Sujet: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Lun 16 Fév - 19:35
[Pourquoi ce lieu ? J'en sais rien du touuut !]
Allongé sur le canapé de son appartement, Leandro semblait dormir comme un petit bébé… A la base il s’était installé ici pour bouquiner, et ceci en musique, gardant aux oreilles les écouteurs de son i-pod. Il avait commencé à lire, c’est vrai… Mais très vite, il avait sentit ses paupières devenir lourdes, et ses yeux avaient terminé par se fermer. Il s’était assoupi, entamant dignement sa nuit de sommeil, le livre retombant sur son visage, et la musique continuant de tourner. Une bien jolie scène à vrai dire, qui en aurait fait sourire plus d’un ! Heureusement pour lui, sa playlists actuelle n’était pas bien longue, et ne l’empêcha pas d’entendre la sonnerie de son téléphone, en plus du bruit provoqué par le vibreur de l’appareil sur la table basse. Il grimaça, ouvrant doucement les yeux et retirant par la même occasion le livre de son visage.
Leandro était un peu à l’ouest… Comme à chaque fois qu’il ne se réveillait pas de lui-même ! Il tourna la tête, et se redressa, passant sa main dans ses cheveux, et attrapa finalement le mobile. Le nom du club pour lequel il travaillait s’afficha, alors que le regard du jeune homme était plus attiré par l’heure que lui indiquait le téléphone. Il décrocha et ponctua alors le semblant de conversation qui venait tout juste de débuter par des simples « Eum… ». La raison de cet appel ? Un besoin urgent pour décharger un camion en retard dans sa livraison, pour le soir même, et ce d’ici trois heures grand maximum le boulot devait être fait, pour pouvoir entamer l’inventaire. Et il le voulait lui ! Bon, dans ce cas… Si on le demandait, il n’allait pas y redire quoi que ce soit, n’est-ce pas ? Mais ça allait se négocier voyons ! On lui laissait juste le temps de se changer et de passer dans la salle de bain pour remédier à son actuelle coupe de cheveux. Non pas que le look « Je sors du lit » ne lui allait pas à ravir mais tout de même… Leandro réservait ce magnifique spectacle pour sa petite amie du moment, qui au jour d’aujourd’hui n’existait plus. Enfin si je vous rassure, elle existait, mais n’était plus sa copine… Bref ! Il ne faisait pas spécialement attention aux regards des autres, mais il se sentait bien plus à l’aise en étant comme qui dirait présentable. Le jeune Fransceci quitta donc le canapé, et se dirigea dans sa chambre. Là il s’empara d’un jean propre et d’un t-shirt noire, tout ce qu’il y a de plus simple. Il se changea rapidement, et passa directement dans la salle de bain, pour s’arranger. Il devait d’une part effacé les traces laissé par cette nuit bien trop courte à ses yeux, et d’une autre se coiffer. Ca ne dura pas longtemps, et en moins de 20 minutes il était prêt.
Et quelques instants plus tard, il était sur le porche de l’immeuble, ouvrant un bouton pression de son t-shirt, cherchant à se libérer de cette chaleur typiquement italienne. Avant de s’engager dans la rue adjacente, pour gagner sa moto qu’il avait garé un peu plus loin. Il devait faire vite, avançant donc au pas de course. Le trajet fut rapide, et efficace… Tout Leandro en fin de compte ! Mais une fois sur place, quelle surprise eut-il quand son patron lui donna un petit morceau de papier seulement.
« Eum… C’est quoi ? -Une liste ! -Non mais ça, j’ai bien vu… Mais… C’est une liste de fruits ? -On nous a oublié le stock de fruits frais pour les déco et cocktails… Va faire un tour au marché, tu nous sauveras. -Mais je croyais que… -Bah non. »
Leandro soupira doucement, et attrapa le sac à dos vide que venait de lui balancer son patron. Et bien vu le sac, il n’avait visiblement pas besoin d’énormément de fruits. Tout ça pour le déranger en fin de compte ! En très peu de temps, Leandro fut sur place. Piouuf ! Toujours autant de monde ici, c’était incroyable ! Il sortit le papier de sa poche, et énuméra les différents fruits dont il avait besoin. Et bien c’est qu’en plus il n’était pas exigent l’autre ! Grrr ! Il fixa l’antivol sur la roue de sa bécane, attachant par la même occasion le casque. Puis se relevant, il passa une main dans ses cheveux et posa sur le bout de son nez ses lunettes de soleil, pour finir par enfouir ses mains dans le fond de ses poches. Allez hop, au boulot !
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Lun 16 Fév - 22:11
Ses talons, bien trop hauts pour les rues pavées de Rome, claquaient très fort dans la ruelle. Ils allaient voir ! En grandes enjambées, elle avançait droit devant elle, les lèvres pincées, le regard noir. La traiter de 'désastre culinaire' ! Comment avait-il osé ! D'accord, c'est vrai qu'à la villa, une cuisinière attitrée se chargeait de cette basse besogne, mais quand ils étaient dans leur appartement parisien, qui se chargeait des courses et de la cuisine ? Bah en y réfléchissant bien, un prénom s'imposait : Caly ! Instantement elle stoppa le martelement de ses talons sur les pavés. Mince... Etait-il possible qu'elle n'ait jamais cuisiné... de sa vie ? La brume de colère s'estompant petit à petit dans son esprit, elle se mit a réfléchir, à chercher, revivant par flashback des scènes de vie parisienne... Elle revoyait tout, comme si c'était hier... Elle rentrant de la Sorbonne, le ventre criant famine, Julian affalé devant la télé, Caly s'entrainant sur sa guitare. Elle s'entendait lancer d'un ton enjoué 'J'ai faim, j'vais faire des pâtes !', et soudain le visage horrifié de Julian se tournant vers elle, puis Caly se levant d'un bond, annonçant fierement un 'J'm'en charge !'... Etait-elle si... dangereuse... dans une cuisine ? Wahou ! Elle prenait la réalité en pleine face ! Impressionnant ! Pourtant elle n'allait pas baisser les bras ! Elle allait prouver à Julian et Caly qu'elle était capable de cuisiner, et surtout de faire quelque chose de mangeable. Enfin c'était essentiellement Julian qu'elle cherchait a convaincre, puisque c'était lui qui avait osé avancé le terme de 'Désastre culinaire' quand elle avait avancé l'idée de faire un gâteau... Furax elle était montée dans les aigues, et Julian la mit au défi de préparer le repas du soir. Si cela s'avérait mangeable, il serait aux ordres de Thalie pendant un mois. Mais si tel n'était pas le cas, l'inverse se produirait. Autant dire que la blonde était archi-motivée pour réussir ses recettes... Entrée-Plat-Dessert ! Elle avait du pain sur la planche !
Elle avait garé sa voiture plus bas, sur la grande rue. Elle fulminait contre Julian, contre l'idiot qui avait interdit les voitures dans le centre de Rome, et contre Jimmy Choo qui ne pensait pas au confort de ses petits pieds ! Maintenant elle comprenait pourquoi les vespa se vendaient si bien... Replaçant l'ance de son panier en osier qui lui striait le bras, elle reprit sa route vers la petite place qui pointait le bout de son nez. Elle avait repéré à l'avance les plats qu'elle allait entreprendre, et la liste des provisions dans sa main, elle se rendait sur l'un des rares marchés locals de Rome, les autres n'étant là que pour vendre tout et n'importe quoi aux touristes. Le quartier d'Esquilin n'était pas réputé pour son luxe, mais Thalie l'aimait bien, il était authentique, et ça n'avait pas de prix. Pour l'occasion elle avait enfilé un jean, retroussé à la va-vite pour découvrir ses chevilles, et un simple débardeur blanc... Plus simple, tu meures... Hormis ses chaussures, mais ça, c'était plus fort qu'elle !
Le marché dégageait une bonne odeur de fruits et de légumes frais... Les commerçants haussaient la voix pour couvrir celles de leurs concurrents, donnant à la place des airs de joyeux bordel... Thalie laissa échapper un sourire, puis fendit la foule pour commencer ses achats. Une demie heure plus tard, elle avait tout ce qu'il lui fallait. Manquait juste la mangue. Il lui fallait une mangue. Sauf que ça ne faisait pas vraiment partie des produits locaux italiens. Deux étales plus tard, toujours pas de mangue. Elle savait qu'il restait encore un stand de fruits un peu plus loin, c'était sa dernière chance... En croisant les doigts, elle s'y rendit, et là, elle la vit... Il n'y en avait qu'une, mais elle lui faisait de grands signes, comme si elle n'avait été là que pour elle, comme si elle l'attendait depuis ce matin... C'est une main heureuse qui se posa sur le fruit pour s'en saisir, et c'est une main inattendue qui se posa sur la sienne. Hein ? Le regard de la blonde se posa sur cette main masculine qui avait choisit de s'abattre sur le même fruit qu'elle. Il remonta le long du bras, puis de l'épaule, jusqu'à finalement atteindre le visage de son adversaire. Gloups ! On garde son calme ! Etrange, elle avait un sentiment de déjà-vu, comme si cette scène s'était déjà produit avant ça, comme si ce visage lui était familier... Après un instant de flottement, la blonde dégagea sa main, et fit sauter le fruit dans sa paume retournée, comme une balle...
- J'étais la première ! Lâcha-t-elle avec malice, avant de se tourner vers le commerçant, se penchant légèrement au-dessus de l'étale. Combien je vous dois ?
Bah quoi ? C'était SA mangue ! Elle l'attendait depuis le matin, elle, pas lui !
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Mer 18 Fév - 0:35
Non mais des fruits ?! Des fruits ?! Ils auraient pu s’en passer sérieusement, du moins pour ce soir… Comme si la clientèle allait s’en plaindre, ou même le remarquer. « Excusez-moi, je n’ai pas eu mon petit grain de raisin, et le petit morceau de citron… Je refuse de payer mon verre ! »… Non mais n’importe quoi sérieusement ! Enfin, il fallait bien que quelqu’un s’y colle, et c’était tombé sur lui. Heureusement pour Leandro, il n’avait pas pour habitude de se prendre la tête pour un rien. Plutôt cool et détendu, ce genre de choses lui passait au-dessus de la tête. Il s’en moquait, et s’exécutait sans rien dire. De cette façon, il essayait de relativiser au maximum, se disant qu’il pouvait profiter de cette charmante matinée. Il faisait beau, le soleil réchauffait de ses doux rayons les rues de la capitale italienne, qui dans ce quartier était des plus animées. Le marché semblait être à lui seul un poumon du quartier d’Esquilin. Il s’y rendait rarement, mais savait que c’était ici qu’il pouvait trouver les produits de meilleure qualité. Tant qu’à faire, autant accomplir cette tâche correctement en achetant de bons fruits, et non les fades que l’on vendait au premier touriste perdu sur un petit marché de fortune.
Leandro marchait, le sac sur l’épaule, tenant alors ce petit bout de papier, auquel il finit par prêter attention. La liste était longue, il en avait pour un moment. Pas de temps à perdre dans ce cas ! Il arpenta les allées, s’arrêtant à divers stands, choisissant alors les fruits qui figuraient sur son morceau de papier. Quand ses yeux se posèrent sur le mot « Mangue », il grimaça légèrement. Mais depuis quand ils utilisaient de la mangue ? Il était barman et n’avait pas connaissance que ce fruit était présent dans leurs réfrigérateurs. La question qui lui vint aussitôt à l’esprit fut : Où vais-je trouver de la mangue ? Non car restons réaliste, sur un marché romain la mangue est peu courante… Arf, la tâche allait donc être délicate. L’idée de se rendre dans une grande surface lui traversa l’esprit, mais avec la cargaison de fruits qu’il avait dans son sac, sans avoir le moindre ticket prouvant ses achats, il ne pouvait pas se permettre, non ? Une fouille de sac et on le soupçonnait de dévaliser le supermarché !
Il allait donc prendre son mal en patience et se rendre aux derniers étalages restants. Dans le pire des cas, il rentrerait sans. Au pire, ça n’était pas son problème ! On n’allait pas le virer parce qu’il n’avait pas trouvé de mangue ! Sauf que là, ô miracle, il en aperçu une. Une seule et unique ! Certes il n’y en avait qu’une, mais tout de même ! C’était une MANGUE ! LA mangue ! Il s’avança vers le stand, et machinalement s’empara du fruit. Sauf que sa main se posa sur celle de quelqu’un d’autre. Leandro posa directement son regard sur l’inconnu, qui n’était autre qu’une inconnue. Vu la douceur de sa peau, la question ne se posait même pas soit dit en passant. Quoi ?! Allait-il devoir se battre –ce n’est qu’une image rassurez-vous- avec cette charmante blonde pour la seule et unique mangue de ce marché ?! Elle s’empara du fruit, et s’empressa de s’adresser au marchand, avant qu’il n’eu réellement le temps de réagir. Non mais oh ! Elle voulait la jouer comme ça ? Très bien !
« Combien je vous dois ? -2€ l’unité (aucune idée du prix soit dit en passant ! xD), répondit le marchand. -Très bien ! »
La voix de Leandro venait de retentir, alors qu’il donnait un petit coup dans la main de la miss, qui lâcha aussitôt le fruit. Il le rattrapa au vol, visiblement fier de son coup et heureux de l’inattention de la demoiselle. Il régla le commerçant, et adressa un léger sourire à la blondinette.
« Désolé, ça a été plus fort que moi… »
Une moue innocente apparut sur son visage, qui lui donnait presque des airs enfantins. Il haussa les épaules et laissa tomber le fruit dans son sac, qu’il referma soigneusement. Oup’s !
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Mer 18 Fév - 2:08
Une mangue. Tout était partit d'une mangue. Un fruit exotique que l'on trouvait un peu partout, sauf sur cette place de marché ! Enfin pas exactement puisqu'il en restait une... Une seule et unique mangue, pour une seule et unique personne en demande ! Que tu crois Thalie ! Il y avait combien de chance pour qu'une autre personne, au même moment et au même endroit, possède sur sa liste, le même fruit d'inscrit ? Une chance sur cent ? Une chance sur mille ? Peut être même plus ! Alors pourquoi y avait-il cette main sur la sienne ? Etait-elle poissarde à ce point ? Quoique, après un bref regard à son rival, elle se demanda si tout compte fait elle n'avait pas de la chance, plutot que de la poisse ! Ca existait ça ? L'allure nonchalante et décontractée, il la fixait, comme amusé par la situation. Si elle ne détournait pas son regard dans les 15 secondes qui suivaient, ses jambes réduites à l'état de guimauve, menaçaient de lui faire faux-bond. Alors elle le détourna ce regard, mais pas sans avoir récupéré la mangue au passage. Elle l'avait vu la première, et venait de lui faire savoir ! Elle avait beau le trouver d'une beauté insolente, elle n'allait pas le laisser lui voler son fruit. Pas question !
Rapidement elle demanda le prix de la mangue, histoire de ne pas se faire doubler, et quand le commerçant lui répondit qu'elle lui devait 2€, elle s'empressa de fourager dans son grand sac pour y trouver la monnaie. Ses doigts s'étaient déjà posé à l'aveuglette sur la pièce, quand elle entendit une voix répondre ce qu'elle aurait dû répondre. "Très bien" ? En tournant son visage, elle se rendit compte que cette voix n'était autre que la sienne. Enfin celle du beau brun, s'entend ! Comment ça 'Très bien' ? Il comptait lui offrir sa mangue ? Elle n'eut même pas le temps de se rendre compte de son geste, que déjà la mangue avait quitté sa main. Il n'avait pas osé quand même ? Elle l'observa, incrédule, tendre la monnaie au commerçant qui avait bien du mal à se retenir de rire devant la scène. Probablement qu'il s'agissait de la première fois qu'on se battait de la sorte pour un de ses fruits !
"Désolé, ça a été plus fort que moi...". Nan ? Sans blague ? La blonde affichait un air furibard ! Fallait pas qu'on l'embête, pas aujourd'hui, pas après avoir été furax après Julian... Et justement, ce brun, là, sous ses yeux, celui qui aurait pu servir de modèle pour les anges de Botticelli s'il n'avait pas été aussi diabolique, en cet instant précis lui rappellait étrangement son cousin !
- Oh ? Lâcha-t-elle comme si cette excuse était tout bonnement recevable... Dans ce cas...
Sa moue innocente ne l'intimidait pas, même si elle lui donnait une envie irrationnelle de sourire bêtement ! Elle l'observa ranger le fruit dans son sac, tout en laissant sa phrase en suspend... 'Dans ce cas' quoi ? Elle hésitait ! Lui arracher son sac des mains et partir en courant ? Nan, il serait capable d'appeller la police, et 'L'héritière Spinelli incarcérée pour vol a l'arrachée' en gros titre de la Presse, Giovanni ne s'en remettrait jamais ! Alors quoi ? Elle avait quoi comme option ? Le laisser filer avec ce qui lui appartenait à elle ? Non, c'était hors de question ! Il lui fallait cette mangue et cet Adonis ne se mettrait pas en travers de sa route ! Elle n'allait pas pouvoir faire preuve de ruse, et le coup de pied dans le tibia n'était que le plan B ! Le plan A était tout simplement : La négociation !
- ... Ca va être plus fort que toi de me la rendre alors !Avait-elle reprit, comme si sa phrase n'avait pas été interrompue par un moment de réflexion.
Elle l'observait, main tendue vers lui, le visage tentant de garder une expression déterminée. Pas sûre que ça marche vraiment, vu son expression à lui. Est-ce que tout cela l'amusait ? C'était vraiment pas le but pourtant.
- Je suis sûre que tu n'as pas autant besoin que moi de cette mangue ! Tu veux pas... heu... Elle jeta un regard vers l'étale à proximité, balayant des ses yeux bleus les fruits étalés... Un ananas !!
Elle venait de se saisir du fruit, crispant ses doigts sur son écorce pour le tendre à son rival...
- C'est très bon l'ananas ! Meilleur qu'une mangue ! Et en plus, ça ... Pique !! Aïe !
En voulant faire rouler le fruit dans sa main, essayant de le rendre plus attrayant aux yeux du brun, le vicieux fruit exotique lui piqua le doigt. Elle en lâcha le fruit sur l'étal, alors qu'au bout de son index, une petite perle de sang se formait... Malin ! Elle porta la plaie a ses lèvres, histoire de stopper l'hémorragie... au moins. Elle avait bien mérité une mangue, non ?
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Jeu 19 Fév - 22:27
Deux euros et c’était dans la poche ! Enfin dans le sac ! Et oui, Leandro était du genre rapide et efficace. Ce fruit figurait sur sa liste, et il allait le ramener au club. Qu’il y en ait qu’un ce n’était pas grave, au moins c’était une preuve qu’il ne cherchait pas à baratiner son patron en lui racontant qu’il n’y en avait pas. Car oui, ce dernier l’aurait tout de suite soupçonné de mentir pour gagner du temps et rentrer plus vite. Bien que ce n’était pas du tout le genre du jeune Fransceci. Son patron le savait, avait pu le constater à plusieurs reprises, mais comme on dit, il y a un début à tout, et ça il ne cessait jamais de le répéter. C’était un homme méfiant, sans doute trop, mais en attendant il était à la tête d’une sacrée entreprise, dirigeant déjà 3 night-club. Alors autant dire que ce petit défaut était amoindri part sa réussite. Et pour le coup, ses exigences amenaient Leandro à acheter cette mangue, et pas une autre. Après une excuse complètement bidon, et un léger sourire, il la rangeait avec précaution dans le sac à dos, avec les autres fruits frais qu’il venait d’acheter.
Il feintait l’innocence, avec une petite moue qui était, avouons-le, carrément à tomber par terre ! Leandro tentait de jouer de ses charmes sur cette belle blonde, mais ça n’avait pas vraiment l’air de marcher. Dans ce cas… ? Oui ? Il la fixa, attendant qu’elle daigne terminer sa phrase, qu’il prenait comme une menace ; une ridicule menace pour le moment. Pour preuve, il arborait un magnifique sourire, qui s’accentua lorsqu’elle donna une fin à sa réplique. Ca allait être plus fort que lui de la lui rendre ? Vraiment ? Comme si le fruit lui appartenait ! La bonne blague ! C’était lui qui l’avait payé, non ? Et bien c’était à lui que revenait cette mangue ! Manque de bol mademoiselle… La scène était vraiment amusante, le commerçant ne pouvant s’empêcher de la suivre, l’observant du coin de l’œil tout en continuant son petit bizness. Un mot de plus de la blondinette et Leandro était prêt à parier qu’elle lui en décrocherait un sourire, si ce n’est même un éclat de rire.
Elle tenait un de ces discours… A croire qu’être en possession de cette mangue était une question de vie ou de mort pour elle. « …tu n’as pas autant besoin que moi de cette mangue ! ». Leandro leva les yeux au ciel durant quelques secondes, tout en riant très légèrement. Elle tentait de négocier son fruit maintenant ! Il la fixa, un brin surpris, puis secoua négativement la tête.
« Certes, l’ananas c’est super bon… Mais moi je veux une mangue. »
Il haussa les épaules, puis s’avança vers elle, pour finalement passer à côté d’elle.
« Vous vous en remettrez, j’en suis sûr… »
Et hop, il la dépassa, marchant de son pas des plus posés. Il allait continuer sa balade à travers les étalages, puis regagner la petite ruelle dans laquelle il avait laissé sa moto, pour reprendre la route pour le club et livrer ces satanés fruits. Pas cool de piquer un fruit sous le nez d’une charmante miss, mais en même temps avait-il le choix ? Il achetait ce qu’on lui avait demander d’aller chercher ; ce que son patron voulait. Cette demoiselle aura l’occasion de déguster une mangue un autre jour. C’était peut-être le dernier fruit du marché, mais pas le dernier de cette planète ! Rome allait bien accueillir de nouvelles mangues un de ces jours dans l’enceinte de la cité voyons ! Il adressa un regard rapide et discret par-dessus son épaule, histoire de voir si elle avait abandonné ou si elle se ramenait avec un ananas et un régiment de bananes pour proposer un nouveau deal ! (MDR)
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Ven 20 Fév - 0:38
Disons qu'elle n'était pas vraiment habituée à ce qu'on lui résiste. Oui, elle avait été une petite fille gâtée, même si elle s'en défendait, le fait était là. Elle avait toujours ce qu'elle voulait. Et quand on ne le lui offrait pas sur un plateau doré, elle s'arrangeait pour l'obtenir... On peut dire que Julian était responsable de cette partie de son caractère. Sans ses manigances pour lui piquer tout ce qu'elle aimait, puis l'energie qu'il avait mit à lui compliquer toutes ses 'relations', elle serait devenue une fille capricieuse au possible, et là, elle serait probablement entrain de taper du pied par terre en lui hurlant de lui rendre sa mangue... Mais ce n'était pas elle. Elle allait récupérer cette mangue, certes, mais pas de manière capricieuse, juste en rusant ! Comment ? Elle ne le savait pas encore ! Elle voulait commencer par la négociation, et si vraiment ça ne fonctionnait pas, elle pourrait toujours le frapper... Oui, étrangement, elle ressentait cette irrestible envie de le frapper ! Il était trop... trop beau... trop sûr de lui... trop imprévisible... Un autre à sa place lui aurait déjà tendu le fruit dans un sourire étincellant ! Lui il se contentait de le ranger dans son sac à dos... Insupportable ! Elle tenta bien de l'amadouer en lui proposant un autre fruit exotique. Bien que l'étale soit restreint, l'ananas pourrait faire l'affaire. Enfin du moins, c'est ce qu'elle pensait, car, alors qu'elle entrepennait d'éviter une hémoragie de son bout de doigt coupé par le fruit, il refusa, tout bonnement, lui expliquant que c'était une mangue qu'il voulait... Ha oui ? Bah elle aussi, ça tombe bien nan ? Tant de points communs, c'est de l'ordre de l'incroyable ! Elle aurait pu rire de ses pensées, si elle n'avait pas été aussi frustrée !
Tout en gardant le bout de son index entre ses lèvres, elle le regardait passer à côté d'elle, incrédule... Venait-il de la snober ? Venait-il de la vouvoyer ? Ha non, ça c'était trop ! Il venait de la faire se sentir impolie d'avoir osé le 'tu' avec lui ! Elle se tourna immédiatement vers le marchand de fruits et légumes qui lui adressa un haussement d'épaules sans parvenir à retenir ce sourire amusé qui lui dévorait le visage... Pour toute réponse elle lui envoya un regard de tueuse, visage fermé, et poings serrés ! Dans un geste brusque elle reposa l'ananas auprès de ses copains d'étale, et se retourna vers le brun qui disparaissait déjà dans la foule... Que faire ? Le poursuivre ? Le supplier de lui rendre sa mangue ? Lui offrir le double de ce qu'elle valait ? Hors de question ! Elle avait sa fierté, et elle ne s'abaisserait pas à supplier quiconque, même pour une mangue, surtout pas pour une mangue... Oui, mais si elle ne le faisait pas, elle allait râté son diner, et là elle deviendrait l'esclave de son cousin pendant un mois entier ! 31 jours ! 24h/24... 744 heures ! 44640 minutes d'esclavage intensif ! Car elle savait qu'il ne se gênerait pas pour réclamer ses services, même en plein milieu de la nuit ! Il était même capable de lui faire nettoyer ses toilettes... Rien qu'à cette pensée, elle laissa échapper une grimace de dégout. Non, c'était pas possible ! Elle ne pouvait pas baisser les bras aussi facilement, pas même par fierté ! Alors elle fit ce que toute fille ferait dans pareille circonstance...
... Elle tomba dans les pommes !
Quoi ? C'est pas ce que toute fille ferait ? Ha non ? Bah c'est pourtant ce que fit, Thalie... En une fraction de seconde elle se retrouva au sol... Heureusement ses bagarres répétées avec son presque-frère presque-jumeau, lui avait apprit a faire la morte rapidement, et aussi a chuter sans se faire mal... Décidemment, elle ne dirait jamais suffisamment 'merci' à Julian... En un rien de temps elle sentit le pavé chauffé par les rayons du sol, sur la peau nue de son dos... Les yeux clos, elle entendait le tumulte autour d'elle... On s'inquiètait, on demandait ce qu'il se passait, ce qu'elle avait... Elle restait impassible, immobile, n'attendant qu'une voix, une seule, avant de pouvoir revenir à la vie... Il ne se fit pas attendre... Même si elle ne l'avait entendu qu'à trois reprises, son timbre s'était inscrit dans son esprit, et quand il fut là, elle fut à même de le reconnaitre... Se frayait-il un chemin entre les badauds ? Etait-il entrain de se rapprocher ? Etait-il à côté d'elle ? La réponse fut 'oui'... Il était là, elle l'entendait... Il s'inquiètait ? Oh... Thalie repoussa son sentiment de culpabilité, ne pensant qu'à Julian et toutes les corvées qu'il aurait pu lui demander... La faim justifiait les moyens !
- Tu t'inquiètes vraiment pour moi ?
Elle n'avait pas ouvert les yeux, pas plus qu'elle n'avait déserré les dents pour lui murmurer ces quelques mots afin que lui seul puisse les entendre... Elle ne voulait pas surprendre tout le monde d'un seul coup... Mais subitement, elle s'empara de son poignet, histoire qu'il ne s'envole pas une fois de plus...
- ... alors s'il te plait, vends-moi ce fruit ! Sinon tu n'imagines pas ce qui m'attends à la maison...
Elle venait d'ouvrir un oeil, histoire de voir sa réaction, continuant de feindre un état très faible, pour donner le change aux autres... Que lui sâche que c'était une ruse, soit, mais le reste du marché, merci bien... Les mots murmurés étaient si bas, que seul lui pouvait en comprendre la signification, si bien que quelqu'un, de l'autre côté, cria 'elle reprend connaissance !!!'... Sautant sur l'occasion, elle papillonna des paupières pendant un instant, faussement irritée par la luminosité du soleil, et s'aggripa un peu plus au poignet du bel inconnu... Une mangue, c'était trop demander ?
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Sam 21 Fév - 2:43
Leandro n’était pas du genre à céder le fruit –c’est le cas de le dire- de ses envies si facilement. Enfin envie, c’était vite dit. Il avait juste envie d’en finir avec ces courses de dernière minute ! Donc là, même face à une superbe blondinette, il ne lâchait pas le morceau ! Ses jolis yeux n’allaient pas l’amadouer, et cet ananas ne l’aidait en rien. Il était sûr qu’elle s’en remettrait, et venait même de le lui avouer, tout en lui passant à côté. Sérieusement, les femmes de nos jours… Elles n’ont même plus besoin d’être enceinte pour avoir de ces envies ! Quoique, elle l’était peut-être elle après tout, il n’en savait rien lui ! Il tournait tout juste la tête, à cette simple pensée, quand il la vit tomber dans les pommes. Hein ?! Forcément, il y a deux secondes il imaginait qu’elle était enceinte, donc il ne pu s’empêcher de revenir sur ses pas. Quel homme aurait continué tout droit, l’air de rien ? Aucun ! Ou du moins aucun homme censé. Les gens s’amassaient autour d’elle, se demandant ce qu’il lui arrivait. En chutant elle avait du se faire mal contre les pavés chauds de l’allée… Leandro ne mit pas longtemps pour faire demi-tour, priant alors les badauds, puis curieux qu’utiles, de s’écarter, afin de lui laisser de l’air. Ce n’était pas en l’étouffant qu’elle allait reprendre ses esprits.
« Reculez s’il vous plait… Encore… Encore… Encore un peu… »
A chaque encore ils reculaient d’un petit pas, à croire qu’ils se foutaient de lui. Enfin bref, Leandro passa outre ce détail, et reporta son attention sur la blondinette. Elle gardait les yeux fermés, mais il remarqua que sa poitrine se soulevait à intervalle régulier. Elle respirait c’était déjà ça, non ? Pas besoin de position latérale de sécurité, ni de massage cardiaque et gestes de premiers secours : ouf ! Mais quelle fut sa surprise quand il entendit sa voix, dans un murmure. S’inquiéter pour elle ? Visiblement il n’aurait pas dû, tout allait bien. Quand elle s’empara de son poignet il comprit… Il capta instantanément qu’il s’était fait avoir, que ce n’était qu’une simple et pâle comédie, et qu’elle voulait juste cette satanée mangue. Que de manipulation venant d’un être qui semblait si honnête sous ses traits angéliques. Tsss ! Un sourire se dessina néanmoins sur ses lèvres, très léger cependant. Il secoua doucement la tête, et ce geste sembla attiré l’attention d’un des badauds.
« Ca ne va pas M’sieur ? La regazza ne va pas bien ? »
A cette question, Leandro mit quelques secondes à répondre, ayant alors une idée. Elle continuait son petit jeu devant les passants, c’est qu’il devait bien y avoir une raison, non ? Il se reprit aussitôt et entama à son tour une comédie. Acte 2, scène 1, belle inconnue !
« Je suis médecin, et il semblerait que la regazza soit vraiment mal en point… Appelez vite une ambulance s’il vous plaît, pendant que je lui administre les premiers soins. »
Que du vent ! Mais là, il allait s’amuser ! De sa main libre il entreprit de déboutonner le haut de son débardeur. Aussitôt il sentit une pression sur son poignet. Ah, ah ! L’inconsciente n’était pas consentante visiblement.
« Il ne faudrait pas que vous manquiez d’air… » -murmura-t-il d’une voix taquine.
Hop, hop, hop ! N’allez pas croire que Leandro était un gros pervers, il s’était arrêté au premier bouton ! C’était juste histoire de la tester, de voir sa réaction. Il n’était pas comme ça avec lui filles, il était même très classe ! Mouarf’ ! Quand on sait qu’il est le meilleur ami de Julian c’est difficile à croire, je sais (=P), mais pourtant c’était bel et bien le cas ! N’ayant aucune idée de ce qu’un médecin pouvait faire dans un tel cas, hormis la PLS, il décida d’improviser, et de faire n’importe quoi. Qui allait le reprendre ici ? Personne, ils le fixaient tous avec un air plein d’admiration. Comme s’il était réellement médecin, la blague ! Il prit alors la main qui ne le tenait pas, la souleva, et la laissa tomber. Cette dernière s’écrasa sur le sol, et la seconde lui serra de nouveau le poignet. Pour qu’elle arrête cela, il s’exclama :
« C’est bon, elle a toujours une certaine réactivité, elle me sert le poignet ! »
Et hop, il la décrocha. Puis il se décida à lui répondre, à voix basse…
« Un bon lit douillet, avec tout le repos dont a besoin quelqu’un qui fait un malaise en faisant ses courses ! »
Voilà ce qui l’attendait chez elle ! On ne lui avait jamais dit que ce n’était pas beau de mentir ? Et là son mensonge était juste énorme. Et là on cria qu’elle reprenait connaissance. Mais c’est merveilleux ! Wow, il fallait qu’il stoppe le commerçant dans sa course jusqu’à la cabine téléphonique pour prévenir les secours. Son regard croisa cela d’un gamin, âgé de 10 ans environ. Aussitôt il le chargea d’aller prévenir le monsieur que ce n’était plus utile, qu’il avait la situation en main. Genre…
« Ca va aller mademoiselle ? Venez, je vous conduis à l’hôpital… Il va falloir diagnostiquer tout ça ! -Il lui fit un clin d’œil des plus discrets et ajouta :C’est sans doute un manque de vitamines… Vous avez mangez quelque chose ce matin ? Des fruits peut-être, non ? »
Un peu de mangue ? Mouahahahahah !
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Dim 22 Fév - 19:30
"Reculez s'il vous plait... encore... encore... encore un peu...". C'était la seule voix qui ressortait de ce brouhaha incontestable ! Le murmure de la rue s'était tue pour se focaliser sur elle... Oups ! Rassurez-vous, elle culpabilisait ! Savoir que les gens s'inquiètaient réellement alors qu'elle n'avait fait que jouer la comédie, ne l'aidait pas vraiment à se sentir légère... Mais aux grands maux, les grands remèdes ! Non, elle ne se voyait pas récurer les toilettes de Julian, armée de gants Mappa rose fluo, pendant que celui-ci se pavanait devant les "Simpson" ! Non ! C'était ça, sa conception de l'Enfer ! Alors ne comptez pas sur elle pour ne pas tout mettre en oeuvre afin de l'éviter ! Même si pour ce faire, elle devait recourir à un petit mensonge...
Toutefois, si elle ne voulait pas avoir sacrifié son honnêteté pour rien, il fallait qu'elle l'informe, lui, le grand brun, qu'elle bluffait. Sinon y avait pas de risque qu'il lui rende sa mangue. Bon, il est vrai qu'elle n'avait pas vraiment réfléchit à comment récupérer son fruit, elle avait juste voulu l'empêcher de partir, le garder près d'elle étant la condition sinéquanone pour que le fruit en fasse de même. Maintenant il fallait qu'elle trouve autre chose... Elle serra son poignet, s'entendant lui demander s'il s'inquiètait pour elle. Pas de réponse, juste une voix dans la foule, demandant si la Regazza n'allait pas bien. C'est qui la Regazza ? Ha oui, c'était elle ! Quoi ? Elle avait l'air si mal en point que ça ? Elle commençait à se demander si elle n'était pas vraiment malade en fin de compte, quand elle l'entendit répondre qu'il était medecin... Ha bon ? Bah niveau mensonge, ils atteignaient des sommets tous les deux... A moins qu'il ne soit réellement médecin, après tout elle ne savait rien de lui. Mais la fin de sa phrase lui affirma le contraire. Il cherchait juste à la mettre dans le pétrain... Appeller une ambulance ? Bah voyons ! Manquait plus que ça ! Lui administrer les premiers soins ? Qu'est-ce qu'il entendait par là ? Il allait quand même pas lui faire un massage cardiaque ? Elle avait une connaissance très réduite de la medecine et des premiers secours, mais elle ne voyait tout de même pas, dans toute la palette qu'elle connaissait, ce qu'il allait pouvoir lui infliger pour donner le change... C'est là qu'elle sentit ses doigts attraper le premier bouton de son débardeur, et le défaire en un temps record... Non ? Il voulait vraiment lui faire payer son geste, là, elle le savait ! Aussitôt, alors qu'il entreprennait de la défaire du deuxième, elle activa une pression sur son poignet, lui intimant silencieusement de se stopper. Il allait quand même pas la dénuder devant tout ce parterre de témoins occulaires ? "Je ne voudrais pas que vous manquiez d'air." ? C'est lui qui manquait pas d'air !
Autour d'elle, les conversations allaient bon train. Certains s'interrogeait sur les raisons de ce malaise. "Elle est peut être enceinte ?", "Non, je dirais qu'elle ne mange pas assez ! Tu as vu la taille de ses poignets ? On dirait une fillette de 12 ans !", "L'anorexie est un fléau !", "Elle est peut être tombée, et après s'est fait mal à la tête ?", "Non, j'ai tout vu ! Elle était immobile, tranquille, et la seconde d'après elle était au sol.", "C'est surement la chaleur ! Elle n'est pas d'ici, ça se voit, regarde ses cheveux !", "Raaaah, ces touristes, ils sont vraiment chochottes !", "Ma petite fille est blonde, je vous rappelle !", "Oui, et on se demande où a été trainer ta belle-fille pour en faire une comme ça !"... Elle sentit quelqu'un lui prendre le poignet, le soulever, puis le lâcher. Elle n'avait même pas fait attention, trop occupée à ne pas réagir aux propos de la foule. Sa main retomba lourdement sur le pavé chaud, et instinctivement, elle resserra son emprise sur le poignet-ami... enfin ce qui se rapprochait le plus d'un ami... Un allié, peut être ? Sauf qu'il venait de le signifier à voix haute, informant tout le monde qu'elle lui broyait le poignet. Traitre !
Il ne lui restait pas beaucoup de temps. En ouvrant un oeil, elle le supplia une nouvelle fois de lui rendre la mangue, laissant entendre que ce serait l'enfer à la maison si elle rentrait sans son fruit... Cosette ? Bah pas loin quand même ! Il se contenta de lui répondre avec sa provocation habituelle, lui expliquant que ce qui l'attendait à la maison n'était autre d'un lit douillet pour se remettre de son malaise. Elle aurait voulu lui hurler que non, que c'était Julian qui allait lui tendre un tablier et un balais, mais elle ne pouvait pas. Alors elle se contenta de soupirer fortement, informant alors son entourage, qu'elle n'était plus dans un état comateux. Si bien, qu'à proximité, on cria qu'elle reprenait connaissance... Tout en papillonant des paupières, elle vit le brun haper un petit gamin, et lui demander d'avertir le monsieur qu'il n'y avait plus besoin d'ambulance. Ha non ? Pas d'hôpital aujourd'hui ? Dommage elle aurait bien aimé voir ce qu'il aurait trouvé à répondre aux ambulanciers quand ils n'auraient pas manqué de lui poser des questions médicales sur le cas de sa patiente. Petit joueur !
Il entreprit alors de s'informer de son état, lui expliquant qu'il allait la conduire à l'hôpital, avant d'ajouter qu'elle devait manquer de vitamines, de fruits... Elle le fusilla du regard, une fraction de seconde, avant de reprendre son air hagard... Nom d'un chien ! Y avait vraiment beaucoup de monde autour d'elle ! Elle se rassura en se disant qu'ils faisaient preuve de curiosité malsaine, et non pas d'une réelle inquiètude, et passa son bras autour du cou qui se présentait... Oh, fallait qu'elle se relève ? Ok ! Elle n'eut même pas à faire semblant de manquer d'équilibre, c'était assez récurant chez elle... Heureusement qu'on la soutenait... Néanmoins elle laissa échapper un juron discret, en découvrant une douleur dans son dos. En fait, elle n'était pas si bien tombée que ça. Il allait lui falloir plus d'entrainements, alors !
Elle se laissait porter, ses pieds ne touchant quasiment pas terre... Il l'emmenait où ? Elle n'eut pas l'occasion de poser la question, vu que rapidement se bras libre se souleva, et qu'on le passa au-dessus d'une nouvelle paire d'épaules. Instinctivement elle tourna la tête vers son deuxième chevalier servant -même si le premier n'en était pas réellement un-, et vit un jeune type qui lui souriait... Zut ! Pourquoi était-il si serviable ? Pour la faire se sentir encore plus coupable ? Il entreprit alors une conversation informelle avec le brun voleur de fruits...
- Vous êtes garé où, Doc ?
Thalie camoufla un rire dans une quinte de toux... Voilà qu'elle allait passer du statut de touriste, enceinte et anorexique, à celui de tuberculeuse... Génial ! Heureusement que personne ne savait qui elle était, sinon pas de toute que cette rumeur allait se rependre comme une trainée de poudre dans tout Rome, et revenir aux oreilles de Giovanni ! Le medecin imaginaire avait répondu au jeune homme. Il avait dit quelque chose en rapport avec une moto, et l'autre s'était offusqué. Il était entrain d'expliquer qu'il avait sa voiture pas très loin, et Thalie, comprennant la tournure que prenait les choses, s'empressa d'intervenir.
- La mienne est au bout de la ruelle. Les clefs sont dans mon panier...
Zut ! Son panier !! Elle l'avait lâché au moment de sa chute ! Mais elle ne l'avait jamais récupéré !! Elle avait donc perdu toutes ces courses ? Tout ça pour une malheureuse mangue ? Elle commença a gesticuler, voulant s'évader de ses bras multiples qui l'enserraient... Mais on la retint, et le jeune homme, comprennant le pourquoi de cette agitation soudaine, s'empressa de ramener devant ses yeux, le panier qu'il tenait de sa main libre... Vraiment très très serviable, ce type ! Lui, a tous les coups, il lui aurait rendu sa mangue !
Arrivés devant la voiture qu'elle leur avait indiqué, elle entreprit de se dégager une nouvelle fois, voulant récupérer les clefs, et se mettre au volant. Mais une nouvelle fois on l'en empêcha, et on la conduisit vers le siège passager... C'était une blague ? Elle vivante, personne ne conduirait SA voiture !
- Je peux conduire !! Je vous assure ! Tout va bien !! Je me sens mieux ! J'pourrais même faire la roue, là, tout de suite !
C'était à peine si on l'écoutait, à peine si on la voyait... On entreprit de lui attacher sa ceinture. Qui ? Elle n'en savait rien, elle ne faisait plus vraiment attention, elle essayait d'encaisser le tournant que prenait sa petite comédie. Qu'est-ce que disait Julian, déjà ? Ha oui "Mens ! Ca te retombra toujours sur le coin de la tronche, tu verras !"... Résignée, elle se cogna tout de même, à plusieurs reprises, l'arrière du crâne contre l'appui tête, comme si ça pouvait changer quelque chose... La portière claqua, et par réflexe, elle tourna son regard vers le siège conducteur, s'attendant à voir le jeune type si serviable, pendant que le faux doc en aurait profité pour se carapater avec sa mangue... Bah nan, c'était son urgentiste préféré. Elle aurait voulu lui dire d'attendre que l'autre brun eut disparu, pour en faire de même, et garder la mangue au passage, mais l'autre brun en question était sur le trottoir, bras croisés sur le torse, attendant certainement qu'ils s'en aillent...
- Zorro nous surveille... Faudrait songer à décamper, Doc !
Malgré son air résigné et absent, elle ne pu retenir un petit sourire, en appuyant légèrement sur le mot "Doc"... Est-ce qu'un simple fruit valait vraiment tout ce cirque ? Voilà qu'elle riait à présent... Nerveusement certainement...
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Ven 13 Mar - 0:18
[Je ne suis pas arrivée à me replonger totalement dedans... Sinon j'aurais fait plus long ! Je me rattraperais au prochain !]
Se faire passer pour un médecin ! La bonne blague ! Il n’y avait que lui pour s’inventer de telles compétences, jouant alors ce qu’il n’était pas, et avec tant d’exagération, usant et abusant de clichés, que les gens qui l’entouraient y croyaient sans le moindre mal. S’en était vraiment amusant, et le jeune Fransceci faisait son possible pour ne pas laisser échapper un éclat de rire qui aurait alors grillé sa petite comédie. Il fallait les voir tous ces curieux… Ils commentaient tout ce qu’ils leur étaient possible de voir, cherchant alors une explication à tout ça, friands du moindre petit détail que l’un ou l’autre avait pu voir et partageait avec plaisir. Comme si le fait d’avoir perçu la scène était en soit un plus, un petit truc qui les rendaient importants dans toutes cette affaire.
Enfin ce n’était pas eux qui allaient l’empêcher de s’amuser un peu avec la jolie blonde. Elle avait voulu jouer à ce petit jeu avec lui ? Très bien, elle allait voir comme il était doué ! Une simple mangue ne valait pas tout cela, loin de là, mais pour une fois, il était comme heureux d’avoir dû rendre service à son patron. Faire les courses à la place de quelqu’un n’avait jamais été aussi plaisant pour Leandro, car il ne s’en était jamais autant amusé. Les rencontres de ce type étaient si rares à vrai dire ! De magnifiques blondes, têtues et complètement accrocs aux mangues, ça ne courait pas les rues de Rome ! C’était même exceptionnel ! A tel point que les badauds la prenaient pour une touriste. Or, quand on l’observait bien, et quand on avait comme Leandro eut la chance d’entendre la voix de cette pauvre jeune femme sujette aux malaises et autres coups de chaleur, on devinait qu’elle était italienne, si ce n’est même Romaine.
Et là, tout alla très, très vite… Sans doute trop vite d’ailleurs ! Après avoir annoncé qu’elle reprenait peu à peu connaissance, l’effervescence dans la foule sembla elle aussi faire de même, revenant au grand galop. Les gens reprenaient leurs messes basses, alors que Leandro feintait toujours de s’occuper de la jeune femme. Il eut d’ailleurs droit à un sacré regard de sa part… Si ses jolis yeux avaient été des revolvers, il aurait déjà les pieds dans la tombe ! Puis on prit alors la relève, un homme venant aider la miss à se relever, la passant à un second gars… A croire qu’elle n’était qu’un paquet que l’on se passait de main en main ! Oh ! C’était sa blonde têtue et accroc aux mangues, c’était sa patiente, alors ils allaient se calmer les deux zigotos !
En moins de temps qu’il en faut pour dire « ouf ! », ils se retrouvaient devant la voiture de la jolie blonde. Et bien c’est qu’elle se faisait plaisir mine de rien ! Dire qu’elle lui avait fait toute une scène pour une mangue. Vu la valeur de cette caisse, elle pouvait commander trois tonnes cinq de mangues, et cela sans la moindre difficulté ! La pâle imitation du Prince charmant, installa la belle du côté passager, refusant catégoriquement qu’elle prenne le volant, et alors qu’il s’apprêtait à faire le tour de l’auto, après avoir claqué la portière, Leandro en profita pour le doubler et s’installer derrière le volant avant lui ! Ca lui apprendra à jouer les super héros en lui volant la vedette ! C’était lui qui allait avoir le fin mot de cette histoire, se chargeant de la blondinette.
A sa réflexion, il jeta directement un coup d’œil dans le rétroviseur, et afficha un large sourire. Il semblait bien dégoûté l’inconnu, et c’était tant pis pour lui ! Leandro s’en réjouissait, et cela se traduisait par ce simple sourire. Zorro faisait la tronche et attendait qu’ils décampent, alors que lui, le Doc, prenait un malin plaisir à profiter de la situation, la faisant durer, encore et encore… Elle voulait vraiment partir ? Soit ! Il tourna la clé de contact, et quitta alors avec une facilité déconcertante cette place de parking. Notons au passage qu’il s’agissait bien d’une précédente manœuvre féminine… Les femmes étaient loin d’avoir un compas dans l’œil, c’était affreux ! Enfin bref, il était un as du volant, et le montrait bien !
« Je vous conduis où mademoiselle ? Après voleur et médecin, je suis chauffeur de taxi ! »
Il lui adressa un sourire en coin, attendant alors une quelconque réaction de sa part. Lui, fixait la route, le coude appuyé contre la portière, la main gauche sur le volant, la seconde passant doucement les vitesses… Il était des plus détendu, et cela se voyait. En montant en voiture il avait envoyé valdinguer son sac à l’arrière, rien ne l’encombrait… tout allait bien ! Comment trouver quelque chose à redire en se trouvant dans la voiture d’une magnifique inconnue ?
« Ca vous arrive souvent de simuler des malaises ? »
Petite question qui avait pour simple visée de donner un peu de piquant à la conversation. Il voulait voir jusqu’où il pouvait aller avec elle, si elle s’emportait facilement ou était du genre à entrer dans son petit jeu. De plus la réponse l’intéressait. Il était le premier à avoir droit à ces maigres talents de comédienne ? Ou elle s’était exercée mainte et une fois avant lui, et ne parvenait toujours pas à faire les choses correctement ? Ca l’intriguait ! Ce que les femmes pouvaient être si… et si… Grrr ! S’en devenait indescriptible arrivé à ce stade ! Passant une nouvelle vitesse, Leandro s’engagea dans une nouvelle rue, ne cherchant même pas à mener la belle à destination. Il savait où il se rendait, et ignorait alors les indications de la miss. Un kidnapping ? Mais non voyons ! Elle avait beau avoir une belle voiture, ça ne faisait pas d’elle la fille d’un président, non ? Du moins pas pour Leandro… Il n’allait donc pas tirer grand-chose suite à un tel geste… Il l’emmenait juste quelque part, et ne comptait pas le lui dire. Ils avaient à présent quitté les petites ruelles romaines, et se retrouvaient en centre ville. S’arrêtant à un feu –car oui, il respectait encore le code de la route- il se tourna légèrement vers elle.
« Est-ce que ma patiente à un prénom ? Un nom qui va avec peut-être ? »
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Ven 13 Mar - 5:33
[Arrête ! Tu sais très bien que je m'en moque de la longueur, nunuche !^^]
Pourquoi n'avait-elle pas eu la chance de tomber sur la main de l'autre type quand elle avait voulu prendre cette mangue ? Il semblait tellement vouloir l'aider, qu'il était sûr et certain qu'il n'aurait rien trouvé à redire au fait que c'était SA mangue, lui ! Mais non, avec sa chance légendaire, il avait fallut qu'elle tombe sur le seul psycho-rigide de la mangue de tout le marché, voir de tout Rome ! Et en plus, menteur avec ça ! C'est qu'il cumulait les défauts, l'italien ! Il se prétendait médecin maintenant... Un médecin exhibitionniste, vu qu'il tentait de la dévêtir en public. L'homme idéal en quelque sorte. Bon, il est vrai qu'elle n'était pas toute blanche, dans l'affaire. Elle avait quand même simulé un malaise. Mais uniquement pour récupérer son dû, votre honneur ! C'était de la légitime défense. Et elle en payait le prix maintenant. Après avoir du supporter les remarques et commentaires, souvent désobligeant, de la foule qui s'était formée autour d'elle, voilà que maintenant elle était obligée de continuer sa comédie, sous prétexte qu'un chevalier servant avait décidé de voler au secours de la veuve et de l'orphelin. Elle voulait juste récupérer sa mangue, bon sang ! Et voilà que maintenant on l'installait de force dans sa voiture, et qu'en plus on refusait qu'elle conduise ! C'était la pire des punitions sachant qu'elle n'autorisait personne à la conduire ! Même pas Julian ! Bon, sauf quand elle perdait un pari, mais ça, ça compte pas. Elle avait tout perdu. Sa mangue, et par conséquent son pari, sa voiture, puisqu'elle était sûre qu'on allait la lui esquinter, et même son Doc, pour qui, mine de rien, elle s'était prise d'intêret. C'est pas tout les jours qu'on croise un obsessionel de la Mangue !
Aussi fut-elle surprise de le voir à ses côtés dans la voiture, alors qu'elle s'attendait à y surprendre Zorro. Après tout, pourquoi aurait-il souhaiter rester alors qu'il avait là la meilleure des occasions pour se carapater avec l'objet du délit -la mangue, je précise- ? Surement avait-il eu pitié d'elle, et lui épargnait-il une visite aux urgences, que Zorro n'aurait pas manqué de visiter. Elle voulu lui dire d'attendre qu'il soit partit, pour en faire de même, mais le chevalier blanc ne bougeait pas d'un pouce. Il avait même l'air de tirer la tronche. Jetant un coup d'oeil au Doc, elle se rendit compte qu'il souriait. Ho ? Y avait combat de regards, on dirait ! Et le Doc semblait profiter du moment, le faisant trainer en longueur. Thalie le rappella à l'ordre et lui demanda de démarrer, avant de partir dans un rire nerveux. Pourtant, elle se calma rapidement dès que la clef tourna et que le contact fut enclenché... Sa voiture... Elle craignait le pire ! Scrutant tout les retroviseurs, jonglant entre les points morts, elle était attentive à tout, prête a hurler si un danger menaçait sa belle carosserie. Il sortit de sa place de parking sans emcombre, mais un peu trop rapidement au goût de la blonde. Elle aurait fait plus vite encore, mais elle c'était elle, et surtout c'était sa voiture. Elle serrait les poings, laissant son regard virevoleté partout, se concentrant sur la route presque autant, sinon plus, que si elle avait été elle-même au volant. "Je vous conduis où, mademoiselle ? Après voleur et médecin, je suis chauffeur de taxi !". Nan, mais il se payait sa tronche, en plus ?
- Oui, bah mollo avec l'embrayage, Oui-Oui ! Lâcha-t-elle avec une moue anxieuse aux lèvres. Tu veux pas mettre tes deux mains sur le volant ? J't'assure, ça se fait !
Non, elle n'aimait pas le voir si nonchalant dans sa conduite, surtout pas avec sa Titine (Oui, même sa voiture a un surnom, et alors ?). Elle était à son image, capricieuse. Il fallait la caresser dans le sens du poil, la traiter avec douceur, sinon elle câlait. Pourtant, là, elle se laissait conduire par un étranger. Traitesse ! Et lui il semblait apprécier le petit voyage. Non, elle ne comptait pas le laisser en profiter trop longtemps, elle voulait reprendre le volant, et le ramener à sa moto. Zorro devait avoir rendu les armes maintenant, il n'était pas assez fou pour attendre que le Doc revienne, si ? Elle ne voulait pas qu'il la conduise quelque part, elle voulait recupérer sa voiture, c'est tout. De toutes manières, elle n'avait pas de mangue, donc pas de diner, donc rien à présenter à Julian, donc aucune raison de rentrer à la maison avant dix ans, le temps que son cousin l'oublie.
- Gare-toi dès que tu peux. Là par exemple ! S'écria-t-elle en désignant un espace livraison... Non ? Bah alors... là ! Sur la gauche ! Elle désigna un autre emplacement libre. Non plus ? Elle fronçait les sourcils, tout en le fusillant du regard... Dis... Tu comptes me kidnapper, c'est ça ? T'as mal choisis ta cible, je vaux rien du tout... Même pas une mangue, visiblement.
Elle venait de croiser les bras sur sa poitrine, ne le lâchant pas du regard. Il avait beau être très séduisant, le fait qu'il se trouve au volant de sa voiture, et qu'il refuse de la lui rendre, amenuisait un peu son charme. Malgré tout il l'intriguait. Il ne lui obéissait pas, et ça, c'était une première. Personne ne s'opposait jamais à elle. Que ce soit grâce à son nom de famille, ou à son charme, tous finissaientpar cèder.Pas lui...Elle se demandait s'il cherchait vraiment à la pousser à bout, ou si c'était juste dans sa nature d'être agaçant. Et voilà qu'il recommençait à la vouvoyer ! Impossible, il le faisait exprès !
- Moi ? Simuler ? Mais pas du tout, voyons ! J'ai juste eu une chance incroyable de tomber sur un médecin tellement compétent !Décidément, la comédie c'était pas son truc, son sourire était trop large, son timbre trop aigüe, et sa gestuelle trop grande. En quelle année de médecine on vous apprend qu'il faut déshabiller la patiente dans les vapes ?
Elle ne pu réprimer un sourire en coin. Après tout, elle ne faisait que de lui renvoyer la balle. Il l'accusait de simuler des malaises, elle lui rappellait qu'il avait fait pire que ça. Elle se passa une main dans les cheveux, tout en tournant son visage vers la fenêtre, résignée à ne pas récupérer sa voiture si facilement. Scrutant les panneaux, elle essayait de se repérer, mais ce coin, c'était pas vraiment le sien. Tout ce qu'elle savait c'est qu'il s'éloignait un peu trop de là où elle devait se rendre. Il aurait dû retourner au marché. Il n'avait pas une moto à récupérer, lui ? "Est-ce que ma patiente à un prénom ? Un nom qui va avec peut être ?"... Aaaaaah ! Qu'est-ce qu'il l'énervait !!
- Elle a surtout un âge ! 24 ans ! Alors par pitié, arrête de me vouvoyer ! Ça me donne l'impression d'en avoir 55 ! S'exclama t-elle en s'emportant légèrement.
Il voulait savoir jusqu'où il pouvait aller avant qu'elle ne craque ? Bah voilà ! C'était la limite, la vouvoyer pendant de longues minutes, et avec ce sourire agaçant... Craquant, mais agaçant !
- Thalie... Reprit-elle plus calmement, consciente de s'emporter pour trois fois rien... Thalie Spi... Oups ! Spinozzi...
Quoi ? Et si c'était vraiment un kidnappeur ? Elle n'allait pas lui fournir une raison en béton armée pour réclamer une rançon ! Il était dans sa voiture, lui imposant l'endroit où ils allaient, il était visiblement plus fort qu'elle physiquement, mais ça, il n'y avait pas de mal, alors elle était pas vraiment en position de force. Valait mieux pas qu'il apprenne qu'il tenait une des héritières Spinelli captive dans son propre véhicule.
- Et mon médecin ? Je vais avoir besoin d'un nom pour mes ordonnances...
Elle afficha un sourire malicieux et la curiosité l'emporta sur son agacement. Il n'était pas banal, pour un voleur de fruits, et étrangement, elle se surprenait à vouloir en apprendre plus sur lui. Un prénom ferait l'affaire dans un premier temps, mais elle ne tarderait pas à en demander plus à mesure qu'il se découvrirait. Elle haussa les épaules, comme si l'excuse de l'ordonnance était suffisamment crédible pour expliquer son intérêt. Il s'était arrêté à un feu, et en redémarrant, il attira l'attention de Thalie sur la route. Elle ne reconnaissait rien. Les panneaux indiquant Esquilin ou Trastavere pointaient leurs flèches dans le sens opposé du leur, ce qui ne présageait rien de bon.
- Où comptes-tu me séquestrer ? Pas trop loin, j'espère, j'ai pas fait le plein.
Elle avait ôté ses escarpins, et ramené ses pieds nus contre elle. Posant son menton sur ses genoux, elle fixait la route. Elle ne semblait pas vraiment inquiète, tout au plus intriguée, voir excitée... C'est pas tout les jours qu'on se fait enlever par un séduisant inconnu. Bon, il n'avait pas de beau destrier blanc, mais une belle voiture rouge... La sienne, en l'occurrence.
Invité
Invité
Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Lun 6 Avr - 20:07
Quoi ? Pourquoi elle le regardait comme ça, alors qu’il venait à peine de tourner la clé de contact ? C’est lui où elle avait l’air légèrement flippée ? Oh mais zen… Qu’elle se détende la demoiselle, il savait conduire ! La voir regarder partout autour d’eux, vérifiant chacun des angles morts, avec une rapidité extraordinaire l’amusait vraiment. Sérieusement, c’était sympa à voir ! Son regard allait de gauche à droite, tantôt dans le rétroviseur, tantôt sur le côté gauche… Bref, un joli spectacle, d’une jeune femme un brin inquiète pour sa voiture. Le genre de miss capable de donner un petit nom à son auto d’ailleurs. (« Titine », t’aurais pu faire plus original ! Tsss) Mais elle n’avait pas de soucis à se faire, Leandro savait tenir un volant, et ce depuis toujours. Un vrai jeu d’enfant pour le jeune homme, qui d’ordinaire préférait de loin conduire un deux roues.
Flash Back « Prenez à droite Mr. Fransceci… » Le jeune homme s’exécuta sans plus attendre, et même un peu trop rapidement d’ailleurs. Il respectait les limitations de vitesse, et pourtant sa conduite assez sportive ne semblait pas convenir à l’estomac de son moniteur d’auto-école, ce dernier devenant étrangement pâle. Il continuait de donner ses instructions, et Leandro les suivait à la lettre, ne relâchant pas pour autant la pédale de l’accélérateur. Il était des plus détendu, ce qui en aurait étonné plus d’un avant de passer son permis. Non, pour lui ça n’était qu’une formalité à vrai dire. Non pas que tout cela soit ultra facile, il fallait bien dire ce qu’il en était : le permis n’était pas donné. Mais voilà, Leandro était à l’aise, il ne l’expliquait pas. Par contre, s’il y en avait un qui l’était un peu moins, c’était bien l’homme à ses côtés. « Garez-vous sur le côté s’il vous plaît… -Sans problème. » En deux temps, trois mouvements, voilà qu’il tirait le frein à main, immobilisant pour de bon la voiture. Il tourna la tête vers le moniteur, l’interrogeant d’un regard et ce dernier souffla un bon coup. « Fé… Félicitation. Vous avez votre permis ! » Lui avait-il donné pour s’en débarrasser, ou simplement car c’était un as du volant ? Les deux sans doute ! =P Fin Flach Back
Mais la voiture, c’était un brin encombrant… L’idéal pour circuler en centre ville restait le deux roues, il n’y avait rien à dire ! Les Vespa et autres scooters pleuvaient sur la capitale italienne. Sauf que là aussi, il y avait un petit hic aux yeux de Leandro… La vitesse. Une Vespa c’est bien mignon, mais ça n’a pas autant de puissance qu’une bonne bécane ! Rien ne remplace le plaisir que l’on peut ressentir quand son derrière est posé sur une moto en pleine vitesse, non ? Et là encore, la voiture n’offrait pas ces sensations, aussi jolie soit-elle, comme la Titine de la belle blonde ! « Oui, bah mollo avec l'embrayage, Oui-Oui ! » Oui-Oui ? D’où il avait la tête d’un petit nain, qui ne sait pas s’habiller, et qui se trimballe dans un taxi jaune immonde ?! Il fit mine d’être outré par cette réflexion, formant un « o » avec sa bouche, ne quittant pas la route des yeux.
« Mes deux mains ? –Par provocation, il lâcha le volant le temps de quelques secondes.Il faut bien avouer qu’une c’est mieux que rien… »
Et toc ! Voilà, cette frayeur, c’était pour le « Oui-Oui » ! Il la sentait tendue et ne comprenait pas vraiment le pourquoi de la chose… Elle ne supportait pas d’être conduit ? C’était SON volant et celui de personne d’autre ? Un brin possessive, non ? Elle lui demanda de se garer sur le bas côté, mais Leandro n’était pas de cet avis… Lui ? S’arrêter maintenant ? Il n’en avait pas envie, manque de bol pour elle ! « Dis... Tu comptes me kidnapper, c'est ça ? T'as mal choisis ta cible, je vaux rien du tout... Même pas une mangue, visiblement ». Et voilà que l’histoire de la mangue revenait sur le tapis. Il ne pu s’empêcher d’en rire. Tout ça pour un fruit ! Et elle ne lâchait pas l’affaire en plus de ça ! Les femmes et leurs envies bizarres… Lui c’était pour le boulot, il avait une excuse !
« Ah… Dans ce cas je vais me contenter de piquer la voiture… »
Il s’amusait avec elle, voyant qu’elle semblait être réceptive à toutes ses provocations, y répondant sans cesse. Et c’était sans doute ce qui l’intriguait dans le fond… Elle ne semblait pas être comme toutes les autres, se démarquant des romaines non seulement par la blondeur de ses cheveux, mais aussi de part son caractère, ou tout du moins à sa façon d’être, de répliquer… Comme quand il lui demanda si c’était une habitude chez elle de simuler des malaise. Plus d’une femme se serait braquée, se fermant complètement, et devenant même désagréable. Elle, se contenta de rentrer dans son jeu, en rajoutant même une couche en prétendant être tombée sur un médecin si compétent… Elle lui renvoyait la balle, et ça, ça n’était pas commun !
« 4ème année il me semble… Je sais plus ! »
Il chercha finalement à savoir si cette belle inconnue, qui était au passage sa pseudo patiente, avait un prénom. C’était plus sympa avec un prénom quand même ! Là, il se fit remonter les bretelles, à cause de son élan de politesse, c'est-à-dire le vouvoiement. Visiblement ça ne lui plaisait pas, ayant l’impression d’avoir 55 ans. Wow, ok ! Stop au vouvoiement… Message reçu capitaine ! Enfin il eut droit à son prénom. Thalie Spinozzi… Eum… Inconnue au bataillon ! Il redémarra, reportant son attention sur la route, prenant sur la droite.
« Leandro…-finit-il par répondre. – Je m’appelle Leandro Fransceci. –Un léger silence s’installa, et Leandro remarquant de nouveau les nombreux regards jetés par la belle, reprit d’un ton rieur :T’as peur ou quoi ? »
La kidnapper… M’ouais on pouvait voir ça comme ça… Mais sérieusement, il n’avait rien de crédible dans une telle situation. Dans ce cas là il aurait tout fait pour qu’elle ne puisse pas voir où il l’emmenait –après tout il n’en sait rien lui si elle connaît ou non Rome. De plus, il ne lui aurait pas donné son nom… Ok, il peut lui mentir, mais avec des hypothèses de ce genre, on peut refaire le monde ! Après quelques instants à observer du coin de l’œil la belle italienne, il se rendit compte qu’elle s’était détendue, et qu’à présent, elle semblait à l’aise, et non à cran comme tout à l’heure. Elle était bien plus zen, et semblait même bien intriguée.
« On est bientôt arrivé… Et je ne compte pas te séquestrer, dommage ! »
Il tourna de nouveau, changeant de direction, suivant un panneau indiquant un tout autre quartier. Aventini-Testaccio… Un coin paisible et vert, reposant, coupant franchement avec le cœur de la cité et ses nombreux embouteillages. Elle devait sûrement connaître… Qui ne connaissait pas ce quartier, si ce n’est même à cause de sa réputation liée aux festivités ? ^^ Il esquissa un léger sourire, et finit par se garer.
« Si mademoiselle veut bien s’en donner la peine… » =)
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
. ARE U IN MY CELLPHONE: STATUT: Libertin(e) DISPO POUR UN SUJET ?: not yet
Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Jeu 9 Avr - 0:05
Insupportable ! Voilà ce qu'il était ! Agaçant et tout bonnement insupportable ! Elle avait beau tenter de lui clouer le bec, comme elle avait l'habitude de le faire avec tous le monde, il trouvait toujours une réponse dans la surenchère. Quand elle lui demanda de poser les deux mains sur le volant, il en ôta la seule qui maintenait la voiture dans le bon axe, provoquant une crise d'angoisse chez la blonde, qui imaginait déjà sa belle voiture percuter un mur, avant d'enchainer sur une série de tonneau, tuant le faux-medecin sur le coup -mais ça, ça lui était bien égal- pour finir dans le fossé. "Il faut bien avouer qu'une c'est mieux que rien..." Que voulez-vous répondre à ça ? Surtout quand vous avez encore les yeux exhorbités, et le palpitant épileptique ? Bah rien ! En effet, une c'était toujours mieux que rien, même si deux étaient mieux qu'une seule. Alors elle se contenta de lui indiquer les endroits où il pouvait se garer afin de lui rendre le volant. A la base, il ne conduisait que pour donner le change à Zorro, mais maintenant qu'ils étaient seuls, il avait plus vraiment de raison de rester au volant, si ? Bah visiblement si, puisqu'il refusait de s'arrêter, ne lui répondant même pas, mais zappant chaque place qu'elle lui désignait. Quand elle lui demanda s'il souhaitait la kidnapper, et qu'elle l'informa qu'elle ne valait pas un copek, il répondit le plus naturellement du monde qu'il se contenterait de la voiture. Agaçant, je vous dis ! Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de le sonder du regard, comme pour comprendre le mode de fonctionnement de cet homme qui lui résistait. Il devait avoir un cerveau anormal, autrement il ne ferait pas comme si chacun des mots de la Miss n'avait aucun poid, aucune valeur, et qu'elle parlait dans le vent. Aucun homme ne faisait jamais ça... Il était peut être gay ?!
Il lui demanda si ça faisait longtemps qu'elle simulait des malaise... Gay ! Elle lui demanda en quelle année on apprenait à tripoter ses patientes. Not Gay ! N'importe qui aurait été gêné de ce geste, et de voir la chose ramenée sur le tapis par la blonde. Il était censé nier, ou faire semblant de ne pas voir de quoi elle parlait, mais à la place il lui répondit "4ème année, il me semble... Je sais plus !". Après l'avoir fixé avec curiosité, surprise de sa réponse, Thalie ne put retenir un éclat de rire franc. Il était agaçant, mais amusant aussi... Sa façon de lui répondre, insolent et sans gêne, la changeait de tous ces hypocrites qui lui gravitaient autour à longueur de temps. Gay ? Finalement il profita d'un feu tricolore pour se tourner vers elle, et lui demander son prénom. Et après une petite crise de la blonde, dû à un énième vouvoiement du brun, elle lui donna un prénom, et surtout un faux nom. On était jamais trop prudent avec les inconnus. C'est ce que Papy n'avait de cesse de lui répéter ! En France elle pouvait se permettre tout ce qu'elle voulait, mais ici, et surtout à Rome, sa tête était mise à prix... Enfin c'est ce que disait Papy...
Pour ne pas être en reste, et aussi parce qu'elle était interessée, elle lui demanda le sien en échange, mais uniquement pour ses ordonnances futures, évidemment. "Leandro... Leandro Fransceci...". Du fin fond de sa mémoire, une petite sonnette d'alarme fut tirée, mais elle était bien incapable de dire pourquoi. Ce nom sonnait familier, elle était sûre de l'avoir déjà entendu quelque part, mais peut être était-ce juste son imagination. Les "Fransceci" ça devait courir les rues. Leandro un peu moins, mais c'était tellement italien, qu'après l'avoir fixé un moment, elle se persuada qu'il avait juste un nom qui sonnait familier pour tout le monde. "T'as peur ou quoi ?". Son ton rieur la fit sortir de ses pensées, et de son observation assidue du profil de Leandro. Peur ? Zut ! Elle avait oublié de regarder la route. Tournant son visage vers la fenêtre, elle tenta de lire les panneaux, juste pour se renseigner sur l'endroit vers lequel ils se dirigeaient. La seule information qu'elle pu retirer c'est qu'ils se rendaient à l'opposé de Trastavere et d'Esquilin. Et si, finalement, il voulait vraiment lui voler sa voiture ? Etrangement elle n'avait pas peur. Quel kidnappeur donnerait son nom à sa victime ? A moins qu'il ait eu dans l'intention de la tuer après ? Non, il était trop sexy pour ça... STOP !! Il lui arrivait quoi, là ? C'était quoi cette argumentation à deux euros ? Déjà depuis quand elle le trouvait sexy ? Et depuis quand les kidnappeurs ne devaient pas l'être ? Après s'être infligée une gifle mentale, elle s'installa plus confortablement dans son siège, commençant à se détendre malgré sa conduite sportive, tout en s'informant sur l'endroit où il comptait la séquestrer. "On est bientôt arrivé... Et je ne compte pas te séquestrer, dommage !"... En effet, trop dommage.
- Gay... Murmura-t-elle à voix tellement basse, qu'il ne du pas entendre...
Dans un soupire, elle se tourna une nouvelle fois vers la fenêtre, cherchant toujours un point de repère. Elle vit alors qu'il tournait en direction d'Aventini... Il comptait l'amener dans un parc ? L'y perdre peut être ? Manque de bol, il s'était planté de soeur, là, Thalie avait le sens de l'orientation comparée à Caly. Ou alors il souhaitait quitter la ville. Mais pourquoi l'aurait-il emmené en banlieue ? Alors qu'elle était en pleine tergiversations, tentant de trouver une raison valable à cette escapade, il serra le frein à main. Thalie se tourna vers lui, sourcils froncés, alors qu'ils se trouvaient juste devant le plus grand parc de Rome, celui de Testaccio. "Si mademoiselle veut bien se donner la peine..." lâcha-t-il dans un sourire. Mais elle ne bougea pas d'un pouce, se contentant de le fixer du regard. Les mains sur ses cuisses, le buste légèrement tourné vers lui, elle gardait ses yeux dans les siens sans mot dire. Un silence finit par s'installer, qu'aucun des deux ne vint rompre, lui se demandant certainement pourquoi elle ne bougeait pas, et elle se contentant de rester immobile... Finalement elle entrouvrit les lèvres avant qu'il ne le fasse.
- Tu attends quoi pour m'ouvrir la porte ? Lâcha-t-elle finalement, tout en retenant un sourire.
Elle ne lui laissa même pas le temps de se remettre de sa surprise, ni de faire ce qu'elle semblait attendre de lui. Elle ouvrit sa portière, et sortit en râlant sur la galanterie masculine qui se perdait. Que les hommes étaient de plus en plus mal élevé, et que c'était surprenant venant d'un gay. Cette fois, elle ne retint pas son rire en le voyant arriver à ses côtés. Oui, elle plaisantait ! Ca faisait bien longtemps qu'elle n'attendait plus qu'on lui ouvre la portière, mais elle ne saurait expliquer pourquoi, embêter cet insolent était tellement plaisant, qu'elle ne savait se retenir.
Tout en prenant appui sur le toit de la voiture, elle entreprit d'enfiler ses escarpins, tout en jetant un coup d'oeil à la ronde.
- Un parc ? Tu comptes m'emmener cueillir des mangues ? Je sais pas si t'es au courant, mais on est à Rome ici, pas à Saint Domingue ! Tout ce qu'on trouvera c'est des poires, et encore...
Bon, c'est vrai que Testaccio ne se résumait pas à un parc, autour il y avait toute une série de bars, plus loin des pubs et des boîtes de nuits, une grande rue marchande aussi, des peintres de rues, des bouquinistes, et le fleuve qui traversait le quartier de part en part. Mais Thalie ne sachant pas où il comptait l'emmener, prêchait le faux pour obtenir le vrai. Elle n'avait même pas peur. Il était bizarre, certes, mais il était gay, donc ça passait, hein...
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Mar 14 Avr - 12:51
Provoquer… Il ne le faisait pas tout le temps exprès. Bon ok, généralement il s’en amusait ! Mais c’était devenu tellement habituel, qu’il n’y faisait plus tellement attention. C’était comme une seconde nature : emm*rder son petit monde était tout simplement un pur bonheur ! Et quand la personne qui lui faisait face était une magnifique blonde, avec du répondant, c’était encore mieux ! Ils surenchérissaient sans cesse sur ce que pouvait dire l’autre, et ce avec un malin plaisir. Il s’agissait aux yeux de Leandro d’un nouveau petit jeu, agaçant pour plus d’un, mais idéal pour son âme de sale gosse. Cette âme qu’il n’avait jamais perdu en soit, et qui demeurait présente au plus profond de lui. Du plus loin qu’il s’en souvienne, il s’était toujours comporté ainsi. Enfant, il avait un don pour taquiner qui voulait bien lui accorder un minimum d’attention, et avec le temps et les années, il avait pris de en plus de plaisir à le faire, s’amusant d’un rien, appréciant de voir rosir les joues d’une belle italienne par exemple… Là, il l’énervait… Il le voyait bien qu’il l’agaçait comme jamais. Mais c’était justement ça qui était si amusant. La voir bouillonner de l’intérieur, sans pour autant littéralement exploser et le jeter hors de la voiture. Certes, ils roulaient donc ça n’aurait rien eu de prudent… Mais une fois stopper au feu tricolore, elle aurait facilement pu le pousser hors de l’auto. Une blonde complètement hystérique peut faire de sacrés dégâts, non ?
La kidnapper ? Non, il lui lança qu’il allait se contenter de la voiture, puisqu’elle avait eut la bonté de l’informer qu’elle ne valait rien. Ce qu’elle était sympa la belle ! Elle donnait un tas d’informations à son potentiel kidnappeur, histoire de lui faciliter la tâche. Elle allait peut-être finir par lui donner l’adresse d’une planque idéale, ou encore le numéro d’un mec à qui il pourrait revendre la voiture et en tirer un maximum… Non mais les femmes de nos jours ! Il sentait son regard insistant posé sur lui, mais ne disait rien, fixant la route, et se concentrant sur ce qu’il faisait. Elle qui était déjà flippée à la simple idée qu’il tienne le volant à une main, mieux valait pour lui qu’il évite la catastrophe, et donc l’accident ! La petite joute verbale ne se termina pas pour autant, bien au contraire. En quelle année de médecine il est enseigné qu’il faut déshabiller les patientes ? Quatrième ! Lancé dans sa petite comédie, ça n’était pas ce genre de questions qui allaient le stopper ! Il eut pour effet de la faire rire, et c’était tout à son honneur. Une fierté même ! Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, satisfait de lui et de l’impact de sa réplique.
Vint alors le temps –pas des rires et des chants- mais des présentations. Leandro aimait savoir à qui il avait à faire… C’était un petit truc qui ne pouvait pas passer au travers de ses filets. Il ne zappait jamais cette question, sans doute trop curieux de nature. Mais dans ce cas précis, il fallait bien le comprendre ! Il venait de rencontrer une magnifique jeune femme, et comptait bien pouvoir mettre un prénom et qui sait, peut-être un nom de famille sur ses traits fins et ces yeux brillants. Thalie Spinozzi… Il eut un petit temps de réflexion, cherchant au fin fond de sa mémoire un ou une quelconque Spinozzi. Mais non, personne ! Et puis pas le temps de s’y attarder, le feu venait de passer au vert, et il se devait de redémarrer, lui fournissant au passage son propre nom. Il était loin d’être connu comme le loup blanc à travers la cité, bien qu’il y était né et qu’il y avait passé toute sa vie. Rome était une grande ville, et mis à part s’appeler Spinelli, ou posséder une immense fortune semblable à celle de cette famille, ainsi que des sièges tout chauds au Sénat, on ne pouvait pas être connu et reconnu ! Avec une simple petite phrase, une question innocente et posée sur un ton amusé, il arriva à faire revenir au grand galop les craintes de la jeune femme, ou du moins à reporter son attention sur sa conduite et la voiture. Elle scrutait la rue, les panneaux, à s’en demander si elle connaissait Rome ou non ? Une touriste ? Peu probable avec cet accent si chantant quand elle se mettait à parler…
Quelques ruelles baignées de soleil, des coups de klaxon, et une place de parking plus tard, Leandro tirait le frein à main. Voilà, il avait fini sa balade en voiture, profitant de sa conduite souple et à la fois sportive. Un joli petit bijou, étonnant d’ailleurs de voir une femme propriétaire d’un tel engin. « Si mademoiselle veut bien se donner la peine… » Mais non… Elle ne bougeait pas d’un pouce. Et Leandro la fixait. Elle attendait quoi ? Ils restaient l’un en face de l’autre, silencieux, se toisant comme deux idiots finis. Non mais vraiment… Elle attendait quoi ? Le déluge ? Ou alors elle ne voulait pas descendre, et sauter sur le siège du conducteur une fois Leandro hors de la voiture ? « Tu attends quoi pour m'ouvrir la porte ? » Ah ok… Forcément… Erreur de la part du jeune Fransceci ! Mais il n’en avait pas tellement l’habitude, se déplaçant pour sa part en moto, et ne fréquentant visiblement pas ce genre de fille habituellement. Non pas que ce soit un point négatif pour elle, au contraire ! Elle avait de la classe, et ne semblait pas sortir de la première banlieue romaine…
Il n’eut pas le temps de sortir de la voiture, qu’elle ouvrait déjà sa portière. Bon sang ! Les femmes ne savent vraiment pas ce qu’elles veulent ! Et en plus de ça elle se mettent à grogner après, elles se plaignent ! Et…
« QUOI ? »
C’était quoi ? Surprenant… Ok… Mais venant de qui ? De quoi ? D’un gay ? Leandro se mit à rire. Lui ? Gay… ? Soit ! Il ne pouvait qu’en rire après tout. Il s’avança vers elle, contournant la voiture.
« Si l’occasion se représente, je déboutonnerais la totalité de ton t-shirt… Ca ne te dérangera pas venant du gay que je ne suis pas, n’est-ce pas ? »
Il lui adressa un sourire, un brin provocateur, et joua avec les clés de la voiture, qu’il prit soin de garder, les glissant dans la poche arrière de son pantalon. Il lui laissa le temps d’enfiler ses escarpins alors qu’elle le questionnait. Oui un parc, c’est bien, elle avait une bonne vue la demoiselle ! Et non, il n’allait pas cueillir des mangues ! D’ailleurs, soit dit en passant, il allait devoir trouver une excuse en béton pour son retard ! Mais passons… Il leva les yeux au ciel et lança :
« T’es une obsessionnelle des fruits ou quoi ?! »
Il soupira, ne pouvant retenir un léger rire, et s’empara de sa main, comme si de rien n’était, pour l’entraîner avec lui à l’entrée du parc. Le soleil était au rendez-vous, comme à son habitude au-dessus de Rome, alors pourquoi ne pas en profiter. Il allait la perdre à l’intérieur, dans ces allées vertes et fleuries, cool, non ? Ils empruntèrent un petit chemin, s'avançant alors dans le parc, se dirigeant vers le coeur de ce dernier, sans le moindre mot de la part de Leandro. Il se contentait de serrer doucement sa main dans la sienne. Un but ou objectif quelconque ? Même pas ! Il se rendait juste vers un petit coin qu'il appréciait, où il avait eu l'habitude de se rendre pendant des années, alors qu'il n'était encore qu'étudiant... Pourquoi ? Prr ! Même lui ne le savait pas. Il se laissait guider par ses envies, et puis oui... Il comptait bel et bien la perdre, j'avoue !
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
. ARE U IN MY CELLPHONE: STATUT: Libertin(e) DISPO POUR UN SUJET ?: not yet
Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Mer 15 Avr - 2:59
Oui, à part s'appeler Spinelli, d'avoir une place au Sénat et une immense fortune, pas de raison d'être connu, n'est-ce pas ? Ca tombait bien, puisque aujourd'hui, elle était Thalie Spinozzi ! Une fille comme toute les autres, sans fortune, sans histoire... Ou du moins une histoire qui ne serait pas connu de tout Rome. Elle voulait être une simple fille, et si toute cette mascarade avait commencé de peur qu'il la kidnappe, maintenant elle se plaisait dans ce rôle. Qui n'avait jamais rêvé de tout reprendre à zéro ? De se glisser dans la peau de quelqu'un d'autre, sans avoir à se soucier des convenances et du quand dira t'on ? Sans avoir à lire ses fantômes passés dans les yeux de son interlocuteur quand son nom de famille était lâché ? Une femme toute neuve, simple, et sans cette réputation frivole qui lui collait aux miches de façon parfois justifiée, mais souvent injuste. Oui, elle aimait plaire et séduire. Visiblement c'était dans leurs gênes, les Spinelli ne pouvaient lutter contre ce facteur. Pourtant elle n'était pas ce qu'on appelle une fille "facile". Elle dansait, flirtait, riait, séduisait, mais rares étaient ceux qui étaient passés entre ses draps. De toutes manières, comment aurait-elle pu ? Avec Julian et son radar intégré ? Impossible ! Tel Cerbère aux portes de l'enfer, son cousin avait monté la garde à la porte de sa chambre, veillant sur la prétendue "vertue" de sa cousine. Tu parles, Charles ! Comme s'il y avait quelque chose à faire de ce côté là... A moins de possèder une machine a remonter dans le temps, c'était cuit !
En attendant, sa vertu n'était pas en danger pour l'instant, puisque son medecin-taxi-kidnappeur-voleur de voiture, semblait être gay... Comment elle en était venue à cette conclusion ? Simplement parce qu'il était différent, et qu'il ne se laissait pas faire face à la blonde à la répartie qui fuse. C'était pas normal ! Habituellement on bégayait, on rougissait, ou au pire on la draguait ouvertement. Il ne faisait rien de tout ça, il semblait imperméable, tout glissait sur lui, comme s'il était insensible à tout. Il restait simple, souriant, amusant, agaçant aussi, et même si c'était agréable, ça en restait surprenant ! Il était mystérieux aussi... Mais pas ce mystère envoutant ou terrifiant, non, un mystère aussi agaçant que son propriétaire ! Elle aurait aimé savoir où il l'emmenait et surtout pourquoi ? Pourquoi ne s'était-il pas contenté de faire le tour du pâté de maison, le temps que l'autre collant retourne sur le marché, puis ne l'avait-il pas déposé à l'endroit initial ? C'était totalement illogique comme comportement ? Pourquoi s'éloigner ? Décidemment, elle ne comprendrait jamais ce qui se passait dans sa tête. Alors au lieu de se torturer l'esprit, elle se laissa faire. A quoi bon lutter ? Surtout que l'épreuve n'était pas trop difficile a supporter ! Il y avait pire, dans la vie, que de se faire enlever par un bel italien... gay...
Au bout d'un certain temps, il finit par se garer sur un parking proche du parc de Testaccio. De la verdure... Hum soit ! Mais pourquoi faire ? C'était ça le problème avec les riches héritières qui vivaient dans des immenses demeures, bordées d'un grand parc regorgeant de la plus belle des verdures. Elles avaient un peu tendance à oublier que le commun des mortels, vivant dans Rome même, n'avait pas accès à la végétation aussi facilement. Le Parc de Testaccio, véritable poumon de Rome, était pour beaucoup d'habitants, le seul jardin qu'ils avaient. Ok, elle pouvait comprendre qu'il ait envie de se rendre dans un parc, mais pourquoi avec elle ? Il avait peur ? C'est ça ? C'était les petites fées de la forêt qui le faisaient flipper ? Pauvre chou... Finalement il l'invita à sortir... Enfin à se "donner la peine"... Bah nan, elle se donne pas la peine, hein ! Dans le grand monde on ouvre la porte à une femme ! Chose qu'il n'avait pas l'intention de faire, visiblement. Bon, ok, elle ne tenait pas vraiment à ce qu'il lui ouvre la portière, elle voulait juste l'embêter un peu, comme lui-même savait si bien le faire avec elle ! Elle n'avait pas bougé d'un cil, se contentant de le lorgner, sans un mot... Elle le laissant mijoter dans son jus, attendant qu'il craque... Sentant que ça n'allait pas tarder, elle l'informa qu'elle attendait qu'il lui ouvre la porte, avant de soupirer très fort, et de sortir d'elle-même. Ca aurait été moins drôle s'il lui avait effectivement ouvert la porte. Là, au moins, elle pouvait râler. Et elle en profitait à fond, c'était son moment préféré. Elle retenait un sourire, tout en se plaignait de ce manque de courtoisie, surtout provenant d'un gay. Aussitôt un "QUOI ?" sonore se fit entendre depuis l'habitacle. Thalie baissa la tête, mais il n'était déjà plus là. Rapide, il contournait déjà la voiture pour la rejoindre. Alors il lui parla de déboutonnage de tee-shirt en intégralité, et de fait que ça ne la dérangera pas de la part du gay qu'il n'était pas. La belle fronça les sourcils, cherchant ce qui clochait dans sa phrase. Y avait pas une négation en trop, là ? Tout en y réfléchissant, elle s'employa a enfiler ses escarpins, et son regard se porta sur le Parc. Etait-ce là qu'il comptait l'emmener ? Ou bien il avait autre chose en tête ? Tentant le coup, elle s'informa de manière détourner, lui expliquant qu'il ne trouverait pas de mangues sur les arbres romains. "T'es une obsessionelle des fruits ou quoi ?", lui demanda-t-il dans un rire léger avant de s'emparer de sa main pour l'entrainer vers l'entrée du parc. Bon, techniquement elle avait sa réponse, oui ils allaient dans le parc, mais ce n'était pas sa ruse qui l'avait aidé.
- Mince ! Tu m'as découverte ! répondit-elle en se mordant rapidement la lèvre inférieure. Oui, j'avoue tout ! Je suis fruitolique... ou une fruitoman ? Bref, qu'importe le nom, je suis une fruitomaniquo-dépendante ! Je rôde sur les marchés dès l'aube, je dévalise les étales, et ensuite, dans un petit coin sombre, j'assouvis mon besoin... ajouta-t-elle le plus naturellement du monde. Un vrai drame ! D'ailleurs je sors de cure de désintox ! Alors si on croise une poire, je t'en prie, retiens-moi !
Un peu surjoué ? Oui, bah elle était riche héritière, hein, pas actrice ! Et puis au moins, s'occuper l'esprit l'empêchait de réfléchir au pourquoi il l'entrainait dans ce parc. Trop tard, elle venait d'y repenser. Pourquoi ? Bon sang, pourquoi l'entrainait-il dans cet endroit ? Il comptait la tuer ? La violer ? Ha bah non, il était gay... Il était gay ou pas ? Tout naturellement, elle lui avait laissé prendre sa main, comme s'il n'y avait rien d'étrange à ça. Pourtant, maintenant, elle fixait ses deux mains d'un oeil suspicieux...
- Donc tu n'es pas gay ? Elle venait de comprendre que la négation en trop dans sa phrase, n'était pas en trop finalement, elle ne faisait que rayer le fait qu'il ne l'était pas. Donc tu n'as même pas cette excuse pour être étrange... Pourquoi tu m'emmènes ici ?
Ils avançaient toujours dans les allées du parc, ses talons s'enfonçant dans la terre meuble. Le parc grouillait de monde sous ce soleil radieux, aussi Thalie n'avait pas peur. En même temps, auraient-ils été seuls, qu'elle n'aurait plus eut d'appréhension. Il était étrange, étrange dans son attitude envers une inconnue, mais pas dangereux. Non, elle ne le trouvait pas dangereux. Biensûr elle pouvait se tromper, mais en général elle avait du flair pour ce genre de chose. Elle n'était pas objective ? Non, c'est vrai, elle se trouvait charmée, mais pas au point de perdre toute notion de danger.
- Laisse-moi deviner ! s'exclama-t-elle soudain dans le calme ambiant. Huum... Tu cherches à impressionner quelqu'un ? La voiture de sport, la grande blonde que tu trimballes, et tutti cuanti... Non ? Je chauffe ? Une ex-petite amie, peut être ? Un rival ?
Elle ne semblait pas chauffer du tout, loin de là, mais pendant qu'elle était à ses suppositions, il les fit tourner sur la droite, les entrainant loin du sentier, dans l'herbe verte. Impossible d'avancer plus avec ses talons, la jeune italienne tira sur la main de son kidnappeur, lui demandant d'attendre un instant. D'une main, se refusant de lui ôter l'autre pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, elle se débarrassa une nouvelle fois de ses escarpins hors de prix, afin de se retrouver pieds-nus dans l'herbe chaude. Une fois à l'aise, elle lui offrit un sourire, l'informant qu'ils pouvaient poursuivre, comme si tout ceci était normal. Elle ne savait rien de lui, ne savait pas où il l'emmenait, ni pour quelle farfelue raison, mais elle le suivait sans broncher. Inconsciente ? Peut être. Hypnotisée ? Y avait de fortes chances. Puis, pas trop loin du sentier, ils arrivèrent devant un spectacle qui tira une exclamation de surprise à Thalie... Sous ses yeux un vaste espace ombragé de hauts arbres dont les branches, se caressant les unes les autres, laissaient à peine passer quelques rayons de soleil, venant se refleter sur la surface d'un point d'eau...
- Dio mio ! C'est quoi cet endroit ? Le pays enchanté de Blanche-Neige ? Ses yeux balayait l'endroit, ne s'arrêtant jamais plus de 5 secondes sur chaques détails. Ce qui la surprennait le plus, au-delà de la beauté du lieu, c'était son caractère inviolé, comme si personne n'était venu ici depuis des siècles. Pourtant ils n'étaient pas loin du sentier, et les Thermes, haut lieu touristique, était à 5 minutes à peine. Est-ce que quelqu'un d'autre que toi connait cet endroit ? Demanda-t-elle tout en détachant ses yeux du spectacle pour les poser sur lui.
Il n'était plus agaçant, il était toujours mystérieux, et il devenait surprenant.
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Mer 15 Avr - 19:19
[Je n'arrive pas à écrire comme je le vois dans ma têteeee ! AAAH]
Gay… Non mais Gay quoi ?! Il avait une attitude de gay ? Une tête de gay ? –J’ai rien contre les gays hein !- Qu’est-ce qui lui faisait penser à une chose pareille le concernant ? Un tas de question de ce genre aurait pu débouler dans l’esprit du jeune Fransceci, si une fois encore il avait été « normal ». N’importe quel hétéro se serait emballer, partant dans une confusion totale, une multitude de questions en tout genre concernant leur virilité et leur apparence. « Ah bon ? J’ai une attitude de gay ?! Haaan ! » Et bah même pas ! Leandro se contentait d’un « QUOI ?! » significatif, ne pouvant pas chasser totalement la naturel et les réactions typiquement masculine, puis reprenait le dessus et y allait de sa petite réplique provocante. Autant savoir en profiter et y tirer un avantage, non ? Pour cela, rien de mieux que de s’emparer de l’occasion, en affirmant pouvoir la déshabiller sans la moindre gêne, puisque d’après elle, il était gay. Il ne relevait pas et préférait s’en amuser. Ce n’était pas parce qu’elle le pensait qu’il allait le devenir, alors autant la laisser avec ses suppositions qui ne tenaient pas la route. C’était bien plus amusant, non ? En défendant farouchement ses préférences, il n’aurait fait qu’accentuer le doute de la miss, et de plus c’était un moyen comme un autre d’en apprendre plus sur elle. Qui sait ? Elle pouvait lui avouer des choses qu’elle n’aurait peut-être pas dit à un hétéro ! Héhé !
Enfin pour l’instant, il ne s’avançait pas trop sur ce sujet, et n’y pensait même pas à vrai dire. Il n’avait en tête que son objectif : le par cet son petit coin de paradis. Pourquoi l’emmener là-bas ? Euh… Bah bonne question ! Les envies, ça ne se commande pas ! Allez demander à une femme enceinte pourquoi elle exige des fraises à 3h et demi du matin… Elle n’aura rien d’autre à répondre que : Bah parce que ! Et là, c’était pareil pour Leandro. Pourquoi voulait-il rejoindre ce petit coin de verdure, en plein cœur du poumon naturel de la citée romaine ? Bah parce que ! Et non, ça n’était pas pour aller cueillir des mangues ou des poires… Non mais cette nana avait un problème avec les fruits, vraiment ! A tel point que Leandro ne pu s’empêcher de lui faire la remarque. Il était tombé sur une obsédée des fruits, et elle allait réclamer vengeance pour l’affront qu’il avait osé lui faire en lui piquant sa mangue ! Et elle l’avouait ! Il s’en était douté… Une dépendante des vitamines et bienfaits de tous ces fruits… Alala ! Elle sortait de désintox ! Rien que ça ?! Un peu plus et elle l’aurait fait flipper… enfin, encore fallait-il qu’elle sache jouer la comédie pour se montrer convaincante. Parce que de ce côté-là, il y avait encore du boulot ! Hop, l’embarquant par la main, le plus naturellement du monde une fois la jolie blonde de nouveau dans ses chaussures, il prit la direction du parc qui leur faisait face. Et non mam’zelle, il n’était pas gay. A sa seconde question, il ne pu s’empêcher de rire doucement.
« Parce que tu me trouves étrange ? »
Il n’ajouta rien, ne répondant même pas à la question en soit. Il n’allait pas lui dire qu’il n’en savait rien après tout, elle qui le trouvait déjà bizarre ! Non, il la déviait, et comme le reste cette interrogation sembla ne pas retenir son attention très longtemps. Il la laissa émettre ses hypothèses concernant ses raisons, sans rien dire, ni même réagir. Il gardait ce léger sourire aux coins des lèvres, tout en avançant dans la grande allée du jardin, pour finalement tourner sur la droite. Ils quittaient le sentier, et s’aventuraient sur le gazon ou il était interdit de marcher. Raison de plus pour le faire voyons ! Il fallait vite s’éloigner, pour ne pas être pris sur le fait… Or, mademoiselle Spinozzi devait retirer de nouveau ses chaussures ! Non mais les femmes ! Elles ne pouvaient pas se trimballer en converses ? xD Elle les retira d’une seule main, laissant la seconde dans celle de Leandro, à son plus grand plaisir. Allez donc savoir pourquoi ! Il y avait pas mal de choses qu’il ne semblait pas pouvoir s’expliquer la concernant…
Ils reprirent alors leur petite marche, durant quelques minutes à peine, pour finalement arriver à destination. Un lieu des plus calme, ombragé et si reposant… De grands et magnifiques arbres, dont un saule pleureur donc les branches retombaient en une cascade de fines feuilles vertes et jaunies. Un petit air frais caressait leur visage, et le bruit de l’eau pouvait bercer le premier qui se laisserait tenté par une sieste dans ce petit coin de verdure. Le pays enchanté de Blanche Neige ? Non Leandro ne connaissait pas encore la brunette, naïve au point de croire la première mamie du coin qui lui propose une pomme daubée ! Elle semblait surprise, et il en était ravi. Généralement la simple idée du parc publique amenait à l’esprit des gens les clichés de base, avec le jardin d’enfant, la grand-mère nourrissant les pigeons, la jeune femme solitaire plongée dans un bouquin, et le jogger… Mais le petit coin de paradis, il était vite zappé, ne soupçonnant pas l’éventuelle intimité que l’on peut trouver dans ce genre d’endroit.
« Est-ce que quelqu'un d'autre que toi connait cet endroit ? Eum… Nan.–Il esquissa un petit sourire, tout en haussant les épaules, puis se décida à libérer sa main. –Je n’ai jamais emmené personne ici… E ne me demande pas pourquoi je l’a fait avec toi, je n’en sais rien du tout ! »
Et ça avait le mérite d’être franc. Ce petit coin de tranquillité, il l’avait toujours gardé pour lui. C’était un endroit dans lequel il avait aimé se retrouver, seul, afin de pouvoir faire un peu le point sur sa vie par exemple, se poser les bonnes questions et se recentrer, mais aussi pour composer. C’était au calme que l’artiste trouvait le plus souvent l’inspiration. Enfin ça faisait un moment qu’il n’était pas venu ici, avec sa guitare. Le boulot, le boulot, et encore le boulot ! Plus le temps de ne rien faire, plus une seconde pour venir traîner par ici… Et là, ça avait été l’occasion d’y revenir, et de le partager pour la première fois avec quelqu’un.
« Pas trop… Déçue ? T’aurais peut-être préféré que je me contente d’un aller-retour en voiture, le temps que ton sauveur s’en aille… »
Pas bête la chouette ! Il l’avait conduit ici, mais rien ne lui avait affirmer qu’elle n’avait rien contre. Elle avait peut-être tout simplement envie de faire demi-tour, de retourner à sa voiture, de prendre le volant et de rentrer chez elle ! C’est peut-être pour ça qu’il avait gardé les clés de contact en fin de compte ! Pour ne pas qu’elle l’abandonne ici ! Han !
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Jeu 16 Avr - 4:12
Est-ce qu'elle le trouvait étrange ? Hum, comment dire ? Un type qui vous embarque comme ça, sans rien dire, pour finalement vous emmener dans un parc, oui, c'était tout à fait normal comme comportement voyons ! Sans oublié toute l'énergie qu'il avait mit dans l'obtention de cette foutue mangue ! Bon ok, Thalie avait fait la même, mais elle, elle avait une excuse, elle allait devoir nettoyer les toilettes de Julian pendant un mois ! Elle aussi devait être folle, pour suivre un parfait inconnu au lieu de rentrer sagement chez elle afin de préparer un diner sans mangue. Pourtant elle ne tentait même pas de lui échapper. Sauter sur la place conducteur dès qu'il serait descendu ? A quoi bon ? En vrai, elle était curieuse de savoir où il l'emmenait, ce qu'il lui réservait, et aussi qui il était. Pour l'instant, de lui, elle ne savait que peu de choses. Il s'appellait Leandro, conduisait une moto, était fan de mangues, mentait comme un arracheur de dents, et était plutot séduisant... Très séduisant... Delà à dire que c'était pour ça qu'elle restait avec lui... Hum, oui, surement, en effet ! Soyons franches, il aurait été moche, il ne serait déjà plus au volant de sa voiture, elle le lui aurait arraché des mains avant de le foutre dehors à coups de pieds aux fesses. Mais là ? Non... Pourquoi faire ? Elle attendait sagement qu'il se décide à lui dire de quoi il retournait. Elle ne s'était jamais montrée aussi patiente de sa vie. Peut être n'osait-elle tout simplement pas le brusquer de peur qu'il change d'avis, et ne l'emmène jamais là où il comptait l'emmener ? Et pourquoi tenait-elle tellement à ce qu'il l'y emmène ? Elle n'en savait rien. Peut être par curiosité, une très très vilaine curiosité.
Voilà pourquoi elle le trouvait étrange, pourquoi elle le trouvait de moins en moins agaçant aussi, alors qu'elle le suivait dans ce sentier du parc, lui expliquant pourquoi il était très dangereux de la laisser en tête à tête avec une poire ! Il avait prit la main dans la sienne, et elle s'était laissée faire, ne trouvant rien d'anormal à ce simple geste, qui pourtant, en temps normal, aurait provoquer une réaction de recul chez la blonde. Là, non, elle se laissait faire, tentant de percer le secret de cet homme. Il n'était pas gay, déjà, elle savait quelque chose de nouveau sur lui. Quoique, il n'avait ni confirmé, ni infirmé. Mais en le regardant, elle en déduisait qu'il n'était définitivement pas gay. Pourquoi ? Loin d'elle l'idée de prétendre que les homosexuels se ressemblaient tous, mais disons que Leandro n'avait pas ce petit quelque chose en plus (ou en moins) qui aurait déclenché le radar de la blonde. Donc il n'était pas gay, et son sourire en coin ne l'était pas non plus, ni le regard qu'il posait sur elle. Un regard chaste, attention, n'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dis, mais un regard d'hétéro quoi, sachant apprécier ce qu'on lui mettait sous le nez.
Elle voulait toujours savoir où il l'emmenait, et pourquoi, et elle n'en demordait pas, essayant diverses théories comme une prétendue mascarade pour rendre jalouse une ex copine. Mais l'italien se refusait de répondre, il faisait même comme s'il n'avait pas entendu. Il n'avait aucune expression sur son visage, rien que Thalie aurait pu traduire d'une quelconque manière... Fallait qu'il fasse attention, à se comporter de la sorte, elle allait réévaluer sa théorie du psychopathe ! Il l'entraina dans l'herbe, ne ralentissant même pas, alors que ses talons s'enfonçaient de plus en plus dans la terre. C'est dingue ce que les mecs étaient à des années lumières de ce genre de détails ! Ils imaginaient quoi ? Que les femmes ne seraient pas mieux en converses ? Ouai, sauf que bonjour les reflexions après ! "T'es une femme ou quoi ? Tu peux pas mettre quelque chose de plus féminin, non ?". Vivez 24 ans avec Julian Spinelli, vous comprendrez après, de quoi je parle ! Lui tirant légèrement sur le bras, elle le força à se stopper afin de les ôter une nouvelle fois. Instant d'immense bonheur ! Elle n'était jamais mieux que pieds nus ! Et pour une mono-maniaque des chaussures, c'est un comble ! Voilà, maintenant elle était prête à le suivre...
Et c'est ce qu'elle fit, pendant quelques minutes, à peine, avant de tomber sur un endroit des plus... Elle n'avait pas de mots ! C'est d'ailleurs pour ça qu'elle appella Dieu ! L'endroit, dégagé, offrait une pelouse d'un vert tel qu'il s'agirait d'une offense de ne pas la fouler du pied avant de s'y allonger. Les arbres hauts, se caressant mutuellement offrait une part d'ombre, que Thalie ne pensait pas possible dans Rome, sauf dans les ruelles bordées d'immeubles de plusieurs étages. Un point d'eau déversait un clapotit régulier des plus apaisants, tendit qu'un grand saule balayait l'herbe de ses fines cascades claires... C'était le Paradis, ou bien ? Le pays enchanté de Blanche-Niege, plus exactement, car voilà ce qu'elle venait de lui demander. Il ne lui répondit rien, se contentant d'afficher un petit air ravi, qui fit sourire Thalie à son tour, comme s'il avait le don d'être communicatif. Après un nouveau tour d'horizon, elle reposa son regard sur lui, lui demandant si quelqu'un d'autre que lui connaissait cet endroit... Tout semblait tellement... vierge ! Comme si personne n'avait foulé cette herbe verdoyante depuis des siècles... "Eum... Nan." Un petit sourire au bord des lèvres, il se contenta d'hausser les épaules tout en relachant la main de la belle. Reprenant sa liberté, Thalie avança dans l'herbe, lâchant négligemment ses escarpins sur sa route... "Je n'ai jamais emmené personne ici..." Elle se retourna vers lui, soulevant légèrement les sourcils tout en l'interrogeant du regard. "Et ne me demande pas pourquoi je l'ai fait avec toi, je n'en sais rien du tout !"...
- Okay... Lâcha-t-elle en roulant des yeux, comme si cet homme avait perdu la raison...
Reprenant sa petite découverte des lieux, tout en lui tournant le dos, elle faisait moins la maligne. Elle était la première personne qu'il emmenait ici ? Ca avait le mérite d'être franc, mais elle ne savait pas trop ce que cela signifiait. Une envie soudaine de rejoindre son petit coin de Paradis, et comme elle était là, bah on fait avec ? Il était définitivement étrange, encore plus qu'elle ne l'avait imaginé, puisqu'il avouait ne pas savoir pourquoi il l'avait emmené ici. S'il gardait jalousement cet endroit pour lui depuis des années, pourquoi faire une exception pour elle ? Il avait pas d'amis, ou quoi ? Toutes à ses questions, elle monta sur le rebord du point d'eau, une pierre rugueuse et vieillie, qui devait dater d'un bon siècle, si ce n'est plus. Telle une équilibrise, elle entreprit d'en faire le tour, comme lorsqu'elle était enfant, sur les différentes fontaines de Rome. "Pas trop... Déçue ?". Une nouvelle fois, elle se tourna face à lui, surprise de sa question. "T'aurais peut être préféré que je me contente d'un aller-retour en voiture, le temps que ton sauveur s'en aille...".
- Non... Ca va, j'ai connu pire niveau Kidnapping... Je vais même devoir faire attention au syndrome de Stockholm si tu continues... Je ne suis pas sûre que mon "Sauveur"... elle mima les guillemets. m'aurait offert aussi... ça ! Finit-elle en ouvrant les bras, englobant alors l'espace du lieu.
Raaaah, elle l'aurait bouffé lui et son sourire ! Il semblait fier de lui, et il redevenait, alors, le type arrogant qui lui avait volé ses clefs de voiture. C'était à cause de son évocation du fameux syndrome de Stockholm qu'il souriait de la sorte, satisfait de lui ? Bah en même temps, un ravisseur qui vous tient captive dans ce genre de prison dorée, on est obligée de se ralier à sa cause, non ? Elle le fixa, un instant, presque en le défiant du regard. Ce serait à celui qui baisserait les yeux en premier, comme deux gamins têtus et capricieux... Thalie rendit les armes en premier, tournant les talons pour reprendre son petit tour du point d'eau...
- Comment tu as découvert cet endroit ? Voilà une question qu'elle est bonne ! Et qu'est-ce que tu y fais, habituellement ? A part sequestrer des blondes, evidemment... ajouta-t-elle dans un léger sourire.
Bah quoi ? Elle aussi elle avait le droit de poser des questions en vu d'obtenir des réponses moins anodines qu'il n'y parait. Comment il avait découvert cet endroit la renseignerait surement sur son passé, et ce qu'il y faisait sur son présent. Enfin s'il répondait. Si tel n'était pas le cas, elle avait un plan B : Sortir son téléphone portable, aller sur le net, et le googliser ! Si, si, je vous jure, ça se fait ! Et on apprend plein de choses comme ça !
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Sam 2 Mai - 0:29
Un lieu si simple, si frais et apaisant… Loin de la superficialité du monde, muni d’une réelle âme, et donnant alors l’image de petit coin de paradis, inconnu de tous, gardé secret et inviolé jusque là. Difficile de décrire ce que tout cela représentait aux yeux de Leandro. Son refuge de verdure avait été seul témoin des états d’âme du jeune homme à maintes reprises, ce dernier se livrant au travers de sa musique, pudiquement. C’était là qu’il venait quand il s’interrogeait, qu’il avait besoin de souffler, de faire le point. Quand le doute s’emparait de lui, quand il se sentait mal et que ce malaise ne se dissipait pas, quoiqu’il puisse faire dans ce simple but, il savait qu’en passant un peu de temps en tête à tête avec lui-même, tout s’évaporerait, comme emporté par la légère brise qui faisait danser le feuillage de ces arbres et arbustes. Alors pourquoi avoir emmener la blondinette ici, si ce lieu était si particulier… ? Il n’en savait rien. Peut-être était-il temps de se livrer davantage, mais qu’il ne s’en sentait pas capable. Après tout, s’adresser à une inconnue est bien plus facile qu’avec ses proches. Impossible pour elle de le juger, de l’atteindre, de le toucher… Elle ne le connaissait pas, il restait un inconnu, un peu trop sûr de lui d’apparence, taquin, et peut-être même hyper agaçant. Il ne pouvait l’expliquer… Une envie de s’y rendre, et comme elle était là, et bien il l’entraînait avec lui ? Oui, on dira ça comme ça !
Il l’observait d’un regard amusé, alors qu’elle découvrait les lieux, jouant l’équilibriste en grimpant sur une pierre, tout près du point d’eau. Ses yeux curieux lui rappelaient la première fois qu’il avait mis les pieds ici, à l’étonnement et l’émerveillement qui l’avaient habité à la suite de cette découverte. Il se revoyait scruter les alentours, s’assurant qu’il était bel et bien dans une petite bulle, coupé du monde extérieur, que personne ne pouvait le voir d’ici… Et c’était isolé qu’il s’était retrouvé, à son plus grand plaisir. Lui, ses pensées, et un sentiment de bien âtre et d’apaisement. Semblable à celui qu’il ressentait en présence de la belle. Elle était simple et spontanée, et ces traits de caractère devaient expliquer alors les raisons de sa présence ici. C’était un lieu qu’elle se devait de connaître, quitte à ce que Leandro en perde le secret. En tout cas, il était ravi de pouvoir lire cette surprise sur le visage de la jeune femme. Qu’importe les mots qui pouvaient franchir le seuil de ses lèvres, il semblait l’étonner à chacune de ses phrases et questions.
Elle n’en était pas déçue, et puis elle ajoutait même que son sauveur n’aurait sans doute pas été en mesure de lui offrir… ça. En effet, Leandro se plaisait à croire qu’il était le seul et l’unique romain à connaître ce genre d’endroit, ces petits espaces simples et pourtant ampli d’un charme inouïe au sein de cette magnifique citée. Quoi de plus beau que Rome ? Venant d’un romain : rien. Fransceci Junior était fier en prétendant détenir les meilleures « adresses ». Ca lui permettait d’endosser le rôle du gentil kidnappeur, celui auquel on s’attachait et pour qui on éprouvait une grande sympathie. Il devenait le mec agréable et surprenant, avec qui on avait envie de rester ! Vraiment sympa ce syndrome, et ce n’était pas lui qui allait empêcher la belle de se retrouver dans une telle situation ! Bien au contraire même ! Souriant, il avait bien du mal à se contenir, et son air détaché ne semblait pas vouloir demeurer sur les traits fins de son visage. Elle le fixait, il soutenait son regard, bien décidé à ne rien lâcher… Lui ? Détourner les yeux ? La bonne blague ! Jamais, ô grand jamais, il ne ferait une chose pareil. Avec lui c’était direct, et il adoptait une telle attitude que lorsqu’il avait quelque chose à se reprocher, ou encore un horrible poids sur la conscience. Ce genre de choses étant extrêmement rare, on pouvait bien dire que ça n’arrivait : jamais. C’était à celui qui abandonnerait le plus vite, et ça ne fut pas bien compliqué ! Thalie rendit les armes la première, à sa plus grande satisfaction !
« Comment tu as découvert cet endroit ? » Ah, ah ! Mystère et boule de gomme ! Il se contenta d’hausser les épaules, sans prononcer le moindre mot. Elle se montrait curieuse, et lui, pas vraiment décider à en dévoiler davantage sur sa petite personne. Après tout, il l’avait déjà emmené ici, et à ses yeux c’était juste énorme ! Elle ne s’en doutait sûrement pas, mais lui en avait bel et bien conscience. Elle posait pas mal de question tout de même ! A présent, elle voulait savoir ce qu’il y faisait habituellement, à part bien évidemment y séquestrer des blondes. Leandro soupira doucement, et leva les yeux au ciel.
« Tu es la première personne que j’emmène ici, donc la première séquestrée aussi ! 'Faut tout t’expliquer, visiblement… Même ce qui est évident ! »
Pourquoi ces questions ? La manière dont il avait trouvé ce lieu était-elle si importante et intéressante que ça ? Ses occupations dans ce petit coin de verdure avaient-elles, elles aussi, un quelconque intérêt ? Cela n’était que pure curiosité de sa part, et Leandro s’amusait à entretenir une part de mystère le concernant. Il restait donc le voleur de mangue, le kidnappeur sympa et étonnant… Et ce rôle lui plaisait, lui allant comme un gant ! Maintenant, ça n’était pas dit que cette attitude, et cette absence de réponse lui convienne à elle. Tanpis, il préférait se taire pour l’instant. Et qui sait, peut-être qu’il n’allait rien lui révéler du tout ! Han !
« D'après toi, je fais quoi habituellement ici ? »
Là, il mettait à l'épreuve son imagination ! 'Ttention !
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie Sam 2 Mai - 16:18
Difficile de ne pas succomber à un endroit pareil ! Elle qui était issue d'une famille qui prétendait connaitre tous les plus beaux endroits de Rome, se prenait une grande claque. Ok, les Spinelli avaient accès à tout ce que Rome comptait de Palais privés, et autres bâtiments féeriques, mais jamais à un endroit tel que celui-ci, d'une simplicité déconcertante, et pourtant d'une féerie incontestable. La nature était seule responsable de ce chef-d'oeuvre, l'homme n'y avait pas mit sa patte. A part, peut être, ce petit point d'eau, qui trônait au milieu de ce paradis, et qui ne faisait qu'ajouter une petite touche en plus. Thalie se plaisait à imaginer un lieu hors du temps, dont les romains avaient oublié jusqu'à l'existence... Tous, excepté un : Lui. Il la déroutait, son comportement atypique la surprenait. Elle aurait pu se l'expliquer s'il avait connu sa véritable identité, et se serait dit alors qu'il cherchait à l'impressionner, voir à la séduire, juste parce qu'elle était un des plus beaux partis de Rome, mais il ne connaissait même pas son nom. Elle lui avait mentit, prétendant se nommer Spinozzi. Il n'avait donc même pas cette excuse. Se pouvait-il qu'il soit totalement désinterressé ? Il serait bien le premier qu'elle rencontrait alors. Personne n'avait jamais rien partagé de telle avec elle. On lui offrait tout un tas de choses, à ça oui, des bijoux, des vêtements, une fois on lui avait même composé une chanson, plutot râtée d'ailleurs. Un crétin avait même acheté une étoile ! Oui, oui, une étoile ! Non seulement ça coutait les yeux de la tête, mais en plus ça ne servait strictement à rien ! Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir faire d'une étoile à son nom ? Bon, elle avait un joli certificat, stipulant que cet astre s'appellait "Athalia" à présent, mais sérieusement, l'univers n'appartient à personne, surtout pas à une entreprise qui s'éclate a revendre des trucs de ce style. Autant lui offrir du vent ! "Tiens, une bourrasque ! Si on lui donnait ton nom ?"... Tssss, stupide ! D'autant qu'elle était bien incapable de retrouver cette foutue étoile dans la voie lactée. Alors que lui, il lui offrait quelque chose de concret, de réel, et d'incroyablement plus majestueux qu'une parure de diamants. Et dire qu'il ne savait même pas qui elle était ! C'était un acte gratuit et totalement désinteressé, qu'il ne s'expliquait même pas lui-même. Avouez qu'il y avait de quoi surprendre !
Debout sur le rebord du point d'eau, elle l'observait, tentant de fouiller dans son regard à la recherche d'une éventuelle réponse qu'il tairait. Mais rien. Il semblait sincère en lui disant qu'il ne savait pas pourquoi il l'avait entrainée ici, pourquoi elle était la première a qui il montrait cet endroit, pourquoi il avait eu besoin de partager ça avec quelqu'un, et surtout avec elle. Pourtant elle voulait des reponses, elle voulait une explication, c'était bien trop déconcertant. Elle ne le lâchait pas du regard, voulant le faire craquer, mais il tenait bon, ne lâchant rien, l'intimidant presque... Non, l'intimidant vraiment. Son regard fixe sur elle, lui faisant limite perdre ses moyens, et ça, c'était une première pour la blonde, elle détourna les yeux, et reprit son petit tour de la fontaine. Cherchant toujours des réponses, et voulant en apprendre plus sur lui, ou tout du moins un minimum, vu qu'elle ne savait rien, elle reprit son interrogatoire. Comment avait-il connu cet endroit par exemple, question à laquelle il ne répondit que par un leger haussement d'épaules des plus agaçants. Alors qu'est-ce qu'il y faisait habituellement. Une fois de plus, il n'y répondit pas, ou alors il répondit de façon détournée. "Tu es la première personne que j'emmène ici, donc la première séquestrée aussi ! Faut tout t'expliquer, visiblement... Même ce qui est évident !"... Raaaah, agaçant petit bonhomme !
- Huuum... Evident, en effet ! Quoi de plus naturel que de voler une mangue, de kidnapper sa victime, de lui dérober ses clefs de voiture, pour l'emmener dans son refuge secret ? Tout en avançant sur la pierre, elle prit un air sérieux, se caressant le menton tout en semblant réfléchir sérieusement à cette question. Rien de plus normal, quoi ! Je fais ça tous les matins !
Il ne voulait pas répondre à ses questions ? Il comptait rester mystérieux ? Soit ! Elle n'allait pas laisser les choses se dérouler ainsi, mais ce petit jeu lui plaisait. Après tout, si tout était trop simple, où était le plaisir ? Plus il résistait, et plus il l'attirait, c'était ainsi, et ça non plus ça ne s'expliquait pas ! Un sourire s'afficha sur ses lèvres alors qu'il lui demandait de deviner par elle-même. Oulà, il ne savait pas à quoi il s'exposait le garçon ! Thalie était réputée pour son imagination un peu trop débordante. Ne quittant pas son air rayonnant, elle sauta a pieds joints du petit rebord, et s'avança lentement vers son ravisseur.
- Alors... Que peux-tu bien faire ici, en solitaire ? Cette répartie lui évoqua l'activité solitaire n°1 des hommes, et un peit rire bref s'évada d'entre ses lèvres. Non, je t'épargne cette réponse très peu convenable ! Son rire s'éteignit en sourire espiègle, alors qu'elle décrivait un large cercle autour de lui. Oui, elle lui tournait autour, mais en tout bien tout honneur, voyons. Tu as dis que j'étais la première personne que tu emmenais ici, mais peut être que les animaux ne compte pas comme des individus. Sequestrerais-tu de pauvres chiots sans défense ? Juste pour t'entrainer, avant de t'attaquer à la blonde que je suis ? Ou alors... Elle semblait plongée dans ses reflexions, alors que le diamètre du cercle se resserrait à mesure qu'elle avançait... Tu fais partie du FLNJ ! Le Front de Liberation de Nains de Jardins, et il te manquait une Blanche-Neige pour parfaire ton tableau... Non ! C'est pas ça... Tu es SDF, et tu vis ici ? Non plus... Elle tournait toujours, mais tellement proche, qu'elle fut contrainte de s'arrêter devant lui, le fixant un instant, songeuse, et pour une fois sérieuse. Baissant le visage, elle s'empara d'une de ses mains qu'elle étudia... Pas d'alliance... Nota-t-elle presque pour elle-même. De longs doigts fins... Elle retourna la main dans la sienne, scrutant sa paume... Wahou ! T'as une sacrée ligne de vie ! Oui, ok, elle n'arrivait pas à rester sérieuse plus de 30 secondes, mais c'est ce qui faisait son charme, aussi... Ton pouce est abimé. Reprit-elle plus sérieusement. Elle connaissait ce détail pour l'avoir observé sur sa soeur. Tu pratiques la guitare à haute dose... Peut être le piano aussi, en tous cas, tu as les mains pour... Je dirais donc que tu es musicien, que tu viens ici pour t'apaiser, trouver ton inspiration, réfléchir, et composer...
Qui avait dit que cette fille était superficielle et futile ? Elle était avant tout très observatrice, et ce genre de qualité lui permettait de se faire un avis sur quelqu'un en un regard. C'est ainsi qu'elle parvenait à faire le tri entre hypocrites, et gens dignes d'intérêt. Maintenant, elle n'avait pas raison à chaque fois, après tout, il était peut être juste très maladroit, ou avait une maladie quelconque appellée "le pouce du guitariste", mais en relevant le visage vers lui, son expression ne lui laissa aucun doute, elle avait tapé juste.
- Ou alors, tu n'es que le fruit de mon imagination... ajouta-t-elle doucement. Tu n'existes que dans ma tête, et bientôt je vais me réveiller, et ce lieu n'existera plus... Elle laissa s'installer un moment de flottement, avant de poursuivre. Oh, et si tu me pinces, là, maintenant, tout de suite, je te frappe !
Comment casser l'ambiance en trentes secondes ? C'est juste qu'elle le sentait venir gros comme une maison !
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Sujet: Re: Pour votre santé... Mangez des pommes ! || Thalie