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 julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused

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AuteurMessage
Julian G. Spinelli
Julian G. Spinelli

AGE : 24
MESSAGES : 270
ARRIVÉE LE : 07/03/2011
EMPLOI : Chef de Cabinet Parti Démocrate
ADRESSE : Pigna
QUOTE : uc
AVATAR : travis davenport
POINTS : 165

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STATUT: Brisé(e)
DISPO POUR UN SUJET ?: oui

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MessageSujet: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyLun 7 Mar - 19:37

Spinelli Julian Giovanni

julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused Tumblr_lfhlvfJpRc1qgtj90o1_500
EYELINER.
FT. CESAR CASIER


PRÉSENTE-TOI MON GARS. mon nom c'est Spinelli et Julian c'est l'intitulé qu'on m'a collé à ma naissance à Paris. J'ai 24 ans et je suis célibataire.. Vous avez entendu parler de mes parents ? Normal ! Ils sont plutôt connu dans le genre "héritiers d'un empire hotelier". Et quand à moi, je suis diplômé de Science Politique et membre du barreau mais je passe ma vie dans les nuits Romaine, et je fais partie du groupe Conservatori.
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T'ES A ROME DEPUIS LONGTEMPS ?  Je suis de retour depuis un an environ, et quelques jours en un sens puisque j'ai fuis Rome une partie de l'année précédente. Cette ville est ma ville, celle qui fait danser mon cœur et sourire mes yeux. ET NIVEAU SEXE OPPOSÉ, COMMENT ÇA SE PASSE ?  pas le moindre problème de ce côté là. Il suffit que je fasse mon apparition dans une soirée pour avoir aussitôt des dizaines de candidates à la nuitée chez les Spinelli. ET LA FAMILLE, SISI BIEN OU QUOI ?  Tout dépend de qui on parle, mes rapports avec mon père biologique sont plutôt conflictuels, ceux avec ma mère un peu trop étouffant, ceux avec mon père un peu ... ambivalent, avec ma cousine s'est l'entente cordial, nous nous entendons comme larron en foire. Pour le reste, mes grands parents sont décédés.. ET TON RAPPORT AVEC LE FRIC ?  je ne suis pas à plaindre, la chaine hôtelière Spinelli rapport beaucoup, suffisamment pour plusieurs millions de rente annuel. Pour le reste, voyez avec mon banquier
C'EST MON HISTOIRE.
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« Tu ne vas pas garder ces vêtements longtemps sur le dos, tu en as conscience ? Habillé comme ça il y a de fortes chances que tu provoques une émeute. » Julian se contenta de sourire à sa compagne en guise de réponse alors qu’il ajustait ses célèbres Rayban sur son nez. Des mois avaient passés depuis qu’il avait quitté Rome, et pourtant, pourtant il éprouvait toujours un pincement au cœur dès qu’il regardait la tour Eiffel depuis la fenêtre de sa chambre. Le colisée lui manquait, la douceur de la peau d’une femme lui manquait, l’alcool lui manquait. Une cruelle défaite, une de plus.
« L’été sera bientôt finit » Ajouta la blonde en se tournant pour lui présenter son dos. Elle regroupa son épaisse chevelure blonde et la maintient au dessus de sa nuque le temps pour le jeune homme de fermer la glissière de sa longue robe du soir couleur émeraude. « Et tu ne comptes pas rentrer n’est-ce pas ? » Elle se tourna alors vers lui et le dévisagea longuement. Elle alla même jusqu’à laisser courir sa main fine le long des courbes de son visage, la peine se reflétant dans ses magnifique iris alors qu’elle caressait ces traits qu’elle connaissait si bien. Quelques stigmates de la colère dévastatrice qui avait failli le détruire à la mort de Giovanni marquaient encore son visage d’une troublante beauté, les coups qu’il avait inlassablement encaissés avaient laissé une empreinte plus sombre sous son bronzage éclatant à certains endroits. La sculpturale blonde soupira et lui tourna brusquement le dos cachant ses larmes et aussi sa solitude. La main de Julian vient doucement se poser sur son poignet, il la força délicatement à lui faire face et de la pulpe de son pouce effaça les larmes qui perlaient à l’ombre de ses grands cils.
« Oh Thalie » Il serra doucement sa cousine dans ses bras. Il savait qu’il avait manqué de tout perdre : sa famille mais surtout la vie sombrant dans l’alcool et la drogue avec une facilité déconcertante après près de sept ans de sobriété. Il n’avait été que l’ombre de lui-même durant plusieurs mois suite au décès de leur grand-père, bagarreur et torturé, il s’était punit de nombreuse fois pour un acte qu’il n’avait pas commit, la mort de Giovanni n’était pas de son fait mais cela ne changeait rien à ses yeux, si le vieil homme se trouvait sur le balcon au moment du coup de feu, s’était sa faute. Ses vieux démons étaient revenus au galop alors qu’il s’appliquait méticuleusement à la destruction de sa vie si patiemment construite jusque là. Tout avait commencé avec un doigt de bourbon bu afin de calmer la douleur de son deuil et des contusions qui meurtrissaient son visage alors qu’il devait se rendre à l’enterrement de Giovanni. Un seul et unique verre, bu non pas dans un cadre officiel ou amical, mais simplement pour anesthésier son esprit. Le commencement de la fin. Il avait voulu oublier, seulement on ne s’oubliait pas au fond d’un verre d’alcool, qu’il soit ou non bon marché ne changeait rien, on ne faisait que se perdre. Alors, il avait perdu la confiance de tout ceux qui comptait pour lui : sa mère, son père, ses cousines, Sara. Il avait cherché à la perdre. Sara. L’amour de sa vie. Le premier et probablement l’unique. Il l’avait blessé, par tous les moyens possibles pour l’éloigner de lui, punition ultime à ses yeux. La boisson n’avait pas suffit alors un soir il avait finit par céder aux envies de la partie sombre de son être. Et il l’avait quitté. Froidement, sans exprimer de regrets, parce qu’il se haïssait. La nouvelle avait fait la une de l’osservattore le lendemain. Julian Spinelli avait quitté Sara Giolitti, Julian Spinelli s’affichait déjà aux bras d’une autre femme chaque nuit, Julian Spinelli avait été vu dans telle soirée, il avait passé la nuit avec telle actrice en vogue. Bien sur ce n’était que des tissus de mensonges, au début tout du moins, il n’avait pas trompé Sara, il en était incapable. Il avait fait des erreurs, sombré dans la boisson, recommencer la drogue. Mais, il ne l’avait pas trompé, il en était incapable. Durant un mois il avait joué le rôle qu’il s’était attribué, pour la sauver de lui-même pour ne pas réveiller en elle cet instinct protecteur qui la forçait à vouloir le sauver à chaque. Elle avait tolérée l’alcool, la drogue, mais elle ne tolérait pas qu’il la trompe, il le savait. Il avait joué sur ce tableau. Un mois, sa petite comédie avait duré un mois. Et il était venu à bout d’elle, elle avait quitté la ville. Alors l’osservatore avait fait des gorges chaudes de ce départ, et les rumeurs s’étaient intensifiés lorsque Julian avait quitté Rome à son tour. Julian Spinelli était introuvable. Il avait fuit, fuit sa vie, ses erreurs et les reproches, il avait fuit Rome et ses millions de paires d’yeux scrutateurs rivées sur lui. Une fuite en avant, une de plus, avec l’alcool et la débauche pour seule compagnie. Il avait disparu de la surface de la terre, et du radar de l’osservatore durant plusieurs mois. New York, Chicago, Mexico, Sao Paolo avaient été tant de points de chute pour l’héritier désespéré et alcoolisé qu’il était. Il n’avait plus de raison de vivre, de se lever, il n’avait plus Sara, plus de raison d’être, il avait sombré plus profondément dans la dépression. Pourquoi avait-il quitté Rome ? Parce que chaque centimètres carrés de la ville lui rappelait tour à tour Giovanni ou Sara, voir même les deux. Il s’était évanoui dans la nature. Il avait disparu de la surface de la planète people pour se perdre dans l’anonymat de nuits branchées d’autres villes branchées sur d’autres continents. Le dépaysement avait eut l’effet escompté, il s’était perdu lui-même Il avait fallut trois mois pour quelqu’un retrouve sa trace, et à la surprise de tous c’était Dante qui l’avait retrouvé, comme il avait enfin retrouvé la trace de son enfant biologique demeurait un secret pour le reste du monde. Il avait refusé de dire à quiconque où Julian se trouvait. Il avait simplement prit le premier avion pour aider son fils. Julian avait été arrêté au Mexique pour consommation et détention de drogue. Rien de bien méchant au Mexique, mais Dante savait qu’il en était tout autre. Julian avait un véritable problème et c’était peut être sa chance d’aider le jeune homme. Il l’avait fait sortir de prison, payant grassement le responsable de l’établissement pénitencier pour obtenir son relâchement, et il l’avait emmené à Londres. Son fils accusait les stigmates de trois mois passés à s’enivrer et à se perdre dans le corps de femmes dont il ne se souviendrait même plus dans quelques mois. Les deux jours passés en cellule avaient aussi laissés leurs traces, coups et plaies plus ou moins importantes. Plus que tout ce qui alerta Dante fut l’apathie apparente de son fils, le jeune homme qu’il avait connu à Rome aurait tempêté de le voir apparaitre alors que personne ne l’avait sonné, aurait aussi protesté lorsque Dante l’aurait conduit à l’aéroport. Julian n’avait rien dit. Et Dante n’avait pas essayé de l’empêcher de boire dans l’avion lorsqu’il avait vu les yeux avides et les tremblements qui secouaient son fils par intermittences. Le persuader de rester à Londres quelques temps avait été aisé, le bar était suffisamment remplit et les londoniennes suffisamment légères pour que Julian décide de poser ses valises dans la capitale anglaise. Le persuader de se soigner avait été une toute autre paire de manche… Et pour cela, Dante avait dû employer tout son arsenal de persuasion. Julian n’avait pas arrêté de boire, mais il avait enfin commencé à faire son deuil, et avec cela à réduire les portions d’alcool qu’il engloutissait comme pour se noyer. En ce qui concernant les femmes, sa faim était toujours aussi grande, ce dont Dante ne pouvait le blâmer. Il avait quitté Sara et il était jeune et italien. Dante avait lui-même un comportement similaire à près de quarante cinq ans, ce n’était pas lui qui était en mesure de faire la morale à son fils. Mais, l’accalmie avait été de courte durée. L’Osservatore avait retrouvé la trace de Julian et à nouveau le jeune Spinelli avait sentit le poids des jugements peser sur ses épaules. Il avait quitté Londres et sa pléthore de Kate Moss pour rentrer à Paris. C’était là que tout avait changé. Thalie avait apprit son retour sur les écrans de radar des midinettes à jupette et avait embarquée dans le premier avion pour Paris. Julian avait élu domicile dans un petit appartement, qui était autrefois une chambre de bonne, délaissant le luxe de l’hôtel particulier des Spinelli au cœur de la capitale. Julian évitait sa mère et son père, mais fréquentait de nouveau le gratin français lors des soirées données par la Jeunesse Dorée Parisienne. Chaque femme que l’on photographiait à son bras avait un petit quelque chose de celle qu’il cherchait à oublier. Des yeux verts, des cheveux bouclés, un petit nez retroussé, l’écho d’un rire qui lui rappelait le sien, un grain de beauté, une verve aussi acérée. C’était ses photographies auxquelles Thalie était confronté à la une des magasines dans les kiosques romain qui l’avaient convaincue de quitter Rome pour l’été, de retrouver Julian. Il était encore ivre lorsqu’il lui avait ouvert la porte de son petit appartement un lundi matin alors que l’aube se levait à peine et qu’il venait tout juste de rentrer. Il n’était pas seul et la scène qui avait suivit méritait de figurer dans les mémoires.

(…)

Les mains fébriles qui s’aventurèrent sur sa jupe alors que les portes de l’ascenseur se refermaient à peine sur eux, convainquirent la jeune femme qu’elle avait bel et bien ramassé Julian Spinelli dans une des soirées les plus branchées de la Capitale. Les rumeurs les plus folles circulaient sur ce jeune italien arrivé à Paris depuis peu et dont les conquêtes féminines figuraient à la une de toute la presse people local. Il était riche, connu et faisait l’amour comme un dieu selon les ouïes dires que Abbey avait entendu. Mais plus que tout, elle savait que être vu au bras de Julian Spinelli était le moyen le plus efficace d’être propulser au rang de célébrité pour quelques heures, jusqu’à ce qu’il passe la nuit avec une autre. Elle n’était personne mais ce soir elle allait devenir quelqu’un songea t-elle avec excitation alors qu’il forçait le barrage de ses sous vêtements pour promener ses doigts habiles sur sa peau laiteuse. Elle frissonna d’anticipation alors qu’il la plaquait avec une violence contenue contre la paroi métallique du vieil ascenseur et se mit à explorer sa gorge, ouvrant un peu plus le décolleté de sa robe, déjà très suggestif, pour s’emparer d’un sein qu’il mit à la torture de ses lèvres. Les ouïes dires étaient correctes, en trois seconde il était arrivé à enflammer son sang, à rendre sa peau aussi sensible qu’un courant d’air l’aurait propulsé dans la seconde dans un orgasme retentissant. Il était ivre, passablement éméché, des rumeurs circulaient aussi à ce sujet, mais étrangement l’alcool semblait avoir un effet stimulant sur son appétit sexuel. Qu’il ne murmura pas son prénom mais celui d’une autre ne dérangea par pour autant Abbey. Qu’importe qu’il l’appelle Sara, elle voulait bien qu’il l’appelle Maman si elle pouvait voir sa photo à la une de la presse people demain. Elle pensait à une chose alors qu’il tâtonnait à la recherche de la serrure tout en explorant de sa bouche le reste de son buste ce soir, Julian Spinelli allait être le premier. Jusque là elle n’avait laissé personne la toucher aussi intimement. Durant les longs mois où elle était sortie avec Richard, elle ne l'avait autorisé qu'à la toucher au-dessus de la ceinture. Bien qu'une fois, après avoir bu un peu trop de vodka dans un bar miteux de Lille, la ville où elle résidait avec ces parents dans une vieille cité ouvrière, elle l'eût laissé lui enlever complètement son chemisier, et même permis de refermer ses lèvres brûlantes et avides sur ses seins. Cependant elle avait mis le holà chaque fois que ses mains s'étaient aventurées sous la toile de son jean. Elle ne voulait pas qu'un petit rien comme Richard soit celui qui lui prenne sa vertu, elle voulait que ce soit spécial, elle voulait que cela puisse lui permettre de réaliser son rêve de briller sous les projecteurs. Alors que Julian la hissait sur le comptoir étroit de la cuisine, l'appartement elle le remarqua malgré son excitation était celui d'un artiste pas vraiment ce qu'elle avait imaginé comme cadre de vie pour Julian Spinelli, elle pensa aux unes des journaux à scandales le lendemain. Elle avait de l'allure avec sa robe Dior, dénichée dans une friperie de Lille pour un prix dérisoire alors qu'elle datait seulement de l'avant dernière collection. Que dirait les titres : « qui est la mystérieuse brune aux yeux de braises au bras de Julian Spinelli ? » / « La nouvelle petite amie de Julian Spinelli se confie : ‘’entre nous s’est du sérieux’’. Découvrez leur intimité ». Oui, Abbey dont le véritable prénom était en réalité Marianne, s’imaginait aisément pouvoir détrôner Sara Giolitti du cœur de Julian Spinelli. Après tout, qu’avait de plus la brune qu’elle ? Petite et quelconque, seuls les différenciaient les vêtements de luxe que portait l’héritière. Rien de plus. Julian lui avait ôté sa robe, elle se sentie bien nue soudainement face à ce corps viril encore drapé dans son costume luxueux et si jeune. Elle n’avait que dix-sept ans. Comme s’il avait lu la crainte dans ses yeux il caressa sa joue, premier signe de tendresse depuis qu’il avait fait d’elle la reine de sa nuit pourtant elle ne s’y trompa pas, ce n’était pas à elle que cette attention était dédiée elle le savait mais s’en moquait. Ce serait lui. Elle le voulait son corps entier le réclamait. Ce serait lui. Elle l’attira à elle, s’attaquant à son ceinturon. Et il oublia une fois de plus qui elle était, pour n’être qu’avec Elle. Alors qu’il faisait lentement glisser sa petite culotte le long de ses jambes fines trois coups virulent furent frapper sur la porte, il sursauta comme un dormeur sortant soudainement d’un songe. Elle voulu le retenir mais il avait déjà réagit, instinctivement, les reflexes d’une parfaite éducation à l’italienne, on ne laissait jamais porte close devant un visiteur.

Abbey n’était qu’une enfant, la femme qui se tenait devant Julian sur le seuil de la porte était une femme. Et quelle femme, pensa la jeune fille, blonde et altière il se dégageait d’elle une telle aura de charisme que la jeune fille se sentit soudainement minuscule. Plus que tout c’était la colère qu’elle lisait dans les yeux de la jeune femme lorsqu’ils se posèrent sur elle qui la glaça. Julian était comme hébété, se demandant si l’alcool le faisait à nouveau délirer. Il glissa un coup d’œil vers Sara… Mais Sara n’était plus là, à sa place se trouvait… Une enfant. La main qui claqua sur sa joue le rappela à la réalité bien brutalement. Athalia Spinelli se trouvait devant lui.

« Qui s’est-elle ? » Demanda t-elle simplement la voix vibrante de colère. Elle poussa Julian, son épaule heurtant la sienne avec violence, le jeune homme vacilla et du prendre appuie sur le canapé pour ne pas s’écrouler. Il regarda Thalie attrapé la robe de la jeune femme qui trainait sur le sol et la lui fourrer dans les bras avant de la mettre à la porte. Quelques secondes seulement s’étaient écoulées, la tornade Athalia venait de frapper les côtes de la Julian Island. La porte claqua et Thalie se tourna vers lui. Elle le jaugea du regard, le détaillant avec froideur, sa colère enflant alors qu’elle prenait conscience de chaques détails : la mine de papier mâché, le regard hagard et égaré, les yeux injectés de sang, le torse d’une blancheur de marbre familière, les traces de piqures à l’intérieur des bras qui s’estompaient doucement preuve qu’il avait arrêté au moins une manière de s’autodétruire, le pantalon qui flottait sur ses hanches. Puis elle fit le tour de la pièce de ses yeux magnifiques notant la guitare abandonné sur l’appuie d’une fenêtre, les mégots de cigarette dans un cendrier près de cette même fenêtre. Les dessous féminins qui égayaient la décoration, des vêtements sales dans les coins, la vaisselle qui s’accumulait dans l’évier et les boites de traiteurs qui débordaient de la poubelle. Elle avait tempêté jusqu’à ce que Dante lui avoue où Julian se terrait, elle l’avait manqué de peu à la soirée qu’il venait de quitter, et de toute évidence elle venait d’empêcher une nouvelle imbécilité de la part de son frère adoptif. Stella et Livio avaient décidés de se tenir loin de Julian, de respecter sa volonté, de ne pas le forcer à les voir. Mais Thalie n’était pas celle qui se tenait loin de l’action, qui respectait la volonté de Julian, ce qu’elle jugeait être un caprice, une folie. Il s’était battu pour que sa famille accepte son histoire d’amour, et il avait tout foutu en l’air et fuit. Thalie était restée à Rome, voyant chaque matin à la une de la presse des photos de Sara ou de Julian faisant parfois la fête à quelques kilomètres l’un de l’autre et prétendant être heureux. Elle ne le supportait plus. Elle devait agir. Sa sœur était rentrée à Paris, Julian était parti, Giovanni était mort. Elle était seule à Rome. Il était temps de sortir de ce quasi anonymat qui était devenu le sien. Athalia Spinelli revenait dans la capitale qui l’avait vu devenir une femme, elle voulait aider Julian, il avait toujours veillé sur elles, sur sa sœur et surtout sur elle, il était son frère et rien ne changerait cela, pas même la distance que Julian avait instauré entre eux.

« Ca suffit Julian… Ca suffit. » Elle vit la tranquille indifférence de son frère se morceler petit à petit, son masque de froideur et de suffisance se craqueler et la douleur refluer dans ses magnifiques iris. Il l’avait évité dès lorsqu’il avait rompu avec Sara, car Thalie le connaissait mieux que personne, elle aurait vu clair dans son jeu, aurait tenté de le ramener à la raison, de le sauver. Mais elle était sa sœur, il aurait du savoir qu’elle finirait par le retrouver, que Dante et sa famille ne l’empêcherait pas. Alors il s’effondra, aussi vulnérable que lorsqu’il avait cinq ans et que Dante avait oublié une fois de plus son anniversaire. Les larmes qu’il avait retenues depuis des mois affluèrent et la colère de Thalie s’évanouit. Elle retrouvait son frère. Il n’était plus ce jeune homme suffisant et sur de lui, dépensier et charmeur qui faisait la une des journaux, il n’était plus froid et insensible, il redevenait le jeune homme qu’elle avait toujours connu, sensible, altruiste et marqué par un passé douloureux. Thalie ressemblait beaucoup à sa mère, même générosité de cœur, même instinct protecteur envers ceux qu’elle aimait. Elle l’enlaça, il retrouva les réflexes de toute une vie, il nicha son visage dans son cou et pleura silencieusement. Avec elle il ne pouvait être que lui-même, elle ne marchait pas, elle savait qui il était.

(…)

Un sourire éclatant avait remplacé les larmes sur le visage de Thalie. Sa sœur avait remplacé les femmes au bras du jeune homme depuis près d’un mois. Julian Spinelli n’était pas devenu plus sage cependant, il lui arrivait de sortir seul mais la plus du temps c’était Thalie qui l’accompagnait à ses soirées luxueuses. Mais ce soir derrière les sourires de sa cousine il voyait son chagrin, une peine qu’il avait oublié, il avait été obsédé par ses problèmes par ses démons, oubliant que Thalie avait également perdu Giovanni. Il en avait oublié jusqu’à la douleur de sa sœur, quel homme était-il ? Qu’avait-il fait ? Il avait récupéré sur un plateau un verre de whisky qu’il n’avait pas encore touché. Assit au bar, il la regardait évoluer, la soif lui tenaillait le ventre, il luttait, pour la première fois depuis des mois, il luttait contre cette soif qu’il avait toujours étanché jusque là. Certes, Dante avait réussit à réduire sa consommation d’alcool, une perte de désaltération que Julian avait compensé en visitant plus de lit que dans le passé mais la réalité restait la même. Il était esclave de ses envies. Déjà, ses mains tremblaient. Il savait qu’il finirait par céder, par boire ce verre. Il le savait. Il avait libéré ses démons de la cage dans laquelle il les avait enfermés, ils ne se laisseraient pas mettre en cage une fois de plus. Il avait perdu. Il s’était perdu. Et les remords qu’il avait longtemps tenus éloigné de lui revenaient à la charge. Une main manucurée se posa sur son poignet alors qu’il jouait avec le contenu de son verre. Il Ieva les yeux vers la parisienne qui ce soir avait décidé de tenter sa chance prêt à l’envoyer paitre. Il fut surpris et la répartie fusa sans qu’il n’eut pu la retenir.

« Le trip couguar ce n’est pas mon truc. » A sa grande surprise son interlocutrice éclata d’un rire de gorge qui fit bouillir le sang dans ses veines. Il n’avait jamais été attiré par les femmes plus âgées que lui. Jamais. Pourtant… pourtant quelque chose dans la manière dont cette femme posait sa main sur sa peau enflammait son sang mais plus que tout c’était son regard qui le troublait.
« En êtes-vous sur monsieur Spinelli ? » Il faillit lui répondre de l’appeler Julian, il faillit lui dire que « Monsieur Spinelli » était mort, que Monsieur Spinelli se trouvait à Londres où au siège social de l’entreprise Spinelli à la Défense. Mais cette fois, il ne nia pas, il était Julian Spinelli, Monsieur Spinelli.
« Je vous offre un verre ? » S’entendit-il répondre alors qu’elle avait toujours sa main sur la sienne.
« Avec grand plaisir. » Répondit-elle en s’emparant de son verre qu’elle vida d’un trait. Sa main glissa dans la sienne, caressant sa paume qu’elle retourna et dont elle suivit le tracé de la ligne de vie. « Je vous vois une brillante carrière et une nuit bien plus intéressante qu’à l’ordinaire… » Annonça t-elle en souriant. Elle capta l’éclat de désir dans ses yeux alors qu’elle se penchait légèrement en avant, se rapprochant de lui, laissant l’encolure de sa robe s’ouvrir, révélant le galbe de sa poitrine halée. Elle posa sa main sur le haut de sa cuisse.
« Qui êtes-vous ? » Demanda t-il les yeux sombres, incapables de résister à ce qu’il lisait dans ses yeux, ne comprenant pas ce qu’elle attendait de lui, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Il y avait chez cette femme quelque chose qui avait réveillé en lui un violent spasme de désir. Pourtant, elle ne correspondait en rien à ce qu’il cherchait chez ses « jouets » habituels, elle n’était ni jeune, ni prête à tout. Elle menait le jeu. Et il ne comprit que bien plus tard que c’était cela qui l’avait perdu. Elle était Sara, en beaucoup plus âgée, en beaucoup plus perverse et en bien plus arriviste. C’était cela qu’il avait capté dans ses yeux, elle chassait. Et il était sa proie.
« La question Monsieur Spinelli est plutôt que voulez-vous ? » Lentement elle approcha son visage du sien, lui laissant tout le temps de reculer si tel était son envie. Mais, il n’en fit rien et leurs bouches se frôlèrent. Un baiser léger qui pourtant suffit à éveiller entre une passion qui lorsque le baiser s’acheva leur laissait une déchirante sensation d’inachèvement. Julian sentit son sang bourdonné dans ses veines, charriant un besoin simple, animal. Elle avait un goût de vin, d’épices et de sucré, un parfum capiteux et hors de prix émanait d’elle. Un baiser qui ressemblait à une promesse. Elle se releva alors, décroisant ses longues jambes devant lui, il avait noté que le tissu de sa courte robe rouge était remonté lorsqu’elle avait croisée ses jambes, dévoilant un peu plus la peau ferme et soyeuse de ses cuisses. « Bonne nuit Monsieur Spinelli. » Lentement comme à contrecœur elle se détourna de lui, et entreprit de quitter la pièce. Mais il ne lui en laissa pas le temps. Il suffit son intuition. Il se leva et la rattrapa en quelques enjambées. Elle était déjà dans le hall d’entrée de l’hôtel dans lequel la soirée était organisée. Il la saisit par le poignet, fermement, elle se retourna, un sourire de prédateur jouant sur ses lèvres.
« Vous avez oublié quelque chose ? » Demanda t-elle en ajustant sur ses épaules les coins de son châle.
« Oui » Répondit-il calmement. Avec une lenteur délibérée il s’approcha d’elle, elle ne recula pas pourtant elle avait soudainement la désagréable impression d’être un lapin se retrouvant nez à nez avec un chasseur. « J’ai oublié que j’aimais bien garder le contrôle de la situation. » Ajouta t-il, il la prit dans ses bras et pencha son visage vers le sien. Elle sentit sa main se poser doucement au creux de ses reins et se cambra légèrement pour mieux s’offrir à lui. Les lèvres de Julian se firent plus audacieuses. Ils sentirent l’un comme l’autre une vague de chaleur sourdre en eux et se répandre dans leurs membres. Bien que prenant un plaisir immense à ce baiser il savait au fond de lui-même qu’il était en train de commettre une énorme erreur. Elle n’était pas son type et pourtant il avait envie d’elle. Lorsque son corps ne fut plus qu’une fournaise incontrôlable, lorsqu’il n’eut plus d’autre envie que de la déshabiller sur le champ il se rendit compte que pour la première fois… il avait cessé de penser à l’alcool, à Sara. Il posa alors son Amex Black sur le comptoir de l’accueil. « Une suite pour la journée. Pas de femme de ménage, pas de service d’étages. Nous ne sommes là pour personne. »

(…)

L'éclatante lumière de la lune se déversait sur le lit, baignant leurs deux corps en sueur d'une clarté froide et argentée. « Mais qui es-tu ? » Demanda t-il alors qu’elle enfilait sa chemise pour se servir un verre de vin dans le mini bar. Elle sourit et glissa ses frêles épaules sous la soie. Elle ne boutonna pas le vêtement, le laissant bailler sur sa silhouette toute en rondeur. Il s’était redresé sur un coude, encore haletant, la regardant évolué comme une habitué dans cette chambre qui était la sienne depuis deux mois. Cela faisait deux mois qu’il la voyait épisodiquement, elle allait et venait dans sa vie, déterminée et sur d’elle, jouant avec lui, prenant ce qu’elle désirait et s’en allant au petit jour. Et il la laissait faire, parce qu’avec elle tout semblait plus facile. Il ne connaissait que son prénom, il savait seulement qu’elle venait de Sicile, et qu’elle était bien plus âgée que lui. Jusqu’à présent il n’avait jamais cherché plus loin. Parce que sa présence l’aidait à oublier, et que petit à petit, il reprenait contact avec le monde. Il ne l’aimait pas, entre eux la stimulation était seulement sexuelle et intellectuelle, ils étaient aussi farouchement indépendant l’un que l’autre, et sexuellement aussi entreprenant.
« Es-tu sur de vouloir le savoir Julian ? » Toujours la même question. Toujours la même réponse. Mais pas ce soir songea t-elle en plongeant son regard dans le sien. Ce soir c’était différent. Il n’avait pas bu. Elle le voyait sur son visage, à ses gestes fébriles. Faisant tourner son vin dans son verre à ballon elle retourna s’asseoir près de lui dans le lit, elle laissa la chemise au pied du lit, elle n’avait aucune honte concernant sa plastique, malgré son âge, bien qu’il puisse faire la comparaison avec une autre. Tout ce qu’elle aimait c’était lire le désir dans ses yeux bleus. Ses motivations étaient bien entendues tout autre que de profiter de ce corps jeune, vigoureux et passionné. Ce qu’elle voulait c’était comprendre, et faire de lui celui qu’il devrait être.
« Oui. » Elle lui tendit le verre de vin, il posa ses lèvres là où celle de la jeune femme avait laissé la trace vive d’un rouge à lèvre carmin. Elle caressa doucement sa joue, consciente qu’il risquait de se braquer, mais elle lisait dans ses yeux une nouvelle soif, celle de redevenir l’homme qu’il avait été avant.
« Ton grand-père avait fait de moi son exécuteur testamentaire. J’étais la directrice de la communication de Paolo Giolitti, ton grand-père m’a débauché il y a cinq ans, à l’époque tu venais d’être diplômé de Science Po’ de ton premier master de droit… Nous n’avons été jamais présenté, pourtant je t’ai aperçu de nombreuses fois lorsque tu venais rendre visite à Giovanni. Je suis rarement apparu en publique, j’étais ce qu’il appelait « sa botte secrète ». Il me mandait pour les affaires délicates, les relations presses, avec les autres membres du parti. » Elle joua avec le collier qui ornait encore son cou, une flèche en argent rivé sur un arc. « Il me faisait une confiance aveugle car il savait que j’étais la plus ambitieuse et donc la plus fidèle de ses collaboratrices. Il m’a ravie à Paolo Giolitti mais pas seulement pour se venger de lui mais parce qu’il savait que j’étais la meilleure. Il me considérait … comme sa femme en quelque sorte. J’étais plus proche de lui que feu son épouse. » Il vit Julian froncé les sourcils. « Rassure toi, je ne couchais pas avec ton grand-père. Il a fait de moi son exécuteur testamentaire il y a un an. Il sentait que quelque chose tramait, même si il n’en parlait pas. Je le voyais. Alors quand il est mort, il était de mon devoir de faire en sorte que ses dernières volontés soient exécutées. Il a légué la maison de Rome à Livio, celle en Toscane à Dante, à Stella il a laissé le trousseau de son épouse, à Thalie une voiture et ses parts de responsabilités dans diverses œuvres de charités. A toi… Il a légué l’œuvre de sa vie. » Elle glissa sa main le long du torse de son amant, elle lisait la douleur et le trouble dans ses yeux. « Il savait que tu avais des faiblesses. Il aurait peut être désiré un autre héritier au début, mais toute ta vie tu lui as prouvés que tu méritais son respect, car tu n’étais pas nés avec ce don naturel des Spinelli, tu l’avais développés, tu avais voulu gagner son respect, et tu l’avais eut. » Elle effaça la ride entre ses sourcils. « Il m’a fallut du temps, et signer de nombreux traités d’alliance fictif avec des gens auquel j’aurais préféré ne pas me mêlé pour être en mesure de te faire une offre. » Elle sourit, mordillant la lèvre du jeune homme entre les siennes. « Ton aventure avec la petite Giolitti l’avait contrarié bien entendu, mais il savait que cette toquade te passerais, et il ne s’était pas trompé. Il m’avait ordonné d’attendre jusqu’à ce que tu l’as quittes si quoi que se soit lui arrivait. » Soudainement, il la plaqua contre le matelas, prédateur dangereux, les mains des deux côtés de son visage il dardait sur elle un regard où se mêlait des émotions contradictoires. « Rentre avec moi à Rome Julian, le Sénat t’ouvres ses portes. C’est ton destin. Tu étais censé entrer par la grande porte… C’est une fenêtre que nous t’ouvrons mais dans dix ans tu seras le plus jeune sénateur d’Italie. » Le baiser qu’il lui donna, fougueux, brutal, intrusif manqua de lui arracher un gémissement de triomphe. « Je ferrais de toi l’homme que tu dois être.
« Nous rentrerons quand je l’aurais décidé. » Murmura t-il ses yeux ancrés dans les siens il pénétra en elle sans douceur, sans précipitation, lentement et avec l’assurance de celui qu’il était autrefois. « J’ai quelque chose à faire… avant. »

(…)

« Silencio ! » La voix douce et calme de Stella avait prit des accents autoritaires lorsqu’elle claqua au milieu de la cacophonie de voix qui se mélangeaient dans son salon. Le silence ce fit immédiatement ce qui aurait surement surprit un observateur extérieur à la scène, comme une femme si frêle, aux traits si délicats, si paisibles pouvait obtenir si rapidement le silence face à trois hommes plus charismatiques les uns que les autres. « Asseyez-vous. » Ordonna t-elle toujours aussi froid et calme. « Maintenant. » Ajouta t-elle en les voyant ne pas réagir. Pressant le talon de ses mains contre ses paupières Julian se laissa tomber sur la couveuse sur laquelle se tenait sa mère. Dante quant à lui choisi de se poster près de la fenêtre, allumant une cigarette dont les volutes s’échapperaient par les battants ouverts. Quant à Livio, il prit place sur la marquise près du piano. Sur le visage de tous se lisait une grande inquiétude et une certaine lassitude aussi. Soudainement Julian se leva, arpentant la pièce comme un fauve aux abois. Le cœur débordant d’une tendresse toute maternelle, Stella le regarda aller et venir dans le salon, il était le seul à qui elle pardonnait volontiers toute transgression de règle dans cette maison. « Je crois qu’hurler sans écouter ce que Julian a à nous dire n’est pas la bonne solution. Il veut rentrer à Rome, il aurait pu le faire et ne pas venir nous avertir. Il est adulte. Il a le respect de rentrer à la maison, de nous réunir. Ecoutez-le. » Julian avait lu dans les yeux de sa mère lorsqu’elle l’avait découvert sur le seuil de la porte à quel point elle était soulagée de le revoir enfin. Près de six mois sans le voir, en n’ayant de nouvelles de lui que par des ouïes dires, les magasines people. Il avait lu le soulagement, le bonheur dans ses yeux gris, puis elle la peur, l’inquiétude avaient fais leur apparition dans ses yeux. Elle l’avait serré contre lui, et la culpabilité avait assaillit le jeune homme.
« Je rentre à Rome. » Reprit Julian avec l’ombre d’un sourire pour sa mère. Celle-ci avait lu la détermination dans ses yeux, et le retour de l’assurance dans son port de tête. Bien sur elle avait aussi noté ses mains qui tremblaient parfois, les cernes sous ses yeux et les petites veines qui avaient éclatés dans ses iris. « Seul. » Continua t-il alors que Dante ouvrait la bouche. Puis se tournant vers Livio. « Une énième cure de désintoxication ne m’aidera pas. J’ai besoin de rentrer à Rome, de me confronter au passé pour avancer. Je ne veux pas prendre la tête d’une filiale de l’Empire Spinelli, c’était le rêve de Giovanni pour toi papa, pas pour moi. Il a battit son empire à la force du poignet, en partant du bas de l’échelle, et c’est votre héritage. Pas le mien. » Stella se leva pour aller s’asseoir près de son mari, d’une main posée sur son poignet elle l’enjoignit au calme, à écouter. Dante tirait nerveusement sur sa cigarette, conscient que ce n’était pas à lui que Julian s’adressait. « Je suis fatigué de fuir. J’ai besoin de rentrer à Rome. Thalie se trouve seule là bas, j’étouffe à Paris, ce n’est pas ma vie. Je ne suis pas fais pour cela, plus maintenant. Toute ma vie j’ai poursuivis ce rêve. Il est temps pour moi de rentrer à la maison. Je suis le petit fils de Giovanni, je n’étais peut être pas l’héritier qu’il désirait. Mais à présent je suis le seul capable de reprendre sa suite. »

(…)

Lorsque l’avion amorça son atterrissage Julian contempla la ville qui l’avait vu grandir au travers des nuages, jouant distraitement avec le bourbon que contenait son verre. Un retour tout en discrétion pour le moment tout du moins. La main d’Athéna se posa sur la sienne pour le tirer de ses pensées. Il tourna son visage vers elle, un sourire jouant sur ses lèvres. Il était différent de l’homme qui avait quitté Rome des mois plus tôt. Il y avait une lueur dans ses yeux, quelque chose d’animal, de froid, de dur, une volonté farouche de s’affirmer comme Julian et pas comme l’ombre de Giovanni Spinelli. Elle avait réussit un petit miracle, transformer l’âme en peine en futur champion. Athéna lui sourit en retour, elle lui ôta délicatement le verre des mains pour le terminer, un petit jeu entre eux. Il lui sourit, et contempla à nouveau le paysage, déjà loin d’elle, dans cette ville qu’il avait quitté précipitamment six mois plus tôt. Ce fut la voix de l’hôtesse annonçant qu’ils pouvaient dès a présent détacher leurs ceintures qui le ramena à la réalité. Suivant la femme qui l’accompagnait, il visa sur son crâne la casquette des « Oriole » qu’il avait ramené du Mexique et déposa sur son nez ses éternelles rayban. Il était de retour chez lui. Un retour qu’il espérait préserver secret le temps de se réapproprier la ville. Alors qu’il grimpait dans un taxi la main d’Athéna se referma sur son poignet. Il fronça les sourcils et se dégagea brusquement.
« Rappel toi que tu me dois tout Julian… Je ne tolérai pas une trahison. » Lâcha t-elle soudainement très froide. Il la dévisagea et un petit sourire insolant se peignit sur ses traits.
« Rappel toi que tu es venu me chercher, et que je mène ma vie comme il me l’entend. N’en fais pas une affaire personnelle. Je n’ai jamais été fidèle à une femme en 25 ans d’existence, cela ne risque pas de commencer aujourd’hui. »

Alors que le taxi s’éloignait, l’emportant loin d’elle, de son emprise Athéna songea à la description qu’on lui avait faite de Julian Spinelli lorsqu’elle était partie à sa recherche. Redoutable, c’était ce qui se disait de lui dans l’hémicycle. Peu importait à Julian l’opinion qu’on se faisait de lui, il se moquait d’être aimé ou haï, du moment qu’il ne passait pas inaperçu. Le pire salop de Rome était de retour chez lui.





    YOU LIKE. I DON'T
  • Plat préféré : Le tiramisu, on s'en fou que ce soit un dessert, t'as dis un plat
  • Couleur Préférée : le noir, même si comme le dirait Thalie, c'est une non couleur le noir
  • Livre Préféré : Maupassant, le Horla
  • Musique Préférée : la BO du Lac des Cygnes
  • Boisson Préférée : le café
  • Parfum de Glace Préféré : Moka
  • Odeur Préférée : celui de la sueur et du plaisir sur la peau d'une femme
  • Endroit Préféré : Paris du haut de la Tour Eiffel
  • Saison Préférée : l'automne
  • Pays Préféré : l'Italie
  • Other ? :  Sara, je t'aime

    Salut les gueux ! Mon prénom à moi c'est Lapine, et Lapine pour les intimes dont tu ne fais pas encore partie. J'ai atteins l'âge canonique de 2 ans auquel tu rajoutes une petite dizaine d'années sans me faire renverser par un bus, ni mordre par une grand-mère. Je suis ici parce que la pub PRD m'y a conduit, et si je compte vous pourrir l'existence à peu près 4 jours sur 7 c'est parce qu'emmerder le monde, c'est une raison d'être. J'ai trouvé le super code qui est VALIDÉ PAR SARA parce que je suis trop fort. Et maintenant, on dit quoi ?

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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyLun 7 Mar - 19:58

Bienvenue Razz
J'ai cru comprendre que tu étais en négociation d'avatar donc j'attends avec impatience la délibération finale ! (:
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyLun 7 Mar - 20:03

Oui et comme je suis têtue, ça risque de finir avec un plat de spaghetti en pleine tête (dans la mienne de tête, vu que Julian aura perdu patience. xD)
Bienvenue, superman.
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyLun 7 Mar - 20:20

Je te souhaites la bienvenue sur Citta Eterna
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyLun 7 Mar - 22:44

    Pas mauvaise idée comme scénario de retrouvaille, le plat de spaghetti.
    En fait je suis presque persuadée qu'après avoir lue ma fiche elle me laissera faire ce que je veux. Comme quoi j'ai très beaucoup confiance en moi (et je parle français aussi bien que les roumains dans le métro).

    Merci a tous pour l'accueil. Mon PC va rendre l'âme, je vous quitte donc a regret
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyLun 7 Mar - 22:52

Hahaha, la blague ! x)
Si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phoenix des hôtes de ces bois.
C'est moi qui porte la culotte, Spinelli, faudrait pas oublier ce détail. julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused 417862
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyLun 7 Mar - 22:54

    Ma douce amie je parlais seulement du choix de l'avatar. Personne ne me résiste, c'est ce qui est mon fardeau quotidien.
    Très jolie culotte par ailleurs, c'est piqué à boso le clown ?
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyLun 7 Mar - 23:08

J'aurais du mal a résister quand tu auras la tête de Cesar, c'est vrai. (a)
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyMer 9 Mar - 17:18

Bon finalement a force que tout le monde me dise que César est une bombe, et avoir chopé une gamme d'avatar qui me plait, je prends César ! Je dois juste terminer mon boulot du moment pour les études, et je me mettrai à ma fiche.
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyMer 9 Mar - 19:31

Cesaaaaaar... :icecream:
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyMer 9 Mar - 19:36

Je vais pas beaucoup changer d'avatar cependant, mais il est pas si moche que ça en fait sur certaines photo julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused 417862
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyMer 9 Mar - 20:04

Julian G. Spinelli a écrit:
pas si moche que ça en fait sur certaines photo julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused 417862
C'est un euphémisme, ou bien ? x)
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyMer 9 Mar - 20:44

Non un constat, j'ai pas changé d'avis mais j'écoute la vox populi. Ca depends de sa tete sur les photos
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyMer 9 Mar - 20:54

C'est moi la Vox Populi. T'as pas zieuté sous ma photo ?
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyMer 9 Mar - 21:01

Lol dans ce cas là c'est mon Jiminy Cricket qui a agit
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyJeu 10 Mar - 0:41

Tu as un insecte sur l'épaule, ou bien vous êtes plusieurs dans ta tête ?
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyJeu 10 Mar - 9:30

J'ai un criquet portable ! Mais nous sommes un aussi
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Julian G. Spinelli
Julian G. Spinelli

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EMPLOI : Chef de Cabinet Parti Démocrate
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.
ARE U IN MY CELLPHONE:
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DISPO POUR UN SUJET ?: oui

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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyDim 13 Mar - 22:40

Fiche terminée
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
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AGE : 24 ans
MESSAGES : 1913
ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin.
QUOTE :
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"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

AVATAR : kristen stew
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.
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STATUT: Marié(e)
DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.

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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused EmptyDim 13 Mar - 23:22

Donc fiche validée, même si vraiment je n'aime pas du tout cette Athena et que je risque de mettre un contrat sur sa tête.
(re) bienvenue à Rome.
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MessageSujet: Re: julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused   julian ϟ i still reach for you but i'm lost crushed, cold and confused Empty

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