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 Livraison Express' [Thalie]

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Thalie J. Spinelli
Thalie J. Spinelli

AGE : 24 ans
MESSAGES : 2249
ARRIVÉE LE : 17/03/2008
EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté !
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyLun 10 Aoû - 18:54


    Un instant comme celui-là était l'un de ces instants que l'on garde en mémoire toute une vie, auquel on repense encore et encore en sentant ces mêmes papillons envahir son ventre, la magie de ce moment se répétant à l'infini. Elle aurait souhaité que cet échange ne prenne jamais fin, mais elle n'avait su lutter contre cette force d'une telle amplitude que son esprit avait chaviré avec elle. Elle n'avait su retenir ces derniers instants de plaisir, et elle s'échappait avec eux, refusant toutefois, de quitter ce corps dans la continuité du sien. Elle s'y accrochait de toutes ses forces, crispant ses doigts contre cette peau moite, basculant sa tête contre le sienne, plissant ses paupières sous la force de l'impact. Sous ses doigts, elle sentit ses muscles se tendre d'un coup, signe inéluctable qu'il la rejoignait dans ce paradis sur mesure. Elle ferma les paupières et le serra contre elle, resserrant son étreinte tout en promenant ses mains le long de son dos de manière douce et protectrice. Il fallait qu'elle reprenne ses esprits, qu'elle retrouve une respiration correcte et mesurée, qu'elle cesse d'haleter de la sorte. Elle souhaitait pouvoir profiter de ces instants pleinement, mais son esprit refusait de redescendre sur Terre si facilement. Elle était montée bien trop haut, la redescente allait être lente, très lente. Elle le sentit basculer, tout en la gardant contre lui. Ses lèvres vinrent se poser contre son épaule encore tendue, y déposant de doux baisers, l'aidant a revenir tendrement vers elle. Elle tentait de supprimer cette dose de coton ouaté qui entourait son esprit, qui l'empêchait de réfléchir normalement, alors qu'une nouvelle crainte s'emparait d'elle. C'était surement idiot, probablement injuste envers lui, au vu de tout ce qu'il venait de lui offrir, mais cette crainte qui s'emparait d'elle était justement liée à l'importance de ce qu'ils venaient de faire. Elle avait tellement peur de le perdre à présent, de perdre son bonheur sur pattes. Et si elle avait imaginé tout ça ? Et si elle s'était emportée toute seule comme c'était souvent le cas ? "Regarde-moi... encore..." s'entendit-elle lui murmurer dans un souffle. Immédiatement, et sans un mot il s'éxecuta, tournant la tête pour la fixer de son regard sombre... Ses prunelles bleues se mirent à danser dans son regard, cherchant la traduction qu'elle connaissait déjà, et instantanément, un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle n'avait pas rêvé, tout était réel. Il n'y avait pas plus réel que ce regard là...

    Sa main glissa jusqu'à la sienne, cherchant ses doigts pour y emmêler les siens. Son sourire ne fit que s'agrandir avant de déferler sur ses lèvres lui venues s'unir une nouvelle fois aux siennes. Elle avait été longtemps privée de ses baisers. Lorsqu'il lui offrait tendresse et soutient, lorsqu'il la prennait dans ses bras, lorsqu'il lui offrait caresses et réconfort, lorsqu'ils avaient tout d'un couple sans en être réellement un, elle avait ressentit ce manque, cette indescriptible envie de ses lèvres, de sa langue, de cette pression contre les siennes. Maintenant elle y avait droit, maintenant elle était comme complète, elle n'était plus inachevée, elle avait ce sentiment inexplicable d'être entière, d'avoir trouvé la partie du puzzle manquant, et de ne plus jamais vouloir qu'on sépare les deux pièces. Ses lèvres se séparèrent des siennes, juste assez pour pouvoir retrouver ce regard, ce regard-là qui la réchauffait de l'intérieur, qui calmait tout son être, comme un anesthésiant puissant... D'une main elle vint caresser sa joue doucement, détaillant ses traits, cherchant à les imprimer dans son esprit alors qu'elle les connaissait déjà par coeur. Sa main glissa dans ses cheveux, douce, tendre, alors que ses lèvres venaient chercher les siennes pour un nouveau baiser délicat. Elle aurait pu passer des heures ainsi, peut être même l'éternité, mais quelque chose clochait, quelque chose qui commençait à la déranger fortement.
    "Note pour plus tard..." Murmura-t-elle comme si elle se parlait à elle même. "Les étoiles, la plage, le bruit de l'eau, c'est magique... Le sable, beaucoup moins !" Dans un petit éclat de rire discret, elle se redressa, gardant sa main dans la sienne, tirant sur son bras pour l'obliger à se lever à son tour.

    Le sable était frais, à présent, sous leurs pieds, comme si cela faisait des heures que la nuit était tombée. Après tout, peut être était-ce le cas, elle n'avait plus aucune notion du temps Elle avait l'impression qu'une poignée de minutes s'étaient écoulée depuis qu'il avait posé ses lèvres sur les siennes, mais peut être était-ce en heure que cela se comptait, peut être même en poignées d'heures. La brise sur sa peau nue la faisait frissoner, mais lorsque son pied toucha l'eau, la différence réduite de température lui donna l'impression d'entrer dans un bain tiède. Sa main ne quittait la sienne, caressant de son pouce la paume si chaude. Elle l'entrainait toujours plus profondément dans l'eau, sa peau se réchauffant progressivement au contact de celle-ci. La moiteur de sa peau disparaissait, ainsi que les grains de sable qui s'y étaient collé... L'eau leur arrivait à la taille, lorsque Thalie se retourna, sérieuse, un léger sourire aux lèvres alors qu'elle s'approchait de lui. Cette attraction entre leur deux corps étaient quelques choses qu'elle redécouvrait. Elle avait toujours été là, tel un aimant, les poussant l'un vers l'autre, pourtant, maintenant qu'il n'y avait plus la barrière de l'amitié, elle se faisait encore plus forte. Sa main libre plongea dans l'eau, puis remonta en coupe. Doucement elle vint répandre son contenu sur son torse, dégageant le sable du bout des doigts. Elle répéta son geste une fois, puis deux, puis trois, toujours en silence, avec seul le bruit de l'eau aux oreilles. Sa deuxième main relâcha la sienne, et sans un mot elle contourna son corps, s'installant dans son dos pour reprendre son nettoyage intensif de sa peau. La sienne pouvait attendre, d'ailleurs elle attendrait, pour l'instant elle s'occupait de lui, rien d'autre n'avait d'importance. Ses mains douces ne cessaient d'aller et venir dans son dos, le débarassant du sable, le remplaçant par le sel. Puis ses épaules, puis sa nuque, l'obligeant a baisser la tête alors qu'elle engouffrait ses doigts dans ses cheveux, massant plus qu'elle ne caressait. Rapidement ses lèvres vinrent se substituer à ses doigts, se posant dans son dos, formant un baiser quand le coeur lui en disait. Ses bras se glissèrent sous les siens, contournant son buste, posant ses mains à plat contre son torse.
    "C'était quoi ton voeu ?" Chuchota-t-elle contre sa peau. Elle se souvenait très bien du sien, et elle avait été comblée au-delà de ses espérances. Un sourire se dessina sur ses lèvres à cette idée, elle esquissa un nouveau baiser, puis entreprit de le contourner une nouvelle fois, afin de retrouver ses lèvres. Mais son geste fut arrêté en vol. Une sonnerie sur la plage la ramena à la réalité. Elle jeta un coup d'oeil à leurs affaires posées en vrac, tout en reconnaissant la sonnerie de son propre portable, la sonnerie attribuée à la maison de Trastevere. Elle resta un instant immobile, comme paralysée, puis vint se fondre dans une étreinte contre lui. Son visage se cala contre son torse, ses bras se nouèrent dans son dos, fort, très fort... Elle voulait pas de ce retour à la réalité, elle voulait pas de Trastevere et tout le reste... Elle ne voulait que lui, lui et lui seul. Il était beaucoup trop tôt pour le quitter, pour l'abandonner, ou ne serait-ce que pour accepter l'idée qu'il l'a raccompagne si la suite logique était une "bonne nuit" suivit d'une bisou sur le front. Elle voulait rester contre lui, longtemps, elle n'était pas encore assez rassasiée de sa peau. S'il la laissait maintenant elle savait qu'elle ne tiendrait pas... pas encore...
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyMer 12 Aoû - 20:03

    L’un contre l’autre plus rien ne comptait hormis la douce chaleur qui émanait encore de leur étreinte, de ces instants si torrides qui les avaient rendu complètement fou l’un de l’autre. Un désir réciproque, des sentiments partagés… Et Leandro ne semblait pas près à la libérer. La tenant fermement contre lui, lui offrant son épaule, ses bras et son corps tout entier, il ne voulait que son bien être, qu’elle se sente à l’aise, bien, qu’elle se repose. Quitter ses lèvres était pourtant une épreuve, comme s’il n’avait pas été rassasié de leur goût, qu’il en voulait toujours plus, le rendant comme un besoin vital. Une caresse devenait à ses yeux un souffle, le contact de sa bouche se pressant contre la sienne, leurs langues entamant un voluptueux et sensuel ballet le transportait, sur ce nuage de coton sur lequel elle l’avait amené, et auquel il s’accrochait. Il ne voulait pas quitter ce paradis, tout comme il ne voulait pas qu’elle le quitte, qu’elle s’éloigne, ne serait-ce que pour quelques secondes à peine. A sa réflexion, sa petite remarque personnelle, il esquissa un sourire. Effectivement le sable collé à leur peau couverte de sueur, dernière trace de la passion qui les avait consumé avec cette flamme dans le regard, n’apportait pas une sensation des plus agréable. Mais qu’importe ! Leandro pour sa part s’en moquait. Il l’aimait avec ou sans sable, se sentait bien à ses côtés avec ou sans sable, la protégerait avec ou sans sable ! Et puis en même temps il voyait le côté positif de cette plage de sable fin, qui épousait à merveille les courbes de leurs deux corps enlacés, et qu’une plage de galets n’aurait pas fait !

    Il déposa un baiser sur ses lèvres, rapide et volé, puis un second sur son front, avec tendresse, avant qu’elle ne se redresse, offrant à ses yeux dans cette lumière lunaire la vision de ses courbes si parfaites, et ne l’entraîne avec elle jusqu’à l’eau. Il faisait frais, de quoi réveiller sa peau endormie par cette douceur dans laquelle il avait été bercé quelques instants plus tôt, mais l’eau se voulait bonne, ne brisant pas d’un seul coup toute cette ambiance par sa fraîcheur, ou encore pire une température des plus glaciale. Sans un mot Leandro se laissa guider, suivant sa belle dans l’eau, et se stoppant à ce même niveau, quand le niveau de la mer eut atteint leur taille. Thalie le fixait avec une air sérieux, tout en affichant un léger sourire, qui le faisait littéralement craquer. Comme un voile mutin qui se serait posé sur ses traits angéliques, reflet d’une simple complicité qui les unissait, encore plus après cette nuit. Leandro était un aimant, un amant, qu’elle attirait avec force, avec séduction et charme… Il avait suivit le trajet de sa main encore libre, l’autre étant restée dans la sienne, plongeant dans l’eau pour en ressortir en coupe. L’eau ruissela sur son torse, alors que sa main le caressait, le débarrassant de ces grains de sable. Il la détaillait du regard pour sa part, ne bronchant pas, osant même à peine bouger. Ses gestes se voulaient précis, tendres, délicats, et sa main était si douce… Elle renouvela son geste plusieurs fois, avant de finalement libérer la seconde et le contourner, passant derrière lui.

    Là encore, elle entreprit le nettoyage de sa peau, passant et repassant ses mains le long de sa colonne, puis sur ses épaules et sa nuque. Il sentit finalement ses lèvres s’y poser de temps à autre, dans une infime caresse, puis ses bras l’encerclèrent, alors qu’elle venait se blottir contre lui, laissant ses mains se balader sur son torse et s’y arrêter. Voilà qu’elle se montrait curieuse, lui demandant quel était son vœux. Devait-il le lui confier ? Devait-il lui faire part des pensées si intimes qu’il avait pu nourrir avant même d’avoir échangé ce premier baiser avec elle ? Il ne se lança pas, détournant quelque peu les choses, histoire de voir s’il pouvait y échapper ou si elle était vraiment plus têtue que ce qu’il croyait.

    « Ah, ah ! T’aimerais bien le savoir, n’est-ce pas ?Il tourna légèrement la tête, tentant de croiser son regard, sans grand succès et reprit, en ne perdant pas de vue son objectif : celui de l’embrouiller un peu. -Tu sais qu’on ne doit pas révéler un vœu… Or, si tu me poses la question c’est que tu penses qu’il s’est réalisé, je me trompe ? Qu’est-ce qui te dit que c’est le cas... ? »

    Elle repassa devant lui, affichant toujours ce si joli sourire, illuminant son visage baigné par les rayons de la lune mais don l’éclat semblait étouffé par cette nuit sombre. Elle allait l’embrasser, lorsqu’elle se stoppa, son attention étant attirée par une sonnerie. Celle ne Leandro n’y échappa pas, le jeune homme tournant directement la tête en direction de la plage, apercevant dans le sable un éclat de lumière, celui du téléphone portable. Thalie s’était figée quelques instants, alors que Leandro reposait son regard rassurant sur elle, avant de l’accueillir dans une douce étreinte, refermant ses bras tout contre elle, quand en retour elle allait nouer ses mains dans son dos. Il la sentait quelque peu fragile… Comme si cet appel téléphonique avait fêlé la bulle dans laquelle ils s’étaient enfermés, la blessant un peu au passage, ou du moins l’inquiétant. Son bras s’enroula autour de sa fine taille, alors que de sa main libre il lui caressa tendrement les cheveux, penchant son visage jusqu’à son oreille :
    « Quelqu’un s’inquiète sûrement pour toi… Ca fait un moment qu’on est parti tout de même… Tu devrais aller répondre, non ? »
    Après ce que sa famille avait traversé c’était ce qu’il y avait de mieux à faire non ? Ce qui était le plus responsable… Bien que Leandro ne voulait pas la lâcher. Il allait bien s’y forcer, s’y contraindre, se disant qu’il la retrouverait vite.

    Après ces quelques mots glissés à l’oreille, dans un murmure, il déposa un baiser gourmand dans le creux de son cou, puis se recula. Il pris un peu d’eau dans sa main, et vint la faire couler à la naissance de sa poitrine, la laissant ruisseler sur ses courbes rondes, chassant les quelques grains de sable qui s’y étaient déposés. Puis ce sont ses lèvres qu’il déposa sur sa peau, suivant le même chemin que le précédent filet d’eau salée, comme pour sécher sa peau par la chaleur de ses baisers. Ses mains balayèrent son ventre avec toujours un peu d’eau, de gestes délicats et fins, pour finir par s’emparer des mains de la belle et le laisser poursuivre son chemin jusqu’à son nombril. Qu’il était bon de chasser tout ce sable, qui n’était pour Leandro qu’un prétexte pour savourer à nouveau la douceur de sa peau, le galbe de ses seins, la symétrie de ses courbes… C’est sur ses lèvres rosées qu’il revint finalement, lui offrant un nouveau baiser, plus long et plus passionné que les précédent, alors que sa main se glissait dans la sienne, prêt à l’accompagné sur la plage si elle désirait être sage et répondre –avec peut-être un peu de retard- à ce maudit appel.
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Thalie J. Spinelli
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyJeu 13 Aoû - 5:43


    Il n'y avait pas à dire, le cadre qu'offrait cette plage était idyllique. Elle n'aurait pu rêver mieux pour cet instant hors du temps qu'ils venaient de partager... Elle avait voulu que ce soit inoubliable, elle était sûre de ne jamais l'oublier. Toutefois ce n'était pas le cadre qui était la raison d'une telle passion entre eux, ni d'un tel bouleversement en elle à présent, Leandro en était le seul responsable. C'était lui qui la mettait dans cet état, c'était lui qui provoquait ces battements si violents et irréguliers dans sa poitrine. Il l'avait rendu amoureuse en quelques semaines, il l'avait rendu folle en quelques soupirs, en quelques mots doux murmurés au creu de son oreille alors que les étoiles dansaient autour d'elle, alors que le sable se dérobait sous elle, alors que le monde tendait à disparaitre les laissant seul bercés par un néan des plus doux et puissant. Toute sa vie elle se souviendrait de ce brun qui lui avait ravi son coeur, un soir d'été sur une plage, qui l'avait tellement chamboulé qu'elle s'en était offerte à lui sans un mot, sur un simple baiser. Parce qu'elle était ainsi, parce qu'elle était entière, et qu'elle voulait qu'il la prenne en entier. Parce que quitte a ce que tout ceci ne soit qu'un rêve éphémère, elle voulait en profiter à fond avant d'ouvrir les yeux sur une cruelle réalité. Parce que ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ce genre de rêve, parce que depuis sa rencontre avec lui, il ne se contentait pas d'hanter ses pensées conscientes, il squattait aussi son inconscient, lui offrant toujours plus dans ses songes. Parce qu'il n'était pas rare qu'elle se réveille en sursaut, haletante, le coeur en tambourin, avec juste son prénom sur les lèvres, et son goût sur la langue... Parce que ce soir, rien ne lui disait qu'il ne s'agissait pas d'un rêve un peu plus réaliste que d'habitude... Parce que c'était lui, et qu'elle avait confiance. Pourtant si tout ceci était un rêve, alors surement le sable aurait été aussi doux qu'une plume sur son corps, alors qu'elle le ressentait comme un obstacle entre elle et lui, irritant sa peau contre le sienne, s'insinuant entre eux comme un parasite indésirable. C'est pour cette raison qu'elle se redressa et l'entraina avec elle jusqu'au bord de l'eau, c'est pour cette raison qu'elle se glissa doucement, lentement dans cette eau aussi douce que celle d'un bain, c'est pour cette raison qu'elle s'arrêta une fois satisfaite du niveau de l'eau, et c'est pour cette raison que, tout doucement, de ses doigts, à l'aide d'un peu d'eau, elle entreprit de débarrasser son crops de tout ce sable. Ce gest simple, ce geste doux, prenait toute son importance aux yeux de Thalie lorsqu'elle repensait à tout ce temps passé à s'interdire l'accès à sa peau, à ses lèvres... Comment avait-elle fait pour tenir aussi longtemps alors que maintenant elle ne parvenait même pas à séparer sa main de la sienne sans éprouver une sorte de pincement ? Elle ne se l'expliquait pas... Certes, l'amour rend aveugle, mais pas dans ce sens là, normalement...

    Elle entreprit de le nettoyer intégralement, alors que sans un mot, il se laissait faire, la laissant s'attarder dans son dos, faisant mine de ne pas s'apercevoir que tout le sable était tomber depuis longtemps, alors qu'elle poursuivait, de ses lèvres contre sa peau... Après tout, avait-elle besoin d'une excuse, maintenant, pour agir de la sorte ? Oui, c'était peut être idiot, mais elle continuait de chercher des alibis pour chacun de ses gestes, comme avant, comme lorsque ses doigts s'attardaient dans ses cheveux sous le faux prétexte d'une petite feuille, ou sur sa joue pour une poussière... Elle avait fonctionné ainsi pendant de longues semaines, comment pouvait-elle se faire entrer dans le crâne qu'après ce qu'ils venaient de vivre, elle avait le droit à tout sans raison autre que sa simple envie, son simple besoin ? Oui, elle avait lu dans ses yeux tout un tas de promesses, mais comment convaincre qu'elle n'avait pas lu ce qu'elle voulait y lire ? Elle était idiote, surement, tête de mule, très probablement, mais elle était surtout une fille un peu en vrac ces derniers temps, qui se présentait devant un homme, le coeur en bandoulière, et qui lui disait "aime-moi !" en étant persuadée que jamais on ne lui ferait un cadeau pareil... Elle en avait formulé le voeu, et avait été de suite exaucée. Y avait que dans les contes de fées qu'on voyait de telles histoires... Alors elle eu l'idée, la curiosité de lui demander quel était son voeu à lui. Evidemment, elle n'aurait pas eu la prétention de croire qu'il avait formuler le voeu qu'elle, mais elle était curieuse, simplement curieuse, et elle ne parvenait jamais a respecter cette règle de ne pas dévoiler son voeu avant qu'il ne se soit réalisé... C'était peut être pour cette raison que les siens n'étaient jamais devenu réalité avant ce soir. Et encore, ce soir, c'est parce qu'elle n'avait pas eu le temps de le lui dire... Elle était trop bavarde.
    "Ha ha ! T'aimerais bien le savoir, n'est-ce pas ?" Bien joué Sherlock ! Comment t'as deviné ? T'es devin ou quoi ? Elle se mit à sourire en comprenant immédiatement qu'il tentait de noyer le poisson. Qu'il ne voulait pas le lui dire, et qu'il ne le lui dirait pas. Elle le sentit bouger, et releva le menton. Il cherchait à la voir, sauf qu'il n'avait pas été conçu avec un cou pivotant à 180°, dommage... Son sourire ne fit que s'élargir, alors qu'elle ôtait ses bras d'autour de lui afin de le contourner. "Tu sais qu'on ne doit pas révéler un voeu... Or si tu me le demandes, c'est que tu penses qu'il s'est réalisé, je me trompe ?" Oui... "Qu'est-ce qui te dit que c'est le cas... ?" Elle ne réapparut devant lui que lorsqu'il eut terminé sa petite tirade, un large sourire amusé sur les lèvres...
    - Hum... Je n'avais pas pensé à ça, mais maintenant que tu le dis... En effet, il ne vaut mieux pas que tu me le dises, dans ce cas... Je ne voudrais pas ruiner la potentielle réalisation de ton voeu... Son sourire n'en finissait pas de s'élargir, elle en vint même a se mordiller la lèvre inférieure pour ne pas trop se moquer. Puis, doucement, elle s'approcha, cherchant ses lèvres, mais détournant son geste au dernier moment, se hissant sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille : Tu joues très mal la comédie, Fransceci... Puis ses lèvres se posèrent à proximité de son oreille, déposant un baiser doux. Elle n'était pas dupe, mais elle ne lui poserait plus de questions.

    Ses lèvres s'apprêtaient à retrouver les siennes lorsqu'une sonnerie se fit entendre depuis la plage. La bulle sembla éclater d'un seul coup. Ils n'étaient plus seuls au monde, il y avait cette maudite technologie qui leur rappelait que même sans eux, le monde continuait de tourner, que l'heure défilait, et qu'ils n'allaient pas pouvoir vivre éternellement dans cette faille spacio-temporelle. Thalie s'était figée, elle observait cette lueur, elle entendait cette sonnerie, et elle savait ce que cela signifiait. Elle avait beau être majeure et vaccinée, sa mère était revenue vivre avec elle, et elle se devait de lui rendre des comptes, surtout en cette période si... bancale... Mais qu'allait-elle lui dire ? Qu'elle allait rentrer ? Elle ne voulait pas rentrer ! Qu'elle restait avec Leandro ? Pour avoir 3 paires d'yeux amusés sur elle, posés dès le petit déjeuner, non merci ! Y avait pas moyen qu'on l'oublie pour une fois ? Elle pouvait pas être Thalie Spinozzi, une jeune femme sans histoire, qui vivrait seule et n'aurait de compte a rendre à personne ? Non ? Elle avait peur, peur que cette sonnerie ait réveiller Leandro, qu'elle lui ait fait retrouver ses esprits et qu'il se décide à la ramener chez elle pour finalement l'y laisser... Elle se fondit contre sa peau, dans une étreinte vitale. Elle voulait pas qu'il la quitte, pas si vite, pas alors qu'elle commençait seulement à réaliser...
    "Quelqu'un s'inquiète surement pour toi... Ca fait un moment qu'on est parti, tout de même..." Lui murmura t-il à l'oreille, tout en resserrant son étreinte. "Tu devrais aller répondre, non ?" Non ! Elle ne voulait pas répondre, elle ne voulait plus répondre. Elle ne saurait pas quoi leur dire. C'était idiot de réagir comme ça, mais... elle était ainsi, entière, passionnée, à vif... Il déposa un baiser dans son cou, un baiser qui la rassura avant qu'il ne se recule...
    - Non ! S'écria-t-elle comme pour le retenir, prenant ce recul comme un départ. Mais elle le vit en face d'elle, ramassant un peu d'eau dans sa main, s'apprêtant à la faire glisser contre sa peau... Il ne partait pas, et elle respira à nouveau... Je veux dire non... Reprit-elle plus calmement, alors que l'eau glissait doucement le long de ses courbes, laissant un chemin de frissons sur sa peau. Enfin... Je sais pas... Je... Je dirais... quoi ? Ses lèvres avaient remplacé l'eau, elle ne parvenait plus a réfléchir, encore moins à parler distinctement, alors qu'elle l'observait glisser le long de sa poitrine. Elle était tellement sensible à son toucher qu'elle fut contrainte de s'empêcher de respirer
    Silencieuse, elle le laissait faire, comprenant qu'il était comme elle, qu'il n'avait pas la moindre envie de la laisser filer. Elle l'observa descendre jusqu'à son nombril, chassant le sable là où il n'y en avait déjà plus. Un sourire vint de nouveau se dessiner sur ses lèvres, alors qu'elle restait immobile pour ne surtout pas le déranger dans sa tâche.

    Mais rapidement, il revint vers ses lèvres, et elle pu respirer de nouveau, avant de se les faire capturer pour son plus grand bonheur. Passionné, long, comme s'il cherchait à se rassasier avant une séparation... C'est en tous cas l'effet que cela fit à Thalie, encore plus lorsqu'elle sentit sa main glisser dans la sienne, et son corps se reculer légérement. Ses lèvres se séparèrent doucement des siennes, puis se pincèrent, dans l'espoir futile d'y conserver un peu plus longtemps la sensation de ce baiser... Elle mit un certain temps à rouvrir les paupières, mais ce fut un regard serein et calme qui se posa sur lui lorsqu'elle le fit...
    - Tu sais ce que je veux ? demanda-t-elle en glissant sa main libre contre sa joue, caressant du bout des doigts sa peau rendue piquante vu l'heure avancée... Je voudrais que personne ne s'inquiète sans que je n'ai d'explication à donner. Je voudrais n'exister pour personne, ce soir, personne à part toi. Je voudrais que tu me kidnappes, et que pour plus de réalisme tu demandes une rançon. Je voudrais pouvoir dire à ma mère que j'ai décidé de passer l'intégralité de ma vie sur cette plage... toute nue, et qu'elle ne trouve rien de bizarre à ça. Et je voudrais savoir comment Donald fait pour avoir des neveux alors qu'il n'a pas de frère... Elle parla sérieusement, même pour sa question concernant Donald, parce que c'était un truc qui la tracassait depuis l'enfance... Mais rapidement, un sourire s'étendit sur ses lèvres, sa main glissa sur sa tempe, puis dans ses cheveux, se faisant plus tendre que jamais... Mais ce que je voudrais, surtout, c'est savoir ce que toi, tu veux... Tu veux quoi ? Ses yeux quittèrent cette main qu'elle suivait du regard, et se fixèrent dans les siens, sérieuse, curieuse, amoureuse. C'était vraiment ça le plus important pour elle, ce que lui voulait. Après tout, elle n'était pas seule a décider, il avait son mot à dire. Maintenant qu'il savait qu'elle ne voulait pas le quitter, pas tout de suite, mais qu'elle ne souhaitait pas non plus en informer toute sa famille, il avait les cartes en main. Soit il se rangeait de son côté, et dans ce cas ils cherchaient ensemble une solution pour expliquer la disparition d'Athalia Juliana Spinelli sans que personne ne s'en inquiète, soit il tentait de la raisonner, de l'apaiser comme il savait si bien le faire, même si c'était pas gagner d'avance, tout de même, et la ramenait chez elle. Mais, la raison, il l'avait perdu tout les deux à l'instant même où leurs lèvres s'étaient rencontrées pour la première fois, alors un peu plus ou un peu moins...
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptySam 15 Aoû - 21:29

    Oui, il avait essayé de la duper… Mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Ca n’était pas dans le simple but de lui mentir, non pas qu’il ne voulait pas lui en faire part, qu’il se refusait de le lui confier, de lui faire confiance… C’était simplement parce qu’il l’avait déjà fait, et que pour cela il n’avait pas eu besoin du moindre mot. Les plus beaux termes qu’il aurait pu employer auraient pu salir le fond de sa pensée. Rien ne pouvait égaler ce qu’il avait en tête, dans la pureté et le respect, pas même des mots. Comment ça je blablate ? Seul son regard comptait, seuls ses yeux semblaient incapables de mentir. L’avait-elle perçu ? Il l’espérait. Il la dévorait du regard alors qu’elle lui offrait un magnifique sourire, suivit d’un mordillement de lèvres plus que sexy. Puis elle s’était hissée sur la pointe des pieds, pour li murmurer à l’oreille qu’il jouait très mal la comédie. Han ! Quel affront ! Aussitôt, Leandro décida d’entrer dans son jeu, voyant ici une occasion de détourner une bonne fois pour toute le sujet de conversation, quitte à s’en rendre ridicule, et de devoir avouer malgré lui qu’il était mauvais acteur. C’était bon de lui laisser croire à une telle chose… Ainsi les femmes pensaient avoir une certaine emprise, une supériorité, qui n’était qu’une magnifique illusion. Réaliste certes, mais dont la nature restait inchangée. Il se contenta d’oser les épaules, ne voulant pas sur jouer davantage, se doutant qu’elle n’hésiterais pas à le lui ressortir dès que l’occasion se présenterais à elle. Or, il voulait bien paraître incompétent dans ce domaine à ses yeux, mais peut-être pas aux yeux de tous ! D’ailleurs, il cachait bien son jeu le petit ! Bref !

    Son téléphone venait de sonner, et d’où ils étaient, ils l’entendaient. A croire qu’elle avait 2000 watts de son sur son portable ! L’écran s’était allumé, apparaissant comme un petit point lumineux parmi leurs affaires, parsemées sur la plage. Le regard de Leandro s’était posé dessus, ne pouvant s’empêcher d’afficher un petit air déçu. La bulle dans laquelle ils s’étaient tout deux enfermés venait de se fêler. A l’instant même où il en avait pris conscience, il avait senti la belle se rapprocher, se serrer tout contre lui, comme si dans ses bras elle était venue chercher un refuge, qu’elle fuyait plus que tout cette réalité, ce maudit appel. Tout en la resserrant davantage contre lui, sentant sa peau frissonnante contre la sienne, bercé à la fois par une indescriptible et douce chaleur, il lui murmura quelques mots à l’oreille. Il était vrai que quelqu’un devait s’inquiéter pour elle. Thalie avait passé son temps à s’en faire pour les autres, et n’avait jamais dû se rendre vraiment compte de l’attention que pouvait lui porter ses proches. En même temps comment réellement s’inquiéter pour quelqu’un qui ne quittait pas la maison… Ils s’en faisaient pour son moral, pour ce qui se passait dans sa petite caboche aux cheveux d’or, mais étaient quant à sa sûreté. Là, rien ne leur affirmait qu’elle était saine et sauve, qu’aucun autre drame n’allait s’abattre sur elle, sur eux… Alors qu’il allait se reculer doucement, après lui avoir offert un léger baiser dans le creux de son cou, rassurant à souhait, elle le retint, lâchant un « non » franc, qui venait droit du cœur, c’était certain ! Il releva les yeux vers elle, sortant sa main de l’eau, un air un peu surpris. Elle comptait rester ainsi, collante de couverte de sable ? Elle se reprit, d’une voix plus calme, plus posée… Son non était moins assuré, sa négation moins accentuée. Il sentait qu’elle se dispersait, que peu à peu il lui était difficile de réfléchir correctement. Et il fut ravi de cette réaction, qui ne faisait que traduire l’effet qu’il avait sur elle, avec seulement un peu d’eau… Et qu’elle plaisir de sentir sa peau frissonner sous ses lèvres… Voilà qu’il venait de poser sa bouche sur elle, glissant sur ses courbes, y déposant de nombreux baisers. Elle ne bougeait plus, et sans que Leandro en ait la certitude, elle s’était arrêtée de respirer, se tendant sous ses délicates et tendres attentions. Ce chemin, il le fit en sens inverse, remontant le long de son ventre, redessinant le tracé pourtant parfait de ses seins, puis vint se perdre sur ses lèvres.

    « Tu sais ce que je veux ? » Il hocha la tête, négativement, en guise de réponse. Non il ne savait pas ce qu’il voulait. Il ne pouvait pas le savoir, car n’était trop beau pour elle, car elle méritait qu’on lui décroche la Lune, et elle était en droit de le lui demander. Il ne savait pas ce qu’elle voulait tout simplement parce qu’elle avait mis un bordel incroyable dans son propre esprit, et mon dieu ce que ça pouvait faire du bien ! Incapable de savoir ce que lui-même voulait, comment pouvait-il deviner pour elle. Ce qu’il savait c’est qu’il ne serait jamais rassasié de sa peau, de son goût, de sa chaleur… Qu’il ne voulait pas se séparer d’elle, qu’il ne voulait pas la perdre, qu’il ne voulait pas qu’elle le quitte. Pourtant, ils ne pouvaient pas se permettre un tel silence, eux qui avaient souffert de ceux qu’on leur avait imposé par le passé. Il la laissa parler, buvant le moindre de ses mots, se délectant du moindre de ses soupirs. Il la comprenait… Il voyait parfaitement ce qu’elle voulait. Ce qu’elle désirait était cette défunte bulle, celle qui les avait déconnecté du monde, les portant bien loin de la réalité, bien loin de leur vie et de leur quotidien parfois si pesant… Ses mots le touchaient, sans qu’il ne puisse vraiment l’expliquer. Elle ne voulait compter qu’à ses yeux, être sienne pour cette nuit et plus encore. Il esquissa un mince sourire à ses derniers aveux, Donald et ses neveux n’ayant aucun rapport avec leur situation, et l’idée de la voir continuellement nue sur cette plage ne lui déplaisant pas le moins du monde. Mais ce qu’elle voulait surtout était de savoir ce qui lui voulait…


    « Oh… » -laissa-t-il s’échapper d’entre ses lèvres, sa bouche formant d’elles même un « O », un brin trop marqué pour être naturel. « Je veux… Eum… Je veux une nouvelle moto, sans avoir à vendre mon bijou pour autant ; je veux une résidence secondaire pour mes parents ; je veux le bonheur de mon frère ; je veux… gagner au loto ! Ah mais suis-je bête… Ca vient de se réaliser ça… » Sa main libre vint se poser dans le bas de son dos, et il la ramena contre lui, regagnant tout son sérieux. Car il fallait l’être, et ô miracle, parfois il savait l’appliquer et avec brio ! « Je veux que tu ailles bien, que tu te sentes bien… Je veux ton bonheur. Et ne va pas à mon encontre, ne me dit pas que ça n’est pas une réponse, que ce ne sont que des mots et que mes désirs sont tous autres ; car je ferais en sorte que tu te taises, et ça ne sera pas à l’aide de baisers, mais plutôt en t’entraînant au fond de l’eau, pour te rafraîchir les idées ! Si pour que tu sois heureuse il faut que je t’enlève, alors je veux te kidnapper ; s’il faut que tu sois parmi les tiens, alors je veux te ramener… - Et il était sincère. Cela pouvait paraître idiot comme réponse, trop cliché… Cependant, il le pensait. Il ne voulait plus voir cette petite mine, il ne voulait plus qu’elle se laisse aller dans une mélancolie malsaine. Car s’il n’arrivait pas a exprimer ses envie, il savait au contraire ce qu’il refusait catégoriquement. Il déposa un baiser sur ses lèvres, qu’il lui vola, puis glissa sur sa joue, laissant ses propres lèvres s’étirer en un sourire coquin, dissimulé à ses yeux clairs, pour murmuré dans un souffle, d’une voix certes chaude, mais avec un soupçon d’amusement : S’il faut que je te fasse l’amour une deuxième, une troisième, une quatrième fois, ou encore le reste de cette nuit qui me paraîtra bien trop courte… Alors je suis à ton service, tout à toi. » Ses messes basses se perdirent dans un léger éclat de rire, alors qu’il parsemait sa peau de doux baisers, que ses mains à présent toutes les deux posées dans la chute de ses reins la caressaient avec langueur et légèreté.

    Il se redressa, cherchant à nouveau son regard, une quelconque réaction de sa part ; souhaitant lire dans ses yeux sa compréhension. Il espérait qu’elle ait perçu sa sincérité, et qu’elle en serait satisfaite. Dans le cas contraire et bien… tanpis ! On ne peut pas forcer quelqu’un à vous croire, même avec toute la bonne volonté du monde. Elle seule pouvait voir en ces mots sa franchise.

    « A toi de voir si la sagesse se trouve dans un retour à la maison, ou seulement dans un sms… A toi de voir s’il est préférable de rester avec moi, ou de retrouver les tiens. Je ne peux pas décider pour toi, car je ne veux pas prendre le risque que le regret s’empare de toi par la suite. »
    Il ne se défilait pas, au contraire même ! C’était peut-être plus dur de laisser quelqu’un choisir, que d’imposer ses propres décisions. Quoiqu’elle décide, il approuverait, la soutenant et se rappelant sans cesse qu’elle avait raison et qu’elle en était heureuse. Qui ne rêverait pas d’avoir un homme comme lui à ses côtés à cet instant précis ? De quoi rendre jalouses toutes les romaines, si ce n’est même les italiennes, les européennes, la population mondiale féminine, jalouses ! Et peut-être même la communauté gay ! Han ! =O
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Thalie J. Spinelli
Thalie J. Spinelli

AGE : 24 ans
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ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli.
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyDim 16 Aoû - 2:15


    La technologie c'était bien sympa, mais parfois Thalie aurait tout donné pour un retour à l'âge de pierre, lorsque personne ne pouvait vous joindre, vous épier de la sorte. Par moment elle avait vraiment l'impression d'être l'héroïne de Georges Orwell... 1984... Big Brother Watching You ! C'était tout à fait ça ! Les portables étaient une invention des plus anti-indépendance qui existait à ce jour. On pouvait vous joindre 24h sur 24, et ce quelque soit le lieu où vous vous trouviez juste pour vous demander "Où t'es ?" Mais qu'est-ce que ça peut te foutre, bordel ? T'es de la police ? C'était bien pire qu'un traceur GPS infiltré sous la peau, c'était un moyen de rester connecté au monde, même lorsque vous n'en aviez pas du tout envie. Thalie était d'ailleurs entrain de se demander pourquoi elle avait eu le réflexe idiot de prendre son portable en partant. Elle avait oublié son porte-feuille, elle n'avait aucun papier d'identité sur elle, mais elle avait pensé à prendre son I-Phone ! Pourquoi ? La réponse était pourtant simple ! Elle était accroc à ce petit truc depuis qu'il était devenu son lien permanent avec Leandro. Elle avait tellement l'habitude de l'avoir en permanence sur elle, contre elle, il était devenu une telle présence rassurante dans sa poche, qu'elle l'avait glissé par habitude dans la poche de son short en quittant la villa, et ce, même si la seule personne au monde qu'elle aurait pu avoir l'envie de joindre était à ses côtés en chair et en os... et en muscles... Du coup, cette simple sonnerie qu'elle distinguait d'ici -vu le silence qui régnait sur la plage, on aurait entendu une mouette lâcher une caisse-était de l'ordre de la torture. Cela venait de faire éclater sa bulle, la ramenant à la réalité de l'instant présent, l'obligeant à ouvrir les yeux sur ce qu'elle venait de faire, les possibles bouleversements que cela pourrait entrainer, et surtout sur le fait que la chose la plus adéquate à faire maintenant, était de rentrer chez elle et de faire comme si sa vie n'avait pas changé. Pourtant elle avait été bouleversée radicalement. Leandro qui avait jusqu'alors une place privilégiée dans sa vie, venait de s'emparer de tout l'espace laissé vacant. Il était devenu sa drogue, et son besoin de lui, de sa peau, de ses bras, de ses baisers, de son parfum inimitable, était indéniable, palpable, il était présent dans chacun de ses regards, dans chacun de ses gestes, présent jusque dans sa manière de lui parler... Elle venait de déposer son monde entre ses mains, comme si, trop fatiguée de porter sa propre destinée, elle venait de s'en remettre à lui, dans le but de souffler un peu, et parce qu'elle lui faisait une confiance aveugle sans même se l'expliquer. Elle se réfugia dans ses bras avec l'empressement du naufrager s'agrippant à sa bouée de sauvetage. Elle voulait, elle espérait pouvoir fuir de nouveau ce monde dont elle ne voulait pas, au profit de celui, plus petit, qu'elle s'était créé dans l'espace de ses bras... Et ça marchait. Il avait une manière de poser ses mains sur sa peau qui lui faisait oublier tout le reste. Elle avait paniqué, hurlant "non", avant de comprendre qu'il ne l'abandonnait pas, qu'il ne la ramenait pas, et en l'espace d'une fraction de seconde son coeur se remit à battre, calmant ses angoisses, apaisant ses doutes. Un simple détour par ses yeux couleur chocolat lui permettait de retrouver cet univers secret, cette réalité parallèle qu'ils étaient les seuls à habiter. Sa simple vue lui coupait le souffle, son touché l'empêchait de raisonner. Elle cessa de respirer, cessa de penser, se contentant de l'observer s'activer contre son corps, alors que le sien luisait dans l'éclat de la lune, lui donnant un air irréel et céleste, comme un ange tombé de ciel... Enfin ses lèvres glissant contre sa peau, provoquant frissons en cascade, faisaient de lui un ange déchu, sans aucun doute, un ange avec la beauté du Diable. Elle se serait damnée pour lui, et elle ne doutait pas du fait qu'elle ne devait pas être la seule... Qu'avait-elle fait de bien, au juste, pour mériter un amant, un aimant pareil ?

    Lorsqu'il en eut fini avec sa douce torture sur son corps, lorsque finalement ses lèvres quittèrent son corps pour lui offrir un de ces baisers dont elle n'avait, jusqu'à présent, jamais imaginé une possible telle intensité, elle parvint à retrouver l'usage de son cerveau. Il fallait qu'il comprenne ce qui se tramait dans son esprit, pourquoi elle réagissait de la sorte, il fallait qu'il comprenne et qu'il l'aide, parce que sans lui elle n'était qu'une moitié de quelque chose. Depuis cette nuit, elle ne se sentait entière que lorsqu'il était là, et pas seulement présent à ses côtés, mais lorsque sa peau entrait en contact avec la sienne. Comme si sans une étreinte, sans une simple caresse, ou juste une main dans la sienne, elle n'était pas tout à fait vivante. Elle était en veille. Elle craignait tellement que cet état dans lequel elle se trouvait depuis la mort de Giovanni, et certainement même avant ça, ne revienne, qu'elle ne voulait pas qu'il parte, qu'il la quitte, même pour une nuit, même pour quelques minutes. Le sentant s'éloigner elle paniqua, refusant qu'il recule encore. Elle pressa sa main, et rouvrit les paupières doucement, tout en cherchant ses mots et comment les amener. Est-ce qu'elle allait être capable de faire des phrases complètes ? Elle n'en était même pas sûre, mais le regard, leurs dialogues muets n'y suffiraient pas cette fois, il lui fallait des mots pour appuyer ses yeux... Alors elle lui expliqua, tant bien que mal, ce qu'elle souhaitait, ce qu'elle voulait. Dans un discours très imagé elle lui exposa son point de vue sur la question, perdant un peu les pédales à force de fondre dans son regard... Terminant sa tirade sur Donald Duck qui n'avait absolument rien a faire là, mais peut être Leandro avait une explication quant à ce phénomène métaphysique de filiation spontanée... Elle le vit sourire, mais ne savait pas s'il le faisait par rapport à Donald, ou pour l'hypothèse de vivre nue ici pour toujours... Toutefois elle lui exposa son dernier souhait, celui de savoir ce qu'il voulait lui. Le reste n'avait que peu d'importance, seules ses volontés comptaient. Elle, elle le voulait lui, mais lui, la voulait-il elle ? Loin d'elle l'idée de s'imposer, de devenir envahissante, elle avait besoin de savoir où il se situait au milieu de tout cela. Il sembla surprit, et mit un certain avant de lui répondre, comme si, lui aussi, avait besoin de rassembler ses esprits avant de former des phrases cohérentes. Il se mit alors à lui sortir un paquet de souhaits sans rapport avec elle. Ce qui ne l'empêcha pas de les noter mentalement. Oui, il risquait de s'en mordre les doigts plus tard, de se traiter de crétin lorsqu'il se retrouvait en face d'un bolide tout neuf. Pour la résidence secondaire de ses parents, là, c'était un peu plus délicat, ça coutait quand même un bras, et bien que très généreuse, Thalie savait qu'il s'agissait là d'un cadeau quelque peu disproportionné qui le mettrait bien trop mal à l'aise, voir en colère... Non, la moto c'est pas un cadeau disproportionné... Pas pour une Spinelli en tous cas. Elle avait bien reçu une Porshe pour son arrivée à Rome. Comme si c'était quelque chose qui méritait une récompense... Elle avait prit l'avion ! Yahooo ! Trop fort ! Félicitations ! Tiens une Porshe... Le bonheur de son frère, elle pouvait pas grand chose non plus... Tiens, d'ailleurs, il en parlait rarement de son frère. Il devenait quoi Théo ? Gagner au loto ? En avait-il réellement besoin ?! Il était riche de tellement plus... Et elle se fit la promesse que l'argent ne serait plus une source de problème pour lui, avec ou sans son consentement. Soudain, il décréta qu'il avait déjà gagné au loto, tout en déposant une main dans le bas de son dos, l'attirant contre lui, sous-entendant qu'elle était son gros lot. Il n'avait pas tort, et il n'avait pas idée à quel point il n'avait pas tort.

    Puis, il fut sérieux. Elle lui connaissait ce visage, elle lui connaissait tous ses différents visages, mais celui-ci était le plus impressionnant. Il prenait en hauteur, en âge aussi, il inspirait le respect, on ne pouvait que l'écouter en silence, sans l'interrompre, alors que chacun de ses mots étaient, généralement, d'une véracité à toute épreuve. Tout contre lui, elle posa ses mains sur le haut de son torse, venant jouer de l'index le long de son trapèze, glissant doucement dans le creux formé là, sans pour autant le quitter des yeux. Elle ne mouftait pas alors qu'il expliquait que ce qu'il voulait était tout simplement son bonheur à elle, qu'elle se sente bien, qu'elle aille bien. Elle aurait voulu protester, lui expliquer que si chacun ne faisait rien en attendant que l'autre décide, car le bonheur de l'autre passait avant le sien propre, alors ils n'avanceraient jamais, mais il lui coupa l'herbe sous le pied avant même qu'elle ne puisse entrouvrir les lèvres. Il lui expliqua que si elle osait le contrarier, il la ferait taire, mais pas de la façon dont elle l'imaginait -à ces mots le sourire qui venait de naitre, déserta ses lèvres au profit d'un haussement de sourcil- il comptait la plonger sous l'eau pour lui rafraichir les idées... Il oserait ? Quelle délicatesse ! Wahooo ! C'était lui qui ne répondait pas à sa question, et c'était à elle de se taire au risque de finir avec Nemo ? Méchant ! Méchant Leandro ! Toutefois, il se rattrapa à moitié en lui expliquant qu'il voulait ce qu'elle voulait. Mais quelle abnégation mes amis ! Ok, c'était mignon, touchant, et d'un incroyable altruisme, mais ça ne lui disait pas ce qu'il voulait au fond de lui. S'il faisait taire son besoin d'assouvir ses moindres désirs à elle, il voulait quoi ? Il rêvait de quoi ? Elle ne voulait pas s'imposer, elle voulait savoir s'ils étaient sur la même longueur d'onde, s'ils voulaient tout les deux la même chose. Encore une fois, il lui empêcha toute protestation en lui volant un baiser avant de glisser plus que sensuellement dans son cou, trainant ses lèvres le long de sa peau salée. Puis, dans un murmure, il fit grimper la température de l'eau de plusieurs degrés. Thalie en perdit même pied, et glissa brusquement avant de se rattraper à lui, s'accrochant à son cou, tout en ravalant difficilement sa salive. Ça c'était un programme qui lui convenait plus que tout ! Remarque, qu'il lui fasse l'amour était un bonus, la seule chose qu'elle souhaitait réellement étant de rester avec lui coûte que coûte. Il laissa échapper un éclat de rire, tout en reprenant ses activités dans son cou, la laissant à bout de souffle... Oui, pour si peu... Mais c'était tellement !! Finalement il se redressa, replongeant son regard dans le sien, calmant les battements de son coeur par la sérénité qu'elle pouvait y lire. Elle le savait sincère, et jamais elle ne douterait de lui, elle avait une confiance aveugle, adhérant à chacun de ses mots sans se poser la moindre question. Pourquoi ? Elle n'en savait rien, c'était ainsi. Il n'était pas comme les autres, il ne profitait pas d'elle, il agissait pour son bien, jusqu'à se retenir de lui sauter dessus quand elle ne demandait que ça, parce que les circonstances ne le permettaient pas. Il insista une dernière fois, lui confiant qu'il suivrait sa décision, quoiqu'elle décide. Il ne voulait pas décider pour elle.
    - Ce n'est pas ce que je te demande... Commença-t-elle sans quitter ses yeux, souhaitant donner plus de poids à ses propos. Mais je ne veux pas décider seule. Je ne suis pas une princesse que tu dois satisfaire quelque soit ma requête... Si je te dis que je veux que... Je ne sais pas, moi... Elle baissa la tête, réfléchissant à un exemple parlant qui lui ferait comprendre sa position à elle... que je veux que tu n'adresses plus la parole aux membres de ta famille, parce que... sans raison ! Juste parce que c'est ce que je veux, et ce qui me rendra heureuse, tu le ferais ? Je t'interdis de me répondre "oui", parce que là c'est moi qui te fais taire en te noyant ! Je blague pas... Tu sais très bien ce que je veux, tu le sais parce que je viens de te le dire... Mais peut être n'ai-je pas été assez clair ? Je te veux toi, Leandro. Je ne demande rien d'autre ! Juste toi, le reste est sans importance. Elle marqua une pause, reprenant son souffle, le contemplant avec sérieux afin qu'il puisse lire sa détermination, et son besoin de lui. Il ne s'agissait pas d'un caprice, elle avait réellement besoin de lui. Je ne veux rien d'autre cette nuit. Alors non, je ne veux pas rentrer chez moi, j'ai suffisamment été chez moi et auprès des miens... Malgré tout, je comprendrais que tu ais autre chose à faire que de t'occuper de moi. Tu travailles demain ? Je ne suis pas plus importante que le reste... Viens... Termina-t-elle en s'écartant légèrement, tout en le tirant par la main...

    Sans délasser ses doigts des siens, elle le guida jusqu'à la plage... Elle gardait le silence, réfléchissant à ce qu'elle venait de dire. Elle espérait qu'il avait compris ce qu'elle souhaitait dire. Elle avait besoin de lui, certes, mais elle ne voulait pas s'imposer dans sa vie, pas comme ça, pas de façon si brusque. Elle ne voulait pas qu'il s'oublie à son profit. Il était déjà tard, et peut être qu'il travaillait de bonne heure demain. Il avait surement besoin de repos, peut être n'aspirait-il plus qu'à son lit. Elle aussi rêvait de draps... Certes, elle ne rêvait pas de ceux de sa chambre à Trastevere, mais peu importait. Elle avait été servie sur un plateau d'argent toute sa vie, elle ne voulait pas que Leandro fasse de même. Elle avait besoin de savoir que chacun de ses gestes étaient nés d'une envie venant de lui, et pas du simple besoin de la satisfaire elle. Est-ce que le fait qu'elle veuille le satisfaire lui était trop dur à comprendre. De retour à leur place, elle lâcha sa main, et enfila rapidement sous-vêtement et short, avant de remettre son débardeur, et de se laisser tomber au sol, son portable entre les mains. L'appel manqué était bien de Stella... Pour autant, Thalie n'avait pas dans l'intention de la rappeler, et ouvrit une page vierge pour un nouveau texto. Elle commença en s'excusant de ne pas avoir répondu plus tôt, la rassura quand au fait qu'elle allait bien. Elle ajouta "Leandro ne veut pas me laisser rentrer maintenant que je suis sortie, et je pense qu'il risque de me kidnapper pour le reste de la soirée. Ne t'inquiète pas, je ne risque rien. Mais j'ai manqué tellement de choses, il faut que je rattrape le temps perdu...". Évasive, elle ne donnait pas vraiment la nature des choses qu'elle avait manqué, et c'était une réelle volonté de sa part. Elle ne souhaitait pas que sa famille sache. Pas pour l'instant. Ils le sauraient bien assez tôt.
    Dans un sourire elle tendit son IPhone à Leandro afin qu'il puisse lire le message qu'elle n'avait pas envoyé encore.
    - Voilà ce que je veux... annonça-t-elle en se relevant, restant en face de lui... Si c'est ce que tu veux aussi, alors tu n'as qu'à appuyer sur "Envoi", me ramener chez toi, et faire ce que tu veux de moi, me poser dans un coin, me caler devant un DVD, ou me faire l'amour autant que tu le souhaites... Sinon, tu appuis sur le petit "c" et tu remplaces le texte par "je rentre"... Elle n'avait pas quitté son sourire, ne souhaitant pas l'influencer d'une quelconque manière. Elle voulait qu'il prenne la décision seul maintenant qu'il connaissait sa volonté à elle. Elle ne pouvait pas se montrer plus clair, elle aurait besoin de son corps à lui pour s'endormir, pour fermer les yeux en toutes sérénité, elle aurait besoin de ce coeur battant au même rythme que le sien en guise de berceuse... Mais elle comprendrait qu'il ait d'autres envies... Elle ne pouvait pas exiger le beurre, l'argent du beurre, et le sourire du crémier... Pas tout le premier soir !
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyJeu 20 Aoû - 19:18

    [Je n'ai pas les quatre pages pleines, j'ai beaucoup fait avancer l'action, mais j'avais l'impression d'écrire pour rien donc bon... =/ Méga nul, et ne me soutiens pas le contraire, je suis têtue ! Méga têtue !]

    Parfois son propre bonheur se révélait être celui de l’être aimé. Parfois on pouvait se contenter de voir naître un sourire aux coins des lèvres de cette personne pour se sentir bien, pour se sentir heureux. Parfois, il ne fallait pas grand-chose pour que ce sentiment inégalable et cette impression de légèreté s’emparent de nous. Parfois il suffisait de puiser son bonheur à la source, dans un regard amoureux. C’était tout ça qu’essayait de dire Leandro. Il tentait de lui faire part de sa façon de voir les choses et surtout de les vivre. Tout cela pouvait s’appliquer à sa façon d’être, à sa propre vie. Il n’avait pas besoin de grande chose pour se sentir bien et ne demandait jamais rien, ou presque. Ils étaient pareils, et ça n’allait pas les aider, puisque l’un comme l’autre attendait une réponse, une décision, ne voulant pas s’imposer. Chacun pensait à l’autre avant de penser d’abord à soi-même… Il ne voulait que son bien, et était capable de tout pour le lui servir sur un plateau d’argent ! On pouvait penser qu’il obéissait au moindre de ses caprices, mais ce n’était pas du tout le cas. Il savait dire non, il savait la stopper et aller à son encontre quand cela était nécessaire. S’il l’avait écouté, elle n’aurait pas quitté sa chambre, et lui serait rentré chez lui depuis un moment. Ils ne se seraient pas rendu sur cette plage, et n’en serait pas là. Oui, Thalie avait eu un coup de speed en pensant à Calypso, se baladant dans Rome, entourée de monde. Mais sincèrement… si elle n’avait vraiment pas voulu sortir, qu’elle n’aurait en rien accepté la proposition de Leandro, elle ne se serait pas bouger, voilà tout ! Car il fallait être demeurée pour croire que le jeune homme allait sagement la conduire dans le centre pour retrouver Caly ! Au fond d’elle-même, elle avait eut envie de cette petite virée, il en était persuadé, et était même fier de son coup ! Plus jamais il ne voulait croiser son regard triste, ses yeux démunis de la moindre étincelle de gaîté et de malice ; plus jamais il ne voulait affronter ses airs renfermés dans une peine sans nom, ni limite. Il lui en faisait part, au travers d’exemples simples, dans une situation qui l’était tout autant. Ce qui voulait importait, c’était un fait, mais elle avait encore plus d’importance à ses yeux. S’il prenait la peine de s’écouter, Thalie resterait à ses côtés à jamais, dans une étreinte protectrice dont il ne pourrait pas se lasser. Mais il n’y avait pas que lui… Après ce que la belle avait traversé, après tout ce dont elle s’était occupée, l’attention qu’elle avait porté aux siens sans relâche, elle avait peut-être à son tour besoin d’eux, et pas seulement de lui. Leandro gardait cela en tête, ne voulant pas se croire indispensable quand rien ne l’affirmait. Il était loin de se percevoir comme le prince charmant, celui que n’importe quelle femme rêverait… Il était tout ce qu’il y a de plus normal, un homme avec des qualités certes, mais aussi des défauts, qu’il dissimulait tant bien que mal. Il était de ceux qui ne se prenaient pas la tête, ceux qui se laissaient vivre, et qui s’en faisaient seulement pour les autres, pour leurs proches. Il avait son petit caractère, même si face à Thalie, il n’en était rien.

    Il ne voulait pas qu’elle pense qu’il se forçait, qu’il faisait tout ça pour elle, pour répondre au moindre de ses désirs, pour la pourrir en la gâtant ainsi… Il voulait juste être présent pour elle, et qu’elle se sente bien. Il pensait aussi à lui, et elle ne pouvait pas prétendre le contraire ! Quand il lui rendait visite, c’était avant tout pour lui, pour combler ce vide qu’il ressentait dès qu’elle était loin de lui, et qui jusque là n’avait pas eut de réelle explication, de réelle raison d’être… Quand il faisait apparaître un sourire sur ses fines lèvres, il s’offrait un petit plaisir, il s’offrait quelques secondes, si ce n’est même minutes quand il était chanceux ces derniers temps, de bonheur. Alors c’est avec ironie qu’il lui citait toute une liste de chose qu’il aurait pu désirer. Une nouvelle moto, une maison, le bonheur de son frère… tout et n’importe quoi, jusqu’à la cagnotte de la loterie nationale ! A ses yeux, rien n’avait plus de valeur que Thalie, et c’est sous ce ciel parsemé de mille et une étoiles qu’il en avait prit conscience. C’était en la sentant tout contre lui, en mêlant son souffle au sien, en ne faisant plus qu’un avec elle que cette vérité s’était enfin présentée à lui, dissipant la brume qui jusqu’à présent voilait ses sentiments sous des doutes et des interrogations. Et il ne parlait pas de façon imaginée, comparant l’héritière à un gros lot… Car de son argent, il n’en voulait pas. C’est bien simple, dès qu’on lui offrait quelque chose qui avait d’après lui bien trop de valeur, il refusait le présent. Il n’était pas un homme d’argent, il était un homme de cœur. Sa fortune, il s’en moquait, et espérait bien qu’elle allait percevoir cela dans ces propos et non une vulgaire comparaison qui aurait été de mauvais goût et déplacée. Il lui parlait sérieusement, lui faisait part de ce qu’il pensait et donc de ce qu’il voulait. Il était important pour lui qu’elle saisisse ce qu’il en était pour lui, et qu’elle cesse de croire qu’il se sacrifiait sans arrêt pour privilégier la moindre de ses envies. Il l’avait devancé, sachant pertinemment qu’elle allait avoir quelque chose à redire concernant sa déclaration. Impossible pour elle d’aller à son encontre cette fois-ci, il avait raison et c’est tout ! Il sentait ses mains glisser sur son torse, remonter doucement, et tentait tant bien que mal de rester concentrer. Elle ne l’aidait pas à garder la tête froide, surtout pas avec ces légères caresses. Qu’elle essaye elle, de lui parler alors que ses mains feraient joujou dans le creux de ses reins, remontant doucement le long de sa colonne vertébrale !

    Thalie ne voulait pas décider seule, or lui, ne voulait pas décider à sa place. Elle avait le choix et désirait le lui laisser. Il était important pour lui qu’elle exprime clairement ce qu’elle cherchait, et donc si elle souhaitait rentrer et retrouver les siens, ou si elle souhaitait rester avec lui. Pour lui le choix n’était vraiment pas difficile, il était même évident ! Rester avec la belle de son cœur ou la ramener et rentrer chez lui pour se vautrer seul dans son lit, qu’il trouverait alors bien trop grand après avoir été si près de Thalie… ? Demeurer à ses côtés bien sûr !

    « Thalie… Je sais prendre des décisions, je sais faire mes propres choix, comme celui de répondre ou non à l’un de tes souhaits. » Il n’était pas un pantin qu’elle pouvait manipuler à loisir… Oui Thalie, il avait un cerveau et savait s’en servir. Sauf que là ce choix avait bien plus d’impact sur elle que sur lui. Il s’agissait de sa famille, et non du chien de Leandro qui l’attendait sagement à l’appartement ! Personne ne l’attendait chez lui, alors qu’elle… C’était différent ! A son exemple, il leva les yeux au ciel.
    « Bien sûr que non… Je ne pourrais pas agir comme ça, comme un crétin, si du jour au lendemain tu me demandais un truc pareil et sans raison… » Elle continua, citant clairement ce qu’elle voulait cette voici. C’était lui qu’elle désirait, prétendant que le reste était sans importance pour elle. Ca c’était faux bien entendu, et ça le fit sourire. Visiblement ce qu’il ressentait était partagé, et ça faisait du bien d’en avoir une preuve concrète, une déclaration verbale, et non plus seulement un message passé à travers un regard. Elle ne voulait rien d’autre que lui ce soir, tout comme lui ne désirait qu’elle. « Tu travailles demain ? Je ne suis pas plus importante que le reste... Viens... » Ayant gardé leurs doigts entrelacés, elle l’entraînait avec elle jusqu’à la plage. Leandro s’empressa de gagner son niveau pour passer l’une de ses bras sur son ventre, glissant sur sa taille, pour l’encercler et la garder près de lui, alors qu’ils regagnaient leurs affaires.
    « C’est là que tu te trompes mia bella… » Il déposa un baiser dans son cou, puis sur son épaule, et la libéra une fois face à leurs vêtements. Tout comme elle, il se rhabilla, enfilant son boxer et son short, et préférant garder son t-shirt sur l’épaule jusqu’à ce qu’ils aient retrouvé la moto. Il ne pu s’empêcher de la regarder alors qu’elle couvrait cette peau qu’il aimait tant avec ce tissu qu’il détestait désormais.

    Une fois chose faite, elle s’était laissée tomber dans le sable, avec son portable. Il la laissa le trafiquer tranquillement, prenant soin pour sa part de glisser le sien dans sa poche, et de ramasser keffieh et compagnie. A peine avait-il relevé le visage, que Thalie lui présentait son portable ; et donc ce qu’elle avait écrit. Il esquissa un sourire en coin, et l’interrogea du regard. C’était donc ce qu’elle voulait, sûr ? Elle le lui affirmait, le lui confirmait. Elle ne voulait pas rentrer, elle le voulait lui, et lui seul. Il s’empara du téléphone, et d’un air pensif l’écouta alors lui faire une proposition. C’était à lui d’envoyer ou non ce message, suivant ses envies. Pour lui c’était très clair, mais il décida d’en jouer, de la taquiner… Il fit quelques pas en arrière, s’éloignant légèrement d’elle, adressa un regard au ciel, comme si perdu dans ses pensées il se demandait si oui ou non il allait confirmer cet envoi. Puis il fit mine de tapoter sur l’écran. Face à Thalie, il était impossible pour elle de savoir ce qu’il faisait. Gardant tout son sérieux, il avait simplement envoyé le texto, et s’était baladé dans les fichiers de la miss. Ainsi, elle devait s’imaginer qu’il galérait à écrire un nouveau message, alors qu’en réalité il farfouillait et prenait plaisir à voir ses photos. Elles étaient assez sympas, et il se retenait de rire devant certaines, se battant intérieurement contre lui-même pour garder cet air sérieux en apparence. Il attendait qu’elle réagisse et quand ce fut le cas, il lui rendit son téléphone, affichant un superbe cliché de sa sœur et d’elle-même, entrain de grimacer face à un miroir.

    « T’es magnifique comme ça ! Il laissa échapper un léger rire, et passa à ses côtés d’elle, pour ramasser une fois pour toute ce qui traînait encore au sol. – Allez viens par là… Je te ramène… -Il eut un petit temps de pause, et lâcha finalement avec un large sourire vu sa petite mine : Sauf si tu ne veux plus venir chez moi… » Leandro haussa les épaules et commença à marcher à reculons, pour ne pas lâcher son regard. Il attendait de la voir presser le pas pour le rejoindre, mourrait d’envie qu’elle se dépêche d’accourir à ses côtés. A son plus grand plaisir, elle ne se fit pas prier pour s’exécuter. Il passa un bras autour de ses épaules, et chercha sa main dans son dos, afin de la ramener contre lui, et qu’elle l’enlace en retour. Alors qu’ils longeaient la plage en sens inverse regagnant leur point de départ, Leandro se laissa de nouveau aller dans ses pensées.

    Ce soir, un tas de choses avaient changé. Ils n’avaient plus la même relation, ils n’en étaient que plus proches… Ils avaient passé un cap, que son inconscient avait désiré franchir depuis un moment déjà. Elle n’était plus seulement son aimante, mais son amante. Elle était celle qui comptait plus que tout, celle qui faisait battre son cœur à toute vitesse et avec une force incroyable, de façon plus concrète, pas encore officielle, mais réelle. C’était simple et pourtant les mots avaient du mal à se poser sur cette idée… La tenant tout contre lui, il déposa un baiser sur le haut de sa tête, s’enivrant au passage du doux parfum de sa chevelure blonde.

    « Mon choix était déjà fait… -glissa-t-il à voix basse. La question ne se posait même pas pour ma part ; elle n’avait pas lieu d’être dans mon esprit. »
    Bien sûr qu’il la voulait à ses côtés, bien évidemment qu’il voulait passé le reste de la nuit, de la semaine, du mois, de l’année et plus encore avec elle ! Il profitait de ce qu’elle lui offrait, la moindre seconde était savourée pleinement par le jeune homme. Ils étaient repassés devant le petit snack, aux allures de cabanon. Avec du recul, et désormais dans l’obscurité de la nuit, il était encore plus beau. Une guirlande de lumière, accroché sur la devanture, donnait un charme incroyable au lieu, face à la mer. Il adressa un regard dans cette direction, et poursuivit leur chemin. La balade dura un bon quart d’heure. C’est que mine de rien ils s’étaient éloignés ! Entre leur jeu de gamins, le restaurant, et leur besoin de s’isoler et de se couper du monde sous les étoiles, ils avaient parcouru un sacré chemin ! La moto n’avait pas bougé, les casques non plus. Sans un mot, il se détacha de la blondinette, et enfila son t-shirt. Muni de son trousseau de clés, il déverrouilla l’anti-vol, et libéra alors la roue et les casques. Il souleva la scelle de l’engin, et glissa la chaîna à l’intérieur, puis reporta son attention sur Thalie. Doucement, accompagné d’un sourire, il lui tendit un casque. Quand elle l’eut en main, il ne le lâcha pas pour autant, le ramenant au contraire à lui pour la faire avancer.
    « La sécurité a un prix mademoiselle… Je réclame un baiser. » Un air faussement innocent pouvait se lire sur son visage, alors qu’il attendait sagement qu’elle lui offre ce qu’il voulait. Ses lèvres lui manquaient, et c’était un moyen comme un autre de les récupérer, de manière détournée. Il finit par lui laisser le casque, et ne manqua pas d’ajouter :
    « Enfin ce n’est qu’une avance, je tiens à le préciser… »
    Il lui adressa un regard plus qu’amuser, avec cette pointe de malice qui animait si souvent ses pupilles couleur chocolat, comme des éclats de noisettes. Il s’installa sur la moto, tourna la clé de contact et donna quelques coups sur l’accélérateur pour faire gronder le moteur et donc le chauffer. Relevant sa visière, il relâcha une poignée, et tendit sa main à la miss pour qu’elle grimpe derrière lui. Une fois la belle bien assise, ses bras encerclant sa taille, se tenant bien à lui, il s’engagea sur la route. Le sel qui lui collait à la peau commençait à se faire sentir, le démangeant quelque peu. C’est donc à toute allure qu’il reprenait la direction de Rome, qu’il regagnait son petit chez lui. Il rêvait d’une bonne douche et ne pouvait pas s’empêcher d’accélérer en pensant que peut-être il ne la prendrait pas seul…
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Thalie J. Spinelli
Thalie J. Spinelli

AGE : 24 ans
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ARRIVÉE LE : 17/03/2008
EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté !
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyVen 21 Aoû - 6:07

    [Je le proclame haut et fort : J'adore ton post !]

    Le temps s'était écoulé si vite. Elle aurait souhaité qu'il s'arrête, le temps qu'ils se parlent, qu'ils se découvrent. Que personne ne vienne les déranger, que personne ne mette sur eux cette pression involontaire. Une nuit ! Une seule nuit loin de tout, était-ce trop demander ? Visiblement oui, puisque ce simple coup de fil venait de les ramener à la réalité, venait de les amener à réfléchir sur les volontés de l'autre, en espérant secrètement qu'elles seraient identiques aux siennes. Une discussion sérieuse, voilà a quoi cela devrait ressembler, sans pour autant l'être. A moitié dans l'eau, ils ne parvenaient pas à s'empêcher de toucher l'autre, de se blottir peau contre peau, coeur contre coeur. Cela aurait dû leur mettre sur la piste, leur suffire en guise d'explications, mais non... Il fallait des mots ! Il fallait qu'ils puissent en être sûrs et certains, et cesser de se poser des questions qui venaient, incontestablement, gâcher cette nuit. Cette nuit que lui comme elle, voulaient passer ensemble sans parvenir à se le dire clairement. Thalie, qui avait été trop habituée à ce qu'on cède à ses moindres caprices, ne le souhaitait pas de la part de Leandro. Ce qu'elle aimait chez lui -entre autre- c'était cette capacité à lui tenir tête, à la rendre chèvre par ses provocations et autres. Elle voulait que cela perdure, qu'il ne s'oublie pas à son profit. Lui, pour sa part, ne souhaitait pas prendre cette décision, jugeant qu'elle était plus importante pour elle que pour lui. Cette discussion tournait en rond. Elle avait bien fini par lui dire clairement ce qu'elle souhaitait, mais pour toute réponse, elle n'eut droit qu'à un sourire. Ouai, ok, c'était toujours mieux qu'une grimace, mais elle aurait préféré qu'il se serve de ses lèvres pour parler, dire quelque chose, et pas se contenter d'un simple sourire qui pouvait vouloir dire "Tu me fais marrer, ma mignonne !" ! Elle aurait été capable de le secouer comme un prunier pour qu'il parle, mais elle se contenta de l'entrainer jusqu'à la plage, en lui expliquant qu'elle n'était pas plus importante que le reste, en tous cas pas plus importante que ses obligations à lui. Il s'empressa de rattraper la courte distance qui les séparait, et l'amena contre lui en l'encerclant de ses bras. Thalie n'allait pas se plaindre. Certes, ce n'était pas vraiment pratique pour avancer, mais c'était pas vraiment le plus important à cet instant là. Ses mains glissèrent le long de ses avant bras, les caressant, avec le sentiment rassurant qu'il ne voulait pas qu'elle s'envole. "C'est là que tu te trompes mia bella..." lui annonça-t-il contre son cou, avant de la relâcher. Elle se tourna vers lui, surprise, ne comprenant pas trop ce qu'il cherchait à lui dire. Est-ce qu'il répondait à son "Je ne suis pas plus importante que le reste" ? Mais il ne la regardait déjà plus.

    Un peu confuse, perplexe, elle se rhabilla en vitesse avant de se laisser tomber dans le sable pour y rédiger un texto à l'adresse de sa mère. Texto qu'elle n'envoya pas, se contentant de tendre le téléphone à Leandro pour qu'il se charge de le faire lui-même. Elle savait ce qu'elle voulait, il savait ce qu'elle voulait, maintenant il ne restait plus qu'à savoir ce qu'il voulait lui. Elle lui expliqua la marche à suivre qui était assez simple : Soit il était d'accord avec ce programme et il envoyait le texto, soit il avait autre chose a faire, et donc réécrivait le message avant de l'envoyer. Elle le laissa lire tranquillement, puis lorsqu'il reposa son regard sur elle, elle hocha la tête. Oui, c'était ce qu'elle voulait, et oui, elle était sûre que c'était ce qu'elle voulait. Il pouvait rabaisser ses sourcils en accent circonflexe et envoyer ce texto. Sauf que non ! Monsieur recula dans le sable, pensif, levant les yeux au ciel. Non mais quoi ? Il attendait une confirmation divine ? Pourquoi il réfléchissait ? C'était si dur que ça de savoir si oui ou non il avait le temps et l'envie de partager sa nuit ? Thalie commençait à s'impatienter, égrainant un filet de sable entre ses doigts afin de masquer son stress... Puis il se mit a tapoter l'écran. Pas juste une fois comme cela aurait été le cas s'il s'était contenté d'envoyer le texto, mais plusieurs fois, rapidement, comme s'il en écrivait un nouveau. Alors la blonde perdit son sourire, mais chercha à ne pas le montrer, détournant le regard, le fixant sur ses pieds qu'elle faisait jouer dans le sable. Elle avait accepté l'idée qu'il pouvait avoir d'autre chat à fouetter, mais elle ne pouvait empêcher la déception de grandir en elle. Elle aurait tellement voulu... Une boule venait de s'installer dans son ventre, et enflait de minute en minute. Finalement, elle releva le nez pour s'apercevoir que Leandro semblait galérer avec son portable. Il arrivait pas à écrire ? Il fallait pourtant pas 30 ans pour taper "je rente", quand même ! Alors elle se redressa, tout en prenant soin de débarrasser son arrière train de tout ce sable. En s'approchant, elle lui proposa son aide d'une toute petite voix, avant qu'il ne lui tende le sus-dit portable. Elle eut la surprise d'y voir sa tête grimaçante aux côtés de celle de sa soeur, tout aussi grimaçante. "T'es magnifique comme ça !" lâcha-t-il dans un rire alors qu'elle le fusillait du regard. Qu'est-ce qu'il avait été farfouiller dans ses photos, lui ? Discrètement, et rapidement, elle fit défiler les photos précédentes afin de voir ce qu'il avait pu lui-même voir. Seigneur !! "Allez, viens par là... Je te ramène..." Thalie lâcha son portable des yeux, et releva son regard vers lui. Voilà, même si elle avait eu encore un infime petit espoir, il venait de s'envoler d'un coup ! Bye bye l'espoir ! Bonjour tristesse ! Elle rangea son portable dans sa poche tout en détournant le regard. Elle lui avait dit qu'il devait décider pour lui-même, qu'elle ne se vexerait pas, elle n'avait pas l'intention de lui montrer à quel point sa déception était grande. "Sauf si tu ne veux plus venir chez moi..." La réaction fut immédiate, elle releva le nez et posa son regard dans le sien alors qu'il reculait. Hein ? Qu'est-ce qu'il venait de dire ? C'était une blague ? En comprenant qu'il s'était jouée d'elle, elle le détesta, mais ça ne l'empêcha pas de ramasser ses tongs en vitesse, et de le rattraper à toute hâte.
    - On t'a déjà dit que ton humour n'était pas drôle ? J'ai faillis aller me noyer dans la mer ! J'te jure !
    Mais biensûr ! Dans un sourire qui ne la quittait plus, elle alla chercher la main qu'il avait posé sur son épaule, emmêla leurs doigts, puis déposa un baiser sur son revers.

    En faisant le chemin inverse, ils gardèrent le silence, à peine rompu par le murmure de Leandro la rassurant en lui expliquant qu'il n'avait pas hésité, que la question ne s'était pas posée. Elle ne répondit rien, se contentant simplement de resserrer leur étreinte dans un réflexe protecteur. Elle aurait aimé lui dire qu'elle aurait préféré qu'il parle plus tôt, mais à quoi bon ? Il l'avait finalement fait, et c'était le principal. Ensuite, ils ne parlèrent plus, laissant le silence s'installer, uniquement rompu par les mouvements de la nature, l'eau, l'air, le sable sous leurs pieds. C'était loin d'être un silence pesant, bien au contraire, ils n'avaient pas besoin de se parler pour combler un vide. Il n'y avait pas de vide. Et puis pourquoi aurait-elle ouvert les lèvres ? Pour lui dire "je suis bien" ? Il le savait déjà, il pouvait le sentir tant ce bien-être était palpable. Elle aussi jeta un oeil sur le pauvre petit stand perdu en plein milieu de la plage. Mais ce fut un oeil amusé maintenant qu'elle repensait à toute la scène avec un certain recul. Oui, c'était clair maintenant, et elle se demandait comment elle avait pu se montrer si aveugle. Dans un sourire en coin, elle fit glisser sa main, préalablement sur sa taille, jusqu'à son adorable fessier tout ferme. Bah quoi ? Maintenant elle avait le droit, non ? Elle venait juste de repenser à cette tape qu'elle lui avait mit devant le patron de la baraque à frites. Trop furtif à son goût, alors que maintenant... Le trajet lui sembla plus long qu'à l'aller, certainement parce qu'elle n'avait plus la faim au ventre et les vêtements mouillés. Par contre, elle sentait la fatigue la gagner. Trop d'émotions d'un coup, aussi ne fut-elle pas mécontente d'arriver à destination. Un peu moins lorsqu'elle dû se séparer de lui, ou encore l'observer cacher sa peau avec ce bout de tissu qui n'avait aucune utilité lorsqu'elle était avec lui, mais bon... Elle ne le quitta pas des yeux alors qu'il s'activait à libérer roue et casques, puis a organiser tout ça. Elle resta sagement en retrait, les bras croisés contre sa poitrine, comme pour combler un vide, alors qu'il rangeait le tout sous la scelle. Puis, il lui tendit son casque. Oui SON casque, à présent il s'agissait du sien rien qu'à elle ! Elle voulu le ramener vers elle, mais Leandro ne lâcha pas prise, et l'attira jusqu'à lui. "La sécurité à un prix, mademoiselle... Je réclame un baiser." Rien que ça ?
    - Oh ? Voleur de mangues, médecin, kidnappeur, chauffeur de taxi, et te voilà maintenant agent en assurance décès... Elle hocha la tête, pensive, comme-ci, finalement, tout ceci avait un sens. T'es encore plus fort que Barbie et Martine réunies ! Annonça-t-elle avec un semblant d'excitation avant de gagner ses lèvres pour ce baiser qui était censé épargner sa vie. Un prêté pour un rendu, puisqu'il l'avait ramené à la vie avec un précédent baiser.
    "Enfin, ce n'est qu'une avance, je tiens à le préciser..." Et exigeant avec ça ! Elle récupéra le casque, avant de relever les yeux vers lui.
    - C'est de l'abus de pouvoir ! J'vais l'dire à ta mère !
    Ça c'était l'avantage de le connaitre depuis la petite enfance. Elle connaissait toute sa vie, mais aussi sa famille au grand complet. Et il la savait capable d'appeler réellement sa mère pour se plaindre du comportement de son rejeton. Évidemment, il ne s'agissait que d'une nouvelle pointe d'humour, mais un humour trahissant leur complicité hors du commun. Une heure plus tôt, ils avaient franchis un cap, et pourtant, ils avaient déjà un vécu, un passé commun, que seuls les couples mariés depuis 20 ans possèdent. Sans se départir de son sourire, elle enfila son casque pendant qu'il démarrait, puis s'empara de la main qu'il lui tendait afin de se caler derrière lui. Ses doigts se faufilèrent directement sous son tee-shirt, à même sa peau, mais restèrent très sage pour ne pas le déconcentrer. Elle ne pouvait plus se passer de son toucher, mais pas au point de provoquer un accident non plus.

    Elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Elle avait l'impression de ne plus avoir sourit ainsi depuis des millions d'années. C'était idiot, c'était juste un sourire, et pourtant elle se sentait revivre. Collée contre lui, elle profitait de cette vitesse, sentant le vent lui fouetter les jambes nues et le sang, la réveillant peu à peu, lui faisant prendre conscience de ce qu'elle faisait. Elle était folle ? Oui, probablement ! Complètement folle même ! Mais ça faisait tellement de bien. Elle pensait à tellement de choses. Caly qui devait être dans son lit à l'heure actuelle, Stella qui avait dû recevoir le texto, et qui ne serait pas dupe un seul instant, et Julian... Est-ce qu'il allait lui dire quelque chose ? Peu importe, demain serait un autre jour, cette nuit elle ne voulait plus penser aux autres, elle ne voulait penser qu'à elle... et lui. Si elle garda la plus part du trajet les yeux fermés, elle les rouvrit en sentant Rome s'approcher. Elle était curieuse, extrêmement même ! Elle avait souvent imaginé l'appartement de Leandro, durant leurs longues conversations téléphoniques, elle en avait même une idée bien précise, bien à elle. Toutefois, elle n'avait aucune idée de l'endroit où il vivait, et étrangement, lorsqu'il s'immobilisa devant un immeuble, elle cru qu'il s'était trompé. C'était pas là, quand même ? "Zampino ?" lâcha-t-elle, surprise, en ôtant son casque. Il habitait à Zampino ? Qu'est-ce qu'elle s'était imaginé ? Tout sauf ça ! Il habitait la résidence de Karyn ? Et accessoirement de la Giolitti aussi.
    - Tu connais Karyn ? Karyn Moretto ? Demanda-t-elle comme une gamine devant une célébrité, alors qu'il l'entrainait vers l'intérieur de l'immeuble. Et Loukas ? Et... Ok, j'arrête ! Acheva-t-elle, devant l'ascenseur, en comprenant qu'elle devait être saoulante, et surtout que Leandro ne connaissait pas forcément tous les locataires de son immeuble. Mais après un moment de silence, durant lequel elle observa les chiffres défiler sur le panneau numérique de l'ascenseur : T'as emmené beaucoup de filles chez toi ? Elle reposa son regard sur lui, avec une moue innocente aux lèvres, l'air de rien. Simple question. Elle retourna à l'observation des chiffres qui passaient décidément très lentement. Et des hommes ? Ajouta-t-elle dans le silence avant de laisser échapper un léger rire. Rooh, si on a plus le droit de blaguer ! Toujours en riant, elle vint se caler contre lui, passant ses bras autour de sa taille, puis venant trouver refuge dans son cou, laissant ses lèvres y déposer un baiser. Elle masquait sa jalousie sous un peu d'humour. Évidemment, il ne serait pas dupe, mais peut être trouverait-il ça charmant ? Non ?
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyDim 23 Aoû - 1:04

    Il l’avait fait grave flipper… Et vous savez quoi ? Il en était vachement fier ! Sérieusement il était content de lui ! Son petit coup en s’éloignant, tapotant le clavier l’air de rien, conservant son air sérieux, avait fonctionné à merveille. C’était une satisfaction sans nom de la voir grogner contre lui, soulignant le fait qu’il avait selon elle un humour qui n’était « pas drôle », un humour très limité. Sa réflexion ne fit qu’agrandir son sourire, accompagné d’un léger rire. Mais oui, il n’était pas drôle, il était le méchant dans l’histoire, et elle la pauvre petite malheureuse, naïve à souhait ! C’était évident voyons ! Et en plus, c’était une malheureuse souriante, étonnant n’est-ce pas ? Leandro était heureux de la voir ainsi, d’avoir droit alors à cet éclat, à ce sourire qui illuminait son visage. Elle était venue se blottir contre lui, entremêlant avec plaisir leurs doigts dans une douce étreinte. Ils avaient rebroussé chemin, longeant de nouveau la plage en sens inverse, profitant de cet air frais, des parfums qu’offrait la mer et ses eaux salées, la beauté des étoiles et la lune, du paysage tout simplement. Et ils avaient finit par regagner la moto du jeune Fransceci. Là, il avait troqué son second casque contre un baiser, offrant l’occasion à la jolie blonde d’y aller de sa petite réflexion. « T’es encore plus fort que Barbie et Martine réunies ! » Wouah ! Ca c’était du compliment ! Il la fixa, de son regard amusé et un brin étonné, profita de son doux baiser –escroqué pour le coup- puis enfila à son tour son casque. « C'est de l'abus de pouvoir ! J'vais l'dire à ta mère ! » Là, il ne pu se retenir de rire. Oui il était italien, sa mama comptait plus que tout, mais de là à l’effrayer, Thalie pouvait toujours s’accrocher. Qu’allait-elle faire ? L’appeler et se plaindre que son fils abusait d’un supposé pouvoir ? Mais elle allait bien la faire rire ! En toute réponse, elle aurait droit à quelques éclats de rire pour commencer… Comment Leandro pourrait-il avoir un quelconque pouvoir sur l’héritière des Spinelli, franchement ?! Ensuite, elle aurait ensuite droit à une explications très claire, du genre : « Mon fils ? La bonne blague ! Et puis de toute façon, ce sont ses affaires… » Aux yeux de sa mère Leandro avait conservé, et conserverait à jamais sa petite auréole de saint au-dessus de la tête. Elle se doutait bien qu’il n’était pas l’innocence incarnée, mais il était majeur et vacciné, il se débrouillait ! Non mais oh !
    « Elle sera ravie d’avoir de tes nouvelles ! La connaissant, elle t’invitera à boire le café ! » Pfff ! Il était loin d’être impressionné ! Sa mère… C’était la femme la plus douce qui soit ! Elle était un amour, un cœur d’artichaut, une véritable crème. Au pire, elle ferait mine de lui tirer l’oreille et de le disputer comme lorsqu’il était gosse, pour donner raison à la blondinette, et s’empresserait de lui filer du gâteau dans un tupperware avant qu’il ne parte.

    Ils avaient filés à toute vitesse, reprenant la direction de la citée romaine, empruntant alors les nombreuses routes qui allaient les mener à la résidence Zampino. Il y vivait depuis un moment déjà, mais n’y passait pas énormément de temps. Entre ses horaires décousues, ses propres sorties, sa vie sociale et tout le reste, il passait seulement du temps dans son appartement pour dormir ; C’était peut-être même plus l’appartement de son chien que le sien ! La moto venait de s’arrêter devant l’immeuble, Leandro avait coupé le moteur et retirait à présent son casque. Thalie semblait surprise… Quoi ? C’était pas bien Zampino ? Elle s’était imaginée quoi ? Il lui adressa un regard un peu étonné, fronçant légèrement les sourcils, quand vint alors de nouvelles questions, qui effaça ces marques sur son front. Oui il connaissait Karyn, mais depuis peu de temps à vrai… Depuis qu’il l’avait trouvé dans une fontaine, alcoolisée comme jamais !

    « Oui je connais un peu de monde ici… Comme tout colocataire quoi… »
    Il avait laissé la moto dans la cours, sur son emplacement réservé rien que pour son petit bijou motorisé, puis était entré dans le hall, accompagné de la miss. Patientant tranquillement devant l’ascenseur, Leandro jouait avec son trousseau de clés, alors que Thalie le bombardait de questions. Mais c’est qu’elle était curieuse mine de rien ! Elle s’intéressa tout d’abord aux colocataires, puis aux filles qu’il avait pu emmener chez lui. Ca, il ne voulait pas en parler… Non pas qu’il avait quelque chose à lui cacher, mais simplement parce que ça ne lui servirait à rien de savoir combien d’ex il avait. Ca n’avait rien à voir avec leur histoire à eux, alors il n’avait pas à répondre. Il préféra garder le silence, continuant de jouer avec ses clés, quand elle se lança dans un brin d’humour, reposant la question au sujet des hommes cette fois-ci. Il ne pu retenir un léger rire, et passa alors son bras autour de sa taille quand elle vint se blottir tout contre lui.

    Un tintement se fit entendre, annonçant l’arriver de l’ascenseur et son arrêt. Les portes s’ouvrirent doucement, et le petit couple monta. Leandro appuya sur le bouton numéro 5, et vint finalement déposer un baiser sur la chevelure blonde de sa compagne, au sommet de sa tête. Il était épuisé, et avait hâte de filer sous la douche, ne supportant plus l’irritation du sel sur sa peau. Ca le démangeait, c’était une horreur ! Ils montèrent dans le silence, un seul bâillement de la part de Leandro venant le briser. Les portes se rouvrirent quelques minutes après, et le jeune homme entraîna Thalie avec lui jusqu’à sa porte d’entrée. Du moment où il passa la clé dans la serrure, ils purent entendre quelque chose gratter à la porte. C’était Sidy, son chien, qui visiblement était pressé de retrouver son maître. Il avait l’habitude pourtant de le voir entrer et sortir de l’appartement à n’importe quelle heure, mais à chaque fois il lui faisait la fête. Comme quoi, il le kiffait ! xD

    « Du calme Sidy, couché ! » Il venait d’abaisser la poignée, relâchant bien évidemment Thalie et prenant soin de passer devant elle pour calmer l’animal avant qu’il ne lui saute dessus. Après une caresse, il l’envoya se coucher un peu plus loin, et fit entrer la blondinette.
    « Vas-y entre… »
    Un sourire et hop, il déposait les casques dans l’entrée, laissait traîner son keffieh sur la tablette près de la porte et retirait ses chaussures. Ce n’était pas un super grand appartement, digne de loft luxueux et j’en passe, mais il avait son petit charme pour être le repère d’un homme célibataire. Le salon était noir et blanc, avec un long et large canapé en imitation cuire. Au sol un tapis, sur lequel reposait une table basse en verre, et qui faisait face à un écran d’une assez bonne taille. Son salaire, il le passait dans ce genre de petit plaisir. Un bon écran plat, un lecteur dvd, une chaîne hifi. Il ne faisait pas parti de ces mecs matérialistes, mais ça faisait toujours plaisir de le posséder. Une station pouvait accueillir son i-pod et diffuser la musique à travers tout l’appartement. S’avançant dans la pièce à vivre de l’appartement, il se tourna vers Thalie.
    « Fais comme chez toi… La cuisine est de ce côté. –dit-il en désignant la cuisine à l’américaine, ouverte sur le salon. Je dois avoir quelque chose à boire, ou grignoter… Moi je file de l’autre côté, prendre une douche. »
    Il se rapprocha d’elle doucement, laissant apparaître un léger sourire, et lui vola un tendre baiser. Sa main glissa sur sa joue, puis frôla la peau si fine de son cou, son épaule, son bras dans toute sa longueur, puis se posa sur sa taille. Il était heureux de l’avoir à ses côtés, de savoir qu’elle allait passé la nuit ici, avec lui, qu’ils seraient seuls et en paix… Il se recula doucement, lâchant à regret la main de la belle, lui adressa un petit sourire et un clin d’œil, puis fila jusqu’à la salle de bain, ramassant au passage deux trois affaires qu’il avait laissé là, posé sur le dossier d’un fauteuil. Bah quoi ? Il ne s’attendait pas à recevoir quelqu’un ce soir ! Et surtout pas elle ! Disparaissant dans la salle de bain, il rêvait d'eau douce...
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Thalie J. Spinelli
Thalie J. Spinelli

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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyLun 24 Aoû - 2:48


    Prendre le café avec sa mère ? Avec Anna Fransceci ? Si ça lui aurait fait sacrément plaisir la semaine dernière, maintenant, avec un peu de recul, elle se demanderait si elle ne risquait pas de virer au rouge pivoine en bégayant comme une crétine. Ça avait beau avoir été la gouvernante de la demeure de Trastavere, et l'une des femmes les plus importantes dans la vie de Thalie, elle avait du mal à s'imaginer décontractée en sa présence, maintenant. Etrange comme cette simple phrase de Leandro venait de lui provoquer un déclic. Elle se voyait, buvant le café avec Maman Fransceci, tranquillement, comme avant, et soudain la femme se tournait vers son fils pour lui parler du bon vieux temps "Tu te souviens quand tu t'amusais à regarder sous la jupe d' Athalia ?! Alalala, comme vous avez grandit, les enfants...". Heu... bah... pas tant que ça, en fait ! Non, sérieusement, c'était pas possible. Ou alors dans 10 ans, après des années de mariage et une ribambelle d'enfants, pour que Thalie n'ait plus le sentiment d'être une cochonne ayant détourné sa sainteté de fils du droit chemin en s'adonnant au vice sur une plage. Est-ce qu'elle avait cette image d'elle-même ? Heu, non, elle savait que ce qu'ils venaient de faire n'avait rien de vicieux, ils avaient partagé un moment ensemble, un instant qui avait scellé quelque chose à venir... du moins, elle l'espérait. En attendant, elle ne se fit pas prier pour grimper à l'arrière de la moto, et se coller à lui, tout contre lui. Elle n'avait plus besoin de prétexte, à présent, et ce fut même avec le sourire qu'elle glissa ses mains sous son tee-shirt. Tout ce qu'elle ne s'était jamais autorisé à faire était à sa portée, et elle n'avait pas l'intention de s'en priver. Elle avait beau avoir imaginé ça dans son petit crâne pendant de longues heures, il n'y avait rien de comparable à la réalité. Rien de comparable à cette sensation de bien être et de sécurité, alors qu'elle serrait son corps contre le sien, lancés à pleine vitesse sur les routes menant à la capitale... En sécurité... Ce sentiment, elle ne l'avait pas ressentit depuis des semaines. Elle n'était même pas sûre de s'être jamais réellement sentie en sécurité, comme ce soir. Elle aurait eu envie que ce moment ne s'arrête jamais, et pourtant, sa curiosité légendaire la poussait vers cet appartement dont elle ne connaissait que les images qui s'étaient forgées dans son cerveau. Peut être n'avait-ce rien à voir ? Peut être qu'elle se plantait sur toute la ligne dans ce qu'elle lui avait inventé comme décor ? Mais elle s'en foutait, l'important c'était de tout connaitre de lui, jusqu'à son antre.

    Première surprise, elle ne s'attendait pas à Zampino ! Elle en laissa même échapper une petite exclamation. Cette résidence c'était celle dont tout Rome parlait, pour la bonne et simple raison qu'elle abritait plusieurs des cibles préférées de l'Osservatore. Elle ne l'avait pas imaginé vivre dans un taudis ou autre, juste elle ne pensait pas qu'il vivait dans THE résidence. L'immeuble appartenant à Paolo Giolitti, d'ailleurs. Oula, elle entrait en terrain ennemi. Allait-elle survivre, ou y avait-il un portique de sécurité à l'entrée, bipant chaque Spinelli qui tentait de franchir la porte ? Bah certainement pas, sinon Julian aurait été le premier à sauter. Tout en se laissant conduire jusqu'à l'ascenseur, Thalie la curieuse en profita pour lui demander s'il connaissait Karyn, par exemple, ou même Loukas... Sa réponse fut laconique, expliquant que, comme tout le monde, il connaissait certains de ses voisins. Et pour les femmes qu'il avait emmené ici ? Pas de réponse. Dans un sens, elle préférait. Elle n'avait pas vraiment envie de savoir qu'elle était la 8ème, la 14ème ou même la 2287ème... D'un autre côté, 2287 ça faisait un peu beaucoup. Est-ce que c'était pour ça qu'il ne répondait pas ? STOP ! Fallait qu'elle arrête ça tout de suite ! Ce qu'il y avait eu avant ne la regardait pas. C'est pour ça qu'elle se reprit en lui demandant combien d'hommes étaient venus ici. Elle se mit à rire, et vint se blottir contre lui. Oui, elle était jalouse, elle le lui avait montré plusieurs fois, et ce, avant même qu'il ne se passe quoique ce soit entre eux, c'est pour dire ! Mais elle allait prendre sur elle, et ne pas gâcher ce sentiment de bien-être avec des questions stupides. Elle ne quitta pas ses bras, pas même lorsqu'il voulu la faire monter dans l'ascenseur, pas même lorsqu'elle l'entendit bailler, ni lorsque les portes se rouvrir dans une petite sonnerie digne des grands hôtels, elle y était trop bien. Pourtant, elle s'y résigna, pour le suivre, alors qu'il la menait jusqu'à une porte sur la droite. Étrangement, elle sentit son cœur s'emballer un peu plus, être prit de soubresauts soudains, comme si elle s'apprêtait a passer un examen, comme si elle était... gênée ? Oui, c'était ça. Gênée, intimidée, elle allait rentrer pour la première fois chez lui. Ça faisait beaucoup de première fois pour ce soir. Mais pas question de renoncer, pas maintenant. Elle était intimidée ? C'était une première ? Et bien soit, il se chargerait de la mettre à l'aise, pas vrai ? Et puis ils avaient partagé quand même un peu plus important qu'une pièce... Voilà ce qu'elle se disait, en serrant sa main dans la sienne, alors qu'il entrait la clef dans la serrure.

    Un chien ?! Et zut ! Elle avait complétement oublié son chien ! Pourtant elle le connaissait, enfin par-delà le téléphone, lors de leurs longues conversations qu'ils avaient eut, quand Leandro nourrissait le chien, sortait le chien, câlinait le chien, engueulait le chien. Comment elle avait pu oublier son chien ? Heureusement qu'elle ne l'avait pas retenu de force sur la plage, pauvre bête... Leandro entra en premier, se chargeant de calmer l'animal avant de l'inviter à entrer à son tour. Elle s'exécuta, sans un mot, suivant chacun de ses mouvements. Il ôtait ses chaussures ? Elle en faisait de même. C'était à la limite du mimétisme. Elle ne s'immobilisa que lorsqu'il en fit de même, au milieu de la pièce a vivre. Il se tourna vers elle, lui expliquant de faire comme chez elle, lui désignant la cuisine. Elle suivait ses mouvements de bras des yeux, parcourant la pièce du regard, notant ce qu'elle avait déjà imaginé et les points sur lesquels elle s'était planté. Déjà, c'était plus grand que dans sa tête, et mieux rangé aussi. Pourquoi s'était-elle imaginé qu'il était comme tous les mecs, bordélique ? Ses yeux venaient de se porter sur le chien sagement installé dans un coin, lorsqu'elle sentit une caresse contre sa joue. Elle tourna la tête juste à temps pour recevoir ses lèvres et lui rendre son baiser. Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Qu'il allait prendre une douche ? Sans elle ? Égoïste ! Il se recula, lui offrant un sourire et un clin d'œil, avant de tourner les talons et de disparaitre en direction de la salle de bain. Un peu démunie, Thalie pivota sur elle même, en tapotant doucement ses mains l'une contre l'autre... Bon... Elle projetait son regard un peu partout, s'attardant sur des photos au mur, revenant vers sa bibliothèque, penchant la tête pour lire les titres sur la tranche. Non, il n'y avait rien à faire, elle avait beau être très curieuse, l'appartement avait beau regorgé d'indice sur Leandro, elle ressentait ce manque de lui. C'était très con vu qu'elle était cernée par lui, par ses objets, ses souvenirs, ses goûts, ses choix, mais lui-même, en personne, il était derrière cette foutue cloison, là où l'eau coulait à présent. Elle se tourna vers la porte derrière laquelle il avait disparu, et hésita un instant... Le chien l'observa alors qu'elle s'approchait, et lorsqu'elle fut au niveau de la poignée, il émit un jappement. "Quoi ?" lui demanda-t-elle à voix basse. "J'vais devoir prendre une douche aussi, alors faut penser au économie d'eau ! Ça se voit que tu te sens pas concerné par l'écologie toi !"... Et merde ! Voilà qu'elle parlait avec un chien, maintenant ! Elle leva les yeux au ciel, et poussa la porte avec précaution. Elle se retrouva dans la chambre, entendant le bruit de l'eau provenir d'une autre pièce sur le côté. Elle aurait bien prêté plus d'attention à la déco, mais elle avait d'autres chats à fouetter.

    Tout en avançant vers les trois marches (attention, détail méga important là !) qui menait à la salle d'eau, elle ôta son débardeur qu'elle laissa sur le sol, puis se fut au tour de son short, qu'elle laissa glisser le long de ses jambes, avant de l'enjamber. La petite salle de bain était envahie de brumes de chaleur, rendant l'atmosphère presque intime, alors que derrière les parois de verre, elle pouvait distinguer ce corps qui lui faisait si cruellement défaut depuis de longues minutes. Sans un mot, elle se débarrassa du reste de ses vêtements, et entra pour le rejoindre. Une petite pique provocante ? Elle y avait bien songé, mais rien ne venait, elle voulait juste être contre lui de nouveau, avec ou sans réparties. Dans son dos, elle se colla à lui, passant ses bras autour de sa taille, avant de lui graviter autour, afin de se retrouver face à lui. Le jet d'eau lui dégoulinait, à présent, jusque dans sa chute de rein, plaquant, au passage, ses cheveux contre sa peau. Ses lèvres virent chercher les siennes, alors que tout son corps tendait vers le sien. Ses doigts s'accrochèrent à sa peau, ses lèvres continuèrent à agacer les siennes, jusqu'à ce qu'elle stoppe tout, se tourne dos à lui en s'emparant du gel douche, tout en offrant son visage à l'eau tiède qui délassait ses muscles. Bah quoi ? Elle était là pour prendre une douche, non ? Bah elle prenait sa douche ! Poussant même le vice jusqu'à lui tendre le flacon quand elle n'en avait plus besoin. L'inconvénient, c'est qu'elle allait sentir le mec, maintenant. L'avantage c'est qu'elle allait sentir comme le sien... Une fois qu'elle eut sentit tout les produits, qu'elle en eut utilisé quelques uns, et une fois qu'elle sentie que sa peau et ses cheveux étaient totalement débarrassés de ce mélange de sel et de sable des plus désagréables, elle se retourna, déposa un rapide baiser sur les lèvres de Leandro, et sortit de la cabine de douche. Elle s'enroula dans une serviette propre, puis repassa sa tête par la porte en verre, restée ouverte.
    - Ton câlin, tu l'auras au lit si tu te dépêches un peu... Annonça-t-elle dans un sourire amusée. Puis elle quitta la salle de bain, en s'exclamant : C'est incroyable ! J'ai jamais vu un mec passer autant de temps sous la douche...
    Oui, c'était de sa faute s'il y était encore, oui, c'était Thalie qui, au final, avait prit le plus de temps, mais au cas ou vous ne l'auriez pas compris, c'était de la provocation, ni plus, ni moins. Elle s'en retourna vers la chambre, et récupéra une chemise qu'elle enfila sur sa peau encore humide. Quoi ? Il lui avait dit de faire comme chez elle ! Elle faisait comme chez elle...
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyLun 24 Aoû - 14:03

    Pour certains, ça pouvait paraître étrange d’emmener une fille chez eux… Enfin cela pouvait faire naître une certaine appréhension, un stresse inexpliqué dû à l’envie de montrer une bonne image de soi, un appartement qui a la classe, rangé et j’en passe. Certains hommes, bien que cela soit plus répandu chez les nanas, pouvaient être confrontés à cela. Leandro ? Pas un seul instant ! Pourtant Thalie était LA femme, celle pour qui tout devait être parfait, celle qui méritait justement plus que tout la perfection. Mais il s’agissait de son appart’, de sa bulle, et à ses yeux elle y était déjà rentrée et avait même une super place ! Elle le connaissait, il n’avait pas besoin d’en faire des tonnes. Au contraire, il restait dans la simplicité à l’état pur, ne se prenant pas la tête un seul instant ! Poussant la porte d’entrée, il avait fait en sorte de calmer Sidy. Ce chien, aussi gentil qu’il soit était parfois un brin collant. C’était peut-être pour ça qu’il avait changé le dernier « i » en « y », pour changer la signification de ce nom et effacer alors ce « monseigneur ». Ce chien ? Un seigneur ? La bonne blague ! Il en avait la robe noir, le poil brillant, mais il n’en avait pas les manières ! Il suffisait de voir l’accueil qu’il réservait à son maître au quotidien. A peine franchissait-il le seuil de la porte qu’il lui sautait dessus, exprimant alors toute sa joie et son contentement de voir revenir son patron. Sauf que là, non… Il ne fallait pas sauter, sinon les jolies jambes de Thalie n’allaient pas apprécier. Elle tait en short, et ça Leandro n’était pas prêt de l’oublier, son regard s’y arrêtant dès que l’occasion se présentait à lui. Il avait porté son attention sur son chien, le temps que Thalie entre et découvre alors son « repère ». C’est bon, ce n’était pas une visite d’un appartement pour une future mise en vente, elle n’avait pas besoin de lui pour le faire ! Si ? Non ? Elle baladait son regard au travers de la pièce, alors que lui la détaillait de nouveau. Déjà, il ressentait le besoin de l’avoir près de lui, tout contre lui. Il avait envie de ses lèvres, d’une caresse, d’une étreinte… N’importe quoi mais d’un contact avec sa peau chaude et douce. Un baiser, une main se baladant le long de ses lignes et courbes, et hop, voilà qu’il lui montrait où se trouvait la cuisine, et qu’il annonçait qu’il allait prendre pour sa part, sa douche. Il ne supportait plus vraiment ce sable et ce sel sur sa peau, et avait hâte de s’en débarrasser !

    Disparaissant tout d’abord dans la chambre, il laissa ses fringues sur une grosse poire couleur caramel posée dans un angle, et monta les trois petites marches –c’est important, oui !- qui menait à la salle de bain. Tout ça pour cette baignoire qu’il avait voulu plus basse, comme semi enterrée… Etant donné que les voisins du dessous n’auraient guère apprécié voir une baignoire dans leur plafond, et que le sien était assez haut, il en avait profité pour sur élevé le plancher. As bête la mouette, hein !? Carrelé dans les tons aubergine et gris bleuté, cette salle de bain était reposante ! D’où le casse-tête pour la baignoire, afin qu’il puisse pleinement en profiter, ne faisant pas comme tout le monde ! Bah ouais, Leandro comme monsieur tout le monde c’était peu crédible ! Il n’avait pas perdu de temps pour se glisser dans sa douche, spacieuse et vitrée, contre le mur en mosaïque. –J’ai une idée méga précise de ma salle de bain, je partage ! Mdr- Ouvrant le robinet d’eau chaude, puis légèrement celui d’eau froide pour ne pas s’ébouillanter, ça aurait été dommage, il soupira doucement, comme soulagé par ce simple contact de l’eau sur sa peau salée, qui le démangeait. De l’eau douce ! Quel bonheur ! Passant ses mains sur son visage, sa fatigue semblait s’estomper, disparaissant avec les grains de sable et le sel dans la bouche d’évacuation d’eau. Il avait l’impression de réellement prendre conscience que sa belle était dans la pièce voisine, sans doute installée dans le salon, un verre de soda en main, zappant à la télévision dans l’espoir de trouver un truc sympa pour la faire patienter. A moins qu’elle ne farfouille dans ses affaires ! L’eau ruisselant sur son visage, puis son cou, son torse, et le reste de son corps, il sentait ses muscles se détendre un à un, alors que sa tête se vidait de la moindre interrogation. Il était bien… Juste bien, là, sous ce jet d’eau chaude, dans ces nuages de chaleurs, formant de la buée sur la paroi vitrée de la douche.

    Quelle surprise –ou pas- de la voir arriver dans la douche, ou tout du moins sentir ses mains se poser sur sa tailler. Elle l’avait rejoint à son plus grand plaisir, ayant peut-être elle aussi un manque cruel de sa personne à combler. Un léger sourire s’était dessiné sur les lèvres de Leandro, alors qu’elle prenait soin de se placer face à lui. Se rapprochant davantage, elle vint l’embrasser, ce à quoi il répondit avec tendresse, et néanmoins un brin de fougue. Etait-ce vraiment une bonne idée qu’elle vienne ici ? Car elle ne faisait rien d’autre que de lui donner des idées, qui ne consistait en rien à « Passe-moi le gel douche, s’il te plait ! » Elle se jouait de lui, le cherchait, le provoquait, le titillait et tout ça du bout des lèvres. Jusqu’à ce qu’elle se stoppe et lui tourne le dos. Plus frustrant tu meurs… Leandro esquissa un sourire en coin, percevant pertinemment ce qu’elle faisait. Il avait saisi son petit jeu, et ne comptait pas rentrer dedans. Juste pour s’amuser lui aussi ! Elle voulait prendre sa douche ? Ok, il allait faire de même. Elle lui tendait un flacon, qu’il saisi en laissant un petit « tsss ». Non, lui il l’avait déjà utilisé ! Il lui fallait son shampoing !

    « Pardon… » Il se décala, et fit en sorte que son bras se fraye un chemin jusqu’à la bouteille en question, encerclant l’air de rien la jolie blonde par la taille. Bien qu’elle ouvrait tous les flacons, qu’elle humait leurs parfums, elle fut la première à sortir. Leandro ? C’était douche spectacle ! Il avait dévoré des yeux la jeune femme, tout en se lavant au ralentit. « Ton câlin, tu l'auras au lit si tu te dépêches un peu... » Parce que ça lui était dû ? S’il se dépêchait il y aurait forcément droit ? Mais c’était une super nouvelle ça ! Il leva les yeux au ciel suite à sa réflexion, avant de sortir à son tour de la salle de bain.
    « Les visites dans la douche se font rares, j’ai pas l’habitude d’être distrait ! » Telle était sa seule défense ! Sous-entendant au passage que ce n’était peut-être pas la première fois que ça lui arrivait. Han ! Juste pour l’embêter, en retour de l’extrême frustration qu’elle lui avait infligé.

    Il enroula une serviette en coton autour de sa taille, après avoir rapidement séché ses cheveux et essuyé son torse, ainsi que son dos. Il passa une main dans ses cheveux courts, et finit par apparaître dans l’encadrement de la porte, au sommet des trois marches –qu’elles sont utiles ces marches, un véritable podium ! Thalie était là, dans une de ses chemises, et mon dieu qu’elle était belle… Il descendit les marches, se frottant la nuque, la massant doucement pour terminer de se détendre pleinement. Se dirigeant vers son petit dressing, il récupéra un caleçon dans ce dernier et l’enfila, pour enfin laisser tomber au sol cette serviette qui tenait pas le saint esprit sur sa taille. Il s’appuya contre la fine cloison, croisa ses bras sur son torse et la fixa, d’un regard gourmand, d’un regard à la fois tendre et qui s’assombrissait doucement dû au désir qui ne faisait que croître.

    « Je ne sais pas si c’est la chemise, ou encore le fait que tu portes mon parfum, mais t’es incroyablement sexy… »
    Et lui était incroyablement sincère, incroyablement charmé, et incroyablement fou d’elle… Elle qui était déjà sexy en temps normal, dans n’importe quelles circonstances -ou presque =P- elle était juste sublime. S’il ne faisait que s’écouter, il se serait déjà jeté sur elle, sans la moindre retenue, c’est pour dire !
    « J'ai droit à mon câlin, ou pas ?… »
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Thalie J. Spinelli
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyLun 24 Aoû - 23:42


    Le sentiment de malaise fut vite envolé, comme tout les sentiments secondaires d'ailleurs. C'est bien simple, elle avait tellement besoin de lui, de sa peau, de son odeur, de son être tout entier, que plus rien d'autre ne comptait, il n'y avait plus de place dans son crâne pour d'autres pensées même celles de l'ordre de la survie. Il l'avait informé qu'il y avait de quoi grignoter ou boire dans la cuisine, et étonnement elle ne ressentait ni faim, ni soif. C'était limite inquiétant quand on sait qu'elle avait l'habitude d'avoir continuellement quelque chose dans la bouche, et toujours faim. Ca n'avait pas changé brusquement, elle avait toujours ce besoin d'occuper ses lèvres, mais avec les siennes maintenant, et sa faim était devenue une faim de lui. Tout le temps. En permanence. Comme maintenant, alors qu'elle s'entretenait avec un chien, tentant de le convaincre qu'elle avait le droit d'entrer dans cette chambre, comme s'il eut s'agit de Cerbère gardant les portes de l'Enfer. Non, mais, elle avait le droit quand même ! Pourquoi chercher à se justifier de la sorte, surtout auprès d'un animal à quatre pattes. Et pourquoi il la regardait comme ça, le toutou ? Il avait un problème ? Il partageait pas son maître ? Bah il allait devoir apprendre, hein ! Levant les yeux au ciel, elle entra dans la chambre, et se débarrassa rapidement de ses vêtements. Depuis l'entrée de la salle de bain, elle distinguait son corps rendu flou par la buée et la condensation... Frustrant... Et excitant aussi. Elle ne résista pas bien longtemps, et s'empressa d'aller le surprendre sous la douche. Avec le bruit de l'eau il n'avait pas dû l'entendre, alors elle se chargea de l'avertir de sa présence en faisant glisser ses mains contre sa peau, déviant le long de sa taille, en profitant pour venir se fondre contre lui, laissant ses formes épouser, avec perfection, les siennes. Ce sentiment de bien-être naquît une nouvelle fois en elle, et un soupire de plénitude s'échappa de ses lèvres entrouverte, comme si elle éprouvait un certain soulagement à se trouver contre lui après ces longues minutes de solitude totale. Elle ne tarda pas à le contourner, se planter devant lui, un sourire aux lèvres, avant de venir voler les siennes, en se laissant rapidement gagner par cette nouvelle atmosphère aquatique. A croire que l'eau l'émoustillait, elle ne résista pas à la fougue qui s'immisça entre eux. Était-ce l'eau le vrai coupable, ou lui ? De mémoire, elle n'avait pas souvenir d'avoir jamais trouvé un quelconque attrait à une douche, avant aujourd'hui...

    Toutefois, après un gros effort de détermination, elle mit fin à ce petit goût de paradis, et lui offrit son dos. Elle devait bien être capable de prendre une douche sans nourrir des idées qui auraient été réprouvées par l'Eglise, non ? Pas sûr ! Mais en tout cas, elle y mettait du sien. Jouant, le provoquant, comme elle l'avait toujours fait, mais avec une nouvelle arme à présent, et pas des moindres, elle faisait ce qu'elle était censée faire dans une salle de bain : Elle se lavait. Bon, évidemment, ses mouvements se faisaient peut être un petit peu plus lent, un petit peu plus sensuels, et elle avait évité le coup du savonnage intensif de tignasse, avec mousse abondante, coupe à la Titeuf, et cris aigüe pour cause de savon dans les yeux. Non, non, elle faisait ça de façon moins... naturelle. En même temps, il aurait tout le temps qu'il veut pour surprendre Thalie entrain de chanter sous la douche en se dandinant sur un vieux tube de Blondie, mais en attendant elle gardait une part de glamour, histoire de pas le dégouter d'un coup, quand même. Elle le frustrait, jouant à celle qui n'est là que pour sa douche. Il le lui rendait bien, entrant dans son jeu, la frôlant sous le faux prétexte de récupérer un shampoing. Il était fort, très fort, y avait pas à dire ! Sentant qu'elle allait perdre la partie, et finalement lui sauter dessus, elle préféra se replier, et sortir de la douche, non sans l'avoir informé que s'il se dépêchait, il aurait le droit à son câlin. Ce n'était pas un dû, c'était de son devoir, même ! Quelle genre d'amoureuse serait-elle si elle manquait à son câlin... dont elle crevait d'envie, soit dit en passant. Elle regagna la chambre, sans manquer de lui lancer une petite pique, au préalable. Et, lui, ne manqua pas de lui répondre, prétendant que les visites de douche étaient rares... mais pas inexistante, au grand damne de Thalie qui commença à s'imaginer différentes filles (toutes brunes) se succéder dans la douche. STOOOOOOOP ! Fallait vraiment qu'elle arrête cette torture mentale, sinon ça allait vite devenir invivable.
    - Bah va falloir t'y habituer... J'ai bien l'intention de récidiver... annonça-t-elle doucement, tout en enfilant une de ses chemises qui trainaient.
    Elle ne savait pas si elle avait bien fait, mais au pire, elle lui en repasserait une nouvelle s'il le fallait. Quoi ? Ca vous étonne ? Dois-je rappeler qu'avant de revenir chez Papy et d'être gérée par une équipe de gouvernantes se chargeant de toutes les tâches domestiques et ménagères, elle vivait à Paris, partageant un appartement avec sa sœur et son frère, et qu'il était inutile de demander à Caly, et encore moins à Julian de lui repasser ses fringues ? Ok, elle n'était pas une as en cuisine, mais pour le reste, elle gérait, même si c'était loin d'être son activité favorite, évidemment !

    En se retournant, elle fut surprise de le voir sur son podium improvisé, dominant la pièce une simple serviette nouée autour de ses hanches. "Mamaaaaaan !" voilà tout ce que Thalie fut en mesure de penser. C'était permis d'être aussi beau ? Y avait pas une loi contre ça ? "Interdiction d'être trop beau, sinon ça fait de l'ombre à tout les autres, et même un mec canon, il passe pour un laideron et ça c'est pas cool" ? Déglutissant difficilement, elle se passa une main dans la nuque, tout en détournant son regard le plus naturellement possible. Il la dépassa, et elle se laissa tomber à la renverse sur le lit, fixant le plafond pour éviter d'avoir a reposer son regard sur lui, et mourir de désir. Non, sérieusement, elle se demandait comment elle avait fait pour tenir jusque là. Rien que là, à à peine un mètre d'elle, il lui manquait déjà. Elle allait devenir dingue, complétement dingue. Non, elle l'était déjà ! A la lueur de ce constat, elle se plaqua une main contre le front en fermant les yeux, elle était droguée à lui... Elle ne rouvrit les paupières qu'en l'entendant s'interroger sur l'éventualité que ce soit sa chemise ou son parfum qui la rende aussi sexy. Un sourire aux lèvres, elle tourna le visage vers lui, remarquant alors qu'il était adossé contre la porte de son dressing, ne portant rien de plus qu'un caleçon.
    - Hum... Je vois... En fait, ce que tu aimes chez moi c'est... Toi ? Sa moue déçue ne tint pas plus de 15 secondes, et elle laissa échapper un léger éclat de rire.
    Elle comprenait ce qu'il voulait dire, et elle aurait aimé pouvoir ressentir la même chose. Malheureusement, s'il se mettait à porter son parfum et ses fringues, il n'aurait rien de sexy, il serait juste ridicule... "J'ai droit à mon câlin, ou pas ?..." Seigneur, il avait le droit à bien plus que ça ! Tellement plus ! Son sourire se fit tendre, et elle tendit un bras vers lui, paume ouverte, n'attendant qu'une chose de lui : qu'il la rejoigne. Il ne se fit pas prier, pour son plus grand plaisir, et vint se glisser contre elle. Elle s'empara de ses joues, puis avec une infinie tendresse de ses lèvres. Elle les relâcha tout aussi doucement, caressant de ses pouces ses joues, tout en l'observant, ses yeux se focalisant sur les siens, rédécouvrant l'image qu'il avait d'elle dans ses prunelles. Il avait raison, c'était lui qui la rendait belle. Mais ce n'était ni sa chemise, ni son parfum... c'était son regard posé sur elle...
    - T'as pensé à nourrir Sidy ? Lui demanda-t-elle brusquement, comme elle venait de se rappeler qu'elle avait laissé branché le gaz, puis elle se mit à rire en voyant sa tête... Elle récupéra ses lèvres, se faisant plus gourmande cette fois, alors que mains glissaient dans son cou, avant que ses bras ne l'entourent afin de le garder contre elle.
    C'est pas qu'elle en avait rien a faire de Sidy, mais disons que pour l'instant c'était pas sa priorité. Elle se relèverait pour nourrir la bête, s'il fallait, mais pour l'instant c'était l'heure du câlin, et ça, c'est sacré !

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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 3:22

    Dans cette chemise, il ne pouvait que l’admettre, elle était incroyablement sexy. Et il en faisait même l’aveu à voix haute, se demandant alors s’il s’agissait du simple fait qu’elle portait ce qui lui appartenait, ou bien l’odeur de son parfum qui imprégnait désormais sa peau. Dans tous les cas il était sous le charme, et n’était pas prêt de tenter d’y échapper. Il était trop bien sous cette emprise, trop dépendant de cela, et il tenait bien trop à cette relation pour tenter quoique ce soit pour fuir. L’effet incroyable qu’elle lui faisait, il l’assumait pleinement, bien que pour lui dévoiler ce qui pouvait représenter une sorte de faiblesse était difficile. Non, non… Thalie le rendait dingue, et il pouvait le dire haut et fort, le clamer sur tous les toits ! « Hum... Je vois... En fait, ce que tu aimes chez moi c'est... Toi ? » A sa réflexion, qui sonnait comme une interrogation, il ne pu que rire doucement, laissant apparaître un large sourire sur ses fines lèvres.
    « Oui voilà, c’est exactement ça… Je m’aime trop ! » -Il leva les yeux au ciel, et soupira doucement, tout en conservant ce large sourire qui trahissait toute l’ironie dont il pouvait faire preuve à cet instant précis. S’aimer à ce point ? Très peu pour lui ! Ce qu’il aimait plus que tout c’était elle, et seulement elle. Il aimait la voir sourire, il aimait la sentir tout contre lui, il aimait perdre ses mains le long de ses fines courbes… Ce qu’il aimait n’était pas seulement une paire de longues jambes, surmontée d’un pant de chemise, qui ne faisait que souligner davantage cette magnifique féminité. C’était un tout, c’était ce qu’elle était et non ce qu’elle pouvait refléter. Il avait appris à la connaître, à percevoir ses doutes, ses craintes, ses envies et ses joies… Et il en était fier. Fier d’aimer une perle aussi précieuse qu’elle.

    Leandro réclama son câlin, se demandant alors si oui ou non il y avait finalement le droit. Avait-il été assez rapide ? Pour sa part il n’en doutait pas, mais qui sait, peut-être désirait-elle un wonder boy, plus rapide que la vitesse de la lumière ! Peit-être souhaitait-elle quelqu’un doté d’un pouvoir extraordinaire, une sorte de Superman, qui lui donnerait l’occasion de jouer Lois Lane, ou encore Mary-Jane et son Spider-man ! Dans ce cas là, elle allait devoir repasser, car il n’y était pas encore ! Il n’était ni l’un, ni l’autre, ni même Flash ! Juste Leandro Fransceci, l’italien de base, qui prenait son temps sous la douche ! Il restait néanmoins rapide à sa manière, et encore plus lorsque ce la concernait quelque chose qui le motivait ! Il suffisait de le voir le matin, quand la cafetière bippait, annonçant que ce dernier était prêt, fumant dans sa tasse ! Ca, ça le motivait à se lever par exemple ! Placez donc sous son regard fiévreux cette magnifique blonde qui faisait battre son cœur à toute allure sous ses yeux ! Il n’allait pas se faire prier le petit gars ! Un simple geste de la jolie blonde, lui faisant signe de la rejoindre, et hop il venait se glisser au-dessus d’elle, son corps appelant le sien. Thalie vint poser ses mains sur ses joues, le ramenant tendrement jusqu’à elle, pour finir par capturer ses lèvres dans un baiser d’une douceur inégalable. Une caresse infime, qu’il ne pouvait que lui rendre au centuple, se montrant sensuel et attentionné. Ses propres mains vinrent se poser sur ses cuisses nues, remontant doucement, paumes plaquées contre sa peau chaude. Leurs regards se plongèrent l’un dans l’autre, et là… Elle lui demanda si Sidy avait mangé. Hein ?! Il arqua un sourcil, étonné de cette question. Ils se câlinaient et elle lui parlait du chien ? Ok, il adorait son chien ce n’était pas ça le soucis, mais de là à se préoccuper de lui à cet instant précis peut-être pas ! Et ça la faisait rire en plus !

    « Oh mince attend… ! » Il fit mine de se redresser pour aller nourrir l’animal, mais elle le retint, passant ses mains sur son cou, puis l’encerclant totalement pour le garder contre elle. Il aurait voulu lui donner une petite leçon, il serait rentré pleinement dans son jeu, et serait réellement aller nourrir Sidy, profitant aussi pour isoler le chien dans le salon. Mais il n’en fit rien, et préféra rester à ses côtés. Ils partagèrent un nouveau baiser, qui ne fit qu’envoûter notre beau brun.

    Elle avait beau l’avoir quelque peu frustré précédemment dans la salle de bain, il ne ressentait pas pour autant cet irrémédiable besoin de ne faire plus qu’un avec elle. Certes, il la désirait, comme il le faisait continuellement depuis qu’ils avaient quitté cette plage, mais là, ce mélange de fatigue et de bien-être qui s’était emparé de lui l’avait comme apaiser, le calmant d’une manière indescriptible. Il pivota sur le côté, l’entraînant avec lui, de façon à inverser les rôles et la laisser à la place de cavalière. La position était d’après lui bien plus pratique, et ses mains pouvaient se promener sur sa peau en toute tranquillité. Il esquissa un sourire, entre deux baisers, revenant à la charge pour capturer ses lèvres et les dorloter. Doux, passionné, il donnait sans compter, heureux de l’avoir à ses côtés pour cette nuit. S’il l’avait ramené chez elle, il n’aurait pu rentrer que déçu. Se jetant dans le canapé, il se serait endormi, Sidy couché à ses pieds, pour se réveillé quelques heures plus tard, filer sous la douche, et se dire qu’il avait tout inventer, rêvant de cette soirée. Or, elle était là sa preuve indéniable qu’il n’hallucinait pas, que son cœur tambourinait dans sa poitrine, menaçant même de lâcher à tout moment, pour de vraies raisons. Ses mains étaient passées sous le tissu, à présent sur sa taille. Il la caressait, la titillait, jusqu’à venir l’enlacer tendrement. La belle cala sa tête contre son épaule, et lui, libéra l’une de ses mains pour la glisser dans ses cheveux humides. Il déposa un baiser sur son front, et lassa retomber en arrière sa propre tête, soupirant doucement de satisfaction. Il était bien, il se laissait aller, rien ne pouvait le perturber… Fermant les yeux, il se concentrait sur la respiration de Thalie, sa poitrine se soulevant à intervalle de temps régulier, se pressant tout contre son torse. Il la suivait, fixant la sienne à ce même rythme, rendant alors le sentiment de n’être plus qu’un de façon un peu plus abstraite, mais tout aussi belle.

    Rien ne pouvait le déranger ? Vraiment ? Sidy n’était pas du même avis apparemment ! Le chien venait de s’emparer d’un coin de la couette, et tirait dessus comme si sa vie en dépendait. Il avait décidé de faire chi*r le monde, et ceci en commençant par imposer sa petite dictature. Partager Leandro ? Il n’en avait pas vraiment envie, puisqu’il avait décidé de mettre la pagaille.

    « C’est pas possible… »
    Leandro ne bougea pas pour autant, préférant grogner pour commencer, histoire de tester la persévérance de l’animal. Peut-être qu’il allait se stopper en le voyant totalement indifférent. Mais non, il continuait ! Têtu ce clébard ! Comme son maître ! Ca craint, hein ?
    « Sidy ! Va te coucher ! » Il leva la main et claqua des doigts en ordonnant au chien de sortir. L’animal les fixa, et lâcha doucement la couverture. Partir ? Mais non mais… Arf ! Il s’exécuta, et Leandro resserra son étreinte contre une Thalie, toute aussi apaisée que lui.« J’allais presque m’endormir… Il va falloir recommencer ce nouveau rituel du coucher ! » Comme pour les petits ! D’ordinaire il s’agit d’une histoire, d’un sage bisou sur le front et d’un bonne nuit. Lui, il avait la version adulte, plus de 18 ans ! De vrais baisers, des frissons indescriptibles, des sensations incroyables… Bref ! Tout était prétexte pour recommencer ! Là Sidy l’avait empêché de s’endormir. Oup’s !
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Thalie J. Spinelli
Thalie J. Spinelli

AGE : 24 ans
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ARRIVÉE LE : 17/03/2008
EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté !
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptyMer 2 Sep - 22:30

    Il était tout sauf un italien de base. Un italien de base ça hurle, ça mouline des bras, ça parle dans le vent, juste pour parler, juste pour le plaisir d'entendre le son de sa propre voix. Un italien de base ça s'abonne au câble juste pour avoir un match de foot à regarder par jour, ça fait son macho, ça laque ses cheveux et bombe le torse, ça ne respecte aucune femme à part sa mère. Un italien de base c'est de mauvaise foi, ça ne fait rien de ses dix doigts et ça utilise sa bouche pour critiquer. Un italien de base c'est chauvin et nationaliste, ça ronfle et ça s'endort juste après l'amour, ça râle quand le ménage n'est pas fait, mais ça laisse trainer ses chaussettes sales au sol. Alors en quoi, Leandro pouvait-il prétendre au titre de Mister italien de base 2009 ? Non, sérieusement. On lui avait caché des choses ? Est-ce que demain il allait se transformer et devenir quelqu'un de totalement différent ? Quelqu'un qui n'aurait plus de gestes tendres ? Quelqu'un qui se trainerait du lit au canapé en hurlant "J'ai faiiiiiim ! Femme !" ? Impossible ! Il n'était pas ainsi, il n'était rien de base, ni italien, ni homme, ni même individu, il était lui, unique et incroyable. Il y avait même une publication sur lui sur l'Osservatore Online. Une charmante jeune femme l'avait comparé à l'homme idéal. Et encore, elle était loin de la vérité. Il ne faisait pas que faire les courses, acheter les magazines et promener le chien -Son chien, soit dit en passant, puisque Pep's n'avait besoin de personne pour se sortir lui-même dans le parc-, il avait, en plus, cette tendresse, cette affection, cette façon incroyable de la regarder, de la couver du regard alors qu'il s'emparait de son corps. Non, il n'avait rien d'ordinaire, et elle n'était pas là de le regretter. Il pouvait prendre autant de temps sous la douche qu'il le souhaitait, il aurait quand même son câlin. Ce n'était pas une faveur qu'elle lui faisait, encore moins un cadeau désintéressé ou altruiste, elle se faisait tout simplement plaisir à elle-même. C'était elle qui était en demande, elle qui ne supportait plus une simple séparation de leurs deux corps. Ça risquait de poser problème lorsqu'il voudrait se rendre au boulot et qu'elle s'accrocherait à sa jambe comme une démente en lui chantant du Jacques Brel. Enfin, espérons que d'ici demain ce petit effet secondaire lui sera passé, pour l'instant elle avait encore la possibilité d'user et d'abuser de lui, de se délecter de sa présence, de sa chaleur, de son souffle contre sa peau, de ses bras qui enserraient avec vigueur sa taille. Car, après s'être insurgé -discrètement- sur le fait de s'aimer lui, il avait fini par lui réclamer ce câlin qu'elle n'eut aucun mal à lui offrir. Il lui avait suffit de tendre sa main vers lui, pour qu'il s'invite contre elle, tout contre elle.

    Thalie ne faisant jamais les choses à moitié, ses câlins se devaient d'être aussi légendaire qu'elle. Avec lui, elle n'avait pas à se forcer, tout son corps réclamait le sien dans une caresse, ses mains ne cessaient d'avoir envie de se promener sur lui, contre sa peau, dans ses cheveux, sur ses joues mal rasées, câlinant chaque centimètre de peau sur son passage alors qu'elle lui offrait le baiser le plus doux qu'elle avait en réserve. Après la folie qui les avait habité sur la plage, elle n'aspirait plus qu'à ces gestes tendres, pour lui prouver et se prouver qu'ils étaient autre chose qu'une étoile filante, et que, justement, cette alchimie entre eux, ce besoin d'être l'un avec l'autre, demeurait, même sans les étoiles, même sans le bruit de l'eau, même sans ce sable... heu non, le sable, elle ne le regrettait pas ! Ils étaient une évidence, c'était écrit dans leurs gestes, dans leurs regards, depuis des mois, depuis des années peut être. Il n'était pas un pansement. Une bouée de sauvetage, peut être, mais pas un pansement. Il n'était pas le déclic qui l'avait ramené à la vie, il était la raison pour laquelle elle devait réapprendre à vivre, juste pour être avec lui... Et dire qu'elle s'était moquée continuellement de sa frangine lorsqu'elle revenait toute flagada d'un rendez-vous avec Mister 100 000 volts, lorsqu'elle les surprenait ensemble, elle trouvait que cette démonstration d'amour et de tendresse était un poil vomitif. Et maintenant c'était elle qui se retrouvait à la place de sa sœur, nul doute que si elle avait été capable de sortir de son corps pour s'observer, elle se serait trouvé surement incroyablement écœurante. Enfin, ça c'était l'ancienne Thalie, celle qui maudissait la Terre entière de se montrer si... démonstratif alors qu'elle était pitoyablement seule ! Maintenant elle était à deux doigts d'écrire un poème à Madame Fransceci pour la remercier de la conception de son fils ! Sérieusement... Seigneur, elle faisait même des blagues pas drôle, du genre se stopper en plein baiser pour demander si le chien avait bien eu à manger. Non, mais elle en avait rien à faire, là ! Elle avait beau adorer les animaux, le seul qui comptait en cet instant c'était l'évolution de l'homo sapiens qui gisait entre ses bras. "Oh mince attend... !". Mais c'est qu'ils étaient aussi drôles l'un que l'autre ! Oh ! Ils allaient pouvoir organiser des soirées blagues pour le samedi soir, juste après la soirée jeux de société du vendredi soir ! Ça allait être hypra fun ! En attendant, elle se mit à rire de sa réflexion, et le retint contre elle afin qu'il n'aille pas s'occuper de Sidy juste pour lui prouver qu'il pouvait être encore plus chiant qu'elle. Déjà, c'était pas possible d'être plus chiant que la reine des chieuses, mais en plus il avait gagné ! Il gagnait tout le temps de toute manière, elle était incapable de bluffer, et se retrouvait toujours a devoir remballer sa fierté pour quémander son retour. Faudrait vraiment qu'elle arrête de le provoquer...

    Il inversa les rôles, la faisant pivoter pour qu'elle se retrouve sur lui. Étrangement, cela lui fit comme l'effet d'un flash-back, et elle se mit à sourire en pensant qu'ils n'avaient de cesse d'inverser les rôles. Dans tout "couple" l'homme et la femme se battent pour avoir l'avantage, entre eux c'était l'inverse, chacun laissait l'autre prendre les rênes. Là, ce n'était pas pour les mêmes raisons, il s'agissait d'une question de confort, et Thalie se laissa complétement dorloter par lui. Les baisers avaient beau être toujours aussi intenses et passionnés, rien n'aurait raison de cette détente qui prenait le pas sur toute autre volonté. Son corps comme vidé de toute tension, se lovait contre celui de son italien pas de base, ses caresses n'étaient puis que de petits mouvements de doigts, qui allaient et venaient, lentement contre sa peau, ses baisers dévièrent sur sa joue, se faisant plus tendres encore, si c'était possible, puis vers son cou, alors que sa tête se reposait contre son épaule. Elle sentit l'étreinte de Leandro se resserrer autour de son taille, et sa main venir élire domicile dans ses boucles humides. Elle était apaisée, et lessivée par sa journée aussi. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était pas sortie de chez elle, alors en plus, avec tout ça... Mais, quand bien même aurait-elle bu un pack entier de Redbull, qu'elle aurait tout de même trouvé le moyen de fermer les yeux, et de se laisser aller au repos, rien que du fait de ses doigts allant et venant dans ses cheveux. C'était plus fort qu'elle, elle n'y résistait jamais, devenant complètement stone. Il venait de trouver le bouton "off" de Thalie. Elle était à deux doigts de sombrer totalement, lorsqu'elle sentit le mouvement au niveau de ses pieds. Pourtant, elle ne fit rien, restant immobile, les yeux clos. Après tout, elle n'était pas chez elle, et puis, elle se sentait tellement bien là, dans cette étreinte, que la terre aurait bien pu se mettre à trembler, ça n'aurait absolument rien changé ! "C'est pas possible..." Oh, c'est drôle, elle entendait sa voix vibrer dans sa cage thoracique lorsqu'il parlait, ou grognait plus exactement... Thalie ouvrit un oeil, histoire de comprendre ce qui était la cause de cette zone de turbulence sur le vol DodoExpress... Sidy, évidemment.

    « Je t'avais bien dit qu'il fallait le nourrir » Glissa-t-elle dans un sourire, avant de refermer les yeux, confiante sur le fait qu'il allait arranger ça très vite. "Sidy ! Va te coucher !". Il venait d'hausser la voix tout en claquant des doigts. Thalie ne pu retenir une petite réflexion, dans un baillement : « Quel homme ! » Non, elle ne se moquait pas vraiment puisque, tout au fond d'elle, elle avait vraiment trouvé ça sexy, en même temps elle n'était pas très objective. Elle rouvrit un œil, et vit l'animal fixer son maitre. Wahouuu, ils faisaient un combat d'z'yeux aussi ! Baisse pas le regard, Leandro, c'est toi le plus fort !

    Finalement, Sidy le Magnifique, tourna les talons et quitta la chambre, alors que Leandro remplaçait son bras sur elle. "J'allais presque m'endormir... Il va falloir recommencer ce nouveau rituel du coucher !" Elle rêvait, là, ou est-ce qu'il était entrain de profiter de la situation ? Non pas qu'elle ne soit pas d'accord avec ça, mais juste à titre indicatif. Sans attendre, elle remonta sa main jusqu'à sa joue opposée à elle, et le força à tourner le visage. Elle voulait bien de ce rituel, mais honnêtement, elle n'avait aucune envie de se relever, ou de faire le moindre mouvement qui ne serait pas utile à 300%, elle était vraiment trop bien. Ses lèvres vinrent doucement récupérer les siennes, tandis que d’une main, elle cherchait la fameuse couette que Sidy avait tant désiré. Elle la ramena sur leurs deux corps étroitement enlacés, sans jamais mettre un terme aux mouvements de ses lèvres contre les siennes. Elle avait beau râler, ce baiser-là, avant de s’endormir, elle aussi, elle en avait besoin à présent. Sa main, à présent libre, vint se poser contre sa joue, comme pour s’approprier encore plus, ce visage qui était déjà sien. Elle se révélait être bien gourmande à présent qu’elle était lancée, mais toujours aussi fatiguée. Ses lèvres se détachèrent des siennes, se pincèrent un instant, puis revinrent à la charge pour deux petits baisers furtifs.

    « Ça ira ? Ou bien tu veux l’histoire de la Princesse au petit pois en prime ? » Demanda-t-elle dans un souffle, les yeux clos. « Y a pas plus soporifique que cette idiote qui passe son temps à roupiller. Ha si ! La belle au bois dormant ! Un siècle avant que l’autre blond en collant moule-paquet ne vienne la réveiller… Oh, et Blanche-Neige aussi ! Quand elle est dans le cercueil de verre après avoir croquer la pomme que la vieille moche lui a refilé, avant que l’autre brun en collant moule-paquet ne vienne lui faire un bisou à la Disney… Tu sais quoi ? Je viens de me rendre compte de plusieurs trucs, là. Déjà faut toujours que la princesse attende que le mec vienne la sortir de la mouise. C’est un peu anti-féministe, ça ! Ensuite, j’ai l’impression que les princes sont un poil gay sur les bords, y a qu’à voir le brushing , la cape, et le collant ! Moins viril, tu meures. Et pour finir, pourquoi passent-elles leur temps à pioncer ? Elles sont narcoleptiques, ou quoi ? Sérieux, à part faire le ménage, chanter avec une voix d’oisillon en détresse, et ronfler pendant des lustres, elles servent à rien ! » Elle parlait doucement, en total contraste avec les propos qu’elle tenait. Elle murmurait comme si elle était réellement entrain de conter une histoire. « J’aurais jamais pu être une princesse… A la rigueur un prince. J’ai toujours adoré les brushing, les capes et les collants… » Réflexion personnelle, plus pour elle-même que pour un tiers. « Tu dors ? » Demanda-t-elle, alors, tout doucement, sachant à l’avance qu’elle n’aurait pas de réponse. Elle ouvrit un œil, et caressa doucement sa joue du bout des doigts. Un sourire naquit sur ses lèvres, avant qu’elle ne les dépose une dernière fois contre les siennes. « Bonne nuit, voleur de cœur… » Il venait de passer du statut de voleur de mangue, à celui de voleur de cœur. Ses yeux se refermèrent tandis que son visage trouvait refuge dans son cou, protégée par son parfum, par lui. C’était un sacré bon voleur…
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MessageSujet: Re: Livraison Express' [Thalie]   Livraison Express' [Thalie] - Page 2 EmptySam 5 Sep - 21:15

    [Désolé... Ca sonne la fin du topic, j'ai eu du mal, car ça a été un peu le bordel today... Bref. Soit on s'arrête là, soit t'enchaines. Moi je sèche un peu perso.]

    Cette nuit aurait pu être un rêve… Le fruit de son imagination, mêlé à des sentiments qui jusque là avaient été étouffés soigneusement par sa raison. Un songe suite auquel il aurait été plus que frustré, déçu, et même blessé par le manque qui en aurait découlé. Cette nuit, gardienne de ses espoirs et de ses vœux les plus chers, venait d’accueillir Thalie, lui faisant une énorme place parmi ses étoiles. Elle était devenue cette lueur qui éclairerait et réchaufferait sans doute à jamais son cœur, devenant maîtresse et reine de ses nuits. Pas une seule fois encore, Leandro n’avait ressentit de telles choses à l’égard d’une femme. Des petites amies il en avait eu un certain nombre, entamant des relations plus ou moins sérieuses, sans pour autant s’attacher réellement et se livrer. Avec la miss Spinelli, tout avait fonctionné au feeling, naturellement, sans approche et séduction franche. Certes il n’était pas resté insensible à ses charmes… Une bonde d’une telle beauté marque facilement les esprits à Rome, d’autant plus quand on entend son accent, dévoilant son origine de la Cité. Ils avaient joué, énormément joué, et elle avait réussi à le charmer d’une manière si particulière qu’il avait nourrit des sentiments à son égard sans même le soupçonner. Poussé par ses élans protecteurs, il n’avait jamais cessé de se rapprocher d’elle, pour finir par la désirer. Et à présent, depuis qu’ils avaient franchis ce pas, l’intensité de son regard, la flamme qui l’habitait, en avaient été décuplés. Cette femme qu’il tenait tout contre lui, autour de laquelle il resserrait son étreinte, et sur laquelle il posait ses mains et les faisaient glisser, pouvait le plus facilement du monde le rendre dingue, mais aussi l’apaiser, le guérir de la moindre peine,et l’apeurer… Elle n’avait rien d’effrayant pourtant, mais là encore il pouvait craindre ses propres choix, comme celui de lui confier son cœur. Ne jamais aller trop vite, tel était son mode de fonctionnement pour s’assurer qu’ils ne fonçaient pas droit dans le mur. Cependant, Thalie n’était pas comme les autres, et cela compliquait les choses, puisqu’elle avait l’effet de faire naître chez lui l’envie d’en avoir un peu plus encore, d’être impatient et demandeur. Comme ce câlin qu’elle avait suggéré pour le faire sortir plus vite de la douche… A peine avait-il enfilé son caleçon et séché rapidement ses cheveux qu’il le réclamait déjà ! Quand elle lui avait tendu la main pour le faire approcher, il ne s’était pas fait prier pour quitter l’encadrement de la porte contre lequel il était appuyé, et filer dans ses bras ouvert et accueillant, pour se presser tout contre elle et caresser sa peau de soie.

    Tout n’était que tendresse tout contre ses lèvres, estompant la passion qui les avait habité sur cette plage, cette folie fiévreuse qui s’était emparée d’eux et les avait consumé. A présent, Thalie se montrait douce, délicate, lui offrant un baiser inégalable. Une agréable chaleur se répandait dans tous ses membres, troublant ses pensées, et se stoppant au niveau de son bas ventre, s’y concentrant, pour finalement y élire domicile. Ses mains redécouvraient inlassablement chaque centimètre carré de sa peau, se délectant par moment d’un frisson arraché à la belle. Il ne pensait plus qu’à elle, s’enivrait de son parfum, se pressant tout contre elle comme pour imprégner sa propre peau de ces douces essences. La douche avait certes fait en sorte qu’elle porte son odeur, mais Leandro semblait chercher encore plus, ne s’arrêtant pas simplement à cette odeur de gel douche et de shampooing, comme à la recherche de son parfum naturel, de ce qu’elle était elle, tout simplement. Thalie y allait de sa petite provocation, sa petite blague à deux euros, qui là encore était cher payée… Ce petit jeu dans lequel Leandro pouvait entrer sans problème, allant même jusqu’à le poursuivre et la prendre à son propre piège. C’était tout à fait son genre de tourner une situation à son avantage de cette manière. Elle l’embêtait, le titillait, jouait légèrement avec ses nerfs ? Il ripostait en usant de sa propre technique, jouant en quelque sorte à l’imbécile qui ne saisissait pas la plaisanterie et s’exécutait, lui refusant au final ce qu’ils partageaient. Pour le coup, si elle ne l’avait pas retenu, il se serait levé et aurait nourrit Sidy, histoire de lui montrer que la prochaine fois elle aurait plutôt intérêt à ne pas le couper dans son élan, à ne pas le stopper pour une telle réflexion. Comme si, l’un comme l’autre, pouvait se soucier de l’estomac de l’animal dans un tel moment d’intimité ! Elle avait laissé échapper un éclat de rire, et l’avait ramener contre elle, le retenant lui et sa connerie. Leandro finit par pivoter, inversant les rôles. Il était plus à son aise, et cela ne semblait pas déranger la belle. Au contraire même, puisqu’elle se lova contre lui, calant sa tête sur son épaule, sans un mot. Instinctivement, il resserra son étreinte autour de sa taille, passant ensuite une main dans ses boucles blondes et humides. L’un comme l’autre se détendait, s’apaisaient mutuellement. Ils ne disaient rien, Leandro se laissant bercer pour sa part par la respiration de Thalie, tentant de coller à un même rythme. Fermant les yeux, il ne pensait plus à rien, sentant peu à peu le sommeil s’emparer de lui. Ses paupières étaient lourdes, et il était si bien installé qu’il ne pouvait que sombrer doucement. Sauf que non ! Sidy n’était pas de cet avis. Rappelant au petit couple qu’il était toujours là, il tenta de récupérer la couette, tirant dessus plus pour attirer l’attention qu’autre chose. Forcément, Leandro commença à grogner, se plaignant devant l’intelligence de son chien, qui là passait pour de la débilité pure et simple. « Je t'avais bien dit qu'il fallait le nourrir » Oh non ! Quand il demandait à manger, c’était bien pire ! Là c’était une intervention toute mignonne ; il donnait dans le gentillet ! Leandro râla un bon coup, et lui ordonna de sortir, en claquant des doigts, de manière sèche. Voilà comment ça fonctionnait avec lui, et Sidy obéissait. Thalie commenta la scène, dans un bâillement et notre beau brun ne répliqua pas. Se moquait-elle ? Aussi taquine qu’elle pouvait être, elle était sans doute trop fatiguée pour se lancer là-dedans maintenant. Car s’il s’agissait d’une réelle provocation, volontaire, elle devait s’attendre à une réplique, et de ce fait à entamer une petite joute verbale. Ni elle, ni lui, n’en avait l’envie, la force et la motivation.

    Une fois le chien hors de la chambre, Leandro laissa sa tête retomber sur le matelas, et replaça son bras là où il avait précédemment élu domicile, tout contre la belle, lui encerclant la taille. Et il demanda même un nouveau baiser, de façon détournée, prétextant qu’il en avait besoin pour s’endormir. Le petit rituel du coucher en quelque sorte, comme un gosse ! Quand on est petit on réclame une histoire, un câlin, et en grandissant on demande finalement un vrai baiser de la part de sa tendre bien-aimée. Et elle le lui offrit, certes en l’obligeant de tourner la tête et j’en passe, mais ils partageaient les efforts, c’était normal. Le baiser fut doux, s’éternisant un brin, pour son plus grand plaisir. Ses lèvres n’étaient que caresses contre les siennes, dans une délicieuse et divine pression. « Ça ira ? Ou bien tu veux l’histoire de la Princesse au petit pois en prime ? » Il esquissa un sourire en coin et hocha négativement la tête. Non, pas besoin d’histoire, et surtout pas de princesse aux légumes, puisqu’il avait la sienne, en face de lui, dans ses bras. Pourquoi rêvasser d’une inconnue, alors que son regarde peut se poser sur la plus belle d’entre elle, annonçant alors une nuit pleine de songes. Thalie se lança alors dans un monologue sur les contes de fées, les princesses et leurs manies, les princes et leur look à deux balles ! Les yeux clos, Leandro l’écoutait, et se sentait pourtant partir… Il luttait pour suivre ce qu’elle disait jusqu’au bout, mais cela semblait si difficile. Un véritable challenge ! Ca pouvait être fort intéressant ce qu'elle disait, il n'en doutait pas, mais pour quelqu'un de réveiller, en pleine forme, prêt à débattre sur la condition des princesses Disney, des stylistes des princes charmants et j'en passe. Il aurait pu converser avec elle, donner son avis concernant les questions qu'elle semblait soulever, mais non. Il n'en avait plus la force, plus la motivation à cette heure tardive. Il s’accrochait tant qu’il le pouvait, mais sa voix était si douce, tel un murmure qui le berçait. Elle parlait à voix basse, dans un souffle, si calmement, qu’il ne parvenait pas à résister à ce sommeil qui l’appelait, l’attirait, et l’enfermait dans un épais nuage de coton, mêlé aux songes. Il s’était finalement endormi, épuisé par cette soirée, par cette avalanche de sentiments, pourtant loin d’être surprenant quand on les observait un instant. Ca crevait les yeux, ils s’attiraient comme des aimants, et le fait qu’ils en deviennent des amants était si naturel, si évident… Il n’entendit pas sa question, et encore moins ses murmures… Une bonne nuit ? Elle ne pouvait être que bonne passée dans les bras l’un de l’autre. Son cœur cognait dans sa poitrine, sa respiration était régulière, il était bien, enveloppé dans la chaleur de leur étreinte, dans ce parfum qu’il appréciait tant, avec la femme qu’il aimait tant…
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