Cesare sait ce qu’il veut et fait bien souvent tout pour réussir, ou presque… Lorsqu’il a quelque chose en tête, comme avoir la fille qu’il vient de croiser, il sait s’y prendre pour l’avoir, même si c’est jamais pour la garder, bien au contraire. S’attacher ? Hors de question ! Il est jeune et rêve de la vie, de l’action, et pour lui s’attacher à une seule et unique petite nana, c’est s’enfermer dans une vie qui n’est pas faite pour lui. Il n’a d’ailleurs aucun problème de ce côté-là, les filles viennent facilement à lui, sûrement pour son côté beau gosse, ou peut être pour son côté charmeur, mais une chose est sûr, ces filles là ne le connaissent que très peu, remarque il est bien impossible de le connaitre réellement, même lui a encore du mal à se connaitre lui même, et heureusement vu comment il peut passer de l’angelin au diablotin en une fraction de seconde. Heureusement pour lui son charme naturel l’aide à se faire pardonner rapidement, bien qu’en bon solitaire qu’il est, qu’on lui en veuille ou pas ne le dérange pas plus que ça. Il n’a jamais eut besoin des autres pour se sentir bien, et ce n’est pas maintenant qu’on allait le changer… Mystérieux et Secret sont souvent des mots qui reviennent lorsque les gens parlent de lui, d’autre pourrait penser qu’il est tout simplement idiot à ne jamais parler de lui, ou encore qu’il doit avoir fait des truc horribles dans sa vie pour se cacher ainsi, mais pour lui, s’est tout simplement qu’il ne voit pas l’intérêt à se dévoiler, et puis il faut être bien plus intelligent qu’il n’y parait pour cacher sa vie au reste du monde, alors ceux là peuvent bien parler autant qu’ils le souhaitent, lui, il n’en a que faire…

Le mot « MIAM » résume à la perfection le physique de ce jeune romain (Parole de Savannah !) et peu de femme pourront dire le contraire… Ses cheveux brun, ou châtain foncé, suivant l’éclairage qui l’entoure, mais surtout sa coupe de cheveux assez sauvages ne font qu’accentuer ce côté mystérieux qu’il entretient volontiers, sans oublier le bleu de ses yeux qui sont bien difficile à ne pas fixer. Un regard perçant, intense, qui serait capable de faire tourner la tête à beaucoup de charmante demoiselle, et s’il s’en sert autant et si facilement, ce n’est pas pour rien… Mais si cela ne suffisait pas à le rendre irrésistible, il fait aussi parti de ce genre de mec à prendre soin de son apparence, passant du temps devant l’armoire à choisir les bons vêtements qui le mettront le plus en valeur, ou qui feront ressortir au maximum ses beau yeux envoutant, jamais trop guindé, mais pourtant toujours classe. Beau gosse d’apparence sans conteste, les filles pourraient alors être déçues lorsqu’elles en viennent à lui faire tomber la chemise, mais que neni ! Un corps sculpté à la perfection, des abdos ressortant que lorsqu’il en a besoin, ni trop ni pas assez, juste ce qu’il faut pour faire baver, juste ce qu’il faut pour n’avoir aucun complexe face à qui que ce soit. Bien dans son corps ? Sans aucun doute ! Mais qui ne le serait pas avec un corps parfait tel que le sien ?

Cesare, 2 ans, petit gamin au visage d’ange, passionné par l’action, fan des super héro, et prêt à tout pour les imiter, oubliant continuellement qu’il n’est qu’un petit enfant pas capable de grand-chose, Cesare voit la vie en grand. Sourire aux lèvres jour et nuit, il vit dans son petit monde de bonheur, et l’annonce de la naissance de son petit frère ne le changea en rien du tout, bien au contraire. Auprès de sa mère à chaque minute de la journée, il faisait tout pour lui faire plaisir et qu’elle se sente bien pour que sa grossesse se passe au mieux, parlant même au bébé dans le ventre de maman. Il lui racontait des tas d’histoire sortie tout droit de sa tête, n’ayant d’ailleurs aucun réel sens, mais cela fait sourire ses parents donc pour lui, cela voulait tout simplement dire que ça devrait plaire à son petit frère aussi. Le jour ou Sandro vu le jour, le petit Cesare était comme une pile électrique, demandant à le voir toutes les cinq secondes, rendant alors dingue toute personne restant un peu trop longtemps près de lui. Il se calma lorsqu’il fut mener près du berceau de ce petit bébé qui, pour lui, ne ressemblait pas vraiment à grand-chose, et comme tout enfant de son âge, il le fit savoir avec tant de naturel que s’en était que plus charmant… « C’est ça mon petit frère ? Et pourquoi il est tout plein de pli ? Et pourquoi il me regarde pas ? Il parle pas ? … » Et tout un autre tas de question dans le style auquel personne ne semblait vouloir lui répondre, mais en tous cas cela semblait marrant vu que les adultes présents dans cette pièce laissait des rires se faire entendre à chacune de ces nouvelles questions… Valentina, la meilleure des mamans au monde, finit tout de même par avoir pitié de lui et lui expliqua rapidement comment les bébés fonctionnait, et qu’il fallait être patient, qu’il allait finir par grandir lui aussi et devenir un petit garçon capable de jouer avec son frère. « Alors dans ce cas, moi je vais lui apprendre tout ce que je sais ! » Et c’est ce qu’il fit…

Les deux enfants grandirent, devenant alors des frères très proches l’un de l’autre, beaucoup les prenants pour des jumeaux tellement ils étaient inséparables. Cesare était très protecteur vis-à-vis de son frère, et se fut au alentour de ses 6 ans qu’il comprit réellement la gravité de la maladie de son frère. Leur parent avait cherché à atténué le tout pour ne pas qu’ils s’inquiètent et prenne peur, mais le jeune homme avait bien vu dans leur regard que ce n’était pas si bénin qu’il semblait le dire… A cette âge là, Cesare était encore un enfant très impulsif bien que très réfléchit quand même, et c’était cette impulsivité qui l’avait fait réagir ainsi… « Ben moi je te soignerai, et tu seras comme tous les enfants ! » Tout le monde avait prit cela comme de l’amour fraternel, et c’était vrai, mais c’était aussi la naissance d’un rêve, sauver des vies, voilà ce qu’il voulait faire. Il allait être celui qui aller offrir une nouvelle vie à son frère, il en était sûr, ça ne pouvait être que lui de toute façon. Depuis tout petit il rêvait d’être un super-héro, alors même si l’être réellement ne pouvait être possible, il en serait un pour sûr pour son frère… Il allait devenir Médecin, et allait tout faire pour que ça se réalise, et pour ça il savait déjà qu’il allait falloir travailler dur, et être un très bon élève. Ce qu’il fut, sautant même une ou deux classe tellement ce petit garçon avait une intelligence hors du commun et une facilité de compréhension impressionnante et la preuve se fit très rapidement voir, bien que personne ne puisse réellement s’en rendre compte…

Un jour, alors qu’il était entrain de se balader avec sa mère en ville, histoire de prendre l’air pendant que son frère profitait d’une journée père/fils, il fit la rencontre d’un certain Luigi. Il n’était âgé que d’une dizaine d’année et n’avait put faire autrement que rire en entendant ce prénom, pensant automatiquement au jeu vidéo Mario, sauf que cette homme là n’avait rien du petit bonhomme en salopette verte bien au contraire. Il était classe, et avait tendance à lui faire peur, c’était sans doute la barbe qui lui faisait cette impression, il ne savait pas trop, mais une chose était sûr ça allait être bien dur de le faire lâcher la main de sa maman. Il fixait cet homme, mais surtout son regard, le bleu de ses yeux lui rappelait les siens et cela le perturbait beaucoup… Il attendit alors de se retrouver de nouveau seul avec sa maman, et lui posa les questions qu’il avait en tête… « Dis maman… Pourquoi le monsieur il a les mêmes yeux que moi ? Je croyais que j’étais unique ? » Biensûr la jeune femme trouva les bons mots pour le faire oublier ceci, mais il n’avait put manquer la gêne qu’elle avait eut en entendant sa question. Peut être trop jeune pour en comprendre les raisons, ce n’était pas une raison pour qu’il ne voit pas qu’il y ait un souci. Il ne fit pas plus de remarque et continua sa journée tranquillement, tout comme le reste de sa vie d’ailleurs.

Environ six ans plus tard, Cesare était devenu un beau jeune homme au top de sa forme. Les filles lui tombaient dans les bras, et il en profitait au maximum. Ce jour là, il était accompagné d’une nouvelle conquête, et il comptait bien passer à l’étape supérieur avec elle, sauf que manque de chance, ni elle ni lui n’avait de préservatifs en poche, alors qu’une seule solution, enfin deux mais il était hors de question qu’il ne passe pas à l’action avec cette fille qui n’attendait que ça de lui, il dût aller à la superette la plus proche pour s’acheter des protections… Se fut alors sa deuxième rencontre avec ce Luigi qu’il avait déjà rencontré enfant, il ne l’avait pas oublié, sûrement son regard bleu qui l’avait marqué ainsi, mais il ne lui faisait plus peur désormais, et s’était sans doute pour cela qu’il s’était adressé à lui, comme pour se prouver qu’il était grand et fort désormais… « Vous organisez une fête ? » Il n’avait put manquer son panier rempli d’alcool, et était alors curieux d’en connaitre la raison, mais la réponse de cet homme ne l’étonna pas tant que ça vu l’état de son visage… « La vie est une fête, jeune homme ! » qu’il avait dit… Il n’avait pas forcement tord, du moins aux yeux du gamin, mais le ton sarcastique et cette façon de réagir n’avait put que le convaincre du fait que ce Luigi dont il ne connaissait strictement rien était un homme ivre du matin au soir… Alors il lui retira ce panier des mains, et s’arrangea avec la caissière pour qu’elle refuse de lui vendre un quelconque alcool désormais. Il aurait put le laisser faire, mais cela aurait été contre ses principes, et s’il y avait bien une chose à laquelle il tenait, c’était ses principes, du moins jusqu'à ce que sa vie change du tout au tout…

Le jeune homme avait bien grandit, et sa solidarité face à son frère fut alors mise à l’épreuve. Cesare était désormais en fac de Médecine, n’ayant jamais oublié son rêve de sauver des vies, mais surtout de sauver son frère, et on lui offrit cette occasion bien plus tôt qu’il ne l’aurait pensé… Sandro avait besoin d’une greffe de moelle osseuse, et évidement Cesare se proposa sans même réfléchir pour aider son frère, mais le choc en fut alors plus grand… « Nous sommes désolés, mais vous n’êtes pas compatible… » Mais comment cela pouvait être possible ? Il était en médecine, il savait très bien qu’en tant que frère de sang il était le mieux placé pour cette greffe, alors soit il y avait une erreur dans les analyses, ce qui l’étonnerait grandement, soit son père, Stanis, n’était pas réellement son père… Cette nouvelle l’entraina dans une spirale étrange, il ne parla de ces doutes à personnes, même pas son frère, ni même sa mère, deux personnes pourtant des plus proches de lui… Il perdit alors ce beau sourire qui illuminait son visage à longueur de journée, devint mystérieux et secret au point qu’on ne le reconnaisse plus. Il prit de la distance avec sa famille, sauf son frère, qui pour lui n’avait rien à se reprocher, mais ses parents lui avaient visiblement menti, et ça il ne le supportait pas… Ce nouvelle élément dans sa vie l’avait tellement perturbait qu’il en avait manqué son examen, mais au lieu de se réinscrire pour cette fois l’obtenir, il lâcha tout, et devint pompier, après tout il allait pouvoir sauver des vies ainsi aussi, alors il n’oubliait pas totalement son rêve…

Sa vie devint alors une vie de luxure, de fête, de drague en non stop… Il dormait très peu, voir jamais, mais il faisait tout de même très attention à lui, jamais il n’abusait sur l’alcool, ou alors c’est qu’il était en congé, et qu’il était sûr de ne pas prendre la route ensuite, sans quoi il tourner au jus de fruit tout simplement, n’ayant pas réellement besoin de cela pour faire la fête et s’amusait. Se fut d’ailleurs lors une de ces diverses soirée qu’il fit la rencontre de pas mal de gens de son entourage désormais, à commencer par Théo… Tout deux en chasse de la même proie, ils ont très vite sympathisés, s’amusant à se jouer les filles à pile ou face, ou à draguer à deux à base de « Tu connais Cesare ? Non ? Viens que je te le présente ! » et inversement… Autant discret l’un que l’autre, ou du moins, aussi peu curieux, ils n’avaient jamais cherché à en apprendre plus de l’autre, ils ne se racontent pas leur vie à tout bout de champ mais sont pourtant inséparable, et c’est très bien ainsi…

Mais dans ce genre de soirée on rencontre aussi des filles comme Ava, qui boit beaucoup, et se retrouve à ne plus savoir ou elle était, et qui semble prendre plaisir à raconter tout et n’importe quoi dès son reveil… Ne voulant pas qu’elle risque quoi que ce soit, il avait prit la décision de la ramener chez lui le jour de leur rencontre, elle était ivre, et elle aurait put avoir des problèmes, alors son côté pompier avait prit le dessus… Mais une fois a destination, voila que la jeune s’était jetée à son cou, et il avait beau être quelqu’un de prévenant, Cesare n’en restait pas moins un homme avec ses envies, et elle était bien loin d’être repoussante la demoiselle alors il était assez dur de lui résister, d’autant plus qu’il n’en avait pas envie. Mais s’il avait su ce qui allait suivre, il se serait bien retenu, parce que d’après cette charmante demoiselle, il aurait profité d’elle et de son état d’ébriété pour la mettre dans son lit… Nan mais franchement, est ce qu’elle l’avait bien vu ? Est-ce qu’il donnait vraiment l’impression d’avoir besoin de ça pour se taper des filles ? Il était clair que non, et bon nombre de jeunes femmes pouvaient sans aucun doute le prouver, alors si au lieu de lui pourrir la vie à base de spéculation plus que fausse, elle reprenait sa vie tranquille et lui foutait la paix ça serait pas mieux non ? Et bien il fallait croire que non, parce qu’elle prenait visiblement plaisir à le rendre dingue, mais quelle plaie cette fille ! Il espérait juste qu’elle resterait la seule à être aussi dingue, mais toutes les filles ne sont-elles pas dingues dans le fond ?