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 Their Is Always A Time To Save Things ... They Hope ... {PV Nate

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MessageSujet: Re: Their Is Always A Time To Save Things ... They Hope ... {PV Nate   Their Is Always A Time To Save Things ... They Hope ... {PV Nate - Page 2 EmptyDim 20 Sep - 16:21

    C'est à travers nos choix, nos décisions que nous montrons qui nous sommes. On met en avant ce que l'on estime être le bien ou le juste d'abord grâce à nos choix de vie que ce soit des choix cruciaux comme choisir son métier, se mariage, fonder une famille ou dans des habitudes prises au quotidien. Et ces habitudes sont bien souvent plus fortes et plus encrées dans la réalité que tous les discours du monde, faire le choix de pratiquer le tri sélectif est par exemple un geste bien plus efficace pour la nature que des dizaines de discours sur la protection de l'environnement. Les choix de Nate et de Karyn déterminaient qui ils étaient et qui ils voulaient être. Karyn avait un compte en banque largement assez fournis pour partir parader aux quatre coins de la planète en jet privé et vivre rentière toute sa vie sans se soucier de travailler un jour. Elle avait la célébrité, la classe, le glamour et la beauté pour pouvoir se faire shooter par les plus grands photographes en grande ou petite tenue et faire la une des plus grands magazines, pour faire tourner la tête de tous les jeunes hommes fortunés, pour se rendre dans les soirées et dans les réceptions les plus prisées et les plus privées de Rome. Au lieu de cela, elle avait choisit de faire des études comme tous les jeunes de son âge, elle travaillait même pour gagner de l'argent et pour que tout ne lui tombe pas tout cuit dans l'assiette. Elle avait des amis de toutes les classes sociales et passait régulièrement dire bonjour aux employés de la firme Notéglia à Rome ou à Naples. Elle avait comme fiancé un interne, certes héritier lui aussi mais bien moins fortuné qu'elle et qui ne pouvait pas être toujours aux petits soins pour elle, ayant un travail très prenant. Karyn Moretto était née princesse avec une cuillère en argent dans la bouche, mais elle s'était battu depuis sa naissance pour ne pas se comporter et ne pas être considérée comme telle. Nate avait été destiné par son père dès sa naissance à prendre les rênes de l'entreprise familiale avec son frère et à devenir son associé. Mais il n'avait pas voulu de cette vie qui lui aurait pourtant rapporté bien plus d'argent qu'un simple interne voir même qu'un chirurgien. Il pouvait faire tourner la tête à de nombreuses femmes et en avoir une dans son lit chaque soir s'il le désirait, mais il n'en voulait qu'une seule. Tous leurs choix reflétaient qui ils étaient, des héritiers qui refusaient de mener une vie toute tracée qui ne leur ressemblait pas, et qui voulait faire ce qu'ils désiraient de leur vie. Des héritiers qui côtoyaient chaque jour des gens de toutes les classes sociales sans aucune discrimination, des gens généreux, ouverts d'esprits et soucieux du travail bien fait. Nate et Karyn étaient très indépendants, ils refusaient qu'on leur dicte leur conduite. C'est aussi pour cela qu'ils se disputaient souvent, deux forts caractères ayant envie de faire des choses différentes, ça ne faisait pas toujours bon ménage.
    En même temps, Nate devait reconnaître qu'une femme n'ayant aucune personnalité et qui ne s'opposerait jamais à lui l'aurait très rapidement ennuyé. Il avait choisit Karyn parce qu'elle n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait, qu'elle avait un caractère bien trempé, une détermination à toute épreuve et qu'elle savait le remettre à sa place lorsqu'il le fallait. Il avait besoin de quelqu'un qui pouvait le recadrer au cas où il se laisse trop absorber par son travail, Karyn savait parfaitement le faire, elle savait lui imposer de prendre un week end à eux et de partir à Naples. Nate ronchonnait en réaction, prétextant qu'on avait besoin de lui à l'hôpital mais Karyn avait parfaitement compris que si l'hôpital acceptait de laisser partir un interne, c'était qu'ils n'en avaient pas tant besoin que ça. Et puis Nate ne regrettait jamais d'être parti en week end avec sa fiancée, c'était l'occasion pour lui de passer plus de temps avec elle, de la retrouver et de passer de bons moments ensemble, loin de leurs autres préoccupations. Oui, même si Karyn l'enquiquinait parfois à lui tenir tête, il admirait cette attitude de battante qu'il considérait comme une grande qualité. Et puis parfois, lors d'une dispute où il sentait qu'elle avait le dessus et qu'il commençait à être à court d'arguments, il la faisait taire en l'embrassant. Ils se réconciliaient souvent sur l'oreiller lors de petites disputes sans importance, c'était aussi un moyen pour Nate de lui montrer qu'au lit par contre, elle ne parvenait pas à lui résister. Orgueil typiquement masculin, je vous l'accorde, mais dans le fond, y'a pas de mal à se faire du bien, et encore plus quand cela met un terme à une dispute. Il la titillait ensuite le lendemain matin au réveil sur le fait que dès qu'il s'agissait de câlin elle faisait moins la maligne, et elle lui balançait un oreiller au visage en riant en lui disant de se taire, que ce n'était pas loyal de la jouer comme ça. Mais cette manière de faire avait tout de même l'avantage de couper court à une dispute avant qu'elle ne dégénère d'une part, de rappeler à l'autre qu'ils s'aimaient malgré leurs engueulades et de se donner du plaisir d'autre part. Oui, Nate et Karyn entretenaient une relation sérieuse, mais ce n'était pas pour autant qu'ils se passaient tout. Ils étaient francs l'un envers l'autre et malheureusement leur passion prenait parfois la forme d'une dispute. Mais ils ne pouvaient généralement pas tenir longtemps fâchés l'un contre l'autre et quelques heures plus tard, celui des deux qui avait tord ou celui qui voulait bien mettre sa fierté de côté cette fois-ci, revenait tout penaud et tout était vite oublié dans des baisers et un grand câlin. Ils s'aimaient trop pour accepter d'être séparés trop longtemps l'un de l'autre.

    Non la romance de Nate et Karyn n'était pas un conte de fées, Karyn n'était pas la princesse et lui le prince sur son beau cheval blanc. Il y avait des disputes, des cris, des larmes, comme dans tous les couples de jeunes gens sur-médiatisés qui devaient gérer en plus de tout le reste, cette sur-médiatisation, les photos d'eux dans le journal. Au début, Nate, très peu habitué à tout cet intérêt pour lui, devenait peu à peu parano, voyant des paparazzis partout, cachés derrière le moindre bosquet d'arbre ou derrière un immeuble. Il avait fini par s'habituer et n'y faisait même plus attention. Il avait décidé de ne pas se laisser gâcher la vie par la presse. Il profitait des moments passés à l'extérieur avec Karyn sans se soucier du reste et il se sentait libéré depuis. Il n'avait pas choisit la vie la plus facile en se lançant dans une relation sérieuse avec l'héritière d'un Empire commercial de niveau international. Mais il s'était rendu compte que cette romance valait vraiment la peine d'être vécu, quelque soit les difficultés nouvelles que cette relation incluait dans sa vie. Il était plus heureux qu'il ne l'avait jamais été depuis qu'il était avec elle. Sa joie de vivre le comblait de bonheur, la douceur et la passion de ses étreintes, de ses caresses et de ses baisers n'avait rien de comparable avec tout ce qu'il avait connu auparavant. Elle prenait soin de lui, elle savait quoi lui dire lorsqu'il n'avait pas le moral. Elle seule savait trouver les mots qu'il avait besoin d'entendre et elle était un soutien moral très fort. Se sentir aimé de cette façon avait tout pour vous rendre heureux. Voilà pourquoi il était persuadé qu'elle était la femme de sa vie, parce qu'elle était la seule capable de lui offrir autant de bonheur. Alors après ça, les disputes et la médiatisation ne faisaient pas le poids pour mettre en danger leur relation. Jamais il n'avait douté à cause de tout ça parce que ses sentiments pour Karyn étaient bien plus fort que tout ce qu'il avait connu jusque là. Il avait aimé avant elle, mais tout cela lui paraissait désormais bien fade par rapport à la passion et à la tendresse qu'il éprouvait pour sa blonde. Alos cette, leur histoire d'amour n'était pas parfaite, comme dans les contes de fées, ils n'étaient pas toujours d'accord, ils avaient rompus à plusieurs reprises. Mais justement un couple lambda n'aurait pas survécu à tous les obstacles qu'ils avaient eu en travers de leur route ni à leurs ruptures à répétition. Nate et Karyn revenaient toujours l'un vers l'autre parce qu'ils s'aimaient et qu'ils ne pouvaient tenir longtemps en situation de rupture même avec leurs fiertés respectives.
    Même lors du break actuel qui était tout de même plus sérieux que les autres, Nate et Karyn avaient éprouvé le besoin de se retrouver, même si ce n'était que pour un instant, pour une nuit. Oui ils en avaient connu des ruptures mais ça n'excédait pas deux semaines de séparation. Or, ils étaient séparés depuis quatre mois maintenant, pendant quatre mois ils avaient dû se battre contre l'envie de se précipiter chez l'autre pour lui demander d'oublier tout ça. C'était Nate qui avait ravalé en premier sa fierté en allant toquer à la porte de Karyn, tout ça pour la découvrir au lit avec Dante Spinelli. Mais ce qu'ils vivaient cette nuit prouvaient qu'ils avaient un besoin vital de l'autre. Certains pouvaient traiter Nate de faiblard sans force moral qui retombait dans les bras de son ex fiancée en un claquement de doigts alors qu'elle l'avait trahi mais ceux là ne vivaient pas eux même une relation amoureuse aussi forte que Nate et Karyn. Leur nuit d'amour ne signifiait pas qu'il passait l'éponge sur ce qu'elle avait fait et qu'il oubliait tout, ça signifiait seulement qu'il aimait toujours son ex fiancée comme un fou et qu'il ne pouvait se passer d'elle trop longtemps. C'était la preuve que malgré tout le mal qu'ils avaient pu se faire l'un à l'autre ils s'aimaient toujours autant.

    Nate profitait de ces instant comme un prisonnier profitait de ses derniers instants de liberté. Il se sentait revivre dans les bras de Karyn et il ne voulait pour rien au monde que cet instant prenne fin. Il adorait les gestes tendres de Karyn après l'amour, les baisers qu'elle déposait sur son torse, la tendresse de ceux qu'elle déposait sur ses lèvres. A la suite du baiser langoureux qu'il lui avait offert, la jeune femme lui avait dit qu'elle aurait aimé faire un arrêt cardiaque ne serait-ce pour le laisser la ramener à la vie. Nate sourit en guise de réponse, tout ce qu'il espérait, c'était de ne jamais avoir à réanimer la femme qu'il aimait. Nate affectionnait particulièrement ces moments de tendresse après l'amour, ces instants où ils parlaient tout en se prodiguant de douces caresses. Il lui avait dit qu'il voulait qu'elle reste avec lui cette nuit, parce que faire l'amour avec elle pour la jeter hors de son appartement après était inconcevable. Il l'aimait, ils allaient donc passer la nuit entière ensemble. Ce n'était pas une simple baise, juste une partie de jambes en l'air pour se faire du bien et se soulager physiquement. Ils avaient fais l'amour, ils allaient dormir serrés l'un contre l'autre comme ils aimaient le faire. Karyn lui avoua qu'elle avait eu peur qu'il ne lui demande de rentrer chez elle, s'excusant d'avoir cru une telle chose. Nate plongea ses yeux dans les siens, cherchant à la rassurer.

    « Oui Karyn, tu sais très bien que je ne t'aurais jamais fais une chose pareille. Je me répète peut être, mais je t'aime et je ne suis pas ce genre de goujat qui prend du bon temps pour ensuite s'enfuir comme... » Comme Dante Spinelli se retint-il de dire «  Enfin bref, tu sais que je ne suis pas comme ça, je veux m'endormir dans tes bras, ce sont des choses toutes bêtes qui contribuent à mon bonheur. »

    Il frissonna sous les baisers de Karyn sur son cou et sur son torse, elle seule avait le pouvoir de faire réagir son corps à sa guise, à la moindre de ses caresses, au moindre de ses baisers. Si elle ne l'avait pas blessé comme elle l'avait fait Dante, il serait probablement retombé dans ses bras à la suite de cette nuit. Mais en désirant offrir son corps à un autre, elle lui avait fait trop mal pour qu'il se laisse convaincre de cette façon. Il la laissa embrasser son cou puis ses lèvres, comprenant qu'elle essayait de profiter au maximum de ces instants de bonheur avant le lendemain. Il ferma les yeux un instant, pour savourer le délice de sentir les lèvres de sa bien-aimée sur sa peau. Elle lui confirma qu'elle voulait rester avec lui pour la nuit par de tendres mots. Il sourit à cette nouvelle et se laissa emporter dans un nouveau baiser langoureux, laissant leurs langues reprendre leur jeu favoris, sa main glissa sur la nuque de la jeune femme, tandis que son pouce reposait près de sa tempe. Il poussa un soupir de bien-être lorsqu'après ce baiser doux et passionné, elle vint doucement caresser son abdomen. Puis, sans crier gare, Karyn prit la min de Nate et la posa sur son ventre. Les mots qu'elle prononça ensuite émurent le jeunes homme comme jamais. Ca lui faisait un drôle d'effet de l'entendre l'appeler « papa », c'était à la fois effrayant et merveilleux. Nate avait toujours su s'y prendre avec les enfants des autres mais serait-il à la hauteur pour élever jour et nuits ses propres enfants . Il avait une trouille monstre d'être un mauvais père. D'un autre côté, il avait eu un bon exemple, Tomaso avait toujours été un très bon père même s'il était très pris dans son travail. Et il était persuadé que Karyn ferait une mère formidable. Elle avait adoré sa mère et à sa mort, elle avait ressentit un grand vide, et jamais elle ne voudrait que ses enfants connaissent la douleur de perdre une mère ou de ne pas en avoir une. Nate sentait l'émotion le saisir à la gorge, non jamais ils ne les abandonnerait, il les aimait beaucoup trop. A vrai dire, il eu du mal à contenir son émotion à cet instant et il était aisé de voir que ses yeux brillaient plus que d'habitude. Deux petites larmes glissèrent, telles des perles sur les joues de Karyn. Nate caressa la joue de la jeune femme du dos de la main tout en écartant avec une tendresse infinie une de ses mèches de cheveux qui venaient lui barrer le visage. Il posa son front contre le sien et expira doucement pour évacuer ce trop-plein d'émotions. Puis, Karyn posa ses mains sur ses pectoraux pour l'inciter à se rallonger, elle vint à nouveau se blottir contre lui et fit courir ses doigts sur son torse. Karyn avait la tête posée sur son torse, la tête sous le menton du jeune homme, ce qui fait qu'elle ne pouvait pas voir son visage. C'est à ce moment, et à ce moment là seulement que Nate s'autorisa à laisser une larme rouler sur sa joue. L'émotion était trop forte et il n'arrivait plus à la contenir comme il arrivait d'habitude si bien à le faire. Il laissa Karyn prendre son bras et le reposer autour de sa taille, écoutant ses mots avec un sourire tendre et ému. Répondant à sa demande, il ressera doucement son étreinte tout en faisait bien attention à le pas comprimé son ventre. Ce fût avec une voix chargée d'émotion qu'il lui répondit.

    «  Je vous aime tous les trois... ma petite famille à moi. Et je serai toujours là pour vous »

    Ca y est, il l'avait dit, ils étaient sa famille à lui, celle qu'il venait de fonder. Le formuler à haute voix lui faisait prendre conscience de la force et de l'importance de cet événement. Oui, la paternité lui faisait peur, mais ça l'emplissait aussi et surtout de joie. Tout le monde pensait que Nathanael Lorisse avait quitté Karyn Moretto parce qu'il n'assumait pas sa paternité. Ces gens là ne savaient rien et ne connaissait d'eux que ce qui était dit dans les journaux, autant dire des conneries. Nate était fou de joie à l'idée d'avoir des enfants avec la femme qu'il aimait, ça arrivait de façon inattendu et peut être un peu tôt mais qu'importe, ils allaient fonder une famille, ils aimaient déjà leurs enfants et c'était tout ce qui comptait. A partir de là, peu importait ce qu'on pouvait bien dire sur eux, ils avaient tout les deux les choses les plus enviables dans une vie, un amour fort et sincère, et deux enfants qui les combleraient de bonheur (après avoir bien comblé leurs couches ^^). Oui, ces enfants étaient un accident mais un heureux accident et les journalistes de l'Osservatore qui se délectaient de leurs malheurs en viendraient bientôt à les jalouser.
    Se laissant porter par cette sensation de bien être qui l'envahissait petit à petit, Nate ferma les yeux. Il déposa une dernière fois ses lèvres sur le front de Karyn et détendit totalement ses muscles, se laissant aller à la douceur de l'instant. Il dormait depuis des mois tout seul et sentir de nouveau Karyn près de lui, l'odeur de son parfum, la douceur de sa peau lui faisait un bien fou. Dormir avec elle lui semblait si naturel qu'il se demandait comment il avait fait pour tenir toutes ces nuits sans elle et comment il tiendrai seul dans ce grand lit froid les nuits à venir. Refusant de penser au lendemain et aux jours suivants dans un tel instant de bonheur, il chassa cette pensée de sa tête et se concentra sur le moment présent, sur la douce sensation de serrer Karyn contre lui. La fatigue ne tarda pas à se faire sentir et ce fût dans les bras de la femme qu'il aimait, le drap remonté jusqu'à la taille, qu'il s'endormit. Cette nuit là, il ne fit aucun cauchemar, il dormit d'un sommeil paisible et profond, comme un bienheureux.
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MessageSujet: Their Is Always A Time To Save Things ... They Hope ... {PV Nate * Finito !   Their Is Always A Time To Save Things ... They Hope ... {PV Nate - Page 2 EmptyMer 23 Sep - 19:57

Their Is Always A Time To Save Things ... They Hope ... {PV Nate - Page 2 Icneja6 Their Is Always A Time To Save Things ... They Hope ... {PV Nate - Page 2 Icnekb7


    Etre différent, spécial, cela attire toujours les regards, et ceux-ci ne font pas toujours que vous observer emplis d’envie. Certains d’entre eux sont glacials, parce qu’ils ne supportent pas que vous refouliez au loin un privilège rare et loin d’être accordé à tous. D’autres, au contraire, vous scrutaient sans nul cesse dans le seul et unique but de trouver vos faiblesses, afin de mieux pouvoir les exploiter par la suite, afin de savoir où frapper, comment et quand, histoire de vous faire chuter et de vous mettre plus bas que terre. D’autres étaient à l’exact opposé. Si ces regards là aussi vous épiaient sans discontinuer, c’était uniquement parce qu’ils voulaient à tout prix tout saisir de vous, afin de pouvoir vous copier, de pouvoir agir comme vous agissez, de pouvoir dupliquer ce qui fait votre particularité, vous savez, toutes ces petites choses comme votre port de tête, la façon dont vous parler, la manière dont vous remettez une mèche de cheveux glissée de votre chignon derrière votre oreille, comme les fréquentations de magasins que vous effectuiez … Et là, ça frisait carrément le délire ! C’est super agréable de se savoir aimer et imiter, mais dans une certaine limite seulement. Après, ça tourne vite à l’obsession et au danger. Imaginez un seul instant que vous faisiez quelque chose qui déplaise, que vous rembarriez pas assez gentiment votre admirateur parce que ce jour là, par exemple, rien ne va pour vous, rien ne fonctionne comme il le faudrait pourtant : Vous avez crevé un pneu et avait dû le changer seule, vous avez laissé l’eau bouillir dans la casserole déborder, vous aviez oublié consécutivement vos clefs, votre portable et votre sac à main dans votre appart’ et aviez dû vous remonter et vous redescendre toutes les marches menant au quatrième à pattes car, bien sûr, c’était le moment qu’avait choisi la société de maintenance pour effectuer un contrôle des ascenseurs. Il devient évident que ce jour là, vous avez quelque peu perdu de votre patience et que vous êtes un peu énervée. Si vous aviez le malheur de ne pas vous laisser autant photographier que votre admirateur l’aurait voulu, vous risquiez carrément votre vie. Hey, on était à Rome, la capitale Italienne, plus que supra fréquentée par les deux et quatre roues, vous faire écraser était si vite arrivé, surtout si on vous donnait un petit coup de pouce en vous poussant délibérément du trottoir ! On était en Italie en plus, le pays de la démagogie et du crime sans sourciller. Il fallait savoir jongler entre tous ces regards, savoir vivre malgré tout, tout en gardant la tête haute et en gardant à l’esprit de toujours rester la personne que vous étiez, de ne jamais changer. Vous décidiez alors de partir du principe que si on vous demandait de changer du tout au tout, alors il n’était pas nécessaire de poursuivre une quelconque relation que ce soit avec votre interlocuteur. Etre aimée et populaire, oui, mais pas à n’importe quel prix tout de même. Le couple que Karyn formait avec Nate était de ceux qui vous font fantasmer plus d’une génération, vous savez, de ces couples quasi mythiques, ceux qu’on ne semble jamais pouvoir oublier, ceux qui semblent être destinés à rester à jamais dans les mémoires, vous savez, comme Romeo et Juliette, Tristan et Yseult, Robin des Bois et Marianne … Ouais, sauf que la jeune femme espérait bien que leur histoire à tous les deux connaitraient une fin moins funeste et moins tragique, moins sanglante. De l’épique, oui, mais, encore une fois, avec des limites fixées à l’avance ! Ils étaient tous les deux des êtres d’exception, hors norme, et ce sans la moindre envie de la part de la jeune femme de vouloir se prendre pour une déesse, de vouloir se hausser au dessus du commun de tous les autres mortels. Nate était un jeune homme sensationnel, mais, cette fois ci, elle reconnaissait qu’il était fort possible qu’elle ne sache pas réellement juger avec des yeux objectifs. Après tout, elle était raide dingue de lui et elle n’avait jamais vu plus bel homme que lui. Il était le seul avec qui elle ressentait tout un tas de choses. Elle en avait eu des relations amoureuses avant, à la pelle, mais jamais aucun de ses ex petits amis et ex compagnons n’étaient parvenus à lui faire découvrir tout ce qu’elle avait connu pour la première fois en compagnie de Nate. Jamais auparavant elle n’avait ressenti ce besoin viscéral, quasi vital, non, complètement vital, de le voir, de le sentir, de le toucher, de l’embrasser. Jamais elle n’avait rencontré d’homme dans sa vie, son père mis à part, capable de faire s’envoler tous ses soucis rien qu’en lui parlant, en la touchant, ne serait ce qu’un peu, rien qu’en posant sur elle son regard. Jamais … Et elle doutait qu’il puisse y avoir autre homme en ce monde avec qui elle pourrait ressentir par ces mêmes sensations. C’était lui … C’était une évidence, l’une de ces évidences qui s’étaient imposées à elle dès qu’elle avait posé les yeux sur lui, ou presque. Nate avait surgi sur le devant de la scène comme un outsider. Rome connaissait son existence, mais pas autant qu’elle connaissait celle de tout un tas d’autres jeunes éphèbes. On avait vite su qui il était lorsqu’on l’avait vu, main dans la main avec Karyn, mais on s’était aussi surtout demandé comment on avait tant pu passer à côté de lui toutes ces années. Avant, il figurait parfois dans les pages des magasines People, parce qu’il se rendait à une soirée ça et là, parce qu’on faisait le palmarès des fils des businessmen les plus en vus dans le Haut monde. Mais ce n’était qu’un petit article, un simple encart, voire même une seule ligne dans un déluge de mots et de colonnes sur papier glacé. Karyn l’admirait tellement. Il aurait pu faire carrière dans l’entreprise de sa famille, comme l’avait voulu son père et personne ne serait venu le traiter de pistonner, ou crier au scandale. Mais en lieu et place de cela, il avait décidé de refuser la proposition de son père et de se lancer dans des études de médecine, des études connues pour être parmi les plus longues, rudes et éprouvantes. Mais il y avait un certain prestige dans la médecine, aussitôt, les gens souriaient ou avaient les yeux qui pétillaient lorsque vous leur disiez avoir un interne, un médecin ou un infirmier dans votre entourage. Mais ce n’était pas tout … Si vous leur disiez que, en plus de connaître un interne, vous étiez en couple avec lui, alors là, les gens vous sautaient presque tous au cou, à tous les coups ou quasiment, vous harcelant de questions, voulant savoir si le mythe de l’infirmière marchait aussi avec les internes, si vous en profitiez pour jouer quelque peu avec lui au lit, bref, que des questions légèrement perverses et en relation avec le sexe, et surtout déplacées et trop intrusives ! Certaines fois, aussi, on allait même jusqu’à avoir le culot et l’audace de vous demander son numéro de téléphone, « au cas où » … Merci, c’est super sympa de savoir qu’il y en a sur les rangs pour vous remplacer dès que vous vous sépareriez de votre homme ! On se sent à peine observée et guettée, à peine ! On sent à peine que ça en ravirait du monde d’apprendre que vous veniez de rompre, nan, à peine seulement ! Parfois, Karyn en frissonnait, réellement. C’était une sensation bizarre, comme si les gens ne voulaient rien d’autre sauf votre malheur !

    Lorsqu’on est différent, la moindre de vos actions est décortiquée à la loupe, analysée, encore et encore, contre analysée, zoomée … Même lorsque vous veniez simplement d’aller acheter à la boulangerie du coin un croissant pour caler un petit creux en pleine après midi. On se mettait à se demander combien de grammes de beurre contenait la viennoiserie, combien de grammes cela allait il vous faire prendre, si, oui ou non, il était vrai ou fait de la veille, quelle sensation ça faisait d’effleurer votre main lorsque vous tendiez vos pièces pour régler le croissant ou alors, si cela signifiait que vous étiez enceinte ! Effrayant et complètement stupide ! Si Karyn était bel et bien enceinte à l’heure actuelle, on avait annoncé plusieurs fois d’hypothétiques grossesses de sa part. Et cela n’était jamais dû à un potentiel jeu de yoyo de votre poids. En fait, c’était uniquement une conclusion arrivant après vous avoir de plus en plus fréquemment vu acheter des collations ou vous rendre dans une zone commerciale où se trouvait un magasin spécialisé dans les produits pour bébé. Une fois, la rumeur avait tellement pris d’ampleur que la jeune femme s’était sentie obligée de rassurer Nate, de nier la rumeur auprès de lui et de lui seul. Elle ne faisait jamais de démenti officiel, refusant de laisser savoir à la presse qu’elle accordait de l’importance à ce qu’on pouvait bien dire. Et pour une fois, la maxime « qui ne dit mot consent » ne fonctionnait pas. Bien sûr, il arrivait à la jeune femme d’être volontairement dans les pages d’une revue, mais il ne s’agissait pas là d’une feuille de chou, mais d’un magazine tout ce qu’il y avait de plus respectable. Elle avait été interviewé plusieurs fois pour tout un tas de choses, et s’y était pliée de bonne grâce en sachant que son image ne serait ni écornée ni enjolivée, que ses propos resteraient dans leur contexte, qu’on ne lui attribuerait rien qu’elle n’ait jamais dit. Il était étonnant que personne n’ai remarqué qu’elle était enceinte alors même qu’elle venait de l’apprendre et que son corps se mettait à rattraper le retard causé par le déni de Karyn. Etrangement, on la disait enceinte lorsqu’elle ne l’était pas et on ne disait rien lorsqu’elle l’était réellement ! Ha, les paradoxes de la Société ! Il y avait une autre rumeur tenace qui courait sur elle, en plus des farfelues disant qu’elle était la demie sœur cachée de Thalie Spinelli, abandonnée à la naissance par Stella qui l’avait eu avec un amant. Cette autre rumeur, c’était celle qui constituait à dire et à penser que Nate et elle venaient de se marier en cachette ! Depuis qu’ils étaient fiancés et même avant, il n’y avait pas une semaine sans qu’on ne titre « Karyn Lorisse » à la Une d’un ramassis de connerie. Et lorsqu’ils s’étaient fiancés, loin de Rome, sans réellement rien prévoir, du moins, pour la jeune femme, cela avait envenimé les choses. Les gens leur en avaient quelque peu voulu de ne pas avoir été à la porter de paparazzi qui auraient pu shooter la demande. On avait pas tardé à shooter l’annulaire gauche de la jeune femme, pas du tout même, une fois que celle-ci ait accepté la demande de celui qui était désormais son fiancé. Cela avait été l’affaire du mois ! Vous vous rendez compte, ils avaient fait ça sans prévenir personne, ils avaient fait ça sans que personne n’en soit témoin en dehors d’eux, ils avaient fait ça sans que personne ne puisse griller l’info avant même que cela soit officiellement fait ! Pas possible, ils avaient dû demander l’aide de la Mafia, ou un truc comme ça, pas possible autrement, nan, pas possible du tout ! Ou alors, ils avaient tout planifié à l’avance et étaient de gros vicelards pour avoir fait leur coup en douce loin des yeux et des objectifs photos !

    Mais rien de ce que pouvait dire et pouvait titrer la presse ne la préoccupait en ce moment. Tout ce qui importait pour elle, c’était de rester le plus longtemps possible dans les bras de Nate, sa peau contre la sienne, ses lèves courant sur son torse et venant chercher ses lèvres à lui, venant s’y unir. Tout ce qui importait, c’était que ce moment dure à jamais, comme dans les contes où on dit à la fin « ils vécurent longtemps ». Oui, elle voulait stopper le temps, pour une fois … Elle voulait que cet instant ne cesse jamais mais déjà elle sentait presque sur sa peau le souffle glacial du temps qui passait, du temps qui fuyait. L’aube les rattraperait toujours, quoi qu’ils fassent. Il était inutile de sans cesse vouloir rester aujourd’hui alors que demain était déjà là, sur le seuil de la porte. Elle sentait dans sa bouche le goût de larmes salées qui ne coulaient pas encore de ses yeux, elle sentait aussi le goût amer des regrets et de la déception. La seule et unique chose qui pouvait faire qu’elle ne ressente plus cela, c’était d’embrasser Nate, encore et encore, de goûter sa peau, de faire entrer en contact sa langue et l’épiderme du jeune homme. Elle adorait l’odeur du jeune homme, elle en venait même, lorsqu’ils étaient encore en couple, à parfois se doucher avec le gel douche du jeune homme. Le plus souvent, c’était lorsqu’elle ne voyait pas Nate pendant plusieurs jours, ou si peu que cela ne comptait pas. Et lorsque le jeune homme s’approchait d’elle et devinait avec quoi elle s’était douchée, il faisait soit mine d’être furieux, de jouer le possessif refusant de partager ce qu’il possédait, soit mine d’être dégoûté. Honnêtement, la jeune femme se disait qu’il avait moins besoin de jouer la comédie pour la seconde option. Après tout, embrasser quelqu’un qui a la même odeur que vous, ça doit pas être terrible ! Cela revient presque à s’embrasser soit même ! Vive le narcissisme ! Mais ils trouvaient toujours une solution à ce petit souci. Nate penchait la tête de côté, et entrainait doucement la jeune femme vers la salle de bain, en disant qu’elle devrait mieux reprendre une douche. Et, bien sûr, elle, elle répondait qu’elle avait peur de se perdre dans la baignoire ou d’avoir besoin d’un peu d’aide et alors, ils grimpaient tous les deux dans la baignoire et barbotaient gaiement ensemble ! Joueurs, comme au premier jour ! Que d’émotions ! En parlant d’émotions, voilà que la jeune femme les laissait prendre le pas sur sa raison. Elle sentit ces deux larmes orphelines rouler sur sa joue, et frissonna au contact de la main de Nate sur son visage. Il lui caressa la joue et replaça une mèche rebelle là où elle se devait d’être. Elle préférait frissonner hors de son champ visuel, c’est pourquoi elle s’allongea sur le torse du jeune homme, et plaça sa tête sous son menton, tout en lui demandant de resserrer son étreinte, ce que fit le jeune homme. La réponse du jeune homme la fit sourire, doucement et amoureusement. Et ce fut sur ces paroles qu’elle s’endormit, se laissant emporter par le sommeil plus rapidement que toutes les nuits précédentes depuis plus de 4 mois. Elle ne pouvait pas se sentir mieux : elle était dans les bras de l’homme qu’elle aimait, ils n’étaient plus en froid, il venait de lui faire amour avec passion et tendresse, elle portait leurs fils. C’était un petit morceau de ce que pouvait être le bonheur …





William
Shakespeare




    L’amour n’est pas l’amour s’il fane lorsque son objet s’éloigne …

    Grimaçant quelque peu alors qu’elle tenait de soulever le bras de Nate qui encerclait sa taille sans le réveiller, Karyn était encore plus mignonne que d’ordinaire. Elle ne savait pas quelle heure il était exactement, mais le soleil était levé, c’était une chose de sûre, puisque ses rayons filtraient quelque peu au travers du rideau de la chambre de Nate. Elle s’était réveillée sans savoir exactement pourquoi, et c’était la première fois depuis longtemps qu’elle avait aussi bien dormi. Elle ne se souvenait presque plus du bien que cela faisait. Elle n’avait pas cauchemardé, ne s’était pas réveillée en pleine nuit pour aller vomir, boire un coup, ou parce qu’elle avait des douleurs de dos. Nan, elle avait dormi comme un bébé, elle qui était enceinte. Et la présence de Nate à ses côtés était loin d’y être étrangère. A regret, elle avait décidé de se lever, mettant fin à un petit quart d’heure d’observation. Elle avait ouvert les yeux sur le torse de Nate et avait sourit en sentant le bras de Nate serré contre sa taille, maintenant tout l’être de la jeune femme contre son corps à lui. Elle avait quelque peu bougé, pas suffisamment, heureusement, pour réveiller le jeune homme. Il méritait de dormir, c’était le sommeil des justes, le repos du guerrier. Mais elle devait se lever, parce qu’elle commençait à avoir chaud contre lui, parce qu’elle avait besoin de se rafraichir quelque peu, parce que, malheureusement, demain était devenu aujourd’hui et que le temps de répit qui leur avait été accordé à tous deux étaient expiré. Elle eut un petit sourire de victoire en parvenant à quitter les bras de Nate sans le réveiller, et quitta le lit, cherchant du regard dans la chambre éclairée un tout petit peu seulement par les quelques rayons du soleil entrant dans la pièce ses vêtements. Elle trouva tout, sauf son Jeans, et se dit qu’il n’était pas perdu, qu’elle avait au moins une robe. Elle attrapa tout dans ses bras, comme une femme ramassant les épis de blé autrefois et se dirigea hors de la pièce. Avant de la quitter, elle se stoppa dans l’entrebâillement de la porte, observant amoureusement Nate. Même en étant à plusieurs mètres de lui, elle se sentait liée, connectée à son être …


    C’est un phare érigé qui voit les ouragans sans jamais en trembler …

    Ils avaient réussi. Ils avaient réussi à survivre à ce qui leur était tombé dessus sans qu’ils ne s’y attendent le moins du monde, sans qu’ils ne le veuillent. Ils étaient encore debout, ils avaient passé la nuit ensemble, rien n’était perdu, rien ne tenait du rêve, tout était encore possible. Le chemin à faire restait à parcourir, mais ils réussiraient. Il le fallait. Sentant l’eau fraîche coulée sur sa tête, alors qu’elle avait fixé la pomme de douche sur la barre de douche de la baignoire, Karyn rafraichissait son corps, mais sûrement pas son âme. Elle pensait à lui, à leur histoire, encore et toujours, ce qu’elle voulait éviter de faire depuis ces quatre derniers mois. Et aujourd’hui, elle ne ressentait plus de douleur lui tordant le cœur et le ventre à cette simple pensée. Elle était simplement bien, apaisée, rassurée de savoir que l’avenir pouvait être plus beau que le passé. Elle avait la sensation d’être toute éveillée, de ressentir la moindre chose, la moindre goutte qui roulait sur sa peau. Cela faisait un bien fou, elle aimait beaucoup prendre des douches le matin avant de partir. A Rome, il faisait chaud, et une petite douche le matin, c’était loin d’être du luxe ! C’était le petit rituel de Karyn, tout comme c’était celui de Nate, et tous les deux étaient assez expert en la matière pour ne pas faire plus de bruit que le silence, ou presque. Fermant les yeux et rejetant quelque peu la tête en arrière, la jeune femme savourait l’instant, sachant bien que, bien sûr, rester trois plombes sous l’eau n’allait pas la faire devenir un glaçon vivant mais que cela n’était pas super économique. Hey, faut quand même penser un peu à la génération future ! Fermant finalement le robinet, la jeune femme se saisit de la serviette en coton qu’elle avait tiré de l’armoire avant d’entrer dans la baignoire et s’enroula dedans. Elle avait mouillé ses cheveux, et ceux-ci semblaient encore plus longs qu’en temps normal. Elle posa un pied hors de la baignoire, puis posa le second, et s’observa dans la glace. Souriant à son propre reflet, elle caressa doucement son ventre arrondi sous la serviette. Nate serait là, pour elle, pour leurs fils. Et c’était tout ce qu’elle voulait, encore plus sans doute que de voir leurs deux personnes ne reformer plus qu’une seule et unique entité, qu’un seul et même couple. Il serait là … Il serait là …


    L’amour ne change pas au fil des courtes heures et des courtes saisons …

    Elle l’aimait toujours autant, toujours autant qu’au premier jour, si ce n’était même plus. A présent revenue dans la chambre, elle s’approcha quelque peu du lit dans lequel dormait encore Nate. Il n’était pas sourd pour ne pas s’être réveillé, non, d’ailleurs, il avait quelque peu remuer puisque la jeune femme le trouva endormi dans une position différente de celle qu’il avait lorsqu’elle l’avait quitté pour aller prendre une douche, c’était simplement qu’elle n’avait pas fait de bruits, qu’elle avait fait le moins de bruit possible. Elle sourit, sous le charme du corps du jeune homme. Les draps étaient presque tous rendus à terre, mais couvraient encore le bas du corps du jeune homme. Cela donnait encore plus à Nate le physique d’un Dieu Antique ou d’un éphèbe. Karyn caressa doucement du bout des doigts le torse du jeune homme, comme pour rechercher un défaut de taille dans la pierre, mais elle ne sentit sous ses doigts que le toucher doux et chaud de la peau du jeune homme. Nate était bel et bien vivant, il n’était pas une statue. Il était vivant, et il était sien. S’attaquant toujours aussi doucement aux cheveux du jeune homme, elle y glissa ses doigts, alors qu’elle déposait un tendre et chaste baiser sur ses lèvres. Elle dut se résoudre à se lever, après un ultime doux baiser, au risque de ne plus pouvoir repartir. Elle voulait éviter d’avoir à lui parler, elle voulait éviter leur embarras à tous deux. C’était plus simple si elle partait, beaucoup plus simple … Elle savait qu’il l’aimait, il lui avait juré d’être là, rien n’était donc perdu … Il lui appartenait encore tout comme elle restait sienne … Et c’était là l’essentiel … Elle quitta doucement la pièce, et, tout comme avant de se rendre dans la salle de bain, elle tourna son regard vers lui, sourit et se mordit les lèvres.


    Mais il perdure …

    Le regardant tendrement, Karyn se dit que, finalement, elle allait peut être pouvoir être récompensée d’être restée debout toutes ces années malgré les ouragans, malgré les cyclones qui avaient ravagés sa vie. Et il n’existait pas de plus belle récompense à ses yeux que celle de retrouver Nate et d’attendre ses fils, d’attendre leurs fils.

    « Reviens moi mon amour … Reviens moi … »

    Refermant la porte de la chambre derrière elle, elle baissa fugacement la tête, avant de se diriger vers la porte d’entrée, de l’ouvrir et de la franchir, de la fermer elle aussi derrière elle. Elle était toute dans ses pensées, mais eut quand même assez d’esprit pour croiser une Sybille qui semblait exténuée ! Sans doute cette dernière n’allait elle-même pas se souvenir de l’avoir vue ! Allez savoir, dans l’état qu’elle était, il y avait de grandes chances qu’elle aille se coucher ! Tino avait il une quelconque responsabilité là dedans ? Allez savoir, avec les hommes, il faut s’attendre à tout ! Avec l’amour, il faut s’attendre à tout …


    Jusqu'au seuil du jugement dernier …
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Their Is Always A Time To Save Things ... They Hope ... {PV Nate

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