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 ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli

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Thalie J. Spinelli
Thalie J. Spinelli

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MessageSujet: ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli   ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli EmptyJeu 2 Juin - 17:06

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JULIAN & THALIE.
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«Alors, tu l’as planqué où ?» Je demande en lançant une cacahouète en l’air pour la réceptionner à pleine bouche. Je me lève. Je ne sais pas s’il ne m’a pas entendu ou s’il prétend ne pas l’avoir fait, mais il ne répond pas à ma question. De toute manière je m’en tape, ce n’était qu’une provocation de plus, juste pour lui signifier que je suis là, d’accord, mais ça veut pas dire que j’oublie et que je pardonne. J’ai tout en tête, tout en mémoire, et j’ai la digestion assez lente. Il est dans la cuisine, affairé à préparer les pâtes qu’il m’a promis, et moi ? Moi je fouine. C’est toujours mieux que de rester le cul posé sur le divan que j’imagine hors de prix. Mon cousin n’a jamais su faire simple, à commencer par sa vie sentimentale, alors il ne faut pas espérer que pour son mobilier il se contente d’Ikéa. On dirait qu’il s’est employé à recréer un bout de trastevere dans son appart. C’est de bon goût, il n’y a pas à dire, mais c’est un peu prétentieux pour son âge... Non, pas «prétentieux», juste trop «adulte». Je cherche la console de jeux en vain, de même pour les boîtes de pizza vides dans lesquelles il aurait écrasé ses mégots. Rien. Tout est trop bien ordonné. Y a même une plante verte... En vie !!! J’ai jamais su garder une seule plante vivante. Je suis le Hitler de la nature, et pourtant, c’est pas faute d’avoir essayé. Ha si, une fois j’ai gardé un cactus pendant plusieurs mois. Mais c’était un cactus, alors pas de quoi pavoiser. A croire que je suis l’antithèse de mon propre frère... Enfin cousin... Enfin mon truc, quoi. Il est aussi ordonné que je suis bordélique. Y a rien qui dépasse, pas même un magazine cochon. Sa chambre (car, oui, je vais fouiller jusque là) est la preuve que Julian ne dort jamais, ou alors pas dans son lit, trop propre, trop lisse, trop... Féminin ?! Je referme la porte en toute hâte en comprenant qu’il ne s’agit pas de sa chambre, mais de celle de «la fiancée». Les escarpins alignés près de la fenêtre m’ont mit sur la voie. Je pousse une nouvelle porte, et j’éprouve un mélange de soulagement et de colère. Cette fois, pas de doute, il s’agit de sa chambre à lui, avec le lit défait, les journaux étalés sur le bureau, et le mac ouvert sur le lit. J’ai la confirmation qu’ils ne dorment pas ensemble, qu’ils sont tout sauf un couple, et donc, par extension, la confirmation que Julian me ment depuis bientôt deux mois. Je le savais déjà, mais il y avait toujours un doute, une part de moi cherchant à se voiler la face, à conserver cette confiance absolue que j’ai toujours nourris à son égard. Il a toujours été le grand frère, celui qui m’ouvre la voie, celui qui me dicte ma conduite, qui me dit qui fréquenter et qui ne pas fréquenter. Ce Julian-là est mort, et avec lui une part de l’ancienne Thalie, la sage, la docile. «T’as vu ce qui est arrivé à Schartzy ?» je demande, l’air de rien, en revenant au salon un journal (trouvé dans sa chambre) à la main. «La double vie ça mène au suicide politique.» Je jette le quotidien sur le plan de travail séparant le salon de la cuisine, et je me hisse sur le tabouret de bar. «Ils disent que sa femme lui réclame la moitié de sa fortune, à savoir 200 millions. Putain, à ce prix-là, moi aussi je veux bien être cocue avec la femme de ménage latino.» Je referme le papier, et je jette un regard vide en direction de la fenêtre. «En même temps, en Italie, niveau politique y a... Silvio, et il est déjà en plein divorce, et toi... Mais toi, c’est pas possible, vu que t’es fiancé. Et accessoirement mon cousin. Mais surtout fiancé.» J’insiste. «Tu veux qu’on en parle maintenant, ou tout de suite ?» Le menton dans ma paume, les paupières qui papillonnent, j’essaye de donner plus de légèreté à un sujet de discussion qui ne l’est pas. Ca me pèse, ça m’oppresse, et on ne pourra pas aller de l’avant tant que l’abcès n’aura pas été crevé.

Et aller de l’avant, ça veut dire régler entre nous cette histoire de testament et d’exécuteur testamentaire parasitaire qui va avec. J’en peux plus de sa gueule de con du matin au soir, son sourire serein au petit dej’, son air condescendant lorsqu’il me demande ce que je compte faire de ma journée et que je lui réponds : «rien.» Objectivement, il s’en fout de moi, il est juste là pour coller au train de mon cousin. Non pas que je l’envie, mais ça me rappelle à quel point je suis inutile aux yeux de tous, même à ceux de mon grand-père, par delà la mort. Jusqu’à présent si je fuyais la maison c’était pour échapper aux fantômes du passé, maintenant c’est pour fuir un être de chair et de sang, un être omniprésent et omnipotent, qui entend bien nous mettre au pas. Surtout Julian. C’est d’ailleurs lui qui a déclenché son arrivée après près d’un an de silence en ayant l’idée géniale de se faire coffrer, et celle non moins lumineuse d’appeler la Giolitti à la rescousse. Il a été con, très con. L’information n’a pas filtré dans la Presse, et pourtant Papy bis était dans l’heure suivante aux portes de Trastevere. C’est à cause de Julian que je me coltine le vieux, c’est donc à lui de trouver l’idée qui le fera retourner sur sa planète. Puisque la condition sine qua non du testament est que Julian ne s’approche pas de près ou de loin d’un membre féminin du clan Giolitti, cela ne devrait pas poser de problème. Sauf si, bien sûr, il s’entête à choisir son ex en guise d’avocate. Je comprends que cette histoire le perturbe, après tout c’est jamais un plaisir de se voir interdire certaines lignes de conduite. Mais je n’imaginais pas de le retrouver à ce point soucieux. Pas énervé, pas offusqué, juste soucieux. Calme, un calme olympien que je ne lui avais pas connu depuis longtemps. Il est entrain de me parler, tout en égouttant les pâtes. Mais je ne l’écoute pas, je ne l’écoute plus depuis plusieurs minutes. C’est pas que ce qu’il dit ne m’intéresse pas, je suis sûre que j’aurais tout intérêt à l’écouter, et pourtant... J’en suis incapable. C’est à mon tour d’être perturbée, c’est à mon tour d’être silencieuse. Je reste bloquée sur l’air qu’il affiche et l’incohérence qui va avec. Tel que je le connais, il devrait être entrain de s’insurger, de hurler à l’injustice, ou au contraire de chialer sur le manque de confiance que lui témoigne Giovanni, un Giovanni mort qui se montre encore moins conciliant qu’un Giovanni vivant. Et son visage ne trahit rien de tout ça. Tout ce qui transparait est une sorte de fatigue mêlé à une résignation qui ne lui ressemble pas. Ou tout du moins qui ne lui ressemble plus. Alors je comprends, je fais le lien. Je le connais si bien que je me demande comment ça a pu m’échapper aussi longtemps. «Tu couches avec elle !!» mon exclamation lui a coupé la parole et il en reste interloqué, l’assiette de pâtes dans une main, les couverts dans l’autre. «T’es pas en colère, t’es pas accablé devant un tel manque de confiance, parce que tu lui as donné raison, parce qu’il avait raison. Tu pouvais pas t’empêcher d’y retourner, et il le savait ! Alors il fallait qu’il t’en empêche lui-même. Tu lui en veux, oui, mais pas d’avoir douté de toi, tu lui en veux de pas vouloir d’elle pour toi.» C’était tellement clair à présent, peut être trop d’ailleurs. J’avais pas envie de savoir. Ça m’avait suffisamment rapporté de problèmes la dernière fois. «Qu’est-ce que tu vas faire ?» Je demande en attrapant mon verre de coca d’une main, et en tendant l’autre pour qu’il me file ma bouffe avant qu’elle ne refroidisse. «Mais, au fait, elle est pas mariée, la Giolitti ?»
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Julian G. Spinelli
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MessageSujet: Re: ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli   ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli EmptyLun 27 Juin - 14:18



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Julian & Thalie


« Tu as mauvaise mine Julian. » Voila comme avait commencé sa matinée par cette phrase lancée sur un ton badin par un homme qu’il n’avait pas revu depuis des années. En réalité la dernière fois qu’il avait vu Fabrizio il s’internait volontairement dans une cure de désintoxication. Fabrizio avait été son premier visiteur, envoyé sur l’ordre de Giovanni, chargé de le briefer sur ce qui risquait de filtrer et sur ce qu’il devait dire. De mauvais souvenirs donc. Une chose était sûr, en pénétrant dans son appartement ce matin là, après avoir passé la nuit en cellule sous le joug de Furlan, il n’aspirait qu’à une chose, dormir et oublier. Surtout pas voir remonter des souvenirs pour le moins inconfortables. Il s’était figé, sa tasse de café siglé d’une grande chaine dealeuse de caféine à la main. Il n’aimait pas les surprises encore moins lorsque de vieux démons vous sautaient à la figure sans y avoir été invités. Athéna était partie. Elle avait fuit aurait été plus exacte, de plus en plus mal à l’aise avec leur situation. Il ne savait pas réellement où elle se trouvait et si elle comptait rentrer. En fait il ne savait pas grand-chose sur son avenir immédiat, si ce n’était que Sara était venue à son secours puis avait disparu sans rien dire. La nuit avait été agité, son nez aurait eut besoin rapidement d’une poche de glace et sa tête le lançait comme après un lendemain de cuite, ce qui était tout naturel au vu de l’alcool qu’il avait ingéré la veille. Il n’était pas en état de gérer l’apparition de Fabrizio, une apparition qui il le savait n’était pas sans lien avec Giovanni, son grand-père lui envoyait un émissaire depuis six pieds sous terre, ô joie. Il ne se demanda même pas comment Fabrizio était rentré dans son appartement, avec ses allures de papy gâteau il avait du attendrir le gardien de l’immeuble.
« Vous buvez mon café, dans ma cuisine, dans mon appartement alors que je n’y suis pas. Faite comme chez-vous Fabrizio, je vous en prie, ne vous gênez pas pour moi, je vais me coucher. » Marmonna t-il en se délestant de sa veste de costume déchirée, il ouvrit le réfrigérateur, jeta son dévolu sur un paquet de petit-pois qu’il appliqua sur son nez tuméfié avec un grognement de bien être. Il prenait la direction de ce qui était sa chambre lorsque la voix calme et rauque si semblable à celle de son grand-père s’éleva doucement dans son dos. Un murmure qui ne présageait rien de bon.
« Je ne m’en irais pas Julian. » Il ferma les yeux, ses doigts se contractèrent autour de sa tasse de café. Il pivota lentement sur ses talons et le défia du regard. « Je me suis installé à Trastevere il y a de cela une semaine. » Trastevere. Thalie. Il fronça les sourcils. Paris.
« Qu’est ce que vous voulez Fabrizio ? Qu’est ce que vous voulez à Thalie ? » Il sortait brusquement les griffes. Fabrizio laissa paraitre l’ombre d’un sourire satisfait ce qui hérissa le poil du jeune héritier.
« Athalia ne fait pas réellement partie de mes projets. Je suis là pour toi Julian. Pour t’empêcher de gâcher tout ce que Giovanni a bâti pour toi. Assied-toi, nous devons parler. » Le ton ne laissait place à aucune discussion. C’est alors que le téléphone de Julian sonna. « Esquilin. Foscolo. 5ème étage. S. » Son visage ne laissa rien transparaître.
« Nous parlerons une autre fois Fabrizio. J’ai des choses à faire. » Répliqua t-il en rangeant son Iphone dans la poche de son pantalon.
« Si tu couches encore avec elle, tu perdras tout. » Une lueur de défi apparut dans les yeux clairs du futur sénateur.
« Ne croyez pas que je laisserais quelqu’un de plus guider ma vie. Vous n’êtes pas Giovanni. Vous ne l’avez jamais été. Claquez la porte en sortant. »

(…)

Thalie. Sa pétulante cousine arpentait son salon. Pincez-le, il rêve. Sa « fiancée » venait de le quitter. Il était le sextoy de Sara Giolitti. Thalie arpentait son salon avec des allures d’agent immobilier. Il se trouvait dans la 4ème dimension. Et dieu que cela lui avait manqué. Cuisiner pendant que Thalie se prenait pour une espionne, pourquoi ne lui avait-il rien dit au sujet d’Athéna, de leur accord ? Parce qu’il voulait croire qu’il pourrait être heureux sans … sans Sara. Mais il ne l’était pas, heureux sans elle. Et Athéna avait vite mis le holà à leur « engagement » puisqu’elle était partie pour une tournée mondiale, rompant son contrat avec le Conservatoire pour retrouver sa vie. La nouvelle ne s’était pas encore répandue mais cela ne serait tarder et alors que Thalie faisait le tour du propriétaire, Julian avait le sentiment de renouer enfin avec lui-même, avec sa famille, sa sœur. Bien sur elle ne lui pardonnerait pas facilement de s’être joué d’elle. Il le savait, mais cela viendrait. Elle était là et ça c’était déjà une sacrée avancée. Bien entendu Thalie ne serait pas Thalie sans ses commentaires au sujet de la vie de son si … « parfais » cousin. Si elle plaisantait au sujet d’Athéna, il se doutait qu’en réalité elle souffrait encore de cette histoire, et qu’il faudrait en parler pour … avancer.

« Je reconnais que sur ce coup là j’ai merdé, je voulais qu’on me laisse tranquille une fois arrivée à Rome, que je puisse me consacrer à ce qui était réellement important et ne pas subir les assauts de la presse concernant ma rupture avec Sara. J’avoue que j’ai été lâche, j’ai choisi la solution de facilité et je me suis convaincu que c’était mieux comme ça, qu’en leur trouvant un os à ronger ils se calmeraient … Je n’avais pas prévu de … » Alors qu’il allait lui avouer qu’il n’avait pas prévu de recoucher avec Sara Giolitti Thalie le devança.
« Tu couches avec elle !! T’es pas en colère, t’es pas accablé devant un tel manque de confiance, parce que tu lui as donné raison, parce qu’il avait raison. Tu pouvais pas t’empêcher d’y retourner, et il le savait ! Alors il fallait qu’il t’en empêche lui-même. Tu lui en veux, oui, mais pas d’avoir douté de toi, tu lui en veux de pas vouloir d’elle pour toi ! Qu’est-ce que tu vas faire ? Mais, au fait, elle est pas mariée, la Giolitti ? » Elle ne semblait pas indigné, encore moins … en colère ce qui représentait pour Julian une source de grande perplexité.
« Mariée ? Si probablement que si. Mais mon père s’est envoyé sa mère, qui elle est une femme mariée, ça reste donc dans la famille en théorie non ? » Il but une gorgée de vin et lui servit un second verre. « A vrai dire… C’est elle qui a appelée. Quant à savoir ce que je vais faire … Je n’en ai aucune idée. Bientôt tout le monde va savoir qu’Athéna m’a quitté, que je suis seul et que Sara… que Sara reste de Sara. » Il passa une main dans ses cheveux court et soupira. « Ce ne devait être qu’une histoire de sexe mais… Ca ne peut pas être que cela pas vrai ? Je souhaitais qu’Athéna me serve de couverture pour pouvoir avoir le champ libre avec la presse et tenter de coucher une fois de plus avec Sara pour me persuader que j’étais guéri. Mais je ne le suis pas. Et maintenant nous avons Fabrizio sur le dos parce que je n'ai pas été assez convaincant... »

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MessageSujet: Re: ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli   ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli EmptyJeu 30 Juin - 2:50



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MessageSujet: Re: ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli   ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli EmptyVen 22 Juil - 22:48



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Julian & Thalie


Le problème avec Thalie était simple, elle le connaissait trop bien. Allez mentir à la fille qui avait partagé la totalité de votre existence, qui vous avait cassé le nez avec une batte de baseball en le prenant pour une balle. Elle était aussi la sœur qu’il avait protégé des ardeurs de son premier petit ami en le menaçant de tortures sicilienne s’il s’en prenait à son hymen, elle était la sœur qui avait répliqué en rependant la rumeur qu’il était gay dans tout le collège alors qu’il avait un succès fou auprès de la gente féminine. Elle avait deviné avant tout le monde qu’entre Sara Giolitti et lui il y avait plus que du sexe lors de leur premier essai alors comment aurait-elle pu croire qu’il était totalement détaché de leur nouveau statut de copain de partie de jambe en l’air. Comment n’aurait-elle pas vu la peur, le malaise derrière son humeur bravache et ses blagues potaches ? Cependant, Thalie n’avait jamais tourné sa langue cinq fois dans sa bouche avant de dire ce qu’elle pensait réellement, si d’ordinaire sa franchise était ce qu’il préférait chez elle, voir qu’elle comprenait mieux que lui la manière dont Sara Giolitti fonctionnait était relativement désagréable. Il était parti un an et il savait la vérité sur les raisons de ce départ, il savait ce dont il était capable et pourquoi il avait fait ce qu’il avait fait. La vérité était toute simple, il ne comprenait pas ce que voulait Sara et cela le paralysait. Il était désemparé. Elle avait toujours été le pilier de leur couple. Leurs histoires communes les avaient rapprochés, mais aujourd’hui il ne reconnaissait pas la femme avec qui il venait de faire l’amour.

« Si j’ai bien compris Sara est un peu comme un élastique.» Commenta t-il en fourrageant gaiement dans ses cheveux déjà suffisamment malmené depuis l’arrivée de sa presque sœur. Il récolta le regard assassin de sa sœur qui soupira et leva les yeux au ciel. « Tu vas rester coincer un jour. » Un petit réflexe qui revenait doucement, se moquer d’elle lorsqu’elle se foutait de lui. « Je dois la laisser s’étirer, partir loin pour qu’elle me revienne ensuite c’est ça ? Faire le distant le temps qu’elle en a besoin, lui laisser voir que je lui fais confiance, que j’attends rien de plus d’elle que ce qu’elle me donne pour l’instant sans pour autant jouer l’insensible qui en a rien à foutre, comme si elle ne comptait pas comme toutes les autres. » Il vit Thalie ouvrir la bouche mais répliqua aussitôt. « Non, avant même que l’idée ne t’effleures je n’ai couché avec personne d’autre depuis …. Depuis qu’elle m’a sauté dessus, littéralement. » Une fois de plus elle tenta d’en placer une mais il la coupa brusquement. « Non cela ne vient en rien du fait que je travaille non-stop depuis quelques temps, ni encore du fait que je ne sorte plus autant, que je sois prétendument fiancé, les propositions tombent je les dédaigne simplement avec charme et courtoisie sans blesser personne. » Comme pour prouver sa bonne fois son téléphone émit un bip sur le plan de travail, essuyant ses mains dans sa serviette de table, il s’empara du fleuron de la technologie moderne puis tendis l’écran en direction de Thalie pour qu’elle lise le sexto et la réponse négative et pleine de « délicatesse » qu’il avait envoyé en réponse. « Je n’ai jamais ressenti le besoin de tromper Sara. Jamais, même quand je prétendais le contraire, c’est drôle non ? Je ne tiens peut être pas autant de Dante que je le croyais. » Il passa une nouvelle fois la main dans ses cheveux. « Bon maintenant que nous avons abordez le sujet SARA G., dit moi tout de Papy casse pied qui te fais des misères. »


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MessageSujet: Re: ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli   ❝Bad Kids❞ இ Julian e Athalia Spinelli EmptyVen 29 Juil - 5:02



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Julian & Thalie


«Attends ! Attends !» Non mais regardez-le qui tente de noyer le poisson dans 3 millimètres de grenadine. Mignon. Un peu naïf, mais mignon. Gros handicap dans le milieu de la politique, cela dit. «On en n’a pas fini avec l’affaire S.G, monsieur crazy in love.» Je fais glisser mon assiette vide jusqu’à lui, et je m’empare de la bouteille pour me resservir un verre. Je devrais peut être y aller doucement, surtout face à un ancien alcoolique, mais le vin est trop bon, et je n’ai jamais souffert d’addiction, moi. «Sara n’est pas un élastique, la métaphore est incorrecte. Ce serait plutôt comme l’aiguille de couture au bout d’un très long fil, tu vois ? Le fil est passé dans le trou de l’aiguille, mais on a oublié de faire le noeud, alors l’aiguille glisse toujours plus bas sur le fil, et risque de finir par s’en décrocher définitivement. Toi, t’es en haut, tout en haut, tu tiens le bout du fil depuis la terre ferme. Si tu tires d’un coup pour remonter l’aiguille, la secousse va la faire glisser encore plus, et tu ne remontras qu’un fil tout con. Mais si tu prends ton temps, que tu tires tout doucement, sans secousse t’as une chance de remonter l’aiguille avec. Mais au moindre faux-mouvement, c’est foutu. Tu piges ? C’est un travail délicat, lent et fatiguant, mais si t’es sûr de ce que tu veux, c’est le seul moyen pour y parvenir. Tu vois la différence avec l’élastique ? Elle ne peut pas s’éloigner, elle est déjà super loin, elle ne peut que se rapprocher, si tu y vas doucement. Et toi, toi tu dois rester la valeur sûre, l’horizon inchangé, tu vois le genre ? Alors évidemment, ça exclu...» Il faut que je compte sur mes doigts. Alors je pose mon verre et je brandis un à un mes doigts joliment manucurés, malgré les réparations que j’ai fait sur ma voiture ce matin, d’ailleurs je crois bien mettre cassé l’auriculaire. Tant qu’il ne double pas de volume, je ne m’inquiète pas. «... Ça exclu le fait d’aller voir ailleurs, même discrètement, même une fois, ça exclu tout emportement de ta part, qu’importe ce qu’elle fera, ce qu’elle dira, le nombre de coups qu’elle te donnera, les mots d’ordre sont COMPREHENSION et INDULGENCE. Donc pas de coup de sang, ni de coup de gueule, tu dois être doux comme un nuage. Ça exclu toute absence, tu ne peux pas te permettre de manquer à l’appel. Et ça exclu toute initiative personnelle... Bon ok, cette clause c’est moi qui la rajoute parce que t’es bidon en matière de femmes, et crois-moi c’est la preuve que tu ne tiens en rien de Dante, lui au moins il sait exactement ce qu’une femme veut entendre, même si tout ce qui sort de sa bouche n’est qu’un tissu de mensonge, au moins il sait leur parler. Toi non. Toi t’es un boulet de l’amour, comme papa. Il a quand même abordé maman en lui disant qu’elle avait de très jolis doigts de pieds. Et elle avait des chaussures fermées !! Alors avant de faire quoique ce soit qui sera forcément stupide, sans vouloir te vexer, tu me consultes ! A partir de maintenant je suis ta consultante amoureuse.» Je m’arrête, je relève les yeux vers lui et l’interroge du regard. «Ca sonne moins bien que dans ma tête. Consultante en amour, ça passe mieux ?» Pas sûr, mais on garde.

Je saute une nouvelle fois de mon tabouret. Le repas était bon, mon estomac est plein, la suite logique est donc une cigarette. Surtout que maintenant il va falloir que je réponde à sa question et qu’on aborde le sujet «papy bis». Vaste sujet qui ne fera qu’accabler davantage le Julian que j’ai en face de moi. J’ai conscience que c’est pas évident pour lui, et qu’en plus d’être amoureux de sa dépressive d’ex, il doit affronter un fantôme sous les traits d’un papy bien décidé à faire de sa vie, et de la mienne par extension, un enfer. Je retourne mon sac sur le canapé, répandant son contenu hétéroclite sur le cuir souple, écartant tampax, préservatifs, rouge à lèvres Chanel, papiers de voiture, culotte de rechange, téléphone portable et autres magazines de mode pour m’emparer de mon paquet de cigarettes, avant d’aller ouvrir la fenêtre et de m’installer sur le rebord. «Donc... Papy casse-pied...» Je commence en expirant un nuage de fumée côté rue. «Casse pied c’est un euphémisme, ce type c’est la réincarnation d’une tique, tu vois ? Il s’accroche à ta peau et te suce le sang. Il est arrivé le matin même où Sara te faisait sortir de prison, mais tu le sais déjà. Et c’est là qu’il a commencé à me parler testament et tout le blablabla. J’étais là à l’ouverture du testament, je me souviens que le notaire a vaguement parlé de certaines sécurités qu’auraient pris Nini, mais j’ai jamais pensé qu’il avait chargé un vieux con de nous coller au cul. Ce mec c’est un gros taré !! Il a des espions de partout vu qu’il reçoit des coups de fil à longueur de journée et que sa première phrase en décrochant c’est toujours «Où est-il ?». Je suppose qu’il parle de toi, puisque, clairement, moi, il ne me calcule pas. C’est comme s’il vivait seul dans MA maison. Non mais j’insiste, la maison appartient à Papa maintenant, et il me l’a laissé, donc c’est MA maison.» Je souffle, j’en ai ras le cul. «Tu sais qu’il s’est installé dans la chambre de Nini ? Il parle à Maria comme si ce n’était qu’une vulgaire domestique, et quand elle se rebiffe il lui fait un sourire de vieux playboy genre Hugh Hefner. Elle le maudit en patois, il pige rien. Visiblement c’est la seule langue qu’il ne comprend pas. J’ai déjà essayé de l’insulter en français, en allemand, en anglais et en espagnol, il me répond dans la langue à chaque fois, et sa seule réaction c’est de s’étonner que je les maitrise aussi. Je prends sur moi, je t’assure que je prends sur moi, mais va falloir s’en débarrasser rapidement. Maria propose de l’enduire de graisse avant de lâcher les chiens, mais ses hurlements risqueraient d’ameuter le voisinage, et vu que le voisinage c’est un peu Paolo Giolitti, c’est pas le bon plan.» Je hausse les épaules, comme si cette solution avait été sérieusement envisagée. Je ne veux pas qu’il voit à quel point je suis au bord de la crise de nerfs, je ne veux pas qu’il prenne de décisions hâtives ou se mette à faire de la merde simplement parce qu’il se sent acculé. Il faut que je lui fournisse l’illusion qu’il a le temps, le temps de désamorcer Fabrizio, le temps de vivre ce qu’il a à vivre avec Sara sans avoir en plus à (trop) songer à sa carrière politique qu’on vient de placer dans une balance. Je ne comprends pas, et je le lui fais savoir. «Je comprends pas, tête de chips. Je t’assure que je ne comprends pas. On a été élevé dans cette communauté politique, enfant j’ai longtemps cru que le Sénat c’était une de nos maisons. Et Giovanni nous a appris à nous méfier de tous et à se reposer sur la famille, la seule valeur sûre dans un monde hostile. La famille et le parti. Il n’avait que ça à la bouche. Alors je ne comprends pas... Pourquoi nous imposer un étranger ? Un étranger qui doit surveiller la famille, sa famille ? Parce qu’il n’est pas question que de toi, même si c’est toi qui prend le plus cher, il est aussi question de papa, alors que Giovanni se désintéressait totalement de l’empire hôtelier. Il a même mit le nez dans les oeuvres caritatives de maman, et hier il m’a demandé les finances de l’association archéologique. J’ai refusé, ça ne le regarde pas, ça n’appartenait pas à Papy même s’il m’a apporté un apport financier, il s’agissait d’un don, pas d’une dette. Fabrizio n’a pas insisté, mais ça prouve à quel point il pense avoir un droit sur absolument tout. On était sa famille, Julian, et en fait, il n’a jamais eu confiance en nous...» Je jette mon mégot par la fenêtre, dégoutée par son goût, à moins que ce ne soit le goût de la déception que m’inspire toute cette histoire. «C’est ça que je dois comprendre, en fait, c’est ça ?»

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Julian G. Spinelli
Julian G. Spinelli

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Julian & Thalie


Rien ne valait une femme pour conseiller un homme sur une autre femme car, si Julian avait envisagé certains aspects de sa relation avec Sara, s’il avait compris bon nombre de règles du jeu, il n’avait pas pensé à tout, des subtilités auxquelles seule une femme pouvait penser lui échappait. « Je n’’avais aucune intention d’aller voir ailleurs. La dernière fois que j’ai « fauté » c’était avec Carolina, et je n’étais même pas encore avec Sara, j’ai bien faillis y perdre une future amie et toi aussi par la même occasion au vu de la façon dont tu as réagis en l’apprenant. » Alors qu’elle se servait un verre de vin, il lui proposa une de ses cigarettes, elle déclina son offre, sortant son propre paquet après avoir retourné son sac à main sur la table. Il sourit, alluma le bout de son concentré de mort en fumé à l’aide de son briquet en argent avant d’allumer à son tour sa cigarette. « Concernant les coups de gueules ou les prises « de mouche » j’ai été à bonne école avec deux sœurs dans une famille italienne, ainsi qu’au Sénat. Les insultes glissent sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard. Avec Sara ma tolérance est encore plus grande, je lui ai fait beaucoup de mal, plus qu’elle ne m’en a jamais fait tout au long de notre relation, elle bénéficie d’un rallonge d’indulgence et de patience de ma part. Concernant l’absence, soyons honnête rester loin d’elle une nuit lorsqu’elle me donne l’autorisation de l’approche me semble impossible. Elle me manqua à chaque moment passé loin d’elle, c’est comme une drogue rare, je savoure chaque instant qu’elle m’offre. Et oui, je sais que pour un ancien drogué la comparaison est peu flatteuse mais c’est l’expérience que j’ai vécu qui se rapproche le plus de cette sensation de vide en moi. » Puis pour détendre l’atmosphère Julian se permis une petite blague. « Quoi ce n’est pas une bonne accroche les doigts de pieds ? J’aurais opté pour « vous semblez avoir soif » personnellement mais bon… De toute façon avec le physique spinellien qui est le nôtre, tous autant que nous sommes, hommes ou femmes, pas besoin de grandes phrases bien faites l’emballage trompe difficilement sur la qualité du produit. » Messieurs dames, Julian Spinelli spécialiste es marketing. « Et combien devrai-je te rémunérer pour tes conseils ô grande consultante ? Le gîte et le couvert lorsque Pépé casse pied est dans le coin ? De toute façon puisque je passe la majeure partie de mes nuits ailleurs, je peux te laisser les clés, il faudra juste supporter Madeleine. » Précisa-t-il en caressant la chatte qui venait se frotter contre ses jambes, décrivant des huit autour de ses chevilles. Il repêcha une miette de viande dans son assiette et la donna à l’animal qui le gratifia de ronronnements puissant. Il lui flatta la tête en lui lançant. « Petite trainée. » Le félin ronronna puissance dix, il sourit et rejoignit sa sœur près de la fenêtre ouverte. Il était étrange de parler avec Thalie de sa relation avec Sara, d’écouter ses conseils. Quelque chose qui n’aurait pas été possible un an plus tôt alors que tous considérait sa relation avec la jeune femme comme une marque de défis envers un despote vieillissant. « Je crois que l’enduire de plumes et de goudron serait un châtiment approprié et plus efficace. » Proposa-t-il avec l’ombre d’un sourire. Si Athalia masquait aisément ses émotions, Julian pour l’avoir côtoyée toute sa vie lisait dans ses gestes et au fond de ses yeux sa lassitude et sa déception. Le comportement de Fabrizio la mettait sur les nerfs, surveillée mais pas assez pour croire qu’elle avait intéressée Giovanni de son vivant. Julian éprouvait pour cet homme une profonde aversion. Bien entendu il n’avait jamais parlé à Thalie de la visite du vieil homme au moment de sa cure de désintoxication et de cette haine qu’il avait développé à son encontre en comprenant que lui et son addiction pouvaient être une « gêne » pour son grand-père. Il avait pensé à l’époque que Giovanni ignorait le contenu réel de cette visite mais à présent que le vieil homme avait remis son nez dans les affaire de la famille, Julian doutait de ce fait. « Je ne comprends pas non plus Thalie. Qu’il me remette en cause c’était compréhensible, nous avons tous su grâce à notre très grand ami Furlan que Giovanni avait apporté des modifications à son testament me concernant, nous nous y attendions tous, soit que je sois déshériter soit qu’il eut instauré des conditions à remplir pour accéder à sa place. Que Dante soit également surveillé soit, nous étions tous les deux ses plus grandes sources de déceptions avant sa mort mais toi, maman et papa ? Calypso n’a apparemment pas à subir les contraintes de l’apparition de cet exécuteur testamentaire, ou je n’en ai pas été informé, elle était la seule à abonder dans son sens concernant Sara. Est-ce une punition qu’il nous impose pour ne pas l’avoir suivi dans toutes ses décisions ? Je ne sais pas. A part me demander où je suis, avec qui, surveiller mes comptes courant mes dépenses personnelles et professionnelles, je ne sais pas vraiment ce que fait Fabrizio me concernant. Manque de chance pour lui j’ai été élève à l’école de la manipulation, je repère des privés censés me filer et je les sèmes, Basta ! Mais je dois avouer que cette surveillance devient problématique. Mais qu’il fouille dans vos affaire, c’est inadmissible. Vous n’êtes pas ses protégés, encore moins sous tutelle, vous avez tous été d’une honnêteté sans failles et fidèles à Giovanni. Je ne comprends plus. Je n’ai pas envie de chercher à comprendre, c’était un vieux tyran, un despote qui a régné sur cette famille sans rencontrer de résistance durant des années et il a voulu avoir un poids sur nos décisions. Est-ce qu’il comptait nous prévenir qu’à tout moment nous pourrions tout perdre ? Peut-être comptait-il se servir de cette menace pour nous faire tous rentrer dans le rang, ou se servir des potentiels ennuis qui pourraient s’abattre sur papa et maman pour nous faire changer d’avis, me faire changer d’avis ? Giovanni savait quelle importance vous avez pour moi, il savait aussi que Stella et Livio voulaient officiellement m’adopter… Est-ce qu’il a cru qu’en te menaçant, en menaçant papa et maman, et Dante, il arriverait à me faire fléchir ? Il y serait probablement arrivé. » Il soupira, écrasa son mégot et le jeta par la fenêtre. « Je ne le reconnais plus Thalie, je pensais qu’il finirait par me reconnaître une légitimité, qu’il te soutiendrait dans tes projets, qu’il approuvait les choix de direction de Papa ainsi que l’implication de maman dans des œuvres caritatives. En ce qui concerne Dante il ne fallait pas trop rêver, il l’avait poussé à bouts. Mais là je ne le reconnais plus. Nous coller ce vieux présomptueux comme substitut de grand-père… je ne sais pas ce qu’il avait en tête. » Nouveau soupir, il dégagea de ses yeux quelques mèches qui obstruaient son regard bleu acier. « J’avais déjà rencontré Fabrizio une fois, en tant que « secrétaire » de Giovanni. » Giovanni, il ne pouvait plus l’appeler grand-père, c’était trop dur, trop douloureux d’avoir le sentiment que l’amour qu’il avait pour le vieil homme était à sens unique. Thalie haussa un sourcil intriguée. « Je ne vous en ait pas parlé parce que cela n’avait pas d’importance, Giovanni s’entourait de tonnes de conseillers, de petites mains… et puis j’étais blessé dans mon orgueil. C’était lors de ma première cure de désintox’. » Elle haussa plus haut son sourcil. « La première. » Précisa-t-il, elle sourit. « Il est venu alors que j’entamais tout juste mon sevrage, j’étais nerveux, agité et je n’avais pas besoin qu’on vienne me rabaisser un peu plus. Mais, il est venu mandater par Giovanni, je n’y ai pas cru sur le coup, je pensais qu’il n’aurait jamais fait cela. Il m’a donné des directives, ce que je devais dire pour la presse, les clubs que je devais ne plus fréquenter, l’image que je devais renvoyer, les conneries à éviter, les personnes à éviter. Il m’a aussi dit que l’on me surveillerait à présent, que je ne ternirais plus l’image de notre famille. Le baratin de Fabrizio, tu dois en avoir l’habitude à présent. Aujourd’hui j’en viens à penser qu’il a toujours été là, dans l’ombre de Giovanni, et que depuis bien longtemps il avait déjà la charge de nous faire rentrer dans le rang discrètement. » Il marqua une pose et enchaîna. « J’ai demandé à un ami d’enquêter sur lui, de la suivre, de surveiller ses dépenses. Pour l’instant rien de bien probant, rien de suffisamment intéressant pour envisager de faire pression sur lui. Alors, je pense que lui pourrir la vie, de faire de sa vie parmi les jeunes Spinelli un enfer sans pour autant nous griller auprès des notaires est le seul moyen de nous débarrasser de lui. Œil pour œil, dents pour dents. »


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