ? Puis il se pencha vers elle, murmurant à son oreille : "Sara, je vais avoir besoin de ton aide... Il faut que tu m'aides à me relever, dans mon état c'est impossible. Sara, je t'en prie, fais-moi confiance, tu vas pas être déçue."... Lui faire confiance ? Elle avait toujours eu confiance en lui, mais avec son taux d'alcool, et l'incident du baiser, elle avait quelques appréhension tout de même... Malgré tout, elle se cala sous son épaule, le laissant passer un bras autour des siennes, puis se releva doucement, l'entrainant dans son ascension... Lorsqu'ils furent tout deux debout, elle le fixa avec appréhension. C'était quoi son idée merveilleuse ? Rentrer à la maison. Si oui, elle était pour à 200% ! Même 300% ! Mais elle se méfait des idées brillantes d'un homme ivre... Il lui tapota doucement le dos, puis tenta un clin d'oeil, enfin cela devait être un clin d'oeil, sauf qu'il ferma les deux yeux... Puis il se tourna vers la foule, et inspira profondément avant d'hausser la voix. "Mesdames, messieurs, je vous annonce officiellement que ce soir..." Quoi ? Non ! Il allait pas faire un grand discours ? Il allait pas raconter toute l'histoire à tout ces gens ? Elle craignait le pire... Et s'il disait qu'il l'avait embrassé ? Et s'il la demandait carrément en mariage ? Elle connaissait le Dario avec un coup dans le nez, et elle savait qu'il était prompt a toutes les conneries... Pitié, pas celle-la ! Il marqua une pause, l'observant du coin de l'oeil alors qu'elle secouait négativement la tête, le suppliant en silence de ne pas poursuivre... "Donc je disais que ce soir... s'annonce une magnifique soirée... ce soir..." TAIS-TOI ! Elle ne disait rien, mais ses yeux le suppliaient de se taire. Elle avait peur de la suite, peur de ce qu'il allait dire, peur de ce qui allait se retrouver dans l'Osservatore dans 5 petites minutes... Non, Dario ! Non ! "C'est la pleine lune !" Hein ? Elle fronça les sourcils avant d'esquisser un sourire maladroit, en se disant que son ami était le dernier des crétins... Elle pensait réellement qu'il avait achevé son petit numéro, quand ce dernier se retourna et baissa son pantalon rapidement, exposant son derrière à tout ces portables brandit... Après avoir écarquillé les yeux de surprise, elle détourna le regard. Voir un cul n'était pas au programme de la soirée. Elle plaqua une main contre ses lèvres, et étouffa un rire nerveux, alors que Dario, tout aussi rapidement, s'était retourné et saluait son public. Ceci fait, il s'empara de la main de Sara et l'entraina a sa suite en courant.

    Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas quitté ni sa chambre, ni son lit. Marcher était déjà un exercice physique intense à ses yeux, alors courir... Elle avait l'impression que tout son corps était douloureux, que chacun de ses membres la tiraient. Sa respiration était bien trop courte, elle fumait trop, pleurait trop, elle était bien incapable de courir plus longtemps... Alors elle freina, tentant de mettre toute sa force dans ses jambes pour que Dario se stoppe aussi. Il le fit... Heureusement, car sinon elle serait tombée, et il l'aurait trainé au sol sur plusieurs mètres... Heureusement donc. Elle se plia en deux, plaquant une main contre sa poitrine douloureuse, tout en tentant de reprendre son souffle...
    - T'es... t'es... t'es... complétement... dingue... Parvint-elle à souffler entre deux respirations irrégulières... Elle n'était ni fâchée, ni en colère, elle était juste surprise. Elle se redressa, et le fixa avec le regard réprobateur d'une mère devant son fils qui vient de se peinturlurer le visage avec du rouge à lèvre. Elle aurait voulu l'engueuler, mais elle en était incapable... Ces crétins avaient eu ce qu'ils méritaient... Ils voulaient du spectacle, et Dario leur en avait offert un... Est-ce qu'il se rendait compte au moins ? T'as conscience que ton cul sera en première page de l'Osservatore, demain ? Je vois déjà le titre ! "Tu t'es vu quand t'as bu ?"... Dario, t'es une pub vivante contre les ravages de l'alcool sur les jeunes... Elle secoua doucement la tête de droite à gauche en signe de lassitude, puis elle posa une main sur la joue de son ami, l'observant avec tendresse, avant de la faire glisser jusqu'à sa nuque, et de se rapprocher d'un coup pour venir se pendre doucement à son cou... Merci... Murmura-t-elle contre son épaule... Elle savait qu'il avait fait ça pour elle, pour qu'elle arrête de pleurer, pour qu'elle arrête d'avoir mal, alors qu'il ne savait même pas pourquoi elle avait mal.
    Sur la pointe des pieds pour atteindre son épaule, elle fermait les yeux, respirant doucement son odeur, celle-là même qu'elle connaissait par coeur... Il y avait son parfum, mais aussi l'odeur de la lessive, la même qu'il utilisait depuis toujours... Cette odeur familière qui l'apaisait, comme l'aftershave de son père. Deux odeurs qui voulaient dire "protection", qui signifiaient "maison"...
    - Hé bien ! T'auras pas mis longtemps à te remettre ! Une voix, en provenance de derrière Dario, la força a sortir de sa "maison". Elle releva le nez, et fixa la brunette qui les observait à quelques pas, le regard sévère. Ca fait quoi ? Une semaine ? Deux semaines qu'il t'a quitté ? Et te voilà déjà dans les bras d'un autre ? Sara comprit immédiatement à quoi la jeune brune faisait référence, et elle sentit l'indignation monter en elle... Cette fille la jugeait sans la connaitre. Son histoire avec Julian avait tellement été médiatisée, que tout Rome se pensait en droit de donner son avis, comme s'il parlait de la cousine Berth qui a été plaquée par son mari, Gino, la semaine dernière à la fête de famille... Vous savez pas c'que c'est l'amour, vous autres ! Vous vous dites fou amoureux, mais regarde-toi ! Une semaine après tu gambades le ventre à l'air ! Tu devrais être sous ta couette entrain de pleurer toutes les larmes de ton corps... Pffff... Ca m'dégoute ! Il a eu raison d'te quitter, tu ne le méritais pas...
    Bah au moins, Sara savait quel camp la brunette avait choisi... Visiblement elle n'était pas fan d'elle, mais de Julian sans le moindre doute... Sara ne dit rien, n'ajouta rien, malgré cette douleur dans sa poitrine, cette douleur qui la poussait à coller son poing dans le nez de cette gamine qui se croyait en droit de parler de choses qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne comprenait même pas. La politesse voulait que l'on adresse pas la parole aux gens que l'on ne connaissait pas, mais visiblement, le fait de voir Sara tous les jours dans son journal du matin avait poussé la gamine à croire qu'elle était en droit de lui parler comme a une copine... Elle, elle avait trop mal pour répondre, et puis pour dire quoi ? Que ça faisait une semaine qu'elle ne quittait pas sa chambre et qu'elle y pleurait toutes les larmes de son corps ? Que si elle était sortie ce soir c'est parce que ne tolérait pas de voir son meilleur ami dans le même état que son ex ? Quelle sentait le poignard tourner dans son coeur rien qu'a la pensée du terme "ex" ? Elle n'avait pas à se justifier, elle n'en avait rien à foutre de ce que Rome pensait ! Ils pouvaient bien danser sur sa tombe, elle s'en moquait... Tout ce qui importait c'était la réaction de Dario, et de cette main qui broyait la sienne... Lui, il allait dire quelque chose, lui, il venait de comprendre, et n'accepterait pas qu'on dénigre Sara pour placer Julian sur un pied d'estale... Sara ne voulait pas de ça...

    - Viens... Murmura-t-elle en tentant d'attirer son attention. On rentre... Elle tirait doucement sur son bras, l'attirant vers elle, cherchant à lui faire lâcher du regard cette gamine qui n'en valait vraiment pas la peine... S'il te plait, Dario... Je veux rentrer à la maison... Elle le suppliait, plaintive dans sa voix, le trainant par le bras avant qu'il ne puisse prendre la parole... Il fini par bouger de lui-même. Elle se calla contre lui, et ils s'éloignèrent de la brunette qui devait être frustrée de n'avoir eu aucune réponse... Ils avancèrent pendant un moment en silence, afin de s'éloigner le plus possible. Mais Sara sentait le regard de Dario posé sur elle, elle savait qu'il mourait d'envie de prendre la parole, de dire quelque chose... Elle ne voulait rien entendre... J'ai pas envie d'en parler... Je t'en prie... Il fallait pas qu'ils en parlent. Dario allait s'énerver, peut être même allait-il dire du mal de Julian... Elle ne le supporterait pas... Elle voulait pas qu'on lui dise qu'il était une ordure, qu'il ne la méritait pas, que ce n'était qu'un connard de plus sur cette terre... Parce que ce connard, elle l'aimait encore. Parce que ce connard, elle l'avait découvert sous un angle que personne ne connaissait. Parce que ce connard n'en était pas un, et qu'elle ne pensait pas s'être trompée pendant tant de mois... Elle ne voulait pas se disputer avec Dario... Surtout pas à cause de ça... Elle n'aspirait plus qu'à un peu de paix... Les tourments elle les gardait pour ses nuits de solitude...
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MessageSujet: Re: La connerie c'est contagieux ? [Dario]   La connerie c'est contagieux ? [Dario] EmptyMer 12 Aoû - 15:06

RUNAWAY.



    La petite fée avait eu peur et mon petit jeu avait bien fonctionné, je tirais ma révérence avant de l’entrainer dans une course folle loin de l’agitation. Mais Sara stoppa cette course à bout de souffle, cela ne me dérangeait pas, loin de la, cela m’éviterais certainement une nouvelle chute. Je posais ma main sur mon front humide, ma tête me tournais et ma vision se voulait de plus en plus trouble. La petite course à pied venait d’augmenter les effets de l’alcool qui circulait dans mes veines. Sara semblait souffrir de cette course, je ne l’avait pas imaginé aussi peu sportive..
    Elle se posta face à moi et me dit tout en reprenant son souffle: « - T'es... t'es... t'es... complétement... dingue... » Je ne put m’empêcher de laisser échapper un rire irrégulier entrecoupé par ma respiration haletante. Quoi elle ne le savait pas encore depuis le temps?
    Elle reprit la parole comme pour tenter d’analyser mon acte et ses conséquences sur ma réputation. T'as conscience que ton cul sera en première page de l'Osservatore, demain ? Je vois déjà le titre ! "Tu t'es vu quand t'as bu ?"... Dario, t'es une pub vivante contre les ravages de l'alcool sur les jeunes...
    Je hochais mollement la tête et haussais les épaules. Je lui répondit sur un ton amusé.


    -Si ils y mettent tant d’âneries que ça, autant leur donner quelque chose que l’on veut leur offrir. Je préfère de loin voir ça que notre disp..


    Je m’arrêtais net, comprenant que la fin de ma phrase risquerais de réanimer la peine dans son cœur. Je baissais les yeux en tentant de fixer un point sur le sol en mouvement. Tout à coup la main de Sara vint se poser sur mon visage, je relevais doucement la tête et me perdais dans son regard si tendre et attentionné. Un sourire fendit mon visage lorsque Sara s’approcha un peu plus pour se blottir contre moi. J’entendit alors ce simple mot. « - Merci... » Qui fit accelérer les battements de mon cœur. Je posais alors mes mains dans son dos, prenant soin d’enrouler délicatement mes bras autour de ce corps si frêle. Je caressais avec la paume de ma main droite , le haut de son dos avec de grands mouvements circulaires. C’est tout à fait ce genres de moments qui font que je ne pourrais jamais oublier ma Sara, un besoin de sécurité instinctif, sans gêne ni sous entendus. Tout ce faisait si naturellement entre nous que j’avais la conviction d’avoir trouvé mon alter ego. Je posais ma joue contre ses cheveux. Mais une voix brisa le silence et la paix entre nos deux êtres.






BACK TO REALITY.



    « Hé bien ! T'auras pas mis longtemps à te remettre ! » Je décollais ma joue du haut de la tête de Sara cherchant la provenance de cet outrage. Sara se détacha de moi pour fixer cette jeune fille. Je fronçais le nez et plissait les yeux. Qu’entendait elle par ces mots? Elle m’éclaira en parlant de nouveau. « Ca fait quoi ? Une semaine ? Deux semaines qu'il t'a quitté ? Et te voilà déjà dans les bras d'un autre ? »
    *QUOI??? QU’EST C’QUE TU DIS? * Hurlait mon cerveau sans que mes lèvres soient capables d’en faire autant. Mes bras tombèrent mollement le long de mon corps. Ma mâchoire sembla elle aussi abandonner ses forces et s’ouvrit. Les yeux ronds et la bouche bée je donnais l’impression d’être une carpe manquant d’oxygène. *Sara et Julian c’est finit? DEUX SEMAINES? Oh la tu dérailles mon pauvre Dario!! Voila deux semaines que tu te morfond et te coupes du monde en laissant la personne qui compte le plus pour toi, seule dans la détresse..* Ma conscience m’assaillait de coups et de reproches. Mais la jeune fille ne semblait pas en reste, elle complèta sa petite histoire.
    « Vous savez pas c'que c'est l'amour, vous autres ! Vous vous dites fou amoureux, mais regarde-toi ! Une semaine après tu gambades le ventre à l'air ! Tu devrais être sous ta couette entrain de pleurer toutes les larmes de ton corps... Pffff... Ca m'dégoute ! Il a eu raison d'te quitter, tu ne le méritais pas... »
    Mes yeux se mirent à papillonner et ma mâchoire sembla claquer en se resserant. Cet espèce de fumier à osé la…Mes yeux ronds semblèrent se refermer en une ligne étroite, la couleur noire de mes pupilles semblait se répandre dans le vert de mes prunelles et m’offrir un regard si sombre qu’il aurait effrayé les petits enfants. Mes dents se mirent à grincer et j’eut l’impression qu’elles allaient céder sous la pression de l’étau que constituait ma mâchoire. Bien trop aspiré par une spirale de haine , bien trop compressé dans tout les sens, bien trop concentré sur ma haine pour que je ne puisse tourner le regard vers Sara, pour que je ne puisse sentir ma main se resserer violement sur la sienne. Si j’avais des ongles longs mon autre paume serait probablement déchiquetée.
    D’abord il y à Julian, il ne paie rien pour attendre celui la! Ensuite il y à cette espèce de prostituée (pour être poli) qui se permet de défendre une moins que rien et rabaisser MA SARA!! Lui arracher la langue et lui fourrer au fond de la gorge afin qu’elle s’étouffe? Oui ce serais pas mal de la jeter dans le caniveau en la laissant mourir à petit feu. Oui c’est un bon plan ça! J’imaginait tout un tas de scénarios lorsque j’entendit une petite voix que j’aurait reconnu entre mille.
    « - Viens... » Je secouais la tête de gauche à droite et continuais de fixer cette vipère. Un autre assaut de la part de Sara tentait de m’extirper de la haine. « On rentre... »
    Je sentais mon corps se faire entrainer par une force, mais mon corps figé semblait ne pas vouloir prendre la direction opposé, il semblait vouloir affronter ce démon. « S'il te plait, Dario... Je veux rentrer à la maison... » Le timbre de sa voix semblait avoir un impact un peu plus puissant sur mon corps mais pas sur mon esprit qui restais focalisé sur la petite brune. Le corps de Sara se plaqua contre le miens, incitant mon corps a la suivre mécaniquement sans que mon regard ne se détache de cette garce.
    « J'ai pas envie d'en parler... Je t'en prie. » Me dit une voix lointaine. Je ne pouvait plus me contenir s’en était trop, la brunette avait touché les cordes sensibles et malgrès l’interdiction de Sara je m’arrêtais net et me retournais pour faire face à la demoiselle. Jamais mon visage n’avait été aussi déformé par la colère. Tout à coup ma voix s’éleva dans les airs, je ne connaissais pas ce ton plein de colère de mépris, et avec autant de puissance, enfin je ne connaissais pas ce genres de paroles non plus venant de moi. Mais cela en était trop.

    -EH TOI? OUI TOI LA SOUS MERDE! TA VIE EST TELLEMENT MISERABLE QUE TU PRETEND DONNER DES LECONS AUX INCONNUS!! REGARDE TOI DANS UN MIROIR AVANT DE PARLER ET ESSAIT UN PEU DE TE DONNER DES CONSEILS A TOI-MÊME!! T’AS VU TA FACE DE PEGGY LA COCHONNE? TU CROIS QUE C’EST AVEC CA QUE TU VAS TROUVER UN MEC OU DES AMIS? ALLEZ CASSES TOI PAUVRE FILLE!!!

    Je m’arrêtais avant que ça ne dégénère, je me retenais d’argumenter sur Julian , je n’était pas à l’abris d’un autre dérapage étant donné mon état de colère.
    Je me retournais vers le regard abassourdit de Sara et enroulais un bras autour de ses épaules. Et entama une marche dos à la jeune fille complètement sous le choc, elle ne devait pas s’attendre à une telle réaction. Je levais mon autre bras bien haut dans le ciel sans me retourner pour regarder la jeune fille. Je serrais le poing et levais mon majeur.
    J’adressais un sourire malicieux à Sara puis je me mis à pouffer de rire, un rire nerveux sans aucun doute.

    -Que ma réputation soit entaché pour quelque chose.. Pardonne moi Sara mais ça fait tellement de bien!

    Je secouais la tête de gauche à droite et levais les yeux au ciel en repensant à mon attitude. Comme si me défouler sur la demoiselle m’avait empêché de faire un ulcère. Je me penchais vers Sara et lui claquais un bisous sur la joue. Et luidit d'un ton plus doux et appaisé.

    -On peux rentrer maintenant..
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I

AGE : 24 ans
MESSAGES : 1913
ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin.
QUOTE :
La connerie c'est contagieux ? [Dario] 6439563

"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

AVATAR : kristen stew
POINTS : 576

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ARE U IN MY CELLPHONE:
STATUT: Marié(e)
DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.

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MessageSujet: Re: La connerie c'est contagieux ? [Dario]   La connerie c'est contagieux ? [Dario] EmptyJeu 13 Aoû - 3:16


    Elle n'avait pas couru depuis un siècle, elle n'avait même pas marché depuis un siècle. Difficile a dire à quand remontait sa dernière partie de jambes en l'air, aussi. Elle avait toujours été endurante, mais là, il suffisait de jeter un coup d'oeil à sa frêle silhouette pour se rendre compte qu'elle avait perdu beaucoup de poids, et qu'elle faisait preuve d'un flagrant laisser aller. Elle ne mangeait plus, mais elle fumait, subistituant la nicotine à une quelconque alimentation valable. Si bien que son corps ne supportait plus l'effort, et que le simple fait de courir sur quelques mètres venait de la rendre haletante au possible. Il fallait qu'elle reprenne sa respiration, qu'elle fasse une pause. C'est ce qu'elle fit, tout en lui avouant qu'il était une véritable publicité vivante contre les ravages de l'alcool. Fallait-il qu'il soit sacrément ivre pour exposer son derrière de la sorte. "S'ils y mettent tant d'ânerie que ça, autant leur donner quelque chose que l'on veut leur offrir. Je préfère de loin voir ça que notre disp..." Il ne termina pas sa phrase, mais Sara n'en eut pas besoin pour comprendre où il souhaitait en venir. Toutefois, malgré la dispute en question, elle vint s'échouer dans ses bras, cherchant le simple réconfort de sa présence... Elle le remercia, tout bas. Il avait montré ses fesses pour lui épargner d'avoir a relire leur dispute dans l'Osservatore... Elle savait que cela ne changerait rien, que demain tout le monde pourrait lire les moindres mots de Dario, mais elle s'en foutait. Elle ne lisait plus ce torchon, elle l'évitait comme la peste pour ne pas avoir a subir le visage souriant de la dernière conquête de Julian... Ce qui pourrait être rapporté de cette soirée lui était bien égal, complètement égal. Elle espérait juste qu'une photo d'elle en larme sur le trottoir n'allait pas paraitre, elle ne voulait pas donner ce plaisir au clan Spinelli. Au pire, tant pis... Il ne fallait plus qu'elle y pense, il fallait qu'elle souffle un peu, qu'elle oublie sa tristesse, et le parfum de Dario était un parfait remontant... Mais alors que justement elle profitait de cet instant d'accalmie, le premier depuis plusieurs semaines, une voix, sortie de nulle part, les interpella. Non, elle l'interpella elle, la jugeant sévèrement du fait de la trouver dans les bras de son meilleur ami. Quoi ? Elle n'était pas entrain de s'envoyer en l'air, là ! Elle profitait juste d'un peu de tendresse, un tout petit peu. Mais à quoi bon se justifier ? Si la jeune brune avait été un tant soit peu objective, elle aurait remarqué les yeux rouges de Sara, sa mine pitoyable, et ses mains tremblantes, alors peut être qu'elle aurait conclu, qu'effectivement, depuis la rupture, elle squattait sa chambre et sa couette en pleurant toutes les larmes de son corps... Mais non, cette fille était visiblement aveuglée par son admiration envers Julian, et sans même le connaitre lui, ou la connaitre elle, elle se permettait d'émettre un jugement violent et vindicatif. Evidemment que cela faisait mal, c'est toujours blessant de se retrouver juger de la sorte, d'entendre quelqu'un vous dire que vous ne méritiez pas l'amour de l'homme que vous pleurez depuis des jours, mais cela ne valait pas la peine de se battre avec cette fille, elle ne méritait rien d'autre que l'ignorance...

    Elle tenta de tirer Dario par la main, afin de l'éloigner de cette gamine qu'il fixait avec rage... Elle ne voulait pas de scandale, pas d'esclandre surtout. Cette histoire avait déjà causé trop de souffrance. Mais il ne bougeait pas ! Au contraire, il secouait la tête de gauche à droite en signe de refus... Elle insista, tirant un peu plus fortement sur son bras. Mais sa force de mouche ne pourrait jamais rivaliser avec celle d'un homme cloué au sol, encore moins maintenant... Sa voix se fit plaintive, suppliante, puis finalement elle se colla contre lui, faisant pression de tout son poids pour le faire bouger de là, et la suivre sans un mot. Il bougeait, effectivement, mais pas assez vite au goût de Sara qui aurait souhaité s'éloigner le plus possible de cette fille. Elle le supplia une dernière fois, espérant que cela suffirait, mais elle se trompait. Contre toutes attentes, il stoppa tout mouvement, puis se retourna vers la brune à quelques mètres. Il lui suffit de jeter un coup d'oeil au visage de Dario pour savoir qu'il n'allait pas garder le silence, et que ses mots allaient dépasser sa pensée... Elle tenta de le tirer vers elle une dernière fois, mais il était déjà lancé.
    "Eh toi ? Oui toi la sous-merde ! Ta vie est tellement misérable que tu prétends donner des leçons aux inconnus ? Regarde-toi dans un miroir avant de parler, et essais un peu de te donner des conseils à toi-même ! T'as vu ta face de Peggy la cochonne ? Tu crois que c'est avec ça que tu vas te trouver un mec ou des amis ? Allez, casse-toi pauvre fille !". Sara était sidérée, médusée, elle n'avait jamais vu Dario ainsi. Evidemment, elle ressentait un peu d'apaisement à le voir prendre sa défense de la sorte, mais elle n'oubliait pas qu'il était ivre, et que son discours était pour le moins incohérent. Peggy la cochonne ? Non mais il la sortait d'où celle-la ? L'alcool faisait vraiment des ravages sur son Dario ! Le pauvre, quand il allait se réveiller le lendemain, et qu'elle lui rappelerait cette soirée, il n'aurait plus qu'une envie : Mourir ! Comme ça ils pourraient programmer un suicide collectif, non ? Cette fois, il se laissa faire lorsqu'elle chercha à l'éloigner. Il enroula même un bras autour de ses épaules, tandis qu'elle-même le saisissait par la taille pour le soutenir. Il ne marchait toujours pas vraiment droit, elle n'aurait pas dû marcher si vite, mais elle voulait fuir tout ce monde avant que Dario ne se décide pour un nouveau show improvisé ! Sara ne parlait pas, elle ne disait rien, préférant garder le silence plutôt que de l'invectiver alors qu'il ne cherchait qu'à la protéger... maladroitement... Puis il se mit a rire, un rire nerveux, certe, mais un rire tout de même, un rire qui força Sara a lever les yeux au ciel. "Que ma réputation soit entachée pour quelque chose... Pardonne-moi, Sara, mais ça fait tellement de bien !"
    - A partir de maintenant, tu ne t'approches plus d'une bouteille d'alcool... Se contenta-t-elle de répondre, sans vraiment parvenir à donner à sa voix un ton de reproche...
    Il lui colla un baiser sur la joue avant de décréter qu'ils pouvaient rentrer maintenant.

    Elle n'allait pas se le faire dire par deux fois. Elle souhaitait tellement quitter ce lieu fourmillant de monde. Elle n'aspirait qu'à la tranquillité de son chez elle, là où personne ne la jugerait. Elle en venait même à souhaiter retrouver sa "petite" souffrance quotidienne, au moins elle s'y était faite dans un sens, et elle était devenue familière. Elle était bien mieux, enfermée a double tour dans sa chambre, qu'exposée aux regards d'inconnus qui pensaient tout savoir d'elle. Et puis Dario était un danger public ce soir. Il fallait qu'elle l'assome et le baillonne jusqu'à demain matin afin qu'il évite d'alourdir son palmarès. A coup sûr, il allait faire la première page de l'Osservatore, lui d'ordinaire si discret... La voiture était toujours garée devant la boîte, aussi, ils y retournèrent d'un pas pressé et mal assuré. Sara fouilla maladroitement dans la poche de son jean pour en sortir ses clefs, et ouvrir la voiture à distance. Dès qu'il les vit s'approcher, le videur s'empressa d'aller ouvrir la portière côté passager, voyant très bien que Sara ne s'en sortirait pas tout seule sur ce coup. Il l'aida a installer Dario pour pas qu'il se cogne un peu partout dans cette minuscule voiture... L'héritière le remercia, puis contourna la voiture pour passer au volant. On ne peut pas vraiment dire que Sara était une excellente conductrice, au contraire, elle avait prit l'habitude de se laisser conduire par les autres. C'est Dario qui remplissait le rôle de chauffeur depuis toujours, puis il avait été remplacé par Julian. Pourquoi ? Simplement parce que Sara ne se sentait pas à l'aise sur la route, elle n'avait pas peur des autres, elle avait peur d'elle-même. La preuve en était ce coup de frein monumental qu'elle venait de donner en se rendant compte trop tard, qu'il y avait un stop pour elle, à ce croisement... Dans une petite grimace elle se tourna vers Dario en s'excusant, puis redémarra le moteur qui venait de caler. Non, Sara n'était pas une bonne conductrice, mais là, elle n'avait pas le choix, Dario était en bien trop piteux état, le laisser au volant, c'était la mort assurée... Durant le trajet, elle ne lâcha pas un mot, elle était enfermée dans sa tête. Elle venait de faire sa première "sortie" depuis la rupture, elle ne s'était pas préparée à tout ça, et maintenant il fallait qu'elle encaisse. Il n'était déjà pas simple de se remettre d'une rupture, encore moins d'une rupture de ce type, alors quand, en plus, toute la ville décidait de commenter, d'argumenter, et de vous le faire savoir, c'était de l'ordre de la torture émotionelle... Elle conduit jusqu'à la résidence de façon automatique, sans s'en rendre compte, entrant dans le parking sous terrain, présentant son pass, se garant, sans plus de conscience... Ce ne fut que lorsqu'elle coupa le moteur, qu'elle retrouva la réalité. Elle aida Dario à sortir, et une fois de plus se cala sous son épaule pour le soutenir... Elle passa devant la BMW sans un regard, c'était trop dur, et gagna rapidement l'ascenseur où elle appuya sur le 4ème étage, le leur... Pourtant, une fois à l'étage, elle passa devant la porte de l'appartement de Dario sans s'y arrêter, et continua jusqu'à sa propre porte...
    - Tu dors chez moi... Angie n'est pas là, elle passait la nuit à Trastevere... Je veux voir ta tête demain matin. annonça-t-elle en tentant une pointe d'humour sans y parvenir...
    Quelle heure pouvait-il être ? 3h ? 4h du matin ? Il était plus que temps pour Dario, et pour elle-même, de rejoindre le lit... Elle ne voulait pas le laisser seul dans cet état, mais la vraie raison était qu'elle ne souhaitait pas rester seule non plus... Elle avait rejeté ses amis un par un depuis la rupture, mais Dario c'était pas pareil, c'était le seul qui était apte à l'apaiser au point qu'elle en trouve le sommeil... Elle voulait pas le laisser s'envoler si vite.
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