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 9° ~ Tu veux que je te demandes ton aide ? ... Va crever !

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MessageSujet: 9° ~ Tu veux que je te demandes ton aide ? ... Va crever !   9° ~ Tu veux que je te demandes ton aide ? ... Va crever ! EmptyLun 31 Aoû - 16:33


Tu veux que je te demande ton aide ?
Vas Crever !


    « Je crois que j’ai un problème …

    Récemment, des tas d’événements se sont produits dans ma vie, des événements qui m’ont quelque peu fait déraper, qui m’ont complètement fait déraper même, ouais, complètement … Je … Je pensais être une femme forte, une jeune femme capable de … De … D’être capable d’affronter ce dur monde. Je le pensais réellement, parce que je connais peu de personnes qui ont eu une vie similaire à la mienne, et ce même dans le milieu si particulier dans lequel je suis né. Mon père n’était pas là, mais quand je dis pas là, c’est pas là. Je le voyais aussi souvent que ses escales sur le territoire Italien le lui permettait, c'est-à-dire tant de fois que vous pouviez largement les compter avec vos dix doigts. Il m’aimait, ça, c’est pas le soucis, mais il était juste … Juste pas là. J’ai perdu ma mère lorsque j’avais 15 ans. Je sais, je n’étais plus une enfant, j’avais largement l’âge de comprendre que ma mère n’irait pas au Ciel, qu’elle n’irait pas rejoindre les anges, non pas qu’elle le mérite pas, nan, juste que ce Ciel, il existe pas, il ne peut pas exister, nan, c’est pas possible, sinon, ma mère, elle serait encore là avec moi. Elle avait que 34 ans, elle était si fantastique, elle ne méritait pas de mourir. Personne ne mérite de mourir … Encore moins elle. J’avais 15 ans, mais je suis persuadée que quelque soit votre âge, vous vous trouvez à terre. La vie est une p**e, elle ne fait pas de quartier, jamais. A son enterrement, y avait tellement de faux culs, juste là pour se montrer, juste là pour faire joli, prouver qu’on fait bien partie de la Haute, de l’Elite. La moitié des gens ne la connaissaient pas, et pourtant, ils faisaient tout comme. Attention, je ne parle pas de tous ces Italiens qui sont restés derrière les grilles du cimetière, parce qu’il n’y avait plus de place, simples anonymes venus ici pour rendre hommage à ma mère, parce que, eux, ils l’aimaient réellement. Certes, je ne les connaissais pas, elle non plus j’en suis persuadée, mais je sais qu’ils l’aimaient profondément, qu’ils n’étaient pas là pour se montrer, pour se vanter … J’ai pété mon câble cette fois ci, parce que, sincèrement, c’était trop pour moi. J’aurais sans doute préféré être une enfant, pour être trop jeune et trop naïve, pour ne pas comprendre ce qui se tramait, pour avoir encore l’âge de croire que ma mère n’avait pas souffert, qu’elle était mieux là bas, quel que soit ce là bas. J’aurais pu alors croire en ce pays où les pères ne pleurent pas, où les enfants n’ont pas à ravaler leurs larmes par pudeur lorsqu’ils sont dévastés, où les mères ne meurent jamais.

    Vous l’aurez compris, cela a été la pire épreuve de ma vie, du moins … Non, même si très récemment, la vie m’a fait un sacré croche patte, rien n’est encore venu dérober cette place noire dans ma vie. Je pensais réellement que grâce à cette très mauvaise expérience, j’arriverais à survivre à tout, à survoler la vie sans plus jamais être redescendue violemment sur Terre. Après tout, on a 15 ans, on croit avoir tout vécu, on vient de se prendre une sacrée volée, imméritée, et on pense facilement que rien ne peut être pire que ça. On imagine même pas que la vie a tant de sales coups à vous faire encore … J’ai complètement déconné à cette époque. Rien ne semblait, dans mon esprit, pouvoir m’avoir. Je ne risquais rien, après tout, parce que j’avais beau boire jusqu’à plus soif, j’avais beau prendre des risques en faisant tout un tas de conneries, la mort ne venait jamais me chercher. J’avais beau me balader simplement vêtue d’une chemise blanche trop grande appartenant à Raffaele, et courir sur les grands boulevards de Rome, un magnum de champagne à la main, il ne m’est jamais rien arrivé. Jamais je ne me suis faîte écraser, et pourtant, je ne courrais ni ne marchais droit, personne ne m’a embraqué à bord de sa Fiat Punto, personne ne m’a fait monter de force sur sa Vespa pour m’emmener dans un coin et me faire ma fête, alors, pourquoi aurais je cessé de vivre ma vie à 100 à l’heure ? Pourquoi aurais je arrêtée de brûler ma vie par les deux bouts, de l’allumer à coup de chalumeau ?! Je ne sentais plus ma tête, j’avais l’esprit embrouillé, mais je crois que c’était le but. Je comprenais pas à quoi ça servait de se battre, encore et encore. Ma mère n’avait jamais pris aucun risque, jamais, et elle était morte, dans d’atroces souffrances. La mort ne prend pas cas de savoir si, oui ou non, vous avez mené une vie de débauche et de risques, elle vous arrache au monde de ses griffes acérées, en prenant bien le temps quand même de faire perler tout autour de vous le maximum de sang. Et vous, vous les vivants, vous restez sur le bord de la route, complètement paumé, perdu, déboussolé, aveuglé par cette soudaine pénombre dans laquelle on vous a plongé sans prendre la peine de vous avertir de respirer avant … On vous lâche dans le monde sans prendre la peine de vous donner les armes pour vous défendre, sans vous apprendre à vous battre, à rendre coup pour coup à cette s*****e de vie … Pas étonnant qu’autant d’entre nous se perdent en chemin, pas étonnant que tant d’âmes se retrouvent damnées avant même d’avoir eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait.

    Il y a peu, j’ai appris que j’étais enceinte. En d’autres temps, en d’autres lieux, j’aurais sûrement sauté au plafond, même si je n’ai que 23 ans, même si je n’ai pas encore fini mes études. J’ai 23 ans, oui, mais j’ai toujours été plus mâture que les autres filles de mon âge. Demandez à tout le monde, ils me font tous confiance pour élever un gosse, du moins, ils me faisaient tous confiance. C’est là l’un des nombreux paradoxes qui me peuplent, je peux mener la vie la plus dissolue qui soit en pouvant dans le même temps me montrer d’un sérieux et d’une maturité phénoménale. J’ai 23 ans, et à la fin de l’année, j’aurais terminé mon master de journalisme. Je trouverais un vrai boulot dès mon congé maternité terminé, parce que je suis une Moretto, et qu’aucun journal ne laisserait passer l’opportunité de me compter parmi leur équipe, et aussi parce que, semble-t-il, je suis douée. Nan, je ne suis pas un Osservatore en jupette, je ne boxe pas dans la même catégorie, moi, je base mes écrits sur du concret, du réel, je ne me fais pas des c******* en or en déblatérant sur des gens que je ne connais même pas, dont je ne sais rien de la vie intime, des événements qui se passent sous leur tête. Oui, j’aurais un boulot stable, je gagnerais super bien ma vie, et même sans ça, mon compte en banque est assez garni pour que je puisse vivre sans me soucier le moins du monde de l’argent pendant au moins 10 vies de centenaire ! Seulement, parce qu’il y a un seulement, Nate et moi ne sommes plus ensembles. Oui, j’arrête tout de suite tous ceux dont l’imagination débordante et l’addiction au venin de l’Osservatore conduiraient à penser que j’ai couché avec un autre que Nate. Cela ne m’est jamais arrivé … J’ai fais des choses horribles et je les regrette aujourd’hui, mais en toute logique, elles sont passées, je ne peux pas venir les gommer, cela n’aurait aucun sens, et surtout, c’est impossible. J’ai … J’ai merdé, je crois que c’est le mot. J’ai juste pensé à me protéger, à protéger mon derche. J’ai juste voulu pouvoir, au moins une fois, contrôler ce qui arrivait dans ma vie, pour ne pas être submergée par les vagues de l’océan d’une vie qui se déchaînerait une nouvelle fois contre moi. J’ai juste voulu y voir plus clair, et … Bien sûr que oui, j’aurais aimé tout dire à Nate, mais c’était tellement dur. Et puis, je m’en voulais tellement, parce que j’ai … J’ai fait un déni de grossesse, ce qui est plus courant que ce que l’on pense, ça arrive souvent même. Mais pour moi, c’était une chose difficile à accepter. Comment ai-je pu faire pour vivre toutes ces semaines sans jamais m’apercevoir de quoi que ce soit ? Cela vous en culpabiliserait plus d’un, mais pour moi, c’est pire, simplement parce qu’il s’agit de moi, et que … Et que plutôt je l’aurais su, plus tôt tout ce serait arrangé entre Nate et moi, c’est en tout cas ainsi que je l’envisage. Jamais je ne serais allée à ce Bal sans qu’il ne sache déjà que j’étais enceinte. Jamais je n’aurais pris ces bouteilles d’alcool pour supporter l’absence de cet homme que j’aimais tellement, tellement que sans tout cet alcool, j’aurais crevé depuis longtemps.

    C’est pas facile d’avouer que l’on s’est trompé, que l’on a fait une connerie, et moi, ça me ronge de l’intérieur. Je me rends encore compte que tout ce que j’entreprends en ce moment, tout ce que je fais pour aller mieux, pour que, entre Nate et moi, tout s’arrange, finit invariablement par, soit se retourner contre moi, soit par pourrir encore plus la solution. Parfois même, ce sont les deux choses qui se produisent. L’alcool semble être ma seule solution. Je sais que j’ai des tas d’amis, des vrais en plus, pas de ceux qui sont uniquement intéressés par mon fric, mon nom ou ma facilité à entrer n’importe où sans avoir besoin de montrer patte blanche, mais ils ont eux aussi leurs soucis. J’ai jamais été du genre à venir pourrir l’ambiance ni la vie des autres, pourrir la mienne me semble beaucoup plus facile. En plus, comme ça, j’ai des raisons de chialer, de pleurer, de maudire la vie qui s’acharne sur moi, de péter le premier truc qui me tombe sous la main pour me défouler, pour me venger, pour lâcher cette violence en moi. Y a Janaly et Louka, bien évidemment, mes deux plus anciens amis, Lily parce qu’on se connaissait déjà à l’âge où on portait encore des couettes et où on mâchait du chewing gum en faisant plein de bulles roses avec, Lucky parce qu’il a joué les Parrains avec moi à l’Université quand je suis arrivée. Pour une native de Naples comme moi, avouez que c’est assez amusant et que c’est une bonne anecdote ! Janaly a tant fait pour moi, surtout après la mort de ma mère. Même en m’ayant vu devenir la pire garce du monde (oui oui, Olivia Giolitti, à côté, c’est une gentille petite Schtroumpfette bien comme il faut !), même en m’ayant entendu l’insulter, lui dire de se tirer, elle est restée là, auprès de moi … J’ai envoyé bouler Lukas encore et encore lors des premières semaines, mais il s’est accroché, sans jamais cesser d’avoir ce sourire de mannequin ! Y a aussi Sara, qui, comme moi, adore emmerder ces foutus chats, ceux de la vieille, vous savez, celle qui tape avec son balai sur son plafond, et donc sur votre sol, parce que vous venez de faire tomber une plume au sol et que ça l’empêche de suivre les aventures des familles Newman et Abott dans les Feux de l’Amour ! Cette fille est super cool, défier ainsi ses parents et sa famille, ça prouve qu’elle en a ! Je pensais vraiment que c’est impossible de défier ainsi l’une des plus grosses familles du pays, parce que, soyons réalistes, les Giolitti boxent clairement dans une catégorie différente de celle des Moretto, une catégorie autrement plus respectable ! Y Dario, un ange ce mec, réellement ! Il en crève d’amour pour Sara, Ok, il ne m’a rien dit et il ne veut sûrement pas l’admettre, mais moins, je sais ce que je vois. Il est toujours là pour moi, il s’assure souvent qu’on manque de rien à l’appart’, parce qu’il va faire les courses et qu’il est tout à fait prêt à nous rapporter un petit quelque chose qui nous manquerait. Y a Thalie, qui m’a prouvé que je suis finalement pas la seule fille de riche à s’en tamponner complètement du « qu’en dira-t-on ? », et qu’être blonde, c’est définitivement pas un critère de stupidité ! Que mener la vie qu’on veut tout en restant un peu dans le rang, c’est finalement pas si con que ça, parce que ça empêche pas d’être complètement débauchée tout en restant la fille de riche tant enviée ! Y a aussi Julian, que j’ai rencontré récemment, cousin de Thalie. Il vient souvent au Frutta, je le soupçonne même d’y venir pour rien, ou juste pour me voir ! On fume ensemble en bas de la Résidence, maintenant qu’il crèche chez Sara. Il est cool, il se prend pas la tête, et puis, il me fait pas la morale. Je devrais pas fumer, je sais que c’est pas bon pour le bébé, je vous rappelles tout de même que j’ai partagé la vie d’un interne pendant 3 ans ! Y a Ilena aussi, elle est serveuse comme moi au Frutta. Ilena est le genre de fille totalement allumée, comme moi quoi, le genre de fille avec lesquelles je suis tout à fait prête à partager cette bouteille de téquila planquée sous le bar, oubliée là, qui finira par se perdre si personne ne se dévoue pour la finir !

    Mais je ne me vois pas aller frapper à leur porte en me mettant à chialer, en leur disant que j’ai sérieusement déconné et que j’arrête pas de déconner, qu’on devrait m’envoyer chez mon père, histoire qu’il me dresse un peu, parce que ça part en live total là ! Ils ont leurs soucis, plus ou moins gros. Julian et Thalie viennent de perdre leur grand père, Ilena aussi, et en plus, elle vient d’héritier d’un paquet de flouze. Dario crève encore plus d’amour pour Sara alors que elle, elle se réfugie dans les bras de son Romeo. Je veux pas venir les emmerder avec mes soucis, après tout, peut être les ai-je bien chercher ? … Et puis, je me vois mal me poster en martyr, même si je suis sûre qu’on me donnerait le Bon Dieu sans confessions rien qu’à cause de mon physique, mais je suis pas une Sainte, loin de là. Vous en connaissez beaucoup, vous, des femmes enceintes qui boivent jusqu’à ne plus savoir que la Fontaine de Trévi n’est pas une baignoire géante aux motifs super rigolos, qui fument comme des pompiers au point de risquer de foutre le feu aux chefs d’œuvres des grands peintres Italiens, et qui prend assez de pilules pour shooter tous nos chers Sénateurs ?! Quoi que, eux, ils ont sans doute pas besoin de ça … Bref, mon attitude est loin d’être un modèle de sagesse, comme quoi, passer 7 ans, on a pas forcément encore atteint l’âge de raison ! J’en ai assez de ces cachets, mais je suis pas médecin moi, je me reposais sur Nate pour me soigner, maintenant, sans lui, sur le plan médical aussi je suis paumée … J’ai l’impression que ça me tourne les neurones (oui, j’ai écrit « les », parce que j’en ai plusieurs bande de petits mâlins !), et que ça me détraque complètement, visiblement, c’est pas qu’une impression à en voir toutes les lettres que j’ai écrite à Nate et qui débordent de la corbeille à papier du salon …
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MessageSujet: Re: 9° ~ Tu veux que je te demandes ton aide ? ... Va crever !   9° ~ Tu veux que je te demandes ton aide ? ... Va crever ! EmptyLun 31 Aoû - 16:34

    J’ai un problème, et pas qu’un seul visiblement. Mais je demanderais pas d’aide, je suis trop fière pour ça, fierté sûrement mal placée, mais fierté quand même ! J’ai tellement envie que tout aille mieux dans ma vie, mais je veux aussi y arriver par moi-même, ce qui n’est absolument pas la meilleure idée, encore moins l’idée du siècle, mais c’est la mienne, et je m’y accroche de toutes mes forces. Je pense aussi que le fait que je sois encore consciente de la direction que prend ma vie en ce moment, soit tout droit vers l’Enfer et la Damnation, ne joue pas en ma faveur, parce que j’estime que je peux encore me débrouiller seule. Seulement, aurais je encore la force et la conscience nécessaires pour crier au secours quand le moment sera bel et bien venu, quand les derniers instants qui peuvent encore tout changer resteront de mon côté du sablier ? … Pas sûre, pas sûre du tout même … Et ce n’est jamais lorsque la maison est en flammes, qu’il n’en reste presque que des cendres, qu’il faut se décider à appeler les pompiers … J’ai besoin qu’on m’aide, mais je ne le demanderais pas, jamais, ce serait reconnaître que je suis faible, sans défense, ce serait laisser autrui gérer ma vie, et ça, ça m’est encore jamais arrivé … Je reconnais déjà mes heures, ce qui est, je le pense, un grand pas, mais il m’en reste tant d’autres à faire …

    J’ai appris à encaisser bon nombre de coups à force, et merci au soleil oggi, qui me permet de porter mes grosses lunettes de mouche, celles qui coûtent un bras et une jambe, les yeux de la tête aussi. Tout le monde pense que je les porte pour me protéger du soleil, en fait, nan, pas du tout. J’ai pas arrêté de pleurer, mon mascara à couler, j’ai les yeux de pandas, et puis, ils sont tout rouge et tout gonflé … J’en veux à la planète entière, je sais que c’est nul, naze, crétin, et tout ce que vous voulez d’adjectifs péjoratifs et réducteurs, mais c’est plus simple pour moi de me dire que le monde entier est contre moi que d’avouer que je viens de réussir à me mettre une bonne partie du monde à dos … Je parle pas, je me tais, sauf devant les clients du Frutta, parce que là, faut assurer, et je tiens à ma réputation. J’ai été élue meilleure serveuse cette semaine, je veux pas perdre ça, c’est l’une des seules choses qu’il me reste, la seule chose de bien que j’ai réussi à obtenir ces derniers temps.

    Toute petite, j’ai appris que la vie n’était pas telle qu’on le voulait, qu’elle décidait et que l’on était tous en réalité que des fourmis qu’elle écrase sous son pied si ça lui chante, qu’elle était injuste, qu’on obtenait pas toujours ce qu’on voulait. A 15 ans, j’ai compris qu’en fait, la vie était une traînée (nan, j’me censure plus, la flemme !), et que quelqu’un allait devoir trinquer pour ça, que si je pouvais, je choperais la vie et je lui enfoncerais la tête dans le purin jusqu’à ce qu’elle s’y étouffe. C’est bien ce qu’elle tente de faire avec nous, nan ? A 23 ans, je viens de comprendre qu’au fond, on était tous des enfants de salops, qu’on était fiers d’en être en plus, et que la vie était géniale à côté. Ouais, on est tous des enfants de salops, et notre passe temps préféré, c’est de se lacérer les uns les autres, de planter des couteaux en plein cœur et de foutre du sel dans les blessures, histoire que ça fasse réellement bien mal !

    On est tous des putes
    Et Je Suis Votre Reine !
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