[Avril 2009] Ah qu'elles sont jolies les filles de mon pays.

"Ah qu'elles sont jolies les filles de mon Pays"
Ou « Saint Julian, Patron des abstinents, priez pour nous ! »
[Avril 2009] Ah qu'elles sont jolies les filles de mon pays. Sans_t10

[Avril 2009] Ah qu'elles sont jolies les filles de mon pays. Sans_t10

Il voit tout, il entend tout, il sait tout, alors essaye pas de le gruger !
[N°2- Avril 2009]

Bah alors Rome, on s’ennuie ?
Moi j’ai un petit jeu sympa à te proposer !
Une sorte de chasse à l’homme croisé avec le jeu des 7 erreurs !
Tu vois pas de quoi je parle ? T’as l’impression que j’ai bu ?
Tu vas voir, jeune insolent !

***

Le printemps, c’est plutôt cool, tout le monde s’accorde à le dire ! Le soleil brille, inondant nos appartements d’une lumière chaude qui nous avait cruellement manqué ! Mais on s’en fout ! Pourquoi ? Simplement parce que les jeunes gens dont je vais vous parler, ne voient pas souvent la lumière du jour ! Ils sortent la nuit, errent dans les rues sombres jusqu’à point d’heure, l’air hagard, le regard trouble, la démarche chancelante. Non, il ne s’agit pas des monstres de la nuit dont vos grand-mères vous parlaient étant enfant, il s’agit juste de nos futurs dirigeants, et en chef de fil : Julian Spinelli !
Tremble, Nini, car j’ai décidé de faire de ton petit-fils, ma tête de turc de ce mois-ci !
Tu peux m’envoyer tous les avocats que tu veux, je ne fais que dire la stricte vérité, la vérité toute nue, la vérité toute crue !

Celle que tout le monde peut observer s’il se donne la peine de pieuter dans un buisson, de squatter une poubelle pendant quatre heures, de porter un postiche, une fausse moustache et de falsifier une invitation aux grands évènements… Bref, n’importe qui, quoi !
Et n’importe qui a pu observer ce que je vais vous relater ! N’importe qui, qui aurait eu son ticket d’entrée pour le grand bal de la saison, et qui aurait été un tant soit peu observateur ! Car, dans ce genre de réception, il y a ce que l’on veut bien montrer, et ce qu’on se donne un mal de chien à cacher !

Moi ce qui m’intéresse, c’est ce qu’on cache ! Those little nasty things… St Julian, t’es cuit !

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Mais pour commencer, parlons un peu de ce fameux bal où tout le gratin s’était donné rendez-vous ! Il s’agit de l’événement à ne pas manquer, la réception où on se doit d’être vu ! Evidemment, tout le monde était présent, enfilant pour l’occasion robe haute couture, et costard-cravate ! Les bijoux, prêtés pour le temps d’une soirée, scintillaient sous les lustres de la grande salle de l’Opéra. C’était à celle qui éblouirait le plus, de part ses parures ou ses sourires émail-diamant, la magie du blanc ! Certains faisaient leur première apparition officielle dans la haute société, comme les sœurs Spinelli, d’autres faisaient un retour en force, comme l’héritière Moretto, que nous n’avions pas vu à ce genre d’événement depuis l’esclandre qu’elle avait fait lors des obsèques de sa mère ! Elle nous avait manqué ! Avec elle, on avait une nouvelle rumeur chaque semaine ! Accompagnée de sa meilleure amie Janaly Magnani, accessoirement l’héritière du groupe APPLE, elles ont semblé bien proches des Spinelli’sisters. Il ne faut pas oublier la présence de la jeune Giolitti aussi, qui évita soigneusement de se retrouver trop près des membres Spinelli comme l’exige la coutume ancestrale… Qu’est-ce que je vous disais ? Que du beau monde !

Ne tenant pas vraiment compte des convenances, il ne fut pas rare de voir les VIP faire connaissance avec le personnel de service. Ainsi les filles non pas tardé à poser pour nous en compagnie d’une des hôtesses d’accueil, et Julian Spinelli avec… Ha non, ça c’est pour plus tard, pardon ! Car il y a fort à dire, et il faut bien avouer que même s’il était hors de question que je manque cette fiesta, je m’y suis rendu avec dans l’esprit de faire un article sur le compte de ce charmant jouvenceau… Même si de voir la jeunesse élitiste de Rome se trémousser l’arrière-train sur My Hump des Black Eyed Peas valait son pesant d’or, je n’étais pas là pour me rincer l’œil ! Je m’étais lancé dans une véritable chasse à l’homme ! Et l’homme ici, n’était autre que Julian !

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Je vous en parlais le mois dernier, Julian Spinelli, petit-fils de Giovanni Spinelli, fils de Dante Spinelli, et j’en passe, j’vais pas me taper tout l’arbre généalogique, faut pas déconner, n’a rien a envier à ses aînés ! Mais surtout il a de qui tenir !
Pas la peine de faire ta tête de boudeur, Nini, on a retrouvé les photos de l’époque ! Et oui, même le grand Giovanni était un coureur de jupons ! Ca t’en bouche un coin, copain, hein ? Oui, je sais, je suis trop fort ! Quand à Dante, on a plus rien à vous apprendre à son sujet ! Il vous suffit de voir le nombre de conquêtes qu’il accumule encore maintenant, mais nous y reviendront une autre fois. Pour l’instant concentrons-nous sur celui qui a hérité de ce doublé génétique !

Spoiler:

Quand j’ai décidé d’un brain-storming pour savoir quel serait le sujet de ce mois-ci, étrangement toutes les filles de la rédaction se sont exprimées d’une même voix : « JOMG ». Moi qui voulait parler de la crise économique et de ses conséquences sur l’écosystème des chimpanzés, j’étais déçu ! Le soucis c’était que ce prénom était sur toutes les lèvres glossées depuis la parution du numéro précédent, et franchement, c’était un chouilla vexant pour l’égo de nous autres, Mâles ! Et quand je demande, innocemment, ce qu’il a de plus que moi, on me répond « Nan, mais attends ! T’as vu ses yeux ? Nan mais juste un regard de folie ! Sérieux, il te mâtes, tu te désappes direct ! Zou, en deux-deux t’as plus de fringues ! Et son sourire, t’as zieuté deux secondes ? Mais laisse tomber, Bébert ! Même pas tu rivalises ! C’est juste un demi-dieu, voilà ! » Donc, sur ces belles paroles de Nat’ notre réceptionniste, je n’avais d’autre choix que de m’y coller, bien que, spontanément, une demi-douzaine de journalistes femelles s’était proposée, je jugeais plus objectif d’y aller moi-même. Et puis je ne voulais pas qu’on accuse le journal d’attentat à la pudeur, si Nat’ avait le malheur de croiser le regard du jeune italien !

Revêtu de mon plus beau costume, exhibant fièrement ma carte de presse, j’entrepris de fendre la foule des mondaines qui piapiatait sur le dernier sac Gucci, et les escarpins qui iraient trop, trop mais alors trop bien avec, un truc de ouf, Jeannine ! Devant le tapis rouge, une barricade avait été dressée pour qu’aucun journaliste ne puisse trop importuner nos célébrités locales. Je restais sagement derrière, au moins jusqu’à ce que mon sujet arrive, après j’aviserais. Je vis ainsi passer Karyn Moretto accompagnée d’un bel étalon sortit d’on ne sait où ! Inconnu au bataillon en tout cas ! Puis ce fut au tour de Janaly Magnani de la rejoindre, avec à son bras son blond officiel, Ellias Maccio, celui qui partage sa vie depuis trois ans, maintenant. Dégoulinant d’amour, ils en devinrent vite écoeurant, et j’attendais avec impatience un peu d’animation ! A côté de moi, une femme armée d’un mini micro à la James Bond n’arrêtait pas de débiter un flot continuel de mots incompréhensible « Robegucciescarpinlouboutinsacpradaetbijoustracks (pause) robechaneldernièrecollectionescarpinouvertlouboutinégalementpochettestarsséechanel (reprise de respiration) » . Pensant qu’elle faisait une crise d’épilepsie ou un truc dans le genre, j’ai faillis prévenir les secours, avant de lire sur sa carte de presse qu’elle travaillait pour le Vogue Italien. Heureusement que je n’avais pas quitté mon poste pour prévenir les secours, sinon j’aurais raté l’arrivée de la fameuse limousine que j’attendais avec impatience ! Facilement reconnaissable, vu qu’il s’agissait de la même depuis les années 60, utilisée par la famille Spinelli… Le luxe vintage qui cloue le bec de tout ces frimeurs dans leurs rutilantes limo dernier modèle ! Les blondinettes sortirent en premier, chacune armée d’un chevalier servant jetable, qui ne servirait qu’un soir sans aucun doute. Charmants sourires devant les flashs, elles s’empressèrent de traverser le tapis rouge, pendant que ma voisine frisait la crise cardiaque « SeigneurRobeeliesaabpourlesdeuxmodèlesdelasaisonprochainemedemandecommentellelesonteu (reprise de respiration) escarpinslouboutinaplateaubijouxetaccessoirechanelvintage… ».
Moi je ne les regardais déjà plus, j’étais focalisé sur mon sujet, qui venait de sortir de la limousine et tendait la main vers l’intérieur, pour aider sa cavalière à s’extraire du véhicule. Ma voisine cessa de parler, et reporta son attention sur le jeune Spinelli. Toute la presse était comme suspendu en apesanteur, cherchant à voir qui allait en sortir, et vérifier si les bruits de couloir étaient vrai. Car, oui, une rumeur circule depuis quelques semaines sur Julian et une jeune femme mondaine dont je tairais le nom pour l’instant, afin de préserver le suspens (Tu trembles, Nini ? Et toi Juju ? Ouai, hein ! Et vous, lecteurs ? Vous êtes pas détendu du slip non plus, pas vrai ?). Donc, je disais, toute la Presse attendait avec impatience que cette jeune femme sorte de la voiture, et étudiait cette main baguée qui se posa sur celle du jeune italien, puis son bras frêle, son épaule, le bas de sa robe bleue nuit, ses chaussures ouvertes Jimmy Choo (ma voisine venait de sortir de son mutisme), ses boucles brunes remontées en chignon avec quelques mèches encadrant un visage opalin que nous fûmes enfin en mesure de découvrir. Il s’agissait de… Personne ! Enfin si, une belle plante, mais complètement inconnue au bataillon ! Pas du tout celle qu’on attendait ! Armé de son toy-girl (féminin de « toy-boy ») Juju s’empressa de rejoindre l’intérieur de l’Opéra, n’omettant pas de poser pour quelques photos au préalable, tout sourire, alors que sa compagne gloussait comme un dindon à chaque nouveau crépitement de flash ! Belle mais un peu conne, non ? Mais cela ne nous regarde pas ! Loin de moi l’idée d’émettre un jugement sur son choix de partenaires de jeu, non, je suis juste là pour vous permettre de le faire, vous, mon public adoré ! Bref, maintenant qu’il était hors de vue, il fallait que je trouve un moyen de rentrer ! Et c’est sur l’apoplexie de ma voisine, qui était entrain de détailler la tenue atypique d’une Sara Giolitti qui foulait le tapis rouge avec son accessoire habituel, le pauvre Dario, que je faussais compagnie à mes collègues.

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Je vous aide un peu : Savannah.

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Et Ilena

Mon plan était simple, une serviette négligemment posée sur mon bras, j’entrais par la porte de derrière, en même temps que les serveurs et serveuses du traiteur. Une fois dans la place, il me suffisait de repérer ma proie. Il n’était pas loin, sirotant une coupe de champagne près du bar, tout en tentant une discussion avec sa cavalière qui ne faisait que poser ses lèvres sur le rebord de sa coupe, sans doute pour ne pas gâcher son maquillage. Ne voulant pas trop attirer son attention sur ma petite personne, je vaquais vers d’autres horizons, enchaînant les photos d’autres héritiers (pour mes enfants ! Haha, qu’ils sont naïfs !). Mais je ne le quittais pas des yeux ! Ainsi, quand il commença à s’entretenir avec une serveuse, je n’en ratais pas une miette ! Ils semblaient très proches, voir très très proches ! Au point que quand je leur demandais une photo (toujours pour mes enfants !) ils posèrent collés-serrés et tout sourire ! Une fois qu’il l’eut lâché (ce qui n’arriva pas avant un bon moment, au grand désespoir de sa cavalière attitrée) je tentais de glaner quelques informations sur la jolie serveuse. Savannah, 22 ans, « excellente » amie du coureur de jupons. Ouai, ouai, on sait tous ce que signifie cet adjectif précédent le mot « amie », faut pas nous la faire à l’envers ! J’étais tellement absorbé par les yeux azur de la Miss, que j’en avais presque oublié de surveiller notre cible, qui de son côté batifolait avec une nouvelle brune ! Je vous assure que des zigotos qui tenaient pas en place, j’en ai vu défiler, mais jamais personne avec cette capacité à enchaîner les brunes comme les verres d’alcool ! Cette fois la photo fut plus difficile à prendre, et je crois bien qu’il fut a deux doigts de m’envoyer son gin tonic à la tête ! Et oui, on fait pas un métier facile, hein ! Me retranchant derrière ma couverture, je retournais servir des petits-fours vers les Spinelli’sisters, qui ne faisaient que parler de cette Ilena dansant avec leur cousin. Ilena ? Visiblement le Juju aime les brunes et les prénoms en « a », il a bien fait de faire italien première langue, lui !
Malheureusement il s’affichait trop pour que cela fasse un bon scoop ! J’allais vous annoncer quoi, moi ? Que Julian Spinelli enchaînait les photos avec des brunes, et qu’en plus, comble de la luxure il dansait avec ? Comme si vous ne le saviez pas ! J’allais m’en retourner vers mes pénates, l’âme d’un James Bond ayant raté sa mission et la superbe nénette en récompense, quand je me décidais à prendre une dernière photo de la danse sensuelle à laquelle il se livrait avec la brunette. Sauf qu’en me retournant : Plus de Juju…

Bah il est où le Juju ? Flairant enfin le bon scoop je priais le petit Dieu des journalistes, Huggie les Bons Tuyaux, pour qu’il ne soit pas juste aux toilettes, ou alors qu’il y soit, mais en galante compagnie ! Jetant un coup d’œil à la salle comble, je comptais… 1… 2… 3… Aucune de ses conquêtes ne manquait à l’appel. Zut ! L’adrénaline montant en moi, je furtais partout, toilettes, cuisines, hall d’entrée, sans jamais le trouver. Puis, vint à mes oreilles cette magnifique, sublissime conversation entre le sus nommé Dario, et un autre brun. « Elle est où Sara ? » demanda l’inconnu « Partie prendre sa dose de drogue dehors ! » répondit l’homme contrarié. « Nicotine ? » tenta l’autre. « Si on veut … » éluda le dépressif. Il ne m’en fallait pas plus ! Se pourrait-ce que la rumeur loufoque qui courait dans Rome ne soit pas si infondée que ça ?
Armé de mon meilleur pote l'appareil photo, je me précipitais sur la terrasse surplombant le parc derrière l'Opéra (Magnifique jardin à la française, soit dit en passant), tout en multipliant les esquives, les roulades avant et arrière, longeant les murs, me confondant avec l'ombre du bâtiment afin de ne pas me faire repérer. Il manquerait plus que mes proies prennent la fuite en m'entendant arriver ! Je sentais le scoop, il me fallait ce scoop, personne d'autre que moi ne pouvait annoncer un truc pareil ! Surtout pas alors que je suis si pote avec Nini, hein ! Je ne tardais pas à les repérer, la jolie tête brune (encore ?!) presque totalement camouflée par les bras du croqueur de femmes ! J'étais témoins du scoop du siècle, mais je ne pouvais rien en faire sans voir le visage de la jeune femme ! Il fallait qu'elle relève les yeux, que je puisse prendre son visage, qu'elle soit facilement identifiable, afin qu'on ne puisse pas me dire qu'il pourrait s'agir de n'importe quelle brune ! Mais j'avais beau patienter, rien ne venait ! A croire qu'elle s'y plaisait dans ce pli de veste ! Un bisou ? Même pas ! Connaissant la réputation des deux jeunes gens, je m'attendais presque à les voir rouler dans un buisson, tout en se débarrassant rapidement de leurs fringues coutures ! Mais rien, rien du tout ! Ils étaient sages comme des images, à l'écart de la foule, dans un coin sombre, avec la lune pour seul témoin... et mon objectif acéré ! Pourtant il fallait qu'ils se bougent les miches, avant que d'autres rappliquent et que mon beau scoop trace sa route ! Alors, tentant le tout pour le tout, je les appelais, tout en brandissant mon flash.

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Alors, évidemment, inutile de préciser que j'eus à peine le temps de prendre une photo avant que l'un des deux ne se jette sur moi. Il parait que l'héritière peut se montrer violente, alors comme disait ma mère "mieux vaut prévenir que guérir", j'ai préféré tracer en gueulant un dernier "Pour mes enfants !" (je sais pas pourquoi, mais je sens que Juju c'est plus mon pote, non plus ! ) avant qu'elle n'ait eu le temps de bouger un cil !
Alors que peut-on conclure de ce cliché ? Il ne ressemble à aucun autre ! La belle confiance de Julian a disparue, le sourire est de façade, gêné, embêté, alors que Sara, plus rapide, semble comprendre que c'est plus la fête du slip, et que son joli moment d'intimité va s'étaler sur toutes les pages des magazines dès le lendemain !
Car oui, la jeune femme que vous aurez tous reconnu, n'est autre que Sara Giolitti, la fille de Paolo "pit-bull" Giolitti, lui-même ennemi déclaré et personnel de Giovanni "Nini" Spinelli, qui n'est autre que le grand-père de Julian "JOMG" Spinelli. Vous suivez ?
Sara en quelques chiffres, c'est : 1m67, 24 ans, 32 dents, taille 36, 1 père, 1 mère et 2 milliard 512 amants + 1.
J'entends déjà mes détracteurs s'insurger, et prétendre qu'ils étaient probablement juste sortit fumer une cigarette, qu'ils se sont croisés par hasard, qu'elle avait froid et qu'il s'est montré galant en la réchauffant (ouai, ouai, moi aussi je fais ça tous les jours pour réchauffer une inconnue dans la rue ! ) mais qu'il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. Alors je tiens juste à rappeler une petite chose : Il s'agit de Julian SPINELLI et de Sara GIOLITTI ! Ces deux là ne devraient même pas avoir le droit de se parler, alors de se réchauffer ? Vous êtes sûrs ? D'autant qu'ils ont été aperçu assistant tout deux aux réunions du Sénat cette semaine, et que jamais on ne les a vu ne serait-ce que se jeter un coup d'oeil ! On pensait la relève assurée, et cette haine farouche vouée à la pérennité ! Que nenni mon brave aux vues des récents évènements ! Sur la vie de tata Augustina, c'est plus une baleine sous gravillon qu'on a là, c'est un boeing 747 ! Et puis c'est vite faire abstraction de la rumeur qui court, court, selon laquelle ils se seraient affichés ensemble dans un Club en vue de la capitale il y a quelques semaines, bien avant l'épisode du Sénat, bien avant ce cliché volé. Tout le monde avait pensé à un canular, n'imaginant pas une seconde les deux héritiers dans la même pièce, et quand bien même, auraient-ils été assez idiots pour s'afficher de la sorte ? Mais maintenant que nous savons ce que nous savons, et qu'ils savent que nous savons ce que nous savons qu'ils savent, nous sommes en droit de nous poser la question : Et si tout était vrai ? Si leur "histoire" remontait à bien avant le bal du Printemps ? S'ils s'étaient croisés dans ce fameux Club et s'étaient effectivement affichés ensemble ? Cela signifierait qu'ils se connaissaient bien avant l'épisode du Sénat, que leur belle indifférence n'aurait été que comédie des apparences pour satisfaire leur famille respective, et que leur rencontre clandestine dans les jardins de l'Opéra deviendrait donc lourde de sens. Mais quand on connait la réputation des deux jeunes gens qui est de ne pas se servir deux fois du même partenaire de jeux, on est en droit de se poser des questions, non ? Et quand on repense a la fameuse phrase du jeune Dario (qui ne semblait pas dans son assiette) expliquant que Sara était partie "prendre sa dose de drogue", encore plus. A moins que tout ceci ne soit qu'une manoeuvre sournoise pour déstabiliser l'adversaire ? Et si Nini avait demandé à son petit fils de séduire la belle afin de mieux la discréditer ? Ou l'inverse ? Si Sara n'était qu'une habile manipulatrice commanditée par son père ? Et si la zone 51 avait vraiment été le terrain d'une expérience sur les extra-terrestres ?
Oui, je sais, avec des "si" on pourrait faire du Ski au Sahara ! Tout ceci n'est que spéculations, et pourtant, tout s'emboîte parfaitement (sans mauvais jeu de mot ! haha ! ). Nous savons qu'ils se connaissent, qu'ils se fréquentent, et vu leur tempérament respectif, c'est certainement pas pour faire un atelier tricot, si vous voyez ce que je veux dire !
D'une manière ou d'une autre, ce cliché c'est un peu le furoncle dans la jolie vie tranquille des deux héritiers ! Qu'ils couchent ensemble ou non (y a pas de doute, mais bon, si vous voulez croire au Père Noël, c'est votre problème, hein !) ils font partie de deux familles rivales, et ça m'étonnerait beaucoup que Nini et Lolo laisse faire sans rien dire ! Et en plus, maintenant ils vont m'avoir sur le dos 24h/24 ! Je vais pas les lâcher d'une semelle. Je serais leur ombre, l'ombre de leur ombre, l'ombre de leur main, l'ombre de leur chien... Moi, je t'offrirais, des perles de pluie venues de pays où... Oups, je m'emballe !
Comme punition pour les deux enfants désobéissants ? "COUPEZ-LEUR LA TÊTE", diraient les français, mais moi, je conseille qu'on leur coupe les vivres ! Ce serait tellement drôle !

Conclusion :
Nini, est-ce une larme qui roule sur ta joue ?
Mais que veux-tu ? Les enfants ne sont plus autant respectueux des traditions que d'antant !
Une haine si rudement menée, si férocement entretenue, j'en conviens, c'est frustrant de voir son travail réduit à néant à cause des hormones en ébullition de jeunes gens qui ne savent pas garder Popol dans le slibard ! C'est triste, oui, mais console-toi, mon pote, dis-toi que ton rival doit se trouver dans le même état que toi ! Ayons une petite pensée amicale pour Paolo Giolitti qui doit être entrain de se faire harakiri avec le chat de sa fille. Lui aussi il doit être déçu ! En plus d'être le plus grand cocu de tout Rome, et de voir sa fille unique, son trésor, son bijou suivre les traces de sa mère, il vient, pour couronner le tout, d'apprendre que cette dernière pactisait avec le Diable ! Ça craint ? Ouai, je sais !
Ce qui craint aussi c'est l'épidémie de teinture brune chez les filles de la rédaction depuis qu'elles ont lu l'ébauche de mon article !
Moralité : Si vous souhaitez cacher quelque chose : exposez-vous ! Si vous cherchez à m'éviter, vous me trouverez !
Allez, vive les Spinolitti ! Et s'ils font des petits, gardez-m'en un ! Un pit-bull croisé à un regard qui désappe en deux secondes, c'est une arme plus forte que la bombe atomique !

Prochain évènement mondain attendu : La Garden-Party du Sénat !

Secoue tes miches, Jeunesse Dorée ! L'Osservatore osserve tout !

To be Continued...

» [Juillet 2009] Et j'irais cracher sur vos tombes...
» [Mars 2009] L'Empire Contre-Attaque.

[Avril 2009] Ah qu'elles sont jolies les filles de mon pays.

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