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 The Lion and The Lionne [Sara] { End *

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MessageSujet: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyDim 1 Mar - 22:26

    Lorsque le videur ouvrit a Julian la porte du Nikki Beach la journée des personnes normales était déjà terminée depuis longtemps, minuit avait sonné depuis plus d'une heure et la nuit ne faisait pour Julian que de commencer. Il s'avança avec l'intention de s'installer au comptoir, le Nikki Beach était le premier bar/club ayant croiser sa route, le premier club dans lequel il passerait la nuit. Le nom des Spinelli ouvrait toutes les portes. Il commanda au comptoir une bouteille de bourbon en souriant à la barmaïde plutôt mignonne qui lui demanda ce qu’il voulait boire. Julian se retourna afin de détailler la salle du regard et évaluer ainsi l’ambiance qui y régnait, afin de savoir combien de temps il resterait dans ce club avant de passer au suivant. L’envie de danser tiraillait chaque partie de son être, envie de s'amuser, de se détendre avant de s'enfiler verre sur verre, il laissa sa commande en suspend et se diriga vers la piste de danse. Se mêlant à la foule il laissa la tension accumulée au cours de la semaine se libérer alors que son corps accordait ses mouvement sur le rythme accélérer de la musique, une sorte de tango remixer. Pour un garçon qui avait renier une bonne partie de sa vie le standing de la famille Spinelli il se débrouillait plutôt bien en danse de salon, l’avantage d'avoir été plongé dès l'adolescence dans les galas de Charité et les bals de débutante (en tant que cavalier bien sur). Julian était un bon danseur, et un charmeur or pairs, il accorda les pas basique de cette danse de l’amour et de la séduction avec quelques mouvements plus jeune et surtout plus "techno". Aussitôt une cavaliere se présenta à lui accordant ses pas sur ceux que le jeune homme s’employait à inventer. Julian dansa un long moment avec elle, se laissant rejeté et l’attirer tour à tour par sa cavalière comme le voulait le Tango mais restant le dominant, à la fin de la danse il remercia sa partenaire d'un léger baise main et disparut en direction du bar, cette fille n'était pas sa proie de la soirée, trop banale, et beaucoup trop facile, il avait joué un peu avec elle, rien de plus ne lui donnant pas de faux espoirs, après tout ce n'était qu'une danse. Au bar sa bouteille l'attendait ainsi qu'un verre vide remplit de glace, Julian sortit son portefeuille de sa poche tout en échangeant quelques banalités avec la barmaïde.

    « Jolie prestation » Complimenta t-elle avec un sourire.

    « Merci, jolie sourire » Répondit il en souriant, charmeur, amusé de la voir rougir. Il lui tendit une liasse d'euro mais elle refusa d'un signe de tête. « Un cadeau de la maison ? » Demanda t-il un peu plus amusé, le bourbon devait valoir dans les cent vingt voir deux cent euros la bouteille, argent qui serrait prit sur la paye de la serveuse.

    « J'aimerais bien. » Répondit-elle avec un sourire en se penchant par dessus le comptoir pour lui indiquer une brunette assise dos tournée dans le carré VIP dans lequel Julian envisageait de se rendre apres avoir récupéré sa bouteille. « Voila votre admiratrice.»

    Julian lui sourit intriguée, il lui tendit quand même la liasse de billet. « Pour votre agréable accueil » Lança t-il avec un clin d'oeil avant de s'éloigner sans récupérer la bouteille ni son verre.

    Il prit la direction du carré, l'agent de sécurité s'effaça en le reconnaissant, dieu qu'il aimait son nom de famille, un vrai passe partout. Il salua quelques connaissances et s'installa dans l'un des confortables fauteuils sans se préoccuper de son admiratrice, badinant avec un ami de soirée. Après tout il était chasseur, non pas proie.
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
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ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
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"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyLun 2 Mar - 0:58

    Encore une journée qui touchait à sa fin. Mais elle ne faisait que commencer pour la jeune Giolitti. C'était la nuit que Rome prenait toute sa majesté, et ce n'était pas Sara, grande fêtarde, qui allait prétendre le contraire. Après un diner des plus formel avec son père, et plusieurs de ses amis, elle avait ressentit le besoin de s'échapper. Prétendre être ce qu'elle n'était pas pendant plus de deux heures, c'était assez fatiguant. Maintenant elle avait besoin de se vider la tête, et de ne surtout plus entendre parler de politique ! Au diable la politique ! Elle n'avait même pas prit la peine de rentrer se changer. Elle s'était contenté d'un rapide baiser sur la joue de son paternel, avant de s'engouffrer dans la voiture où Dario l'attendait. Où souhaitait se rendre la Princess ? Qu'est-ce qu'il pouvait l'agacer quand il l'appellait ainsi ! Est-ce qu'elle avait une tête de princesse ? Elle ne lui répondit que par un petit soupir. Peu importe où ils allaient, du moment qu'il y avait de l'alcool. Quand la voiture s'immobilisa, et que sa portière s'ouvrit sans crier garre, elle releva les yeux. Le Videur du Nikki Beach venait de quitter son poste afin de lui maintenir la portière grande ouverte. Et à présent il lui tendait sa grosse patte poilue pour l'aider a se relever. Pour une fois dans sa vie, elle aurait souhaité être une parfaite inconnue, une de celles qu'on appelle pas "princess", à qui on ouvre pas la porte, à qui on ne sourit pas bêtement tout en baissant les yeux. Insupportable ! Enfin, de suite bien plus supportable, quand elle remarqua la file d'attente qu'elle n'aurait pas à faire. Dario sur ses talons, elle s'engouffra dans la boîte de nuit. Il y avait foule, et personne ne leur prêta attention. Tant mieux. Son ami s'empara de son manteau, et la laissa rejoindre une amie commune qui leur faisait de grands signes. Perchée sur ses talons hauts, Sara daigna enfin sourire, et baisa les deux joues de la jeune femme. Cette dernière la complimenta pour son élégance, et Sara afficha une grimace. Il n'était pas dans ses habitudes de porter ce genre de tenues pour des soirées de ce type, mais elle avait eu la flemme de rentrer à l'appartement. D'ailleurs, sa robe, bien trop ajustée au niveau de la poitrine, lui coupait la respiration en cas de mouvements brusques. L'avantage du carré VIP, c'est son emplacement judicieux ! De là, on a une vue panoramique de toute la salle, allant du bar jusqu'au Dj. Sara entreprit donc d'établir un inventaire de la gente masculine présente ce soir. Ils étaient nombreux, très nombreux, se déhanchant, paradant, s'exclaffant bruyamment, cherchant d'une manière ou d'une autre à attirer l'attention sur eux... Rien de très engageant...

    - Quelque chose d'interessant ? Glissa Dario, a l'oreille de la brune, alors qu'elle parcourait la salle des yeux...

    - Non, rien d'extraordinaire... répondit-elle dans un soupire.

    Portant son verre de vin blanc à ses lèvres, elle refit un tour de ronde, juste histoire de regarder quelque part, car elle avait abandonné l'idée de trouver chaussure à son pied ce soir. C'est alors que son regard fut attiré par une silhouette qu'elle n'avait pas remarqué jusque là, pourtant ce n'était pas faute de la connaitre sous toutes les coutures. Dario était entrain de faire un monologue, expliquant que ce n'était pas plus mal ainsi, qu'une nuit de repos ne ferait pas de mal à ses yeux si charmants, mais si cernés ! Sara ne l'écoutait plus ! Elle leva une main qu'elle posa sur ses lèvres pour lui intimer le silence, avant de prendre elle-même la parole.

    - Je crois que j'ai parlé trop vite !

    Un sourire venait de se dessiner sur ses lèvres... Ses deux amis suivirent son regard, et si Dario ne su réprimer un soupire, la blonde qui les accompagnait ne cacha pas son approbation envers Sara. Elle voulu tout savoir, se montrant soudain très bavarde ! Est-ce que Sara le connaissait ? Est-ce qu'elle savait qui il était ? Comment il s'appellait ? Son numéro de téléphone ? Le pedigree de son chien ? Son numéro de sécurité sociale ? Sara n'écoutait plus rien, l'avalanche de questions de son amie n'étant plus qu'un lointain murmure. D'un signe de main, elle appella le serveur qui s'occupait du carré. Elle lui glissa une liasse de billets dans la main, avec discrétion, puis lui donna ses consignes. Elle le suivit des yeux, l'observant parler avec la barmaide, puis quand la bouteille fut placée sur la bar, la brune reporta son attention sur sa proie... Julian... Elle connaissait son prénom à présent. Elle connaissait même plus que son prénom, mais elle préfèrait se contenter de ça. Trop d'informations entrainent une initmité, et l'intimité une dépendance. Et la dépendance, elle n'en voulait plus ! Même si d'une certaine façon, il fallait bien admettre qu'elle cultivait une certaine forme de dépendance envers lui. Sinon comment expliquer cette jalousie qui s'empara d'elle quand elle le vit danser avec cette brune ? Sara se mordilla a plusieurs reprises la lèvre inférieure, avant de se rendre compte de se geste et de le stoper immédiatement. Ce signe extérieur d'anxiété n'avait rien a voir avec elle, en tout cas rien à voir avec la nouvelle elle qu'elle avait forgé il y a plus de 4 ans. Tournant le dos, à la salle, elle reporta son attention sur ses amis. Elle avait fait un geste, c'était suffisant, le message était clair, maintenant rien ne servait de l'observer séduire tout ce qui bougeait à tour de bras. Il était la proie ! Il était la proie ! Il était la proie ! Il fallait qu'elle se rentre ça dans le crâne ! A leur première rencontre, elle avait été la proie, mais lors de la deuxième, elle avait reprit le rôle de chasseur. Elle aurait dû s'en tenir là, après tout, c'est ce qu'elle voulait, rétablir l'équilibre. Alors que cherchait-elle a faire, là ? Se prouver un peu plus qu'il n'était qu'une proie ? On va s'en tenir à cette version. Quelques secondes plus tard, la musique changea. Sara savait qu'il allait retourner au bar, recevoir son message codé, et alors il aurait le choix. Elle espérait juste que son choix le conduirait jusqu'à elle, dans ce carré.

    Dario et Ludmilla ( la blonde ) était en pleine conversation. Enfin surtout Ludmilla, car Dario surveillait Sara du coin de l'oeil, et cette dernière, qui faisait semblant d'écouter le compte-rendu des vacances en Toscane de la blonde, était totalement ailleurs. Elle tournait toujours le dos à la salle, et en l'entrée du carré, mais son oreille était à l'affut du moindre bruit annonçant une nouvelle venue. Ca ne tarda pas. Et quelques instants plus tard, la silhouette traversa son champs de vision. Le rythme cardiaque de la brune s'était vivement accéléré, et un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Discrètement, elle le suivit du regard, l'observant saluer la moitié du carré, excepté elle. Agaçant ! Il avait les mains vides, et en se retournant vers le bar, la jeune femme remarqua qu'il avait laissé le Bourbon sur place. Un léger rire s'échappa de ses lèvres. Quelle insolence ! La laisser depenser 200€ pour rien ! Elle aurait dû se sentir vexée, mais même pas. Elle ne pouvait pas nier qu'elle aimait son comportement ! Il était le seul à lui tenir tête, le premier surement, et ce challenge lui plaisait. Quand elle se retourna vers le carré, elle remarqua qu'il s'était installé un peu plus loin, et conversait avec une connaissance commune. Agaçant ! Au plus haut point ! Il était tout à la fois, agaçant et excitant ! Il ne jouait pas très bien son rôle de proie, mais ça, elle aurait dû s'y attendre. Toutefois, elle n'avait pas dit son dernier mot. Fouillant dans la poche de Dario, elle en extirpa son portable, et pianota rapidement dessus. Quelques secondes plus tard, le téléphone du partenaire de conversation de Julian sonna. Il ne mit que quelques secondes à lire le texto. Il se leva rapidement, puis s'excusa auprès de Julian, avant de s'approcher de Sara. Voilà des mois et des mois qu'il lui tournait autour sans qu'elle ne daigne répondre à ses avances. Elle venait juste de lui demander de l'inviter à danser, mais il sauta sur l'occasion. Un grand sourire aux lèvres, elle s'empressa de se redresser, le plus grâcieusement possible, mais, maudite robe, c'était pas gagné ! S'emparant de son bras, elle le laissa la conduire jusqu'à la piste de danse. Heureusement qu'elle conservait quelques rudiments de danse, ainsi elle s'évitait l'humiliation publique... Ils ne s'étaient pas trop éloignés, restant dans le champs de vision du carré. Qu'allait faire sa proie ? Partir dans la surenchère ? Ce ne serait pas étonnant. Sauf que justement, il ne cessait de l'étonner, ne respectant aucunes des règles du jeu de la séduction. Tricheur !

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyMar 3 Mar - 13:00

    La journée de Julian avait été tout ce qu'il avait de plus banal pour le jeune Spinelli, de retour à six heures du matin à la Villa il avait passé une bonne partie de la journée sous la couette sans être déranger par son grand père seul occupant de la maison ce matin là. Il avait émergé aux environs de quatorze heures, reposé et souriant, une bonne douche froide l'avait aidé a détendre ses muscles fourbus par une nuit à faire la fête dans un club de la ville en charmante compagnie. Illena n'avait pas souhaité ce joindre à lui, Julian soupçonnait que la façon dont il claquait l'argent familiale gênait sa meilleure amie qui venait d'une famille modeste, mais s'était de la faute de Giovanni, Papy donnait trop d'argent à Julian, il fallait bien qu'il le dépense un peu. Enfin ca s'était le prétexte, une part de lui ne voulait qu'attirer l'attention de son grand père en dépensant ainsi l'argent de la famille, mais sans succès jusque là. Une journée banale, il s'était habillé pour sortir dans la ville, avait prit sa moto dans le garage et était passé voir sa meilleure amie et sa cousine à l'Université, il avait déjeuner avec Illena et avait attendu la fin des cours de Caly dans le Parc (en profitant pour s'allonger dans l'herbe chaussant Wayfarer). Il avait reconduit sa cousine chez eux, pour ensuite se préparer un petit en cas avant de se décider à sortir s'amuser. Enfin avant de se décider a ressortir pour être exact, il passait rarement une soirée à la villa. Sortir seul l'amusait beaucoup, il finissait rarement la soirée sans compagnie, Julian avait hérité son charme et son charisme de son paternel, et surement son côté un peu volage... M'enfin, on est comme on est pas vrai. Et il en connaissait plus d'une qui avait été heureuse de ce trait de caractère. Le Nikki Beach serrait surement le premier d'une longue serie de bar, club ou boite de nuit que fréquentaient de la jeunesse dorée italienne, Julian bougeait beaucoup, jusqu'à trouver la fille de sa nuit. Ses derniers temps il avait reprit sa mauvaise habitude, autrefois avant de quitter Paris il restait plus de quelques semaines avec la même fille, par respect mais aussi par interet, mais à Rome fait comme les Romains comme le dit si bien le proverbe, il était rare que les filles de son âge chercher autre chose qu'une bonne partie de jambe en l'air, et Julian ne disait jamais non... Aussi avait-il arrêter d'entretenir une "liaison", enchaînant les conquêtes, les hotels, les chambres, les appartements, jamais chez lui, c'était sa règle de conduite, il ne voulait pas imposer a ses deux cousines le balais incessant de ses conquêtes. Après tout il était sensé leur donner l'exemple... xD

    Julian se savait charmant et intéressant, pourtant lorsqu'il courtisait une femme il n'employait jamais la même façon, chaque femme était unique à ses yeux, sa manière de respecter les femmes, les traités avec respect et douceur, il était un bon amant à n'en pas douter, mais ce qui plaisait chez lui était avant tout son côté gentleman, il vous faisait vous sentir unique, car à ses yeux vous l'étiez. Danser avec cette fille ne signifiait rien pour lui, ce n'était qu'une danse, certes peu innocente, mais une danse tout de même, la nuit dernière il avait dormit seul, flirter avec cette blondinette avait été agréable, jusqu'à ce qu'il remarque la bague à son doigts, mariée ou fiancée, quelle différence, elle était la femme d'un autre, il ne mangeait pas de ce fruit interdit. Il y avait suffisamment de fille célibataire à Rome ! D'ailleurs s'était une des raisons qui lui avait fait refuser la bouteille qu'une brunette lui avait offert, il chassait, ne se laissait pas traquer, il savait retourné une situation passant de dominé à dominant mais il aimait choisir celle qui le dominait... Le carré VIP du Nikki Beach était un de ses endroits où l'on sentait qu'il y avait bel et bien une différence entre les riches et les pauvres, serveurs privés, tables réservés, bar privé... Julian ne prenait pas en compte ce facteur lorsqu'il cherchait une compagne pour la nuit, mais ce soir il avait envie de ce petit luxe que pouvait se payer les riches romains, a savoir de l'intimité dans une boite surpeuplée.

    Julian aimait le carrée VIP, il y trouva Juan, le fils d'un diplomate espagnole, un gars sympathique, qui lui offrit un verre de bourbon, Julian sourit, ainsi ses goûts en alcool était connu en ville, dire qu'il n'était rentré que depuis sept mois ! Il écoutait d'une oreille le récit de son compagnon concernant une possible virée à Naples. A vrai dire il regardait une jeune blondinette près du bar qu'il lui semblait reconnaitre, mais il devait surement se tromper, Thaliwa était sensé être à la maison ce soir... Et elle avait plutôt intérêt à y être encore...

    C'est alors que son interlocuteur se leva après avoir consulter son téléphone, Julian fronça les sourcils, il était rare qu'on plante un Spinelli en ville, son ami prétexta un rancard urgent et s'élança vers une table qui se trouvait derrière eux, Julian suivit son mouvement dans la glace suspendu au dessus du bar du carré VIP, Juan se dirigeait vers la table de sa mystérieuse admiratrice. Julian eut un sourire amusé et récupéra le portable de son ami sur la table. « Et si tu m'invitais a dansé plutôt que de bavarder avec ton ami... A moins que se soit ton petit ami ?? » Julian fronça les sourcils, qui était donc cette fille. « Sara » affichait l'écran du portable, ce prénom éveillait un écho en lui, mais le visage a qui il appartenait lui échappait.

    « Hey Julian ! » Le jeune Spinelli se retourna le sourire aux lèvres. Une superbe blonde l'appelait depuis une table voisine, son prénom lui échappa mais il se serait souvenue d'elle si il la connaissait, elle ressemblait beaucoup à Athalia ou Thalie pour les intimes, sa cousine. Il se leva de sa table son verre dans une main et se dirigea vers la blonde.

    « Salut Blondie » Répondit-il en s'installant près d'elle, il remarqua un brin qui venait de s'éloigner de la table. « On se connait ? » Demanda t-il de sa voix chaude comme du velour.

    « Pas encore.... Mais j'espère bien que l'on en aura l'occasion ce soir... » Murmura t-elle en prenant sa main, elle s'amusait a ensuivre le contour, à suivre le dédale des veines. « On danse ? » Proposa t-elle finalement.

    Julian sourit et lança un regard vers la piste. Danser oui... C'était une bonne idée. Il avait repéré une proie plus intéressante que cette blondinette, Ludmilla lui souffla t-elle alors qu'il prenait sa main pour la guider sur la piste. Une jolie brune qui avait éveillé son instinct de chasseur....

    Plaçant une main dans le bas des reins de sa compagne il la rapprocha de lui. A nouveau un morceau remixer passait dans la boite. Umh La comparsita, morceau bien connu de Julian. Sa cavalière avait de bonne base, il l'entraina alors dans un corps a corps dansé sensuel, couper du monde, le Tango était une danse de la séduction, de l'amour... Une réaction SARA ?

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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyMar 3 Mar - 18:49

    Agaçant ! Pourquoi était-il incapable de se comporter comme n'importe quel homme en la compagnie de Sara ? Un autre aurait déjà récupéré la bouteille, et serait entrain de lui faire une cours digne de ce nom. Et probablement que Sara aurait dû étouffer un bâillement. Oui, en fait, c'était justement ce comportement atypique qui le rendait si interessant aux yeux de la brunette.C'était un jeu dangereux, très dangereux, car il n'était pas dans ses habitudes de récidiver avec n'importe qui, et à force de le vouloir, elle risquait de se brûler les ailes. Elle aurait dû pouvoir faire abstraction de lui, après tout, en général l'avoir eu une fois dans son lit suffisait largement à se désinteresser de lui, et à passer au prochain. Sauf que non. Quand il était dans une pièce, elle ne parvenait à se focaliser sur personne d'autre. Une sorte de malédiction en fait !

    Il était là, dans ce carré, il était venu, mais n'avait pas daigné lui jeter un regard. Frustrant ! Mais elle n'avait pas dit son dernier mot. Il avait eu la bonne idée de s'installer aux côté de Juan. Et Juan ne pouvait rien refuser à Sara. N'allez pas croire qu'elle offrait son corps à n'importe qui. Sous ses airs frivoles, elle restait raisonnable, et Juan n'avait jamais eu la chances d'aller plus loin qu'un leger baise-main. Il ne l'interessait pas. Pourtant il était indéniablement charmant. Grand, brun, un accent enjoleur, de grands yeux noirs intenses, bordés de longs cils. Il avait un charme certain. Mais il voyait Sara comme une petite chose fragile, la couvrant de mille et une attentions, et c'était proprement insupportable ! Il lui rappellait son père, et on ne couche pas avec son père. Pourtant, cette fois, elle dérogea à sa règle, invitant Juan à danser. Celui-ci ne put retenir un grand sourire. Le pauvre, s'il avait su les vraies raisons de tout cela. Elle ne faisait tout ça, que pour isoler sa proie, et attirer un tant soit peu son attention, sans pour autant le lui montrer. Un texto plus tard, Juan courbait l'échine devant elle, lui prêtant sa main, puis son bras. Heureusement, sinon elle aurait été capable de s'emmêler les pattes, et de faire preuves d'une énième maladresse, cette robe n'étant décidement pas pratique. Juan, ne quittant pas son sourire ravi, entraina la petite brune sur la piste de danse. Il était espagnol, il devait s'y connaitre en Tango, non ? Visiblement non, mais Sara n'était pas là pour une démonstration de ses talents, alors ces légers mouvements lui convenaient parfaitement. Surtout qu'elle surveillait toujours du coin de l'oeil, sa proie, restée au carré. Une pointe d'enervement s'empara d'elle quand elle repéra sa proie auprès de Ludmilla. La garce ! Elle ne perdait jamais une occasion, n'est-ce pas ? Fulminant, ses pas se firent plus rapides, plus violents, le pauvre Juan ne parvenant pas à suivre la cadence... Et cela ne fit qu'empirer en les voyant débarquer, tout deux, sur la piste de danse. Cherchait-il à la mettre hors d'elle ? Ou bien provoquait-il cela inconsciamment ? Agacée, Sara jeta un coup d'oeil à la ronde, et repéra Dario contre le mur, bras croisés sur son torse, observant la scène d'un oeil mauvais.

    Aussitôt, la brune remercia son partenaire espagnol, puis tendit la main vers son meilleur ami. Lui, il savait danser, lui, il lui permettrait d'extérioriser ses émotions par la danse, plutot que d'achever Ludmilla à coup de talons aiguilles ! Un peu déçu, Juan cèda à la place à Dario, qui ne se fit pas prier pour récupérer son 'du'. Voilà qui était plus interessant, l'italien savait incontestablement danser, et il conduisait sa partenaire à merveille. Sa proie n'était pas en reste non plus, un léger coup d'oeil permis à Sara d'évaluer la situation. Lui aussi dansait très bien, lui donnant l'envie d'être sa partenaire. Ludmilla était un véritable gâchis, elle avait de bonnes bases, certes, mais elle n'arrivait pas à suivre le rythme. Aah, elle n'aurait pas dû jeter ce coup d'oeil, elle aurait dû s'abstenir, ainsi elle n'aurait pas été obligée de voir sa proie se comporter en chasseur avec la blonde.

    - Arrête de les regarder ! Souffla son partenaire dans la masse de ses cheveux bruns, remontés dans une coiffure sophistiquée, très peu habituelle pour la jeune femme.

    - J'aimerais bien ! Répondit-elle entre ses dents.

    Elle ne parvenait pas à détacher ses yeux de la scène, serrant les mâchoires, faisant grincer ses dents. Agacée ? Oui, mais surtout anxieuse. Et ça, c'était une première ! Soufflant un bon coup, elle reporta son attention sur Dario, et tenta un sourire pas franchement convaincant.

    - Qu'est-ce qui se passe dans ta petite tête ? Demanda-t-il en tapotant son index sur la tempe de la jeune femme.

    Sara ne répondit que par un haussement d'épaules et une petite moue enfantine. Si seulement elle le savait elle-même. Mais elle ne parvenait même pas à réfléchir. Elle savait juste qu'elle le voulait, lui, sa proie, et que tant que ce ne serait pas le cas, son cerveau ne serait pas en état de marche. Il fallait qu'elle réagisse ! Et vite ! Rapidement elle se détacha de Dario, s'éloignant un peu de lui. Un sourire aux lèvres, elle plia une jambe après l'autre, afin d'ôter ses escarpins hors de prix qui l'empêchaient de bouger à sa convenance. Avec un regard innocent, elle les posa sur le plateau vide d'un serveur qui passait par là. Dans un rapide mouvement de doigts, elle détacha ses cheveux, les laissant retomber en boucles brunes sur ses épaules et son dos. Dario souriait, amusé par ce spectacle. Il savait très bien ce que pouvait donner une Sara en colère. Sans jamais cesser de lui rendre son sourire, elle accrocha ses mains au bas de sa robe, juste au niveau de sa jambe gauche, et dans un éclat de rire déchira le tissu jusqu'au haut de sa cuisse. Voilà, maintenant elle était libre de chacun de ses mouvements ! Elle allait enfin pouvoir montrer de quoi elle était capable. Provocatrice, elle retourna auprès de Dario tout en dansant. La musique s'accéléra juste à l'instant où elle atteignait ses bras. Un cercle s'était formé autour des deux couples de danseurs, regardant, évaluant, applaudissant lors des mouvements rapides où délicats. Un regard lui permis de voir Ludmilla tirant la tronche. Et bien quoi, ma jolie ? Personne ne lui avait dis qu'il ne fallait jamais contrarier Sara ? En plus, elle n'avait vraiment pas choisi le bon partenaire. Avec un autre, la jeune Giolitti aurait certainement passé l'éponge, mais Julian, c'était chasse gardée, et Ludmilla allait l'apprendre à ses dépends !

    Il commençait à faire très chaud, l'énervement, l'excitation, et l'effort fournit en danse, rendait la nuque de la brunette, luisant de quelques perles de transpiration, le rouge lui montait aux joues, mais elle ne quittait jamais son sourire. La musique toucha à sa fin, mais Sara aurait souhaité qu'elle dure éternellement. Dario reposa la jambe de Sara qu'il maintenait jusqu'à présent contre sa hanche, et la jeune femme reprit sa respiration dans un rire. Elle aimait danser, et ça se voyait. Elle savait son meilleur ami bon danseur, mais elle n'imaginait que cela puisse être à ce point. Du coin de l'oeil, elle vit Ludmilla insister pour une nouvelle danse, alors que la musique reprenait. Aussitôt son regard se porta sur Julian, histoire de voir sa réaction. Sauf qu'il ne regardait pas la blonde, il la regardait elle, et pendant une fraction de seconde, leurs regards se croisèrent. Celui de la brune se fit sévère, presque celui d'une mère reprimandant gentiment son fiston devant une énième bétises de sa part. Devant l'insistance de Ludmilla a ré-attirer l'attention de son partenaire, Sara ne réussit a réprimer un sourire. Dario lui proposa une nouvelle danse, mais elle s'excusa, elle avait besoin de se réhydrater un peu... Fendant la foule jusqu'au bar le plus proche, elle demanda un verre d'eau. Une fois n'est pas coutume !

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyMer 4 Mar - 0:18

    Julian ne faisait jamais rien comme tout le monde, enfin il ne fonctionnait pas comme la plus part des hommes de son âge. Il n'était pas du genre a ramer pour obtenir ce qu'il voulait, la plus part du temps personne ne lui résistait, c'était ça de s'appeler Julian Spinelli. Son père avait en son temps fait battre bien des cœurs dans la ville éternelle, Julian avait simplement reprit le flambeau. Il obtenait les femmes qu'il désirait, jamais personne ne lui avait encore resister, même les femmes mariés étaient intéressées par le jeune Spinelli, enfin si une seule femme avait résister à ce sourire charmeur, cette voix douce et ses beaux yeux, sa mère. Cette Sara l'intriguait, son message avait piqué à vif son instinct de chasseur, elle jouait avec Juan pour attirer son attention, il en était sur. Pourquoi ne pas venir l'inviter a danser alors qu'ils discutaient. Parce qu'elle savait que cela piquerait sa curiosité.

    Bien sur Julian n'avait pas prévu le comportement de cette blonde qui ressemblait beaucoup à sa cousine de dos, des filles entreprenantes il en avait connut, mais celle ci l'intéressait car elle se trouvait à la table de cette fille mystérieuse qui tentait de le faire s'intéresser à elle. Bon et accessoirement ses tentatives pour le séduire le faisait intérieurement rire, elle était un peu ridicule de se jeter a sa tête alors que sa copine avait l'air d'avoir fait de lui sa chasse gardée. Mais bon il aimait ce genre de comportement parfois, deux filles pour un homme, ca promettait d'être drôle, peut être resterait-il un peu plus longtemps que prévu au Nikki Beach ! Julian lui chuchota à l'oreille quelques banalités alors qu'ils se dirigeaient vers la piste de danse, il fallait dire que même lorsqu'il n'était pas interesser Julian s'employait à rendre le passage entre ses bras agréable à toutes femmes, Thalie avait dit un jour pour plaisanter alors qu'ils étaient encore à Paris que même lorsqu'il mettait une veste à une femme il rendait la malheureuse heureuse.... Ah sa petite Thalie ! Il guida sa compagne blonde près de son amie brune et de Juan, ok il cherchait peut être un peu la confrontation, en même temps s'était Ludmilla qui avait provoqué cette situation, si elle ne l'avait pas interpeler il aurait surement prit un verre et aurait voguer vers d'autre horizon, en gardant à l'esprit cette curieuse brunette du Nikki Beach. La musique démarra, au départ douce, traditionnelle. Ludmilla l'étonna légèrement, séductrice et provocante, elle dansait bien, enfin bien était un bien grand mot mais elle se débrouillait. On dit souvent qu'en danse tout est dans le cavalier et cela semblait juste, il la guidait avec l'efficacité d'un virtuose, un peu comme lorsqu'il jouait sur l'immense piano de la demeure Spinelli, même efficacité, même précision et délicatesse, même finesse. On ne pouvait pas dire la même chose de Juan, n'était pas expert en danse qui le prétendait, Julian avait une vue du « couple » en faisant se cambrer sa compagne pour embrasser sa gorge alors qu'elle se cambrait vers le sol. Quoi ? Le tango était une danse de la séduction, et quitte a se donner à fond autant le faire dans les règles de l'art, il la remonta à la verticale, la faisant tournoyer, onduler. Julian ne put réprimer un éclat de rire en voyant Juan se faire congédier par la jolie brune, ce fut le brun que Julian avait vut s'éloigner de la table de sa cavalière lorsqu'elle avait appelé qui prit la place de son ami. Dario dansait incontestablement bien, les deux couples rivallisait de prouesses, Ludmilla souriait moins, elle semblait s'être rendu compte que Sara les regardait et du manège de son amie. Le sourire de Julian s'accentua, il avait chaud, entre deux pas qui les éloignèrent l'un de l'autre il ôta sa veste pour se retrouver en chemise blanche et cravate, il dénoua légèrement cette dernière avant de récupérer dans ses bras sa partenaire.

    Ce que fit alors Sara lui tira à nouveau un éclat de rire, le comportement de la brune n'était pas pour lui déplaire, fougueuse, agressive, et séduisante. Il n'arrivait pas a voir son visage clairement, sa soyeuse masse de cheveux bouclée l'empêchait de voir son visage, si elle voulait son attention il lui faudrait cependant un peu plus d'effort, Julian se reconcentra sur sa cavalière, Ludmilla était « cuite à point », séduite, sous le charme. Trop facile. Mais Julian ne la laissa pas là, il lui avait promit une danse et la musique ne s'était pas encore achevée. Il rivalisa de douceur pour l'amener a exécuter des pas qu'elle ne connaissait pas, l'emmenant au delà de ses limites. Éprouvant ? Julian transpirait à peine, son souffle seul s'était fait plus heurté. La musique se stoppa dans un crescendo magnifique. Julian la fit se cambrer bas, très bas, la cuisse de la jeune femme se pressant contre sa hanche, il ne la retenait uniquement par le bout des doigts. Les muscles de ses bras se contractèrent faisant ressortir le tracé de ses veines de son avant bras musclé. La musique se termina, il la remonta doucement contre lui, la gardant quelques instants dans ses bras, déposant un baiser sur son front pour la remercier.

    Alors seulement il s'autorisa un regard vers l'autre couple de danseur, ses yeux croisèrent ceux de Sara, elle les regardait, il entendit Ludmilla lui proposer une autre danse alors que la musique reprenait. Julian finit par s'intéresser à nouveau à sa partenaire et détacha son regard de celui de la brune. Il se rappelait maintenant. La nuit de la Rave, la soirée au bal. Sara. Comment avait-il oublié son tempérament fougueux ? Sa passion ? Bonne question. Il remercia à nouveau Ludmilla pour cette danse et la confia aux bons soins du cavalier de Sara, l'air soudainement ailleurs. Il ne fendit pas la foule pour rejoindre Sara cependant. Il reprit la direction du carré VIP. Sur le plateau de la table qu'il occupait quelques minutes plus tôt se trouvait encore le mobile de Juan. Julian le récupéra et pianota adroitement sur le clavier de l'appareil. Il le reposa ensuite et traversa le carré pour atteindre les escaliers menant à la terrasse. Près du bar le portable de Sara claironna, Dario qui s'était rapproché de son ami tendit le mobile à la jeune femme. Sur l'écran s'affichait le prénom de Juan, mais le message était loin d'être l'un du jeune espagnol.

    « La terrasse, dans dix minutes ma Lionne. Si une danse t'intéresse... Il tuo cacciatore »
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Sara T. Giolitti
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"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyMer 4 Mar - 2:20

    La danse pouvait être un excellent exutoire, permettant à ses émotions violentes de se transformer en quelques choses de beau et agréable à regarder. Ca aurait vraiment pu être le cas si Julian ne s'était pas amusé à en faire trois tonnes ! Ou bien était-ce elle qui prenait ça trop à coeur ? Toujours est-il que de voir son "amie" glousser après s'être fait embrasser la gorge, mit la brune hors d'elle. Etrangement ses envies de meurtres n'étaient pas tournées vers l'italien, mais bel et bien vers la blonde. Elle risquait de sentir sa trahison passer. On ne s'amuse pas aux dépends d'une Giolitti sans en payer les conséquences. Etait-ce parce qu'elle venait de réaliser tout cela, que la blonde affichait une mine si renfrognée ? C'était plutot drôle à observer, et Sara ne se gêna pas pour entrainer Dario dans des mouvements plus pointus, juste histoire de remettre la blonde à sa place. Elle reporta son attention sur son partenaire, profitant comme il se doit de ses talents de danseur. Elle était plus qu'agréablement surprise, et se demandait comment en 4 ans, elle ne s'était pas rendu compte de cela. Ne l'avait-elle jamais invité à danser ? La réponse ne tarda pas à fuser dans son esprit : Non, jamais. C'était la première fois qu'ils dansaient ensemble. Dans un grand sourire, la belle se laissa guider par lui, ce qui était pour le moins inhabituel. Même étant une femme, elle aimait conduire, ses partenaires étant souvent bien en-dessous du niveau, la laissant faire avec plaisir. Cette fois ce fut différent, peut être que le fait de danser avec lui, son meilleur ami, la mettait suffisamment en confiance pour qu'elle le laisse maitre de leurs pas. Elle était plutôt sauvage, la demoiselle, et ne se laissait aller qu'en de rares occasions.

    Quand les dernières notes retentirent, Sara, récupéra sa jambe, et accessoirement ses esprits. Elle en avait bien besoin, cette danse l'ayant ému de bien des façons. Elle savait le tango basé sur différentes émotions, comme la séduction, la colère, la jalousie, et l'amour, mais elle ne pensait pas pouvoir les ressentir toutes en même temps ! Un coup d'oeil sur sa gauche lui permit de voir la blonde serrée entre des bras audacieux. Et la jalousie refit son apparition. Oui, il est vrai qu'il était apte a transformer le moindre séjour entre ses bras en instant de délices, mais à ce moment-là, Sara aurait préféré voir n'importe qui d'autre à la place de cette blonde qu'elle aimait à detester ! Son regard croisa celui de sa proie, et elle sembla y déceller une lueur de compréhension. Que ce passait-il dans la tête du séducteur ? Elle aurait aimé le savoir, plissant les yeux cherchant à y lire une nouvelle information, mais Ludmilla attira une nouvelle fois son attention. Un sourire illumina ses traits devant l'insistance de la jeune femme. N'avait-elle pas encore comprit le jeu de l'italien ? Pensait-elle réellement qu'il s'intéressait à elle ? De toutes manières, la blonde n'était pas un premier prix d'intelligence, Sara n'aurait pas dû s'étonner.Refusant gentiment une nouvelle danse à Dario, elle s'éloigna, souhaitant apaiser sa soif. Une fois au bar, elle commanda un verre d'eau, grand, très grand le verre d'eau. La barmaïde le lui apporta en la félicitant de sa prestation.
    "Vous êtes danseuse ?" demanda-t-elle à Sara. "Non, juste héritière au chômage !" répondit cette dernière avec sa franchise habituelle. Loin de s'offusquer, la barmaïde partit d'un rire grave, puis s'éloigna afin de prendre la commande d'un client impatient. Sara tourna le dos au bar, appuyant ses coudes dessus, tout en parcourant la piste des yeux. Elle le cherchait, biensûr, mais ne trouva que Dario faisant des grands signes dans le dos d'une Ludmilla pendue à son cou. Voilà qu'il faisait mine de se pendre, ce qui arracha un rire à la brune. Il était bien trop gentils, ne sachant pas dire 'non', ça finirait par le perdre.

    Poursuivant son détail de la foule, Sara s'arrêta lorsqu'elle le vit descendre du carré VIP, puis bifurquer vers les escaliers menant à la terrasse. Où allait-il ainsi ? Fronçant les sourcils, la belle ne lâchait pas sa proie des yeux. Mais son attention fut attirée par une main qui venait de se poser sur son bras. Frissonant, elle reporta son regard sur cette personne, et remarqua Dario qui lui tendait son portable. Il avait profiter de cette diversion pour se soustraire aux griffes de la blonde. Dans un sourire, elle poussa son verre d'eau jusqu'à lui, tout en ouvrant le clapet de son portable. Un texto l'attendait. De Juan. Tssss, que pouvait-il bien lui dire ? Elle eut presque envie de refermer le tout sans même prendre la peine de lire le message, mais en relevant les yeux, elle le vit danser au milieu de la foule. Oh ? Alors si ce n'était pas lui, qui avait pu envoyer ce sms ? Une lueur de malice traversa son regard, tandis qu'elle appuyait sur 'Lire' en souriant. Evidemment, ça expliquait beaucoup de choses ! Cependant son sourire s'effaça a mesure qu'elle progressait dans sa lecture... "Ton Chasseur" ? Non ! Ce soir il était la proie ! Elle hésita, se demandant comme la chasseuse qu'elle était se devait de réagir. Sans aucun doute ne pas monter, et ignorer cette invitation. C'est ce qu'elle aurait probablement fait s'il avait été une proie comme les autres. Mais il était indéniablement plus que ça. Une émotion bien plus forte que sa fierté mal placée la poussait en avant, et sans même s'en rendre compte elle était de nouveau entrain de fendre la foule, ses pieds nus l'amenant au pied de l'escalier. Etait-ce bien raisonnable ? Au diable la raison, pour une fois ! Une bataille faisait rage dans son crâne. Si elle était une lionne, elle n'avait rien à faire sur ses marches, si elle était une lionne elle aurait dû reprendre les commandes de ses émotions, et ignorer cette invitation. Etait-elle entrain de se transformer en agneau ?

    Une brise fraîche caressa son visage lorsqu'elle arriva à la porte fenêtre grande ouverte sur la terrasse. Ce léger courant d'air était des plus agréable après l'atmosphère suffoquante de la piste de danse. Il était accoudé à la rembarde de pierre de ce vieil immeuble reconvertit en boîte de nuit que très récemment. Il lui tournait le dos, nonchallement, comme s'il n'y avait rien de plus naturel pour lui, que d'attendre que sa proie, consentante, monte le rejoindre pour se faire manger. La porte ouverte laissait entendre l'
    Assassin's Tango de John Powell. Si même le DJ se mettait à faire de l'humour face à la situation de Sara, ça n'allait plus. Réprimant un sourire, elle s'approcha, non pas de lui, mais de la fameuse rembarde en pierre qui encerclait la grande terrasse. Prenant appui sur le mur, elle grimpa dessus. D'un côté la terrasse, de l'autre le vide et trois étages plus bas, le pavé de la rue. Heureusement, la brune n'était pas vraiment sujette au vertige, et pied nus, sans l'entrave de ses talons hauts, elle avait une parfaite maitrise de son équilibre. Ou du moins, espérons-le ! Doucement elle écarta les bras, tel une équilibriste, et commença a avancer jusqu'au chasseur...

    - Alors... Tu te dis 'Chasseur' ? demanda t'elle d'une voix douce, tout en poursuivant son avancée dangereuse. Elle n'était plus qu'à quelques centimètres de lui, avançant lentement, avec facilité, s'amusant à lever sa jambe, pointe de pied tendue, comme l'aurait fait un funambule sur un fil. Quand elle fut complètement à son niveau, elle se baissa, s'accroupissant pour être à sa hauteur, s'approchant bien trop dangereusement du visage de celui qui souhaitait en faire sa proie... Quelles sont tes armes, Intrigando ? Lâcha-t-elle dans un souffle, son regard encré à celui de l'italien.

    Elle était tellement proche qu'elle pouvait sentir son souffle venir chauffer ses joues... Elle resta un instant ainsi, ne soufflant mot, se contentant de sonder son regard, puis, soudainement, elle se redressa, et reprit sa traverser de la rembarde, profitant de la brise fraiche dans ses boucles brunes, pour apaiser les émotions qu'elle tentait de lui dissimuler... Sa fierté ne s'était pas totalement envolée.
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyMer 4 Mar - 22:42

    Une légère brise caressait le visage offert au vent de Julian, ébouriffant un peu plus ses cheveux qui étaient déjà bien décoiffés. Il aimait la terrasse de ce club, l'accès y était normalement interdit mais Julian ne respectait que rarement les règles. Il l'attendait, il savait qu'elle viendrait, il n'en doutait pas, c'était ce qu'elle avait chercher à faire, enfin pas exactement, elle s'était attendu à ce qu'il vienne à elle, mais Julian avait renverser la situation, proie devient chasseur, chasseur devient proie. La nuit était douce, paisible, Julien déserra sa cravate pour l'ôter, déboutonnant légèrement sa chemise, la brise apaisant sa peau brûlante. Il pensait à ses deux dernières rencontres avec la sulfureuse brune qui le « traquait » s'il avait dû les résumés en un mot il aurait choisit « sauvage » car « passionné » était trop faible pour décrire ce qui c'était passé ces deux soirs. Leur première rencontre remontait à près d'un mois, Julian avait ce soir là reçu un SMS d'un mystérieux organisateur de soirée l'informant qu'avait lieu dans la campagne près d'Anzio une rave privée (comprendre réserver aux plus riches romains), il s'y était rendu sans but précis, pour s'amuser un peu. Il l'avait repairé au milieu de la piste, elle dansait seule, repoussant avec classe et brio tous les cavaliers qui se présentaient à elle. Belle, libre, elle savait ce qu'elle voulait, lui soudainement la désirait elle, C'était elle qu'il voulait, car elle était comme lui, il le sentait. S'approche d'elle avait été facile, percer ses défenses s'était avérer plus difficile, ils étaient tout les deux dans la surenchère, flirtant, se séduisant, se titillant afin de voir qui craquerait le premier. Julian avait gagner ce bras de fer de façon inattendu la nuit était déjà bien avancer quand la Policia vati débarquer et coffrer tout ce petit monde. Certains mineurs avaient consommés de l'alcool, d'autres étaient en possession de drogues. Sara et Julian auraient terminés la nuit au poste si le jeune Spinelli n'avait pas contacter son grand père, un coup de fil à Giovanni plus tard et Julian se retrouvait libre, il entraina Sara avec lui, s'engouffrant dans un taxi. L'arrivée jusqu'à l'hôtel et à leur chambre fut difficile, la température montait et les « évènements » de la nuit qui avait retardé cet instants où elle ceda à ses avances. La nuit fut torride et longue, Julian s'éveilla au petit jour avec la jolie brune lovée dans ses bras il quitta la chambre sans la réveillé, paya la chambre ainsi que la livraison de 11 roses rouges, amant attentionnée mais aussi forme de promesse, un jour peut être il lui offrirait la douzième roses. Et ce jour était venu plus tôt que prévu, deux semaines plus tard, Julian s'était vut charger par son grand père d'assister à un gala de charité, Julian s'y était rendu avec sa cousine. Il n'avait pas prévu que Sara resurgirait à cette soirée, Julian n'avait pas résister bien longtemps à la sulfureuse brunettes, une heure ou deux tout au plus avant de finir par rendre les armes face à ses arguments et de quitter la soirée à son bras. Ils finirent à nouveau la nuit dans une chambre d'hôtel, c'était au tour de Julian d'être en situation de faiblesse, dominé par son ancienne proie. A nouveau il s'en était aller en laissant sur l'oreiller qu'il abandonnait la rose rouge qu'il portait à la boutonnière. Presque deux semaines s'étaient écoulées depuis cette deuxième nuit, Julian ne s'était pas attendu à une troisième rencontre, son esprit avait légèrement oculté la jeune femme ce qui expliquait qu'il ne l'avait pas reconnu ce soir.

    Plonger dans ses pensées les yeux clos il ne remarqua sa présence que lorsque son pied nu effleura son bras, elle s'était accroupie devant lui en équilibre sur la balustrade, sa robe déchirée flottait autour de ses jambes mettant à nue ses cuisses parfaites. Sa peau était pâle, d'une blancheur parfaite, envoutante, son visage était prêt du sien, très près. Oui il se disait chasseur car il en était un, il cherchait la femme idéale pour lui le temps d'une soirée, une femme exceptionnelle, chasseur car malgré tout son respect et sa virtuosité en la matière il gardait la tête froide, ne se laissait pas piéger et restait constamment sur ses gardes. Mais avec elle Julian enfreignait toutes ses règles. Notamment celle d'une unique nuit. Elle plongea ses yeux dans les siens. Des flashs, leurs peaux l'une contre l'autre, la sueur, les caresses, les gémissements, et puis l'oublie apporté par une vague de plaisir plus intense que les autres... Elle se releva, s'éloignant à nouveau. Alors Julian réagit d'une manière inédite, il redevint proie.

    Il s'approcha d'elle, la dépassant d'un centimètre et bloqua sa cheville dans sa main, l'attirant doucement vers le bord de la balustrade du côté de la terrasse et non du vide, sa main remonta le long de sa jambe fine et blanche, il déposa un baiser dans le creux de sa cheville, sa main se stoppa sur son genoux, ce qu'il fit ensuite fut d'une rapidité extrême. Il l'attrapa à hauteur des genoux et la souleva, la faisant descendre du muret la portant avec douceur, il déserra légèrement l'étreinte de ses bras, elle glissa de quelques centimètres contre lui, suffisamment pour que son visage se retrouve à hauteur de celui de Julian, pourtant elle était encore dans ses bras, ne touchait pas le sol.

    « Mes armes ? Je n'en ai pas besoin » Murmura t-il de sa voix de velour en soufflant sur ses lèvres, la maintenant sous le feu de son regard. Alors qui est le Lion ?
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyJeu 5 Mar - 3:44

    Ah, cette fameuse nuit. Elle ne saurait dire laquelle elle avait préféré de la première ou de la deuxième. La première avait été marqué par le point dérangeant qu'elle était devenue, pour la première fois depuis bien longtemps, une proie. Mais le souvenir sulfureux de leurs ébats, suffisait à faire oublier ce petit détail. Elle se souvenait encore de ce réveil dans une chambre vide. Ça ne lui était pas arrivé depuis des années. Habituellement, c'était elle qui partait la première, silencieusement, ne laissant ni nom, ni numéro de téléphone, juste un joli souvenir. Mais ce matin là, en ouvrant les yeux, elle n'avait trouvé à ses côtés qu'une place vide. Pendant un instant, elle s'était même demandé si elle n'avait pas rêvé cette nuit, mais une livraison de fleurs, inattendue, la ramena à la réalité. Onze roses rouges. Peu commun, tout comme lui. Elle se souvenait en avoir récupéré une, et offert les autres à la femme de chambre. Elle ne pensait plus jamais le revoir, ne connaissant rien de lui, elle s'imaginait qu'il devait être de passage dans la capitale italienne, mais son souvenir obsedant ne cessait de se rappeller à elle. Il avait cassé une routine bien huilé, bafouant toutes les règles qu'elle s'était fixée. Elle avait relaché son attention une nuit, juste une nuit, et maintenant elle ne cessait d'y repenser. Deux semaines plus tard, elle fut conviée à un gala de charité. Robe longue et masque. Elle avait pensé qu'elle allait s'y ennuyer , et espérait faire acte de présence pendant une petite heure, avant de s'évader. Pourtant un masque fit toute la différence. Elle n'eut pas de mal à le reconnaitre dans cet océan de loups, lui seul arborait ce sourire satisfait. Elle se souvenait avec plaisir, de sa tactique pour l'éloigner de cette grande blonde, ses manigances pour le séduire, sa traque, sa chasse, elle avait reprit le contrôle, et inversé les rôles, faisant pencher la balance dans son sens. Cette nuit-là n'eut rien à envier à la précédente, sauf qu'une fois de plus, il disparu avant qu'elle n'ait eu le temps de le faire elle-même, ne la laissant pas profiter de son rôle de chasseuse à 100%. Ce matin là, elle avait prit conscience qu'elle avait bafoué une nouvelle règle : Jamais plus d'une nuit. Et en se surprenant à récupérer le bouton de rose pour se délécter de son parfum, elle commença à se demander s'il n'y avait pas bien pire à craindre. Ce soir elle en avait la confirmation. Elle aurait dû se désinteresser de lui, deux fois devraient être suffisant, et pourtant, sitôt que son regard avait croisé sa silhouette, elle l'avait voulu, encore... Etait-ce juste pour le plaisir de la chasse ? Elle en doutait, mais se rassurait en se disant qu'il ne lui avait pas laissé le droit de savourer complètement sa victoire. C'était là une bien piètre excuse, mais la seule qu'elle avait trouvée pendant que ses pieds la menait jusqu'à lui. Il avait quelque chose que les autres n'avaient pas, une sorte d'ascendant sur elle, un pouvoir d'attraction très étrange. Il était beau, certes, charismatique aussi, mais elle en avait vu passer des plus beaux, et pourtant aucun n'avait réussi à la captiver comme il le faisait. Le défi, peut être ? Le défi de la chasseuse face à un chasseur exceptionnel.

    Il n'avait pas remarqué sa présence, les yeux clos il semblait être ailleurs. Elle en profita pour observer courir le vent dans ses cheveux aux reflets cuivrés sous les rayons de la lune. Il avait quelque chose d'agaçant dans sa beauté. Une beauté atypique, loin des standarts italiens, il ne ressemblait à personne d'autre. Et c'était tant mieux ! Deux comme lui aurait été dévastateur pour la pauvre Sara, déjà qu'un lui faisait perdre ses bonnes résolutions. S'approchant, elle s'amusa à effleurer son bras de la pointe de son pied, un sourire malicieux aux lèvres. Puis elle s'accroupit, portant son visage à hauteur du sien, laissant ses grands yeux se fondre dans son regard intense. Il se disait chasseur ? Elle souhaitait connaitre ses armes. Ou tout au moins connaitre celles dont il userait ce soir. Se relevant, elle entreprit de reprendre sa traversée de la rambarde, mais contre toutes attentes, il s'approcha, et l'en empêcha, maintenant une cheville fine dans l'étau de sa main ferme. Elle se laissa faire. Biensûr, elle aurait put se soustraire à sa force, et poursuivre, mais est-ce bien utile de préciser qu'elle n'avait aucunement l'intention de fuir ? Dans un frisson, elle sentit sa main remonter le long de sa jambe, tandis que ses lèvres venaient se poser sur sa cheville. Mordillant sa lèvre inférieure, elle s'empressa de détourner le regard, et de feindre l'indifférence, quand le regard du chasseur voulu surprendre celui de la proie. Ou était-ce la proie qui cherchait à captiver la chasseuse ? Elle ne cherchait même plus à savoir quel rôle appartenait à qui, la situation ne cessant de s'inverser puis de se rétablir. Rapidement, elle se sentit soulever du muret, pour atterrir en douceur contre lui. Instinctivement, ses mains se posèrent doucement sur ses épaules, avant de glisser, en même temps que son corps glissait contre celui de son partenaire. De nouveau son visage n'était plus qu'à quelques centimètres du sien, mais cette fois, elle n'avait pas les cartes en main. "Mes armes ? Je n'en ai pas besoin.". Son souffle caressa ses joues rosies par les différentes émotions qui se bousculaient dans son crâne. Des armes il en avait, et Sara pouvait en témoigner. Son sourire, si énervant, agaçant et excitant en même temps. Son regard, fascinant et déroutant. Ses lèvres, douces invitations au voyage. Ses traits fins et asymétriques, qui lui donnaient cette beauté si étrange. Sa peau au hâle subtile, dégageant ce parfum que Sara était incapable d'oublier. Ses mains aux doigts fins, qui savaient se montrer si douces, et si fermes à la fois. Même ses cheveux à la couleur si particulière, changeant en fonction de l'heure et de la luminosité. Elle se souvenait de son corps, long, à la fine musculature. Elle se rappelait le goût sucré de sa peau, la douceur de celle-ci. Et tout ceci n'avait d'égal que sa fougue, sa passion, et la douce folie qu'il mettait dans chacun de ses gestes... Oui, il avait des armes, et si elles s'avéraient dangereuses pour la gente féminine, elles étaient mortelles pour Sara.

    Une main dans la nuque de son chasseur, enroulant une mèche de cheveux à la couleur si particulière, autour de son index, elle s'évada de son regard, prenant une moue boudeuse aux lèvres.

    - Je m'attendais à Juan... Je suis déçue. Lâcha-t-elle doucement, dans un ton faussement contrarié.

    Elle n'était pas crédible, mais ne cherchait pas à l'être. Ses yeux rieurs se reposèrent sur son kidnappeur qui la maintenant toujours étroitement serrée contre lui, ses pieds suspendu à quelques centimètres du sol. Oui, il était le lion, oui elle se sentait l'âme d'une gazelle prête à se faire croquer ! Pire, souhaitant se faire croquer ! Brusquement, ses jambes se relevèrent, et emprisonnèrent fermement le bassin du séducteur, alors que ses bras faisaient de même avec son cou, ses mains remontant dans ses cheveux, les capturant doucement en une caresse entre ses doigts fins.

    - Chasseur, mon beau chasseur, dis-moi qui est la proie maintenant ? Récita t'elle sous forme de comptine pour enfants.

    Ses yeux se firent encore plus rieurs, alors qu'elle resserrait l'étreinte de ses cuisses contre son bassin. Son sourire en coin s'effaça à mesure que ses lèvres approchaient des siennes, jusqu'à les frôler, sans jamais réellement les rencontrer, laissant son souffle l'attiser, alors qu'elle, de son côté, était déjà entrain de se consumer, un feu ardant comprimant sa poitrine. Un jeu très, très dangereux...

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyVen 6 Mar - 23:06

    Ils savaient tous les deux comment cela finirait, ils savaient tous quel serait la fin de l'histoire, d'ailleurs aucun d'eux ne semblait lutter pour repousser l'autre, ils s'étaient semble t-il fait à l'idée qu'ils n'avaient aucun contrôle sur ce qui le poussait à se désirer autant, à toujours finir par se retrouver seul, ce qui le forçait a tenter de prendre le contrôle. Peut être était ce cela justement qui les poussait l'un vers l'autre, cette envie de tout contrôler, d'être maître de la situation, d'enfin retrouver le contrôle pour pouvoir continuer leur vie. Ce qui les poussait dans les bras l'un de l'autre demeurait un mystère pour l'un comme pour l'autre. Ils se rendaient dingues, Julian n'arrivait pas a résister aux charmes de la jeune femme et à son côté provocatrice (et pourtant dieu qu'il avait vut de femme provocante dans sa courte vie et dans son lit...), elle craquait devant son charisme et son talent pour la séduire, l'attirer à lui. Il formaient un « couple » étrange. Voilà ce que pensait Julian alors qu'elle marchait sur la rambarde, se jouant du vide, sa robe déchirée dansait entre ses jambes, lui donnant des airs d'ange déchut, car un ange ne pouvait décidément porter des dessous aussi sexy ou alors elle était l'ange de la mort, une veuve noire, mais il serait déjà mort pas deux fois si tel était le cas. Elle était superbe, et ce mot si simple étai une insulte à sa beauté, à son charme, elle n'était pas comme toute les filles, elle avait quelque chose de particulier dans les yeux, sur le visage, une expression mutine, une lueur de follie dans les yeux, un sourire a faire fondre le cœur d'une pierre... Elle était un tout, une femme unique, à tel point qu'elle semblait irréel, pourtant il avait sentit, goûter sa peau, il avait serrer son corps contre le sien, embrasser chaque parcelle de sa peau, il savait qu'elle était réel, mais en cet instant alors qu'elle se prenait pour un équilibriste sa robe flottant autour d'elle, il douta de sa présence, se demandant s'il ne l'avait pas rêver ses deux nuits...

    Elle était belle a damner un saint, et dieu qu'elle aurait été encore plus belle sans aucuns vêtements, allongées entre les draps d'un lit, de son lit pour être plus précis... Comment ne pas avoir envie d'elle, elle était sublime, parfaite, un aveugle aurait eut conscience de sa beauté et Julian comme vous l'avez remarquer ne l'était pas... Aveugle. Il remarqua que le bas de sa robe rendu très fendu était à présent beaucoup trop ouvert et dévoilait le liserait de son porte jarretelles, cette robe était courte, beaucoup trop courte pour la bonne marche de l'esprit du jeune héritier, elle s'ouvrait suffisamment sur ses cuisses pour qu'il aperçoive de quoi fantasmer... Dieu qu'elle était belle. Mais, Stop ! Où sinon il aurait bientôt d'un verre d'eau, et ce ne serait pas pour boire, mais bel et bien pour calmer ses ardeurs... Il ne devait pas craquer pas si vite, il avait envie de profiter de ce moment, il n'y avait jusque là qu'avec elle qu'il avait rencontré de la résistance, du répondant, elle ne résistait pas vraiment, mais elle s'arrangeait pour lui faire perdre toute envie de mener le jeu et il aimait cette lutte de pouvoir entre eux. Mais le demoiselle ne lui facilitait pas la tâche ce soir, passant sa main dans ses cheveux, titillant sa nuque de la douce caresse de ses doigts, pourtant il remarqua qu'elle évitait son regard, il n'était pas le seul à être troubler, c'était déjà une victoire. Elle lâcha doucement qu'elle s'attendait à Juan avec une moue contrarié. Il sourit et la serra contre lui, la renversant doucement vers l'arrière il déposa un baiser sur le coin de ses lèvres, puis un autre le long de sa mâchoire, près du lobe de son oreille, dans le creux de sa gorge, en haut de son buste, puis à la naissance de son jolie décolleter, mordillant légèrement la peau de la jeune femme en cet endroit, ayant remarquer les nuits précédentes qu'elle était très sensible à ce genre de caresses... Et oui il ne fallait pas chercher le jeune Spinelli...


    « Umh parce que Juan saurait te faire autant d'effet » Plaisanta t-il doucement en la redressant en douceur pour retrouver leur position initiale. « S'il est aussi mauvais danseur qu'amant, permet moi d'en douter... »

    Alors il la sentit enrouler ses jambes autour de sa taille, ce contact de son bassin contre le sien eut le don de faire grimper la température du bel italien de quelques degrés, c'était ce que l'on appelait un coup bas. Enfin pour un coup bas il était bien sympathique, mais s'était tout de même déloyale. Ses bras encerclèrent sa nuque, ses mains fines se perdirent dans ses cheveux en une douce caresse. Si le diable avait un émissaire sur terre c'était sans contester Sarah...

    « La proie moi ? » Plaisanta t-il. Il eut alors l'idée judicieuse de reprendre le contrôle de la situation avant qu'il ne dérape, ce qui n'aurait su tardé si ses pensées s'étaient attardées sur le fait que chaque parties de leur corps étaient en contactes. Elle effleurait ses lèvres, sans pour autant l'embrasser, elle laissait son souffle caresser les lèvres de Julian, ok elle était douée, mais il l'était plus encore. Il lisait dans ses yeux la même envie, le même désir. « Qui diable t'as mis cette idée en tête Princesse... » Sarah cela voulait dire Princesse en hébreu.

    Il la tenait toujours contre lui, enfin techniquement il se tenait mutuellement, il avançait en la tenant contre lui, vers la rambarde, vers le vide. Il l'installa sur le rebord, la tenant toujours dans ses bras, et lentement, très lentement la renversa vers l'arrière en prenant enfin ses lèvres dans les siennes, ils étaient tous les deux à moitiés dans le vide, l'air frais les entourais, les caressait, les entourait. Une des mains de Julian remonta glissa du dos de sa compagne, parcourut sa cuisse, entrainant au passage sa robe de créateur, séducteur, il caressa sa langue de la sienne, mordillant sa lèvre rosée, tentation... Ils les mettaient en danger mais de façon tout à fait bénine, ils ne risquaient rien, il contrôlait la situation, il savait qu'elle ne se laisserait pas faire longtemps, aussi attendait il la riposte. Sa main effleura la bande de tissus en dentelle qui maintenait en place ses bas... Remonta encore un peu.

    « Toujours déçut ? » Demanda t-il sensuellement en embrassant à plusieurs reprises son cou, quittant ses lèvres.
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptySam 7 Mar - 2:53

    Evidemment qu'elle savait où tout cela allait les mener ! Elle le savait dès qu'elle avait entraperçu sa silhouette traverser la piste de danse. Non, ce n'est pas tout à fait exact, car à cet instant là, la seule chose dont elle avait été sûre était de vouloir que ça se termine ainsi, et de tout faire pour que ça se termine ainsi. Elle avait l'habitude d'obtenir tout ce qu'elle désirait, mais il n'était pas comme les autres, lui. Soit il faisait d'elle sa proie, soit il lui résistait. Peut être était-ce pour cette raison qu'il la mettait dans un état pareil, proche de la dépendance. Non, pas proche, totalement dedans ! Il était comme une drogue pour elle, une drogue douce, très douce, mais néanmoins obsédante !Sinon comment expliquer qu'elle se soit laisser faire si facilement ? Ne parvenant même pas à empêcher ses jambes de gravir cet escalier, alors que tout son cerveau lui hurlait que son comportement n'était pas digne de son statut de chasseuse ! Comment expliquer qu'elle sâche jouer l'indifférente devant lui, alors que normalement c'était le rôle qu'elle maitrisait le mieux ? Elle tentait, tout de même, mais cela ne se révelait pas très concluant, surtout quand ses joues rosissaient à chaques caresses du séducteur. Tout en lui insitait à la débauche. Elle ne savait pas s'il avait cet effet là sur toutes les femmes, bien qu'elle s'en doute un peu, mais son pouvoir sur elle était assez indescriptible ! Elle n'aurait jamais pensé pouvoir trouver quelqu'un capable de lui faire oublier toutes les règles qu'elle s'était fixée, en si peu de temps. Elle s'en voulait de ne pouvoir mieux se contrôler, de ne pouvoir lui opposer plus de résistance. Mais en plus de son talent naturel, il semblait avoir tirer des leçons de ses deux nuits passées en sa compagnie. Ses lèvres venant jouer sur sa peau, frôlant le coin de ses lèvres, pour ensuite s'exiler près de son oreille, savait-il le pouvoir que ça avait sur sa santé mentale ? Et son décolleté, subissant les assauts de ses lèvres puis de ses dents, n'était-ce pas une forme de torture ? Il se vengeait, elle le savait ! Elle avait eu le malheur de le provoquer en sous-entendant qu'elle s'attendait à Juan, et c'était là sa punition pour son insolence. Si c'était là la règle du jeu, elle risquait de se montrer insolente encore bien souvent, juste pour le plaisir de subir encore et encore ses douces réprimandes. Elle allait continuer à le chercher, puisqu'elle semblait le trouver, et d'un point de vu technique, n'était-ce pas une forme de chasse ? Elle s'offrait le bénéfice du doute, s'y accrochant comme une desespérée pour ne surtout pas perdre les pédales, et se renier complètement ! Elle bafouait suffisamment le règlement comme ça !

    La ramenant contre lui, il en vint à se moquer de Juan. Le pauvre n'était vraiment pas bon danseur, et Julian ne semblait pas être passé à côté de cette information. Elle doutait, tout comme lui, qu'il fusse un amant à la hauteur de Sara. Elle ne le savait pas, et ne le saurait jamais, elle ne lui avait même pas laissé la possibilité de lui démontrer ses talents, et ce, bien avant de le voir danser ! Et de toutes manières, n'importe qui passant après son chasseur, lui aurait semblé bien fade. Comme s'il lisait dans ses pensées, il parvenait à anticiper le moindre de ses désirs. Ce n'était pas juste pour les autres qui ne sauraient rivaliser avec son savoir-faire. Elle tenta de lui lancer un regard sévère, comme pour prendre la défense de ce pauvre Juan, mais le sourire moqueur reprit le dessus, ne parvenant à s'extraire de ses lèvres. Il n'avait que trop joué avec elle, et elle se devait de reprendre le dessus, d'une façon ou d'une autre. Enroulant ses jambes autour du bassin de sa proie, elle ne fit que lui rendre la monnaie de sa pièce, ancrant son regard au sien, et glissant ses bras autour de son cou crispé. Elle le maintenait captif de son propre corps, comme un prisonnier. Mais aurait-il l'audace de se plaindre de sa prison ? Elle en profita pour le provoquer une nouvelle fois, lui demandant qui était la proie, sous forme d'une petite comptine. Oui, elle prétendait être chasseuse, mais le but recherché n'était plus vraiment de l'être, juste d'être punie pour avoir osé émettre cette hypothèse.

    Jouant avec ses lèvres, les frôlant, les attisant, elle attendant que la sentence tombe ! Il ne tarda pas à s'offusquer d'être traité de 'proie', lui retournant l'outrage en l'appellant 'princesse'. Comment savait-il qu'elle avait une sainte horreur de ce surnom ? Grognant légèrement à son oreille, elle montra son hostilité face à ce terme. Elle n'était pas une princesse, elle ne souhaitait pas être considérée comme telle, même si son prénom laissait entendre le contraire. Après tout, on ne choisi pas, n'est-ce pas ? Sinon elle aurait certainement brandit un droit de véto, dès la naissance, contre son deuxième prénom... Ridicule... Le rôles avaient de nouveau été inversés, et à présent, elle le punissait, à sa manière, promenant ses lèvres juste sous sa mâchoire, glissant lentement, très lentement (trop lentement ?) le long de sa gorge, formant des baisers de temps à autre, mais pas trop ! N'oublions pas qu'il s'agissait d'une punition ! Sa punition pour l'avoir appellé avec le mauvais surnom.

    Le sentant avancer, elle s'accrocha un peu plus, resserrant l'étreinte de ses bras autour de lui, enfouissant son visage dans sa tignasse décoiffée par la brise. Elle se mordait la lèvre inférieure, profitant de ne pas être sous le feu de son regard, pour s'offrir des réactions de plaisir juste par le seul fait d'être dans ses bras, d'être à son contact. Elle sentit le contact froid de la pierre contre le haut de ses cuisses, que sa robe, fendue, offrait à l'air. Reprimant un frisson, elle sut d'avance ce qu'il allait faire. Anticipait-elle les intentions de Julian ? Non, simplement elle savait ce qu'il aurait aimé qu'il fasse, et comme lui-même semblait lire le moindre de ses désirs avec une facilité désarmante, elle ne pouvait que s'attendre à les voir réaliser... Se laissant guider, elle sentit son corps entrainé en arrière. Peur ? Absolument aucune ! Confiance ou inconscience, pensez ce que vous voudrez, elle savait ne rien risquer ! Surtout que ses lèvres sur les siennes, lui offrant finalement ce qu'elle attendait depuis un moment, avait tendance à anéantir toute reflexion constructive. Raison, instinct de survie, bonnes manières, tout était anéstésié, ne laissant la place qu'au plaisir, dans une totale soumission. Oui, elle était, en cet instant même, soumise. Elle était à trois cent pour cent la proie de ce chasseur plus que doué ! Mais lui laisser gagner un peu de terrain, ne voulait pas dire rendre les armes ! Chaque chose en son temps. Pour l'instant elle se laissait gagner par la chaleur se propageant dans son petit corps, que même la brise fraiche dans ses cheveux, et dans son dos, ne parvenait à amoindrir. Fermant les yeux, une main toujours accrochée au cou de son partenaire, mais plus comme instrument de torture, baromètre de son plaisir, que comme moyen de se protèger du vide, elle laissa son corps se cambrer, épousant à la perfection les courbes de ce corps masculin qui surplombait le sien. Sa respiration s'était faite plus courte, plus hasardeuse, alors que sa main libre glissait sur la joue de son séducteur, pour finalement échouer dans le vide, impuissante face à la teneur de ce qu'il lui faisait subir.

    Il était partout, dans son dos, sur ses lèvres, sur sa cuisse où elle sentait sa main remonter, emportant avec elle le peu de tissu qui la protégeait. Il lui arrachait des frissons, qu'elle espérait pouvoir mettre sur le compte de la brise, qui pourtant n'y était absolument pour rien ! Il était seul responsable de son état. Lui et lui seul ! Elle était tiraillée entre l'envie de se laisser faire et de profiter encore et encore de toutes ses caresses, de toutes ses mains - combien en avait-il au juste ? 4 ? 8 ? 12 ?- de ses lèvres qui cavalaient à présent dans son cou, et celle de riposter, de reprendre le dessus. Elle l'avait suffisamment laissé jouer, mais se refusait encore à s'extraire de son étreinte. Pourtant, en deux mots, il la fit revenir sur terre... "Toujours déçut ?". Ce fut le déclencheur ! Sa voix pourtant sensuelle et chaude ne pouvait parvenir à masquer complétement cette pointe de satisfaction agaçante !

    - Très ! Parvint-elle a répondre dans un souffle.

    Il lui avait fallut une sacrée dose de fierté et de contrôle de soi pour parvenir à reprendre suffisamment ses esprits, et souffler ce simple mot, alors que son corps lui hurlait le contraire. Elle n'était pas plus convaincante que plus tôt, elle le savait, mais tout ceci n'était que provocation. Comme ce qui allait suivre. Agrippant sa main libre, fermement à la pierre de la rambarde, elle libéra son autre main, toujours étroitement accrochée au cou de son chasseur, afin de la descendre lentement le long de son torse. Prenant un malin plaisir à buter sur chacun des boutons de sa chemise, un sourire provocateur aux lèvres, son index attérir bientôt très très près de sa ceinture. Elle aurait pu jouer ainsi pendant des heures, juste pour le plaisir de voir l'effet qu'elle pouvait avoir sur lui, juste pour se rassurer et se dire que non, elle n'était pas la seule à souffrir de cette sorte de dépendance. Mais elle avait une autre idée en tête, et sans avertissement préalable, sa main glissa de cette ceinture jusqu'à sa propre cuisse, celle-là même qui subissait les assauts répétés du bel italien. Elle dû se montrer rapide pour rattraper cette paume entreprenante, et pouvoir venir se poser dessus, s'amusant à décrire des petits cercles de la pointe de son index, juste avant... Juste avant de taper sèchement dessus. Oui, comme un enfant qu'on réprimande de trop s'approcher d'une casserole brûlante. Et en l'occurrence, l'image de la casserole brûlante collait bien à l'était de Sara.

    Souffler le chaud et le froid, elle n'avait trouvé que ça pour se sortir de cette impasse. Relâchant l'étreinte de ses jambes, elle en déplaça une, et vint poser la pointe de son pied sur le haut de son torse, avant de le repousser aussi fort qu'il résistait. A présent elle s'accrochait des deux mains à la rambarde, tentant de s'éviter la chute alors qu'il n'y avait plus personne pour retenir le haut de son corps. Lorsqu'il se fut totalement redressé, elle leva très rapidement une jambe qu'elle passa au-dessus de lui, afin de s'extraire totalement de son emprise. Tout se déroula à une vitesse impressionnante, et en quelques secondes elle se retrouva en position assise sur la pierre, sans plus aucun contact avec son partenaire. Cela n'allait pas durer, car elle avait beau vouloir rétablir l'ordre des choses, elle devait bien s'avouer qu'elle avait du mal à se passer de son toucher plus de quelques secondes. Se relevant d'un petit bond, elle s'approcha doucement, posant sa main fraiche du contact de la pierre, dans son cou brûlant, elle glissa ses doigts sur sa gorge à mesure qu'elle avançait en le contournant. Elle frôla son menton, la pointe de sa mâchoire, l'arrière de son oreille, pour terminer sa course dans sa nuque, alors qu'elle même se trouvait dans son dos... Son pas avait été règlé sur les rythmes du tango qui filtrait toujours par la porte ouverte. Après tout, il lui avait promis une danse, non ? Ses deux mains vinrent se poser sur ses épaules, avant de glisser sur ses bras, caressant le tissu de la chemise, puis entrant en contact avec ses avant-bras découverts...

    - Je devrais pouvoir surmonter ma déception... Pourrais-tu prendre l'accent espagnol ? Ca devrait m'aider à m'impliquer complètement. Lâcha-t-elle dans un sourire qui devait s'entendre, même s'il ne la voyait pas.

    La provocation, encore et toujours, alors que ses mains glissaient toujours jusqu'aux siennes. Ses hissant sur la pointes des pieds, elle alla déposer ses lèvres dans sa nuque, tandis que ses doigts s'enroulaient autour des siens, et que son corps le frôlait, lui laissait deviner sans y toucher, ses courbes entêtantes. Fermant les yeux, elle se mordilla la lèvre dans un sourire. Elle attendait sa punition, avec l'impatience d'une gamine devant un cadeau de noël... Il lui donnait presque envie de croire au vieux monsieur en rouge ! Si un Julian existait sur Terre, alors les lutins, fées et autres korrigans ne devaient pas être loin...

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyDim 8 Mar - 0:37

    Ils étaient sensuels, glamours, et décidément droguer l'un à l'autre, évidemment aucun d'eux ne l'aurait avoué à l'autre, trop fier, trop sauvage, trop solitaire. Ils ne s'attachait pas, enchaînait les aventures, les relations d'une nuit, les soirées en boites, l'alcool, les danses... Ils avaient la même technique de chasse, ils n'auraient logiquement jamais dû se retrouver dans le même lit, aucun d'eux n'aurait du céder et devenir la proie. Mais ce jeu entre eux, ce jeu de qui craquera le premier les amusait et les excitait beaucoup, autant l'un que l'autre. Un coup il résistait, un coup il se laissait chasser, et elle faisait de même, ce soir là c'était match nul, Julian l'avait séduit le premier soir, la seconde Julian s'était laissé aller aux charmes de la jeune femme, et ce soir la partie n'avait encore été remporter par aucun d'eux. Pourtant Julian semblait être bien partit, il l'avait amener à monter sur le toit, et là il s'amusait à le faire tressaillir, à la faire se cambrer, et soupirer. Il la connaissait plutôt bien à présent, deux nuits passées à explorer son superbe corps de déesse lui avait apprit quelques trucs sur elle. Il titillait la peau de son cou, la naissance de ses seins, embrassant, mordillant, alors que sa main remontait le long de sa cuisse entrainant la soie de sa robe avec lui, sa main caressait son dos, il la maintenait serrer contre lui, elle ne risquait rien, au contraire, la poussée d'adrénaline que leur procurait l'air frais et la sensation de vide était grisante pour l'un comme pour l'autre. Une autre aurait surement eut peur, ne se serrait pas laisser aller en une telle circonstance, mais Sara n'était pas comme les autres. Elle était unique, il l'avait comprit dès le premier soir. Au contraire, elle se laissa totalement aller, se cambrant contre lui alors qu'il poussait sa vengeance assez loin, une vengeance qu'il savourait lui aussi, retrouvant la douceur de sa peau et son goût sucré/salé. Il ne faisait rien pour l'aider à lui résister, pour ménager sa santé mentale, il jouait une melodie malicieuse et sensuelle sur sa peau, Julian avait presque oublié où ils se trouvaient, sa vengeance avait une face cachée, il y avait un revers à la médaille, il devenait accro, il n'aurait pas pu s'arrêter même s'il l'aurait voulut d'ailleurs... Il avait même oublier pourquoi il l'avait punit... Enfin pas totalement mais presque, Juan... Elle l'avait taquiner avec Juan et il s'était sentit obligé de lui montrer à quel point il était meilleur que l'espagnol, punition pour son insolence.

    Elle avait commencé a le provoquer physiquement en se promenant à demi nue le long de cette rambarde puis en enroulant ses jambes autour de sa taille, elle n'épargnait pas sa santé mentale elle aussi, c'était à ce moment qu'il avait éprouvé le besoin de la punir, lorsqu'elle avait dit être déçut que ce ne soit pas Juan... Il fallait bien lui donner un avant goût de ce que Juan ne lui donnerait pas cette nuit ! Mais avant c'était elle qui l'avait punit, pour l'avoir appelé princesse si on en jugeait le grognement qu'elle avait lâcher a l'entente de ce surnom, elle promenait ses lèvres le long de sa gorge, de sa mâchoire, elle déposait de rare baiser sur sa peau, enflammant ses sens et ravivant la flamme de désir au creux de ses reins. Il avait avancé pour l'asseoir sur la balustrade et la « renverser » au sens propre comme au figuré avant de perdre le contrôle de la situation, de son désir. Il sentait son corps réagir, et au vut de l'étroitesse de leur étreinte elle ne tarderait pas à s'en rendre compte, l'air froid de la nuit l'apaisa quelque peu, mais titiller sa peau ne l'aide pas à garder le contrôle sur ses sens, il luttait pour ne pas craquer, il avait vécut deux nuits avec elle, il savait ce que donnerait cette troisième soirée, revoir des flash de ces torrides nuits ne l'aidait pas a faire durer le plaisir. Mais elle le défiait, le forçant à se contrôler pour poursuivre leur petit jeu, elle administrait une dose de désir pour ensuite douché de façon plus légère ses ardeurs. Cette femme allait le rendre fou.

    Actuellement il avait le droit à sa dose de désir, elle se cambrait de plaisir contre lui, les formes de leur corps s'épousant parfaitement, la chaleur se propageait doucement le long de sa colonne vertébrale. Elle respirait difficilement, son souffle s'était fait plus court, plus chaotique, la sienne également alors que sa main glissait sous la bande de fine dentelle qu'était sa jarretelle, il la torturait d'une façon vraiment particulière, n'allait pas droit au but comme la plus part des hommes, faisant dans la finesse, il agissait à l'instinct, il la connaissait assez pour savoir ce qu'elle aimait, mais pas encore assez pour prévoir certaine de ses réactions. L'instant d'avant elle était complètement soumise à ce qu'il lui faisait subir, sa main posé dans son cou glissa pour finir dans le vide, elle frissonnait contre lui, il ne suffit que d'un mot pour qu'elle reprenne le contrôle d'elle même, il lui demanda si elle était « toujours déçut », il avait mit dans sa voix un peu de trop de satisfaction personnelle qui la fit réagir, elle souffla que oui elle était l'était encore « très ». Elle ne semblait pas être très convaincu par ce qu'elle disait.

    Il ne réagit pas lorsque sa main quitta son cou, il frissonna même légèrement lorsque son index descendit le long de son torse en suivant le tracé de la ligne de bouton de sa chemise blanche, lorsque sa main s'arrêta très près de sa ceinture son souffle se fit plus heurter. C'était clair elle savait comment le rendre fou. Au passage de son doigt les muscles de son torse s'était contracté un par un électriser par son contact. Sa main glissa de sa ceinture à sa propre cuisse ce qui l'intrigua, en voulait-elle plus ? La connaissant ce pouvait être cela ou tout autre chose, et ce fut tout autre chose, ses doigts rejoinrent ceux de Julian, elle dessinait des cercles sur sa peau, Julian se laissa faire savourant la douceur de cette caresse inattendu jusqu'à ce qu'elle tape sèchement sur sa main, provocant le retrait de cette dernière ! Aieuuuhhh ! Il venait d'avoir droit à sa douche froide.

    Elle se dégagea de lui avec une facilité impressionnante, rapide et agile, elle le repoussa de la pointe de son pied, repoussant le haut de son corps à la verticale, en quelques secondes elle se retrouva assise sur le muret, Julian éloigné d'elle par quelques centimètres. Elle descendit de ce dernier d'un petit saut et aterit souplement sur ses jambes, elle s'approcha de lui d'une démarche chaloupé, un léger roulement de hanche qui mettait en valeur la perfection de ses courbes. Elle posa sa main rendue froide par la pierre sur sa gorge, elle glissa ses doigts sur sa gorge, sa main se déplaçait dans son cou a mesure qu'elle avançait, elle termina son chemin dans sa nuque, il lui tournait à présent le dos, elle posa ses mains sur ses épaules avant de les laissés glissés le long de ses bras, caressant ses avant-bras, Julian sentit ses muscles se tendre à son contact, cette caresse l'électrisa mais il se força à l'immobilité. Et à nouveau elle le provoqua...

    « Si Señora ! » Murmura t-il doucement avec son accent italien chantant. Chacun provoquait l'autre, Julian aimait ce jeu entre eux... Séduction... Provocation....

    Ses mains glissèrent jusqu'aux siennes, Julian entrelaça leur doigts les un aux autres alors qu'elle se hissait sur la pointe des pieds pour poser ses lèvres dans sa nuque... Cette femme était le diable en robe Prada... Robe qu'elle ne garderait plus encore très longtemps....

    « Umhhh.... » Gémit-il doucement en se retournant, il lâcha une de ses mains et l'attira contre lui d'un mouvement sec du poignet, il la guidait, après tout il lui avait promit une danse non. Il la repoussa doucement, baisa ses doigts un à un, mordillant l'extrémité de chacun d'eux. Voyant l'étincelle de désir dans ses yeux.

    Il l'attira à nouveau à lui, la fit tourné, elle se retrouva dos contre son torse musclés, il dégagea de ses dents la bretelle invisible mais bel et bien là de son soutien gorge... La faisant glisser le long de son épaule, puis à nouveau il la repoussa, s'amusant de sa frustration. Il lâcha la fit à nouveau tourné pour l'attirer à nouveau tout contre lui, sa main remonta le long de sa jambe, en bonne cavalière elle leva sa jambe pour la glisser contre la sienne. Il redessina du bout des doigts le contour fin de sa cuisse, retraçant le contour de sa jarretelle en dentelle. Il la fit se cambrer, et de sa bouche fit descendre la seconde brettelle de ses dessous... il n'accompagna pas la descente de celle ci, il continua de descendre le long de sa gorge, plus bas que là où il s'était arrêter sur le muret, s'arrêtant là où commençait le haut de sa robe. Son propre souffle était devenu trop chaotique pour qu'il aille plus loin, sa main redescendit sagement de sa cuisse et il la redressa en maintenant sa cuisse contre sa hanche, il la ramena à une position plus naturelle... Ils s'étaient rapprochés sans s'en rendre compte de la porte par laquelle on accédait au toit, une porte fermée... Julian sourit... Et l'embrassa avec fougue après une telle exploration de sa poitrine il n'avait plus qu'une envie prendre ses lèvres entre autre chose... Ils ne faisaient rien que de s'effleurer, s'explorer par dessus leur vêtement, mais pourtant dieu que c'était intense... Sa peau semblait s'être enflammer... Danser avec elle, flirter avec elle, la toucher, il avait l'impression que tout était plus intense avec elle, comme s'il avait trouvé son exact reflet...

    « Et toi.... Princesse, tu crois être à la hauteur... Savoir ce dont j'ai besoin ? Arriver à m'impliquer totalement ? » Demanda t-il dans un souffle en embrassant son nez sans la quitter des yeux. Arriverait-elle à découvrir ce qu'il voulait cette fois ? Le connaissait-elle assez ? Il attendait sa réaction, contrôlant à peine les réactions de son corps pressé contre le sien.
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyDim 8 Mar - 5:17

    Pourquoi aurait-elle souhaité l'épargner, alors que lui se donnait tant de mal à lui faire perdre ses moyens ? Il s'employait à attiser le feu déjà brûlant de son corps, comme s'il ne soupçonnait pas l'effet qu'il avait sur elle. Évidemment il en était conscient, comment pouvait-il en être autrement ? Elle ne doutait pas un instant, du fait qu'il s'amusait à provoquer le plaisir de ses sens, juste dans l'espoir de la voir succomber. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il savait y faire, la jeune femme, soupirant d'aise et se cambrant sous les tortures répétées de son amant. Il n'était pourtant pas dans ses habitudes de se laisser faire de la sorte. Déjà dans l'intimité d'une chambre elle avait bien du mal à laisser le dessus à l'homme, alors ici, sur cette terrasse, certes interdite au public, où elle s'exposait la vue du premier promeneur égaré, c'était faire preuve d'une très grande faiblesse. Et il était cette faiblesse, sa faiblesse. Comme deux aimants qui s'attirent et se repoussent, chacun de leurs échanges ressemblait à un pas de cette danse qu'ils adoraient tous deux : Le Tango ! Pourtant, elle ne le repoussait pas par envie, mais par besoin, sa fierté l'obligeant à ne jamais se rendre complètement. Elle se devait de garder le contrôle de la situation... Au moins en apparence, car dans la réalité des faits, elle était déjà sacrément atteinte. Elle s'était damnée, et avec un soin tout particulier ! Si elle pouvait encore excuser le fait de s'être autorisée une deuxième nuit avec Julian, il était clair qu'elle ne trouverait aucun argument pour amoindrir ce qu'elle s'apprêtait à faire. A la minute où elle l'avait aperçue elle avait su ce qui allait se passer, tout en sachant qu'elle ne pourrait lutter contre, mais elle s'offrait le droit de ne pas y réfléchir dans l'immédiat, et de ne faire une crise d'hystérie que le lendemain matin, en repensant à tout cela. Bien que cet abandon soit effectif dans son esprit et dans son être, elle se refusait toujours à le laisser transparaitre dans ses gestes. Elle se devait de donner le change, et de se positionner en chasseuse.

    Il la martyrisait, mais elle n'en souffrait pas, le martyr se révélant être d'une douceur exquise. Seule sa fierté s'en trouvait touchée, alors qu'elle se retrouvait soumise au moindre de ses désirs, renversée sur ce muret, la moitié du corps dans le vide. La seule crainte que cela lui inspirait, était la symbolique de ce geste. Elle remettait sa vie entre ses mains. Même si elle savait ne risquer absolument rien, les faits étaient là, un simple relâchement de l'étreinte de ses bras, et elle se retrouvait glissant dans le vide. Et pire que tout, elle aimait cette sensation, retrouvant l'adrénaline, qu'accentuaient encore, les lèvres qu'il promenait sur son corps. Pourquoi aimait-elle ça ? Le danger ? Mais il n'y avait pas de danger ! Il ne fallait pas qu'elle pense à cela maintenant, encore moins alors que son cerveau fonctionnait au ralentit, ne se focalisant que sur chacune des caresses qu'on lui administrait. Elle s'éléctrisait à chaque passage de ses mains, de ses lèvres, s'efforçant de garder un rythme cardiaque raisonnable, et de ne pas trop montrer son plaisir. Chose impensable ! Sa respiration courte la trahissait, ainsi que quelques soupirs qu'elle ne parvenait pas à retenir d'entre ses lèvres. Elle était à deux doigts de sombrer dans la démence, de rendre définitivement les armes, quitte a devenir sa chose, mais une lueur de raison refit son apparition quand elle entendit son ton un peu trop satisfait. Elle ne devait pas le laisser gagner de la sorte, sinon elle s'avouait vaincue, et reniait tout ce qu'elle était.

    Reprenant le dessus, elle souffla le chaud et le froid, l'attisant, dans un premier temps, de façon à lui laisser penser qu'il avait gagner, qu'elle se rendait et devenait douce et câline comme une chatte domestiquée, avant de rependre le froid autour d'elle, laissant, par la même occasion, la lionne refaire son apparition. Il n'était pas né celui qui apprivoiserait Sara Giolitti, même si, en toute honnêteté, Julian commençait à sérieusement ébranler ses barricades. Lui infligeant une tape sur sa main baladeuse, elle le repoussa rapidement, avant de s'extraire de son étreinte. Non, elle n'allait pas mettre fin à leur entêtante redécouverte, elle voulait juste reprendre les rènes, au moins pendant un petit moment. Se rapprochant de lui, elle laissa trainer ses doigts le long de sa gorge, contournant son corps d'une démarche dansante. Elle ne s'arrêta qu'une fois à l'abris de son dos, qui lui masquait la vue des toits de Rome. Que valait cette vision de carte postale quand on avait sous ses yeux, l'être le plus diaboliquement attirant que la Terre n'eut jamais porté en son sein ? Camouflée à sa vue, elle s'offrit le droit de reprendre doucement ses esprits. Elle avait beau paraitre sûre d'elle, parfaitement maitre de la situation sous son regard intense, elle n'en était pas moins chamboulée, tentant de donner le change, de ne pas se montrer trop explicite dans ses émotions. Elle savait ne pouvoir toutes les contrôler, et certaines lui échappaient bien malgré elle, mais elle se devait de se montrer forte. Ses mains glissèrent en une douce caresse le long des bras de l'italien, alors qu'une pointe de provocation dans la voix, elle lui demandait de prendre l'accent espagnol, laissant entendre encore une fois, que seul Juan l'intéressait, mais qu'elle pourrait éventuellement songer à faire une faveur à Julian, à la seule condition qu'il y mette du sien. Tout cela était tellement surjoué, que cela en devenait comique. D'ailleurs, les lèvres contre la nuque de son séducteur, elle étouffa un rire discret quand il lui répondit en espagnol. Tout en laissant ses doigts glisser jusqu'aux siens, et avant qu'il ne les entrelace, elle s'emerveilla du suréalisme de cette scène, et pendant l'espace d'un instant, elle s'avoua avoir de la chance. Mais cette idée, à peine émergée dans son esprit, fut obligée de s'évaporer face à la fougue de son partenaire. Il venait de se retourner, l'attirant à lui d'un mouvement sec. Et si cela n'avait suffit à lui embrouiller les idées, le léger gémissement qu'il avait émit, avait fini d'achever la belle. Il la repoussa tout aussi doucement, l'obligeant à tournoyer dans une fausse attitude d'abandon, avant qu'elle ne repose ses yeux de braises sur lui observant sa manière de prendre posséssion de sa main, baisant un à un ses doigts, mordillant leur extrémité, sans jamais cesser de la couver du regard. En aurait-elle eut la possibilité, elle aurait été capable de ronronner de plaisir, si cela n'avait pas impliqué le retour de la chatte domestiquée qu'elle se refusait d'être.

    Brûlant d'un désir sans cesse renouvelé, et presque palpable, la jeune femme se laissa entrainer par la force du chasseur, se retrouvant à tournoyer une nouvelle fois, avant d'atterrir dos contre son torse. Elle sentit ses lèvres se poser sur son épaule, et ses dents s'accrocher à la bretelle de son soutien-gorge, s'évertuant ensuite à l'en débarrasser. Inconsciemment sa fine main s'accrocha à la cuisse de l'italien, alors que son corps ondulait légèrement contre le sien, suivant le rythme imposé par son cavalier. Mais une nouvelle fois, il la frustra, la rejetant plus loin. Elle n'avait jamais autant detesté le Tango qu'en cet instant ! Ses yeux traduisaient sa colère, alors que son souffle, court et presque douloureux trahissait son désir et son plaisir. Puis il la ramena à lui, et en une caresse de ses doigts sur sa cuisse, lui donna muettement la directive pour la suite des opérations. Obéissante, une fois n'est pas coutume, elle remonta sa cuisse jusqu'à sa hanche, sans avoir auparavant, joué avec son impatience, opérant ce geste lentement, lascivement, caressant chaque partie de sa jambe à l'aide de la sienne. Obéissante, mais toujours avec une pointe d'insolence, si caractéristique de l'italienne. Pourtant elle avait bien du mal à continuer sur cette lancée, alors qu'il avait reprit le dessus. Comme plus tôt avec Dario, elle le laissait conduire la danse, et, évidemment, cela impliquait qu'il se retrouvait libre de ses mouvements, libre également de faire d'elle ce que bon lui semblait. Ainsi, tout en venant glisser ses doigts sur le tissu de sa jarretelle, il l'obligea à se cambrer, s'offrant alors son buste en guise de terrain de jeu. Il ne tarda pas à la débarasser de sa bretelle restante, avant de glisser ses lèvres dans son cou, sa gorge, la naissance de sa poitrine... Inconsciemmment, la belle pencha la tête en arrière, s'offrant toujours plus. Son décoleté sous le nez, l'italien ne sembla pas résister à la tentation d'explorer cette peau blanche, sucrée, frémissante sous ses lèvres. Elle ne parvenait plus à réguler le rythme de ses battements cardiaques, et les yeux clos, son visage renversé en arrière, son esprit ne faisait que lui renvoyer des flashs des deux précédentes nuits en sa compagnie... Ce qui ne l'aidait pas le moins du monde à se calmer.

    Quand il la ramena contre lui, Julian eut tout le loisir de lire dans son regard l'état fièvreux dans lequel il était parvenu à la conduire en quelques minutes. Elle n'aspirait plus qu'à ses lèvres - qu'il lui offrit volontier- qu'à son corps, qu'à sa peau contre la sienne, qu'à ses doigts jouant avec virtuose des notes d'une sensualité, sur son corps sans cesse en demande... Elle lui rendit son baiser, faisant grimper sa température de quelques dégrés supplémentaire, démontrant par la même occasion, que même lorsqu'on pense avoir atteint le niveau suprême, avec elle, le paroxisme n'est jamais loin. Chaque contact réveillait des frissons, chaque caresse des envies d'évasion, chaque baiser des promesses d'horizons lointains. "Et toi... Princesse, tu crois être à la hauteur... Savoir ce dont j'ai besoin ? Arriver à m'impliquer totalement ?" lui demanda-t-il alors. Princesse ? Encore ? Décidemment il cherchait la déclaration de guerre. Fronçant le nez en signe de rebellion, juste au moment où il y déposait un baiser, elle lui offrit ensuite, un sourire satisfait...

    - Oserais-tu en douter ? Avait-elle lancé en se détachant un peu de lui, se retrouvant alors, le dos collé à une porte.

    Se retournant légèrement, elle envisagea cet obstacle qui leur offrait de nouvelles perspectives. Lui l'avait déjà remarqué, ce qui expliquait sa question. Sous ses airs provocateurs et agaçants, il ne faisait que lui demander son autorisation pour pousser plus loin le plaisir de leurs sens. Évidemment, il savait qu'elle le souhaitait aussi, mais ce qu'il cherchait à savoir en cet instant même, c'était si elle était prête à pousser le jeu au point de ne pas attendre d'être calfeutrée dans une chambre luxueuse, comme les fois précédentes. Elle commençait à le connaitre, même si c'était de façon minime, et savait qu'il se montrait gentleman avant tout. Un sourire amusé aux lèvres, elle se rapprocha de lui, reprenant la conversation où elle l'avait laissé, tout en glissant une jambe fuselée entre les siennes. Cela aurait pu s'apparenter à un pas de danse, si elle ne s'était pas rapprochée de lui au point de faire en sorte que le haut de sa cuisse, frôle, comme par inadvertance, son entrejambe prometteur...

    - Tes lèvres disent quelque chose, mais tes yeux et ton corps affirment le contraire. Glissa-t-elle à son oreille, alors que son corps se collait au sien.Tu sembles déjà totalement impliqué...

    Les mains à plat sur son torse, elle laissait entendre qu'elle pourrait le repousser à tout moment, même si ce n'était pas ce qu'elle désirait, loin de là. Sa cuisse se fit plus franche dans son contact, alors que ses lèvres glissaient doucement, presque tendrement dans son cou, dans un contraste saisissant. Elle se faisait câline en surface, tout en sachant la torture qu'elle lui infligeait plus bas. Encore le chaud et le froid, même si maintenant, le froid se révélait chaud, et le chaud était comparable à une brûlure au quatrième degré. Oui, elle serait à la hauteur, et quand à savoir ce dont il avait besoin, cela crevait les yeux. Dans l'immédiat, il avait besoin d'elle, il la voulait elle, et sans attendre... Décidant de mettre fin au supplice, elle lui offrit ses lèvres passionnées, fougueuse, à l'image de leur propriétaire et des tourments qu'il faisait naitre en elle. Reculant légèrement, l'entrainant avec elle, elle se retrouva de nouveau contre la porte... Une main impatiente s'enroula autour de la poignée, la tourna, et poussa de toutes ses forces... en vain... Fronçant les sourcils, sans pour autant mettre fin au baiser, elle réitéra son geste... La porte ne bougeait pas de ses gonds. Récupérant sa langue, mais lui laissant ses lèvres, Sara lâcha un juron étouffé par son partenaire. L'univers avait-il décidé de se liguer contre eux ? Contrainte et forcée, elle se détacha de l'italien, se tournant alors vers la porte, elle la foudroya du regard, comme s'il s'agissait de sa pire ennemie. Elle la savait ouverte, mais bloquée elle refusait même de s'entrebailler. Alors, contre toute attente, et contre tout ce que sa condition impliquait comme idées reçues - bonnes manières, feinte fragilité et délicatesse -, Sara balança un grand coup de pied dans l'obstacle, qui cèda dans un grincement. Encore un avantage dû à sa pratique de la danse : La force dans ses jambes. Mais désequilibrée, sa frêle silhouette amorça quelques pas en arrière, avant d'être rattrapée par des bras virils qui lui évitèrent la chute. Elle aurait pu se contenter d'un 'merci', mais elle avait bien mieux à lui offrir. Sans quitter ses bras, elle se retourna pour lui faire face. Sa main glissa doucement dans l'entrebaillement de sa chemise, profitant d'un peu de peau supplémentaire, se délectant de la chaleur qui irradiait de son corps, tandis que l'autre défaisait négligemment, presque innocemment un bouton supplémentaire. Alors ses lèvres allèrent se poser sur cette parcelle vierge de ses baisers, et glissa doucement de droite et de gauche, remontant pas moment, alors que ses doigts écartaient le fin tissu, facilitant son exploration...

    - Emmène-moi là-haut... Souffla-t-elle entre deux baiser, la respiration courte et heurtée...

    Sa voix douce et chaude, loin d'être autoritaire, se faisait presque plaintive. Son invitation, impatiente, étant à prendre au propre comme au figuré...

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyLun 9 Mar - 0:49

    Ok il fallait l'admettre elle le rendait fou, il perdait complètement la raison lorsqu'elle se trouvait aussi prêt de lui, lorsqu'elle s'employait à attiser son désir de cette façon. Il venait de comprendre que personne ne remporterait la partie ce soir, parce qu'ils avaient tout les deux perdus d'avance, qu'importe qui dominerait l'autre dans leur ébats, ils étaient devenus tout les deux la proie, ce qui en sommes était assez juste, ils n'avaient plus rien à se prouver pour le moment. Julian avait l'habitude d'être mauvais perdant, pourtant ce soir il se sentait chanceux, chanceux de perdre face à cette femme si particulière, il n'aurait accepté de perdre devant personne d'autre. Bien sur il n'était pas complètement soumis, sa fierté et son orgueil le poussait à ne pas céder trop de terrain, a veiller au statut quo, il gardait le contrôle jusqu'à un certain point, mais avec elle il se laissait aller, il avait l'impression de ne rien risquer, à quelques mètres d'eux se trouvait une verrière qui ouvrait sur la piste de danse 10 mètres plus bas, on ne pouvait les voir de nuit d'en bas, elle aurait pu le plaquer contre une des « ouvertures » de l'immense dome de verre il se serrait laisser faire. Cette soirée prouvait qu'il aimait prendre des risques avec elle, Sara en vallait la peine. A chaque fois qu'ils se retrouvaient les deux amants étaient passionnées, devenaient comme fou, privé de raison, de penser, entièrement à ce qu'ils vivaient ensemble, comme ici en cet instant. Alors que ses lèvres glissaient sur sa peau, qu'ils faisaient accélérés leurs deux coeurs, il se fichait de savoir qui gagnait, il se savait damner, et il mettait un soin tout particulier à pêcher, quitte à aller en enfer autant se damner avec application et y prendre plaisir. Ils dérogeaient déjà à toutes les règles, car sans nul doute elle devait avoir des règles tout comme lui, on ne pouvait pas être un ou une « collectieur/euse » sans avoir certaines règles, celles de Justin étaient très simple en fait, il se les remémora alors qu'il la mettait en danger en la penchant au dessus du vide, très symbolique comme geste, il se mettait en danger pour elle...

    Règle Numéro 1 : Ne jamais, au grand jamais passer deux nuits avec la même femme (cette règle avait été modifier lors de son retour à Rome, à Paris elle spécifiait, ne jamais sortir plus d'un mois avec la meme femme). Première règle, première transgression, ils en étaient bientôt à leur troisième nuits ensemble.
    Règle Numéro 2 : Ne jamais perdre de vut son objectif, à savoir, ne jamais être transformer en proie, garder toujours la tête froide, garder le contrôle, ne jamais tomber dans le piège d'une femme. Encore une règle bafoué, le second soir il avait céder, il était devenu la proie de la belle Sara, il avait perdu le contrôle.
    Règle Numéro 3 : Ne jamais faire confiance à une femme... Ne jamais tomber amoureux... Jamais. Cette règle il semblait sur le point de la franchir, il était droguer à elle, elle était comme une drogue douce qui saturait son organisme, il n'avait pas pensé à elle depuis leur dernière nuit mais à chaque fois qu'il l'apercevait, il devenait comme fou, n'ayant plus qu'une idée en tête, retrouver la douceur de sa peau et son goût Sucré/Salé.

    Il la torturait mais il s'infligeait aussi un pareil martyr, il était doux, tendre, passionné, l'odeur de sa peau, la saveur de son parfum, son corps pressé contre le sien, il jouait à se faire du mal, il jouait avec ses sens, il jouait à tester ses limites, il se mettait en danger, il était dangereusement proche de le la follie, de la déraison... Et il prenait plaisir à saisir la finesse de la ligne qui le séparait du gouffre, qui le séparait de l'abandon total à ce qu'il désirait le plus en cet instant, elle. Mais elle soufflait le chaud et le froid avec une efficacité folle, lui rappelant qu'elle aussi avait le droit de jouer, et qu'il n'était pas censer mettre fin à leur petit jeu. Elle avait besoin d'avoir le contrôle, aussi la laissa t-il faire, il avait l'impression de savoir ce qu'elle désirait, comme s'il l'avait toujours connu, voilà pourquoi il n'était pas sur d'arriver à lui dire au revoir quand il serrait temps. Elle ébranlait toutes ses règles, toutes ses convictions, elle mettait à mal ses barrières. Elle était diabolique, mais dieu si c'était ça l'enfer, il signait tout de suite, jamais la perceptive de finir chez Adès n'avait semblé aussi séduisante. Elle jouait avec lui, lui disant qu'elle acceptait de lui faire une faveur s'il prenait l'accent espagnol, Julian se délecta de son rire léger lorsqu'il lui répliqua en espagnol avec son accent italien, ses lèvres dans sa nuque lui envoyèrent de petites décharges tout le long de la colonne, le simple contact de ses lèvres sur la peau l'attisait, elle l'ignorait peut être mais elle commençait doucement à le rendre fou... Elle voulait le dessus mais il n'arrivait pas a le lui laisser très longtemps, car elle l'électrisait beaucoup trop lorsqu'il la laissait libre de ses mouvement, aussi il la fit « danser », l'éloignant la rapprochant, pour sa santé mentale il ne pouvait laisser son corps loin du sien plus de quelques minutes. Un tango sensuel voilà ce qu'ils dansaient, suréaliste, elle ne le quittait pas un instant du regard, ses yeux de braises renforçant le trouble du jeune homme qui s'employait à attiser son désir et à la déshabiller très légèrement, flirtant avec les limites de leur pudeur, après tout ils étaient sur un toit et Julian était un gentleman, il ne voulait pas la poussé au delà de ce qu'elle désirait, il pensait à son plaisir avant le sien.

    Elle ne faisait rien pour l'aider, son corps se frottant contre le sien, ondulant au rythme qu'il imposait par ses baisers et ses caresses. Il la maintenait contre lui mais là encore elle trouvait le moyen de bouger, sa main serrant sa cuisse afin d'arriver à ses fins... Elle était diabolique mais dieu qu'il aimait cela chez elle. Elle lui tenait tête, ne lui laissant jamais pleinement le contrôle. Il se frustra et la frusta en l'éloignant à nouveau d'un mouvement du poignet. Il lisait le désir et la colère dans le regard de la sulfureuse danseuse, mais aussi son plaisir, lui aussi n'était pas en reste de ce côté là, il avait du mal à ne pas brûler les étapes. Aussi à nouveau il la ramena jusqu'à lui, lui indiquant d'une caresse douce ce qu'il voulait, là encore elle se montra insolente, obtempérant mais avec une lenteur voulut, qui réveilla le désir lancinant entre ses reins. Pour l'empêcher de le pousser trop loin il la fit se cambrer, jouant à nouveau avec la peau de son cou et avec celle de sa cuisse, il la sentit se cambrer un peu plus, lui offrant consciemment ou non, plus de surface à explorer, et il ne pu résister à cette peau tentatrice qui palpitait doucement sous ses lèvres, il mordillait, embrassait, effleurait, jouant à lui arraché des soupirs de contentement en tentant veinement de refrènerai son désir qui devenait de plus en plus visible pour sa partenaire. Cependant il mit fin à la torture avant de perdre le contrôle de lui même, s'était fou à quel point il se montrait prévenant avec elle, patient, attentif, charmeur. Il voulait lui offrir à nouveau une nuit parfaite et il s'y employait.

    La température interne de Julian grimpa de quelques degrés lorsqu'elle répondit avec autant de passion et d'ardeur à son baiser, les mains des Julian dansait toujours sur sa peau un balais sensuel et complexe, une mélodie qui ne jouait que pour elle, qu'avec elle, il n'aspirait à rien d'autre qu'elle, qu'à son contact, sa peau nue contre la sienne, ses soupirs. Chaque caresse était une torture, car il devait s'arrêter, ne pas aller trop loin. Aussi la provoca t-il, il avait un tel besoin d'elle qui savait que bientôt il craquerait, que son désir serait plus fort que sa raison, le feu dans ses reins était trop intense, trop fort.

    Oserait-il en douter ? Non. Il n'en douterait jamais, elle était trop forte, et trop bonne à ce petit jeu pour qu'il doute qu'elle soit capable de satisfaire ses désirs, en deux nuits elle avait comblé des attentes inimaginable, il n'avait jamais autant donner à une femme, et ne s'était jamais vut autant offert. Il y avait une alchimie entre eux qui était indéniable, comment douter d'elle alors qu'elle semblait lire dans ses pensées ce qu'il voulait. Elle se détacha de lui comme pour lui prouver qu'il n'arriverait pas a se passer d'elle. Elle se retrouva le dos coller à la porte que Julian avait déjà repéré... La balle était dans son camp...

    Accepterait-elle de s'en aller maintenant ? D'arrêter leur petit jeu et de passer aux choses sérieuses ici ou ailleurs ou au contraire ne voudrait-elle pas s'en aller et le provoquer encore ? Il ne demandait qu'un geste de sa part pour enchaîner, il voulait une expérience inoubliable avec elle, et elle avait comprit ce qu'il désirait. Elle se rapprocha de lui, glissant une de ses jambes parfaites entre les siennes, le haut de sa cuisse entrant en contact avec son entrejambe déjà très... impliquer. Elle avait raison sa bouche affirmait le contraire de ce que son corps et ses yeux lui criait, elle savait qu'il n'était pas indifférent, qui cherchait simplement à savoir ce qu'elle désirait. Sa main posée sur torse avait fait se tendre instinctivement ses abdominaux, sa cuisse se fit plus proche, l'entrejambe du jeune Spinelli se pressa doucement contre cette jambe intrigante. Ses lèvres glissaient doucement dans son cou, douces et chaudes, il frissonna, elle était vraiment machiavélique, sa peau brûlait, il n'aspirait plus qu'à son contact, il luttait pour ne pas la plaquer contre cette porte et lui faire l'amour, lutter pour lui résister était surement ce qu'il avait fait de plus difficile dans sa vie. Lorsqu'enfin elle lui laissa prendre ses lèvres il lui rendit un baiser passionné, fougueux, animal, exact reflet de la passion et de l'envie qu'il avait d'elle. Elle l'entraina contre la porte, l'attirant à elle, pressant son corps contre le sien. Il la sentit se débattre avec la poignée sans qu'elle ne lâche ses lèvres. Elle jura contre sa bouche ce qui accentua le sourire du bel italien. Elle mit fin à leur baiser pour s'occuper de cette porte insolente qui l'empêchait d'obtenir ce qu'elle désirait à savoir Julian dans une chambre d'hotel. Il la regarda faire amusé, une vrai lionne. Elle donna un grand coup de la porte qui céda sous l'impact, mais elle n'avait pas prévu d'être déséquilibrer. Il la rattrapa alors qu'elle vacillait, lui évitant la chute contre le toit, ils auraient pu partir dès maintenant, mais non, elle en avait décidé autrement.

    Elle se retourna pour lui faire face et sa main partit à la découverte de la peau que masquait sa chemise, déboutonnant un à un les boutons qui maintenaient le tissu en place. Son visage suivit le mouvement, elle alla explorer de ses lèvres la peau que le premier bouton en se détachant venait de libérer, une peau brûlante et palpitante. Elle lâcha alors la phrase qui fit perdre à Julian tout sens des convenances, une phrase qu'il attendait mais pas dans un tel lieu. « Emmène moi là haut... » une phrase hachée, heurtée... Il la fit alors lentement reculer contre le battant de la porte, s'il devait lui faire l'amour ici il souhaitait le faire dans les règles de l'art. Il se referma le battant et l'attrapa par la taille, la faisant encercler à nouveau sa taille de ses jambes. Il ne quitta pas ses lèvres alors qu'il glissait ses mains sous ses fesses pour la mettre à niveau, l'adossant à la porte il quitta ses lèvres pour explorer à nouveau sa gorge offerte, jouant avec le lobe de son oreille il murmura tout contre sa peau.

    « Tu es sur de vouloir faire ça ici... » Sa voix était heurtée, sa respiration courte, il ne désirait plus qu'elle en cet instant. Puis il ajouta d'une voix plus faible. « J'ai envie de toi, comme jamais je n'ai eut envie de quiconque » Il rendait les armes... Il ne voulait qu'elle.
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I

AGE : 24 ans
MESSAGES : 1913
ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin.
QUOTE :
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"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

AVATAR : kristen stew
POINTS : 576

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ARE U IN MY CELLPHONE:
STATUT: Marié(e)
DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyLun 9 Mar - 5:27

    Tout avait été si vite ! Elle ne s'était pas attendue à cela. Elle savait comment cette rencontre allait se terminer, biensûr, ou du moins, l'espérait-elle, mais elle n'avait pas imaginé une fraction de seconde, que le désir se ferait si fort, si incontrolable, qu'ils se retrouveraient tout les deux dans l'incapacité d'aller plus loin sans... aller plus loin... Elle n'était pas une novice en la matière, et d'ordinaire, elle contrôlait mieux les pulsions que ses partenaires. Son plan était le même à chaque fois, elle poussait l'homme à bout, et lorsqu'il était 'à point' comme elle aimait à le dire, elle calmait ses ardeurs, avant de l'entrainer ailleurs. Frustré pendant un moment, il n'en devenait qu'un amant plus volontaire. un plan parfait, bien rodé, mais rien ne semblait se dérouler comme elle l'entendait, avec Julian. Il avait l'art de rendre impuissante toutes ses meilleures stratégies, la poussant au-delà de ses retranchements. Dans un premier temps, elle avait même pensé que c'était ça qui l'attirait chez lui, cette façon qu'il avait de lui résister, et de développer en elle des réactions insoupçonnées. Mais il fallait se rendre à l'évidence, c'était bien au-delà de cela, il avait un pouvoir sur elle, qu'elle ne s'expliquait pas. "Jamais deux sans trois" se répétait-elle mentalement, comme si cela pouvait excuser sa faiblesse. Mais le mal était fait, le jeune chasseur avait ébranler les remparts qu'elle avait mit tant de temps à ériger, et chaque nouvelle rencontre, fissurait un peu plus l'édifice. Pourtant elle s'efforçait de ne rien montrer, de rester celle qu'elle avait toujours été, sauvage, dominatrice, et insoumise, mais le masque vacillait bien trop souvent à son goût, laissant transparaitre ses émotions, son ressentit, son abandon pendant de trop longues minutes. Instants pendant lesquels, il avait l'avantage.

    Il lui fallait alors redoubler de courage afin de reprendre les commandes, et de se donner l'illusion de ne pas bafouer toutes les règles. Car des règles, elle en avait bien évidemment, et c'était presque les mêmes que celles de l'italien. Elle ne s'offrait pas de deuxième fois avec un homme, et en général, cela ne lui posait pas problème, vu qu'elle n'en ressentait pas l'envie... sauf avec lui... Elle devait, bien évidemment, ne jamais faiblir devant la proie, et rester dans la maitrise totale des événements, choisissant où, quand et comment. Ce qui ne lui posait pas de problèmes non plus, vu que la fascination que lui vouaient ses amants n'était jamais réciproque... sauf avec lui... Tout comme Julian, elle refusait de faire confiance et de tomber amoureuse. Elle était encore bien trop marquée par sa précédente expérience, qui certes, remontait à quatre années maintenant, mais qui avait bouleversé définitivement sa façon d'aborder la gente masculine. Elle ne devait, et ne pouvait faire confiance à un homme, et pourtant, sa façon de s'abandonner dans le vide, sa vie entre ses mains, la poussait à rajouter une nouvelle fois : sauf avec lui... Avait-elle perdue la raison ? Ne se rendait-elle pas compte d'où elle mettait les pieds ? Si, elle le savait, mais elle ne pouvait lutter contre cette attraction surnaturelle qui envoyait valser toutes ses bonnes résolutions sur son passage. Elle le voulait lui, et qu'importe les répercutions de ses actes dénoués de sens.

    Pour être tout à fait honnête, elle n'avait cessé de penser à lui. Evidemment, elle ne pensait pas à lui de la même façon qu'une midinette amourachée, mais de la façon d'une femme qui venait de connaitre le grand frisson, et qui ne se l'expliquait pas encore. Pire que cela, sans même penser à le revoir, elle avait été incapable de s'abandonner dans les bras d'un autre. Elle n'y parvenait pas. Pourtant ce n'était pas faute d'essayer, mais ils lui semblaient tous fades et sans saveurs après le cataclisme que Julian avait fait naitre en elle. C'était tout cela qui avait occupé ses pensées quand elle s'autorisait à penser. Pourtant elle refusait tout cela en bloc, s'obligeant à mettre des mots dessus, afin de mieux pouvoir les éjecter de sa vie et reprendre ses habitudes, bonnes ou mauvaises. Seulement quand elle l'avait vu, elle n'avait su se retenir. Et, comme une débutante, elle replongeait... pour le meilleur et pour le pire.

    Pourtant, elle ne lui montrait rien, ou du moins pas plus que ce qu'elle ne parvenait à retenir. Il la faisait 'danser', et malgré la frustration que cela engendrait en elle, elle se laissait faire. Au-dela de deux semaines d'abstinence forcée, c'était plus ces deux semaines sans contacts avec ses lèvres, sa peau, ses mains, sans ses soupirs, ses mots glissés à son oreille, qui lui avait fait cruellement défaut. Se refusant de l'admettre, elle s'obstinait à vouloir reprendre le dessus. Elle savait que la partie était finie, qu'aucun des deux ne parviendrait véritablement à tirer son épingle du jeu, et devenir le chasseur officiel de ce troisième round, mais elle tentait de maintenir l'équilibre, et de ne surtout pas s'avouer vaincue. Il lui offrit l'opportunité de rebondir, en lui demandant si elle pensait être à la hauteur. Oui, dans un sens elle l'était. De là à dire qu'elle méritait tout ce qu'il lui promettait, non, mais en bonne petite fille gâtée, elle était habituée à recevoir plus que ce qu'elle n'offrait. Et son partenaire lui offrait énormément, peut être n'en avait-il même pas conscience. Elle donnait aussi, sans compter, jamais elle n'avait autant offert d'elle-même, bien qu'elle soit loin de l'admettre. Elle était négligente, et se laissait trop emporter, contrôlant à peine ses gestes, refreinant trop peu ses ardeurs, le provoquant par ses dires, tout en se contredisant des ses baisers. Il voulait passer aux choses sérieuses, et tentait, par un habile subterfuge, de lui demander son avis. Son avis était le même que le sien, comment aurait-il pu en être autrement, mais elle devait se ressaisir, et suivre le schéma tracé d'avance. Elle allait ouvrir cette porte, ils allaient descendre sagement, rejoindre un hôtel aussi vite que possible - ce qui ne devrait être dur, le quartier grouillant de ces merveilleuses petites choses - et alors, seulement, elle lui donnerait ce qu'ils désiraient tout deux. Mais avant cela, elle ne résista pas à l'envie de jouer un peu avec ses nerfs, frôlant son anatomie avec nonchalance, lui démontrant qu'elle était en position de force, tout en sachant intérieurement que ce n'était que poudre aux yeux. En jouant avec ses nerfs, elle jouait avec les siens, elle se frustrait, se torturait. S'autoriser à être si proche sans réellement avoir la possibilité de l'être encore plus était de l'ordre de la démence. Son corps, brûlant, en devenait fébrile, ses doigts tremblaient de désirs, sa respiration devenait incohérente, comme son esprit, elle était comme malade, et il était sa maladie. Les baisers qu'il lui rendait étaient d'une fougue sans précedent, il était presque aussi sauvage et animal qu'elle pouvait l'être en de rares occasions. Il lui montrait une partie de lui, qu'elle n'avait fait qu'effleurer les fois précédentes. Elle le découvrait un peu plus, alors que la passion avait semblé monter d'un cran par rapport à leur précédentes expériences communes. Il lui fallait partir vite, avant qu'il ne soit trop tard. Mais la porte, refusant de s'ouvrir, semblait souhaiter le contraire. Laissant sa frustration prendre le pas sur sa raison, elle l'ouvrit d'un grand coup de pied, avant de retomber dans ses bras, au propre comme au figuré.

    La voie était libre maintenant, et elle aurait pu, elle aurait du, s'y engager. Mais elle en était tout simplement incapable. Ses bras étaient trop tentant, y rester, trop grisant, elle ne pouvait se faire à l'idée d'être privée de son contact, même pour mieux le retrouver. Elle ne pouvait plus bouger de ce toit, théatre d'une énième séduction. La prochaine fois, elle l'embarquait directement, sans même prendre le temps de tenter une chasse. La prochaine fois ? Elle se surprenait à l'envisager, alors qu'elle savait ne pas pouvoir se l'autoriser. Elle s'était finalement brûlée les ailes, mais ne semblait pas en souffrir... pour le moment... Elle se retourna, lui faisant face. Si elle avait encore eu un tant soit peu l'intention de se montrer raisonnable, tout cela venait de s'envoler, à la simple mais néanmoins irresistible croisée de son regard. Elle n'avait plus aucune volonté, à part peut être celle de le toucher toujours un peu plus. Et sous le feu de son regard, sous le joux de son souffle chaud, et saccadé, qu'elle sentait contre son visage, elle s'employa a déboutonner lentement sa chemise, couvrant de baisers cette peau qui était sienne à présent. "Que fais-tu, petite sotte ?", lui hurlait son cerveau. "Emmène-moi là haut..." répondaient ses lèvres. Elle même fut surprise par son timbre chaud, et la puissance de ses mots, mais aussi par le ton presque plaintif de sa voix, alors qu'une nouvelle fois, elle en montrait trop d'elle-même. Elle savait qu'il avait noté cette faiblesse dans sa voix, comment aurait-il pu passer outre ? En bon chasseur, il allait forcément saisir la perche pour reprendre l'avantage, et afin d'éviter cela, elle coupa court à toute tentative en capturant ses lèvres. L'empêcher de parler était le meilleur moyen d'oublier cette faiblesse dont elle faisait preuve, mais aussi de combler sa frustration. Cet homme était dangereux, très dangereux ! Pour elle, comme pour sa santé mentale. Et le baiser qu'elle lui offrait était bien trop franc, pour celle qui avait l'intention de lui cacher le trouble qui ravageait tout en elle.

    Il la fit alors reculer, et, petite poupée de chiffon, sans volonté autre que ses baisers, elle se laissa faire, jusqu'à sentir la porte dans son dos. Ainsi l'avait-il refermée ? Après tout le mal qu'elle s'était donnée pour l'ouvrir, elle aurait dû se sentir ne serait-ce qu'un tout petit peu contrariée, mais au contraire, elle se surprenait à espérer qu'elle ne s'ouvre plus jamais, qu'elle reste bloquée ad vitam aeternam ! Quand il la saisit par la taille, elle se laissa faire, une fois de plus, enroulant ses jambes autour de sa taille, dès qu'il lui en fournit l'occasion, glissant ses mains sous sa chemise, les glissant jusqu'au col, pour dégager toujours un peu plus de peau offerte... L'odeur qui s'en dégageait était proprement enivrante, et ses lèvres n'avaient de cesse que de vouloir ajouter le goût en plus de l'odorat. Mais ce fut son ouie qui fut solicitée, alors qu'il lui demandait, tout en jouant avec le lobe de son oreille, si elle était sûre de vouloir faire ça ici... Sa voix était comme emportée par de violentes secousses, alors que sa respiration témoignait de son état d'excitation. Quand bien aurait-elle répondu qu'elle souhaitait aller ailleurs, il n'aurait pas été apte à attendre jusque là...

    - A moins que tu ne t'en sentes pas capa... Lança t'elle avec cette pointe de provocation dans la voix, avant d'être coupée nette par la suite de sa phrase, au timbre plus chaud, plus bas, plus faible.

    "J'ai envie de toi, comme jamais je n'ai eus envie de quiconque". Son coeur eut un raté, elle oublia de respirer, et un silence, uniquement rompu par leurs respirations haletantes, s'installa. Le même silence immobile, impassible, comme arrêté dans le temps, qui précédait toujours un violent orage. Figée, elle n'osa battre des paupières, réfléchissant aux mots employés, comme au ton, mais aussi à l'écho que cette simple phrase trouvait en elle. Elle se devait d'être satisfaite, et elle l'était, elle venait de remporter la partie, elle avait une nouvelle manche à épingler à son tableau de chasse, mais au-delà de ça, elle était... heureuse ? Etait-ce possible que cette simple phrase, qu'elle avait pourtant déjà entendu, puisse lui provoquer une si vive émotion ? Elle eut envie de fuir. Pas à cause de lui, mais à cause d'elle. Ses mots à lui pouvait être pensé sous le feu de l'excitation, et vite être oublié sitôt l'instant achevé, mais les effets qu'ils avaient produit sur elle et en elle, lui firent peur. Et si ça ne s'envolait pas ? Et si ça restait, comme ancré indélébilement à la surface de sa peau, même après qu'il eu disparu une nouvelle fois ? Elle ne devait pas prendre le risque ! Elle ne pouvait pas se l'offrir, elle avait trop peur d'elle-même, et de ses réactions qu'elle n'imaginait même plus pensable. Elle voulu redescendre de ses bras, elle amorça même le geste, presque imperceptiblement. Mais, certainement alerté par la catatonie dans laquelle elle se trouvait depuis de trop longues secondes, il ramena son regard fièvreux jusqu'aux siens. En une seconde elle oublia toutes ses craintes, toutes ses appréhensions, toutes ses pseudos règles de vie. Elles n'avaient pas lieu d'être en cet instant, pas entre eux. Et elle posa ses lèvres sur les siennes, doucement, bien trop tendrement pour la chasseuse qu'elle était. Mais cela pouvait s'apparenter à une nouvelle tentative de frustration de sa part, il pouvait n'y voir que du feu. Cela dit, était-il aveugle à ce point ? Le baiser n'en fut pas un, ou alors valable dans la catégorie 'cours de récréation', mais ses mains virent encadrer son visage, glissant jusqu'à ses cheveux, repoussant en arrière quelques mèches qui tentaient une percée, alors que son regard sondait le sien. Elle y cherchait quoi ? Quelque chose qui la pousserait a rebrousser chemin, a reprendre ses esprits, et à fuir au loin, mais ce ne fut que pur perte, elle n'y décella rien d'autre que du désir, et ce désir là, elle le partageait avec lui.

    - Alors fais-moi l'amour comme tu ne l'as jamais fais à quiconque... Glissa-t-elle en se rapprochant de ses lèvres, afin de les capturer de nouveau dans un baiser furtif mais dont la séparation traina en longueur... Et ne dis plus jamais des choses pareilles, si tu ne les penses pas vraiment. Tu n'as pas besoin de ça pour m'avoir. ajouta t-elle sans réellement sans rendre compte.

    Il s'agissait plus d'une reflexion pour elle-même, qu'un fait dont elle souhaitait lui faire part. Elle se demandait s'il ne s'agissait pas d'une phrase répétée mainte fois pour enjôler sa proie, pour la mettre en confiance. Il n'avait pas besoin d'user de cela avec elle, elle lui était déjà complètement acquise. Mais, elle aurait préféré qu'il ignore ce fait, et se retrouva surprise d'avoir parler à haute voix. Se mordant la lèvre inférieure, quand elle comprit son erreur, elle colla son front contre le sien, fermant les yeux un instant, comme pour fuir son regard.

    - Empêche-moi de parler... L'implora t'elle. Je t'en prie...

    S'il avait rendu les armes, elle, elle signait carrément l'armistice ! Elle se sentait comme à nue devant lui. Elle avait trop parlé, elle en avait trop dit, et il fallait qu'il accapare ses lèvres pour l'empêcher de renouveller l'expérience. Ramenant ses lèvres contre les siennes, elle ne tarda pas à les entrouvrir, retrouvant rapidement la fougue et la passion, mêlée, toutefois, à la confusion de ces derniers instants. Il n'en était que meilleur, plus savoureux, plus chaud, plus puissant, elle en frissonnait de plaisir. Presque gauche, ses gestes se firent maladroits, alors qu'elle tentait de reprendre les choses où elle les avait laissé, glissant ses mains le long de ses épaules pour gagner quelques centimètres carrés en plus, de sa peau brûlante. Toute la soirée, elle s'était battue contre lui, cherchant à se montrer plus forte que le séducteur. Maintenant elle se battait contre elle-même. Deux Sara dans un même corps, la sauvage tentant de faire taire la docile. Si elle avait pu, elle en aurait voulu à Julian de lui faire subir tout ça. Mais elle ne pouvait pas. Il n'était que le feu, brûlant, fascinant, troublant, dont elle avait voulu s'approcher d'un peu trop près. Petite écervelée !
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyMar 10 Mar - 0:02

    Des conquêtes il en avait eut, bien des femmes étaient passées entre ses bras, bien des femmes avaient eut accès à son lit, à son corps. Il ne s'en cachait pas, il collectionnait les aventures comme certains collectionnaient les albums des Beatles ou les pièces de monnaies, lorsqu'il trouvait une pièce rare il la lui fallait, qu'importe le prix et les efforts qu'il devait déployer, il était comme obséder, mais comme chaque collectionneur il n'en avait jamais assez, il lui en fallait toujours plus. Il n'avait de cesse de chercher encore et encore. Il y avait eut Gina, Maria, Terresa, Alice, Camillia, Angelica, Juliette, Carolyne, Susie... Tellement ces derniers temps, mais aucune n'avait comblé ses espérances et ses attentes, elles n'avaient pas eut ce que Julian pensait trouver en elle, jusqu'à ce soir il n'avait pas comprit que peut être ce qu'il cherchait il ne pouvait le trouver que chez une seule femme, une femme qui avait déjà croisée sa route par deux fois... Sara. Son esprit avait tenté de l'oublier, se tenant aux règles de conduites qui avaient étés siennes depuis ses quinze ans, il avait tenté de l'effacer de sa mémoire consciente, mais son corps, sa peau n'avait pas oublier l'empreinte de la sienne, elle était gravé en lui, et inconsciemment il avait tenté de retrouver ce qu'elle lui avait donner avec toutes ses autres femmes, sans succès. A l'instant où il l'avait reconnut les pièces du puzzle semblaient s'être mises en place dans son esprit torturé, c'était elle qui avait cherché au travers de ses dernières conquêtes, Thalie ou Calypso auraient rencontrés Sara puis ses différentes conquêtes des deux dernières semaines elles auraient aussitôt fait le lien, mais Julian inconsciemment ne souhaitait pas le faire, autrement il aurait remarquer que toutes ses femmes étaient brunes aux yeux verts, qu'elles avaient tous les cheveux bouclés, des yeux rieurs et séducteurs... Il l'aurait remarquer s'il ne s'était pas à ce point borner et décider a ne pas s'engager dans quoi que ce soit d'autre qu'une relation d'un soir... Enfin nous ne sommes pas là pour le juger, parce que soyons honnête qui aurait refuser une nuit de passion entre les bras de Julian ?

    Apparemment pas la miss Giolitti, tout était aller si vite qu'aucun d'eux n'avait réaliser ce qui était en train de se passer entre eux, tout allait si vite, peut être trop, les deux dernières fois ils avaient résister longtemps l'un comme l'autre avant de céder, là, cela faisait à peine une demi heure que déjà ils batifolaient sur le toit exposé d'un club branché. Bien sur ils n'avaient pas prévu que cela se passerait ainsi, Julian avait pensé la séduire à nouveau, la faire céder et profiter à nouveau d'une nuit avec sa lionne adorée, Sara avait espérer qu'il craquerait comme la nuit précédente et qu'elle tiendrait enfin sa « vengeance », tout les deux avaient pensés que cette nuit serait cette fois la dernière, et ce pour de bon. Mais à présent Julian en doutait, ils avaient poussés le jeu trop loin il le sentait au fond de lui bien qu'il refusa de l'admettre à haute voix, elle avait bouleversé son Univers, sa stratégie bien roder parfaitement huilé, un plan qu'il mettait en pratique chaque soir et qui portait ses fruits, Sara avait changé tout ça, avant de la rencontré il était pleinement satisfait de ce que lui apportait ces femmes, à présent elles étaient toutes bien fades, comme dénués d'un il-ne-savait-quoi qui l'empêchait d'apprécier totalement ses instants d'abandon... Il ne comprenait pas mais alors qu'il embrassait cette beauté brune qui n'appartenait ce soir qu'à lui il réalisait que ce qu'il avait chercher chez ces femmes seule Sara le possédait, elle était comme lui, fougueuse, passionnée, mais détachée, elle jouait avec les hommes comme il jouait avec les femmes, mais avec lui elle s'était donné plus qu'avec quiconque, il ne réalisait qu'à présent qu'il avait fait l'amour à des femmes « normales », elle lui avait plus donnée qu'aucune femme auparavant, et il comprenait que lui aussi en avait fait de même. Il avait pensé que ce qui l'attirait chez elle n'était que physique, mais il s'était trompé il le comprenait maintenant, ce qui l'attirait en elle, c'était Elle tout simplement, tout ce qui faisait d'elle cette femme sensuelle, séductrice, manipulatrice, insoumise, sauvage, féline.

    Ils jouaient encore au début, c'était une question d'honneur, de fierté, l'orgueil les poussait l'un comme l'autre à ne pas céder a reprendre le contrôle tour à tour, a ne pas se laisser submerger par ce qu'ils éprouvaient alors que leur corps dansaient l'un avec l'autre un tango passionné, ils savaient l'un comme l'autre que ce n'était qu'une illusion, un moyen de se donner bonne conscience de faire comme s'ils ne bafouaient pas les règles, comme si ils avaient tenus jusqu'au bout. Ils se voulaient, rien de plus, mais l'admettre s'était admettre qu'ils avaient perdus et au début aucun d'eux n'était capable de l'accepter, de rendre les armes pour la première fois. Ils rejetaient cette idée en bloc et allait toujours plus loin dans leur tentative de faire plier l'autre, Julian en exploitant ses points sensibles, Sara en se refusant à lui pour mieux ensuite l'amadouer et à nouveau lui échapper, elle administrait le chaud et le froid, lui ne donnait que du chaud et acceptait le froid avec plaisir car il savait qu'ensuite s'était à lui de la punir. Elle lui tenait tête, c'était cela qu'il aimait chez elle, elle ne montrait rien de ce qu'elle éprouvait sauf lorsqu'elle se retrouvait en position de faiblesse lorsque Julian touchait du bout des lèvres les points de son être qui la faisait vibrer sous ses doigts, Julian tentait alors encore de gagner, de la faire s'avouer vaincu mais c'était lui qu'il torturait par la même occasion alors qu'elle lui offrait sa peau a découvrir. Il n'avait pas encore comprit qu'il avait perdu, qu'il s'était perdu, qu'elle avait volé quelque chose en lui, quelque chose que même une nouvelle nuit entre ses bras ne lui rendrait pas. Ils ne suivaient plus les règles. Il ne s'en rendit complètement compte que lorsqu'elle tenta d'ouvrir cette porte d'un coup de pied, la porte s'ouvrit mais elle ne se glissa pas dans l'ouverture, elle se laissa aller dans ses bras. Renonçant tout comme lui à suivre les schémas qui étaient tracés d'avance.

    Elle retomba dans ses bras, elle tournait le dos à leur plan bien huilé et rodé, ils perdaient ensemble tout sens des convenances, baissaient les barrières qu'ils avaient mis tant de temps à érigées, s'autoriser à être si proche, si intime dans un lieu inconnu, dans un univers différent de celui dans lequel ils évoluaient normalement était un pas vers l'inconnu pour l'un comme pour l'autre. Un geste qui signifiait beaucoup. Leurs regards ne se lâchaient plus, ils abandonnaient l'un comme l'autre la partie. Sara partit à l'exploration de son torse, lui murmurant « emmène moi là haut », en temps normal le to plaintif, la faiblesse que démontrait cette phrase l'aurait fait jubiler, il avait gagné une nouvelle fois, mais pas ce soir, cette nuit était différente, il le sentait, mais ne l'expliquait pas, il savait juste. La chaleur de sa voix réveilla en lui des instincts qu'il pensait contrôler depuis longtemps. Elle le troublait, l'excitait, le rendait fébrile, presque maladroit, il sentait que sa santé mentale vacillait doucement alors qu'elle explorait la peau de son torse de ses lèvres douces et chaudes, et dieu qu'il aimait devenir fou lorsqu'elle agissait ainsi. Il céda à ses instincts, la faisant reculer contre la porte sans quitter ses lèvres, il referma la porte en la guidant contre le battant, il encercla sa taille de l'un de ses bras lui montrant ce qu'il attendait d'elle en la soulevant légèrement, elle enroula ses jambes autour de sa taille puissante et musclée, les mains de Sara en passant sous sa chemise lui firent l'effet d'une décharge électrique, sa peau le brûla, le faisant frissonner et le rendant fiévreux, il prit ses lèvres avec force et passion, emportée par une vague de désir plus forte que les autres. Elle était dangereuse pour sa santé mentale, mais aussi pour la santé de son cœur, il ne s'en aperçut que lorsqu'il lâcha un ton plus bas que sa phrase précédente qu'il avait envie d'elle comme il n'avait jamais eut envie de quiconque. Il se figea en prenant conscience de ce qu'il avait dit, il la sentit se figé, un silence ouaté s'installa entre eux, un silence seulement romput par leur respiration haletante, le froissement du tissus de leur vêtement.

    Il le pensait réellement il n'avait jamais eut envie d'une autre femme de cette façon auparavant, il la sentit se raidir, il venait de rendre les armes, il en avait conscience, il eut soudain l'effrayante intuition qu'elle allait partir, fuir. Il le sentit même bouger imperceptiblement, il fit alors la seule chose qu'il pouvait faire pour la convaincre de rester, il lui souleva doucement le menton de ses doigts et plongea son regard fiévreux mains néanmoins sincère dans le sien. Il ne voulait pas la voir partir, il pensait ce qu'il venait d'énoncer. Elle ne devait pas avoir peur, il voulait qu'elle reste... Il le lui aurait murmurer si elle n'avait pas été plus rapide que lui, elle posa ses lèvres sur les siennes d'une façon nouvelle qui plut encore plus a Julian que ses baisers précédent, doucement, tendrement, elle passa ses mains sur les joues mal rasé de l'Italien, ses doigts finirent sa course dans ses cheveux cuivrés. Elle repoussa quelques mèches de ses cheveux qui retombaient doucement sur le front de l'héritier des Spinelli, ses yeux plongés dans les siens, Julian n'aurait su dire ce qu'elle y cherchait, il espérait juste qu'elle y trouverait les bonnes réponses malgré le désir trop présent dans ses prunelles.

    Elle prononça alors des mots qui le troublèrent et le ramenèrent à l'étrange situation dans laquelle il se trouvait, lui et elle s'emboitant parfaitement l'un contre l'autre, plaqué contre une porte... Lui faire l'amour comme il ne l'avait jamais fait à quiconque, elle ne se doutait pas qu'il ne faisait que cela à chacune de leur rencontre, elle l'embrassa à nouveau comme pour donner plus de poids à ses paroles, il sourit et retint doucement ses lèvres contre les siennes, il aimait ces nouveaux baisers qu'elle lui offrait, elle ajouta alors une phrase dans un souffle qui le troubla plus que sa demande. Elle lui demanda de ne plus jamais dire de pareilles choses s'il ne les pensait pas, qu'il n'avait pas besoin de fausse déclaration pour l'avoir.... Il comprit brusquement qu'elle doutait de la véracité de ses propos, était ce une phrase qu'il ressortait à chacun femme qui passait entre ses bras, une stratégie de plus pour faire chavirer le cœur de ses compagnes d'un soir. Avec elle pas besoin de ça, elle était sienne, elle venait de le lui avouer à mi voix. Elle posa son front délicat contre le sien, une mèche de ses cheveux châtain vint caresser la joue de l'Italien, elle lui demanda de l'empêcher de parler, de la faire taire. Elle l'embrassa alors avec fougue et passion renouveler, il se sentit perdre pied face à l'abandon et à la puissance de ce baiser, elle frissonnait contre lui, l'empêchant de penser clairement, de réagir à ce qu'elle avait avoué. Elle le troubla un peu plus en repoussant plus loin le haut de sa chemise pour atteindre et caresser toujours plus de peau. Julian savait qu'il devait réagir avant de perdre à nouveau le contrôle. Avant il devait lui dire quelque chose. Il le devait. Il bloqua les mains de Sara dans les siennes et les ramena au dessus de sa tête contre la porte, s'arrachant à ses lèvres pleines et passionnées, il plongea son regard dans le sien, décelant de la frustration dans les yeux de Sara, mais dieu que lui était frustré à cet instant. Il devait faire un effort sur humain pour parler, formuler une phrase cohérente alors que le corps brûlant et épanouie de Sara se pressait contre le sien tendu à l'extrême.

    « Attends... » Articula t-il avec difficulté tant sa respiration était chaotique et que son regard assoiffé le troublait. « Je n'ai jamais eut autant envie de quelqu'un, je n'ai jamais autant eut envie de toi... Jamais, de quiconque... » Il l'embrassa à son tour avec douceur et sincérité, ayant l'impression de lui ouvrir une part de lui même enfermer depuis des années. « Je ne veux plus jouer avec toi... » Il relâcha une de ses mains et la passa doucement sur la joue de sa partenaire. « Tu me rend fou.. J'espérais que tu reviendrais bientôt depuis cette dernière nuit... Tu es comme une drogue pour moi Sara... N'en doute pas. »

    Il ne souhaitait pas de réponse, il voulait seulement qu'elle ait conscience de ce qu'elle était pour lui, qui ne mentait pas, ne jouait pas. Ses lèvres parcourir à nouveau son cou, ses mains explorèrent chaque cm² de sa peau douce et soyeuse. Ses mains, arrivée au creux de ses reins, continuèrent leur exploration en caressant les jambes de la jeune femme remontant sous sa jube. Ses lèvres couvraient de baiser la peau de la jeune femme. Son goût et son odeur l'enivraient. Elle était d'une de ces drogues que Julian acceptait plus que volontiers. Très lentement il remonta les pans de sa robe sur ses cuisses en l'embrassant passionnement, il avait envie d'elle, de la sentir contre lui, de se sentir en elle. Il en avait besoin, mais il savait aussi que s'il continuait à se laisser aller à la déshabiller ainsi se serait violer sa dernière règle... Doucement il la souleva légèrement pour ouvrir sa ceinture et faire glisser son pantalon, il avait envie d'elle, mais voulait être sur qu'elle était prête à cela, pas seulement à faire l'amour, mais a admettre qu'il se passait autre chose que du sexe entre eux...

    « Sara... » Murmura t-il doucement l'embrassant tendrement. La balle était à nouveau dans son camp.
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I

AGE : 24 ans
MESSAGES : 1913
ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin.
QUOTE :
The Lion and The Lionne [Sara] { End * 6439563

"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

AVATAR : kristen stew
POINTS : 576

.
ARE U IN MY CELLPHONE:
STATUT: Marié(e)
DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyMar 10 Mar - 5:45

    Comment en était-elle arrivée là ? Il était bien trop dur d'admettre sa faiblesse, dur et dangereux. Car l'admettre était l'accepter, et l'accepter la rendait réelle. Une fois qu'elle serait réelle à ses yeux, elle ne pourrait plus faire marche arrière, elle serait obligée de vivre avec sans pouvoir la cadenasser tout au fond d'elle-même. Elle voulait juste... vivre comme avant... Elle ne se sentait vibrer que dans les bras d'un homme, et qu'il la contemplait comme s'il s'agissait d'Aphrodite venue en personne pour lui briser le cœur. Elle n'était pas Aphrodite, et elle ne brisait pas les cœurs. Non, elle ne leur laissait même pas le temps s'attacher, elle disparaissait dès les premières lueurs de l'aube, et parfois même avant cela. Sauf avec lui. Il semblait avoir tout pouvoir sur elle, comme s'il lui anesthésiait la raison, et s'amusait à faire fondre son cœur. Mais pas de façon discrète, non, il y allait au chalumeau ! Après tout, dès le premier soir, ne s'était-elle pas laissée séduire au point de devenir proie ? Elle lui en voulait d'avoir détruit sa routine, sa petite habitude bien huilée, son quotidien ouaté, réconfortant, et sans surprises... Mais elle s'en voulait encore plus de l'avoir laissé faire, elle s'imaginait plus forte que ça. Elle aurait souhaité comprendre tout cela bien avant, ainsi en le voyant, elle aurait pu fuir, au lieu d'entreprendre de l'attraper une nouvelle fois, comme une idiote. Monter pour le rejoindre en avait été une erreur, mais au-delà de ça, elle avait persisté dans sa sottise, tentant de se persuader que tout ceci n'était qu'un jeu, que rien n'avait changé, qu'elle était toujours la même, insensible, inflexible, alors qu'en fait rien n'était semblable. Même la lune semblait faire exprès de briller d'une lueur différente, offrant au visage de son amant une couleur à la beauté surnaturelle. Ne pouvait-elle pas lui faire un teint blafard, comme au commun des mortels ?! Pourquoi fallait-il que la brise souffle justement, en rependant son parfum, élixir irrésistible, autour d'elle ? Tous les éléments semblaient s'être passé le mot pour la forcer à ouvrir les yeux, mais elle était implacablement résolue à demeurer aveugle. Donnant le change, elle conservait les apparences. Seulement à mesure qu'ils progressaient tout deux dans ce jeu, et qu'ils subissaient les tortures infligées, elle perdait sa résistance, elle relâchait sa garde, et son esprit en profitait pour lui envoyer des informations trop longtemps étouffées et tenues au secret. Ses sens, en s'éveillant faisaient renaitre des émotions qu'elle pensait disparues depuis des années. Elle commençait à comprendre, sans vouloir l'accepter pour autant.

    Elle redoubla d'effort pour anihiler toute cette floraison en elle, mais son état fébrile ne l'aidait pas dans ses stratégies desespérées. La provocation était toujours présente, même si elle s'amenuisait sous les mains virtuoses de son partenaire. Dans un dernier effort de volonté, elle tenta de reprendre la bonne voie, celle d'une luxueuse chambre d'hôtel, avant de prendre conscience que ça ne servait a rien. Ils étaient depuis le début hors des sentiers battus. Elle ne pouvait plus attendre, ses mains étaient tremblantes de désir, sa respiration saccadée, ses yeux voilés de plaisir, et son champs de vision, rétrécit, ne contemplait plus que lui... Rien ne pourrait plus la détacher de sa peau, pas même la perspective alléchante de draps de soie. Elle souhaitait être sienne, maintenant ! Alors elle fit la seule chose dont elle était encore capable, et lui fit comprendre ce qu'elle voulait, là, maintenant, et ici. Elle se retrouva rapidement dans ses bras, ses cuisses pressant sa taille, ses mains glissant, avide de sa peau. Sa voix rauque s'envola jusqu'à elle et délivra son message pour le moins inattendu... Il avait envie d'elle comme il n'avait jamais eu envie de quiconque... Ce n'est pas tant ses mots qui la déstabilisèrent, mais plus les répercussions qu'ils eurent sur elle. Elle se sentit plus légère, presque euphorique, plus qu'elle ne s'était jamais autorisée à l'être. Elle eut peur, une peur viscérale, qui la saisit des pieds à la tête. Incapable de bouger, incapable de parler, incapable même de respirer, elle ne faisait que craindre le pire. Et le pire c'était elle-même, ou du moins une partie d'elle, cette Sara qu'elle ne voulait jamais plus revoir apparaitre, celle qu'elle avait enterré il y a des années, cette jeune fille bien trop naïve, bien trop émotive, qui avait été bercée dans l'illusion de l'amour véritable et inconditionnel, celle qui avait cru au Prince Charmant. Maudit soit les contes de fées et les petites filles trop crédules ! Elle y avait cru, et s'était promis de ne jamais plus revivre ça, et jusqu'à présent elle avait tenu bon. Pourtant, en cet instant, elle réalisait qu'elle n'était pas à l'abri d'une rechute. Les remparts qu'elle croyait juste fissurées, laissaient, en fait, apparaitre un trou béant où Julian tentait de se faufiler avec ses belles paroles. C'était un chasseur, il savait comment s'y prendre, mais finalement, elle n'était qu'une proie, et s'était laissée avoir. Alors elle n'eut plus qu'une idée en tête : Fuir ! Partir avant que cette satanée gamine écervelée ne revienne pour de bon ! Mais stoppant son geste, le chasseur s'empara du menton de sa proie, et captiva son regard... Un regard brûlant de désir, mais aussi de quelque chose qu'elle ne comprit pas tout de suite, ou alors qu'elle ne souhaita pas comprendre. Qu'elle soit faible était une chose, mais admettre que lui aussi l'était, en était une autre. S'autoriser à le croire revenait à espèrer, et pour elle 'espoir' était toujours synonyme de 'souffrance'. Pourtant, quelque chose en elle, dû le percevoir, car elle n'envisagea même plus de fuir. Elle aurait voulu, mais elle s'en savait incapable. Ses lèvres l'appelaient, son parfum l'enivrait, et elle entendait encore le son de sa voix siffler à son oreille malgré le silence ambiant. Elle aurait voulu le faire taire, mais il ne parlait pas, c'était dans sa tête, dans son corps, dans son être, il était partout, prenant possession d'elle avec une douceur incomparable, et pourtant violente, bien trop violente aux yeux de celle qui ne voulait pas être possédée. Pourtant elle ne pouvait échapper à son emprise, et étrangement, une partie d'elle ne voulait y échapper. Ses mains se firent câlines, et ses lèvres tendres, alors qu'elle rendait les armes. Il avait gagné, elle lui était acquise. La bataille faisant rage en elle avait voté un cessé le feu temporaire, une trêve le temps d'une nuit, elle aurait bien assez de demain, et des jours suivants pour se maudire, pour l'instant elle était juste incapable de lui résister. Elle lui fit part de ses bonnes résolutions, mais en dit trop. Elle venait de lui avouer être sienne, et s'en mordait déjà les doigts. Le suppliant de l'empêcher de parler, elle retourna prendre possession de ses lèvres avant qu'elle ne se transforme en émotive trop bavarde. Elle retrouva sa fougue et sa passion, chassant au passage toutes ses craintes et ses appréhensions. Gauchement, maladroitement - et c'était une première - elle s'employait à le toucher, ses doigts n'étant jamais suffisamment rassasiés de sa peau.

    Pourtant, rapidement, il stoppa ses gestes, emprisonnant ses poignets entre ses mains, et les ramenant au-dessus de sa tête. Surprise elle le contempla avec désarroi et frustration. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration douloureuses, ses dents torturaient ses lèvres qu'elle humidifiait sans cesse, et ses cuisses resserrèrent leur prise autour de ses hanches. S'il comptait arrêter tout, elle n'allait pas lui faciliter la tâche pour autant. "Attends", lâcha-t-il, mâchoire serrée. Mais Sara ne voulait plus attendre, elle n'avait que trop attendu, et s'il ne la laissait pas agir, elle allait se mettre à penser. Ne se rendait-il pas compte du risque qu'il encourait en la laissant penser ? "Je n'ai jamais eut autant envie de quelqu'un, je n'ai jamais autant eut envie de toi... Jamais, de quiconque...". Son cœur eut un nouveau raté, avant de s'emballer bruyamment. Elle était persuadée qu'il pouvait l'entendre tambouriner contre sa poitrine, alors qu'elle, de son côté, était incapable de formuler la moindre pensée cohérente. Elle tenta bien d'ouvrir les lèvres, pour dire quoi ? elle ne le savait même pas, mais il s'en empara dans un baiser d'une tendresse et d'une sincérité désarmante. Se pouvait-il qu'il pense réellement ce qu'il disait ? Après tout ne venait-elle pas de lui avouer qu'elle lui était acquise, et qu'il ne lui servait à rien de tenter de l'amadouer avec de belles paroles ? Pourquoi aurait-il perdu son temps et son énergie en vaines déclarations, sachant que ça ne lui était d'aucune utilité ? Cherchait-il à lui faire ouvrir les yeux ? "Je ne veux plus jouer avec toi...". Elle n'avait même pas encore eu le temps d'assimiler tout ce qu'il venait de lui dire, que déjà il la noyait sous de nouvelles affirmations. Quelle expression avait-elle sur le visage ? Elle devait sembler sonnée, sinon perdue. Il relâcha son bras, qui tomba comme mort, le long de son corps. Cela faisait un moment qu'elle ne jouait plus, mais lui, quand avait-il cessé ? Elle ferma les yeux, submergée par un trop plein d'émotions, sa main contre sa joue l'électrisa, et un soupir de bien-être incontrôlable s'échappa d'entre ses lèvres. Voilà que même son corps se mettait à la trahir ! "Tu me rends fou... J'espérais que tu reviendrais bientôt depuis cette dernière nuit...", pourtant elle n'avait cessé de l'attendre, lui ! "Tu es comme une drogue pour moi Sara..." Son prénom, formulé pour la première fois, la toucha plus que tout le reste de ses mots. Il n'avait pas utilisé le terme 'Lionne', ni 'Princesse', il l'avait appelé par son prénom, la rendant unique et réelle à ses yeux. Elle n'était plus une parmi tant d'autres, elle était Sara, sa drogue... "N'en doute pas.". Elle ne doutait plus... Pourtant elle restait sonnée, les bras balants le long de son corps, alors qu'il était retourné enfouir son visage dans son cou, parsemant sa peau de baisers, et ses mains glissant le long de ses formes généreuses. Elle ne parvenait à tout assimiler, c'était trop, beaucoup trop, en si peu de temps. Toutefois elle ne pouvait douter de sa sincérité, elle l'avait vu dans ses yeux, elle l'avait lu dans sa voix, et l'avait goûté dans ses baisers. Etait-il pensable qu'ils soient similaires au point de ressentir la même chose au même instant ? Elle se surprenait à vouloir le croire de toutes ses forces, tout en rejetant rapidement tout cela en bloc. Elle avait cessé d'espérer pendant de trop longues années, elle avait renforcé sa méfiance envers les hommes pendant trop longtemps, pour que tout ceci s'envole dans un souffle. Elle était formatée pour ne pas croire en ce qu'il venait de lui dire, elle était façonnée pour se désintéresser de lui après ce qu'il venait de lui dire... Et pourtant...

    Doucement elle ramena ses bras contre lui, encerclant tendrement les épaules, alors qu'il remontait une main sous sa robe. Sortant de sa paralysie, elle lui faisait comprendre qu'elle acceptait tout ce qu'il venait de dire, sans condition, et sans même s'en rendre compte. Nombreux étaient les hommes qui avaient nourris des désirs similaires envers elle, et pourtant, à chaque fois, elle se surprenait à les trouver moins intéressants après leur confessions. Sans résistance, pas d'excitation. Julian n'opposait plus de résistance, au contraire, il avouait sa dépendance, et loin de la faire fuir, elle ne s'en trouvait que d'avantage chamboulée. Une nouvelle illusion venait de s'envoler, non ce n'était pas le plaisir de la chasse qui l'avait amenée ici, c'était juste lui, dans ses moindres détails. Annihilant toutes réflexions supplémentaires, il vint reprendre ses lèvres avec passion, tout en faisant remonter les pans de sa robe le long de ses cuisses. Elle savait ce qu'il s'apprêtait à faire, et n'y opposait aucune résistance. Elle le désirait comme jamais elle n'avait pu le désirer auparavant. Ses mots avaient su toucher une part d'elle-même qui ne faisait qu'exacerber toutes ses pulsions. Elle savait que cette fois se serait différent, plus fort, plus puissant, sans commune mesure avec ce qu'elle avait vécu jusqu'à présent, parce que c'était lui, et parce qu'ils partageaient quelques choses que les autres n'avaient pas... Le cliquetis de la ceinture provoqua en elle une bouffée de chaleur, alors que tout son être se demandait si elle méritait bien tout cela. N'y avait-il pas erreur sur la marchandise, ne l'avait-il pas, dans l'obscurité, prit pas erreur pour quelqu'un d'autre ? Une femme plus belle, plus gracieuse, plus... femme ? Non, visiblement, non, il venait de murmurer une nouvelle fois, entre deux baisers, un "Sara" qui électrisa tout son être... STOP ! Il fallait qu'il s'arrête ! Qu'il cesse immédiatement ! Elle avait besoin de respirer, de lire encore une fois dans ses yeux. Elle avait besoin de... de... de se rassurer ! Elle, la femme forte et affranchie de toutes chaînes, avait besoin de son regard pour calmer ses angoisses. Pour ça, il fallait qu'elle mette fin au baiser, et ce fut dans un mordillement de sa lèvre pleine et gourmande, qu'elle l'arrêta... Elle aurait aussi bien pu s'arracher à ses lèvres, mais son appétit féroce la faisait réagir de façon surprenante. Elle recula son visage juste assez pour l'empêcher de revenir vers ses lèvres, glissant sa main contre sa joue pour lui éviter tout mouvements brusques. Son regard la bouleversa de nouveau, tant d'émotions, tant de sincérité. Elle avait cherchée a se rassurer, et se retrouvait troublée, une fois encore. Ses doigts glissèrent le long de sa joue, redessinant l'axe de sa mâchoire, descendant à pic jusqu'à son menton, remontant jusqu'à ses lèvres humides de leurs baisers, qu'elle caressa du bout de son index, sans quitter son doigt des yeux...


    - Il va te falloir un GPS, si tu ne veux pas remettre deux semaines pour me trouver... Glissa-t-elle dans un souffle.

    Sa phrase, loin d'être anodine, trahissait son envie d'une prochaine fois, comme si elle savait qu'elle ne pourrait plus se passer de lui après ce qu'il allait vivre. Elle avait déjà fait abstinence pendant ces deux semaines d'absence, alors elle se doutait qu'après ce soir, plus aucun homme ne pourrait rivaliser avec lui... Et cette perceptive lui faisait peur tout autant qu'elle la galvanisait. Dans un sourire un peu nerveux, elle approcha ses lèvres des siennes, alors que son index jouait toujours sur sa lèvre inférieure. Elle se contenta de les unir doucement, avant de les faire glisser jusqu'à sa joue, distribuant de petits baisers frémissant de désir qui jalonaient le chemin qu'elle se fraya jusqu'à son oreille.

    - Tu m'as manqué... Murmura-t-elle de sa voix rendue sourde par sa respiration hachée. Elle s'ouvrait à lui, comme jamais elle ne se l'était permis auparavant. Oui, il lui avait manqué, même si elle s'était toujours refusée à l'admettre. Et non contente d'assimiler cette information surprenante, elle lui en faisait part. Ne me fais plus attendre aussi longtemps... Plus jamais...

    Elle se tenait au bord du précipice, prête à sauter, attendant simplement qu'il la rattrape. Elle prenait le risque, elle venait de se dévoiler complètement, lui avouant à mi-mot qu'elle n'avait fait qu'attendre qu'il revienne. Ces révélations si elles s'avèraient surprenantes pour lui, l'étaient aussi pour elle. Elle ne prenait conscience de ce qu'elle disait qu'au moment où elle le disait, chaque mot entrainant avec lui une partie du voile aveuglant de sa fierté. Elle ne voulait plus avoir à l'attendre, ni demain, ni ce soir, alors qu'elle n'attendait plus qu'un geste de lui pour sceller l'armistice.
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyJeu 12 Mar - 0:27

    Ne jamais tomber amoureux, c'était la règle numéro trois, ne jamais au grand jamais laisser son cœur être toucher par une femme, jamais... Son père avait eut cette faiblesse et résultat ? Il n'était plus que l'ombre de lui même, un homme brisé qui s'était retrouver incapable d'élever son fils, de parcourir le visage de son enfant plus de quelques minutes tant Julian ressemblait à sa mère. L'amour était une faiblesse le jeune Spinelli en était conscient, une faiblesse qui ne serait jamais sienne. Il avait placé tant d'espoir en une femme lorsqu'il avait quinze ans, et son cœur avait été foulé au pied par cette même femme, sa mère, sa mère qui n'avait jamais voulut d'une place dans sa vie, sa mère qui n'avait de mère que le statut mais qui n'était rien pour lui. Toute son enfance le jeune Spinelli avait essayer de trouver des raisons qui aurait poussé cette jeune française à quitter son père, il s'était raconter des contes, il avait voulut se protéger, protéger cette amour qu'il portait à une femme qui n'avait jamais fait partit de sa vie mais qui pourtant été relié à lui. Il était son fils, la chaire de sa chaire, le même sang coulait dans leur veine, pour lui seule un secret, un danger énorme aurait put la pousser à abandonner son fils. Il n'avait jamais voulut admettre qu'elle ne l'avait jamais aimé, qu'il n'avait été qu'un outils, qu'une façon d'atteindre un objectif, et que lorsqu'elle s'était rendu compte qu'elle s'était bercé d'illusion sur Dante et sa richesse, elle avait fuit en le laissant lui, Julian, son fils. Julian n'avait jamais voulut comprendre, il avait tenté de se protéger, de protéger l'amour qu'il portait à sa mère malgré son absence, le comportement de son père, il aurait tant voulut avoir raison, qu'elle ne l'ait pas abandonner, qu'elle l'avait toujours aimer. Mais ce n'était que de douces illusions dont il s'était bercé, sa mère ne l'avait jamais aimé, ses sentiments envers son père avait été tout aussi feint, elle s'était servit de Dante, de Julian, d'eux. Et lorsqu'elle avait comprit son erreur elle était partit, tirant un trait sur eux, retournant à sa vie. C'était à cause de sa mre qu'il était devenu cet homme blindé, protégé. Il ne voulait plus connaître pareil douleur, pareil trahison. Il savait qu'il n'en aurait pas la force. Il n'avait plus jamais fait confiance à une femme, il n'était jamais tomber amoureux, il n'avait jamais penser « c'est la bonne », ou « je l'aime ». Jamais, il ne pouvait pas, il était certain que l'amour n'était pas une chose pour lui, qu'Aurelia avait brisé quelque chose dans son cœur, une chose qui ne pourrait être réparer, le cœur n'était pas une mécanique comme les autres, on pouvait y réparer les dégâts physiques de nos jours, mais les cicatrices de l'âme y restaient à jamais gravées. Lorsqu'elle avait jeté son enveloppe dans une flaque d'eau, abandonnant là son fils, Julian avait perdu son cœur, une partie de son âme. Son cœur s'était déchiré, irréparable. Brisé... Jamais il n'avait eut aussi mal. Jamais l'amour n'avait semblé aussi douloureux, il avait aimé sa mère malgré son absence, malgré la distance de son père lorsqu'il voyait en son fils son ancien amour, il l'avait aimé malgré les conversations qu'il avait pu surprendre entre son oncle et sa tante... Et il s'était prit cet amour en pleine figure. Ce jour là à Paris le voile de brouillard qui s'était déposé sur ses yeux pendant des années s'était désagrégé, il avait vu clairement les femmes, il avait ressentit les cataclysme qu'elles pouvaient provoqués, la douleur qu'elles savaient si bien infligée... Et il s'était décider à ne jamais tomber amoureux, à ne jamais être faible... Il avait décidé qu'il ne voulait plus jamais souffrir ainsi. Son cœur avait gelé ce jours là, ce jour avait été pour lui le plus froid de toute sa vie. Tout l'amour de Stella et de Livio n'avait jamais pu compenser cette souffrance en lui, cette plaie à vif de n'avoir été qu'un pion, qu'une erreur. Il n'avait plus fait confiance à quiconque, il ne s'était jamais attaché, et il avait haït son père, il l'avait haït de toute ses forces de l'avoir laisser espérer après une femme pour qui il n'était rien...

    Alors comment un être au cœur gelé depuis près de dix ans pouvait-il subitement être toucher en plein cœur par une femme ?Mais quelle femme, Sara, il ignorait son nom de famille, en fait il ne savait d'elle que ce qu'elle lui avait donné involontairement, elle avait 24 ans, elle faisait partit du même milieu que lui, elle aimait danser, elle séduisait les hommes à tour de bras, elle était diablement sensuelle, et dieu elle le rendait fou... Il succombait à son charme avec une facilité désarmante, il se savait un homme parmis d'autres dans son tableau de chasse, il savait qu'il n'avait été qu'une proie le deuxième soir, mais ce soir, tout était différent. Comment en était-il arriver là ? Il était ding, complètement fou d'elle, le genre de folie contre laquelle il n'y avait aucune thérapie, aucun autre traitement que de succomber. Elle le rendait fou. Mais c'était le genre de folie que tout homme normalement constituer recherchait. Julian l'avait évité comme on évite d'attraper une maladie contagieuse. Il avait tenu dix ans avant que Sara ne lui tombe dessus. Il avait fallu qu'il revienne dans le pays de ses ancêtres. Stella lui avait toujours dit que rien n'arrivait jamais pas hasard. Pourquoi Sara avait-elle été placée sur sa route ? Ils étaient si semblables et pourtant si différents, comme les deux faces d'une pièce, ils étaient complémentaires mais opposés. Rien ne les prédestinaient à se rencontrer. Rien. Et pourtant... Ils étaient là sur ce toit, attirer l'un par l'autre comme deux aimants, s'attirant jusqu'à un certain point, se repoussant ensuite violemment. Elle le contrôlait, il avait rendu les armes, il renonçait à gagner, il renonçait à être le chasseur, parce qu'un chasseur n'atteignait jamais un tel degré de promiscuité avec sa proie, il avait perdu le contrôle de sa traque. Mais il savourait sa défaite, car s'était devant elle qu'il cédait. Il pensait qu'elle avait gagné, mais ce n'était pas le cas, elle aussi avait renoncer à se battre. Personne n'avait gagné ce soir, cette soirée était différente des autres, unique, presque irréelle, ils se cherchaient, se provoquaient, au début ce n'était qu'un jeu, mais au fur et à mesure qu'ils avaient repoussées les limites, le jeu c'était transformer et n'en était plus un. Ils avaient transgressés toutes les règles en quelques heures en trois nuits, comment avaient-ils brisés aussi facilement leurs routines ? La main de Julian caressa doucement la joue de sa compagne, il savait ce qu'impliquait un tel abandon, faire confiance, envisager un autre lendemain, une autre nuit. Il avait déjà eut des liaisons de plus de quelques semaines, un mois grand maximum, lorsqu'il était encore à Paris, mais à l'époque ce n'était que du sexe, du sexe et de l'amitié, rien de plus. Il savait qu'il ne pourrait pas y avoir de l'amitié entre Sara et lui, avec une telle intimité, une telle alchimie, ont ne pouvaient pas construire une relation, une amitié basée sur des relations platoniques. Imaginer les mains d'un autre sur elle, imaginer son corps se pressant contre un autre homme le rendait fou, s'il ne pouvait pas supporter cette idée, comment aurait-il pu être un simple ami pour elle ? Il aurait dû la laisser fuir, il aurait du partir, s'éloigner, faire le point loin d'elle, de Rome, le temps de remonter une à une les barrières qu'elle avait fait tombé. Il ne devait pas, il ne pouvait pas s'attacher à quelqu'un, il était encore brisé, à vif... Mais il était déjà trop tard, il s'était fait prendre au piège, il lui avait dit, il n'avait jamais eut autant envie de qui que ce soit, et c'était vrai, ses mots ne dépassaient pas sa pensée. Il venait de faire un pas dans le vide, il en eut peur, une peur viscérale, peur de souffrir à nouveau, mais un baiser plus doux, plus sincère qu'elle lui offrit fit taire son angoisse. Ils avaient fini de jouer l'un avec l'autre, Julian eut du mal à l'arrêter suffisamment longtemps pour lui avouer qu'il ne voulait plus jouer, qu'elle était sa drogue, qu'il n'avait eut de cesse d'attendre son retour dans sa vie...

    Il ne lui laissa pas le temps de répondre, cette confession à voix basse avait réveiller la soif qu'il avait d'elle, de son odeur, de son goût, de sa peau, il avait peur à nouveau, il noyait cette peur à sa façon. Partirait-elle ? Il couvrit la peau de gorge de lent baisers. Aurait-elle peur de sa faiblesse ? Il laissa sa main remonté sous sa robe, caressant sa peau, entrainant avec lui la soie et la mousseline... Il avait été dur pour lui d'admettre sa faiblesse à voix haute, admettre son faible pour elle c'était donner à ses sentiments une consistance, les rendre réels,c'était offrir à la belle italienne un pouvoir sur lui. Mais il avait renoncé à se battre, ce soir il n'avait plus envie de lutter contre lui même, demain le combat commencerait, mais ce soir il s'autorisait à être faible, pour la première fois en dix ans. Il s'empara de ses lèvres avec une passion renouveler, il souhaitait oublier les mots qu'il venait de prononcés, il la voulait elle, uniquement elle. Ses doigts accélérèrent le morceau sensuel qu'il jouait sur sa peau, caressant, frôlant, ses lèvres parcouraient le haut de son corps. Elle le sortit de son délire enfiévrer en encerclant de ses bras ses épaules, Julian frissonna légèrement lorsque le souffle de la jeune femme caressa doucement sa nuque, cela signifiait-elle qu'elle acceptait, qu'elle restait, qu'elle n'avait pas peur ? Elle le troublait, il n'osait la regarder dans les yeux aussi se plongeait-il totalement dans la redécouverte de ce corps qui par deux fois déjà lui avait été offert. Il ne voulait plus penser, il ne voulait pas qu'elle pense, il annihila alors toutes volontés chez eux de réfléchir, il agissait à l'instinct, se laissant totalement porté parce qu'il éprouvait, par ses désirs, par ce qu'il avait envie en cet instant, ne faire qu'un avec cette femme qui le hantait depuis deux semaines. Lui faire l'amour et oublier, ne pas penser... Juste elle, juste lui... Juste eux... Le bruit que fit sa ceinture en s'ouvrant le tira légèrement de son état de fébrilité intense, il ne voulait pas d'elle comme ça, il le savait, il ne voulait pas d'une nuit de plus et le néant... Il le savait, il ne voulait pas la voir partir, mais il avait besoin d'être fixer, de ne pas plonger seul dans l'inconnu. Il l'embrassa alors passionnement après avoir murmurer son prénom... Sara... Il avait l'impression de lui confier son cœur... Elle se détacha de lui après lui avoir mordiller la lèvre, il s'était stoppé, haltant, emplis de désir, frustré aussi.... Le clair de lune donnait à son visage une teinte fascinante, ses yeux en semblaient plus brillants, des emmeraudes, elle était si belle... Sa main se posa sur sa joue, il comprit le message et resta parfaitement immobile, leur souffle se mêlant doucement. Il plongea son regard dans le sien, un regard que le désir avait assombrit. Lorsqu'il plongeait dans le regard de Sara il avait l'impression de se noyer, de perdre pied, son cœur, son âme vacillait... Ses doigts glissèrent de sa joue à sa mâchoire, il ferma doucement les yeux profitant d'une telle caresse, lorsque du bout de ses doigts elle dessina le contour de ses lèvres il attrapa malicieusement dans sa bouche son doigts le mordilla avant de le relâcher. Oui il jouait, ce qu'il avait lu dans ses yeux avait fait taire la peur sourde au fond de son être. La phrase qu'elle prononça ensuite déclencha une vague en lui, de la joie... Oui c'était bel et bien de la joie... Il était heureux, troublé de se sentir aussi léger soudainement, une part de lui se rebella, tenta de le mettre en garde, mais pas ce soir...

    « L'Aston en est équipée... Je devrais arriver à te retrouver rapidement à présent... Où je pourrais t'injecter un localisateur sous ta peau de pêche Mia Cara... » Répondit-il en l'embrasant tendrement sur le front, amusé par sa façon couverte de répondre à sa question implicite.

    Une prochaine fois, encore fallai-il qu'ils surivent à cette nuit, si leurs cœurs ne lâchaient pas avant la fin de leur nuit. Elle approcha doucement, presque avec hésitation son visage du sien, elle l'embrassa doucement, presque avec précaution avant de se faire plus câline et de parcourir le chemin jusqu'à son oreille en picorant sa mâchoire carrée de petits baisers. Elle savait décidément comme le troublé, elle lui avoua qu'il lui avait manqué, et ajouta 'Ne me fais plus attendre aussi longtemps... Plus jamais', il prit ses lèvres avec passion mêlée a de la tendresse, jouant sensuelement avec sa langue, caressant doucement sa gorge de sa main droite alors que la droite se perdait dans ses cheveux auburn. Il la serra plus étroitement contre lui, pressant son corp passionnement contre le sien. Ses lèvres ne quittèrent les siennes que pour murmurer en la regardant dans les yeux.

    « Plus jamais... » Deux petits mots tous simples, deux petits mots légers et tendre, avant de reprendre ses lèvres avec envie, mordillant doucement ses lèvres pleines et douces. Dieu, il était fou d'elle, mais il adorait ça...

    Ce qui se passa ensuite était un mélange de trandresse allier à la fougue et à la passion. Ils s'embrassaient, Julian fit lentement glisser le long des jambes de la belle ses desous, avant qu'elle ne lui ôte à son tour son boxer, il la reprit contre lui, lui faisant enrouler ses jambes autour de sa taille. Il l'avait fait doucement languir, attendant qu'elle soit prête, l'embrassant tendrement, explorant sa peau de ses lèvres, de ses mains, il ne contrôlait plus rien. Julian se laissait guider par son désir, désir que la jeune femme provoquait chez lui, un désir plus puissant que tout ce qu'il avait ressentit jusque là. Chaque parcelle de la peau découverte de Sara était couverte de baiser, de caresses, le corps de la jeune femme se cambrait doucement contre lui au rythme de sa respiration de plus en plus rapide. Il se rappelait avec exactitude du moment où elle s'était sentit prête à l'accueillir et où elle avait murmure en s'accrochant à ses épaules, la tête enfouit dans son cou.

    « Viens »

    Enivré de son parfum et de son goût, il pénétra en elle, décrire ce qu'il avait ressentit à ce moment là relevait de l'impossible, des sentiments forts et violant, l'alliance de la passion et de la tendresse. Julian n'avait jamais connut quelque chose d'aussi puissant, tous ses sens semblaient décuplés, entre-melant ses doigts aux siens, laissant le plaisir afflué alors que la chaleur dans ses reins devenait plus forte. Il ne se laissa aller à son propre désir que lorsqu'il la sentit se raidir et gémir doucement, il la serra plus fort et intensifia le rythme de leur ébats, lui murmurant doucement de se laisser aller... Lorsqu'à son tour la vague de plaisir le prit par surprise, il étouffa le cri qui s'échappa de sa gorge contre les lèvres de sa partenaire, il avait murmuré son prénom d'une voix rauque, rendue altante par le plaisir et le désir. Il ne la relâcha pas, la gardant contre lui de longues minutes en silence, savourant la douceur de sa peau, leur corps serrés l'un contre l'autre, les frissons de plaisir qui la parcouraient encore. Ca avait été si fort. Il nicha sa tête dans le creux de son épaule, donnant le temps à sa respiration de s'appaisée, à son corps de cesser d'être parcourut par des décharges de plaisirs.
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I

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ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
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The Lion and The Lionne [Sara] { End * 6439563

"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyJeu 12 Mar - 5:26

    La vie n'avait rien d'un long fleuve tranquille pour Sara, non plus. Voir sa mère se jouer des hommes, et être témoin de l'agonie de son père n'était pas vraiment quelque chose qui aidait à bien aborder les relations homme/femme. Rebelle dans l'âme, elle n'avait fait que reproduire un schéma longtemps observé. Puis elle était tombée amoureuse, et elle avait cru, naïvement, qu' "amour" rimait avec "toujours". Aujourd'hui elle avait compris la leçon : Les faibles étaient voués à souffrir, et les forts à s'en sortir. Sa mère faisait partie des forts, sans attaches, sans sentiments, naviguant au gré de ses envies et de ses plaisirs. Sara ne l'admirait pas pour ça, elle la détestait même, mais son mode de vie était tout de même le plus adapté pour éviter la souffrance. Et puis Sara n'était pas mariée, elle, elle n'avait personne à faire souffrir de par son comportement. Pas d'attache, c'était le meilleur moyen de ne pas être déçue. Elle se voulait indépendante, et le seul à pouvoir se vanter d'avoir percé la carapace, était Dario... Enfin jusqu'à présent. Elle n'avait pas beaucoup d'amis, personne à vrai dire, si ce n'est des "contacts" avec lesquels elle sortait, mais pas plus. Personne n'était jamais autorisé à rentrer chez elle, elle n'organisait pas de soirée pyjamas entre filles, et elle ne pleurnichait pas pendant des heures au bout du fil avec . Non, elle était solitaire, et souvent jugée froide, mais elle était mieux ainsi. Elle ne vivait que pour son plaisir, et ne s'encombrait pas du reste. Seul Dario avait une place particulière dans cette vie dénouée de tout sentiment. Lui, il rentrait chez elle, et pour cause, il y avait vécu. Lui il déboulait en caleçon à 5h du mat' parce qu'il avait envie de céréales et qu'il n'en avait plus. Lui il l'écoutait hurler au téléphone pendant des heures, parce que son père venait d'annuler un énième déjeuner avec elle, mais qu'en contrepartie, il lui faisait livrer des huîtres et du homard. Et c'était lui, aussi, qui finissait par se taper le plat avant qu'elle ne les jette violemment par la fenêtre. Elle ne s'expliquait déjà pas cette relation avec Dario, alors comment aurait-elle pu voir venir cette deuxième fissure dans sa carapace ?

    Elle n'avait rien vu venir, et c'était bien là le problème. Tout s'était enchainé si vite, et pourtant, tout les éléments avaient été là dès leur première rencontre, suffisamment immenses pour qu'elle comprenne l'incompréhensible, et qu'elle accepte l'inacceptable. Elle n'avait pas souhaiter voir la vérité en face, elle était bien trop enlisée dans sa vie si bien organisée, où il n'y avait de place pour rien d'autre qu'elle-même, pour remarquer ce qui se profilait à l'horizon. Elle était tombée sur un chasseur, voilà tout. Rien qu'un chasseur. Elle ne s'autorisait même pas à le voir autrement, obscurcissant son jugement en s'imposant des œillères. Mais le destin en avait décidé autrement, et par deux fois, l'obligea à recroiser sa route. L'irrésistible attirance qu'elle avait envers lui, ce besoin de ne pas le laisser à une autre sous peine d'en devenir folle, aurait dû la mettre sur la voie, et pourtant, par deux fois, elle s'entêta à nier tout en bloc, faisant taire cette partie d'elle, en sommeil depuis des années, qui, doucement, sortait de sa torpeur. Cette nuit aurait pu être comme les deux autres, elle aurait pu s'imposer une vision erronée de ce qu'ils avaient vécu, et tenter d'effacer, durant les prochaines nuits, sa voix, son visage, ses soupirs, son odeur, l'empreinte de ses doigts sur sa peau, qui ne ressemblait à aucune autre. Mais quelque chose différa. Elle n'aurait su dire à quel moment elle avait basculé, mais à un moment, elle avait baissé sa garde, laissant alors un flots d'émotions et de sentiments trop longtemps tue, déferler sur elle. Elle avait su, à cet instant là qu'elle n'était pas aussi insensible qu'elle l'avait voulu, qu'elle n'était pas de pierre, comme elle l'avait si longtemps cru. Et pendant une seconde elle avait espéré... et craint le pire aussi. Une confusion dans son être qui ne fit qu'exacerbé ses pulsions, comme si chaque doigts qui frôlait sa peau était apte a déclencher une secousse sismique en elle. Elle avait peur, peur de ce qu'elle ressentait, peur de ce que cela pouvait signifier, peur de lui, lui le chasseur, décidément aux antipodes de l'homme inoffensif envers qui elle aurait pu ressentir ce genre de choses. Il avait un côté sombre, et surement que c'était en partie ce qui lui faisait ressentir tout cela. Elle se retrouvait en lui. Il l'attirait presque autant qu'elle le repoussait. Elle aimait ses blessures autant qu'elle les craignait. Elle aurait voulu fuir, mais ses jambes refusaient de la conduire loin de lui. Elle était comme prisonnière de lui, de son corps, de ses mots. Et comme si cela ne suffisait pas, il ouvrit la bouche. Ses mots la touchèrent en plein coeur, et elle se surprit à rêver d'être apprivoiser. Comme atteinte du syndrome de Stockholm, elle tombait sous le charme de son ravisseur.

    D'abord effrayée, elle comprit vite qu'elle ne pourrait fuir longtemps. En partant maintenant, ce n'était pas lui qu'elle tentait de fuir, mais elle-même, et c'était donc voué à l'échec. Elle ne parvenait pas a réfléchir, elle ne parvenait pas à se montrer aussi détachée qu'elle l'aurait voulu, elle avait bien trop envie de croire à ce qu'il disait, tout en se refusant à l'admettre. Il parvint tout de même, à vaincre ses dernières résistances, lui parlant avec une sincérité déconcertante, et une tendresse infinie. Elle était emportée dans un tourbillon, le temps semblait figé et parallèlement bien trop rapide. Il l'empêchait de réfléchir à ce qu'il venait de lui dire, la noyant sous un torrent de sensation. Il était partout, ses mains, ses lèvres, sans compter son parfum qui frôlait ses narines et s'engouffrait dans ses poumons, et ses soupirs qui venaient flirter à ses oreilles. Elle voulait remettre ses idées en ordre, comprendre ce qui se passait, mettre un nom sur chacune de ses émotions, mais à chaque fois qu'elle focalisait son esprit sur une question précise la seule réponse qu'elle obtenait était son prénom : Julian... la seule chose qu'elle connaissait de lui, la seule chose à laquelle elle se raccrochait, telle une démente. Rompue, elle laissa s'envoler ce qui lui restait de barrières, et s'autorisa à lui parler sans faux-semblant, lui ouvrant une partie d'elle, qu'il n'avait pas intérêt a briser. Elle cherchait à se rassurer dans son regard, son regard fiévreux, mais néanmoins muni d'un je-ne-sais-quoi de plus, qui la troublait, la rendait nerveuse et fébrile. Elle perdait ses moyens, et ne s'y habituait pas. Elle se montrait tendre dans ses gestes, il lui répondait de la même façon. Elle avait peur, mais il semblait savoir exactement quoi faire pour calmer ses craintes. Comme ce doigt qu'il mordilla alors qu'elle lui caressait la lèvre. Un geste surement anodin pour lui, mais qui la ramena sur un terrain qu'elle connaissait, et qu'elle affectionnait. Il semblait si calme, si doux, qu'elle se demanda ce qu'elle pouvait craindre de lui... Alors elle se laissa aller, et à mi-mots lui fit comprendre qu'elle ne voulait pas que cette nuit soit leur dernière nuit. Ni même qu'elle soit la dernière avant qu'ils ne se recroisent par accident. Ils avaient suffisamment laissé le Destin jouer pour eux, maintenant ils se devaient de prendre les choses en main. Il sembla amusé de sa façon détourner de lui confesser cet aveu, et lui répondit en usant le même chemin détourné. Il lui parlait de sa voiture, et étrangement, Sara se mit a glaner les informations sur lui, comme la collectionneuse qu'elle était. Mais aujourd'hui il ne s'agissait pas d'hommes, juste d'un homme, et de ce qu'elle pouvait apprendre sur lui.La marque de sa voiture, le son de son rire, le timbre de sa voix quand il l'appelait "ma chérie". Tout, elle notait tout, cherchait quelque chose de réel auquel se raccrocher, quelque chose d'anodin, de futilement matériel, qui l'aurait rendu réel dans son quotidien. Fermant les yeux lorsqu'il déposa un baiser sur son front, elle ne put se retenir d'ajouter une autre possibilité à toutes celles qu'il venait d'énoncer.

    - Ou simplement ne plus me quitter des yeux... Avait-elle alors murmuré dans un souffle.

    Cette solution était quand même plus attrayante que de se voir poser une puce électronique sous la peau. Mais sa sincérité soudaine, rompant l'échange presque léger qui venait de précéder, fit ressurgir en elle une bouffée d'angoisse. Ne se laissait-elle pas trop aller ? Pourquoi était-elle incapable de se taire ? Qu'est-ce qui la poussait à se montrer si bavarde ? Si irréflechie ? Si inconsciente ? Elle était tiraillée entre la peur et l'absence de peur. Cette absence de peur la terrifiant, justement. Pourtant, en un baiser, elle parvint à se calmer, comme si de le voir si doux avec elle, l'engageait à se donner raison. Alors elle lui avoua qu'il lui avait manqué, et lui fit promettre de ne plus jamais la faire attendre de la sorte. Car oui, elle l'avait attendu, même si elle ne s'en rendait compte que maintenant. Sa réponse ne se fit pas attendre, et après un baiser qu'elle n'aurait su décrire tant la passion et la tendresse le rendait d'une exquise irréalité, il lui donna les deux mots qu'elle désirait. "Plus jamais."

    Elle ne se rappelait plus avec exactitude de ce qui se passa ensuite. Elle fut emportée par un tourbillon de passion, de tendresse, et aussi incompatible que cela puisse l'être, de douceur. Il avait caressé sa peau, ses lèvres, ses cheveux, jusqu'à la rendre incohérente, jusqu'à ce qu'elle ne tienne plus, et qu'elle s'entende le supplier de venir. Alors ce fut comme si chaque choses étaient à sa place. Elle n'était plus qu'une partie de lui-même, une partie soupirante et suffocante, une partie tiraillée par le plaisir, et le désir. Il avait beau être en elle, et ne cessait de vouloir plus, toujours plus. Elle avait besoin de sentir sa peau luisante glisser sous ses doigts, d'humer le parfum de ses cheveux, d'avoir son goût sucré sur sa langue. Elle ne se rappellait pas avoir connu pareil phénomène dans son corps, avide de sensation, jamais comblé malgré la déferlante qui s'abattait sur elle. Elle n'était même pas sûre de pouvoir survivre, tant son coeur tambourinait à tout rompre, tant sa respiration se faisait hasardeuse, tant son esprit divaguait. Elle s'accrochait à lui, dernier rempart avant de sombrer dans la folie. Ses doigts entrelacés aux siens lui rappellait qu'elle n'était pas seule, geste incroyablement symbolique lorsqu'on connaissait un peu Sara. Une boule de feu habitait son corps, et se propageait de façon fulgurante dans tout ses membres. Elle luttait contre, refusant de partir si vite. Elle n'avait pas conscience du temps écoulé, mais peu importe, même un siècle aurait été trop court, pas à la mesure du séisme dans son corps. Elle se serrait contre lui, impuissante pour la première fois, devant le plaisir qui se déchainait sur elle. Fébrile et gémissante, elle se cacha dans le creux de son cou, sentant qu'elle ne résisterait plus très longtemps à l'appel des étoiles. Il lui demanda de se laisser aller, mais Sara n'avait pas pour habitude d'obéir, aussi important soit l'homme qui l'y incitait. Mais elle eut beau se concentrer de toutes ses forces, lutter contre la vague de plaisir qui menaçait de tout raser sur son passage, elle n'était pas de taille. Et dans un gémissement qu'elle tenta d'étouffer sur la peau de son partenaire
    , elle se laissa finalement aller. Il ne tarda pas à la suivre, et dans un dernier cri, il lui offrit son prénom.

    Elle n'était pas état de réfléchir à quoique ce soit. Pas encore. Elle avait besoin d'un peu de temps. Un peu de temps pour se remettre du plaisir inégalé qu'il venait de lui offrir. Elle était toujours frémissante de plaisir, le regard voilé, les membres engourdis et fébriles. Elle semblait si fragile à présent, si vulnérable. Elle ne se reconnaissait plus. Le sang lui battait les tempes à la rendre sourde, et son cœur se remettait difficilement de la chamade qu'elle lui avait imposé. Elle cherchait a reprendre son souffle, quand elle le sentit se nicher au creux de son épaule. Inconsciemment une main se posa dans sa nuque, caressant, câlinant, comme pour l'apaiser. Un geste nouveau, qu'elle n'avait su réprimer, et qu'elle n'avait voulu réprimer. Un frisson l'aida a sortir de sa bulle de douceur. La brise fraîche n'avait plus le même effet sur elle, à présent que la chaleur de son corps commençait à la déserter. Elle avait froid. Doucement, précautionneusement, elle reposa un pied à terre, puis l'autre, sans pour autant quitter la chaleur des bras de l'homme qu'elle n'osait toujours pas regarder et elle avait du mal à supporter ce silence uniquement rompu par leurs souffles toujours courts. Elle n'était sûre que d'une chose, quitter ses bras serait un déchirement, auquel elle n'était pas encore résolue. Se lovant contre lui, elle posa sa tête sur le haut de son torse, ramenant ses bras replié dans la protection de la chaleur de son corps. Elle était terrifiée, par ce simple geste, par cette simple mais incompréhensible dépendance qu'elle avait vis-à-vis de lui. Maintenant que l'excitation était retombée, elle craignait que la raison lui revienne. Hésitante, elle déposa ses lèvres sur sa peau toujours découverte, formant un baiser furtif, témoin de ses besoins, alors qu'elle était incapable de lui parler, et encore moins d'affronter son regard. Pourtant elle savait que c'était le seul moyen d'obtenir des réponses, de calmer ses angoisses si elles étaient en mesure d'être calmées. Alors, après avoir prit une profonde inspiration, elle releva le visage, cherchant ses yeux, qui, elle en avait conscience, lui manquaient maintenant...

    -
    Julian... je... Hasarda-t-elle en croisant furtivement son regard... trop furtivement...

    Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, que son regard, fuyant, fut attiré par la lune. La lune qui frôlait les toits des habitations, menaçant de disparaitre sous peu. Cela ne pouvait signifier qu'une chose : La nuit touchait à sa fin... Un juron sonore s'échappa de ses lèvre alors qu'elle
    se saisissait du poignet de l'italien. Elle jeta un coup d'œil à sa montre, et une nouvelle pluie de jurons s'échappa d'entre ses lèvres. Il était près de 4h du matin ! Comment était-il possible que le temps se soit écoulé si vite ? Se détachant finalement de lui, elle se rua sur son sous-vêtement au sol, qu'elle enfila rapidement, tout en marmonnant entre ses lèvres un monologue incompréhensible contenant "Dario", "voiture", "chaussures", "manteau". Puis elle s'approcha de la porte qui s'ouvrit sans opposer de résistance, et de nouveau, Sara se mit à la foudroyer du regard. Elle venait de la passer quand elle se rendit compte que quelque chose lui manquait. Tellement habituée a vivre sa vie sans se soucier de rien d'autre, elle fut surprise elle-même par ce sentiment qui la submergea.Revenant sur ses pas, elle repassa juste la tête par l'entrebâillement de la porte.

    - Je croyais avoir été très claire sur le fait que tu devais pas me quitter des yeux. T'as changé d'avis ?

    Elle avait tenté de lui offrir un ton nonchalant, et une moue boudeuse, mais elle n'était pas douée pour la comédie, et la sincérité, le sérieux de sa question transperça la légerté. Immobile dans l'ouverture de la porte, elle attendait, craintive, une réponse, un signe, quelque chose qui lui dirait si elle allait en baver et pendant combien de temps, sachant que d'une manière ou d'une autre, rien de serait facile. En cet instant elle avait tout oublié, plus rien n'avait d'importance, ni Dario, ni ses pieds nus, ni le froid sur sa peau couverte de frisson, seul son regard posé sur elle devenait vital. Et alors, contre toutes attentes, elle eut un geste qu'elle ne pensait pas possible : Elle lui tendit la main.
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyDim 15 Mar - 18:10

« A toutes ses âmes perdues qui ont oubliés
De croire en l'immensité de l'amour.»



    ~ Flashback ~


    « Julian ? »

    La voix douce et chantante de Stella tira l'adolescent de ses pensées, il tourna son regard vide vers celle qu'il considérait comme sa mère. En croisant le regard vide et éteint de son fils, la jeune mère ne put réprimer la bouffée de colère et de haine pure envers Aurélia Rachevolle, la mère biologique de Julian, qui la submergea à nouveau. Comment pouvait-on se détacher à ce point de sa chaire et de son sang, comment pouvait-on faire souffrir ainsi son enfant sans éprouver le moindre remord ? Stella si douce, si calme d'ordinaire haïssait cette femme plus que tout alors que le regard éteint de Julian se posait sur elle sans sembler la voir. Elle s'approcha du lit et s'assit sur le bord du matelas, il n'avait pas quitté sa chambre depuis près d'une semaine, depuis le soir où Livio et elle l'avait ramené, il était plonger dans un état de quasi catatonie, le médecin avait dit qu'il était choquer, qu'il lui fallait du temps et du repos, qu'on ne pouvait rien faire et cela Stella ne le supportait pas.

    « Ton père » Elle avait souvent du mal a appeler Dante de cette façon. « Est là » Oui Dante avait fait le ''déplacement'' depuis la chambre de sa maitresse du mois, et ce au bout d'une semaine. Julian reposa sa tête sur l'oreiller et ferma les yeux. « Je le fais monter. »

    Elle lissa ses cheveux en arrière comme lorsqu'il était encore enfant avant de se lever du bord du lit et de quitter la pièce. Elle rejoignit Livio et Dante dans le bureau, son beau frère et son mari discutait à voix basse afin de ne pas réveiller les deux petites filles qui s'étaient endormis dans le salon.

    « Il ne dort pas encore, tu devrais aller lui parler Dante, il a besoin de toi, tu as déjà vécus ce qu'il traverse, ce que ton fils traverse. » Elle avait insister sur ce mot ''ton fils''. « Julian a besoin de ton aide. »

    Livio posa une main apaisante dans le bas de son dos, sa colère était palpable, elle ne supportait pas de ne rien pouvoir faire pour aider son fils. Dante se leva sans un mot et quitta la pièce le visage fermer.

    • • •


    Dante ne s'approcha pas du lit, il s'adossa au mur de la chambre non loin de la porte, prêt à fuir comme toujours, pensa amèrement le jeune homme, Julian tourna lentement la tête pour fixer son géniteur, Dante fuyait le regard de son fils, pour la première fois en une semaine Julian « ressentit » quelque chose, sa colère s'embrasa soudainement. Il haïssait son père de ne pas l'avoir prévenu de ne pas avoir été la pour protéger de sa mère, il lui en voulait de sa lâcheté, il lui en voulait de l'avoir abandonner. Quinze ans de non-dit, de rancœur, rejaillissaient à la surface brusquement.

    « Regarde moi » Murmura t-il d'une voix rendu rauque par une semaine de mutisme. « Pour fois dans ta vie Papa » Il y avait du dégoût dans sa voix lorsqu'il prononçait ce mot. « Ait le courage de me regarder. »

    Il savait à présent pourquoi Dante le regardait si peu, il savait ce qu'il voyait en lui, Aurélia, Julian lui ressemblait tant, Dante tourna ses yeux vers son fils. En croisant le regard de son fils il eut l'impression de se revoir quinze ans plus tôt.

    « Tu aurais du me prévenir, me dire la vérité, tu aurais u me protéger, tu aurais du être là, tu savais ce qui arriverait et tu n'as rien dit, rien fait pour prévenir un risque de rencontre... Rien. » Voix froide, beaucoup trop calme.

    « Je ne pouvais pas deviner que tu irais à sa recherche. Encore moins qu'Elle se trouvait encore en ville ! » S'exclama le père de l'hériter des Spinelli.

    « Tu aurais du le savoir ! Comment crois tu que Livio et Stella m'aient retrouvés ? Ils m'ont élevés à ta place, ils ont toujours été là ! Je suis comme un étranger pour toi ! Mais le pire, c'est que tu t'en fou ! Tu ne connais pas ton fils et tu n'en as rien à faire ! »

    « Julian je suis ton père ! Tu ne peux pas dire... »

    « Non c'est toi qui n'a pas le droit de me dire ce que je peux dire ou faire ! Tu n'es pas mon père ! L'homme qui m'a élevé, qui as toujours été là pour moi, c'est ton frère, Livio est mon père ! Tu te crois meilleur qu'elle, tu crois que tu es le meilleur parent ? Tu es pire qu'elle, Elle a eut le courage de partir, de rompre tout contact, tout lien, toi tu es là, à quelques mètres de moi, inaccessible. Tu m'as abandonnés... Vous êtes les mêmes, vous ne valer pas mieux l'un que l'autre ! »

    Dante vacilla comme s'il avait prit un coup en plein estomac. Il chancela à nouveau, son visage crisper par la douleur et la colère, Julian ne le regardait déjà plus, il s'était rallonger face contre le matela, Dante le fixa quelques temps surpris par ses accusations. Et il tourna brusquement les talons. Une larme solitaire roula sur la joue blanche du jeune garçon. A trop s'attacher on finissait toujours par souffrir, pensa t-il amèrement... Jamais il ne commettrait l'erreur de son père, jamais il ne referait lui même l'erreur qu'il venait de faire. Plus jamais...

    ~ Fin Flashback ~


    C'était ce jour là qu'il s'était fait la promesse de ne jamais s'attacher à qui que ce soit, après le départ de son père il était aller de l'avant, ne voyant Dante plus qu'une fois tout les ans pour le repas d'anniversaire de Livio, de son père, les relations entre les deux hommes étaient devenues tendues, pour ne pas dire explosives. Julian avait battit murailles infranchissables autour de son cœur, seul sa famille avait encore une place dans son cœur, il veillait sur ses cousines avec l'énergie d'un beau diable, voulant leur éviter de souffrir comme lui avait souffert. Dix ans qu'il vivait de sexe et d'eau fraiche, protégeant son cœur déjà meurtrit de toute autre souffrance. Et Sara était entré dans sa vie. Il n'avait rien vu venir, c'était juste arriver. Elle avait bouleversé sa vie avec l'intensité d'une tornade, elle avait tout changer, sa vision du monde, sa vision des femmes, elle avait brisé ses défenses, elle lui avait fait transgresser ses règles édicter des années plus tôt, elle avait tout changer, elle l'avait changer. Il avait voulut le nier, faire comme s'il n'était pas tomber dans le piège, mais son cœur s'était opposé à sa raison. Il avait succombé, il avait rendu les armes, et il lui avait avoué. Une part de lui même enfouit dans les ténèbres s'était réveiller, une petite voix soufflait dans sa tête les mots qui franchissaient ses lèvres, son côté sombre, l'homme blessé en lui aurait aimé fuir, mais c'était cette voix qui menait le jeu ce soir, qui avait le contrôle et cette part de lui était sous le charme de Sara, entièrement sous son contrôle.

    Bien sur il avait peur, elle était comme sa mère, comme son père, comme lui, elle était un chasseur, elle ne se liait pas, elle faisait tourner les têtes et brisait des cœurs, mais elle ne s'attachait jamais. Elle était un pari risqué pour lui, elle pouvait le blesser, qui lui disait qu'elle ne feignait pas pour obtenir ce qu'elle désirait ? Mais il avait confiance, il lisait dans ses yeux, il avait simplement confiance en ce qu'il y voyait. Elle avait peur elle aussi, elle le cachait bien mais il le sentait, il voulait la rassurée, calmer ses craintes, comme elle apaisait les siennes lorsqu'elle l'embrassait doucement. Elle lui avoua alors qu'elle ne voulait pas qu'une nuit, mais plusieurs, voir plus, un gps, qu'elle idée amusante pour lui fan de voiture et de vitesse, le connaissait-elle mieux que ce qu'il soupçonnait, il pensait plutôt qu'elle avait comprit au vut de son comportement qu'il aimait les risques, la vitesse. Il l'embrassa tendrement sur le front et caressa son nez avec la même douceur, son petit sourire en coin au bord des lèvres. Il répondit à sa demande d'une façon tout aussi détourné, mais lorsqu'elle reprit la parole Sara se lança sans détour, ce qu'il le surprit, il se doutait que pour avoir un tel comportement avec les hommes elle devait être aussi blessé que lui, alors une telle demande sans détour. Ne plus la quitter des yeux... Il sourit et l'embrassa à nouveau tout aussi doux et sincère. Il murmura contre ses lèvres pour ne pas briser leur échange, ce nouveau contact entre eux.

    « Perceptive plus qu'alléchante, je pourrais bien te prendre aux mots... Cara... » Ajouta t-il en savourant ce petit surnom alors qu'il roulait sur sa langue. Il prenait goût à cette nouvelle intimité entre eux, cette proximité pas seulement physique mais aussi spirituel, ils se comprenaient.

    Ce qui se passa ensuite entre eux Julian ne l'avait pas prévu, il savait que cela serrait fort, puissant, passionné et tendre, mais il ne pensait pas que se serait à ce point. Il n'avait jamais rien ressentit de pareil, il n'avait jamais rien vécut de pareil. Jamais une femme ne lui avait tant donné, jamais une femme ne s'était tant laisser aller entre ses bras, et jamais il ne s'était laissé aller à donner autant de lui même. Il n'avait vécut la dernière heure que pour elle, pour lui prouver physiquement ce qui naissait en lui, pour lui montrer qu'il ne jouait pas, qu'il était sincère. Ses mains jouaient sur sa peau, ses lèvres dansait le long de son cou, de sa gorge, il voulait être en elle comme jamais auparavant, mais il ne s'occupait pas de ce qu'il voulait, il l'attendait, il attendait que Sara soit prête, qu'elle perde pied. Elle bouillait entre ses bras, sa peau était brûlante et avait un goût salé que Julian n'avait de cesse de goûter, de caresser. Il la sentait frissonner contre lui, soupirer, sa respiration s'était faite hasardeuse, hachée, sa voix était roque et lointaine quand elle lui chuchota de venir. En douceur il pénétra en elle, retenant sa fougue afin de savourer pleinement les retrouvailles de leur deux corps. Il se sentait à sa place en cet instant, avec elle, en elle. Comme si durant ce long mois il avait été déconnecté de l'Univers. Il lui imposa un rythme lent, sensuel, un rythme en total opposition avec ce qu'elle désirait, il savait ce qu'elle voulait, et comment le lui offrir. Il était avide d'elle, de ses lèvres, de sa peau, de sa voix. Il était fébrile, brulant de désir, avide de toujours plus de contact, elle ne l'aidait pas à tenir alors que dans le brouillard de son désir elle explorait sa peau, que ses mains se perdaient dans ses cheveux et dans son dos. Son cœur semblait vouloir sortir de sa poitrine tant il tambourinait contre ses côtes, sa respiration était hachée, difficile, incontrolable, ses poumons le brûlait, ses doigts unis au siens lui rappelait qu'il n'était pas seul, qu'elle était là, qu'elle ne partirait pas. Il perdit le compte du temps, des minutes, il n'entendait plus que la respiration précipitée de sa compagne, ses soupirs, ses gémissements, il n'entendait plus que son sang battre dans ses veines à une vitesse folle, le son assourdissant de son cœur qui battait follement dans sa poitrine. Il ne tenait que par la force de sa volonté, il la sentait lutter elle aussi, et cela le rendait fou, elle luttait pour faire durer cet instant, mais il ne voulait pas qu'elle se raccroche à cette nuit comme si elle serait la dernière, il y en aurait d'autre, il le souhaitait plus que tout, il lui murmura de se laisser aller.

    Il la sentit se décontracter puis les muscles entiers de son corps se serrèrent, elle se contracta contre lui, son corps se cambre contre son torse, il l'encercla de ses bras la serrant contre lui avec plus de force. Elle étouffa le son de son plaisir contre la peau de son épaule, le contact de ses lèvres à la base de son cou fut l'élément déclencheur de son plaisir. Il n'avait jamais connu une telle déferlante de plaisir, de sensation, un peu comme si chaque port de sa peau était en feu, la chaleur dans ses reins se fit plus vive, la vague de plaisir le submergea, son corps se tendit, se pressant contre celui de Sara, il lui offrit son prénom dans un dernier sursaut de conscience. Il lova sa tête dans le creux de son cou alors qu'elle reposait encore contre lui, la main encore chaude de la jeune femme vient caresser son cou, lui tirant un soupir et un sourire, il déposa un baiser taquin dans son cou sans relever sa tête de son nid, il reprenait doucement une respiration normale, il la sentit frissonner et la serra plus étroitement contre lui afin qu'elle bénéficie de sa chaleur, elle reposa ses jambes sur le sol,il accompagna la descente de ses jambes afin qu'elle puisse posée ses jambes au sol, étant naturellement plus grand qu'elle il l'avait soulevé plus haut que ce que lui permettait normalement sa taille. Elle nicha sa tête contre son torse, ramenant ses mains contre le torse de son compagnon. Il sourit et embrassa doucement son cou, il n'était pas doué pour les remerciement avec des mots. Elle déposa ses lèvres sur la peau encore à nue de son torse, dans l'action de leur étreinte certains boutons de sa chemise griffée n'avaient pas tenus le coût, la chemise s'était ouverte dévoilant son torse. Il la sentit bougé et releva le visage, la vue de son regard émeraude lui manquait déjà, elle prononça son prénom avec hésitation, fuyant son regard. Ses sourcils se froncèrent légèrement, il ne comprenait pas, ses yeux encore voilées de désir avaient du mal à comprendre ce qui était en train de se passer dans la jolie caboche de sa compagne.

    Elle eut alors une réaction tout à fait inédite. Il avait déjà vut des femmes fuirent mais jamais de cette façon, jamais aussi vite, elle jura lui saisit le poignet pour consulter sa montre et se dégage de ses bras, se ruant vers ses dessous, elle enfila avec la dextérité d'une experte ses dessous sans soulever les pans de sa robe, elle marmonnait en s'affairant. Elle ne remarqua l'immobilité surpris et blessé de Julian, il ne comprenait pas, ou plutôt il comprenait de travers. Ainsi elle s'en allait après avoir obtenu ce qu'elle voulait ? Aurait t-il du se méfier, s'était-il fait avoir une nouvelle fois ? Lorsqu'elle se dirigea vers la porte sans un regard en arrière il se sentit trahit, blesser aussi. Elle franchit la porte et Julian ferma les yeux, l'espace d'une seconde...

    Il les rouvrit brusquement lorsque la voix de sa compagne résonna au travers du toit. Elle était là, elle n'était pas partit. Sa question le fit sourire, effaçant toutes traces de doutes dans son esprit. Non il n'avait pas changer d'avis, mais il voyait le doute dans ses yeux, elle avait crut elle aussi qu'il la laissait partir, seule... Elle eut alors un geste qui le toucha en plein cœur car il réalisait à quel point cela devait être difficile pour elle de se mettre ainsi en danger mais aussi car il en comprenait toute la symbolique. Il sourit doucement presque tendrement, un mélange de son sourire en coin malicieux et de son sourire charmeur. Il attrapa sa main et en embrassa doucement le dos, avant de la suivre dans l'escalier. Avant de quitter l'ombre protectrice du grand escalier il l'attrapa par la taille et l'embrassa passionnement.

    « Plus jamais... » Murmura t-il doucement en la gardant contre lui quelques instants. « Plus jamais Sara... » Il attendit qu'elle lui donne son nom, il avait fait l'amour à cette superbe femme trois fois, il était obséder par elle mais il ignorait son nom, il ignorait tout d'elle. Mais cette fois c'était à lui de faire le premier pas. « Julian Spinelli propriétaire d'Aston Martin et chevalier servant de madame pour vous servir... » Se présenta t-il avec un sourire craquant.
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyLun 16 Mar - 1:08

    Jamais elle n'avait connu pareille intensité durant ses ébats. Et elle était loin d'être novice en la matière. Ce soir avait juste été surréaliste, comme si son corps brûlait de l'intérieur, comme si sa peau n'était qu'un immense hématome de plaisir, qu'il provoquait en la frôlant du bout des doigts. Chaque partie de son corps avait appellé le sien, attendant une réponse qu'elle ne tardait jamais à lui donner. Il n'était même plus question de désir ou d'envie, tout était de l'ordre du besoin... Un besoin vital, qui plus est. Ses organes s'emballaient, se claquant sur les rythmes de son coeur, qui lui-même semblait être atteint d'epilepsie. Elle trépassait sous ses doigts, et revivait sur ses lèvres. Il n'avait de cesse de la tuer, afin de mieux la réssuciter par la suite. Et le pire ? Elle ne s'en plaignait même pas. Elle se devait de le sentir, sur elle, en elle. Elle voulait être sienne, totalement, sans demi-mesure, sans compromis, et elle s'abandonnait... comme jamais... Donnant, offrant plus qu'elle n'avait jamais donné d'elle-même, plus que ne soupçonnait pouvoir offrir. Elle ignorait toutes ces ressources qu'elle lui tendait sur un plateau d'argent, se surprennant elle-même au passage. Il était parvenu à la mettre en confiance, à se faufiler dans la faille, faisant exploser son bouclier par la même occasion. Elle était totalement vulnérable maintenant, soumise aux intempéries qu'il pouvait provoquer en elle, même si pour l'instant, tout n'avait été que décharges de plaisir, et soupirs de bien-être. Elle savait, à présent, qu'elle était soumise a son bon vouloir. Un mot et elle pouvait s'apaiser comme jamais, ou au contraire souffrir comme rarement dans sa vie. Comme pour une drogue euphorisante, c'était la redescente qu'elle craignait le plus...

    Elle se savait en danger, à présent. Il l'avait eu, il l'avait ferrée avec ses jolis mots, ses yeux pâles transpirants de sincérités, il avait trouvé un écho en elle, elle avait aimé ce qu'elle avait vu, ce qu'il s'était efforcé de lui montrer de demain, d'après-demain, et des jours suivants, à demi-mots, et sous forme de promesses. Elle voulait tout ça, maintenant. Evidemment, cette perspective l'effrayait presque autant qu'elle l'enivrait. Si elle doutait de lui, elle doutait encore plus d'elle-même. Elle n'était pas sûre d'en être capable, même si elle le souhaitait de toutes ses forces. Elle ne comprenait pas ce qui se passait en elle. Biensûr, elle en avait une vague idée, mais elle croyait qu'il s'agissait d'un mythe, d'une légende urbaine, d'un truc visant à protèger la virginité des jeunes filles. Etait-il possible que tout cela existe vraiment ? Elle en doutait, et comment pourrait-il en être autrement après toutes ces années à se convaincre du contraire ? Elle s'était blindée, endurcie, au point de devenir froide comme la pierre, malgré son tempérament de feu. Maintenant que la protection se fendillait de toutes parts, elle n'avait qu'une trouille : avoir eu raison dès le début, et s'être fait avoir comme une débutante. Elle voulait pas avoir mal, elle voulait plus de cette douleur qui annihile la raison, et vide son âme... Là, dans ses bras protecteurs, les deux pieds au sol, supportant mal le poids de son corps frissonant, elle était terrorisée. Il était un chasseur, elle le savait depuis le début. Mais peut être c'était-il lassé de ce jeu un peu trop simple pour lui, et avait-il décidé de placer la barre un peu plus haut. "Tiens, aujourd'hui je vais retourner le cerveau de Sara Giolitti ! Tu vas voir, ça va être drôle !"... Hilarant, en effet... Les hommes étaient machiavéliques, sournois et fourbes, surtout les hommes de son milieu, alors pourquoi en serait-il autrement de Julian ? Elle aurait dû lui parler, murmurer quelque chose, le forcer à prendre la parole, à la rassurer, mais elle n'était pas douée pour ça. Elle faisait toujours passer ses émotions par des gestes, et c'est ce qu'elle faisait, en déposant ses lèvres sur son torse, doucement, le remerciant de cette façon, pour ce qu'il venait de lui offrir. Quelque soit l'issue de cette nuit, elle ne pouvait renier ces éclairs de plaisir qui lui avait parcouru l'échine, et dont il était le seul auteur. Jamais elle n'avait vécu ça, et jamais plus elle ne le revivrait, elle le savait... en tous cas, pas avec un autre. A cette simple pensée, le doute refit son apparition. Elle n'avait jamais rien possédé, alors elle n'avait jamais rien eu à perdre. Pourtant, cette nuit, elle avait eu l'illusion d'avoir quelque chose que les autres n'avaient pas, quelque chose qu'elle se refusait à perdre. Mais ça ne dépendait pas d'elle, malheureusement. Dans un effort surhumain pour elle, elle décida de rompre le silence. Il aurait été si simple de se complaire dans cet échange, sans poser de question, continuant d'espérer que peut être... Mais au final, cela ressemblait plus à une torture qu'à un moment de douceur entre deux amants comblés. Elle releva les yeux vers lui, entrouvrant les lèvres juste assez pour siffler son prénom, avant qu'il ne se fasse voler la vedette par l'astre lunaire. Comme une giffle en plein visage, elle se prit un retour à la réalité plutot violent. Constatant l'heure tardive, ou plutot matinale, qu'il était, sur la montre de l'italien, elle se mit à paniquer à l'idée de Dario ait pu partir en la laissant là, seule, sans voiture, sans chaussures non plus. Une bohémienne millionaire ! Beau paradoxe ! Fuyant de l'étreinte de ses bras, elle se rua sur ses sous-vêtements, se rhabillant aussi vite que le jour où la surveillante de sa pension de jeunes filles l'avait surprise au lit avec le fils du jardinier.


    Elle ne faisait pas attention à Julian, pour la bonne et simple raison qu'elle n'était pas habituée à faire attention à quelqu'un d'autre qu'elle-même. Pourtant, en passant cette porte, seule, une sensation de manque, tellement présente qu'elle en devenait suffoquante, se fit ressentir en elle. Sa réaction fut encore plus étrange que le manque en lui-même, car elle rebroussa chemin. Jamais, elle n'aurait fait ça, d'ordinaire. Jamais elle n'aurait laissé son coeur dicter une quelconque conduite à sa raison qui faisait tout pour le protèger d'une souffrance éventuelle. Pourtant, elle savait que la souffrance était déjà là, déjà présente alors qu'il ne se tenait plus à ses côtés. Arrivée dans l'encadrement de la porte, elle l'observa, les yeux clos, visage baissé. Si elle avait eu un peu confiance en elle, si elle ne s'amusait pas à se traiter de stupide écervelée chaque fois qu'une idée comme celle-ci se présentait, elle aurait juré qu'il souffrait lui aussi, de la distance qui les séparait à présent. Si elle ne pouvait s'y résoudre, une part d'elle-même se sentit rassurée par cette idée, et dans un geste qui la surprit elle-même, elle lui tendit la main, tout en lui demandant s'il n'avait pas changé d'avis. Plus tôt, il avait menacé de la prendre au mot lorsqu'elle lui avait demandé de ne plus la quitter des yeux, mais c'était avant... Et elle craignait que l'après semble bien différent de l'avant. Pourtant, elle le vit sourire, et ce simple mouvement de lèvres la libéra d'un poids qui faisait pression sur ses épaules. Elle n'en était pas à crier "Victoire", mais elle se sentait plus légère, déjà un peu rassurée. Elle restait main tendue vers lui, s'exposant au danger qu'il refuse ce qu'elle lui offrait. Elle se sentait comme devant son père, lorsqu'elle était petite, qu'elle lui tendait les bras pour qu'il vienne déposer un baiser sur son grand front, et que ce dernier, trop préoccupé, lui passait devant sans la voir. Mais Julian la vit, il lui sourit, et s'empara de sa main pour y déposer un baiser. Comment ce simple contact, pourtant tellement anodin comparé à ce qu'ils venaient de partager ensemble, pouvait ainsi réveiller des parties de son anatomie dont elle ne soupçonnait pas l'existence, à commencer par son coeur ? Doutes et appréhensions venaient de s'envoler, laissant place nette à d'autres craintes, plus personnelles celles-ci, pouvant se traduire facilement par un "en suis-je capable ?".

    Pourtant elle refoulait tout cela, au plus profond d'elle, pour l'instant. Elle aurait bien assez de temps pour y songer, là, elle voulait juste profiter du moment présent, et de cette main dans la sienne, qu'elle ne lâchait pas, alors qu'elle l'entrainait dans l'escalier. Elle souriait, incapable de contrôler ses lèvres qui ne cessait d'afficher cet air réjouit dégoulinant de bons sentiments. Elle devait avoir l'air niaise, elle redoutait d'avoir l'air niaise, elle ne voulait pas avoir l'air niaise devant lui, trouvait-il qu'elle avait l'air niaise ? Elle secouait la tête, s'empêchant de penser comme une gamine prépubère, mais c'était plus fort qu'elle, elle ne contrôlait plus rien, tout était nouveau, tout, y comprit de redescendre les escaliers main dans la main, avec celui qui aurait du être son amant d'un soir, même s'il s'agissait du troisième soir. Elle se demandait si quelqu'un allait voir la différence en elle, si les gens qui l'avait vu monter la trouveraient changées. Etrangement, elle appréhendait un peu ce retour à la réalité, loin de ce toit qui les avait portégés du monde extérieur. Un pas de plus et elle serait dans la lumière, subissant les regards, elle le savait à l'avance. Pourtant, Julian fit de la résistance, et stoppant son geste, la ramena vers lui avant de l'attraper par la taille. La musique était plus forte ici, assourdissante presque, mais ça n'empêcha pas le coeur de Sara de couvrir tout bruits, quand l'italien s'empara de ses lèvres passionément. Elle ne s'y ferait jamais, et son coeur finirait par lâcher, mais c'était un risque à prendre, si chaque nuit ressemblait à cette nuit. "Plus jamais..." murmura-t-il doucement, lui rappelant la promesse qu'il lui avait faite un peu plus tôt. "Ne me fais plus attendre aussi longtemps... Plus jamais..." lui avait-elle demandé alors... Et comme maintenant, il lui avait répondu par ces deux mots "Plus jamais." qui sonnait comme une promesse renouvelée. "Plus jamais Sara...". Il semblait attendre quelque chose d'elle. Un nom peut être ? Afin qu'elle ne puisse plus lui échapper sans doute. Mais elle ne répondit pas, ne comprennant pas tout de suite, alors qu'elle s'employait à refermer les rares boutons restants de sa chemise, que, dans la hâte, il n'avait pas remit. Il ne manquerait plus qu'il déboule aux yeux de tous, avec la chemise ouverte. Non pas que les gens n'allaient pas comprendre d'où ils venaient et ce qu'ils y avaient fait, mais elle se surprenait à ne pas supporter qu'il puisse être vu dans une tenue aussi débraillée par quelqu'un d'autre qu'elle. "Julian Spinelli propriétaire d'Aston Martin et chevalier servant de madame, pour vous servir" lâcha-t-il enfin, la sortant de ses sombres pensées. En temps normal, elle aurait demandé quel modèle d'Aston, ou elle l'aurait repris sur le fait qu'elle était mademoiselle, et non madame, mais nous n'étions plus dans la norme, à présent. Il venait de prononcer le seul nom qu'elle n'aurait jamais souhaité lui entendre prononcer. Spinelli.

    Elle revoyait très nettement son père évoquer ce nom avec dégoût. Pour elle, "Spinelli" était automatiquement précédé de "cet abruti de..." ou "ce vieux fou de...", et encore, quand son père décidait de se montrer poli. Encore ce soir, au diner, entouré de ses collaborateurs, il n'avait eu de cesse d'expliquer à quel point "ce vieux sénile" pour reprendre ses termes, lui tapait sur les nerfs, sappant son autorité et sa crédibilité. Ils avaient même mit au point une rumeur, visant ébranler un peu le patriarche. Sara n'avait écouté que d'une oreille distraite, ne s'interessant que très peu à ce genre de bassesses, mais elle était destinée a reprendre le flambeau de son père, et ce dernier ne lui épargnait rien, surtout pas sa haine envers cette famille qui se prenait pour le nombril de Rome, selon lui. Un magnifique nombril, si elle en croyait le spécimen qu'elle avait sous les yeux. Soudain elle prit conscience de tout ce que cela impliquait, et se recula d'un pas, sans le lâcher des yeux, même si ses prunelles se firent noires de colère. Comme si c'était sa faute !

    - Bon sang ! T'aurais pas pu le dire avant ? Comme si c'était pas déjà suffisamment compliqué pour moi d'accepter tout ça sans broncher, de devoir me faire à l'idée que je ne suis pas aussi forte que je le pensais ! Mais c'est tout moi ça ! J'me dis que je ne crains rien, que pour une fois... Et Baaam ! Elle parlait vite, et fort, moulinant l'air avec ses mains, alors que son discours devenait de plus en plus incohérent. T'avais pas le droit de me faire ça ! T'as dis "plus jamais" ! Tu l'as dit ! Nom d'un chien, Julian ! Tu pensais à quoi ? Pourquoi faut-il que je fasse toujours les choses à l'envers ? T'aurais dû me le dire avant, avant que ce ne soit trop tard... Sa voix venait de s'étouffer dans sa gorge, alors qu'elle prenait conscience qu'il était effectivement trop tard. Elle ne pouvait plus ignorer ce qu'elle ressentait, et se laisser influencer par un nom de famille. Son nom ne faisait pas de lui ce qu'il était, pas vrai ?

    Son visage s'était baissé, sa respiration calmée, ses mains reposaient sagement de chaque côté de son corps. Elle releva son regard triste vers lui, espérant qu'il ait réussi a tirer quelques informations de son monologue décousu et dépourvu de sens sans les soutitrages. Mais non, il ne la comprenait pas, et comment aurait-il pu ? Il devait la prendre pour une folle. Elle amorça un pas vers lui, entrouvrant les lèvres pour s'expliquer, quand son prénom se fit entendre derrière elle. Fronçant les sourcils, elle se retourna, et découvrit un Dario bras croisés contre son torse.

    - Y a un problème ? Tu veux que je m'en charge ? Demanda-t-il sans perdre de vue Julian, l'air sévère.
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyLun 16 Mar - 1:09


    Elle mit un peu de temps à comprendre le sens de sa question, mais en observant son regard noir, elle songea que son discours agité avait dû laisser penser à une dispute. Ainsi Dario n'était pas partit, il avait vu Sara monter, et avait juste attendu qu'elle redescende. Il ne l'avait pas aperçu dans ce recoin sombre, mais quand elle avait haussé la voix, elle n'était pas passée inaperçue. Pensant que le jeune homme devenait un peu trop collant, il avait jugé bon d'intervenir. Et étrangement, la perspective de malmener un peu ce bellâtre le mettait en joie. Pourtant Sara coupa court à cette éventualité, en se rapprochant non pas de lui, mais de Julian.

    - Non, non ! Tu te charges de rien du tout ! Scanda-t-elle sévèrement en fronçant les sourcils. Tu veux bien arrêter ton cirque, s'il te plait ? Il te prend quoi ?

    Le jeune homme se contenta d'hausser les épaules, sans pour autant détourner son regard de l'italien qui se trouvait derrière sa Sara. Cette dernière entreprit alors les présentations.

    - Julian, Dario. Dit-elle en désignant son ami du doigt. Dario, Julian... Elle hésita avant de rajouter. Spinelli... Julian Spinelli.

    Elle insista bien sur le nom de famille, et aussitôt un sourire satisfait se dessina sur les lèvres de son ami. Cette nouvelle le réjouissait au plus haut point, et Sara en fronça les sourcils. Il n'avait pas conscience du cataclisme que cela engendrait en elle, de la tristesse infligée à cause de ce simple nom. Elle en voulu à Dario de se montrer insensible face à son désarroi. Elle s'approcha de lui, et entreprit une conversation à voix basse, que Julian ne pouvait entendre. Dario sembla surprit, mais ne souffla mot. Il s'éloigna un instant, puis revint avec un manteau noir sur un bras, et des escarpins dans la main. Il tendit le tout à la brune, et en jetant un dernier regard à Julian, souffla un "T'es sûre de toi ?". Elle se contenta d'hocher la tête, et attendit qu'il disparaisse de sa vue, pour se retourner vers celui qui provoquait tant de ravages dans sa vie.

    - Je te dois une explication, je crois... Lança-t-elle en avançant vers lui, revenant à sa position initiale, à savoir si proche, trop proche pour qu'elle n'en perde pas la raison.

    Relevant son regard vers lui, elle alla se perdre dans le sien, contemplant l'incompréhension qui y règnait. Même si cette dernière la faisait souffrir, elle était toujours préférable à l'expression qu'elle y lirait après ses révélations. Elle s'autorisa une douce caresse, du bout des doigts, le long de son torse, profitant de ce simple geste, comme s'il pouvait s'agir du dernier... Elle souffla rapidement, tentant de se donner du courage, avant de se lancer.

    - Tu me donnes l'impression d'être en plein drame Shakespearien... Julian, Julian, pourquoi es-tu Julian ? Renie ton père, et abdique ton nom. Murmura-t-elle, citant le texte qu'elle aimait tant, avec une pointe de cinysme dans la voix. Elle tentait de gagner du temps, prolongeant encore un peu l'instant où lui, ignorait encore tout de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Qu'est-ce qu'un nom, n'est-ce pas ? Je crois qu'il est tant de faire les présentations. Mais avant ça, sâche que je viens de renvoyer mon chauffeur, avec le petit espoir, que peut être, tu me rameneras chez moi. Elle espérait qu'il en serait ainsi après ses présentations. Mais le doute était présent en elle, bien trop présent. Elle se mit sur la pointe des pieds, et posa ses lèvres sur les siennes, lui offrant alors un baiser où confusion, excuse et quelque chose de plus fort se mêlait... Quand elle cessa, elle ne détacha pas ses lèvres des siennes, mais souffla doucement son identité. Sara Giolitti... Elle ferma les yeux, tout en reposant ses pieds au sol. Attendant le verdict, elle ne put s'empêcher de murmurer un Pardon... dans un souffle, comme si, à présent, c'était elle la responsable de cette situation...
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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyMar 17 Mar - 13:20

    Peur, vulnérabilité, c'était ce qu'il ressentait alors qu'elle était contre lui, était-il prêt à ça ? Il était un homme brisé, sa mère l'avait brisé en le rejetant, il était bancale, incapable d'aimer, enfin c'était ce qu'il pensait, il n'avait encore jamais tenter l'expérience, il ne savait pas ce que cela donnerait. Serait-il jaloux ? Possessif ? Insecure ? Savait-elle dans quoi elle s'engageait ? Avait-elle comprit qu'il était brisé, incomplet, fragile ? Il n'était pas habitué à ce genre de relation, il n'avait jamais été amoureux, il n'avait jamais éprouver ses sentiments, il était novice en la matière, mais elle, l'était-elle ? Il avait sentit sa peur, son appréhension à l'idée de ce qu'ils se promettaient à mi voix, avait-elle souffert dans le passé ? Son cœur avait-il lui aussi était brisé ? Mais par qui ? Sa mère ? Son premier amour ? Son père ? Se ressemblaient-ils plus qu'ils ne le pensaient ? Etaient-ils semblables, leur histoire était-elle identique ? Il ne savait rien d'elle, ce mystère n'était pas voulut, enfin pas ce soir, lors de leur deux dernières rencontres peut être, Julian ne voulait pas qu'on le retrouve, il ne voulait pas que l'on s'accroche à lui, son nom restait bien souvent un mystère pour celle à qui il ouvrait son lit. C'était une façon comme une autre de se protéger de l'amour, mais malgré toutes ses précautions Sara était arrivé à le retrouver, il ne savait comment, était-ce le hasard ? L'avait-elle chercher ? Il se doutait que cela ne pouvait pas être ça, elle était trop fière, trop indépendante pour avoir chercher à le retrouver. Le destin les avait-il réunit à nouveau ? Et si oui pourquoi ? Elle était comme une drogue pour lui, elle le rendait fou, l'empêchait de penser clairement, il ne savait comment, et ne voulait pas savoir pourquoi ils avaient été réunit, tout ce qui comptait pour lui en cet instant c'était qu'elle soit là, dans ses bras, il aimait son contact, la légère brise de son souffle sur sa peau, ses lèvres contre son torse. Il n'avait pas envie de réfléchir, il savourait seulement cet instant qui semblait éternel avec celle pour qui son cœur s'accélérait depuis son retour dans sa vie...

    Et puis elle était partit... Elle s'était évanouie dans la « nuit » avec la rapidité d'une sprinteuse, elle était partit, elle avait quitté l'étreinte de ses bras en quelques secondes. Elle était partit et il s'était aussitôt sentit trahis, blessé, brisé encore. Elle lui manquait déjà, et cela lui fit peur autant que la douleur qui lui enserrait subitement le cœur. Comment avait-il pu s'attacher aussi vite ? C'était stupide, il ne savait rien d'elle, rien à part son prénom et son âge. Il était sous le charme d'une parfaite inconnue, elle s'était évanouie dans la nature sans un regard en arrière. Julian avait fermé les yeux, baisé le visage vers le sol, luttant contre la douleur qui lui enserrait le cœur, lui labourait la poitrine. Comment était ce possible ? Comment avait-il pu succomber aux charmes d'une parfaite inconnue ? Et elle était revenue, mettant un terme à ses interrogations, la simple vision de son visage lui fit oublié tout ce qui venait de lui passer par la tête, il était incohérent, stupide et fou lorsqu'elle se trouvait aussi proche de lui, mais il était ainsi, il l'acceptait, s'il devait être débile autant que ce soit parce qu'il était troublé par la présence d'une superbe jeune femme non ? Elle était apparue et ses doutes s'étaient évanouies, sa main de la sienne s'était tout ce qui comptait pour l'instant. Elle faisait s'envoler ses doutes, ses peurs... Pour l'instant. Il ne savait pas combien de temps cela durait, s'il était capable de cela, d'avoir une vraie relation, de ne pas constamment douter, prendre peur et s'en aller. Il n'était pas fait pour la fidélité, les relations de longues durées... Elle était comme lui, s'était la chasse qui l'attirait, serait-il capable de se ranger pour elle ? Pour leur donner une chance ? Il ne savait pas faire confiance mais il n'y songait pour l'instant, il se sentait bien avec elle, ici. Il refoulait ses peurs, ses craintes, ses doutes, demain il y penserait, enfin plus tard dans la journée, car comme Sara lui avait réalisé plutôt, ils étaient déjà demain.

    Julian était connu comme le loup blanc dans la « Jet Set » italienne, il connaissait tout le monde et tout le monde le connaissait, en sept mois il avait rattraper treize ans d'exil en france. Pourtant Sara et lui ne s'étaient jamais croisés, ils ne fréquentaient pas les mêmes cercles d'amis, ils ne sortaient pas dans les mêmes boites, n'allaient pas au mêmes galas de Charités. Seul le hasard les avaient réunis. Julian savait qu'en revenant main dans la main avec une femme dans le carré VIP il enverrait un message très clair à tout ses gens qui le connaissait et l'appréciait, « elle est avec moi ». Julian Spinelli se rangeait. Mais avant de revenir dans la « réalité », de franchir le pas qui les séparaient de tout ses gens qu'ils connaissaient l'un comme l'autre, Julian avait besoin d'une dernière information. Son nom. Un élément concret, quelque chose sur elle. Quelque chose qui lui permetterait de la retrouver s'il elle s'en allait. Il fit alors le premier pas et se présenta, chose qu'il n'avait encore jamais fait. Et peut être l'anonymat aurait été préférable car elle se figea entre ses bras. Elle se dégagea de son étreinte et recula d'un pas sans le lâcher des yeux, ses prunelles emmeraudes noircies par la colère. Il ne comprenait pas, qu'avait-il dit, qu'avait-il fait ? La colère de la jeune femme explosa soudainement.

    Elle était incohérente, non c'était plutôt ses paroles qui étaient incohérentes, il ne comprenait pas, que se passait-il, qu'avait-il dit ou fait ? L'instant précédent elle était si douce, si calme, si heureuse, elle souriait, ses yeux verts brillaient encore de plaisir mais aussi de joie, elle avait l'air combler. Il était perdu, elle était en colère... contre lui, et il ne comprenait pas. Elle parlait vite, elle criait presque, sa voix couvrait par instant la musique, ses mains brassaient l'air avec force, elle devenait petit à petit incohérente, Julian n'arrivait pas à la suivre, à comprendre, les mots semblaient sortir de sa bouche à mesure qu'elle pensait. Elle remettait en cause ses promesses, comme s'il lui avait annoncé qu'il la quittait ! Mais il n'avait rien dit de tel ! Trop tard pourquoi ? Et soudainement elle se tue, sa colère soufflée, renforçant l'incompréhension du jeune italien. Elle se rapprocha de lui, ses yeux tristes ancrés dans les siens, il ne comprenait plus rien, comment...

    Oh manquait plus que ça ! C'était qui celui là ! Encore un qui se mêlait d'affaires qui n'étaient pas les siennes ! Ah mais il le reconnaissait, c'était le blond qui avait dansé si sensuellement avec Sara quelques heures plus tôt. « Y a un problème tu veux que je m'en charge ? » La colère de Julian s'embrasa, ou était-ce plutôt sa jalousie ? Qui était ce mec, que venait-il faire là, attendait-il Sara ? Qui était-il pour elle ? Olaaaa doucement garçon on se calme, on ne s'emballe pas. Sara semblait agacé par son intervention ce qui fit sourire Julian légèrement surtout lorsqu'elle lui demanda d'arrêter son cirque de macho, c'est vrai qu'il faisait un peu personnage tirer de série B dans cette posture, les bras croisés sur sa poitrine, le regard faussement mauvais. Sara se décida alors à faire les présentation et Julian fut encore plus perdu. Pourquoi insistait-elle ainsi sur son nom ? Pourquoi ce Dario souriait-il ainsi, pourquoi Sara avait-elle l'air aussi peiné ? Merde mais quelqu'un allait-il lui expliqué ce qui se passait ? Apparemment non l'explication ne serait pas pour tout de suite. Sara s'éloigna de quelques pas, parlant à voix basse à celui qui apparemment était son ami. Il commençait sérieusement à avoir peur, que se passait-il bordel ? Ses yeux ne quittaient pas la silhouette de Sara, Dario s'éloigna pour mieux réapparaitre le manteau et les chaussures de son amie à la main. Il les lui tendit et ses lèvres formèrent des mots que Julian n'eut aucun mal à comprendre « t'es sure de toi ? » en jetant un regard furtif au bel italien qui attendait passiemment la jeune femme dans l'ombre de l'escalier. Elle hocha simplement la tête. Julian vit Dario hésité puis s'éloigner, il n'y accorda pas plus d'intérêt, encore un amoureux platonique, son attention était entièrement focalisé sur Sara à présent. Elle s'approcha de lui, et se glissa à nouveau entre ses bras, Julian ne comprit pas ce geste, il l'avait mit en colère et elle se réfugiait à nouveau dans ses bras ? Dans quelle dimension étrange avait-il basculé ? « Je te dois une explication, je crois... » Oui elle lui devait en effet une explication, il avait besoin de comprendre, de savoir ce qui avait causé tant d'émotion chez elle pour corriger le tire, faire qu'elle n'ait plus à « souffrir » de la sorte. Elle releva ses yeux verts vers lui, Julian plongea son regard bleu presque translucide dans le sien, elle devait lire l'incompréhension dans son regard, l'attente, peut être même la peur ?

    Elle caressa doucement son torse du bout des doigts, elle qui avait fermé quelques minutes plus tôt les boutons qu'il avait oublié de remettre en place sur sa chemise, sa caresse fit se contracter les muscles de ses pectoraux un peu comme s'ils avaient reçus une décharge électrique. Elle souffla rapidement, elle cherchait du courage il le sentait dans son attitude, qui avait-il de si grave à dire ? Elle prit doucement la parole. « en plein drame Shakespearien » ? Pourquoi lui récitait-elle une réplique de Roméo et Juliette en y transposant son nom, celui de sa famille, celui des Spinelli ? Renier son père, ça c'était déjà fait, abdiquer son nom il n'en avait pas le droit, il était l'unique hériter masculin des Spinelli, celui qui succéderait à Livio, Dante et Giovanni. Pourquoi semblait-elle si amer ? Temps de faire les présentations ? Il ne comprenait plus. La ramener chez elle ? Il le ferrait avec plaisir, conduire la belle jusqu'à son château serait un moyen de prolonger cette nuit passé ensemble. Elle se mit sur la pointe des pieds pour l'embrasser, son baiser avait un goût étrange, il était pressé, enflammé, il avait un goût de « dernier baiser ». Elle mit fin à ce baiser mais resta tout contre ses lèvres, alors seulement elle murmura ce que Julian voulait savoir... Son nom... Et quelle non...

    Giolitti. Non... c'était impossible ! Pas ce nom ! Elle ne pouvait pas être la fille de Giolitti père ? C'était impossible ! Elle ne pouvait pas... Et pourtant... Elle était la fille du pire ennemi de sa famille. Les Giolitti. Julian ne savait précisément comment avait commencer cette querelle entre son grand père et le père de Sara, ni comment elle s'était généralisé à l'ensemble de la famille Spinelli, tout ce que Julian savait c'était qu'il devait haïr cette famille. Julian devait succéder à son père, et il réalisa alors pourquoi Sara avait réagit ainsi... Sara succéderait à son père elle aussi. Non.. Il refusait cette idée, elle... Il... Il avait couché avec l'ennemi... A en croire sa réaction ce n'était pas une tactique pour discréditer les Spinelli en se servant de son attitude de débaucher, elle ne savat rien de lui, elle ignorait qui il était. Lorsque les Spinelli parlaient des Giolitti s'étaient souvent en des thermes peut flatteur, dans le genre de « cet avorton présomptueux », « ce chacal aux dents si longues qu'elles rayent le plancher », « sa femme qui passe dans tout les lits de la capitale » (celle ci amusait beaucoup Julian étant donner que Dante et son fils avaient le même comportement, mais un homme lorsqu'il enchaîne les conquêtes est volage, une femme par contre est une trainée...), « sa dévergondé de fille qui a coucher avec le jardinier... ». Il n'y avait pas de secret dans cette ville. Comment Julian avait-il était si longtemps dans l'ignorance de l'identité de sa compagne ? Pourquoi personne ne lui avait-il dit ? Pourquoi ne c'était-il pas renseigner ?

    Il ne pouvait pas faire ça, il ne pouvait pas faire ça à sa famille, il se détacha à son tour des bras de la jeune femme et recula d'un pas un peu plus dans l'ombre de l'escalier, son visage affichait une expression tourmenté. Il ne pouvait pas faire ce choix, il ne pouvait pas choisir entre elle et sa famille. Il avait des valeurs, il protégeait sa famille, il n'aurait jamais rien fait qui aurait pu blesser l'un des membres du « clan » Spinelli... Mais il était déjà trop tard, il l'avait fait. Il les avaient tous trahis, par trois fois déjà, il avait renier ce qu'il était, qui il était. Il était tombé sous le charme de la seule femme qu'il n'aurait jamais du convoiter, il avait raison lorsqu'il avait pensé qu'ils étaient comme les deux faces d'une même pièce, ils n'aurait jamais du être réunis sur la même face, ils étaient opposés, le sang qui coulait dans leur veine faisait d'eux des ennemis. Sara Giolitti, quoi qu'il se passe un jour ils seraient des rivaux, des ennemis, quand ils succéderaient à leur parent, Julian à son grand père, Sara à son père. Pour le moment ils étaient juste les garants d'une haine héréditaire, d'une rivalité sans commune mesure.

    Un drame Shakespearien il comprenait à présent ce qu'elle avait voulut dire par là. Ils étaient comme Roméo et Juliette. Julian commit alors une nouvelle erreur, une erreur qui scella son choix. Il plongea son regard dans celui de Sara. Elle semblait tant douté, avoir si peur de sa réaction, il y avait aussi de la tristesse dans ses yeux emmeraudes, il l'avait blessé en se reculant violemment, un se terrant dans l'ombre. Il oublia un instant qui il était et les conséquences de ses actes, il s'avança et la reprit dans ses bras, il la serra contre lui et embrassa délicatement ses lèvres. Sa main droite se referma sur les doigts fins de la jeune femme et entrelaça les doigts. Il passa sa main libre sur sa joue et lui sourit doucement.


    « Pardon » S'excusa t-il pour sa réaction, mais aussi pour ce qu'il allait faire. « C'est partit » Murmura t-il ensuite doucement avant de la tiré par la main dans la lumière, fendant la foule avec elle. Il passa un bras autour de ses fines épaules sans ralentir. « J'ai déjà brisé toutes les règles.... Quitte à finir en enfer... »

    Tous les regards semblaient être fixés sur eux. Julian fendait la foule avec sa campagne sans y prêter véritablement attention, il la surveillait elle, il s'était déjà damner et brûler les ailes au feu de l'enfer, autant finir la chose jusqu'au bout... Qui ne se serait pas damner pour une fille comme elle ?



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... Since I'm going to Hell ! »

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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I

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MESSAGES : 1913
ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin.
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"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

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MessageSujet: Re: The Lion and The Lionne [Sara] { End *   The Lion and The Lionne [Sara] { End * EmptyMar 17 Mar - 21:15


    - Flashback -

    - Sara !!

    Il était 20h30, Sara se retrouvait avec son père dans un luxueux restaurant de la capitale italienne. Depuis plus d'une heure, il parlait, parlait, parlait, sans discontinuer. Il rabâchait sans cesse les problèmes qu'il rencontrait au travail, et il était plutôt intarissable.Visiblement, aujourd'hui il était parvenu à prendre le dessus sur son rival de toujours, et son enthousiasme le rendait très bavard. Voilà par trois fois qu'il lui relatait les faits, trouvant toujours un nouveau détail, selon lui 'capital' qui changeait tout au précédent récit. En fait, il ne cherchait qu'à lui faire partager sa bonne humeur, s'attendant à ce que sa fille s'emporte avec lui, et le félicite d'être enfin parvenu à moucher le 'vieux sénile'. Mais Sara n'était pas là. Bien que présente physiquement, ses pensées n'était pas tournées vers lui. Elle pensait à la rencontre qu'elle avait fait, la nuit précédente. Rencontre qui avait rompue ses habitudes, qui l'avait vu dans un rôle inédit pour elle, celui de proie. Pourtant, lorsque son père l'interpella, elle redressa son regard blasé vers lui.

    - Tu ne m'écoutes pas ! C'est insupportable ! L'avait-il accusé, en lâchant ses couverts en argent dans l'assiette.

    - Mais si, je t'écoute. Je ne fais que ça... Mais ça fait trois fois que tu m'expliques comment le président du Sénat t'a donné raison à toi, et non à Spinelli. On pourrait peut être passer à autre chose, non ?

    Bah non ! Trop heureux de retrouver l'attention de sa fille, il repartit dans son récit, n'omettant rien, décrivant jusqu'au costume bleu du vieil homme, qui jurait avec son teint rouge de colère. Puis soudain, sa prunelle frisa de malice, et il haussa la voix, faisant sursauter Sara au passage.

    - Oh ! Et tu ne connais pas la meilleure ? Il est persuadé que son petit fils lui succédera ! Il partit d'un rire nerveux, passant une main dans ses cheveux. Sous prétexte que le rejeton est revenu à Rome, il le pense capable d'entrer en politique ! Tu penses ! Il est bien plus intéressé par les courbes de italiennes que par celles du PNB...

    Sara sembla intéressée. Elle avait finalement un adversaire qui n'avait pas le double de son âge.

    - Je devrais m'inquiéter ? Demanda-t-elle à son père, en se penchant par dessus son assiette, un sourire de défi sur les lèvres.

    - Non, absolument pas, ma poupée... Tu ne peux craindre personne... Lui répondit-il, un sourire fier aux lèvres, tout en promenant le bout de ses doigts sur la joue de sa fille ... Surtout pas un Spinelli... Surtout pas Julian Spinelli...

    - Fin du Flashback -

    "Julian Spinelli, propriétaire d'Aston Martin, et chevalier servant de Madame, pour vous servir." Son père lui avait mentit ! Elle aurait dû craindre les Spinelli, et un en particulier, celui qui n'avait pas le double de son âge, celui qui était son ennemi direct, celui qu'elle devait haïr de toute son âme. Elle non plus ne savait pas d'où venait cette haine commune, il semblait en avoir toujours été ainsi. Depuis le berceau, elle n'avait fait qu'être le témoin de cette guerre interfamiliale. Elle ne s'y était que peu interessée, les fils Spinelli ayant l'âge de son propre père, elle n'avait aucun contact avec eux. Evidemment, il y avait les petits-enfants, mais ils ne vivaient plus à Rome, ni même en Italie si on en croyait la rumeur. Elle n'avait apprit leur retour qu'un mois plus tôt, lors de ce diner avec son père. Elle ne savait pas depuis combien de temps ils étaient revenu, ni s'ils allaient rester. Elle savait juste qu'à un moment ou à un autre, elle serait amenée à le croiser, lui, son ennemi, et elle n'était pas pressée. Deux personnes pour une même identité. L'un qu'elle n'avait eu de cesse de rechercher, sans même en avoir conscience elle-même, et l'autre qu'elle n'avait fait qu'éviter, ne souhaitant pas le croiser. A chaque fois que le nom "Spinelli" avait été présent sur la liste des invités d'un gala de charité, elle avait aimablement décliné, trouvant toujours une excuse pour ne pas s'y rendre. Elle ne s'était pas sentie encore prête à entrer dans l'arène, pas prête a reprendre l'héritage familiale, pas prête à haïr quelqu'un juste de part son nom. Pourtant, maintenant, face à lui, elle comprenait qu'elle ne serait probablement jamais prête. Pourquoi fallait-il que ce soit lui ? Pourquoi le seul a avoir été capable de faire naître ces sentiments en elle était-il destiné à être son ennemi juré ? Elle lui en voulait ! Rejetant la faute sur lui et sa famille, comme on lui avait si bien appris à le faire. Reculant, haussant la voix, elle devenait incohérente, l'accusant de rompre sa promesse, alors qu'il n'était encore conscient de rien. Elle était la seule à savoir.

    Etrangement, alors que quelques minutes avant, elle se demandait si elle était capable de lui offrir ce qu'il attendait d'elle, de se ranger, de devenir celle qu'elle avait toujours detesté et raillé, maintenant que tout menaçait de lui glisser entre les doigts, elle se sentait plus prête qu'elle ne l'avait jamais été. On ne se rend compte de ce qu'on a que lorsqu'on est sur le point de le perdre, disait le dicton. Et là, elle allait tout perdre. Une fois qu'il saurait, qu'il pourrait mettre un nom sur son visage, il lui tournerait le dos. Comment pouvait-il en être autrement ? Elle aurait voulu qu'il reste dans l'ignorance, mais après le scandale qu'elle venait de faire, elle lui devait une explication, elle n'avait pas vraiment le choix. Pourtant, Dario lui offrit un peu de temps supplémentaire avec son entrée très théatralisée ! Il n'y avait que lui pour se prendre pour Zorro, et se croire crédible. Sara n'était pas d'humeur à jouer, et le remit à sa place, gentiment, avant de lui expliquer la situation à voix basse. Non, elle n'était pas entrée dans les détails, mais rien que le fait de demander à rester seule avec l'italien, avait laissé craindre le pire à Dario. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle ne suivait plus aucune logique, qu'elle était en roues libres. Il ne savait pas ce qu'il redoutait le plus, de la voir perdre le contrôle et se faire très mal ? Ou bien justement qu'elle ne souffre pas trop, et qu'elle lui échappe ? L'un comme l'autre, ça ne changeait rien, Sara ne lui prêtait déjà plus attention, elle s'était retournée vers Julian, et avançait prudemment. "Quelle sotte !" pensèrent-ils en même temps.

    Elle appréhendait ce qu'elle s'apprêtait à faire au point de vouloir faire durer le moment éternellement, restant dans la protection de ses bras, lui offrant d'infimes caresses, parlant à voix basse, dans une intimité qu'elle apprenait à apprécier. Pourtant elle se devait d'y mettre un terme, et cela s'avérait presque aussi dur que de s'arracher le coeur. Dans un dernier baiser, elle lui offrit son identité, avant de baisser le visage, presque honteuse, tout en s'excusant à voix basse. Et sa réaction ne se fit pas attendre. Il se detacha d'elle, reculant, et emportant avec lui le peu d'amour propre qui subsistait encore en Sara. Elle gardait les yeux rivés sur lui, lisant la surprise, l'effroi, et le combat qui semblait se livrer dans sa tête. Elle se sentait idiote, ne sachant que faire de son corps, devenu inutile sans le sien pour se protèger. Elle était tellement vulnérable, totalement soumise à la décision de l'italien, et elle se détestait pour ça. Comment avait-elle pu lâcher la bride au point d'en être réduite a attendre de savoir à quel point elle le dégoutait ? Pourtant, sans qu'elle ne le voit venir, il se rapprocha d'elle, et la captura dans ses bras puissants. Elle ne se fit pas prier, et se serra contre lui, prenant conscience que ce simple geste était devenu vital. Elle ne savait rien de sa décision, ne sachant pas ce que signifiait réellement cette étreinte, mais elle s'en moquait, elle prendrait tout ce qu'il lui donnerait, à commencer par ses bras, puis ses lèvres, dans un baiser délicat.

    Elle referma ses doigts sur les siens, et profita de cette douce caresse contre sa joue. "Pardon"... Pardon de quoi ? "Pardon de me laisser maintenant ?" pensa-t-elle sans pour autant formuler sa crainte à voix haute. Qu'elle soit trop attachée à lui pour se plier aux règles de sa famille était une chose, mais elle ne parvenait à se convaincre que la réciproque pouvait être vraie. "C'est partit"... Mais quoi ? Il la tira par la main, l'entrainant en pleine lumière, bien trop rapidement pour qu'elle ait eu le temps de prendre conscience de ses réelles intentions de part ce geste. Elle en était encore à se demander s'il ne cherchait pas à la ridiculiser, à montrer à la jeunesse dorée romaine, à quel point Sara Giolitti pouvait se montrer idiote ! Après tout, si elle ne partageait pas la haine séculaire de son père, qui lui disait qu'il en était de même pour Julian ? Ce ne fut que par un simple geste qu'il parvint à faire taire sa douleur sourde. Il passa son bras autour de ses épaules, agissant en propriétaire. En temps normal elle aurait détesté cela, mais là, elle adorait.

    - Tu es sûr de ce que tu fais ? Chuchota-t-elle son regard perdu dans le sien.

    S'exposer ainsi, c'était prendre le risque que tout cela revienne aux oreilles de leurs familles. Tout se savait à Rome, et l'information passerait de bouches à oreilles en moins de quelques heures. Dans la soirée, Spinelli et Giolitti en mangeraient leurs cravates de rage. "J'ai déjà brisé toutes les règles... Quitte à finir en enfer..." lui répondit-il. L'enfer était le terme exact, car s'ils continuaient à s'entêter de la sorte, ils allaient vivre un enfer. Mais avaient-ils vraiment le choix ? Pour Sara, la réponse était non, elle était allée trop loin, elle ne pouvait plus reculer. Hésitante, puis soupirante, elle finit par passer un bras autour de la taille de l'italien...

    - ... Quitte a finir en enfer. Reprit-elle en le parodiant ... Autant se damner comme il se doit !

    Tous les regards étaient posés sur eux. Mais Sara décida de ne plus y prêter attention. Elle avait d'abord fuit ses regards curieux, étonnés, parfois jaloux. Elle détestait être sous le feu des projecteurs de la sorte. Pourtant, un regard avait changé la donne, celui de Ludmilla, qui ouvrait la bouche à s'en décrocher la mâchoire. Elle ne put résister, et un immense sourire s'afficha sur ses lèvres. Elle la tenait sa vengeance. S'arrêtant en plein milieu de la foule, elle obligea son compagnon à en faire de même. Son regard empli de malice, elle se hissa sur la pointe des pieds, et s'approcha de ses lèvres. Ils étaient damnés, n'est-ce pas ? Alors un peu plus ou un peu moins ne changerait pas grand chose à la situation. S'accrochant à son cou, ses lèvres effleurèrent sa bouche, prenant un malin plaisir à faire durer les choses, avant d'en prendre posséssion doucement, tendrement, ne trompant personne sur la nature de ce baiser. Son sourire ne s'estompa pas, surement qu'il ne s'estomperait plus avant le violent retour à la réalité qui s'imposait, mais pas avant. Reprenant sa main dans la sienne, elle s'entendit lui chuchoter un "Rentrons..." tout doux. "Rentrons", signifiant un "ramène-moi chez moi", suréaliste pour une femme qui n'avait jamais ne serait-ce que donné son adresse. Comment parvenait-il à faire ça ? Comment parvenait-il à faire tomber toutes ses barrières ?

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