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 Bang Bang! [Sara]

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MessageSujet: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyDim 24 Mai - 3:13

    ***

    « Papa? Je voudrais te présenter quelqu’un »
    Dante dissimulait difficilement un sourire amusé. La pauvre, elle ne savait pas qu’il l’avait invité uniquement pour rendre son père complètement fou furieux. Il savait qu’en lui présentant la jeune serveuse, il allait être enragé. Mais c’était exactement dans ce but qu’il l’avait fait venir. Ses derniers temps son but premier, au grand désespoir de Livio semblait de faire piquer des crises au vieux Giovanni. Et le problème était qu’il réussissait parfaitement bien son coup. Lorsque son père traversa le salon jusqu’à la cuisine, il lança un regard suspicieux à son fils. Il savait parfaitement qu’elle n’était probablement pas la fille d’une grande famille de Rome, ce serait trop beau.
    « Papa, je te présente Shana, elle est serveuse au restaurant Santa Donna. Son père est Américain. »
    En voyant le visage de son père, Dante ne pu s’empêcher de sourire. Vraiment c’était presque devenu un jeu pour le jeune homme.
    - Ou est passée celle avec qui tu dinais l’autre soir? demanda Giovanni tout en tentant de garder son calme. La jeune femme lança un regard à Dante et s’exclama :
    - Quoi? Quelle autre fille, de quoi il parle ton père Dante?
    … Il ni avait pas que Dante qui savait dire les bonnes choses au bon moment. Giovanni était également un expert à ce petit jeu là. Le problème était qu’il avait parfaitement raison. Il avait côtoyé une fille qui risquait bien de plaire à son père. Mais il ne sortait plus avec elle parce que justement, l’idée qu’elle puisse être la fille idéale pour lui du point de vu de son père, cela l’énervait à un si haut point! Sauf que là, il sortait avec Shana depuis un sacré bout de temps, bref cette dernière ne devait pas du tout apprécier la perspective qu’il ai été avec une autre fille.
    « P … personne! »[/b]
    Ce n’était plus Dante qui souriait.
    [i] – Il aime bien avoir plusieurs copines à la fois, il ne t’en a pas parlé?

    Dante jeta un regard mauvais à son père et partit rapidement à la poursuite de la jeune femme qui venait de quitter la maison des Spinelli. Pour une rare fois, son père avait gagné l’une des batailles. Bien que pour le moment c’était l’une des dernières.
    ***


    Ce matin là, Dante s’était réveillé dans l’idée de rencontrer la « princesse » de son fils. La Giolitti. Elle méritait d’être rencontrée n’est-ce pas? Après tout, elle faisait partie de la famille qui était la rivale des Spinelli depuis des générations maintenant. C’était normal qu’il ai envi de savoir ce qu’elle faisait avec Julian non? Elle voulait quoi? De l’argent? Détruire la famille? Non en fait il n’en savait rien et dieu qu’il s’en fichait. Il aurait autant voulu rencontrer la petite serveuse si c’était d’elle dont son fils était tombé éperdument amoureux. Mais dans le cas présent, c’était la fille dont le père rivalisait avec le sien.
    Si cette famille pouvait rendre Giovanni complètement fou, Dante l’appuyait à 100% cette petite! Tant qu’elle n’avait rien contre Julian. Car ça, c’était une autre histoire après tout. Il devait également vérifier à ce qu’elle ne soit pas avec Julian dans le but de faire du mal. Tout était possible à Rome. Personne n’était véritablement « clean » Tous avait une idée derrière la tête. Et, la question était de savoir ce qu’était la sienne. Un véritable amour ou un des 7 péchés capitaux? Bref, il saurait par lui-même. En espérant que la rencontre se déroule bien, car il jouait sur la confiance inexistante de son fils en ce moment. Si il y allait trop fort avec la jeune femme et qu’il l’effrayait, il n’imaginait pas les conséquences.

    ***


    – Julian … j’ai eu la peur de ma vie aujourd’hui…
    -Qu’est-ce qui s’est passé?
    – Un homme qui te ressemblait un peu est venu m’harceler…! Je ne savais plus que faire…
    -DANTE!!

    ***


    Il frissonna à cette pensée. Disons que si les choses se déroulaient bien, qu’il n’effrayait personne et qu’il se rendait compte que c’était une bonne jeune femme. Aujourd’hui il savait que c’était la veille du grand bal auquel il n’assisterait pas. Il n’avait pas envi d’y aller de toute façon, il n’avait jamais été celui qui se plaisait à aller à ce genre d’évènement. Et puis il serait vraiment de trop, c’était encore trop tôt. Mais il connaissait bien les habitudes des gens qui y assistaient.
    Magasinage. Il était persuadé qu’il pourrait tomber sur cette Sara. Bien qu’il ne l’avait jamais rencontré et qu’il fonctionnait Grace à une photo que lui avait remise Thalie. Mais il n’avait pas l’impression qu’il pourrait réellement la retrouver. Il lui semblait qu’elle ne lui avait pas remise une photo très aidante…

    Spoiler:

    Enfin, il sentait peut-être là que Thalie ne l’appréciait pas tellement, non? Elle avait visiblement prit cette photo là dans l’Osservatore mais quand même… Bref il s’était rendu aux boutiques les plus couteuses, il observait chacune de ses boutiques qu’il avait vu des centaines de fois pour être venu avec des tonnes de filles dans son enfance, jusqu’à ce qu’il voit un truc par terre. Un cellulaire, quelqu’un avait dû le faire tomber. Il se pencha et en allant pour le ramasser, il échappa également la photo, sauf que lui il prit le cellulaire. Une autre personne s’était également penchée et elle ramassa la photo.

    « Hm, je crois que l’on ferait mieux d’échanger, tu sais, avant de regarder les affaires des autres… »
    Oui ho voilà, et c’était trop tard, elle avait vu la photo. Il lui semblait bien aussi que ce n’était pas une bonne idée de se balader avec l’une de ses photos de paparazzi. Il sentait qu’il venait de faire la première erreur. Il tendit le portable à la jeune femme. Il avait vraiment l’air d’un idiot maintenant. Peut-être qu’il ferait mieux de garder le portable, histoire qu’elle ne décide pas de se sauver. Est-ce qu’elle savait qui il était? Est-ce qu’elle accepterait de discuter avec lui? Est-ce qu’il ferait mieux de lui dire immédiatement qu’il était le père de Julian.
    Hmm voilà des choses auquel il aurait dû songer avant de se retrouver devant la Giolitti en question, avec une horrible photo d’elle qu’elle n’avait certainement pas envi de revoir.
    « Bon, premièrement, tu ne fournis pas de drogue à mon…à Julian hein? »
    Bravo, pour le tact de la première rencontre, il frappait vraiment fort. Il semblait sérieux, mais il ne l’était pas. En gros il savait pertinemment que cette photo était bidon, Enfin, il s’en doutait, tout ce qui était prit par un paparazzi c’était du n’importe quoi. Et puis, elle ne lui semblait pas être une droguée, et c’était la même chose pour Julian. Mais c’était précisément Dante de se comporter n’importe comment. Il allait également dire « mon fils » et il s’était reprit, il ne savait pas pourquoi. Est-ce qu’elle savait premièrement que Livio n’était pas le père de Julian? Et merde, il avait mal au crâne avec toutes ses questions sans réponses.
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I

AGE : 24 ans
MESSAGES : 1913
ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin.
QUOTE :
Bang Bang! [Sara] 6439563

"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

AVATAR : kristen stew
POINTS : 576

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ARE U IN MY CELLPHONE:
STATUT: Marié(e)
DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.

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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyLun 25 Mai - 1:55


    - Je déteste ta voiture, Julian Spinelli... Et accessoirement ta cousine aussi...
    Sara n'était pas vraiment en colère, et son ton était plutôt celui du constat. Oui, il s'agissait d'un constat. Elle détestait cette foutue voiture qui le tenait éloigné d'elle pendant de trop longues heures. Et par voie de faits, elle détestait aussi Athalia, pour avoir mis la voiture en pièce. Maintenant Monsieur Julian n'aurait de répit que lorsque son "bébé" serait de nouveau en état de marche. Enfin, il ne partait pas la faire réparer à Milan, c'était déjà ça. Non mais quelle idée de s'attacher autant à un tas de ferrailles ? C'était vraiment quelque chose qui la dépassait. Toutefois, cette petite activité de son cher et tendre avait de bons côtés. Depuis que Giovanni avait mis Julian à la porte, Sara et lui partageaient l'appartement de l'héritière. Oh, ce n'était pas vraiment un sacrifice pour Sara, qui se surprenait à adorer ça. Seulement elle n'était pas habituée à tant de présence. Et il fallait bien avouer que 24h/24 ça avait tendance a faire un peu beaucoup. Les couples "normaux" ont un travail, et ne se retrouvent que le soir, alors que les deux héritiers n'en glandant absolument pas une, se retrouvait coincés dans 150m², durant toute la journée. Ils n'avaient même pas la possibilité de sortir dehors, ou du moins pas ensemble, sous peine de se retrouver en photo sur ce blog offensant. A croire que tout Rome avait sortit son appareil photo et campait devant l'immeuble de la brunette. Julian avait bien tenté de calmer tout le monde, en postant en ligne des photos d'eux, mais ça n'avait rien changé. Absolument rien...
    - Je croyais que tu avais prévu d'aller faire les magasins, aujourd'hui... Lui glissa-t-il à l'oreille en encerclant sa taille. Tu essayes de me faire culpabiliser, alors que toi-même tu désertes l'appart ? C'est du joli, Mademoiselle Giolitti...
    Même quand il la réprimandait, il avait ce ton charmeur et séducteur qui forçait Sara au mutisme pendant une fraction de seconde. Encore plus lorsqu'il était si proche, et qu'il s'amusait à la déconcentrer. Il lui fallait un paquet de self-control afin de retrouver ce qu'elle voulait dire.
    - Non ! Non ! Non ! S'exclama-t-elle en se soustrayant de son étreinte. N'inverse pas la situation, s'il te plait. Je vais dans les magasins, parce que je sais que tu ne seras pas là de tout l'après midi, nuance... Je commence à en avoir l'habitude... Ajouta-t-elle sur un ton calme et presque triste...
    Excellent comédienne, n'est-ce pas ? Oui, bah rooh, ça va, c'était pour la bonne cause. Et puis elle ne le fit pas marcher très longtemps, puisque sitôt qu'il revint à la charge, et se fit tout mielleux en lui demandant si elle boudait, elle se tourna vers lui avec un grand sourire. Evidemment que non, elle ne boudait pas. Elle souhaitait juste l'entendre dire qu'il reviendrait vite. Et en prime, il reviendrait avec des sushis... Raaah, le bonheur ! En fin de compte, la vie de couple, c'est pas si compliqué que ça...


[...]
    Il n'y avait vraiment rien de bien interessant, ni chez Gucci, ni chez Prada. Il faut dire que sa robe, elle l'avait déjà trouvé, ou plutôt, Julian l'avait déjà trouvé. Monsieur avait décidé que ce serait lui qui l'habillerait pour le bal. Aussi, lorsqu'ils étaient rentrés de Naples, ils avaient fait une escale dans les grandes boutiques de la Ville. Alors pourquoi allait-elle faire les boutiques ? Excellente question ! Pour voir les nouveautés, mais surtout pour trouver un costume pour Dario. Si elle n'était pas là pour mettre son grain de sel dans sa tenue vestimentaire, il était capable de se pointer en jean et chapeau de cowboy à la soirée Black&White. Il valait mieux éviter ça. Sara avait beau arpenter la Via Dei Condotti, la rue la plus chère et luxueuse de Rome, en jean tee-shirt, alors que le reste de la population avoisinante était en tailleur strict et escarpins Louboutin, les portes des plus grandes boutiques s'ouvraient instantanément sur son passage, et les vendeuses, un sourire aquafresh aux lèvres, la saluaient toute par un chantant "Mademoiselle Giolitti ! Comment allez-vous aujourd'hui." A croire qu'elles la connaissaient toutes personnellement. C'était plutôt la Visa Gold de papa et la fièvre acheteuse de Maman qui parlait pour elle. Sara n'était pas une acheteuse compulsive, mais sa mère si, et son père aimait à lui offrir des vêtements de luxe chaque fois qu'il devait se faire pardonner de quelque chose. Si bien qu'entre les bévues de son père, et les soirées de gala où il ne fallait JAMAIS remettre deux fois la même tenue, Sara croulait sous les vêtements.

    Elle aimait la Mode, indéniablement, mais elle ne faisait pas partie de ces filles qui tueraient père et mère pour le dernier sac Balenciaga, ou les dernières ballerines Chanel. Sara aimait l'originalité, le détail, la finition, et en général, elle ne le trouvait que chez les petits créateurs, les nouveaux, les avant-gardistes qui n'avaient pas encore les moyens de se payer une enseigne sur
    la Via Dei Condotti. Elle venait de faire Prada, Gucci, Fendi, elle avait même jeté un oeil chez Massimo Dutti, mais rien ne lui avait tapé dans l'oeil, ni pour elle, ni pour Dario. C'était bien trop tape à l'oeil. Chez Gucci on lui avait même proposé une robe avec le logo de la marque -le fameux mord de cheval- imprimé partout. Quoi ? Elle avait une tête de panneau publicitaire géant, ou quoi ? La robe devait servir la femme, et non pas l'inverse, c'était quoi ce délire ? Elle avait quand même craqué pour un petit haut bustier, sans marque apparente, mais qui était juste pile dans ce qu'elle aimait. Avouez que c'était plutôt raisonnable pour une jeune femme à la taille mannequin, qui possédait un compte en banque avec toute une série de zéros à faire palir de jalousie Paris Hilton !

    A présent, elle squattait chez Dolce&Gabanna, la fameuse boutique où sa mère l'avait oublié lorsqu'elle était enfant. Super instinct maternel, n'est-ce pas ? Elle était entrain d'étudier un costume trois pièces noir, lorsque son téléphone sonna. C'était cette sonnerie si particulière, celle qu'elle ne pouvait jamais zapper... Julian, évidemment. Il voulait savoir où elle en était, ce qu'elle faisait, qui elle voyait, et accessoirement ce qu'elle portait. Bah tiens, pour changer !
    - Chez D&G... Je fais toujours les magasins... Je vois un affreux costume qui me plait pas du tout, et je suis nue, bien évidemment... Lui répondit-elle le plus normalement du monde.
    La conversation ne s'éternisa pas, il voulait juste lui parler quelques instants, lui dire qu'il n'avait pas encore terminé sur la voiture. Il lui fit un rapide récit de son après-midi, et elle en fit de même. C'était quelque chose qu'elle aurait eut en horreur il y a quelques mois, mais qui aujourd'hui, avec lui, devenait passionnant. Lorsqu'elle raccrocha, les vendeuses en étaient au huitième costume masculin qu'elles montraient à la jeune femme. Et celui-ci n'avait pas l'air mal du tout. Sara pensa remettre le portable dans son sac, mais il glissa au sol, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle était déjà entrain d'observer de plus près le vêtement, lorsqu'une vendeuse lui signala son portable au sol. Heureusement qu'elle le lui avait signalé, parce que ça, c'était un coup à ce qu'il tombe entre de mauvaises mains, et que les photos stockées se mettent à circuler sur le net. Sans compter le nombre de numéros de portables privés qu'elle avait dans son répertoire.

    La jeune femme rebroussa chemin, mais un homme était déjà entrain de se pencher pour le ramasser. Sara s'approcha, et s'apprêtait à attendre que l'homme se redresse et lui rende son portable, lorsqu'elle vit une photo s'échapper de la poche de sa veste, et virevolter jusqu'au sol. Sara, myope, n'eut pourtant pas besoin de lunettes pour reconnaitre ce cliché. Il avait suffisamment circulé, son père lui avait suffisamment fait la moral, pour qu'elle s'en souvienne dans les moindres détails. Qui plus est, elle avait été une nouvelle fois publiée, cette semaine, sur ce blog de potins craignos. La brunette se pencha à son tour, et ramassa le cliché, tout en sentant la colère monter en elle. L'homme était entrain de lui dire qu'il valait mieux qu'ils se rendent leurs affaires mutuellement avant de regarder de quoi il s'agissait. Trop tard, mon pote ! Sara avait déjà tout compris ! Enfin du moins le principal : Un type la suivait dans les rues de Rome avec un cliché d'elle sur lui. En se relevant, son regard se fit froid et sévère. D'un geste rapide, elle récupéra le portable qu'il lui tendait, et le rangea dans son sac, vérifiait discrètement qu'elle avait bien visé le sac cette fois-ci, puis elle s'employa a détailler l'homme, tout en cherchant ce qu'il pouvait avoir contre elle.


***
    1/ C'était un paparazzi qui la suivait pour la prendre en photo et la balancer sur la toile.
    2/ C'était un détective privé. Soit Giovanni la faisait suivre, en espérant dégotter une petite histoire croustillante à se mettre sous la dent, et pourquoi pas une petite aventure autre que son petit fils ? Soit son propre père, vu qu'il ne faisait que se douter de la relation qu'elle entretenait avec son pire ennemi.
    3/ C'était un tueur en série qui venait pour la zigouiller.

    Quoiqu'il en soit, il n'était pas vraiment discret !


***

    Elle aurait dû avoir peur peut être ? Bah ce n'était pas le cas. Etrangement elle se disait, qu'au pire, même si c'était un serial killer, elle l'assomerait à coup de Sac à main, avant de le momifier dans une robe haute-couture. C'était pour cette raison, que malgré la situation pour le moins étrange, elle ne baissait pas le regard, ne cherchait même pas à fuir, et faisait preuve d'aplomb devant cet homme.
    - Bon, premièrement, tu ne fournis pas de drogue à mon... à Julian, hein ?
    QUOI ? Pour seule réaction, Sara ouvrit de grands yeux, sidérée par l'assurance et le manque de tact de ce type. Il se faisait prendre la main dans le sac entrain de la suivre, et c'était à elle de répondre à ses questions ? Non, mais de quelle planète il venait, lui ? Autant vous dire qu'elle n'avait pas noté le fourchage sur le "mon", ni même la ressemblance entre son homme et cet homme. Elle était trop focalisée sur ses théories. Déjà, le fait qu'il lui pose cette question prouvait qu'il n'était pas un tueur en série. Ou alors c'était un tueur en série amoureux de Julian... Haaan, mais elle n'y avait pas pensé à ça !
    - Mais non, voyons... C'est lui qui me fournis ! Crack, Shit, Cocaïne, Héro... Un vrai junkie sur pattes ! Déchiré du matin au soir ! Des fois il attaque même la colle en stick. Je suis obligée de lui arracher des mains, c'est pour dire !
    Sérieuse ? Non, pas le moins du monde ! Plutot furieuse ! Furieuse que ce type se permette non seulement de la suivre, de ressortir une photo datant de Matuzalem, et en plus de lui poser des questions sur Julian. Qu'on l'attaque elle, ok, mais pas touche à Julian.
    - Vous êtes qui, au juste ? Pourquoi vous me suivez ? Vous êtes un de ces foutus paparazzi qui nous pourrissent la vie ? Si oui, allez-y, prenez votre photo, vous allez faire un super gros titre ! "Sara Giolitti chez D&G !" ! Quel scoop ! Enfin ce sera toujours mieux que cette photo là ! Lui dit-elle en la lui rendant. Pour votre information, elle date du lycée, alors niveau "nouvelles fraîches" on repassera... D'ailleurs ça me fait pensé que j'aimais bien ce débardeur... Je sais pas ce que j'en ai fait...
    Oui, oui, elle était bien entrain d'étudier cette photographie, que son pseudo-harceleur tenait dans les mains. Et le tout d'un ton très calme, comme si elle réflechissait réellement à l'endroit où elle avait bien pu ranger le vêtement. Peut être justement parce qu'elle reflechissait réellement à ça ? C'était tout le charme de Sara, l'art de passer du coq à l'âne en une fraction de seconde.

    Mais elle fut tirée de ses reflexions par une vendeuse, qui lui demanda ce qu'elle comptait faire du costume d'homme. Le prendre ? Le garder ? La Miss se retourna, et jeta un nouveau coup d'oeil à la tenue... Oui, ça irait pour Dario. Enfin elle l'espérait... A moins que... Raaah, elle était indécise.
    - Remontrez-moi le troisième, s'il vous plait. J'aimerais les comparer. Lança-t-elle à la vendeuse, avant de se retourner vers son "agresseur".
    Cette fois, elle le regarda. Elle ne se contenta pas de le voir seulement. Sa tête se pencha légèrement sur le côté, tandis qu'elle étudiait ses traits, notant la ressemblance, sans pour autant vouloir y croire... Coïncidence ! Simple coïncidence ! Et puis, elle avait tendance à voir Julian partout, en ce moment ! La dernière fois, en allant refaire le plein de bières pour "ses" hommes, elle avait trouvé que le caissier avait les même mains que lui. Fallait qu'elle arrête de focaliser, là.
    - Sérieusement, qui vous envoi ? Vous n'êtes pas un paparazzi, vous n'avez pas d'appareil photo... Ou alors vous êtes vraiment pas doué ! Alors quoi ? C'est mon père ? C'est le vieux tyran Spinelli ? Qui vous paye ? Vous espériez quoi en me suivant ? Me prendre en faute ? Vous perdez votre temps ! J'ai rien a cacher ! Rien du tout ! Alors bon sang, foutez-nous la paix ! Ca vous amuse de nous rendre dingue ? Vous croyez que c'est plaisant de rester enfermer chez soi parce que des gens comme vous nous suivent partout où nous allons ? Dîtes-moi combien vous voulez, et fichez le camps ! Allez profiter de votre femme et de vos mômes, emmenez-les au parc, vu que vous, vous pouvez !
    Sara ne l'avait pas lâché du regard, mais son regard, lui avait plusieurs fois changé. Elle avait commencé en étant presque amusé par ce type qui ne semblait pas à sa place dans ce rôle d' "agresseur", puis elle s'était sentie furieuse, furieuse contre lui, mais aussi et surtout contre tous les autres qui l'empêchait de vivre tranquillement, de pouvoir faire ses courses comme tous le monde, ou juste d'aller profiter des rayons du soleil sur une pelouse verdoyante, dans les bras de celui qu'elle avait l'impression de maintenir séquestrer chez elle... Ce fut justement en pensant à ça, en pensant au fait que c'était une belle journée, et que dans une vie rêvée, elle aurait certainement proposé une balade à Julian, que son regard se fit triste... Elle se laissa tomber, assise, sur la banquette derrière elle, et pour la première fois depuis un moment, détourna le regard, sans pour autant perdre de sa superbe... Et dire qu'elle venait de balancer tout ça au père de Julian... Dante... Celui dont il ne lui parlait que rarement... Si elle avait su !
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMar 26 Mai - 3:20

    ***


    « Tu n’as que ça? »
    – Mais oui… Et puis tu la voit bien, c’est quoi le problème?
    « … Mais oui, je suis persuadé que je vais la trouver en train de se fumer une pipe! »
    – Imagine la sans la pipe…
    « … Et je vais la trouver où? » demanda-t-il en fourrant la photo de la Giolitti dans sa poche. Photo tirée d’un journal à potin visiblement et qui n’était certainement pas le meilleur profil de la jeune femme. De toute façon, il n’osait pas réellement en demander une autre à Thalie, elle risquait de lui sortir quel genre de photo? Une chirurgie esthétique? Une photo où elle ne porte pas de sous-vêtements sous sa robe? Bref, il se disait qu’il faisait mieux de se taire…
    – Elle va faire les boutiques, tu l’as trouvera certainement facilement, tu n’as qu’à suivre le bruit des appareils photo!
    Et elle l’avait renvoyé, il devait faire sa mission. Elle voulait tous les détails, mieux valait qu’il la trouve. Il ne savait même pas ce qu’il allait lui demander. Il s’y rendait en tant que père, et non membre d’une famille rivale. Dante se fichait éperdument de toutes ses conneries, tout ce qui l’intéressait c’était Julian, et il voulait être certain que son fils n’allait pas répéter les mêmes erreurs. Celles qu’il avait faites.

    ***


    Voilà, il se retrouvait en plein dans cette rue, bourré de commerces. Oh, il connaissait bien la rue. Le problème était qu’il n’avait pas réellement l’habitude de se faire prendre en photo. L’endroit était bourré de gens qui sortaient leurs appareils-photo dans l’espoir de prendre un cliché compromettant du vilain Spinelli qui a fait de la peipeine à son père. Lui, il ne faisait que les ignorer, mais à un certain moment il ne savait plus si ils étaient là pour lui ou pour quelqu’un d’autre, alors l’histoire de se fier à eux pour retrouver la jolie princesse de son fils et bien c’était raté. Ce ne fut que ce jour là que Dante se rendit réellement compte à quel point il détestait cette vie là. La vie d’un Spinelli. Il se disait que si un jour il devait se marier, il prendrait le nom de sa femme. Là, même si il était le vilain petit rejeté de la famille. Il tuerait son père, c’était évident que le vieux ne survivrait pas à un tel affront. Dante se mit à rigoler à cette idée et justement le bruit d’un appareil photo le fit sursauter. Il fixa d’un air rageur la personne qui venait de le prendre en train de rire tout seul. Bon, qu’est-ce que ça pouvait bien faire. Il décida tout de même d’entrer dans une boutique, histoire d’avoir un peu la paix de ce brouhaha à l’extérieur. Il était chez Dolce&Gabana. Le genre de vêtement qu’il avait refusé de porter durant une bonne partie de son enfance. Se pointant à toutes les occasions auxquelles il avait été convié avec sa famille avec un bon vieux jean troué et probablement les pires vêtements qu’il pouvait trouver. Parfois il s’y rendait totalement costumé. De sacré bons souvenirs. Bref il avançait calmement à travers les rangés jusqu’à ce qu’il aperçoive un portable sur le sol, qu’il se penche et qu’il commence toute cette séries de gaffe si propres à Dante Spinelli. L’ainé avait toujours eu un don certain pour se mettre les pieds dans les plats, Sara allait rapidement s’en rendre compte. Oui, parce qu’ils venaient de se rencontrer et parce que la journée était loin d’être terminée. Elle avait évidement vu la photo, et elle était évidement choquée. À quoi pouvait-t-elle songer? Il ne savait pas, mais il se doutait que dans tous les choix il devait y avoir fou et/ou maniaque sexuel. Ou les deux. Il restait calme évidement, tendit qu’elle n’était vraiment pas contente…

    - Mais non, voyons... C'est lui qui me fournis ! Crack, Shit, Cocaïne, Héro... Un vrai junkie sur pattes ! Déchiré du matin au soir ! Des fois il attaque même la colle en stick. Je suis obligée de lui arracher des mains, c'est pour dire !

    Il resta silencieux un moment. Elle se moquait de lui évidement. Mais ce n’était pas le genre de chose qu’il fallait dire à un père qui ne connaissait rien à propos de son fils. D’autant plus que Dante n’avait pas seulement un don certain pour se mettre les pieds dans les plats, il savait aussi se faire un tas de belles histoires, simplement en pensant un peu.

    « Au moins avec la colle il ne risque pas de se ruiner » Lança-t-il simplement, sur un ton léger et simple. Comme si ils discutaient de la pluie et du beau temps. Alors qu’ils discouraient à propos de son fils et de la drogue. Bon Dante avait sût faire la part des choses, il savait que Julian ne se droguait pas. Du moins il l’espérait. Il ne se droguait pas n’est-ce pas? Il eut un moment de crainte, donc il resta silencieux. D’ailleurs elle semblait furieuse, il n’avait pas envi d’en rajouter. Il était évident que si il croisait une autre personne avec une photo plutôt compromettante de lui du genre lorsqu’il était en train de faire l’amour avec une nana dans un buisson. Oui, il y avait bien ce genre de photo de lui qui existait. Il fallait simplement les trouver, ce qui n’était pas simple. Il s’était bien arrangé pour qu’elles ne ressortent plus.

    Lorsqu’elle lui tendit la photo en l’engueulant il ne la reprit pas, s’empressant d’ajouter :
    « Non, non ça va, j’en ai douze copies à la maison » il marqua une pause en voyant son air ahuri et il ajouta rapidement : « Je rigole, détruit là et ne parle pas de tes problèmes de consommation à personne. » lança-t-il en chuchotant d’un air louche. Disons que Dante n’était pas le plus discret lorsqu’il était question d’éviter les paparazzis. Il aurait besoin de quelques leçons lorsqu’il en aurait assez d’être aperçu dans l’Osservatore. Il changea rapidement du sujet lorsqu’elle se mit à parler du débardeur qu’elle portait sur la photo. Il prit un faux air intéressé et dit :
    « Non, je t’assure qu’il te donne un mauvais teint. »
    Comme si il était vraiment connaisseur. Il restait propre à lui-même, tombeur et agaçant. Mais il faisait craquer toutes les femmes, d’ailleurs ils pouvaient entendre chuchoter certaines dames derrière eux. Mais Dante avait rarement conscience de ce genre de détail. Il était uniquement calme et souriant. Elle changea rapidement de sujet et se remit même à s’intéresser à ce qu’elle regardait avant qu’il n’arrive. Il observa également les complets qu’elle regardait, il voulu voir le troisième sauf qu’elle se tourna soudainement vers lui. Il la fixait également alors qu’elle semblait remarquer quelque chose qu’elle n’avait pas encore vu au départ. Il écoutait ce qu’elle disait.

    « Effectivement je ferais un bien piètre paparazzi. Quoi que tout est possible maintenant. » dit-t-il en haussant les épaules, s’amusant un peu du mystère entourant sa présence, toutefois il savait qu’il devrait bientôt lui révéler qui il était. C’était sa réaction qui l’effrayait légèrement. Que savait-t-elle sur lui? Comment Julian l’avait-t-il décrit? L’avait-t-il seulement fait? Il manqua s’étouffer avec sa salive lorsqu’elle lui demanda si c’était le vieux tyran Spinelli qui l’envoyait.
    « Il ne manquerait plus que ça! Qu’il m’envoie faire son sale boulot à sa place de vieux détraqué » s’exclama-t-il sans la moindre retenue. Bon dieu qu’il méprisait son vieux con de père. Alors il n’allait pas s’énerver parce qu’elle lui manquait un peu de respect.

    -Dîtes-moi combien vous voulez, et fichez le camps ! Allez profiter de votre femme et de vos mômes, emmenez-les au parc, vu que vous, vous pouvez !

    Il resta surprit un bon moment vis-à-vis cette phrase. Il était vrai qu’il aurait dû avoir des enfants, une famille à l’âge qu’il avait. Il eu peut-être l’air triste l’espace d’un instant, mais il se rattrapa rapidement. D’ailleurs l’instant ne fut pas réellement notable, puisque quelqu’un vint se placer près d’eux. Une vieille dame avec un appareil photo jetable, sans réelles mauvaises intentions, mais tout ce passa si rapidement…

    – Ohhhh une photo avec votre belle-fille? J’adore vos familles, vous êtes tellement beaux.
    On aurait dit qu’elle parlait de ses propres enfants. Dante jeta un regard à Sara, étonné. Mais ce ne fut pas la chose la plus choquante. Ce fut davantage lorsque quelqu’un le bouscula. Prit par la vieille dame, il ne s’y attendait pas et fut projeté contre la jeune femme. Ils tombèrent sur le sol. Il parvint à s’arrêter avec ses mains, pour éviter de l’écraser. Toutefois, la position portait à confusion, et aussi le flash qui vint coincer le beau-père au dessus de la copine de son fils. Copine qui ne devait plus savoir où mettre de la tête.

    – Ouais ! Il faut toujours un Spinelli pour avoir d’aussi belles photos! Merci mec!
    Impulsif, Dante ne perdit pas une seconde, il se releva et se rendit rapidement vers l’homme qui venait de prendre la photo.
    « Tu voudrais pas que je te le fasse bouffer ton appareil? » lança-t-il d’un ton colérique en s’emparant de la machine et sans perdre une seconde, sans prendre le temps d’y penser à deux fois, il l’échappa sur le sol…
    – Espèce d’imbécile! Tu sais ce que ça vaut ça?
    Et puis rapidement un poing fusa en direction de la mâchoire de Dante qui répliqua rapidement. Les vendeuses avaient déjà interpelés la police qui ne mit que quelques minutes à arriver. Malheureusement pour Sara, qui n’était pas réellement dans ce conflit, elle décida de s’approcher et d’interpeler les deux hommes justement au moment où la police se pointait le bout du nez.
    Résultat?

    Dante Spinelli et Sara Giolitti se retrouvèrent dans une petite cellule commune au commissariat. Pas de traitement de faveur, même pour les membres de familles aussi célèbres. Ils devraient attendre que quelqu’un vienne les chercher. De belles heures d’attente en perspective puisqu’ils ne pouvaient pas se servir immédiatement du téléphone et que leurs affaires avaient été confisqués. Bref, ils prirent le temps de décompresser un peu, Dante se nettoya la figure, légèrement ensanglantée par le coup de poing du paparazzi. D’ailleurs il devrait lui rembourser son fichu appareil. Et le pire dans cette histoire était qu’il n’aurait probablement pas perdu ce maudit cliché. Dante vint finalement rejoindre Sara, il se posta devant elle et lança :
    « Ravi de te rencontrer! Tu es plus jolie que sur la photo, et tu me semble surtout plus… saine d’esprit … Oui sans la drogue c’est mieux. Je suis Dante, le père… enfin, le vrai père de Julian. Pas nécessairement le plus aimé. »
    Voilà, il aurait préféré que les choses se passent autrement, mais visiblement il n’avait plus tellement le choix de se présenter. Vraiment, si elle n’avait déjà pas une très bonne opinion de lui au départ, qu’est-ce que c’était maintenant? Elle devait vraiment croire qu’il était complètement fou. Mais c’était tout Dante. Doux comme un agneau, mais il ne fallait pas trop abuser, il était plutôt impulsif et voilà ce que son impulsivité avait créé? Une jolie visite en prison. Ce n’était pas la première fois pour Dante, il avait passé plus d’une nuit entre ses murs étant plus jeune. Il se demandait toutefois si Sara était déjà venu ici…

    « Et bien… ça te fera une belle histoire à raconter à tes… enfants… » lança-t-il d’un ton amusé qui devint rapidement plus sérieux. Il ajouta rapidement :
    « C’est pas pressant toutefois … pour les enfants… » Oui, il n’avait pas trop envi d’être déjà grand-père, et puis il voulait la connaître puisque pour le moment, tout ce qu’il savait d’elle c’était cette horrible photo, ce qui partait avec -5 points pour le prix de la parfaite belle-fille! Mais lui dans le rôle du beau-père il devait avoir au moins -1000 points…
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMar 26 Mai - 6:44


    Quel drôle de type ! "Au moins avec de la colle il ne risque pas de se ruiner !" ? En d'autres circonstances elle aurait éclaté de rire, mais pas là... Non, pas là... Pas alors que ce type la suivait, qu'il avait une photo d'elle sur lui, et qu'elle était en droit d'appeller les flics pour le faire coffrer. Pourquoi répondait-il avec tant d'aplomb ? N'avait-il pas conscience de la situation ? Du fait que sa filature venait de tomber à l'eau ? Et que Sara avait le droit d'être furieuse, de s'emparer de ce talon aiguille en vitrine, et de lui crever les yeux avec ? N'avait-il donc jamais eu affaire à un Giolitti ? Elle avait beau se montrer sévère, il ne faisait que répondre avec sarcasme. Elle lui rendait sa photo ? Il lui répondait de la garder, qu'il en avait douze copies à domicile ! Mais c'était quoi ce type ? Un détraqué sexuel ? Un fétichiste de la pipe ? Heu... Dit comme ça, ça peut porter à confusion... Et le pire ? Il continuait sur sa lancée, étudiant le cliché avec elle, pour lui révéler que son débardeur lui donnait mauvais teint...
    - Je pense pas que le débardeur soit responsable. C'était plutôt ce que je fumais... NAN MAIS POURQUOI JE PARLE DE CA AVEC VOUS ?
    Nan, mais voilà qu'elle discutait chiffon avec son agresseur ! Fallait qu'elle arrête l'amour, hein, ça la rendait tellement sociable, que bientôt elle allait s'extasier devant les bébés dans leur poussette... Pouah ! Chaque fois que le psychopathe sexuel sortait une de ces petites répliques insolentes, Sara relevait un regard choqué sur lui. Mais lorsqu'il traita le vieux Spinelli de "vieux détraqué" elle le contempla avec surprise. Il ne faisait donc pas partie du "camps" Spinelli, et il venait d'avouer qu'il n'était pas paparazzi, alors quoi ? Était-il possible qu'il soit envoyé par son propre père ? Paolo aurait osé faire ça ? Nan, impossible ! Et puis elle voyait mal son père refiler une photo d'elle entrain de fumer du cannabis, c'était idiot ! Quoiqu'il en soit, elle lui assura lui offrir la sommes d'argent qu'il voudrait, en échange du fait qu'il arrête de la suivre, elle et Julian, ça va de soit. Étrangement, il ne lui offrit pas une de ses remarques cinglantes, et resta silencieux un instant, offrant un regard vide à Sara. Qu'est-ce qu'elle avait dit pour lui faire fermer son clapet de la sorte ? Non, mais elle voulait savoir, comme ça elle pourrait le réutiliser...

    En vérité, elle n'eut le temps de rien, car rapidement, une vieille dame, d'allure modeste, mais tentant de faire bonne figure dans un magasin de ce standing, les interpella. Sara remarqua l'appareil jetable, en premier, comprenant qu'elle voulait prendre une photo. Quand c'était demandé gentiment, Sara s'y prêtait volontiers, même si elle ne comprenait pas toujours l'intérêt que l'on pouvait trouvé à un cliché avec elle. Après tout, elle n'était rien ! La dame avait l'air tellement gentille, que malgré la fureur qu'elle avait ressentit quelques secondes plus tôt, Sara se fendit d'un sourire, qu'elle perdit très très vite dès que la madame ouvrit la bouche. "Oooh, une photo avec votre belle-fille ?". Hein ?! Elle avait fumé quoi la vieille ? Depuis quand Sara avait-elle un beau-père ? Et depuis quand il était détraqué sexuel ? "J'adore vos familles ! Vous êtes tellement beaux !"... Ok, Mamie, arrête de snifer la farine, parce que là, ça va plus du tout ! "vos" familles ? Déjà Sara avait une famille de dingues, passablement azimuté, qui n'avait de "beau" que leurs physiques, et pour ce qui était du monsieur je-te-suis-dans-la-rue, elle ne connaissait pas sa famille, et ne souhaitait pas la connaître ! Sara s'apprêtait à ouvrir la bouche, à expliquer à la vieille dame qu'elle devait se tromper, que Sara ne s'était pas mariée en cachette, et que cet homme n'était pas un Spinelli, quelle drôle d'idée, quand soudain, elle fut projetée sur le sol, avec son agresseur juste au-dessus d'elle. Et bizarrement, vu de si près, elle trouvait plus que c'était une drôle d'idée... C'est dingue ce qu'il pouvait ressembler à Julian, surtout dans cette position. Alors que tout aurait poussé la jeune femme à se débattre, et à s'offusquer, elle se contentait de le regarder, surprise et intriguée. Puis tout se passa très rapidement, une voix masculine à proximité, beugla qu'il n'y avait qu'avec un Spinelli qu'on obtenait de si beaux clichés, confirmant ainsi les dires de la mamie, et les très récents soupçons de Sara. Le Spinelli en question se releva, empoigna ce qui devait être un paparazzi, et fracassa son appareil au sol. Les deux hommes en vinrent au main, et Sara, un peu sonnée, tenta de les séparer. S'il y avait quelqu'un ici qui devait casser la gueule du paparazzi, et aussi de son agresseur soit-disant beau-père qui la suivait, c'était elle, et personne d'autre. Seulement la police ne lui en laissa pas le temps, et embarqua tout le petit monde... Génial !


[...]

    - J'ai envie de toi... Lui chuchota-t-il à l'oreille, tout en promenant une main délicate sur sa cuisse.
    - Tu crois vraiment que c'est le moment ? Soupira-t-elle, tentant de garder les idées claires en comptant mentalement le nombre de barreaux pour ne pas penser à lui, à son souffle, à sa voix, à ses mains.
    - C'est toujours le moment.
    Il continuait sur sa lancée, l'attisant comme un beau diable, la torturant alors qu'il aurait dû le constater par lui-même, ce n'était ABSOLUMENT pas le moment.
    - On est en prison, monsieur le chasseur ! Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. Les barreaux, là, c'est pour nous empêcher de sortir, c'est pas la nouvelle déco de mon salon. Et le gros type qui nous reluque, c'est un policier, c'est pas le portier de mon immeuble...
    Fallait vraiment tout lui expliquer, à lui... Pourtant, loin de se refroidir, il la contempla avec un sourire satisfait sur les lèvres.
    - On a qu'à sortir, alors...
    Ha bah tiens, elle avait pas pensé à ça, Einstein ! Sortir, voilà une idée quelle est bonne ! Mais il ne plaisantait pas. Il se leva, et alla s'entretenir avec le fameux gros monsieur. Ce dernier lui ouvrit la porte de la cellule, et avant que Sara n'est pu s'indigner sur le fait qu'il la laissait seule dans ce trou, il lui adressa un "Je reviens. Bouge pas.". Très drôle ! Comme si elle pouvait bouger d'ici. Oui, elle aurait pu, il lui aurait suffit d'appeler son père, mais elle n'avait pas souhaité donner son nom. Elle n'avait pas voulu que le "chasseur" comme elle l'appelait, ne connaisse sa véritable identité.

    Ils s'étaient rencontrés quelques heures auparavant, dans une rave au nord de Rome, en plein champs, et pourtant très select. Le lieu où il fallait être, selon Dario. Sara s'y était rendue, et son regard n'avait pas tardé à se poser sur un jeune Adonis inconnu au bataillon. Elle, c'était une chasseuse, elle avait fait ça pendant une bonne partie de sa vie. Elle repérait une proie, et il lui était impossible de s'échapper. Pourtant, ce soir là, elle ne parvint pas à garder ce statut, car l'Adonis en question était lui-même un chasseur, et que pour la première fois de sa vie, Sara finie en tant que proie. Ca n'était pas pour la déranger, du moins pas tant qu'elle était entre ses griffes. Ce qui l'avait dérangé c'était plutôt l'intervention de la Police... Ils n'avaient pas eu le temps de se carapater, comme un bon nombre de fêtards, et ils avaient finit dans cette cellule de trois mètres sur quatre, en compagnie d'un alcoolique et de ce qui devait être une prostituée, mais Sara n'avait pas voulu lui poser trop de questions. Voilà pourquoi elle restait aussi insensible aux avances du Chasseur, et qu'elle l'observait disparaitre au loin avec une certaine appréhension. Mais bien vite, il revint, et sans qu'elle ne sache comment il y était parvenu, il l'a fit sortir de prison, et l'entraina avec lui pour finir ce qu'il avait commencé...

    Aujourd'hui elle savait comment il avait fait : C'était un Spinelli, et lui n'avait pas hésité à donner son nom. Et maintenant, avec le recul, elle se disait que l'histoire de leur première rencontre n'était pas à raconter à tout le monde. Il n'y avait que Julian Spinelli pour la mettre dans une situation pareille à la première rencontre.


[...]

    Erreur ! Il n'y avait qu'UN Spinelli pour la mettre dans une situation pareille à la première rencontre. Voilà ce qu'elle pensait, soupirante, en fixant ces même barreaux que, quelques mois plus tôt, elle avait fixé également. Leurs affaires leur avaient été confisquées, et le coup de fil personnel tardait à arriver. A croire que les flics se délectaient de la situation. Pourtant il n'y avait absolument rien de drôle. Elle était de nouveau coincée dans un cellule de 3 mètres sur quatre avec un Spinelli, mais étrangement, à celui-ci, elle n'avait pas du tout envie de faire des papouilles. Tout se mélangeait dans son crâne, elle essayait de réfléchir à ce qu'elle lui avait dit, à ce que lui, lui avait dit, mais elle ne comprenait rien. Pourquoi la suivait-il ? Pourquoi ne pas s'être présenté de suite au lieu de la laisser piquer sa crise ? Est-ce que Julian était au courant ? Nooon, évidemment que non. Elle observait l'homme, sans réellement le voir, elle cherchait plutôt a rassembler ses idées. A croire que tous les Spinelli lui mettaient la tête à l'envers... M'enfin, pas pour les mêmes raisons, toutefois. Soudain, un mouvement plus brusque de l'homme, la fit sortir de ses songes, et ses yeux, jusqu'alors voilé se fixèrent sur lui, tandis qu'il se postait face à elle.

    - Ravi de te rencontrer ! Tu es plus jolie que sur la photo, et tu sembles surtout plus... saine d'esprit...
    - Saine d'esprit ? Et c'est un type en cellule qui me dit ça... Lâcha-t-elle presque à voix basse, pour elle-même.
    - ... Oui sans la drogue, c'est mieux. Je suis Dante, le père... enfin le vrai père de Julian. Pas nécessairement le plus aimé.
    - Non, pas nécessairement, en effet... Répondit-elle, toujours dans un souffle.

    Drôle de conversation. Oui, mais elle n'avait pas vraiment envie de parler, ni de LUI parler. Ce n'était pas vraiment ce que lui avait dit Julian qui la bloquait, puisqu'au fond, il ne lui avait pas dit grand chose. C'était plus le fait d'être coincée ici, avec un homme qu'elle ne connaissait pas, et que Julian ne voudrait pas qu'elle connaisse, et de ne rien pouvoir faire d'autre que d'attendre le bon vouloir de ses geôliers. Elle n'était pas patiente, vraiment pas patiente. Et elle aimait contrôler les choses. Là, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne contrôlait rien du tout. Ce qu'elle savait de ce fameux Dante ? Ce que son père lui en avait dit. "Mauvaise graine, insoumis à son père. Partis pour Paris sur un coup de tête. Revenu quelques années plus tard avec un bébé. En conflit avec son père. Ne lui parle plus. Son fils élevé par son frère." Évidemment, Giovanni avait manipulé la Presse, prétextant que la mère de Julian était morte en couche, et que l'enfant avait été confié à son oncle et à sa tante, de part les voyages fréquents de l'aîné pour des raisons professionnelles. Sauf que le parti adverse ne s'était pas laissé trompé, et que dès son plus jeune âge, avant même de rencontrer Julian, Sara avait été au courant de la vraie situation. Aussi quand, à mots couverts, Julian avait abordé le sujet, elle avait su le comprendre sans qu'il ait à s'expliquer plus.
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMar 26 Mai - 6:48

    "Et bien... Ça te fera une belle histoire à raconter à tes... enfants...". La voix de Dante la ramena une fois de plus sur Terre. Des enfants ? Quels enfants ? Elle venait déjà de se découvrir un beau-père, et cette nouvelle était déjà dure à encaisser sans qu'on lui colle en plus des enfants. Il faut dire que la jeune femme était une sauvage avant de se faire dompter et apprivoiser par le jeune Spinelli. Alors déjà elle se surprenait à être amoureuse, fidèle, et heureuse de partager son appartement avec lui, fallait pas non plus pousser trop le bouchon au risque de la voir prendre peur, et se sauver à toutes jambes... Il disait ça comme ça, n'est-ce pas ? Il pensait pas à des enfants avec... Julian... Si ? "C'est pas pressant toutefois... pour les enfants..." Ha bah si, c'était bien à ça qu'il pensait... D'un bond elle se leva, et se précipita vers la porte de la cellule. Collant son front contre les barreaux, elle tenta d'attirer l'attention, et peut être la sympathie du policier en faction.
    - Pitié... Laissez-moi sortir de là... Sinon dans trente secondes je vais me retrouver mère d'une famille de six enfants, et femme au foyer... Pitié monsieur l'agent, cet homme-là est un tueur de liberté ! supplia-t-elle, pour terminer en désignant Dante du doigt.
    C'était quoi là ? - 5000 points pour le prix de la meilleure belle-fille ? Surement, mais c'était surtout de l'ordre du craquage suite aux récents événements. Il avait fracassé la tronche d'un paparazzi, alors elle aussi, elle avait bien le droit à un petit pétage de plombs, non ?
    - Mademoiselle Giolitti, comme on se retrouve ! Le commissaire, que l'on venait d'informer de la présence de ces deux invités select, venait de faire son apparition. Souhaitez-vous que je joigne votre père, ou bien, comme la dernière fois vous préférez attendre que Monsieur Spinelli vous fasse sortir avec lui ? ajouta-t-il, moqueur, avant que son regard ne s'attarde sur la deuxième personne dans la cellule. Oh ! Fit-il, surpris. Vous avez changé de Spinelli, a ce que je vois. Y a t'il une chance pour que je trouve Julian en compagnie de votre mère, dans la cellule suivante ?
    - Sombre crétin ! S'emporta la belle.
    - Tttttt ! Insulte à un représentant de l'ordre, vous savez ce que cela peut couter ? L'homme s'éloigna, fier de lui, et murmura quelques mots à l'oreille de son agent. A tous les coups il allait les faire poireauter encore un moment.

    Sara s'accorda encore quelques secondes contre le front contre les barreaux, histoire de décompresser. Si elle était amenée à passer du temps avec Dante, autant que cela se passe dans les meilleures conditions, et non pas qu'elle finisse par l'égorger à coup d'ongles sous prétexte qu'elle était sur les nerfs. Aussi, après une petite minute de respiration intensive, elle se retourna vers son "beau-père."
    - Sara Tosca Giolitti, 24 ans, titulaire d'un doctorat en Droits, d'une Licence en Lettres Modernes, et d'une autre en Langues, fille unique de Paolo et Olivia Giolitti, héritière désignée du siège familiale au Sénat, mais pas vraiment enchantée par cette perspective. 1m67, 53 kg, chausse du 38, et porte du 36. Ne fume plus de cannabis depuis le lycée, ne se drogue pas, à part la nicotine. Boit occasionnellement, et aux dernières nouvelles, résultats négatifs au test HIV. Ne compte pas avoir d'enfants, ni se marier avant très très trèèèès longtemps ! Et, comme vous venez de l'apprendre, en est à son deuxième séjour en cellule ! Ah, et aussi : Fréquente votre fils depuis... 2 mois... heu... 6 jours et... quelle heure est-il ? L'agent, qui n'en avait pas perdu une miette lui donna l'heure... Merci, monsieur. Donc 2 mois, 6 jours et 19h... Pour les minutes, désolée, j'ai pas fait attention ce soir-là.
    Elle acheva son inventaire par un sourire, un sourire franc. Elle savait qu'il voulait des informations, n'était-ce pas le but de tout père ? Visiblement, s'il était maladroit dans ce rôle, il l'était aussi dans celui de beau-père, mais pas grave. Elle venait de lui donner toutes les informations possibles et inimaginables sur elle, alors il n'aurait plus besoin de ruser pour savoir si elle comptait faire un enfant dans le dos de son fils ou non. Peut être que maintenant ils allaient pouvoir discuter normalement, non ?

    - Vous êtes conscient que Julian va vous tuer pour ça ? Demanda-t-elle le plus normalement du monde, tout en retournant s'asseoir à côté de lui. Et pas question de lui mentir ! De toutes manières il finira par l'apprendre en lisant la Presse... Il vous a pas raté l'autre crétin ! Vous avez des allures de punching-ball humain... Laissez-moi regarder.

    La jeune femme s'empara alors du visage de l'homme, et doucement le fit tourner afin d'observer les différents bleus entrain de se former... Il allait avoir besoin d'une poche de glace... Il lui suffit de le demander gentiment au geôlier, et ce dernier, sous le charme, lui apporta une trousse à pharmacie sans se faire prier. Sara entreprit donc de soigner le père de Julian, avec toute la délicatesse dont elle était capable. Oui, à première vue, on y croit pas trop, mais au final, elle savait se montrer douce quand il fallait. Par contre, qu'il ne s'avise pas à la titiller, sinon elle était capable, par pur sadisme, de lui appuyé sur un bleu.

    Pourquoi faites-vous ça ?
    Elle était toujours penchée sur ses plaies, qui se révélaient très superficielle, et lui posait la question sur le ton de la conversation. Mais elle tenait vraiment à avoir une réponse. Cette filature, ces questions... Pourquoi agissait-il ainsi, comme s'il s'inquiétait pour son fils ? Ça ne collait pas vraiment avec l'image qu'elle avait de lui. L'image d'un père absent et peu concerné. - 3000 points.

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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMar 26 Mai - 20:54

    - Je pense pas que le débardeur soit responsable. C'était plutôt ce que je fumais... NAN MAIS POURQUOI JE PARLE DE CA AVEC VOUS ?
    Mais parce qu’il répondait et que la situation l’amusait assez. Elle était en colère et c’était compréhensible, mais Dante se mettait rarement en colère et puis ce n’était pas si catastrophique. Il n’avait pas voulu faire une entrée dans la vie de sa belle-fille aussi fracassante, mais maintenant il n’avait qu’à lui expliquer et tout rentrerait dans l’ordre.
    Mais pourquoi est-ce que ce n’était jamais aussi simple avec Dante? Parce qu’il attirait tout simplement la prison et les ennuis. Puisque la prison, il l’avait déjà connue.

    ***

    « Tu m’as dis que tu avais toujours voulu faire l’amour dans un endroit comme celui-ci… » lança-t-il d’un ton carnassier à l’intention de la fille avec qui il sortait dernièrement. Une fille un peu sombre, mais bon sang ce qu’elle était cochonne! Elle plaisait énormément à Dante sur ce point là. Et ses idées farfelues devaient bien lui plaire à elle.
    - On va se faire arrêter si on se fait coincer Dante.
    « Et? Alors on fera l’amour en tôle »
    Évidement, ils se firent arrêter, et les policiers cherchèrent rapidement à se débarrasser d’eux lorsqu’ils se rendirent compte qu’ils baisaient dans leur cellule. Giovanni était furieux. Des dizaines de photos étaient apparu dans les journaux, de Dante et cette fille louche. Rien de bon pour le Spinelli qui voulait à tout prix une famille parfaite. Il entendait les moqueries des autres familles et cela le rendait fou. Bref, en se rendant compte que cela faisait mourir son père, Dante y retourna une bonne dizaine de fois. La dernière ce ne fut pas Giolitti, mais bien Livio, alors il cessa d’aller en prison. Il n’avait pas envi d’emmerder son frère, uniquement son père. Dante avait toujours été respectueux envers Livio, même dans son enfance où il ne semblait respecter personne sur cette terre.

    ***



    - Je pense pas que le débardeur soit responsable. C'était plutôt ce que je fumais... NAN MAIS POURQUOI JE PARLE DE CA AVEC VOUS ?
    Il se mit à rigoler.
    « Parce que j’ai de bons gouts vestimentaires? » Lança-t-il sur un ton moqueur. Il eu l’impression qu’elle allait exploser de colère alors il se dit que c’était certainement le bon moment de se taire. Non, il aurait plutôt dû s’enfuir lorsqu’elle avait vu la photo. Oui ça s’aurait été la bonne façon d’agir. Ou par la suite ne surtout pas tabasser l’homme qui avait parfaitement le droit de prendre la maladresse de l’homme en photo. Il était tombé sur Sara, et le photographe l’avait prit sur le fait. Sauf que Dante n’avait pas tellement apprécié cette incursion dans sa vie privée. Maintenant il n’avait plus dans l’idée de déplaire à son père, non ça il l’avait bien assez réussi. Maintenant il cherchait à ne surtout pas déplaire à son fils et disons qu’il réussissait plutôt bien tout le contraire. La police décida évidement d’embarquer tout le monde, Sara comprit, même si Dante avait travaillé à ce qu’elle ne vienne pas.

    « Elle n’a rien à voir là-dedans, j’ai tabassé l’autre enflure… »
    – Ferme là espèce de taré
    « Oh toi merda, ta gueule! »

    – J’emmène qui je veux, et elle était là
    Dante savait au moins une chose, ça ne servait à rien de discuter avec un flic. Ils avaient toujours raison, même si ce n’était pas la vérité absolue. Ça l’avait probablement bien amusé d’amener Sara. Même si Dante ignorait tout du pourquoi cela l’amusait justement.



    Enfermés Dante n’était pas dans une humeur plus massacrante, au contraire. Il parlait toujours d’un ton amical qui ne semblait toujours pas amuser la jeune femme. Lui il aimait bien son humour en tout cas. Il se taisit simplement davantage lorsqu’elle acquiesça au fait qu’il n’était pas nécessairement le plus aimé. Alors elle ne l’aimait pas beaucoup visiblement. Il vint s’asseoir près d’elle après s’être lavé le visage, histoire de ne plus avoir de sang, mais il n’était quand même pas en meilleur état. Ce devait être Rome qui avait cet effet là sur lui. Il n’était pas retourné une seule fois en prison lorsqu’il était à paris. Soudainement Sara se leva et se dirigea vers les barreaux, laissant un Dante surprit par son attitude. Elle se mit à parler au gardien, les suppliants de la laisser sortir car sinon elle allait se retrouver avec six enfants et femme au foyer. Qu’il était un voleur de liberté. Il ouvrit uniquement la bouche sans rien dire. Il se disait surtout une chose. Il comprenait pourquoi Thalie ne l’aimait pas beaucoup. Elle était en quelque sorte aussi… Fougueuse. Mais lui, ça lui plaisait bien. Ça l’assurait surtout qu’ils ne risquaient pas de se marier maintenant, ou de fonder une famille dans les semaines à venir. Et voilà ce qui rassurait un père qui n’était pas poussé sur l’honneur familial. Il reporta son attention sur elle lorsque le commissaire s’adressa à la Giolitti. Dante fronçait les sourcils, commençant soudainement à en apprendre un peu plus sur elle qu’elle ne l’aurait probablement voulu. Et il n’aimait pas tellement le ton qu’il employait à son égard, laissant dire qu’il était en compagnie de Sara, et qu’ils pourraient certainement recouvrer Julian avec la mère de Sara dans l’autre Cellule. Dante vint pour se lever et répliquer. Mais il prit au moins une bonne décision aujourd’hui. Celle de ne pas se lever et de surtout se taire. Elle l’insulta elle-même. Mais il comprenait que cela passait mieux si c’était une jolie jeune femme qui le faisait qu’un homme dans la quarantaine. Elle finit par se tourner vers lui, puis elle lui récita certaines choses que Dante voulait entendre à propos d’elle. Mais si elle croyait que c’était suffisant, elle se fourrait le doigt dans l’œil. Il y avait bien des choses qu’il voulait savoir, justement parce qu’il n’était pas l’exemple du père conventionnel.

    Il eut un mince sourire lorsqu’elle eu terminé de lui dire toutes ses choses à propos d’elle. Au moins maintenant elle ne croyait plus qu’il était un maniaque sexuel. Il hocha finalement la tête et dit :
    « Bien… mais j’ai une question à te poser bien plus importante que ça. » dit-t-il d’une voix basse. Toutefois, il n’ajouta rien sur le moment. Il la laisserait mariner un peu. Voyant qu’il ne disait rien elle décida de reprendre elle-même la parole. Elle toucha le point faible de l’homme assez directement…

    - Vous êtes conscient que Julian va vous tuer pour ça ?
    Il se sentit blêmir. Non non il n’était pas au courant mais maintenant qu’elle lui faisait remarquer il était évident que dans cette situation là Julian allait lui en vouloir. Il venait de foutre sa copine en tôle par sa faute, il y a de quoi en vouloir à son père. Et Dante était disons sur une pente dangereuse avec son fils. Il n’était pas réellement en position de se faire haïr pour quoi que ce soit. Il allait dire quelque chose, et visiblement elle avait lu dans son esprit, puisqu’elle ajouta qu’il n’était pas question de lui mentir. Qu’il l’apprendrait de toute façon dans la presse. Il soupira. Oui, elle avait parfaitement raison. Si au moins il avait détruit la carte mémoire de cet appareil, il n’aurait pas fait tout ça pour rien. C’était uniquement son impulsivité qui avait agit, et rien d’autre. Il n’aurait jamais du se battre avec ce mec. En plus de mettre Sara en danger, ce qu’il ne voulait pas, il avait fait le con immature. Qui avait 24 ans dans cette cellule? C’était à se demander. Elle commença à l’inspecter ce qui le surprit. Disant que l’autre crétin ne l’avait pas raté. Oui ça il avait remarqué. Elle demanda une trousse et elle entreprit même de le soigner, alors qu’il était responsable et qu’il venait de l’embarquer dans une histoire qui ne l’avait pas réellement concerné au départ. C’était lui qui avait frappé et non elle.
    - Pourquoi faites-vous ça ?
    « Pourquoi je fais quoi? » demanda-t-il du tac au tac. Et pourtant, il savait de quoi elle voulait parler. Pourquoi il l’avait suivit, pourquoi il s’intéressait soudainement à elle, à eux. Pour quoi il faisait ça. Agir un peu comme un père. Sauf qu’il ni parvenait pas réellement visiblement. Il restait silencieux. Voilà encore une question à laquelle il ne trouvait pas de réponses convenables. Il y en avait des tas pourtant mais il ne trouvait rien du tout. Alors il ne disait rien. De toute façon, il n’y avait rien de bien pressant non? Ils étaient coincés ici et comme ils ne pouvaient appeler personne pour le moment ils risquaient de rester encore un peu. Il songeait toujours à Julian. D’autant plus qu’une photo de lui avait été prise contre Thalie, maintenant ils auraient une photo de lui et Sara l’un contre l’autre sur le sol et probablement entre les barreaux, Julian aurait probablement l’impression d’être harcelé et que Dante tentait de s’infiltrer dans son monde. Il ne voulait pas lui faire du mal, mais il se rendait compte qu’il n’agissait probablement pas de la bonne façon.

    « Pourquoi j’agis de travers? Pourquoi est-ce que nous sommes en prison maintenant? Parce que merde, je n’ai aucun talent pour ça. » lança-t-il soudainement d’un ton colérique. Il en avait surtout assez de ne pas faire ce qu’il devait faire. Pourquoi est-ce que tous les pères semblaient s’en sortir merveilleusement et que lui il ne devait faire que des gaffes? Même pour lui cela devenait difficile. Au départ, il ne voulait que discuter avec Sara. Maintenant, elle y était plutôt forcée puisqu’ils se retrouvaient enfermés dans la même cellule et qu’ils n’avaient rien d’autre à faire que discuter justement. Il voulait dire qu’il n’avait aucun talent pour être père.
    « Mais que j’ai attendu bien trop longtemps… » dit-t-il soudainement, d’une voix sombre. Oui, il y avait 24 ans qu’il aurait du se prendre en main et devenir un véritable père. Maintenant c’était un peu trop tard.


    La question qu’il avait sur le bout des lèvres depuis le début de leur rencontre. Il voulait simplement lui demander une petite chose.
    « Est-ce que tu aimes Julian? »
    Oui, car même si Dante n’était pas dans ce conflit entre les deux familles. Il restait tout de même parfaitement conscient de ce que cela représentait pour tout le monde. Qui utilisait l’autre? Est-ce qu’ils s’aimaient réellement. Et Dante s’aurait si elle lui mentait. Oui, parce qu’il était quelqu’un de simple qui n’avait pas vécu toute sa vie sous la protection que pouvait lui offrir sa famille. Bien qu’il n’avait jamais réellement prit ses responsabilités, il avait travaillé fort et il avait trimé pour survivre. Il savait reconnaître les gens sincères et ceux qui ne l’étaient pas. Il fixait Sara dans les yeux et attendait une réponse de sa part.
    « Je sais parfaitement que Julian va me tuer … Qu’il va probablement me détester encore plus. Mais c’est ce que je voulais savoir. » dit-t-il d’une voix basse. Ensuite, il ne restait plus qu’à la connaître, si elle l’aimait évidement, puisque si il avait le moindre doute sur sa sincérité, les choses ne seraient pas pareilles entre eux, c’était évident. Mais si elle était réellement amoureuse, il voudrait simplement apprendre à connaître la copine de son fils, sans plus. Sauf qu’il n’avait pas prévu qu’il devrait apprendre à la connaître en prison et qu’ensuite il devrait des explications, de sacrées bonnes qu’il n’avait pas à son fils. Il était effrayé, tout ce qui concernait Julian lui faisait affreusement peur. Alors il faisait encore plus de gaffes. Il était maladroit, il n’avait jamais voulu que les choses s’enveniment de la sorte, mais voilà ce qui arrivait lorsque l’on était en compagnie d’un Dante Spinelli nerveux!
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMer 27 Mai - 3:02


    - Bien... Mais j'ai une question a te poser, bien plus importante que ça.

    Qu'est-ce qui pouvait être plus important que toutes les réponses qu'elle venait de lui fournir ? A présent il savait qu'elle était sur-diplômée, qu'elle ne se droguait pas, quelle allait être son futur travail, son poids, sa taille, et même depuis combien de temps, à la minute près, elle fréquentait son fils. Elle avait même pensé à signaler qu'elle n'avait pas de maladie sexuellement transmissible. Et pour ça on dit quoi ? "Merci Julian !". Si dans un élan de connerie désir, mister Spinelli n'avait pas décidé de se passer de préservatif, ils n'auraient pas eu à faire le test, et Sara n'aurait pas reçu les résultats quelques minutes avant de partir faire les magasins. Julian n'était même pas encore au courant, que son père le savait déjà. Si c'est pas de l'info, ça ! Alors quoi ? Qu'elle était cette question si importante qu'il souhaitait lui poser ? Elle le fixa un instant, mais comme rien ne venait, elle reprit la parole. Après tout, s'il ne souhaitait pas parler, elle n'allait pas s'en priver, elle. Dieu seul savait combien de temps ils allaient devoir se supporter dans cette cellule exigue, alors autant faire la conversation, n'est-ce pas ? Mais, maladroite, elle ne choisit pas le bon sujet pour une entente cordiale entre eux deux. "Vous savez que Julian va vous tuer pour ça ?"... Oh, elle ne pensait pas au fait d'être en cellule à cause de Dante, ça Julian ne pourrait rien y redire, vu qu'il avait fait la même, quelques mois plus tôt. Elle pensait juste au fait de venir parler avec elle. Elle commençait à suffisamment bien le connaitre, pour savoir que si, lui-même, ne faisait pas les présentations, c'est qu'il n'y tenait pas plus que ça. Oh, elle ne s'ombrageait pas pour si peu, sachant les relations qu'il entretenait avec son père. Surtout que dans leur relation, il valait mieux qu'ils s'évitent de se présenter leur famille respective. Cela ne voulait pas pour autant dire que ce n'était pas sérieux entre eux, au contraire. Julian cherchait à la protéger en ne lui présentant pas Dante, et peut être aussi à se protéger lui-même. Il avait beau prétendre qu'il ne se souciait pas de son avis, c'était son père, et elle se doutait, qu'inconsciemment, ce que Dante lui dirait aurait des répercussions sur lui.

    Dante ne semblait pas vraiment à l'aise face à ce qu'elle venait de dire, et Sara, le remarquant, chercha a changer de sujet rapidement. Le visage façon puzzle de son "beau-père" était une parfaite de diversion. Alors, après l'avoir ausculté brièvement, elle alla quémander une trousse de secours, que Sergent Garcia (avouez qu'il lui ressemblait beaucoup !) s'empressa de lui apporter avec un sourire enjôleur. Il pensait avoir une chance avec elle ? Raaah, la naïveté de certain homme étonnerait toujours Sara. Elle récupéra le tout à travers les barreaux, et entreprit par la suite de soigner, un peu, le père de son amoureux. "Pourquoi faites-vous ça ?" lui demanda-t-elle, les yeux fixés sur ses doigts qui tentait de désinfecter un peu son arcade sourcilière. "Pourquoi je fais quoi ?" lui répondit-il sur le même ton. Sara se contenta de le regarder l'air de dire "Te paye pas ma tronche, Coco, tu sais très bien de quoi je parle."
    , puis reprit son badigeonnage d'arcade. Oui, il savait de quoi elle parlait. Elle voulait savoir pourquoi le "père" que lui avait décrit Paolo, puis Julian se souciait d'un seul coup des fréquentations de son fils. Et il s'en souciait au point de prendre en filature sa... sa quoi, au fait ? Elle n'avait pas de terme pour décrire ce qu'elle était à ses yeux. "Copine" ? "Nana" ? "Chérie" ? Tout cela était trop faible. "Fiancée" ? Trop fort et trop formel. "Petite amie" ? Sara détestait ce terme, mais il fallait bien avoué que c'était ce qui se rapprochait le plus. Visiblement aucun autre humain sur Terre, n'avait ressentit ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, puisque personne n'avait encore inventé un terme ou un mot pour décrire cette relation. Il était sa "rencontre", celle qu'elle avait entendue toute sa vie, et qui l'avait chamboulée de pied en cap. Songer à vivre un seul jour sans lui, lui était devenu insupportable. Toute son histoire était comme un film en noir et blanc, muet, et abimé, dont la bande aurait retrouvé le son et la couleur que ce fameux soir où il avait croisé sa route. Ce n'était pas de l'amour, c'était encore plus fort que ça. Et Sara en était persuadée, peu de gens avaient la chance de connaitre ça. Alors elle voulait bien affronter la fureur de Giovanni, le silence de son père, le harcélement de la presse, parce que, égoïstement, elle n'avait pas d'autre choix. Il était son seul choix possible.

    "Pourquoi j'agis de travers ? Pourquoi est-ce que nous sommes en prison maintenant ? Parce que, merde, je n'ai aucun talent pour ça !"

    Dans le silence ambiant, que sa colère troua, sa voix se répendit brusquement. Tout être normalement constitué aurait sursauté, voir reculé, devant la colère soudaine d'un homme qui avait tabassé un paparazzi sous ses yeux... Mais pas Sara... Sara se contenta de resserrer la prise de ses doigts sur le menton de l'homme, tout en se faisant sévère.
    - Chuuuut ! Ne bougez pas tant ! Comment voulez-vous que j'arrive a quoi que ce soit ?
    Même pas peur, la gamine ! Faut dire que niveau impulsif, elle avait été habituée à Julian, alors plus rien ne pouvait la surprendre, surtout pas de la part de l'homme qui avait conçu le spécimen avec lequel elle vivait. Il sembla se calmer, enfin extérieurement en tous cas, car à l'intérieur, il semblait de plus en plus bas... "Mais que j'ai attendu bien trop longtemps..." finit-il par lâcher, le timbre rauque, et les yeux voilés de tristesse...
    - Vous souhaitez que je réponde à ces questions ? Demanda-t-elle calmement en appliquant un pansement au niveau de cette fameuse arcade. Pourquoi nous sommes en prison ? C'est simple ! Vous avez tabassé un type, et on nous a embarqué. Pourquoi vous pensez agir de travers ? Certainement parce que vous vous sentez coupable de m'avoir embarqué là-dedans, mais vu que si vous n'aviez pas frappé le premier, c'était moi qui y allait à coup de talons aiguilles, techniquement, vous m'avez évité d'être inculpée pour meurtre avec préméditation. Pourquoi vous n'avez aucun talent pour ça ? Hum... Très bonne question. Je crois que c'est le propre de tous les pères d'agir bizarrement. Mon père m'ignore depuis qu'il sait... Ou plutôt devrais-je dire "depuis qu'il se doute", puisqu'il ne m'a même pas fournis la possibilité de m'expliquer. Elle parlait calmement, tout en restant concentrée sur ce qu'elle faisait, à savoir s'occuper de sa lèvre fendue. L'avantage c'est qu'il ne pouvait pas réagir, et devait se contenter de l'écouter. Enfin, je suis injuste, il m'en a fournis la possibilité il y a plusieurs semaines, mais j'ai eu peur. Enfin bref, rien n'est simple, et peu importe le père que vous êtes, je pense que ça ne doit pas être simple non plus pour vous...
    Elle le pensait... Après tout, elle était une Giolitti. Bien qu'il ne semble pas vraiment s'en soucier, cela ne devait pas être sans conséquences pour lui non plus. C'était de sa faute à elle, si Julian se retrouvait renié par son grand-père, ça ne devait pas être anodin pour Dante, et il devait bien nourrir certaines rancoeurs envers elle. Oui, il s'y prenait mal, c'était un fait, oui il arrivait tard, elle le remarquait, mais pourquoi ? Pourquoi brusquement avait-il envie de s'immicer dans la vie de son fils ? Pourquoi après 24 années de distance ? Ca, elle ne le comprenait pas.

    Elle avait presque terminé. Bon, ce n'était pas du grand art, mais elle n'était pas infirmière non plus. Il ressemblait moins à un Picasso maintenant, non il s'apparentait plus à la momie de Toutankamon, mais ça avait son charme. Sara était entrain d'appliquer le dernier micro-pansement, lorsque soudain :
    - Est-ce que tu aimes Julian ?
    Pardon ? Brusquement elle s'éloigna de lui, le fixant comme s'il venait de lui avouer le meurtre de John Kennedy. Elle revenait sur ce qu'elle avait dit, il n'était pas aussi maladroit que son père, il était pire que lui ! Est-ce qu'il s'attendait réellement à une réponse de sa part ? Elle ? L'handicapée des sentiments qui avait mit un mois complet à répondre au "je t'aime" de Julian ? Pourquoi lui poser la question à elle, de toutes manières ? Elle n'était pas sa fille ! Qu'est-ce qu'il pouvait en avoir a faire de si elle aimait Julian ou non ? Après tout, si elle avait envie de se foutre dans le pétrain jusqu'au cou sans pour autant être éperdument et irrémédiablement folle de Julian, c'était son problème à elle, pas celui de Dante ! Il ferait mieux de poser la question à son fils, c'était quand même plus logique ! A moins... Ouh, j'y suis ! Il avait déjà posé la question à Julian ! Et Julian lui avait déjà répondu ! Alors maintenant il tenait à savoir si son fils ne se faisait pas avoir par une jeune héritière capricieuse qui ne cherchait qu'à faire enrager son père ! Là, oui, c'était logique... insultant, mais logique ! Elle sortit de sa léthargie de stupeur, et se rapprocha de lui afin de récupérer la trousse de premiers secours. Sans un mot elle rangea le tout, la ferma, et s'en retourna près des barreaux afin de la rendre au Sergent Garcia... Dante avait dû sentir sa réticence à parler, alors il insista.
    - Je sais parfaitement que Julian va me tuer... Qu'il va probablement me détester encore plus. Mais c'est ce que je voulais savoir.
    - Je n'ai pas à répondre à cette question... lâcha-t-elle toujours près de la porte, lui tournant le dos, afin de mieux tendre la trousse à Garcia. Et en effet, je pense que Julian n'apprécierait pas que vous la posiez... Non seulement il n'a pas besoin de vous pour savoir ce que j'éprouve pour lui, mais en plus le fait que vous posiez cette question est insultant pour moi. Finalement elle se tourna vers lui, mais resta le dos contre la porte, tout en fixant Dante de son regard émeraude. Comment pensez-vous que je perçoive votre question ? Cela signifie que dans votre esprit il y a une chance, même si elle est infime, que je sois cette garce que les Spinelli ont fait de moi. Une garce qui serait capable de couper un homme de sa famille juste pour sa satisfaction personelle, juste parce qu'elle veut emmerder papa ! Mais, sachez que malgré toutes les ses absences, malgré tout ses silences, malgré toutes ses maladresses, j'ai un profond respect pour mon père, et qu'il m'est très difficile de supporter cette situation.
    Il croyait qu'elle allait parler de Julian ? Haha, feinte ! Elle ne faisait que parler de son père. Paolo... Jamais elle ne lui occasionnerait pareille souffrance juste pour l'emmerder. Certes elle avait fait pas mal de caprices par le passé, juste pour le provoquer, pour le faire réagir, faire en sorte qu'il se mette en colère une fois dans sa vie, ce qu'il n'avait jamais fait, mais là, elle ne souhaitait ni colère, ni haine, elle voulait juste qu'il la comprenne, et qu'il valide son choix. Certes, qu'il le fasse ou non ne changerait rien à la décision de Sara, mais ça simplifirait grandement les choses.

    Elle laissa un silence s'installer, et avança dans la petite cellule, afin d'aller se poser sur le banc en face de son "beau-père".
    - Je n'ai pas à répondre à votre question... Répéta-t-elle une nouvelle fois en s'asseyant. Mais vous êtes le seul Spinelli à vous donner la peine de la poser. A vrai dire, vous êtes le seul tout court... Car oui, mis à part Dario, aucun Spinelli, ni aucun Giolitti ne s'étaient posé la question de savoir s'ils s'aimaient, comme si cela était tout bonnement impensable. Alors je vais vous répondre...
    Elle marqua un nouveau silence, cherchant ses mots, cherchant ce qu'elle allait pouvoir dire... Elle n'était jamais à l'aise lorsqu'il s'agissait d'exprimer ces choses là, c'était d'ailleurs pour cette raison que son "je t'aime" avait mis autant de temps à sortir face à Julian, et qu'elle l'avait finalement avouer de façon bien maladroite... "Tu ne verras donc jamais à quel point je t'aime, sombre crétin fini ?"... Avouez qu'il y avait mieux, niveau déclaration romantique... Mais c'était Sara.
    - Non... Je n'aime pas Julian. Finit-elle par avouer brusquement, fixant son regard dans le sien afin qu'il puisse voir à quel point elle ne blaguait pas. Je ne l'aime pas. Répéta-t-elle encore une fois, afin d'être sûre qu'il ait bien saisit ce qu'elle venait de dire...
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMer 27 Mai - 3:05

    Puis elle le laissa analyser ses propos pendant quelques secondes, quelques secondes durant lesquelles elle ne le lâcha pas du regard... Et reprit. Si je me contentais de l'aimer, alors je pense que je serais capable de le laisser partir, de lui rendre sa famille et sa vie d'avant, et que je l'empêcherais de s'enliser dans toutes cette merde politico-familiale avec moi. Oui, si je ne faisais que l'aimer, je crois que je serais capable de ça, parce qu'au final, sans moi, il n'aurait pas à supporter tout ça, il n'aurait pas tout ces paparazzi au cul, il serait encore chez le tyran, et préparait son entrée au Sénat le jour, tout en s'envoyant en l'air avec tout Rome la nuit. Alors que là, il n'a plus de toit, plus de famille, plus de carrière politique non plus, du moins pas avec les Spinelli, ni les Giolitti. Si je ne faisais que l'aimer, je penserais peut être un peu plus à ma propre famille, j'essaierais de ne pas décevoir mon père, de ne pas me mettre mon meilleur ami à dos, au lieu de me brouiller avec tous les gens que j'aime juste pour leur imposer mon choix. Si je l'aimais je l'aurais laisser à Rome, quand le Tyran nous a surpris dans ma limousine, au lieu de l'emmener loin de tout le temps qu'il se calme... Si je l'aimais, je me montrerais moins égoïste, je crois...
    Elle marqua une pause, fuyant pour la première fois le regard de Dante qu'elle ne pouvait plus soutenir une minute de plus. Elle n'était pas à l'aise avec ce qu'elle disait, pour la bonne et simple raison que c'était réellement ce qu'elle pensait depuis le début. Elle était bien trop égoïste, elle agissait pour elle, parce qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas se passer de lui. Et même si Julian lui disait la même chose, elle ne pouvait s'empêcher de se dire que sans elle, il serait plus heureux... C'était pas une vie qu'elle lui offrait, c'était une prison... dorée, certes, mais un prison quand même.
    - Alors non, je ne l'aime pas. C'est bien plus que de l'amour, c'est un sentiment qui n'existe pas dans les livres ni dans les dictonnaires, c'est un sentiment orphelin, comme une maladie orpheline. C'est un virus qui vous contamine, et qui vous ravage de l'intérieur. Vous ne pouvez lutter contre, vous ne voulez lutter contre. Il vous rend triste, il vous rend heureux, mais peu importe, il vous rend vivant... L'amour ne s'adresse qu'au coeur, alors que le sentiment que je vous décris touche tous les organes, mon coeur, mes poumons, mon cerveau, mes nerfs... et si ça existe, alors je dirais mon âme aussi...

    Elle se leva, le regard toujours fuyant, les mains quelque peu moite, et indéniablement mal à l'aise, comme si cet aveux lui avait demandé beaucoup d'elle-même. C'était le cas. Jamais elle n'avait parlé autant, jamais elle n'en avait tant dit, pas même à Julian, surtout pas à Julian. Elle l'avait fait aujourd'hui, non pas par obligation, même si c'était ce qu'elle avait ressentit au début, mais plus par besoin de s'exprimer. Enfin, un "adulte" lui donnait la possibilité de parler, de donner son sentiment, d'expliquer ce qui se passait en elle, et pourquoi elle s'imposait tout ça, pourquoi elle lui imposait tout ça. Elle en aurait été incapable face à son propre père, mais là, il s'agissait de Dante Spinelli. Elle se moquait bien de ce qu'il pouvait penser d'elle, elle n'avait pas cherché à la convaincre de quoi que ce soit, elle avait juste voulu vaincre cette frustration que le silence de son père lui avait imposé. Elle aurait voulu dire ça à Paolo, oui, tout en sachant que jamais, et ce même si l'occasion s'en présentait, elle n'en serait capable. Dante était un substitut... Elle s'éloigna de lui, et retourna poser son front contre les barreaux froid de cette cage.
    - J'ai répondu à votre question ? Oui, évidemment. Probablement qu'il n'en demandait pas tant... Elle lui laissa le temps de répondre, puis se tourna vers lui, retrouvant cette flamme dans le regard, et cet aplomb qui l'avait déserté tout le temps de son monologue. A vous de répondre à la mienne... Annonça-t-elle dans un sourire satisfait. Est-ce que vous aimez Julian ?

    Aucune hésitation dans sa voix, ni dans son regard. Elle savait qu'il l'aimait, mais c'était à son tour de se sentir insulté par une telle question. Et puis c'était un bon moyen d'en apprendre plus sur lui, car elle espérait bien qu'il n'allait pas se contenter d'un "oui"...
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMer 27 Mai - 17:41

    Dante avait fait tout ça pour savoir si elle était amoureuse de son fils. Mais bien qu’elle devait penser le contraire, il aurait fait la même chose avec n’importe quelle nana. Sauf peut-être si c’était la parfaite petite fille de bonne famille qui plaisait bien au vieux détraqué. Non ce n’était pas pareil. Si il avait décidé de se sauver avec une serveuse… Ha tient ça lui rappelait une histoire ça! Il s’en serait mêlé. Il aurait voulu savoir si elle ne voulait pas uniquement l’argent de Julian, si elle ne l’aimait pas dans l’espoir d’avoir de la renommée… Pour Sara c’était autre chose. Avec la situation familiale, même si il n’était pas intéressé par toutes ses histoires, il les connaissait bien et il savait que cette rivalité ne datait pas d’hier. Il voulait seulement être bien certain qu’elle était; Amoureuse. Cet amour avec un grand A. Il savait que Julian était bel et bien amoureux. Alors il voulait simplement s’assurer que c’était réciproque et que son fils ne gâchait pas certaines choses pour se retrouver avec rien du tout. Tient, c’était également une histoire qu’il connaissait ça. Il ne gâchait rien si il se retrouvait avec autre chose, en l’occurrence en compagnie de la femme qu’il aimait le plus au monde. Mais si cette femme était uniquement intéressée par l’argent, et qu’elle le plantait là avec un gosse… Bref, il divaguait maintenant mais cela revenait à peu près au même. Ils étaient jeunes, et ils n’avaient pas le droit à l’erreur. Pas avec les positions qu’ils occupaient. Alors c’était cette question qu’il voulait poser. Il savait qu’elle pourrait se sentir mal, qu’elle pourrait ne pas vouloir y répondre. Tout ce qu’il voulait c’était cette lueur qui passerait dans son regard lorsqu’il la lui poserait. C’était la seule et unique façon de savoir si l’on aimait réellement quelqu’un. Le regard. Il aurait dû poser cette question là à la mère de Julian… Peut-être qu’il aurait pu prévoir la suite. Mais l’amour rend aveugle et comme l’on a besoin de ce sens là pour se poser cette question. L’amour 1, la vue 0. C’était ainsi que les choses fonctionnaient.

    Dante ne pouvait pas se venter de bien connaître son fils. Mais une chose était certaine, il savait que Julian ne voulait pas l’avoir dans sa vie. Non, il ne voulait plus de lui. Il n’avait pas réellement le choix d’agir ainsi. Ensuite il risquait de perdre la confiance inexistante qu’il y avait entre eux. Enfin, non, pas inexistante, simplement c’était comme les assurances, vous savez, sur les voiture. Dante et Julian n’étaient assurés que d’un seul côté. La confiance n’allait que de Dante à Julian. Et non pas le contraire… Julian ne devait plus lui accorder la moindre confiance depuis ses quatre ans environ. Si il n’avait pas eu envi de lui présenter Sara, il n’avait certainement pas envi que Dante se présente lui-même…Sauf qu’il l’avait fait, et d’une façon plutôt louche et stupide. Mais il ne s’était pas imaginé en train de lui téléphoner…

    « Allo? Sara? Oui je suis ton futur beau-père, comment vas-tu? Non pas Livio, l’autre celui que personne n’aime… Oui c’est ça, j’aimerais prendre un café avec toi, histoire que nous discutions de cette relation dont personne ne désire entre toi et mon fils. 15h ça te va? … »

    Et au lieu d’avoir une Sara, il aurait plutôt eu droit à un jeune homme qui lui ressemblait assez. Bref, il n’avait pas vu d’autres solutions et Thalie n’on plus. Sauf qu’il y avait bien des choses qu’il aurait pu faire autrement. Premièrement, comme éviter d’échapper la photo, ou de l’apporter avec lui. Ça s’aurait été une solution réellement ingénieuse. Il regardait la jeune femme, songeant à ce qu’il allait dire, car pour une fois il tentait de bien peser ses mots. Il préférait toutefois qu’elle ai terminé de jouer avec son visage pour en dire un peu trop… Il savait parfaitement qu’il avait tendance à être, comment dire. Con, oui c’était le bon mot. Il s’était mit en colère. C’était stupide mais d’être aussi gaffeur et immature le rendait fou lui aussi parfois. Il ne l’effraya pas en parlant ainsi et il devait avouer qu’il était plutôt content. Il avait un peu peur qu’elle appuie sur son visage ou un truc du genre car il était assez endolori. Elle finit par appuyer effectivement, mais sur son menton, ce qui n’était pas trop douloureux en voyant qu’il commençait à s’agiter. Il était en colère contre lui-même…

    - Vous souhaitez que je réponde à ces questions ?
    Il posa les yeux sur elle. Ne disant rien. Attendant simplement qu’elle réponde elle-même à ses questions. Il était curieux d’entendre ses réponses… Car lui, il n’en trouvait jamais de bonnes. Celles qui le satisfaisaient réellement. Ce qu’elle lui dit n’avait rien de satisfaisant, mais au moins cela avait le mérite d’être très divertissant. Il se mit à sourire lorsqu’elle lui avoua que si il ne l’avait pas frappé, elle l’aurait fait mais avec ses talons aiguille. Ce qui aurait eu le mérite d’être encore pire comme situation. Il perdit un peu son sourire lorsqu’elle ajouta que ce devait être le propre de tous les pères d’agir ainsi. Elle lui parlait un peu de son père. Paolo, c’est ça? Il connaissait de vu, ou parce qu’il avait entendu son père pester contre sa famille. Mais c’était le genre de chose qui ne l’intéressait pas. Dante avait l’habitude d’apprécier ce que son père détestait. D’ailleurs il aurait dû avoir une relation avec sa mère. S’aurait été une bonne façon non? Bref, ça ce devait être dans la catégorie des choses qu’il valait mieux garder pour soi. Non? Il appréciait bien qu’elle lui parle de son père, visiblement il ne prenait pas très bien les choses de son côté également, puis elle ajouta que ce ne devait pas être simple pour lui aussi. Il baissa les yeux. Non, ça n’avait jamais été très simple. Si Dante nourrissait de la rancœur envers Sara? Absolument pas. Spinelli, Giolitti, quelle importance? Lorsqu’il jugea qu’elle devait en avoir terminé avec sa figure, il posa finalement la question qui lui brulait les lèvres. Il savait pertinemment qu’elle refuserait peut-être d’y répondre. Il était qui pour poser cette question là après tout. Pas son père, même pas quelqu’un de proche. Il était le père absent de Julian. Elle s’était rapidement éloignée, prise de peur, ou de colère, il ne savait pas. Mais une chose était certaine, elle n’appréciait absolument pas la question. Lui, il se contentait de la regarder fixement. Effectivement, il avait déjà posé la question à Julian. Et maintenant il voulait le savoir de la bouche de Sara.
    Et elle ne voulait pas y répondre. Sauf qu’elle ne s’arrêta pas de parler, au contraire. Elle semblait perdue, en colère et cela fit sourire Dante. Elle ne savait pas que déjà rendu à ce stade là, elle n’avait même pas besoin d’en rajouter. L’amour rend fou, l’amour rend aveugle, et l’amour rend nerveux. Elle devait avoir toutes ses caractéristiques. Elle était amoureuse. Elle ressentait le besoin de s’expliquer et d’en rajouter, alors elle était amoureuse. Et Dante était capable de voir tout ça. Voilà ce qui le faisait sourire, bien qu’elle ne semblait même pas s’en rendre compte.

    Mais il était content qu’elle continue. Car ce qu’elle disait l’impressionnait beaucoup. La petite droguée sur la photo avait fait du chemin visiblement. Car bien des adultes n’arriveraient pas à parler comme elle le faisait. Encore moins Dante. Elle parlait de sa famille, de son père qu’elle semblait respecter malgré tout. Malgré ce qu’elle devait certainement endurer de son côté également. Il cessa de sourire et écoutait attentivement ce qu’elle disait. Elle marqua une pause et vint s’asseoir près de lui. Il se tourna un peu vers elle, observant ses gestes et n’ajoutant surtout rien. Il avait bien des choses à dire mais pour une fois dans sa vie il avait choisi de se taire. Lorsqu’elle ajouta qu’elle comptait répondre à sa question, il allait dire qu’elle y avait déjà répondu. Sauf qu’il la laissa faire, tout en ne sachant pas ce que cela allait lui apporter…

    - Non... Je n'aime pas Julian.
    Elle fixa son regard dans le sien. Ce qui ne fut pas difficile puisqu’il la fixait déjà, les sourcils froncés, se disant que son instinct ne devait plus être ce qu’il était si elle lui avouait ouvertement ne pas aimer Julian. Il ne disait rien toutefois, même lorsqu’elle répéta qu’elle ne l’aimait pas. Il ni croyait pas. Il ni croyait absolument pas. Même si elle était sérieuse et qu’elle disait la vérité. Non, c’était seulement plus que de l’amour. Lorsque deux personnes sont prêtes à endurer tout ça, c’était bien davantage que de l’amour. Et même si Dante n’était peut-être pas la bonne personne pour comprendre, il le comprenait. Parce qu’il avait aimé la mère de Julian. Qu’il aurait été près à franchir le pas pour elle, qu’il avait travaillé dure pour lui fournir une certaine stabilité. Mais elle ne lui a pas fournit le temps… Elle voulait de l’argent. Elle voulait qu’ils retournent à Rome pour avoir l’argent des Spinelli. Ce que Dante n’était pas prés à accepter. Toutefois il n’aurait jamais cru qu’elle aurait été capable d’abandonner son propre fils. Alors il comprenait ce que cela pouvait faire.

    Elle exprimait tout ce qu’elle ressentait pour Julian. D’une façon qui laissait Dante… Secoué. Ce devait être le bon mot. Il s’en voulut presque de lui avoir posé cette question. Mais c’était la seule personne qui pouvait le faire non? Dante était le seul pour qui le conflit n’existait pas. Il était le seul pour qui l’argent n’avait pas réellement d’importance, et le seul qui avait des valeurs plus… Simples. Il ne disait pas que les gosses de riches étaient tous timbrés. Mais il disait que quelques difficultés nourrissaient l’âme de la plupart des gens. Julian et Sara en avait eu leur lot de difficultés, ne pouvaient-t-ils pas être en paix? Non, pas encore…
    Il la regarda ce lever. Il ne savait que dire. Elle était allée contre les barreaux et lui il se redressa. Elle lui demanda si elle avait répondu à sa question.

    « Tu y avais répondu avec le regard que tu m’as jeté lorsque je te l’ai posé. » dit-t-il avec un mince sourire. Il ajouta rapidement : « Tu sais, celui ou j’aurais eu à craindre tes talons hauts… » dit-t-il avec un clin d’œil. Il n’en ajouta pas davantage. Tout cela pour dire qu’évidement que c’était assez. Il s’approchait d’elle mais il stoppa net son avancée lorsqu’elle se tourna vers elle et qu’elle lui lança un regard assuré. Enflammé. Il tourna un peu la tête, sachant pertinemment qu’elle venait de reprendre la balle imaginaire qu’ils se lançaient depuis le début de leur rencontre.

    -A vous de répondre à la mienne...

    Il n’avait pas le choix visiblement. Toutefois il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui retourne la question.
    -Est-ce que vous aimez Julian ?
    Il la fixa un moment, puis décida de retourner s’asseoir. Histoire de ne pas tomber parce que ses jambes devenaient étrangement molles. Que répondre alors? Il baissa les yeux et se mit à fixer ses mains. Il savait qu’elle ne se contenterait pas uniquement d’un oui bien sincère. Il aimait Julian. Il était la seule personne qu’il était capable d’aimer. Mais qu’est-ce qui prouvait qu’il l’aimait.

    « Lorsque sa mère m’a quitté, je n’étais pas là. J’avais deux boulots pour nous faire vivre. Je réparais des bagnoles et j’étais serveur dans un hôtel. C’était payant, je travaillais tout le temps. Mais c’était une femme qui aimait le luxe, alors entre payer ses vêtements, et tout ce qui fallait pour le bébé, elle manquait d’argent. Depuis l’hôpital où il est né, je ne l’avais jamais repris dans mes bras, je n’avais jamais changé de couche, je ne savais pas pourquoi il pleurait, je ne savais pas comment le nourrir… Je me retrouvais avec un enfant dans les bras, sans même savoir comment le tenir. » commença-t-il en fixant le sol. Puis il relava la tête vers elle, encrant son regard dans le sien. Ce n’avait rien d’un air heureux, c’était triste, les yeux humides, Dante n’avait jamais parlé de ça à qui que ce soit. Lorsqu’il avait confié Julian à son frère, il ne lui avait rien dit. Il avait accepté, il avait toujours su qu’il accepterait de toute façon. Il poursuivit en disant :
    « Si j’aime Julian? … Si je ne l’avais pas aimé, je l’aurais gardé avec moi. Si j’avais été capable de me contenter que mon fils n’ai qu’une demi-vie, n’est pas la sécurité et la meilleure éducation possible, alors je ne l’aurais pas aimé autant. En le confiant à Livio j’avais la certitude qu’il serait bien, qu’il aurait toujours un toit, et qu’il serait entouré de gens stables et aimants. Ensuite… Pourquoi je n’ai pas été là… Parce que… Je… » Il baissa la tête, c’était son tour d’être incapable de soutenir ce regard là cette fois. « Je crois… que j’avais honte que mon fils ai un imbécile comme moi comme père. Livio a tout de l’exemple à suivre et du père aimant, alors je préférais qu’il ai ce… père là. » dit-t-il en avalant difficilement. Voilà bien quelque chose qui n’avait pas été difficile à avouer pour Dante. Il aimait Julian plus que tout au monde, mais ça, il ne lui avait jamais avoué une seule fois. Ni à Livio, ni à personne. En somme, Sara était la seule à savoir à quel point il aimait son fils et qu’il regrettait d’être ce qu’il était. L’Italien montrait qu’il était quelqu’un de sûr de lui, surtout avec les femmes. Il était fier et un véritable Spinelli. Sauf qu’il ne parvenait plus à avoir quoi que ce soit de sérieux par peur de souffrir, est-ce que c’était ça avoir confiance en soit? Non certainement pas. Il n’avait jamais expliqué à Julian ce qui s’était réellement passé avec sa mère. Alors même Julian ne pouvait pas être au courant à quel point Dante l’aimait.

    L’Ainé Spinelli joignit finalement les mains mais ne releva pas la tête. Il n’en trouva pas le courage lui. Il demanda :
    « Alors? Est-ce que ça répond à ta question… Je n’ai pas fait aussi grandiose que toi, mais…J’ai fais de mon mieux… »
    Sa voix n’aurait certainement pas pu être plus basse. Un murmure parce que poser cette question plus fort lui était tout simplement impossible. Il resta silencieux, entretenant ce silence autour d’eux durant un certain temps. Puis il se redressa. Il s’approcha finalement de Sara et dit en la regardant, très près d’elle :
    « J’ai demandé à Julian si il t’aimait. Je t’ai demandé si tu l’aimais. Je sais que vous n’en avez rien à foutre. Mais moi… »
    Il marqua une petite pause puis ajouta :
    « Vous avez au moins ma bénédiction. »
    Il sourit légèrement et ajouta rapidement :
    «Même si elle ne vaut rien comparé à celle de ton père ou du vieux tyran…et pour la suite, vous risquez de ne pas trop m’avoir dans vos jambes lorsque Julian m’auras tué. » dit-t-il en riant doucement. Il ne voulait pas en faire trop, mais il en faisait souvent beaucoup lorsqu’il se disait ça. Il espérait simplement que Julian ne lui en voudrait pas trop pour toute cette histoire, puisqu’il était certain que dès demain la photo que le paparazzi avait prise ferait la une des journaux. Il était probablement celui que Sara appellerait lorsqu’ils pourraient téléphoner. Il ne savait pas si il valait mieux qu’il se dépêche à appeler ou non… Si Julian le trouvait dans cette cellule avec sa copine, il pourrait se faire de fausses idées non?
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyJeu 28 Mai - 6:14


    - J'ai répondu à votre question ?
    Le front contre les barreaux, elle finit par se retourner vers lui, et fut surprise de le voir debout lui aussi. Pourquoi ? Il souhaitait venir la réconforter après l'avoir forcé à sortir tout ce qu'elle avait en elle ? Non, ça aurait été déplacé, et ce n'était pas vraiment ce qu'elle attendait de lui. A vrai dire elle n'attendait rien de lui. C'était peut être ça qui faisait le charme de cette rencontre. Car oui, elle avait un charme certain. Justement de par le fait qu'elle ne devrait avoir aucune conséquence pour elle. Elle ne cherchait pas à l'impressionner, ni à lui plaire. Qu'importe ce qu'il penserait d'elle, en bien ou en mal, cela ne changerait absolument rien. Après tout elle était détestée par la plus grande partie de la famille Spinelli, et ça n'avait pas empêché Julian de s'opposer à eux. Alors l'avis de son père absent ? Oui, il le noterait, oui il y prêterait attention, même s'il se garderait bien de se l'avouer, mais il n'influencerait pas ses décision à venir. Mais cet homme, là, celui à qui elle ne devait absolument rien, venait, sans le vouloir, de la libérer d'un poid immense. Pour la première fois elle avait exprimer ce qu'elle ressentait réellement, et avec des mots, puisque les gestes elle les gardait pour Julian...
    - Tu y avais répondu avec le regard que tu m'as jeté quand je te l'ai posé... Sara souleva un sourcils, ne comprenant pas de quel regard il parlait. Tu sais, celui où j'aurais eu à craindre tes talons hauts... Ho ? Ce regard-là ?
    Sara laissa échapper un sourire, sans pour autant comprendre comment il pouvait se satisfaire d'un coup d'oeil sévère plutôt que des mots. Visiblement elle n'était pas aussi observatrice que lui, et n'avait pas noté que sa nervosité, sa colère et sa gêne serait si perceptible, et ce en un seul regard, ni que Dante ferait le lien entre ces diverses émotions et le sentiment amoureux. En même temps Sara y connaissait quoi à l'amour ? C'était la première fois qu'elle ressentait pareille chose, et comme elle venait de le dire, elle n'imaginait pas qu'il puisse s'agir d'amour... C'était plus que ça.
    - Est-ce que vous aimez Julian ?
    C'était à son tour de poser des questions. Elle avait voulu lui renvoyer la balle, lui faire ressentir ce qu'elle avait pu ressentir lorsqu'il lui avait posé la question. Car oui, elle n'en doutait pas une seconde, il aimait son fils. Sa présence dans cette cellule avec elle en témoignait. Il s'y prenait comme un manche, certes, mais il était bardé de bonnes intentions.

    Elle l'avait mit mal à l'aise ? Tant mieux, c'était son but. Juste retour des choses, non ? Comme elle un peu plus tôt, il bloquait, et semblait hésiter entre parler ou se taire. Peut être tentait-il de trouver ses mots, tout comme elle ? Julian lui avait prouvé qu'il avait parfois du mal à exprimer ce qu'il ressentait, alors il ne serait pas étonnant que son père soit comme lui. Elle l'observa retourner s'asseoir, et elle su qu'il allait prendre la parole. En effet, doucement, douloureusement, il commença à évoquer la naissance de Julian. Comme une gamine a qui on accepté de raconter une histoire avant de s'endormir, elle retourna s'asseoir. Pas à côté de Dante, non, en face de lui, sur le banc en face, juste pour pouvoir le voir, l'observer, tout en lui laissant cet espace vital dont il aurait besoin pour s'exprimer le moins difficilement possible. Elle était une intruse dans ses souvenirs, pas la peine qu'elle le soit aussi dans sa bulle. Discrètement elle ôta ses chaussures et ramena ses pieds nus sur le rebord de l'assise du banc, colla ses genoux contre sa poitrine et posa son menton dessus, sans perdre une seconde, Dante des yeux. Elle n'avait probablement jamais été aussi attentive de sa vie. Pas même lors des cours les plus passionnants à la fac. Mais il faut dire que le sujet évoqué par Dante était un sujet cher à son coeur. Il parlait de Julian, et qu'importe la personne qui prenait la parole, sitôt qu'on l'évoquait, Sara était attentive. Elle cherchait à se representer la scène, imaginait un Dante plus jeune, et ce bébé. Elle cherchait a projeter ces émotions, ces frustrations, ces manques, sur la personnalité actuelle de Julian. Elle tentait aussi de se mettre à la place de Dante, cherchant à comprendre comment un père pouvait prendre la décision d'abandonner son enfant. La mère ? Non, elle ne cherchait pas à la comprendre. Le peu qu'il lui avait dit sur elle témoignait d'une chose : elle n'était pas digne d'intérêt. Toutefois cela l'éclairait sur la méfiance de Julian envers la gente féminine, et puis recémment envers elle. Il avait eut peur qu'elle soit comme cette femme ? Qu'elle l'abandonne si cela devenait un peu trop compliqué ? Ca aurait pu être tout aussi insultant que la question préalable de Dante, mais elle le comprenait... Elle-même se sentait orpheline de mère. Elle n'avait été qu'un objet pour Olivia, un passeport vers la carte gold de Paolo Giolitti, rien d'autre. Et sitôt le mariage célébré et Sara éjectée de son utérus, elle n'avait plus accordé le moindre regard à sa fille. Qu'est-ce qui valait mieux ? Ne pas connaitre sa mère ? Ou connaitre et constater de ses yeux à quel point elle nous abandonne ?

    Lorsque Dante releva les yeux vers elle, elle nota la tristesse de son regard, mais n'en fut pas surprise, elle l'avait déjà perçu dans sa voix. Etait-ce la position enfantine de Sara ou le sourire timide qu'elle lui offrit qui le poussèrent à poursuivre ? Elle ne savait, mais l'important était qu'il continue. Le regard dans le sien, il poursuivit, expliquant cette décision, cette douloureuse décision qu'il avait pris quelques 24 ans plus tôt. Sara comprenait, elle n'approuvait pas, mais elle comprenait. Il avait manqué de confiance en lui, il s'était retrouvé a devoir gérer une rupture et un apprentissage de père, et il eu peur de cette charge. Il disait avoir pensé à Julian, mais il n'avait pensé qu'aux besoins primaires. Il n'avait pas, sur le coup, imaginé les sequelles que pourraient laissé sur un enfant un deuxième abandon. Car oui, même s'il était bébé, il avait ressentit le départ de sa mère, puis celui de son père. Dante n'avait pas envisagé ça, et pourtant, il aurait dû... C'était tout de même plus important qu'une éducation luxueuse ou qu'un toit avec combles aménagées... Oui, il aimait Julian, indéniablement, mais il l'aimait de la mauvaise façon, si toutefois il existait plusieurs façons d'aimer son fils. Il l'aimait avec culpabilité, et ce dès le jour de sa naissance. Culpabilité de ne pouvoir subvenir à ses besoins, culpabilité d'avoir fait fuir sa mère (car nul doute qu'il s'en jugeait responsable), puis culpabilité de l'avoir laissé à Livio, et pour finir culpabilité de l'avoir laissé si longtemps sans lui... Probablement se sentait-il même coupable de revenir dans sa vie... Bref, cet homme transpirait la culpabilité.
    - Je crois que... j'avais honte que mon fils ai un imbécile comme moi comme père. Livio a tout de l'exemple à suivre et du père aimant, alors je préférais qu'il ait ce... père là.

    Il fallait une sacrée dose de courage pour abandonner son fils à autre sous prétexte qu'on ne pensait pas être a la hauteur. Une sacrée dose de courage et de connerie aussi. Livio, Livio, Livio ! Il n'avait que ce prénom à la bouche ! Pourtant lorsque Julian disait "mon père" Sara savait qu'il parlait de Dante, et non de Livio... Même si c'était Livio qu'il appellait "papa", devant elle il restait "Livio". Toutefois, Sara se garda bien de dire quoi que ce soit. Toujours aussi silencieuse, elle le laissait se remettre, s'extirper de ses souvenirs douloureux, sans le prendre en grippe, sans jouer les redresseuses de torts moralisatrice. Pourquoi ? Déjà parce que ce n'était pas son rôle, et que cela aurait été déplacé, et aussi parce que quelque chose lui disait que pour lui aussi c'était la première fois qu'il se soulageait de ce poids. Comme si elle avait été l'auditeur neutre, et pas si neutre que ça, dont il avait eut besoin pour vider son sac. Il prenait un risque, car bien que ce ne soit pas le cas, il aurait pu penser que Sara avait une influence sur les décisions de Julian, et il aurait pu craindre qu'elle l'éloigne définitivement de lui. Heureusement Julian n'était pas influençable, Sara ne cherchait jamais à l'influencer, et cet aveu ne jouait pas en sa défaveur.
    - Alors ? Est-ce que ça répond à ta question ? Je n'ai pas fait aussi grandisose que toi, mais... J'ai fais de mon mieux...
    - Il vous ressemble tellement... Se contenta-t-elle de répondre.

    Il ne la regardait pas, les yeux toujours rivés sur le sol, les mains jointes, mais elle nota un bref mouvement de sa tête lorsqu'elle lui répondit. Oui, il avait répondu à sa question, bien plus qu'il ne l'imaginait. Il venait de lui offrir énormément en l'éclairant sur le passé de Julian, un passé que ce dernier n'évoquait que brièvement, au compte-goutte, distillant des informations que Sara ne le forçait pas à fournir. Maintenant elle savait. Elle savait même probablement plus que Julian lui-même, et si dans un sens ça la gênait, dans un autre elle se disait que peut être, elle avait à présent les armes pour l'aider. Le silence les enveloppa rapidement. Ce n'était pas un silence pesant, non, il était réparateur. Seul le reniflement de Sergent Garcia obligea Sara à détourner le regard d'un Dante en pleine méditation. Le geôlier se moucha rapidement, et la jeune femme aurait juré avoir vu une larme rouler sur sa joue. En voilà un qui n'avait pas perdu une miette de l'échange entre Dante et Sara. Elle aurait probablement explosé de rire si la situation n'avait pas prêté a autant de tristesse. Et puis un mouvement de Dante la tira de sa contemplation. Il venait de se lever, et s'approchait d'elle. Pourtant, elle ne bougea pas, restant le menton posé sur ses genoux, comme la gamine qu'elle était en cet instant présent. Il vint se poster juste devant elle, très près d'elle, et avec appréhension, oui, cela devait être de l'appréhension, il lui accorda sa bénédiction. Lui-même avouait qu'elle devait s'en foutre, et que cela ne serait rien comparé à celle de Giovanni ou de Paolo, mais il se trompait. Il était le seul, le seul à leur dire, ou plutôt à lui dire que non, elle ne faisait pas une erreur, et ça, c'était inestimable. Lorsque tout le monde vous tourne le dos, il suffit qu'une seule personne vous tende la main pour réussir a sortir la tête de l'eau.
    - Et pour la suite, vous risquez de ne pas trop m'avoir dans vos jambes lorsque Julian m'auras tué. acheva-t-il en riant doucement.
    - Il ne vous tuera pas... J'y veillerais... Répondit-elle tout bas avec cette pointe d'espièglerie qu'il ne lui connaissait pas encore.
    Elle aurait pu lui dire que Julian ne le tuerait pas simplement parce qu'il l'aimait, parce que c'était son père, et parce qu'il finirait par comprendre qu'il était plein de bonnes intentions, mais elle n'avait pas l'intention de lui facilité trop la tâche. Ok, elle avait été touchée par cet homme, parce qu'il lui avait avoué, par ses failles et ses faiblesses, mais elle n'en demeurait pas moins du côté de Julian. Elle serait toujours du côté de Julian, qu'importe la décision qu'il prendrait. Et puis ce n'était pas à elle de lui dire ça, comme ce n'était pas à elle qu'il aurait dû dire ça.
    - Est-ce que vous vous sentez plus léger ? Lui demanda-t-elle brusquement. Le formuler à voix haute c'est autrement plus libérateur que de se contenter de le penser, vous ne trouvez pas ? Elle parlait pour elle aussi, elle qui se sentait libérée d'un poids grâce à lui. Mais elle lui faisait comprendre, aussi, qu'elle se doutait qu'il exprimait tout cela pour la première fois. Vous devez lui dire tout ça, maintenant...
    Il ne s'agissait pas d'une demande. C'était un ordre... Évidemment, elle ne pourrait jamais l'obliger à quoi que ce soit, elle ne faisait pas le poids, mais pourtant, c'était ce qu'il devrait faire. Ca valait pour elle aussi. Maintenant qu'elle avait réussi a évoquer ses sentiments devant Dante, peut être parviendrait-elle a les formuler face à Julian. Toutefois, dans sa situation, c'était moins pressé.

    - Et... pour votre "bénédiction"... Je ne m'en fous pas, loin de là, mais je n'en avais pas besoin, c'est vrai. Je n'ai pas attendu celle de mon père, donc je n'attendais pas la votre. Mais... je sais que si mon père faisait ne serait-ce que la moitié de ce que vous avez fait aujourd'hui, même si c'est d'une maladresse impensable, je serais la plus heureuse des filles. Alors... Dites-le à Julian... tendez-lui la main, il en a besoin... Vous êtes là, Dante... Pas Livio...
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyJeu 28 Mai - 6:15

    - SARA GIOLITTI !
    Alors qu'ils avaient poursuivit leur conversation à voix basse, dans une athmosphère calme et presque sereine, la voix du directeur de prison s'élévant dans l'écho de la cellule, fit sursauter Sara.
    - Sara... Ma chère Sara... Je peux vous appellez Sara, n'est-ce pas ? Il semblait si sûr de lui, avec ce sourire satisfait sur les lèvres.
    - Non...
    - Oh !
    fit-il surprit et déstabilisé par le ton autoritaire de la jeune femme. A croire que c'était la première fois qu'on lui faisait le coup. Il se râcla la gorge, tout en faisant jouer son trousseau de clef dans la serrure de la porte. Et bien, Mademoiselle Giolitti, c'est l'heure du coup de fil... On appelle Giovanni Spinelli cette fois encore ?

    Sans même prêter attention à cet abrutit qui lui tenait la porte ouverte, Sara se tourna vers Dante. Elle avait le choix entre deux personnes à appeller, deux personnes totalement différentes, mais qui ne changerait rien à sa situation à elle. Par contre, elle changerait tout pour "beau-papa". C'était à lui de prendre la décision.
    - Est-ce que vous vous sentez prêt à affronter votre fils maintenant ? Lui demanda-t-elle plus bas, afin que seul lui puisse entendre. Soit j'appelle Julian, et dans ce cas, on peut étouffer ce quiproquo dans l'oeuf, en priant pour que la photo ne soit pas encore parue, ou que Julian ne l'ai pas vu... Soit j'appelle mon meilleur ami, et vous me laissez règler seule cette situation, ce qui dans un sens est lâche, mais qui vous évite une confrontation immédiate... Elle se leva, enfila rapidement ses chaussures, tout en lui laissant le temps de la réflexion. Vous connaissez mon avis sur la question, mais c'est tout de même à vous de prendre la décision... Julian ou Dario ?
    A présent elle avançait vers la sortie, attendant toujours que Dante se décide... Une fois à la porte, elle se tourna vers lui, tout en marquant une pause... Elle accueillit sa réponse d'un mouvement de tête, puis s'éloigna dans le couloir pendant que Sergent Garcia s'occupait de refermer la porte...

[...]

    Une bonne dizaine de minutes s'écoulèrent avant que la porte de la cellule ne claque une nouvelle fois derrière elle. Dante semblait anxieux, alors que Sara pas du tout. Sans prendre la parole, elle retourna s'asseoir auprès de lui, le faisant mariner un peu... Quoi ? C'était un juste retour des choses après son "J'ai une question plus importante à te poser", non ? Quand elle jugea qu'elle l'avait suffisamment laissé attendre, elle ouvrit la bouche.
    - Il nous fait sortir tout les deux... Pas la peine de me remercié, j'ai fait ça par pur égoïsme. Je me doute bien que vous auriez appelé Stella, non ? Et étrangement, allez savoir pourquoi, je ne ressens pas du tout le besoin de rencontrer toute la famille Spinelli en un seul jour... Déjà qu'il va me falloir un mois de vacances pour me remettre de cette rencontre...
    Une pointe d'ironie, un soupçon de malice, et le tout servit avec un sourire en coin. C'est qu'elle allait finir par vraiment se détendre en sa présence. Et peut être même se montrer elle-même...
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyVen 29 Mai - 20:58

    - Il vous ressemble tellement...

    Il leva soudainement la tête vers elle lorsqu’elle lui dit cela. Peu de temps après qu’il ai raconté sa petite histoire, sa vision des choses. Pourquoi il aimait tant Julian. Oh oui qu’il aimait son fils. Il était tout ce qu’il avait de vrai. Et même ça, il ne pouvait pas l’atteindre. Il ne savait pas si il devait le prendre comme quelque chose de bien ou non, ce qu’elle venait de lui dire à propos de Julian.
    « Il ne me ressemble pas. » souffla-t-il d’une voix terriblement basse, pratiquement inaudible. Plus pour lui que pour Sara. Il lui ressemblait? Non, il était bien plus intelligent, bien plus… Enfin, il n’en savait rien puisqu’il le connaissait à peine. Mais il se disait que ce n’était pas nécessairement une très bonne chose qu’il lui ressemble. Mais c’était probablement la plus belle chose qu’on lui ai dite de toute sa vie.
    « Merci… » souffla-t-il en fixant ses mains de plus belle. La culpabilité. Voilà ce qui le rongeait depuis le départ d’Aurélia. Elle était partie parce qu’ils n’avaient pas assez d’argent. Parce qu’il avait refusé de revenir à Rome. Mais si il avait uniquement cru qu’elle était sincère et qu’elle comptait les laisser, il serait revenu sur le champs. Il s’en voulait de ne pas avoir été à la hauteur, de ne jamais l’avoir été. Il s’en voulait d’avoir eu autant peur de son fils et de la solitude… Mais ça, il le garderait pour lui, même si Sara avait comprit, il savait qu’elle ne parlerait pas à Julian. Tout simplement parce que c’était à lui de le faire, mais qu’il n’était pas encore prêt pour ça. Il avait souhaité quelque chose de bien, mais il savait que dans un sens, c’était de sa faute si elle était partie. Seule pour se charger du bébé, il n’était jamais là, il travaillait tout le temps, finalement, les parents de Julian n’étaient que deux êtres particulièrement lâches. Pourquoi Dante avait accepté de répondre à la question? Tout simplement parce qu’il savait qu’elle était probablement la seule qui n’irait pas en parler avec lui. Étrange non? Puisque c’était sa copine. La copine de Julian. Mais elle ne dirait rien. C’était comme ça. Et puis, elle lui avait parlé, et elle savait qu’il ne dirait rien, qu’il n’irait pas voir son père pour lui parler de ses sentiments. Premièrement il se ferait probablement éclater la tronche et deuxièmement, ce serait stupide de faire une chose qu’elle devait faire elle-même. C’était sensiblement la même chose pour lui. Ils devaient parler eux-mêmes et ce n’était franchement pas simple. Dante était là pour réparer certaines erreurs. Il savait qu’il ne pourrait pas tout changer, mais si au moins il parvenait à établir quelque chose entre lui et Julian, quelque chose qui ne ressemblerait pas à de la colère ou du mépris.

    - Est-ce que vous vous sentez plus léger ?

    Elle le tira brusquement de ses pensées. Est-ce qu’il se sentait plus léger? Elle poursuivit en affirmant que le dire à voix haute était bien plus libérateur qu’uniquement le penser. Il fronça les sourcils, tentant de comprendre ce qu’elle voulait dire par là. Elle parlait pour lui ou pour elle. Il songea qu’elle voulait probablement parler de tous les deux. Mais il ne savait que répondre. Est-ce qu’il se sentait mieux? Non pas forcément. Enfin si, mais il restait tellement de choses à faire, ce n’était pas uniquement d’en parler. Il n’avait pas besoin de parler de ça. Bien que ça, c’était ce qu’il croyait, mais oui il se sentait mieux, parce qu’il venait de connaître la personne qui prenait soin de son fils, parce qu’il en savait un peu plus sur eux et qu’il était maintenant certain qu’il était entre de bonnes mains. Il avala difficilement lorsqu’elle lui annonça qu’il devait tout lui dire maintenant. Il devint soudainement un peu plus nerveux. Tout dire à Julian. Lui expliquer quoi? À quel point il avait été idiot et qu’il regrettait? Non, ça il devait déjà savoir… Non? Il ne savait plus ce que Julian croyait, ce que Stella lui avait dit, ce que Livio lui avait dit. Est-ce qu’il savait pourquoi sa Mère était partie, est-ce que quelqu’un le savait réellement de toute façon puisque lui-même croyait que c’était sa faute… Dante avait bien des choses à se reprocher, mais il n’avait pas fait fuir Aurélia. Elle était capable de faire ça toute seule. Dante avait peut-être besoin de se faire parler lui aussi.

    Sara reprit la parole, disant que sa bénédiction, elle ne s’en foutait pas. Il eut un petit sourire.
    « Je suis content alors. » dit-t-il simplement, la laissant dire ce qu’elle avait à lui dire. Elle poursuivit en disant qu’elle n’en avait pas besoin, mais que si son père avait fait ce qu’il avait fait, même si c’était maladroit… Il stoppa sur ce mot. Maladroit? Il ouvrit la bouche avec un air légèrement surprit.
    « Quoi? Tu insinues que je suis maladroit? Hé, ce mec, il y avait longtemps que j’avais envi de lui briser son appareil! Ce n’était pas une maladresse ça! »
    Il était maladroit justement parce qu’il ne parlait absolument pas de la bonne chose… Mais il comprit rapidement heureusement.
    « Ha… Ho … je » commença-t-il lorsqu’elle lui dit de le dire à Julian, elle ne parlait certainement pas du paparazzi alors… Il hocha simplement la tête. Elle disait qu’il était là, mais que Livio n’était pas là lui. Il fronça les sourcils en la fixant un moment.
    « Livio est un bien meilleur père que je ne le serais jamais. » dit-t-il catégoriquement. S’en prendre à son frère, voilà un terrain dangereux. Même si ce n’était rien. Dante était incapable de croire qu’il pourrait réussir quelque chose que son frère ne parvenait pas à faire. Et pourtant, il en avait fait bien des choses que jamais Livio ne ferait. Toutefois, voilà, c’était ce qu’il croyait. Dante n’avait pas l’impression qu’il pourrait simplement discuter avec Julian. Il le détestait. Livio était son père et cela n’avait jamais été autrement. Mais Dante se trompait. Voilà tout. Il était rarement troublé, mais en ce moment, il devait avouer que les paroles de Sara le laissaient sans voix. Est-ce qu’elle parlait en connaissance de cause? Est-ce qu’elle disait vrai? Est-ce que Julian avait besoin de son appui? Avait-t-il besoin de discuter avec lui? Il n’en savait rien, et c’était difficile de ne pas savoir. Ils furent toutefois sortit de cette petite discussion par le directeur de prison. Il leur offrait finalement ce coup de fil, merveilleux. Sauf qu’il y avait un autre problème dans l’immédiat.

    - Est-ce que vous vous sentez prêt à affronter votre fils maintenant ?
    Il leva la tête vers elle, secouant négativement la tête rapidement. Non, non jamais il ne se sentirait capable de l’affronter. Mais ça aussi c’était trop difficile à avouer. Alors il s’était contenté de dire non de la tête. Mais ce n’était pas sa réponse définitive. Non, il ne voulait pas qu’elle appelle son meilleur ami. Il ne voulait pas qu’elle appelle Julian. Il ne savait même plus si il avait envi de sortir de là. Affronter la réalité. Pourtant, un sourire finit par apparaître sur les lèvres. Rien de joyeux, simplement un peu forcé, parce qu’il avait toujours cette difficulté à laisser apparaître ses véritables émotions.
    « Julian, téléphone lui. » dit-t-il soudainement. Il sentit son regard sur lui quelques instants puis elle quitta la cellule. Il se prit alors la tête entre les mains, totalement découragé par cette situation dans laquelle il s’était empêtré. Il avait choisi Julian parce qu’il avait cette fierté mal placé, et qu’il n’avait pas envi de montrer qu’il était un lâche. Plusieurs minutes plus tard, elle revint s’installer près de lui, signifiant qu’ils n’avaient plus qu’à attendre maintenant… Il avait relevé la tête, histoire qu’elle ne le voit pas trop mal, bien qu’il ne pouvait dissimuler sa nervosité.

    « Ok … et ensuite… » souffla-t-il d’une voix basse.

    Oui, qu’est-ce qui allait se passer avec Julian? Il allait lui taper dessus? Il allait lui hurler qu’il avait mit sa copine en danger, qu’il était venu la voir dans son dos, qu’il ne lui avait rien dit et que ce n’était pas de ses affaires. Pas de ses affaires, oui, il allait probablement lui dire ça non?
    « C’est… au dessus de mes forces je crois. » dit-t-il soudainement. Il n’avait pas voulu le dire toutefois. Mais il était incapable de voir Julian, de voir cet air à la fois et déçu et en colère. Il avait déjà posé ce regard là sur lui et c’était la chose la plus difficile à supporter. Même pour un père absent. Il était là, à ce morfondre puis soudainement… Comme si quelque chose venait d’éclater dans son cerveau, ou plutôt en lui, il se redressa et se planta devant Sara.

    « Ok! Je ne suis pas comme ça! Je ne suis pas là, en train de pleurer sur mon sort à toutes les fois que Julian est de la conversation. Tu sais comment j’aurais réagis si tu n’étais pas la copine de mon fils, je t’aurais probablement draguée. » lança-t-il avec un petit sourire en posant ses mains près d’elle, sur le banc de chaque côté de son corps. Ce qui avait pour résultat de le rapprocher vraiment très près d’elle.
    « Je ne suis pas sérieux, je n’aime pas être sérieux, je suis con. » ajouta-t-il, toujours avec ce petit sourire. Il poursuivit et ajouta : « Et j’en ai surtout assez d’être là à parler de mes problèmes. Tu as étudié en quoi tu disais? En droit? Tu es certaine que tu ne t’es pas trompée de vocation? » Dit-t-il en s’éloignant finalement d’elle. Ce n’était pas une insulte, il avait simplement l’impression d’être psychanalysé quoi… Et Dante évitait la plupart du temps d’être réellement sérieux. Tout était tellement plus simple lorsque l’on se conduisait en idiot.

    « Et ce n’est pas parce que tu as 24 ans que ça m’aurais arrêté. » dit-t-il en croisant les bras. Il parlait d’avoir du sexe avec elle. Alors qu’il pourrait très bien être son père… « La dernière elle avait… »
    Il fut coupé toutefois, la porte de la cellule s’ouvrit. Ils firent entrer un homme qui empestait affreusement… L’alcool, la sueur, tout ce que vous voudrez, car visiblement il n’avait pas prit de douche depuis un sacré moment.
    « Pouahh! Merde! C’est quoi cette horreur? Vous auriez pu le laver avant de nous l’envoyer! »
    Il jeta un regard mauvais à Sara et lança :
    « Tient… Il fallait dire Oui monsieur le directeur, vous pouvez m’appeler Sara, ou chaton…c’est comme vous voulez! » Dit-t-il d’un ton sérieux. Il l’était. C’était le véritable Dante. Il était lui-même. Con, dragueur, et évitait à tout prix les sujets un peu trop sérieux. En fait, qu’est-ce qui était réel? Il se mit à rire doucement et ajouta :
    « Je suis nerveux, alors il faudra m’accepter comme ça, sérieusement. »
    Il agissait ainsi, mais avec d’autres femmes que celle de son fils. Là, il était uniquement en proie à une sorte de crise de panique, et rien d’autre. Il avait peur d’être rejeté. Et il devait s’y préparer puisque c’était probablement ce qui allait lui arriver lorsque Julian allait venir les sortir de là.
    – Moi? J’pourrais vous appelez chaton ma ptite dame?lança soudainement le vieil alcoolique malodorant. Dante se rapprocha soudainement de Sara et lança :
    « Non, non je ne crois pas! »
    Il ne lui restait plus qu’à attendre. Attendre la venue de la personne à laquelle elle venait de téléphoner. L’attente était tout simplement horrible. Impossible à supporter. Dante avait beau avoir vu Julian dernièrement, là, ce n’était pas la même chose puisqu’il avait un truc de plus à se reprocher. Genre d’avoir cause ce séjour en prison…
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptySam 30 Mai - 20:00


    "Julian. Téléphone lui."
    Dans l'embrasure de la porte à barreaux, Sara le fixait, ignorant totalement l'impatience grandissante du commissaire. Elle avait demandé à Dante qui elle devait appeler, Julian ou Dario. Elle même ne savait que faire. Dario n'aurait pas vraiment bien réagit de la trouver en cellule avec le père de Julian, et cela n'aurait fait que renforcer l'animosité qu'il nourrissait envers l'héritier. Mais Julian ? Comment allait-il prendre les choses ? Ne valait-il pas mieux s'exposer à une petite colère de Dario afin d'éviter la grosse colère de Julian ? De toutes manières, elle n'aurait pas vraiment le choix. Que ce soit maintenant ou plus tard, le jeune homme finirait par être au courant, en grande partie à cause de cette maudite photo, mais aussi parce que Sara ne se voyait pas lui cacher la vérité. Elle n'était pas très douée pour le mensonge, et encore moins avec lui... C'était donc à Dante de prendre la décision, et il avait choisi Julian... Sara le fixa un instant, mesurant la nervosité de l'homme, puis elle acquiesça d'un signe de tête, et puis suivit le commissaire dans le couloir.

[...]

    Ses talons résonnait sur le béton brut qui recouvrait le sol. Au loin, elle entendit l'écho de la porte de cellule qu'on refermait... Comment s'était-elle mise dans cette galère ? Qu'allait-elle bien pouvoir raconter à Julian ? Comment amener les choses de manière à ce qu'il ne se braque pas ? Et s'il se braquait ? Et s'il decidait de les laisser croupir en cellule parce qu'il était fâché ? Elle n'avait le droit qu'à un coup de fil, un seul, alors il fallait qu'il dise "oui", sinon elle serait soumise au bon vouloir d'un commissaire que cette situation amusait beaucoup à première vue. Il prit même un malin plaisir à la faire passer devant des cellules où des hommes croupissaient depuis un peu trop longtemps au vu des hurlements et des sifflets qu'ils produisirent sur le passage de Sara. Oh, ce n'était pas ça qui allait la bouleverser, il lui en faudrait plus. Elle garda la tête haute, et n'offrit pas se plaisir au commissaire. Décidemment, elle faudrait qu'elle touche deux mots à son père au sujet de cet homme, foi de Giolitti, il n'allait pas se sortir aussi facilement de ces tentatives d'humiliation envers elle. C'était de l'abus de pouvoir ! Finalement il la fit traverser le commissariat, devant une foule d'inspecteurs ou de simples policiers qui se demandaient où le commissaire avait dégoté une "pépé" pareille, et la fit entrer dans son propre bureau.

    - On ne téléphone plus depuis la salle du bas, maintenant ? Demanda-t-elle en s'installant sur le siège, en face de son grand bureau, que le commissaire lui désignait.
    - Voyons, Mademoiselle Giolitti, vous êtes une VIP ! Répondit-il en l'agrementant de son sourire carnassier, tout en se laissant tomber dans son grand fauteuil.
    - Ce n'est pas vraiment l'impression que vous m'avez donné en bas. Puis-je au moins savoir pourquoi vous nous gardez ? Le photographe aurait-il eu l'audace de porter plainte contre un Spinelli ? J'en doute. Et quand bien même, je ne suis absolument pas impliquée dans cette histoire.
    - Vous êtes le témoin d'une affaire de tapage sur la voie publique.
    Répondit-il en se tortillant, mal à l'aise, sur son siège.
    - Foutaises ! Nous étions dans un magasin, donc dans une propriété privée d'ordre locatif, mise à la disposition d'un commerce. Et si j'en suis le témoin, alors les vendeuses aussi. Étrangement je ne les vois nulle part autour de moi ! Dit-elle en se tournant a demi, feignant de chercher les éventuelles vendeuses du regard.
    - J'avais oublié que vous étiez diplômée en Droits...
    - Visiblement vous avez aussi oublié ce que peut coûter un excès d'abus de pouvoir.
    - Il est de mon devoir de rappeler à certaines personnes qu'un nom ne leur permet pas de transgresser les lois.
    - Quelle loi ? M'est-il interdit de faire mes courses tranquillement sans me prendre toutes une séries de flash dans la tronche en me faisait traiter de fille facile ?
    - Vous savez très bien de quoi je parle... Et il est inutile de discuter plus avant, cela ne changera rien... Donnez-moi plutôt le numéro de téléphone que vous souhaitez...
    conclua-t-il en s'emparant du combiné.
    - Je peux le faire moi-même, merci !

    Elle tendit la main, affichant un air déterminé sur le visage. L'homme comprit rapidement qu'il n'aurait pas le dernier mot cette fois-ci. Il lui tendit le combiné, et fit glisser le clavier jusqu'à elle. La jeune femme s'empara du tout, coinça le combiné entre son oreille et son épaule, le temps de pianoter le numéro qu'elle connaissait par coeur. Une sonnerie, deux sonneries, et son coeur qui battait la chamade. Le commissaire s'était installé confortablement dans son siège, et la fixait avec attention. Raaaah, ce qu'elle pouvait détester ça ! Trois sonneries, quatre sonneries... Réponds, bordel !!
    - Pronto ?
    - Ho Dios ! J'ai cru que tu n'allais pas répondre ! Lâcha-t-elle brusquement avec soulagement.
    - Sara ?! Mais... J'étais dans le cambouis, il a fallut que je m'essuie les mains, mais... C'est quoi ce numéro ? Tu appelles d'où ? Il y a un problème ? Et le voilà qui commençait à paniquer, alors qu'il ne savait encore rien... Ca promettait pour la suite !
    - Tout va bien, ne t'inquiète pas... J'ai juste eu un petit imprévu...
    - Quel type d'imprévu ?
    Demanda-t-il soudain soupçonneux. Où es-tu ?
    - Au commissariat ? Une affirmation sous forme d'interrogation, une manière de dire "si je te dis que je suis au commissariat, tu te fâches ?"
    - QUOI ?! réponse : Oui ! Mais qu'est-ce qui s'est passé ? On t'a fait du mal ? Il paniquait, encore, puis il marqua une pause, comme s'il comprenait enfin. Qu'est-ce que tu as encore fait comme bêtise, Princesse ? finit-il, résigné et un peu amusé.
    - Pourquoi de suite tu penses que j'ai fait une bêtise ? Demanda-t-elle faussement vexée.
    - Mia cara ?
    - Bon, ok ! On a un petit peu tabassé un paparazzi, mais rien de grave ! Et puis voilà que le commissaire fait de l'excès de zèle !
    - "On" ?
    Ha bah voilà, c'est tout ce qu'il retenait, lui !
    - Oui... "On". En fait moi j'ai rien fait. C'est un homme qui était dans le magasin, il a voulu me protéger, et récupérer les photos du paparazzi... Mais ils ont fini par en venir aux mains...
    - Un protecteur ? Je devrais me méfier ?
    - Aucun risque... Il a l'âge de mon père.
    - Oh, alors dans ce cas, rappelle-moi de le remercier...
    - Je suis contente que tu le prennes comme ça, mon amour.
    - Pourquoi ?
    - Parce que cet homme... c'est ton père...


[...]

    - J'arrive !
    - Je t'aim...

    Il avait déjà raccroché, et le commissaire s'empressait de lui reprendre le combiné des mains. Elle avait su que ce ne serait pas simple, elle l'avait su d'avance, mais... Il n'avait laissé passer aucune émotion. Il s'était montré impénétrable, pour ne pas dire froid. Il avait accepté de les faire sortir tout les deux de là, mais à quel prix ? De toutes manières le commissaire n'aurait pas pu les garder indéfiniment ici, surtout pas alors qu'aucune plainte n'avait été déposée à leur encontre. Peut être aurait-elle mieux fait d'attendre qu'il les fasse sortir de lui même, sans avoir a demander de l'aide extérieure. Voilà ce à quoi elle pensait en retournant vers la cellule où un Dante nerveux l'attendait.

    - Il va nous faire sortir tout les deux... Pas la peine de me remercier, j'ai fait ça par pur égoïsme. Je me doute bien que vous auriez appelé Stella, non ? Et étrangement, allez savoir pourquoi, je ne ressens pas du toutle besoin de rencontrer toute la famille Spinelli en un seul jour... Déjà qu'il va me falloir un mois de vacances pour me remettre de cette rencontre...
    - Ok... Et ensuite...
    Souffla-t-il à voix basse.
    - Oh... Et bien ensuite, je ne sais pas, peut être un deuxième mois de vacances ? Elle savait très bien qu'il ne faisait pas référence a la fin de sa phrase, mais plutôt au passage "Julian vient nous chercher". Mais que pouvait-elle répondre "J'en sais rien" ? Car oui, elle n'en savait rien du tout.
    - C'est... au dessus de mes forces, je crois. Dit-il soudainement.
    - Vous n'avez pas vraiment le choix, il me semble... Il sera là dans quelques minutes, et... Bah comme disait ma nourrice : Опасение не избегает опасности. Ca veut dire "La peur n'évite pas le danger"... Oh, ma nourrice était russe...

    Elle tentait de détendre l'atmosphère, d'aborder un sujet plus léger, histoire de ne pas vivre les dernières minutes d'enfermement dans la trouille de ce qui allait se passer ensuite. Mais visiblement ça ne marchait pas vraiment, et brusquement Dante se redressa et lui fit face. Il s'emporta, lui expliqua qu'il n'était pas ainsi d'ordinaire, qu'il n'était pas ce depressif qui pleure a la moindre évocation de Julian. Cela ressemblait plus à un "laisse-moi te prouver" qu'à une réelle confession, et ça n'étonnait pas Sara plus que ça. Pourquoi ? Et bien simplement comme elle l'avait dit plus tôt, Julian ressemblait tellement à son père... "Si tu n'étais pas la copine de mon fils, je t'aurais probablement dragué". Oh ? Bah ça n'avait rien de surprenant. Il cherchait à la choquer ? Râté ! Il faut dire qu'avec sa mère, elle avait l'habitude de ces quadra qui ne s'arrêtait pas en fonction de leur tranche d'âge. Il venait de poser ses mains de chaque côté du corps de la jeune femme, et se retrouvait très proche d'elle, trop proche d'elle. Sara aurait pu le repousser, histoire qu'il respecte au moins son espace vital, mais elle restait imperturbable, se contentant d'afficher un mince sourire sur ses lèvres. Dans une autre vie, une vie pas si éloignée que ça, elle avait été une chasseuse, elle avait même été la meilleures des chasseuses, alors ce n'était pas un Spinelli qui allait l'impressionner. Elle connaissait tous ses trucs, et comprenait très bien ce qu'il cherchait à faire... Mais ça ne marchait pas.
    - Et bien ? Qu'attendez-vous ? Allez-y ! Assez de blabla, passez à l'acte ! Evidemment que s'il avait tenté quoique ce soit elle l'aurait repoussé. Mais elle savait qu'il ne tenterait rien, il cherchait juste à tuer l'image qu'il lui avait donné de lui, l'image d'un homme bien. Car il ne pensait pas l'être, non, il pensait être :
    - [...]... pas sérieux ! Je n'aime pas être sérieux ! Je suis con.
    - En effet... Se contenta-t-elle de répondre dans un sourire.
    - Et j'en ai surtout assez d'être là à parlé de mes problèmes. Tu as étudié en quoi tu disais ? En Droit ? Tu es certaine que tu ne t'es pas trompée de vocation ? Il s'était finalement redressé, et éloigner d'elle. Et ce n'est pas parce que tu as 24 ans que ça m'aurait arrêté. La dernière avait...
    - MAIS J'EN AI RIEN A BATTRE, BORDEL ! S'emporta-t-elle rapidement, en se redressant à son tour. Vous vous tapez des jeunettes ? Grand bien vous fasse ! Mais en quoi ça me concerne ? Vous cherchez a me faire comprendre que si je n'avais pas été la copine de votre fils vous m'auriez dragué ? Et bien vous voulez savoir ? Je n'aurais pas rencontré Julian, je vous aurais probablement invité dans mes draps... Mais vous l'avez dit, je suis avec lui, alors c'est peut être dur a croire mais je ne fais attention a personne d'autre, même pas vous ! L'important n'est pas ce que vous auriez fait si je n'avais pas été qui je suis, l'important c'est ce que vous ne ferez pas justement parce que je suis celle que je suis... Ce qui prouve bien que vous n'êtes pas si con que ça ! Voilà qui était dit ! Non mais ! Faudrait voir à pas s'y frotter de trop près non plus. Il n'y avait pas que lui qui avait le monopole de la parlote, elle aussi pouvait s'exprimer sur son ressentit. Et tant pis s'il se croyait chez un psy ! Et ça vous fera 150€ la consultation, je n'accepte pas les chèques. Vexée ? Non, amusée qu'il se croit en thérapie. Ce n'était pas la première fois qu'on lui disait ça, mais après tout, cela pouvait être un compliment aussi, cela signifiait qu'elle savait écouter.
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptySam 30 Mai - 20:01

    Soudain, la porte de la cellule s'ouvrit, et on fit entrer un homme ivre, lâchant une odeur pestilentielle ! Une horreur ! Dante lâcha une expression de surprise et de dégoût, alors que Sara tentait de s'éloigner le plus possible de l'homme.
    - Tiens... Il fallait dire "Oui monsieur le directeur, vous pouvez m'appeler Sara, ou Chaton... C'est comme vous voulez !" Lâcha-t-il en lui lançant un regard mauvais.
    - Vous êtes quoi au juste ? Mon beau-père ou mon mac' ? Répondit-elle sur le même ton. Malgré tout elle savait qu'il n'avait pas tort. C'était probablement son attitude rebelle envers le commissaire qui leur avait occasionné cette compagnie nauséabonde.
    - Je suis nerveux, alors il faudra m'accepter comme ça, sérieusement. Était-ce des excuses ? Elle le prenait comme tel. Après tout, elle n'avait pas été très respectueuse avec lui, et elle aurait dû formuler des excuses aussi...
    - Désolée de... désolée de vous avoir crié dessus... Bredouilla-t-elle maladroitement. Après tout, elle n'aurait pas apprécié qu'on parle sur ce ton à son propre père, alors la moindre des choses était qu'elle ne se le permette pas avec le père de Julian... Elle avait baissé la tête, piteusement, mais la redressa immédiatement quand l'ivrogne prit la parole.
    - Moi ? J'pourrais vous appelez Chaton, ma p'tite dame ?
    Elle n'avait même pas eu le temps de répondre quoi que ce soit, que déjà Dante se positionnait devant elle.
    - Non, non, je ne crois pas ! Lança-t-il sans une once d'amabilité.
    - Roooh ! T'es pas drôle mon pote ! Tu pourrais partager quand même !

    Le fou ! Ne se rendait-il pas compte de ce qu'il allait provoquer ? C'était ça l'inconvénient avec les gens ivres, ils n'avaient pas conscience de ce qu'ils disaient ou faisaient. Maintenant que Sara connaissait l'impulsivité de Dante, elle savait que ce type de réflexions, sous-entendant qu'il se tapait Sara, et quand plus il aurait été plus sympa qu'il l'offre en pâture à un ivrogne, allait le mettre hors de lui. Pas sûr qu'une nouvelle bagarre joue en leur faveur. Aussi Sara s'empara du bras de Dante, et le serra fermement.
    - Laissez tomber ! Ça ne vaut pas le coup ! Elle le força a s'asseoir, mais resta debout, les mains posées sur ses épaules, comme pour l'obliger à rester dans cette position et a ne pas se lever. On se détends, s'il vous plait... Elle le fixait, et si elle avait été capable de l'hypnotiser en un regard, elle aurait tenté le coup, juste pour éviter qu'il pète un câble. Julian ne devrait pas tarder, alors on aurait pas le supporter très longtemps, encore... Ouai, pas sûr que ce soit la meilleure chose à dire pour le détendre... Rien que le prénom "Julian" semblait lui provoquer des spasmes musculaires.

    - Et voilà que l'amant jaloux fait son entrée dans la pièce !! La voix du commissaire venait de se répandre dans la cellule. Immédiatement Sara tourna le regard vers la porte, et découvrit qu'il n'était pas seul, Julian était là. Et il avait pas sa tête des bons jours. La jeune femme se redressa brusquement, tout en s'éloignant de son "beau-père". Elle semblait hésiter : rejoindre la porte, et sauter au cou de Julian une fois qu'elle serait ouverte, comme elle en mourrait d'envie ? Ou bien reculer jusqu'à un coin de la cellule, s'accroupir, et attendre que la tempête ne passe ? Garcia, vous prenez des notes ? Ça va devenir intéressant, on pourra en faire un excellent vaudeville !

    Vaudeville, vaudeville ! Il n'y avait que le commissaire qui trouvait cette situation réjouissante et amusante ! Sara lui aurait bien fait avaler le carnet de note de... Attendez ! Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Non ? Sérieusement ? Sergent Garcia s'appelait réellement "Garcia" ? Wahou !

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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyDim 31 Mai - 18:40

    La demeure Spinelli, accoudé à la BMW qui appartenait à Sara, Julian attendait qu’un de membres féminin de la maison viennent lui ouvrir la grille en bas de la propriété, nouvelle lubie de Giovanni les codes de la grille avait été changé, aussi attendait-il que Thalie se décide à venir lui ouvrir. La belle devait terminer sa manucure avant, du Thalie tout crachée, elle n’avait parfois pas le sens des priorités. Patientant donc ses Ray Ban sur le nez Julian souriait aux paparazzis cachés dans les fourrés, pour un italien il était bien calme face à tout ce harcèlement, il avait apprit à le prendre avec le sourire, s’énerver c’était leur donner de la matière a exploiter, aussi n’avait-il pas encore perdu son sang froid. Bien sur il souffrait de ce manque d’intimité chronique, ne pas pouvoir sortir en couple tranquillement, ne pas pouvoir s’embrasser à « l’air libre », ne pas pouvoir se promener avec sa meilleure amie sans qu’une horde de paparazzis ne leur attribue une liaison. Mais son couple, c’était du solide, une histoire battit sur la confiance et l’amour, il savait que bien que Sara soit jalouse, tout comme lui l’était, elle ne croirait jamais ce que l’on postait et pouvait lire sur la toile ou dans les journaux, le couple s’était prouvé leur amour, ils n’éprouvaient pas le besoin qu’il soit étalé dans les média pour y croire. Aussi lorsque la voix de Thalie retentie dans le haut parleur près du portail Julian n’éprouva qu’un léger soulagement, si cela amusait ses gens d’usés leur batterie en tentant de le prendre en flagrant délit avec une femme imaginaire tant pis !

    Grimpant dans la voiture de sport, il enclencha une vitesse pour gravir le chemin menant au manoir Spinelli. Sa voiture l’attendait sagement dans l’entrepôt, dans le même état qu’il l’avait laissé, garant la voiture de Sara devant le garage il sortit de la voiture, abandonnant son cuir sur le siège passager, ne conservant que son tee-shirt et sa chemise à carreaux. Il se débarrassa très vite de cette dernière lorsqu’il pénétra dans l’étouffant entrepôt, puis de son tee-shirt. Le soleil tapait sur la tôle recouvrant le toit de l’entrepôt, jamais Julian n’avait eut aussi chaud, les muscles contractés il attaquait de décabosser sa voiture. L’Aston Martin retrouvait petit à petit visage humain sous les mains expertes des deux Spinelli, le père et le fils travaillaient conjointement sur la voiture de Julian depuis une semaine environ, Dante se chargeait du bas de caisse, Julian de la tôle et de la peinture. Thalie venait parfois les observés travailler, un petit sourire sur les lèvres qui intriguait l’ainé des Spinelli, il ne comprenait pas ce que cachait se sourire et cela l’intriguait, s’il n’avait pas été interdit de séjour dans la maison il serrait probablement aller la cuisiner pour le découvrir. Mais voila il ne pouvait pas pénétrer dans la maison de son grand-père aussi patientait-il, Thalie finirait par revenir il le savait. Il contracta les muscles de ses bras afin de peser sur le pied de biche. C’était impressionnant la force que nécessitait le simple fait de redresser la carrosserie d’une voiture. Il travaillait depuis un moment lorsque son téléphone sonna. Sara qui lui envoyait probablement un MMS, il sourit et ouvrit le message, son sourire se transforma bien vite en une grimace avant que son visage ne se ferme totalement. Ce n’était pas Sara qui lui avait envoyé ce message, mais une certaine Sacha, une amie qu’il s’était fait (comprendre une femme avec qui il avait couché avant de rencontrer Sara…) à une soirée donné par le Vogue Italien. Accompagnant la photo un message tout simple.

    « Je viens de recevoir ceci par E-mail un paparazzi en demande 20 000 euros. Veux-tu la récupérer ? »

    Depuis que les premières photos de Sara et de lui étaient parues dans la presse Julian avait tenté d’atténuer les dégâts en proposant à la jeune femme une commission sur chaque photo qu’elle empêcherait de paraitre en le prévenant afin qu’il soit le seul à détenir ses photos. C’était la façon que Julian avait trouvé pour contenir les débordements de la presse et préserver Sara. D’ordinaire ces photographies étaient bénignes, Sara et Julian dans la rue, des photos de Julian ou de Sara en soirée avant leur rencontre, des photos d’eux se promenant dans un parc, par deux fois il avait empêché que des photos un peu plus intimes, comme le couple enlacé dans une ruelle s’embrassant ne paraissent dans les journaux. Mais rien n’avait été aussi blessant que cette photo. Etait ce un montage ? Il l’espérait, car rien n’aurait pu lui faire plus mal. Dante allongé au dessus de Sara, leur visage extrêmement prêt l’un de l’autre… Son cœur se serra. Mais immédiatement il repoussa l’idée que Sara est pu le blesser en agissant ainsi. C’était un montage, ce ne pouvait pas être une vraie photo. Appuyant sur la touche appel de son téléphone contacta son amie à la rédaction.

    « Tu ne devrais pas m’appeler sur mon poste c’est risqué.
    -Sacha arrête de te croire dans un mauvais film. Combien en demande t-il ?
    -15 000.
    -Plus tes 5 000 de commission cela fait 20 000… Ok. Achète là.
    -Tu es sur, cela fait beaucoup d’argent.
    -T’occupes, achète là… Qu’importe le prix. Demande la carte mémoire, fais signaler un contrat de non diffusion sous peine de poursuite. Je ne veux pas voir cette photo… Détruis tout.
    -Julian…
    -Rappel moi quand c’est fait. Je te virais l’argent.
    -OK. »

    Froid, son ton était froid glacé, lorsqu’il parlait affaire Julian n’était plus l’homme chaleureux, tendre et doux, il était un Spinelli, un impitoyable négociateur, un homme politique. Cette photo avait beau être fausse il ne la laisserait pas paraitre, par respect pour Sara il ne souhaitait pas que son père la voit, Sara allongé sous Dante, c’était un Spinelli de plus, un Spinelli de trop dans la vie de la jeune femme. Chassant de son esprit l’image de sa petite amie dans les bras de son père Julian se remit au travail, rien de telle que le cambouis et le travail physique pour chasser de votre esprit des images aussi peu naturelles. Sara l’aimait, elle ne l’aurait jamais trompé, encore moins avec son père, n’est ce pas ?

    […]

    Son téléphone sonna à nouveau une heure plus tard, cette fois c’était un numéro inconnu qui s’affichait sur l’écran, les mains pleines de cambouis Julian s’essuya les mains avant de s’emparer de son I Phone, il fallait bien manqué l’appel mais décrocha de justesse, manquant de faire tombé le téléphone au sol. Son « pronto » fut haletant, un brin lointain. Le numéro lui était inconnu, qui pouvait bien l’appeler a cette heure de l’après midi depuis un poste fixe ? La voix de Sara retentit alors dans son oreille et bien que son cœur s’accéléra aussitôt il nota dans sa voix une trace de soulagement évidant. Où était-elle ? Que se passait-il ? Pourquoi l’appelait-elle depuis un numéro inconnu ? Qu’était-il arrivé à son portable ? Elle tenta de le rassurer mais sa voix avait tout de la gamine prit en faute. L’angoisse étreignit Julian, qu’arrivait-il ? Soupçonneux il tenta d’en apprendre plus, et sa réponse le surpris, aussitôt il pense au pire, agression, vol… Puis une petite voix dans sa tête lui souffla qu’elle avait peut être elle-même cherché les ennuis… Comme lors de leur première rencontre… Un sourire mutin apparut sur ses lèvres à cette idée. Elle s’offusqua, mais il la connaissait et son « mia cara » était remplit de sourire. La réponse de la jeune femme le calma aussitôt, il nota le « on » et son cœur se serra, Jalousie quand tu nous tiens. Elle lui apprit que ce « on » était un homme de l’âge de son père qui avait voulut empêcher un paparazzi de l’importuné. Il plaisanta « rappelle-moi de le remercier », mais Sara l’intrigua un peu plus « je suis contente que tu le prennes comme ça, mon amour », « pourquoi ? » questionna t-il. Et lorsque la jeune femme lui répondit ce fut comme si une pierre c’était coincée dans sa gorge. « Parce que cet homme… C’est ton père. ». Aussitôt lui revint en mémoire la photo que Sacha lui avait transmise… Froid. Il avait froid, le sang c’était glacé dans ses veines… Sale fils de p*te… Enfoiré…

    « J’arrive. »
    « Je t’aim… »


    Mais il avait déjà raccroché. Le sang bouillonna dans ses veines, il composa à nouveau un numéro de téléphone.

    « Sacha Tapiero, je vous écoute.
    -C’est moi. Tu as récupérés la photo ?
    -Oui j’allais t’appeler.
    -Je serrais devant ton bureau dans dix minutes, apportes la moi.
    -Mais Julian….
    -J’ai ton fric… »


    Il raccrocha. Le moteur de la BMW vrombit, il laissa derrière lui un nuage de poussière.

    […]

    Il avait l’impression qu’un voile rouge avait recouvert ses yeux, alors qu’il pénétrait dans le commissariat il était comme sourds, aveuglé par sa colère, sa rancœur, son envie de vengeance. Son père, il lui avait fait confiance, c’était confié à lui… pourquoi ? Pour que cet enfoiré aille flirter avec celle que son fils aimait ? Mais quel père était-il donc pour faire pareil chose ? Le commissaire l’accueillit aux portes de la prison. Un sourire amusé sur les lèvres face au visage sans expression du jeune homme, le calme avant la tempête.

    « Combien ? »
    - Mr Spinelli comme je suis heureux de vous revoir… J’ai eu comme un flash back lorsque l’on m’a annoncé que j’avais un Spinelli et une Giolitti en cellule, et puis j’ai vu votre père et …
    -Combien ?
    - Ne voudriez-vous pas les voir avant de payer ? Vous assurez que votre père n’a pas encore fait de bêtises, quoi que je ne pense pas qu’il vous ait attendu pour ça… »

    Calme, Julian tentait de rester calme, cet homme n’était qu’un misérable fonctionnaire qui ne pouvait pas supporter sa vie merdique, sa femme l’avait trompé avec tout Rome ce n’était un secret pour personne, son fils héroïnomane avait par deux fois finis en cure de désintoxication, et sa fille, Julian avait été le premier à lui apprendre « les choses de la vie ». Voila pourquoi cet homme nourrissait tant de rancœur envers Julian, parce qu’il avait brisé le cœur, et la ceinture de chasteté de sa fille chérie. Suivant l’officier vers les geôles, Julian tentait de ne pas perdre son calme, il ne collerait pas à son père le coup de poing qu’il méritait, non pas ici. Il était un Spinelli, les apparences passaient avant le reste. Mais voila il n’était pas préparé a ce qu’il allait voir, ni entendre. « tu pourrais partager quand même. » Son sang ne fit qu’un tour… C’était de Sara, sa Sara que parlait cet homme, la femme à qui il avait donné son cœur, ce sous entendu le blessa comme des bouts de verres tournés et retournés dans son cœur… Dante l’avait voulut, et l’avait eut apparemment. La colère brouillait son jugement, sourds aux commentaires du gardien et du commissaire il sortit son chéquier, sans un regard pour son père et Sara.

    « Combien ? »
    « 1000 euros, pour dégradation d’un appareil photo numérique et voix de faits sur un homme. »

    Sans sourcilier Julian remplit le chèque et le tendit au fonctionnaire. Dieu qu’il aurait aimé en coller une à cet homme, il caressait ce rêve depuis près de trois mois. Mais il se contint, pensant qu’il avait déjà suffisamment d’ennui comme cela avec son grand père. Un éclat de colère passa dans son regard lorsqu’il se tourna enfin vers la cellule.

    « Je vous attends dehors. »

    Il n'avait laissé passer aucune émotion. Il s'était montré impénétrable, pour ne pas dire froid. Il avait accepté de les faire sortir tout les deux de là et ce pour une raison précise, en dehors de ses murs, ce ne serait qu’une question de temps avant qu’il n’explose, et le sujet de sa colère a n’en point douté serrait Dante, son regard, son visage laissait présager qu’il avait vu cette photo. Lentement il prit la direction de la sortie.
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyDim 31 Mai - 21:14

    Une sacrée journée. C’était bien peu dire à propos de tout ce qui s’était produit aujourd’hui. Entièrement de la faute de Dante évidement. Il avait suivit Sara avec cette horrible photo alors qu’il aurait très bien pu agir autrement. En adulte surtout, puisque la façon dont il avait entreprit la chose était certainement la plus immature qu’il aurait pu choisir. Mais l’ainé Spinelli était immature. Et il ne lui était pas simple du tout d’agir autrement. Mais il faisait des efforts, croire qu’il n’en faisait pas c’était le sous-estimer. Sauf qu’il gâchait tout. Vraiment tout. Si ses derniers jours, en réparant la voiture de Julian, il avait pu se rapprocher de lui, créer des liens qu’ils n’avaient jamais eu alors et bien il était en train de tout détruire par cette simple journée dans la vie de Sara. Il n’aurait pas dû s’approcher d’elle. Avec les paparazzis qui leurs tournaient autour, toute l’agitation entre la famille Spinelli et Giolitti, il aurait dû garder ses distances. Mais il ne l’avait pas fait et maintenant il devait entièrement assumer. Ce qu’il n’avait jamais été capable de faire. Il avait toujours préféré fuir. Là il était dans cette cellule à attendre sa mort, car il serait tué aujourd’hui, par son propre fils. Qu’ils n’aient rien fait ensemble n’avait pas d’importance à ce stade ci. Dante n’irait pas pousser le bouchon jusqu’à draguer la copine de son fils. Mais il l’avait attiré en prison par son impulsivité et sa stupidité, ce qui ne lui serait pas arrivé si elle n’avait pas été près de lui. Voilà ce que Julian allait lui reprocher lorsqu’il aurait comprit qu’ils n’avaient rien fait ensemble et que cette photo n’était qu’un horrible mal entendu. Il l’avait mise en danger en quelque sorte, même si il était là pour la protéger, il n’était de son point de vu probablement pas la meilleure protection pour elle. Et il avait raison. Il angoissait, quelle merde… Et c’est pourquoi il était redevenu lui-même en quelque sorte. Il n’aurait pas agit ainsi avec Sara, comme il évitait d’agir ainsi avec Julian ou avec Livio et Stella. Il gardait ce genre d’agissement pour les femmes avec qui il couchait l’espace d’un soir.

    Elle n’avait pas manqué de le remettre à sa place toutefois.
    - MAIS J'EN AI RIEN A BATTRE, BORDEL !
    Il sursauta. Elle était en colère visiblement. Alors il se taisit, sachant qu’il avait dépassé les bornes. Il n’aurait jamais dû lui dire ce genre de chose. Voilà pourquoi il n’était pas apprécié par Julian, parce qu’il n’était qu’un taré qui disait ce genre de chose. Et là c’était à sa future belle fille qu’il venait de dire ce genre d’obscénités qu’elle n’avait absolument pas envi d’entendre. Il était un homme, adulte de 47 ans. Elle n’avait vraiment pas envi de l’entendre parler de sa vie sexuelle. Sauf qu’elle décida elle-même de lui faire part de certains détails. Comme le fait que si elle n’avait pas été avec Julian, elle l’aurait probablement invité dans ses draps. Si la situation n’avait pas été telle qu’elle était il aurait probablement été très amusé par ce genre de paroles, comme quoi une gamine de 24 ans pouvait toujours être attirée par lui et ça, c’était très flatteur. Mais il ne souriait pas, il n’en avait pas tellement envi. Il ne savait plus exactement si elle le complimentait ou si elle l’engueulait. Elle était tout de même assez étrange comme fille. Mais il l’aimait beaucoup…
    Pas aimer dans le sens allons baiser immédiatement. Mais il croyait qu’elle était bien avec Julian. Et étrangement, il devait être le seul à croire ça. Comme quoi les gens ne se ressemblent pas, comme quoi Dante ne ressemble à personne, sauf peut-être à Julian justement. Ils finirent par se calmer tous les deux. Elle et lui et ne disaient plus rien. Il était nerveux, il savait, il connaissait bien peu Julian mais il savait qu’il ne voudrait plus lui adresser la parole. Peut importe ce qu’il finirait par comprendre, sa confiance, le peu qu’il avait en lui serait touchée. Merde, il ne voulait pas perdre ce qu’il venait de commencer avec lui. Il ne le laisserait peut-être plus toucher à sa bagnole, il ne voudrait peut-être plus lui adresser la parole. Il lui demanderait peut-être de partir.

    Il oublia rapidement tous ses soucis toutefois lorsque l’ivrogne décida de s’intéresser davantage à Sara. Elle était très belle, il ne pouvait pas lui en vouloir, mais même si elle ne lui appartenait pas, il ne le laisserait jamais lui toucher. Premièrement parce que c’était hors de question et deuxièmement parce qu’il savait que là, il n’aurait plus la moindre chance avec Julian si il laissait cette puanteur sur deux jambes toucher à sa copine. Il était prime, il s’était rapidement placé entre l’autre et elle. Mais Rapidement il sentit les mains de Sara se refermer autour de son bras. Elle ne voulait pas d’une autre bagarre. Il savait. Il ne comptait pas se battre, mais il ne le laisserait pas approcher. Ça elle l’avait comprit. Elle lui demanda de laisser tomber, qu’il n’en valait pas le coup. Elle le força finalement à s’asseoir et Dante fixait toujours l’autre homme d’un air mauvais. L’on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être là, sur ce point, Dante ne laisserait jamais tomber qui que ce soit. Sauf peut-être son propre père mais ça, c’était une autre histoire. Elle le somma de se détendre et ajouta que Julian n’allait pas tarder. Il décrocha finalement de sur l’autre détenu et encra son regard dans le sien.

    « Je ne sais pas si c’est la meilleure chose à me dire… » dit-t-il d’une voix basse. Il avait toujours eu hâte de voir son fils, il était toujours impatient ne serais-ce que de le voir quelques instants. Mais pour la première fois de toute sa vie, enfin, il avait toujours été un peu nerveux mais il n’avait jamais perdu l’envie de le voir. Mais aujourd’hui, il aurait vraiment préféré quelqu’un d’autre. N’importe qui. Parce que là il était le fautif et qu’il allait lui en vouloir.

    - Et voilà que l'amant jaloux fait son entrée dans la pièce !!

    Et Dante sentit son sang se glacer dans ses veines. Il avait peur de son fils, c’était une nouveauté. Mais aujourd’hui il avait raison de se faire du souci. Parce qu’il venait de tromper sa confiance. Julian commença par ne pas leur adresser le moindre regard. Laissant Dante mijoter un peu dans ses craintes et ses soucis. Puis le directeur discuta avec lui, lui dit la somme qu’il devait payer pour eux, pour lui également. Il ne savait pas si il aurait préféré qu’il le laisse mijoter là. Il n’aurait pas eu à l’affronter, Sara aurait pu lui dire qu’ils n’avaient rien fait. Qu’ils n’avaient rien fait ensemble. Que si il avait vu cette photo, ce n’était qu’un mal entendu. Mais elle n’aurait pas l’occasion de le couvrir puisqu’il le laissait sortir aussi. Est-ce que c’était une bonne chose. Lorsqu’il vit son regard il comprit que les choses n’allaient absolument pas bien pour lui. Il leur lança qu’ils les attendaient à l’extérieur. Dante jeta un regard à Sara et dit d’une voix basse :

    « Il l’a vu … Il a vu la photo. »
    Il ne pouvait pas se vanter de connaître Julian. Mais il y avait des choses qui parfois lui sautaient à la figure. Peut-être parce qu’il réagissait comme il aurait réagit. Il ne saurait l’expliquer, c’était tout simplement ainsi. Mais il était persuadé qu’il avait vu la photo. Ce regard c’était de la colère, du mépris. Il n’aurait jamais pu le regarder ainsi sans réellement savoir ce qu’il en retournait entre eux. Il soupira puis il sortit finalement de la cellule, sous le regard satisfait du directeur et des gardiens. Il laissa passer Sara devant lui, les choses n’avaient pas changées ici, des flics toujours aussi tordus que dans son enfance. Les deux prisonniers sortirent finalement de la prison, auprès d’un Julian en colère, attendant leur verdict.

    « Je crois que je préférais la compagnie de l’ivrogne… » murmura l’ainé Spinelli pour lui-même. Il ferma les yeux quelques instants puis s’approcha finalement de Julian. Décidant d’être ferme et direct, peut-être qu’il allait le croire et qu’il s’était encore fait un scénario.

    « Il ne s’est rien passé du tout! Rien… Tu lui fais confiance, tu n’as peut-être pas cette même confiance en moi mais écoute là, elle, alors. » lança-t-il d’un ton ferme. Mais il n’en menait pas large. Il ne pouvait pas dire de lui faire confiance à lui, alors il s’appuyait sur la confiance qu’il devait accorder, bien plus forte, à Sara. Il l’aimait, il était fou amoureux d’elle, alors il allait finir par la croire. Il la croirait elle, et pas lui. Pas Dante Spinelli, le don juan, celui qui était connu pour avoir toutes les femmes qu’il désirait dans son lit. Aussi belle pouvait être Sara Giolitti. Elle, il ne la voulait pas dans son lit. Ce qu’il voulait? Une amitié avec son fils, une confiance, qu’elle l’apprécie également, et même lui savait que ce n’était pas en agissant ainsi qu’il gagnerait leur confiance.

    « J’ai fais l’idiot, mais je n’ai pas touché à Sara. » ajouta-t-il rapidement, avant qu’il n’ai le temps de dire quoi que ce soit. Ou de faire quoi que ce soit. Il n’avait pas besoin d’un coup de plus dans la figure. Il espérait qu’il s’en rendait compte tout de même.

    Et voilà, c’était dit. Il ne pouvait rien ajouter de plus n’est-ce pas? Mais ce n’était pas suffisant, il savait que ce ne l’était pas. Ce que Sara ajouterait, voilà ce qui le serait probablement. Il l’espérait. Il espérait également qu’elle allait l’appuyer. Enfin, la femme qu’il avait rencontrée dans cette cellule ne semblait pas du genre à vouloir l’enfoncer davantage qu’il ne l’était déjà. Il prit une grande inspiration, fixant son fils dans les yeux, cherchant à comprendre ce à quoi il songeait, prévoir ce qu’il comptait faire. Il avait toujours cette impression d’être celui qui créait les ennuis, mais c’était un peu ça non? Avant c’était avec son père, maintenant c’était avec son fils. Il commençait à se demander qui était le véritable fautif dans l’histoire de sa vie, Giovanni ou plutôt lui-même? Car visiblement il avait un sacré don pour s’attirer les emmerdes en permanence.
    Il n’avait pas parlé de la photo. Même si il se doutait qu’il en avait eu connaissance, il n’allait pas en parler tant qu’il n’en serait pas certain. Ils n’avaient pas besoin de d’avantages d’ennuis pour le moment. Il ne savait même pas à quoi s’attendre avec Julian et cela le mettait sur les nerfs. Lui qui avait l’habitude de tout gérer, de savoir entièrement ce qu’il faisait. Avec Julian c’était toujours le contraire, voilà précisément ce qui l’effrayait autant avec son fils. C’était comme un saut dans le vide. Il avait les yeux bandés, il ne savait jamais réellement que faire. Il prenait le risque de s’écraser ou de vraiment bien atterrir. Aujourd’hui il s’était écrasé par terre. Son parachute n’avait pas ouvert et maintenant il devait affronter les blessures…
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I

AGE : 24 ans
MESSAGES : 1913
ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin.
QUOTE :
Bang Bang! [Sara] 6439563

"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

AVATAR : kristen stew
POINTS : 576

.
ARE U IN MY CELLPHONE:
STATUT: Marié(e)
DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.

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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyLun 1 Juin - 1:53


    S'il y avait bien une chose qu'elle ne pouvait nier, c'était qu'avec un Spinelli on ne s'ennuyait jamais. Sara avait pensé être tomber sur l'homme le plus maladroit du monde en rencontrant Julian, mais visiblement c'était plutôt une affaire de famille. A croire qu'ils avaient le don d'attirer la poisse et les emmerdes ! C'était bien simple, depuis qu'elle avait rencontré Julian elle avait fini une nuit en cellule, puis elle avait fait l'amour sur le toit d'une boîte où tout le monde aurait pu les voir, elle avait fait la double page de l'Osservatore en sa compagnie, passée 3 jours "séquestrée" par son propre père suite à cette même publication, elle avait été surprise dans une position compromettante avec Julian par Giovanni himself, ensuite elle s'était rendue coupable d'enlèvement sur la personne de son amoureux, elle était entrée par effraction dans la maison de campagne des Giolitti, elle avait manqué percuter un arbre avec une limousine, finie ivre sur la place publique d'un village près de Naples, et manqué tomber enceinte... Et tout ça en l'espace de 3 petits mois... Elle n'osait imaginer ce que lui réservait l'avenir avec lui, surtout si son père s'avérait être un nid à emmerdes lui aussi... Comme si elle n'avait pas assez donné !

    Et là voilà qui se retrouvait au point de départ, à savoir la cellule de cette foutue prison, en compagnie de son beau-père qui lui contait ses prouesses sexuelles... Génial, j'ai envie de dire ! Et en plus, elle avait envie de s'en griller une... Il faut dire qu'elle était de plus en plus nerveuse. Oui, elle tentait de faire bonne figure et de laisser entendre que tout allait bien dans le meilleur des mondes, mais c'était seulement une façade, histoire que Dante ne lui demande pas un de ses talons hauts pour se trancher les veines avant l'arrivée imminente de Julian. Car oui, elle craignait le pire. Julian n'était pas vraiment connu ni pour son calme, ni pour sa clairvoyance. Au contraire, il avait plutôt tendance à se faire vite des films, et s'imaginer toujours le pire. Le fait qu'il ait raccroché si vite sans même lui laisser le temps de lui dire qu'elle l'aimait n'était pas pour la rassurer... Avant même d'arriver, il s'était déjà fait une idée de la situation... son idée... Alors il fallait autant que possible sauver les apparences, et si, pour ça, Dante pouvait cesser de lui parler de ses exploits sexuels ce ne seraient pas plus mal ! Elle s'emporta rapidement, car oui, elle aussi était impulsive et assez colérique, même si depuis quelques temps, elle tentait de se montrer plus posée et plus calme. Mais là, il ne fallait pas lui en demander trop, elle était sur les nerfs, stressée et aussi un peu chamboulée par ce qu'elle venait d'apprendre de la naissance et de l'enfance de Julian. Elle aurait eu besoin de calme pour réfléchir à tout ça posément, elle aurait eut besoin de silence, mais visiblement c'était pas vraiment ce qu'on pouvait attendre d'une cellule de commissariat, encore moins quand le commissaire, qui ne semblait apprécier ni les Spinelli, ni les Giolitti, s'amusait à leur envoyer un alcoolique malodorant en guise de compagnon de cellule.

    Et cet idiot qui tentait de s'attirer les faveurs de Sara... Oui, un ivrogne n'est pas connu pour son sens inné de ce qui est possible ou pas, mais il aurait dû se rendre compte que le monsieur qui faisait facilement deux têtes de plus que lui n'apprécierait pas vraiment sa remarque... Dante se plaça instinctivement devant elle. L'imbibé l'était tellement, qu'il lui aurait été incapable de se lever sans chuter, alors Sara savait ne pas craindre grand chose. Aussi elle n'eut aucun scrupule a forcer Dante à s'asseoir sur un banc et à se calmer. Elle n'allait pas rester planquer derrière lui jusqu'à ce que Julian n'arrive, c'était idiot, et ça pourrait porter à confusion... Plus que d'être penchée sur lui, les deux mains sur ses épaules en lui parlant tout bas ? Non, certainement pas, mais elle n'avait pas réfléchit, elle n'avait pensé qu'au fait d'éviter une nouvelle bagarre. Elle n'avait pas imaginé que Julian pouvait arriver à cet instant précis ! Pourtant la voix moqueuse du commissaire l'informa que tel était le cas.

    Immédiatement elle se détacha de Dante, même si le mal était déjà fait. Elle le vit dans l'attitude de Julian qui, sans un regard, lança "combien ?" au commissaire... Elle avait l'impression de revoir son père lorsqu'il venait régler les frais d'une énième connerie de sa fille. Mais pour une fois, elle n'avait rien fait de mal ! Et elle ne comptait pas s'excuser de quelque chose qu'elle n'avait pas fait ! Évidemment qu'il s'était fait des films, elle s'en était douté, mais entre le penser et le voir de ses propres yeux il y avait un monde.
    - Je vous attends dehors.
    Il était tellement froid ! Sara sentit sa colère grimper en elle et cavaler dans ses veines. Comment pouvait-il s'imaginer une chose pareille ? Comment pouvait-il ne serait-ce que... ? Raaaaah ! Crétin ! Il pensait quoi ? Que Dante lui avait fait du plat, qu'elle lui avait dit "venez, on va en cellule, j'ai pas eu l'occasion de tester ça avec votre fils !", et qu'après avoir fait sa petite affaire elle l'avait appelé lui histoire de rigoler un peu en voyant sa tête déconfite ? Raaaaah, elle avait envie de le gifler ! Mais quel... mais quel... STUPIDO ! Elle avait l'impression de revivre cette scène dans la limousine, après qu'elle lui ait dit qu'elle l'aimait, et qu'il lui avait demandé pourquoi elle lui disait ça maintenant, alors qu'il avait tout perdu... Un monstre ! Voilà l'image qu'il avait d'elle ! Une salope sans coeur !
    - Il l'a vu... Il a vu la photo ! Lui lança Dante en quittant la cellule.

    - Nan ? Sans blague ?
    Un peu sèche ? Oui, bah elle était énervée, hein, et puis stressée aussi, alors fallait pas lui demander de se montrer aimable avec quiconque en cet instant... Ils laissèrent Julian sortir seul, eux ils avaient encore leurs effets personnels a récupérer, et le commissaire semblait prendre tout son temps pour faire l'inventaire du sac à main de Sara... Quoi ? Il voulait gratter encore un peu de sa compagnie, ou quoi ?
    - Un poudrier... Un téléphone portable... Une plaquette de pilules contraceptives...
    - Oui bah ça va ! C'est bon maintenant ! Lâcha-t-elle en voulant récupérer son sac.
    - Ha non, mademoiselle - Il s'accrochant comme un dément à l'anse - c'est la procédure... Donc je disais ? Une plaquette de pilules contraceptives... Un portefeuille contenant 4 cartes visa, et 55€ en espèces... Notez, Garcia, notez ! Un baume à lèvres... Des lunettes de vues... Des lunettes de soleil de la marque... J'arrive pas à lire...
    - RayBan ! Bon abrégez, sérieusement, on va pas y passer la nuit ! elle tapait du talon sur le sol avec impatience...
    - Donc des lunettes de soleil RayBan... Un... Une... Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda-t-il en tirant de la lingerie fine de son sac... Zut ! Elle l'avait pas sortit de là depuis leur dernière petite escapade bucolique...
    - Un porte-jarretelle ! S'emporta-t-elle en lui arrachant des mains... Votre femme n'en porte pas ? Ou alors pas avec vous peut être ? Comme c'est dommage ! Mais ça explique votre penchant prononcé pour le voyeurisme ! J'vais vous facilitez les choses ! Garcia, donnez-moi la décharge ! Hop, je signe ! Joignant le geste à la parole, elle s'empara d'un stylo, et gribouilla rapidement sa signature sur la feuille de décharge. Voilà ! Comme ça je ne pourrais faire aucune réclamation ! Et tenez ! Cadeau ! Ajouta-t-elle en lui lançant le porte-jarretelles. Pour votre femme !
    Elle lui lança un clin d'oeil des plus insolents, avant de pousser Dante vers la sortie... Ils n'avaient plus de temps à perdre.

    Elle l'avait précédé pour la montée des escaliers qui les ramènerait à la surface, et accessoirement à la sortie. L'homme était mal à l'aise, il appréhendait la confrontation avec son fils à l'extérieur. Il prétendait même préférer la compagnie de l'ivrogne... Sara ne lui offrit qu'un grognement en guise de réponse... Valait mieux qu'il s'abstienne de tenir ce genre de propos devant Julian. Ils venaient d'arriver à l'air libre, et la clarté soudaine après ce long moment passé sous terre, lui fit cligner des paupières a plusieurs reprises. Elle devait parler à Julian, et surtout le faire avant Dante. Elle savait qu'elle devait calmé Junior afin que Senior ne se prenne pas son impulsivité en pleine tronche. Mais Dante profita de son aveuglement temporaire pour la devancer. Quand Sara parvint finalement à distinguer plus que des tâches sombres dans un halo de lumière, elle se rendit compte que les deux hommes se faisait face. Mauvais plan, Dante ! Très mauvais plan ! Même de cette distance elle pouvait très nettement distinguer les poings de Julian se serrer et son regard se faire noir.
    - Il ne s'est rien passé du tout. Rien... Tu lui fais confiance, tu n'as peut être pas cette même confiance en moi mais écoute là, elle, alors...
    Ha bah en fait il ne se débrouillait pas si mal que ça ! La confiance, la confiance qu'il avait en elle, c'était bel et bien la seule chose qui pourrait amener le cerveau de Julian à fonctionner normalement. D'ailleurs elle pouvait déjà voir Julian changer. Il hasarda même un regard dans sa direction, comme s'il cherchait à s'assurer en un coup d'oeil que son père disait vrai... Elle, elle s'approchait prudemment, toute trace de colère l'ayant quitté rapidement à la perspective de le voir aussi mal.
    - J'ai fais l'idiot, mais je n'ai pas touché à Sara.
    Bon ça, c'était peut être pas la peine de le rajouter, parce que du coup, Sara pouvait presque voir les méninges de Julian se mettre en route afin de savoir ce que son père entendait par "j'ai fais l'idiot". Sara n'était plus qu'à un mètre d'eux, elle voyait très bien ce regard qu'il posait sur son père, un regard qui voulait dire "je ne sais pas ce qui me retient de t'en coller une !". Une bête sauvage, voilà ce qu'il était... Une bête sauvage prêt a mordre parce qu'on avait touché à sa propriété... Dans un sens elle aurait pu être flattée s'il n'y avait pas eu ce manque de confiance en elle... Mais pour l'instant elle ne pensait pas à tout ça, elle ne pensait qu'au visage en miette de Dante, qu'au poing de Julian qui restait inexorablement serré, et au commissaire qui depuis le seuil de la porte n'attendait qu'un seul coup pour embarquer tout ce petit monde...
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyLun 1 Juin - 1:53

    Soudain le bras de Julian s'éleva, mais contre toutes attentes ce ne fut pas pour frapper son père, mais pour tendre une main vers Sara... Il lui demanda de rentrer avec lui... Mais elle savait que ce geste signifiait bien plus... Déjà il lui demandait pardon pour avoir douté d'elle, et ensuite il la suppliait de le retenir avant qu'il ne s'en prenne à son père. Oui, tout ça dans un simple geste, et il n'y avait probablement que Sara sur Terre pour en comprendre toute la signification. Sans la moindre hésitation elle s'empara de sa main, et se rapprocha de lui dans un même geste... Il fixait toujours son père avec animosité... Elle avait demandé à Dante de parler avec Julian, c'était elle, presque, qui l'avait incité à accepter que ce soit son fils qui vienne les chercher... Elle ne pouvait pas laisser les choses ainsi, elle lui devait au moins ça...
    - Julian... Elle posa une main sur sa joue, et l'obligea doucement à tourner son visage vers elle. Écoute-moi... Regarde-moi... Elle lui parlait doucement. Elle avait apprit que dans ces moments-là, rien ne servait de sortir de ses gonds. Pour le calmer, il suffisait de se montrer calme soi-même... Tu as vu la photo, c'est ça ? Pas la peine de tourner autour du pot pendant 150 ans, autant en venir au fait de suite, et crever l'abcès rapidement. Elle libéra sa main qui était toujours prisonnière de la sienne, et la posa sur son autre joue. Il la dépassait largement, mais il se courbait légèrement, et Sara y voyait une preuve de sa bonne volonté. Doucement elle lui caressait tout le visage, gardant son regard ancré au sien de manière à ce qu'il ne puisse se soustraire de son emprise... Il hocha la tête... C'est à cause de ça qu'on était en cellule... Je te supplie d'arrêter ces films qui te polluent le crâne et de me laisser t'expliquer les choses... Après tu pourras décider si tu abîmes un peu plus la tronche de ton père ou pas... D'accord ? Doux comme un agneau n'était peut être pas le terme le mieux approprié pour le qualifier, car à peine avait-elle évoquer ce "on" que son regard s'était fait de nouveau brûlant... Mais il n'en avait pas après elle, et il l'a laisserait parler, il n'avait pas le choix... C'était juste après que tu m'aies appelé. J'étais dans cette boutique, et ton père aussi. Je ne savais pas qui il était, et pour tout te dire je n'avais même pas remarqué sa présence avant qu'il ne ramasse mon téléphone que j'avais laissé tombé parterre. Une femme nous avait reconnu par contre, et elle a demandé à Dante si elle pouvait le prendre en photo avec sa belle-fille. Elle fit une grimace à l'évocation de ce terme... "belle-fille"... Beurk... J'ai même pas eu le temps de réaliser ce qu'il se passait qu'un type est entré, un paparazzi... Il était tellement pressé de faire sa photo qu'il a bousculé la dame, qui elle-même a bousculé ton père... Bref, on se serait cru dans Domino Day, et au final il est tombé sur moi. L'en&#$% de paparazzi en a profité pour prendre sa photo alors qu'on était à l'horizontal au milieu de ce magasin... Dante à voulu récupérer la photo, et la suite tu la connais... Ils en sont venu aux mains, on a été embarqué, et je t'ai appelé... Et tout ça pour rien puisqu'au final elle est quand même sortie... Je suppose qu'il a dû la recadrer de manière à ce qu'on croit que... Brrrr, je veux même pas imaginer ça ! Elle fit une nouvelle grimace en imaginant son père tomber sur la photo... Il manquait plus que ça, qu'il pense que Sara se tapait tout les Spinelli... Elle marqua une pause, le laissant s'échapper de l'emprise de son regard, et hasarda le sien sur Dante qui, à quelques pas, attendait patiemment avec nervosité... Il dit vrai, il ne m'a pas touché, il n'a pas cherché à le faire, et je ne l'aurais pas laissé faire... Il a juste cherché à me protéger, une première fois envers ce paparazzi dans le magasin, et une seconde fois envers cet ivrogne dans la cellule... Elle reposa son regard sur Julian et ajouta dans un sourire : Il sait pas encore que je suis capable de me défendre toute seule. Dans une dernière caresse ses mains quittèrent ses joues, et ses pieds se firent pointes pour la mener jusqu'à son oreille, afin qu'elle y murmure les derniers mots a son attention... N'oublie pas que c'est toi que j'aime... Toi et toi seul. Ne doute plus de moi... Un murmure dans un souffle, avant qu'elle ne dépose un baiser juste à son oreille, et que ses bras ne s'enroulent autour de son cou pour une étreinte bien méritée.

    Il pouvait remercier son père pour ça, car sans Dante et ses explications, surement qu'elle n'aurait pas été aussi douce et compréhensive en cet instant... Le récit qu'il lui avait fait de la naissance de Julian et de ses premiers mois sur Terre lui avait toucher du doigt cette peur de l'abandon qu'il couvait en lui... Il était tellement persuadé de ne pas la mériter, qu'il s'attendait à ce qu'un jour elle ouvre les yeux sur lui et le laisse comme sa mère l'avait fait. Mais elle n'était pas comme ça... Elle ne comptait ni l'abandonner, ni le couper du monde. Au contraire, elle voulait qu'il écoute son père, qu'il lui laisse une chance... Mais bon, après le câlin, hein ! Faut pas déconner non plus...

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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMar 2 Juin - 12:50

    La jalousie un sentiment que Julian ne connaissait pas avant de faire la connaissance de Sara Tosca Giolitti, avant de faire la connaissance de la femme qui à présent, il le savait, serait son seul et unique amour. Jamais il n’avait autant désiré et protégé une femme. Sara était sa vie à présent, que lui importait de faire une brillante carrière au Sénat si c’était pour rentrer et trouver une maison vide ? Que lui importait d’être heureux en famille si c’était pour leur reprocher de lui avoir coûté son amour ? Sa colère et sa jalousie s’était enflammé dès qu’il avait ouvert cette photo sur son I Phone, pourtant il savait qu’il ne devait pas douter de Sara, ne lui avait-elle pas mainte fois prouvé à quel point elle l’aimait ? Mais Julian Spinelli était Julian Spinelli, la peur viscérale de l’abandon était ancrée en lui, il lui était difficile de croire Sara, même s’il savait qu’elle n’était pas un monstre, qu’elle ne le ferrait jamais souffrir ainsi. Qu’elle n’aimait que lui. Mais voila, ce n’était pas en elle qu’il n’avait pas confiance, mais en Dante, vous allez me dire ca revient au même, s’il pensait que Dante arriverait à séduire Sara… m’enfin, c’était la logique du bel étalon. Il était ivre de colère, ivre de jalousie, l’envie de frapper son père, de lui faire « payer » des années de souffrance ne l’avait jamais autant étreint. N’allez pas croire qu’il marquait sa propriété sur Sara, il aimait que l’on sache qu’ils étaient ensemble, qu’elle n’était plus « un électron libre », mais jamais il n’aurait eut l’audace de dire qu’elle était sienne, non ce qu’il marquait par sa colère était justement son manque de confiance en son père. Il détestait l’insouciance le côté chien fou de cet homme de 47 ans qui dans sa tête semblait toujours en avoir 18. Il ne supportait pas l’idée que son père se soit retrouvé en telle position au dessus de sa petite amie, qu’il l’ait envoyé en prison… C’était stupide bien sur mais lorsque la colère l’aveuglait Julian ne pensait plus de façon cohérente. Ce qu’il voulait c’était que Dante débarrasse le plancher de sa vie, il lui avait donné une chance, une petite chance de faire ses preuves, il avait tenté de faire une croix sur le passé et voila ce qu’il récoltait ! Une trahison de plus. Il était allé trouver Sara, et ils se retrouvaient tout les deux en prison, on les avait « surpris » dans une position compromettante, une photo avait été prise et aurait déjà circulé sur la toile si Julian n’avait pas l’argent des Spinelli, la connerie de son père avait coûté 20 000 euros, mais ça Dante n’en avait pas conscience. Que se serait-il passé si la photo avait passé le barrage de Julian ? Son père y avait-il seulement pensé ?

    Oh bien sur à présent que Dante s’expliquait à quelques centimètres de son visage Julian était capable d’avoir une réflexion cohérente, il s’exhortait au calme en ne quittant pas des yeux son aimée, mais lorsqu’il était entré dans le commissariat, la seule crainte qui le rongeait, c’était que son père ait touché à sa petite amie. C’était la jalousie qui le consumait et non pas un quelconque autre noble sentiment. Il avait peur, il devait bien le reconnaitre, lorsqu’elle l’avait appelé, lorsqu’elle lui avait dit que Dante se trouvait avec elle, il avait eut peur, peur de la perdre, peur qu’elle le quitte, peur qu’elle l’ait trompé. Jamais il n’arriverait à faire totalement confiance à quelqu’un, et l’un des responsables se trouvait face à lui. Il n’avait qu’à tendre la main, frappé vite, fort, pour casser le nez de son abruti et inconscient de père. Autrefois il n’aurait pas hésité, autrefois il aurait frappé, comme Thalie avait un jour cassé le nez d’un adolescent au lycée. Mais voila il n’était plus le même homme, il avait changé, Sara l’avait changé, en bien. Sara… C’était vers elle qu’était focalisées ses pensées, vers elle, vers la confiance qu’il avait en elle, vers l’amour qu’il lui portait. Lentement il tendit la main, dans un geste qui aurait pu laisser croire qu’il allait frapper Dante, mais non, il tendit la main vers Sara.


    « Rentre avec moi. »

    Une requête, une excuse aussi, une supplique. Empêche-moi de lui faire du mal. De faire quelque chose que je regretterais. Il avait besoin d’elle, il avait toujours eut besoin d’elle sans le savoir. Elle était devenue son appuie, son soutient, toujours là. Malgré ses propos parfois blessants, ses excuses formulées de façon maladroites il n’en avait pas l’habitude elle était toujours restée auprès de lui. Elle enlaça ses doigts aux siens, se rapprochant de lui. Le souffle de Julian s’apaisa, mais pas son animosité envers son père, Dante avait raison, il pouvait douter de lui, mais pas de Sara. Mais une part de lui ne désirait pas entendre ses explications, il avait été trop souvent blessé par son père, cette fois il ne désirait pas l’être à nouveau. Il avait ouvert une part de son cœur à Dante, une part infime certes, mais ca n’avait été qu’un début, malgré ce que son cœur lui soufflait il lui avait fait confiance, et qu’avait-il récolté ? Son père était allé voir sa compagne pour il ne savait qu’elle raison, et avait fait de Julian, tout du moins en réputation « l’amant jaloux ». Jamais plus il n’offrirait une nouvelle chance à son père. Jamais.

    Mais c’était sans compter sur l’intervention de Sara, elle posa une main sur sa joue, le forçant doucement à se tourner vers elle. Ce qu’il fit, mais consciemment il évitait son regard, elle lui parla doucement, lui disant de la regarder, ce qu’il fit après quelques secondes d’hésitations, dans son regard il n’y avait ni regrets, ni remords, ni méchanceté, juste un océan d’amour, de calme et de compréhension. Elle savait comme faire avec lui, au départ elle avait tâtonné, mais au fil de leur histoire elle avait découvert comment l’apaiser, être là pour lui. A mi voix elle lui demanda s’il avait vu la photo, il la surplombait de plusieurs centimètres mais lorsqu’elle déposa son autre main sur sa joue il ploya la nuque afin qu’elle n’eut pas à s’étirer, preuve de bonne volonté, gage d’amour aussi, elle avait le droit de s’expliquer, elle n’avait rien fait de mal mais elle devait lui expliquer afin qu’il cesse de se torturer. Il hocha la tête très légèrement mais elle le perçut, dans la poche de sa chemise a carreaux reposait la carte mémoire, et des copies papiers de la photo, oui il les avait vu même un peu trop vu. Le on que prononça Sara le fit instantanément se tendre, mais elle tenta de le rassurer, lui demandant d’arrêter de se faire des films, de lui laisser le temps de s’expliquer avant d’amocher son père. Son explication était plus qu’étrange, irréelle presque mais lorsqu’on les connaissait tout les deux elle devenait crédible. Sara faillit lui tiré un petit sourire avec son « domino day », encore un truc qu’ils avaient regardés ensemble lorsqu’ils étaient « cloitrés » chez la jeune femme. Ainsi son père avait tenté de s’emparer de la photo, voila qui expliquait les contusions sur son visage. Sara supposait juste, le recadrage de la photo, l’arrière plan choisit, donnait bel et bien l’impression qu’il n’était pas seulement allongé sur le sol d’un magasin, mais bel et bien sur celui d’une chambre. Il détourna les yeux, voulant masquer l’expression douloureuse de son visage lorsqu’il repensait à cette photo, ainsi Dante avait tenté de la protéger… Elle lui tira un petit sourire lorsqu’elle ajouta qu’il ne savait pas encore qu’elle était capable de se défendre seule. Gagnant les quelques centimètres qui lui manquaient elle passa ses bras autour de son cou et murmura à son oreille « n’oublie pas que c’est toi que j’aime, toi et toi seul, ne doute plus de moi… ». Il la serra doucement contre lui, glissant ses pieds sous les siens comme il l’avait fait lors de leur danse dans le village natale de Sara. Il enfouit son visage dans les cheveux auburn de la jeune femme respirant son parfum, tentant de calmer ce feu en lui, cette envie qu’il avait malgré tout ce qu’elle lui avait dit de coller son poing dans la figure de son père.


    « Je t’aime princesse » Répondit-il doucement en la serrant contre lui. « J’ai eu peur… Excuse moi, je n’aurais pas du… » Ajouta t-il dans un souffle en effleurant de ses lèvres l’oreille de sa compagne. « Ne t’inquiète pas pour la photo… elle ne verra jamais la une d’un magasine, je m’en suis occupé » compléta t-il en relâchant doucement son étreinte.

    Il n’aurait pas du douté d’elle, elle ne devait pas comprendre, il savait que c’était stupide d’être ainsi effrayée, mais, les gens partent tous un jour, et égoïstement il espérait que Sara ne le quitterait jamais. Il déposa un tendre mais cours baiser sur les lèvres de cette sublime créature entre ses bras avant de lui laisser un peu d’espace, enroulant un bras autour de la taille de sa belle. Il avait toujours ce dangereux feu dans les yeux lorsqu’il regardait son père, mais la présence de Sara l’avait apaisé. Il cherchait les mots, bien que ses poings se soient desserrés, il n’en restait pas moins au bord du gouffre, hésitant face à l’attitude à avoir. Bien sur qu’il hésitait, qui ne l’aurait pas fait à sa place ? D’un côté Dante avait trahis sa confiance mais de l’autre il avait tenté de protéger la compagne de son fils, d’une façon certes stupide, mais c’était bel et bien l’attention qui comptait ici. Que faire ? Il passa une main nerveuse sur sa nuque, alors que le silence se prolongeait entre eux. Sa main se resserra doucement sur la taille de Sara alors que ses lèvres s’entrouvraient, il inspira une bouffée d’air frais, remarquant alors la présence du commissaire derrière eux, attendant l’air de jubilé, Julian serra les dents et lui adressa un sourire Colgate digne du meilleur des hypocrites. Rester calme, surtout rester calme.

    « Je comptais te présenter Sara après le bal… vous emmenez dîner quelques part… » Glissa t-il dans un souffle sans se départir de son sourire adressé au commissaire. « Je… Tu… » Il cherchait ses mots, bien qu’il fut blessé part cette situation, il ne voulait pas blesser son père moralement, physiquement c’était une autre histoire… « Tu as trahis ma confiance…. Je… J’ai… » Il chercha du soutient de la force dans les yeux de Sara, ces mots étaient si difficile à prononcer. « J’ai besoin de temps pour me calmer » Une troisième chance, s’était ce qu’il offrait à son père. La main de Sara pressa doucement la sienne. Il tourna légèrement le visage vers elle.

    « Rentrons à la maison. »
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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMer 3 Juin - 16:24

    Dante savait, mais il ne voulait pas savoir. Dès la minute où il avait rencontré Sara, il savait qu’il causerait des ennuis. Et il l’avait fait. Ce n’était pas une surprise. Alors il savait également que Julian serait en colère et qu’il lui en voudrait pour cela. Il savait tout ça. Alors pourquoi est-ce qu’il l’avait fait? Parce que c’était Dante. Uniquement Dante, il ni avait pas d’autres explications, tout simplement. Maintenant il devait affronter son fils, et ce n’était pas la chose pour laquelle il était le plus courageux. Lorsqu’il lui avait demandé de partir dans le passé, il l’avait fait. Est-ce qu’il le ferait de nouveau? Non, pas cette fois, du moins il espérait vraiment. Sara était là pour lui venir un peu en aide. Il ne savait pas jusqu’à quel point mais il espérait que cela suffirait au moins pour que Julian ne lui éclate pas la tronche. Il voyait ses poings serrés et il savait qu’il avait envi de frapper. Et c’était sur lui qu’il avait envi de frapper, ça c’était difficile. Julian l’avait détesté pour bien des choses, mais aujourd’hui, c’était la seule fois qu’il sentait qu’il voulait le frapper. Il avait touché à sa copine, à la seule chose qui lui restait. Et ça, il n’en avait pas eu le droit. Mais il l’avait fait. Il ne l’avait pas fait de la façon que Julian le croyait, il avait seulement voulu la connaître, savoir qui elle était, si c’était la bonne personne et si elle ne risquait pas de lui faire beaucoup de mal. Car ne plus être là, ne plus faire totalement partit de la famille, ça faisait mal. Même si Dante l’avait lui-même voulu, parfois c’était difficile. Mais comme Julian ne le désirait pas lui, qu’il voulait la copine et la famille, alors il savait que ce devait être bien plus difficile que ça ne l’avait été pour lui. C’était ce qu’il voulait savoir. Sauf qu’il s’y était prit de façon boiteuse et stupide, comme il entreprenait la plupart des choses qu’il faisait. Julian devrait pourtant le connaître avec les années. Dante avait directement parlé à Julian, il avait dit les bonnes choses pour une fois. Il lui avait dit de faire confiance à Sara, de la croire elle parce qu’il savait qu’il n’y aurait qu’elle qui pourrait le convaincre qu’il ne s’était rien passé dans cette boutique et en prison. C’était peut-être un peu triste, mais lui, peu importe ce qu’il dirait, il ne le croirait pas. Alors elle lui expliqua ce qui s’était réellement passé, comment ils s’étaient retrouvés l’un contre l’autre sur le sol, sans que ce soit l’une des fameuses techniques de drague de Dante. Comment tout s’était déroulé sans leur contrôle. Comment il avait tabassé un paparazzi et que ça leur avait valu la prison. Il avait fait quelque chose de stupide, mais jamais dans le but de draguer ou de toucher à sa copine. Non, pour une fois il avait agit en père, de façon maladroite et idiote, mais tout de même en père. Elle ajouta qu’il avait simplement cherché à la protéger, une fois dans le magasin et une fois en prison. Elle souligna quelque chose qui fit un peu sourire l’ainé Spinelli en disant qu’il ne savait pas encore qu’elle savait se défendre. Il savait qu’elle avait bien du caractère, c’était au moins ça. Dante fixait Julian, reconnaissant envers Sara d’avoir ainsi parlé de lui. Vraiment reconnaissant. Sans elle, il se serait rapidement mit les pieds dans les plats, si Julian l’avait frappé il se serait probablement mit en colère même, ce qui n’était vraiment pas une bonne chose puisqu’il était l’imbécile dans cette histoire. Dante observait Julian qui semblait se calmer, il desserrait les poings, ce qui était déjà une bonne chose. L’ayant vu se faire des muscles sur la carrosserie de la voiture, il savait qu’il devait avoir une bonne force et il n’avait pas envi de se faire briser le nez. Julian discuta doucement avec Sara et Dante baissa la tête, ne sachant plus réellement où il devait se mettre, si il devait ajouter quelque chose. Non pour le moment il attendait le verdict, comme si il devait passer devant un juge. Julian était le juge, et Sara l’avocat qui avait défendu sa cause. Il ne lui restait plus qu’à attendre et à être un peu patient. Ce qui n’était réellement pas simple pour Dante.

    - Je comptais te présenter Sara après le bal… vous emmenez dîner quelques part…

    Dante redressa la tête, fixant Julian avec une certaine surprise. Il lui disait ça pour lui montrer à quel point il était con d’avoir agit ainsi. Que Julian comptait la lui présenter. Il avait simplement cru… Qu’il voulait le tenir éloigné, qu’il ne voulait pas lui faire la moindre place dans sa vie, alors il travaillait lui-même pour se frayer un chemin. Sauf qu’en agissant ainsi, il s’éloignait de plus en plus… Il s’en rendait compte, mais il ne parvenait pas à agir autrement. Il accumulait gaffe après gaffe. Et Thalie en entendrait parler de cette histoire, elle voulait un rapport, elle serait servie. Il ne fallait pas lui demander ce genre de chose, il n’avait jamais la moindre chance avec Julian, il fallait prévoir qu’il finirait par s’en rendre compte. Dante était en train d’envahir sa vie, il Julian allait finir par s’en rendre compte, inévitablement.
    Dante ne disait rien, il ne savait que dire. Enfin, il y avait une quantité incroyable de choses qui lui traversaient l’esprit en ce moment. Mais il ne disait rien, parce que Julian semblait vouloir dire quelque chose d’important, et qu’il n’avait pas le droit de dire quoi que ce soit. Ce qui l’effrayait, c’était d’entendre dire ;
    – Va t’en, part, je ne veux plus jamais te revoir, tu ne fais pas partie de ma vie, et tu n’en feras jamais partie
    C’était la chose qui l’effrayait le plus. Mais Julian ne lui dirait pas une telle chose, n’est-ce pas? Ce serait trop douloureux…

    « Tu as trahis ma confiance…. Je… J’ai…
    Dante se sentit défaillir. Que pouvait-t-il bien pouvoir ajouter après une phrase comme celle-ci? Il ne savait pas. Bien des choses certainement. Mais rien de bon non? Rien qui voudrait dire, c’est bon, je te pardonne ça. Ou bien, ok, tu n’as rien fait à ma copine, je comprends et je te fais confiance. Non, il ni avait rien de tout cela qui pouvait être ajouté après une phrase comme celle-ci. Dante fixait Julian, un air inquiet de peint sur le visage. Il craignait la suite. Si bien qu’il dit d’une voix basse :
    « N’ajoute rien… »
    Une voix trop basse toutefois, puisque Julian parla en même temps que lui. Le verdict tomba finalement.
    « J’ai besoin de temps pour me calmer »
    Dante ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. Il devait comprendre, comprendre avant d’ajouter quelque chose. Il ne le chassait pas, il ne lui demandait pas de le laisser. Il lui demandait simplement un peu de temps, et ça, Dante croyait déjà qu’il en avait besoin pour se faire à sa présence. Alors il le prit bien, ce n’était pas mal, c’était bien, c’était une autre chance, il ne lui retirait pas toutes ses cartes, il ne faisait que passer son tour cette fois. Dante hocha simplement la tête. Il baissa les yeux et dit d’une voix basse :

    « Je suis désolé que tu ai cru ça, mais jamais je ne te ferait une telle chose. »
    Coucher avec Sara, embrasser Sara, lui prendre Sara. Est-ce qu’il était un monstre? Non pas à son souvenir, Il n’était pas si horrible que ça non? Il avait bien souvent trahi la confiance de Julian, mais jamais de cette façon. Il avait beau être attiré machinalement par toutes les femmes, il avait beau trouver qu’elle était très belle, il y avait bien des femmes pour se satisfaire et il devrait être tombé bien bas pour toucher à celle de son fils merde! Il s’en voudrait beaucoup trop, et Julian finirait par s’en rendre compte. Non, jamais il ne ferait une telle chose, et ce n’était absolument pas dans ce but qu’il était allé à la rencontre de Sara. Il voulait simplement voir celle qui parvenait à rendre son fils aussi heureux, mais qui réussissait également le coup de « Je file une crise cardiaque à Giovanni » Car il avait tendance à aimer toutes ses personnes là. Cette pensée le fit un peu sourire et il décida qu’il était temps, de les laisser seul. De lui laisser le temps qu’il voulait pour se calmer. Il ne se sauverait pas. Pas cette fois, mais il avait besoin également de laisser du temps à son fils. Ne pas se faire trop pressant et il savait que si il ne disparaissait pas durant quelques jours, il aurait de la difficulté à ne pas songer uniquement à cela et à ne pas le surveiller en cachette par exemple. Jusqu’à ce qu’il se fasse coincer et que là il exige de le voir partir pour de bon.

    Il tourna les talons et se dirigea vers chez lui. En accordant une grimace puérile et enfantine au directeur de la prison. Quoi? Tant qu’à être immature, aussi bien l’être jusqu’au bout. Il avait attendu une bonne bagarre, histoire de tous les mettre entre les barreaux ensemble. Ça aurait fait une sacrée belle histoire à mettre dans l’Osservatore. Mais non, il n’avait rien, sauf une grimace de la part de Dante…Ça c’était vraiment la meilleure partie de cette journée.
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Sara T. Giolitti
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EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin.
QUOTE :
Bang Bang! [Sara] 6439563

"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

AVATAR : kristen stew
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STATUT: Marié(e)
DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.

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MessageSujet: Re: Bang Bang! [Sara]   Bang Bang! [Sara] EmptyMer 3 Juin - 21:15


    Il avait sourit ! Il avait sourit ! Oui, ça peut paraitre étrange qu'elle se réjouisse de si peu, mais en cet instant c'était le plus beau cadeau qu'il puisse lui faire. C'était la preuve que non seulement il l'écoutait, mais qu'en plus il l'entendait. Bon, évidemment, elle n'imaginait pas qu'il allait se jeter dans les bras de son père et qu'ils allaient tous danser la carmaniole ensemble, mais c'était déjà un immense pas en avant. Il ne souhaitait plus lui casser la tête... pas vrai ? Elle se serra contre lui, gravissant les quelques centimètres qui lui faisaient cruellement défaut dès qu'il était question de lui parler à l'oreille ou même de l'embrasser, sans parler du simple fait de danser. Justement elle souhaitait lui murmurer ses derniers mots à l'oreille, des mots qui seraient pour lui et rien que pour lui. Cédant à ce qui était devenue une habitude, il la souleva du sol juste le temps de faire glisser ses pieds sous les siens, et de lui permettre d'ête -à peu près- à sa hauteur sans avoir à se fatiguer. Il enfouit rapidement son visage dans ses cheveux, respirant doucement, alors qu'elle le sentait se détendre sous ses doigts qui parcouraient lentement le haut de son dos et son trapèze. "Je t'aime Princesse" murmura-t-il "J'ai eu peur... excuse-moi, je n'aurais pas dû...".
    - Je sais, mon coeur... Je sais... Lui répondit-elle doucement, tout en laissant ses mains s'engouffrer dans ses cheveux, redescendre sur sa nuque, puis remonter comme si elle cherchait à l'assurer de sa présence maintenant.
    "Ne t'inquiète pas pour la photo... Elle ne verra jamais la Une d'un magazine, je m'en suis occupé..." Ajouta-t-il tout en desserrant son étreinte. Le regard qu'elle posa sur lui se fit interrogateur, mais il n'y répondit que par un tendre et court baiser. Qu'est-ce qu'il entendait par "je m'en suis occupé" ? Il avait tué le photographe ? Jeté un sort à l'appareil photo ? Des fois elle se demandait si elle n'était pas en couple avec David Copperfield, ou alors Robert DeNiro, mais version "GodFather".

    Ceci dit, il ne lui laissa pas vraiment le temps de s'éterniser sur ces pensées étranges, car lorsqu'il la saisit par la taille, et qu'il se retourna face à Dante, elle se reprit toute la réalité de la situation en pleine face. L'homme était là, tête basse, n'osant regarder son fils, alors que ce dernier, presque nerveux hésitait à parler. Sara sentait la tension dans ses gestes, et cette main qui resserra sa prise sur sa taille, comme s'il avait peur qu'elle s'envole. Sara glissa une de ses mains dans le dos de Julian, cherchant à l'apaiser encore un peu, tandis que l'autre se posait sur celle qu'il avait contre sa taille, emmêlant ses doigts aux siens. Plus présente ? Elle pouvait pas faire, ou alors elle lui grimpait sur les épaules. Elle le vit sourire au commissaire et en fut soulagée. S'il l'avait vu, s'il l'avait remarqué alors il ne ferait rien de stupide comme frapper son père, n'est-ce pas ? Il allait parler... Elle avait peur de ce qu'il pourrait dire. Elle avait promis à Dante de faire de son mieux, mais elle ne contrôlait pas Julian, et ne souhaitait pas le contrôler... "Je comptais te présenter Sara après le bal... Vous emmener diner quelques part...". Si Dante fut surpris, Sara le fut tout autant, et releva aussitôt le regard vers lui. Dîner ? Lui présenter son père ? Vache ! Elle ne parvenait même pas a le dire clairement à son père, et lui, il projettait de... Woooh ! Elle se sentait idiote ! Idiote et coupable de ne pas être capable d'en faire autant... Elle baissa la tête, fixant la pointe de ses chaussures, pendant que Julian cherchait ses mots. Qu'allait-il bien pouvoir dire ? Qu'avait-il décidé ? Allait-il rejeter son père ? Ce serait stupide, alors qu'il était à lui seul leur unique soutient. Pour une fois qu'un Spinelli l'appréciait -en dehors de Julian, ça va de soi- il aurait été dommage qu'il l'envoie pêtre sous prétexte qu'il avait été un peu maladroit... Oui, "un peu", Sara était d'humeur à tout minimiser. Il faut dire qui si elle avait toujours eu horreur des crises de jalousie, étrangement, celle-ci, venant de Julian, elle l'adorait. Elle la vivait comme le trop plein d'amour qu'il nourrissait envers elle, et ça la faisait se sentir un peu plus légère, au point de trouver le fait de se retrouver en prison pour avoir tabassé un paparazzi... drôle ! "Tu as trahi ma confiance..." Bon, ça commençait mal... Elle sentit le regard de Julian se poser sur elle, et releva le sien vers lui... Il ne devait pas se montrer si dur, il fallait qu'il comprenne que cette maladresse de la part de son père n'était pas dirigée contre lui, et qu'au contraire elle partait d'un bon sentiment. Est-ce qu'il avait compris tout ça dans un simple regard ? "J'ai besoin de temps pour me calmer"... Oui, il avait compris... Il avait tellement bien compris qu'elle ne savait pas si cette phrase était déstinée à Dante, ou bien s'il s'agissait d'une reponse a son regard, une réponse qui aurait voulu dire "laisse-moi encore un peu de temps, je ne suis pas prêt encore...". Alors elle pressa sa main, doucement, l'informant, par ce biais, qu'elle. comprenait... Dante s'excusa une nouvelle fois, mais Julian ne répondit rien. Il se contenta de se tourner vers elle pour lui demander de rentrer à la maison. "A la maison", à l'appartement à vrai dire, sa nouvelle maison. Au moins, maintenant, Dante savait où son fils vivait, et il avait l'assurance qu'il s'y sentait comme chez lui...

    Elle aurait eut envie de rajouter quelque chose, de dire un mot sympa à l'adresse de Dante, mais ce n'était pas une chose à faire, elle s'était déjà trop impliquée entre le père et le fils, elle ne voulait pas être trop présente, trop pesante. Si elle cherchait à rassurer le père, elle risquait de froisser le fils... Et c'était le fils, le plus important aux yeux de Sara. Alors elle hocha la tête, observa un instant Dante s'éloigner, puis, à son tour fit un petit signe de main au commissaire, avant de rattraper Julian qui, même s'il la tenait par la main, avait une légère avance sur elle.
    - Dis... Tu sais ce porte-jarretelle que tu aimais tant ? Le noir avec les fines dentelles ? Demanda-t-elle tout en lui lançant le regard de la petite fille innocente. Faudra que tu m'en rachètes un !J'ai filé le mien au commissaire, pour sa femme... Elle cherchait a détendre l'atmosphère, avec un discours qui aurait pu la faire passer pour folle ou délirante auprès de quelqu'un d'autre, mais que lui comprendrait parfaitement. Déjà parce qu'il l'avait vu mettre la lingerie dans son sac après leur petite escapade, ensuite parce qu'il connaissait le commissaire et devait se représenter la scène, et pour finir parce qu'il la connaissait elle, Sara et ses réactions sanguines qui en déstabilisaient plus d'un. Au fait, en parlant de photo... Tu peux m'expliquer qui est cette brune avec qui tu rigoles bien dans la rue ? Demanda-t-elle, faussement sèche, tout en quittant sa main afin de mieux passer son bras autour de sa taille... Ca va, je déconne ! Ajouta-t-elle en souriant... m'enfin, il faudrait bien qui lui explique quand même à un moment donné... Oui, elle aussi était jalouse, même si elle tentait de combattre ce sentiment du mieux qu'elle pouvait... Par contre, tu veux un vrai scoop ? Elle s'arrêta, lâcha sa taille, et se planta face à lui. On pouvait bien les prendre en photo, elle s'en foutait, à présent elle se foutait d'à peu près tout, sauf de lui. Je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime ! Scanda-t-elle avant de se jeter à son cou. Ca lui réussissait un petit excès de jalousie. Ca, et peut être tout ce que lui avait confié Dante... Maintenant ramène moi à la maison... Ca fait longtemps qu'on a pas fait de tapage nocturne en pleine journée... Karyn va penser qu'on est mort !

    Ce jour-là, elle ne l'avait jamais vu conduire aussi vite... Et pour le tapage nocturne en pleine journée, disons qu'elle venait de lui donner une bonne raison d'oublier un peu sa voiture, et de passer un peu plus de temps à la "maison".
End...
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