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 Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn

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MessageSujet: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyMer 8 Avr - 7:37

    Ça fait deux semaines que Karyn et moi on est en... pause. Rien qu'à y penser ça me donne mal à la tête. Ça fait deux semaines que je me demande pourquoi on en est arrivé à ce point. Elle me manque tellement que j'ai l'impression d'avoir perdu goût à la vie parce qu'elle l'a partage plus avec moi. Bref, je vais lui rendre une visite surprise. Elle sait pas que je viens et j'espère qu'elle est chez elle... J'y vais parce que j'ai besoin de parler avec elle de la situation dans laquelle on est en ce moment. Mon but en faisant ça est d'essayer de régler les problèmes se situant à la base de notre couple, ou ancien couple devrais-je dire. Je me perds dans mes réflections et me rends compte que ça fait un bon moment que je suis devant sa porte et que j'ai toujours pas cogné. Rien que l'idée qu'elle puisse être dans la pièce derrière la porte fait battre mon coeur à 100 à l'heure. Je reste un moment devant la porte et prends une grande respiration et me décide finalement à cogner. J'entends quelques pas et j'espère du fond de mon coeur que ça soit elle. Si c'est sa coloc qui me répond et qu'elle est pas là, je sais pas si j'aurais le courage de revenir pour lui parler...Finalement, j'entends les serrures se débloquer et quelqu'un ouvre lentement la porte. C'est elle... La jolie blonde représentant la femme de ma vie. Elle est devant moi et j'en perds le souffle tellement elle est belle. On dirait que pendant les deux semaines que je l'ai pas vu, elle a embelli. Et je dois sûrement avoir raison. Ma déesse se tient devant moi et impossible de la toucher, de l'embrasser, de lui dire que je l'aime et que je veux qu'on se marie et qu'on ait des enfants ensemble... Tout ça parce qu'il y a deux semaines, tous nos plans d'avenir se sont brisés. Elle a l'air aussi surprise de me voir là que moi de la voir en ce moment. J'avoue que c'est elle qui doit l'être plus parce qu'elle s'attendait pas à me voir, mais bon. On peut pas toujours éviter les problèmes qu'on a avec les autres parce que ça va finir par nous revenir à la figure après.

    On reste là un moment à s'observer. De haut en bas et vice-versa. Et puis je remarque quelque chose, son ventre, elle aurait grossi ? Eh bien... Il faut que je remette mes idées au clair, c'est pas pour ça que je suis venu ! Elle me fait signe d'entrer et je m'exécute. Je marche tellement lentement que j'ai l'impression que le temps va s'arrêter. Je sais pas pourquoi mais on dirait que l'appart a changé... Pourtant j'y viens, non, venais, tout le temps et je le connais par coeur, enfin connaissait. On avait passé tellement de bons moments dans cet appart Karyn et moi, et tout d'un coup j'ai l'impression qu'il m'est étrangé... Mais qu'est-ce que j'ai avec tous ces détails insignifiants ? Ils veulent rien dire pour moi. La seule chose importante dans ma vie c'est Karyn. Je la regarde, elle me regarde. On se regarde. La conversation risque d'être constructive...
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyMer 8 Avr - 11:18


    Nate et moi ... Une longue histoire, plus par la complexité à la résumer que par le temps d'ailleurs. 3 ans d'une histoire d'amour faîte de hauts et de bas, bien qu'il ai en réalité plus de bas que de hauts, mais bon. Une histoire d'amour en pointillés, mais une histoire de 3 ans tout de même, allez, de 2 ans et 8 mois si on retire les jours de break. Oui, on avait déjà fait des breaks avant, mais pas d'autant de temps. 2 semaines d'affilés sans se voir, c'est une grande première pour nous deux.
    Mais on a fait ça d'un commun accord, même si c'est moi qui ai, initialement, demandé à discuter de notre relation. Mais Nate était Ok pour cette pause, et ce qui m'a fait le plus mal, c'est qu'il n'a pas cherché à arranger les choses, à chercher à résoudre nos soucis d'une autre manière qu'en cessant de se voir pendant quelques jours. J'étais, pour mon malheur, une nouvelle fois tombée sur un jour sans, un jour sans bon caractère pour Nate, un jour sans combativité pour moi.

    Alors, ouais, j'ai été surprise de le voir sur le seuil de ma porte lorsque je l'ai ouverte après qu'on y est frappé. Je pensais que c'était Lukas qui venait, il avait téléphoné quelques minutes plus tôt en disant avoir quelque chose à me montrer. Avec lui, il n'y a aucun soucis, pas de confusion d'esprit, pas d'ambiguïté, et ça, c'est rafraichissant. Mais croyez moi, je préférerais de loin que cette bonne entente soit partagée entre Nate et moi plutôt qu'entre mon Luk' et moi, sa Twix. Alors, nan, je n'avais pas vraiment pris la peine de me changer. Pour être honnête, il avait beau être près de 15 heures, je ne m'étais pas habillée autrement qu'en pyjama, je ne m'étais pas changée depuis le levé en fait !
    Je l'observe, moins discrètement que je ne le voudrais, mais il me manque trop pour que je prenne la peine de dissimuler mes émotions ...
    Après deux petites minutes qui paraissent une éternité, je m'écarte enfin du seuil de la porte pour le laisser entrer, ce qu'il fait.

    Puis ... Puis, le silence perdure, gênant à souhait, mais trop révélateur de notre relation. Si ça continue comme ça, rien n'évoluera. C'est la raison pour laquelle, me rappellant l'état vestimentaire dans lequel je me trouve, je réagis.

    Je ... Tu ... J'enfiles autre chose, et ... Enfin ... Je reviens le plus vite possible.

    Je glisse un léger sourire, comme je le fais sans cesse, sans intention particulière. Il paraît juste que je suis toujours souriante, ou presque. Passant dans la chambre, au fond du couloir, je me saisis vite fait d'un Jeans, de sous vêtements, d'un débardeur blanc et d'une tunique en laine fine. Puis, je revins dans le salon ...

    Tu ...

    Et bien, ça promettait !
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyJeu 9 Avr - 2:07

    Beau faux début de conversation. Au moins elle a dit quelque chose. Parce qu'à force de rester là à rien dire je crois que je serais devenu fou. Elle me dit qu'il faut qu'elle aille se changer, pourquoi ? C'est pas comme si je l'avais jamais vu en pyjamas. Bref, je l'attends et elle finit par revenir... Elle essaye d'entammer une conversation mais apparamment elle non plus elle sait pas quoi dire. Je voudrais bien lui communiquer ce que j'ai à dire mais je sais pas comment le faire. Comment lui dire que je l'aime trop et que le fait que j'aie eu peur de la perdre était celui qui m'avait fait me renfermer sur moi-même. Que j'avais peur de la perdre aux mains d'un autre salopard... Que j'avais peur qu'elle me quitte comme tant de gens l'ont fait au cours de ma vie... Stupide vous trouvez pas ? Moi oui. Mais je sais au fond de moi que même si c'est la peur de tout ça qui m'a fait la repousser, j'aurais pas du me renfermer, j'aurais dû faire autre chose... Comme lui demander de m'épouser par exemple. Peut-être trop tôt après seulement 3 ans de relation... Et puis cette relation a été la meilleure et la pire de ma vie... La meilleure parce que c'était avec Karyn et la pire parce qu'on arrêtait pas de se disputer pour rien. Même si je savais qu'elle m'aimait et je savais que je l'aimais on dirait qu'il y avait toujours une sorte de problème qui venait tout foutre en l'air. En particulier un, Lukas. Je le hais cet homme. Je sais pas pour qui il se prend mais s'il s'approche un peu trop près de ma Karyn, il risque de se retrouver mal en point. Il est HORS de question que je la laisse filer... C'est avec elle que je veux faire ma vie. C'est elle que je veux en tant que femme. C'est avec elle que je veux des enfants. Elle et elle seule. Jamais personne d'autre de toute ma vie m'a marqué comme elle l'a fait... Après seulement 2 mois de relation je le savais déjà. Je savais que jamais je pourrais me passer d'elle et que je l'aimais plus que tout au monde. Mais si seulement j'étais capable de lui dire. Enfin, j'en ai été capable, juste pas assez souvent. Et surtout pas en ce moment... Parce qu'au lieu de lui parler je me renferme et je la laisse dans le noir... Le pire c'est que c'est maintenant que je me rends compte que je l'aime plus que jamais. On dit souvent qu'il faut perdre quelqu'un pour se rendre compte à quel point il nous manque. Et c'est sûrement ça qui est arrivé avec Karyn... Sauf que je sais déjà à quel point elle me manque et je sais à quel point j'ai été con en faisant ce que j'ai fais. Karyn est la femme de ma vie... Alors pourquoi j'arrive pas à lui dire ? Parfois je me demande vraiment pourquoi elle tient autant à moi. Moi qui l'a tant blessé...

    - Tu... ?

    Je quoi ? Qu'est-ce que j'avais ? Changé ? Ça oui. J'étais plus le même depuis qu'on était plus ensemble. Mon entourage au complet l'avait remarqué alors il était tout à fait normal qu'elle aussi. Mais comment elle pourrait le savoir, puisque ça fait 2 semaines qu'on s'est pas parlé... Deux semaines, un reccord... C'est pas comme si on avait jamais été en pause, c'est juste que, deux semaines... C'est trop... Trop pour moi.

    - Écoute Karyn... Je...

    Allez !!! Je suis qu'un dégonflé...

    - Je suis venu parce que je voulais te parler...

    Noonnnn ! Sans blague ! Pour quelle autre raison je serais venu ? L'admirer peut-être ?

    - Je veux qu'on mette les choses au clair... Au sujet de... Notre relation...

    Je la regarde toujours sauf que j'arrive pas à la regarder dans les yeux. Je me sens tellement lâche que j'ai pas de mot pour décrire à quel point je le suis.

    - Je sais qu'on a décidé de faire une pause... Encore... Mais le truc c'est que... Je peux pas. Je veux pas. J'en veux pas de cette pause ! Je suis pas capable de...

    De vivre sans toi... Je t'aime trop pour ça... Va bien falloir que je lui dise... Et je crois que ce moment c'est maintenant. Un peu de courage Nate ! C'est pas comme si elle et moi on se connaissait pas ! Au contraire.

    - Je suis pas capable de vivre sans toi... Pas capable de respirer, pas capable de fonctionner correctement. Ça me fait mal de me lever tous les jours et de savoir que t'es pas là... J'en peux plus Karyn... Je...

    Je m'arrête... Il faut bien que je lui laisse la parole aussi...
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyJeu 9 Avr - 22:09


    Il n'avait pas changé, pas d'un pouce ou presque. En même temps, seules 2 semaines s'étaient écoulées, deux semaines à l'allure d'éternité pour moi, puisque des tas de choses avaient eu le temps de se passer, mais deux semaines restant deux semaines, elles avaient été insuffisantes pour parvenir à changer Nate du tout au tout. En ce qui concerne le physique tout du moins. Mais sans doute la lueur que je connaissais dans son regard s'était quelque peu ternie, et ses pupilles semblaient rougies, il était bien pâle. Mais il était vrai aussi que mon esprit avait tendance à me jouer des tours, créant des élèments appuyant mes opinions là où il n'y avait en réalité rien. Et j'avais connu proximité moindre entre nous deux. Je me tenais à 3 bons mètres de lui ...

    Pour ce qui en était de son caractère, je ne pouvais pas réellement me prononcer, presqu'aucun mot n'avait été échangé entre nous deux. Et ça, on pouvait dire que c'était une chose connue, quasi habituelle à vrai dire, malheureusement. Nous avions déjà passé des jours sans nous parler, refusant de le réaliser, alors que rien de vraiment alarmant ne s'était produit entre nous.
    Je commençais à tourner mes poignets, comme lorsque je suis stressée, mal à l'aise, angoissée, mais je prenais la précaution de faire ça derrière mon dos. J'étais encore en possession d'assez de fierté pour refuser de me contempler naze, par sa faute ... On aurait dit une gamine, mais je m'en moquais bien pour être honnête. Je n'avais que 23 ans, rien comparé à certains de mes proches, et ...
    Ma tunique en laine fine devait vraiment paraître gigantesque, elle était toute déformée par le temps, les chamailleries entre amies qui finissaient immanquablement par aboutir au fait que ma tunique soit tirée dans tous les sens. Je n'avais pas vraiment de physique imposant, et la déformation du vêtement rajoutait sûrement à l'impression que je me noyais dedans. Mais c'était volontaire. J'étais enceinte, il ne fallait pas l'oublier après tout. Et d'un mois et demi, ce qui, bien sûr, ne me donnait pas un ventre des plus ronds, mais quand même. Mais sans doute était ce là encore une volonté de mon esprit, peut être voulais je voir la naissance d'un petit ventre là où il n'y avait encore rien. Et au cas où tout ça serait vrai, au cas où quelques formes étaient déjà nées, je préférais assurée ma protection.

    Je relevais la tête, alors que mon coeur battait soudainement une course enflammée et déréglée, une chamade incontrôlable, lorsqu'il prit la parole. Sa voix grave me transcendait, me faisait vibrer, mais ... Je me retenais, trop orgueilleuse, une fois de plus, pour lui laisser me lire comme un livre ouvert.
    Cependant, je me sentais frémir malgré moi, lorsqu'il ajoutait un à un ses mots. Ils étaient espérés, mais la difficulté avec laquelle il les disait me faisait prendre un peu peur à vrai dire.

    Mais le voilà qui avouait ne pas pouvoir vivre cette pause. C'était mes mots, en fait, et c'était sacrément effrayant, rassurant aussi. Bref, ça ne m'aidait pas vraiment ! J'aurais bien aimé lui sauter au cou, l'embrasser encore et encore pour le faire taire, comme je le faisais si bien sans cesse, lui dire que tout allait bien, qu'il allait avoir un enfant et ... Mais quelque chose m'en retenait, comme si je me refusais à tomber dans un piège. Et ...

    Nate ... Ce break ne me plait pas plus que ça à moi non plus, et pour tout te dire, j'en suis malade. Mais ...

    On en est pas arrivé là par hasard, on n'est pas assez stupide pour avoir mis en pause une histoire qui fonctionnait !

    Tu ... Je suis perdue ... Tu m'as perdu, dans le sens figuré, en ... En étant devenu un autre Nate ...

    Alors, si je ne disais rien, si je lui taisais sa paternité, c'était uniquement parce que l'homme que j'avais face à moi ne me semblait pas être MON Nate ?! Je n'en sais rien ... Je ne sais plus rien depuis quelques temps ...
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyJeu 9 Avr - 23:05

    Je suis stupide. Plus stupide que moi sur Terre ça existe pas. Merde... Entendre sa voix. Wow. Toutes les émotions qui se bousculaient dans ma tête, dans mon corps. C'était intense. Karyn, la femme de ma vie. Combien de fois me l'étais-je répété ? Que JAMAIS je lui ferais de mal, jamais je la laisserais filer... Et qu'est-ce que j'étais entrain de faire là ? C'était exactement ça. Elle me filait entre les doigts et ça me faisait mal de le réaliser... Je pouvais pas faire ça. Je pouvais pas la laisser partir, parce que si je la laissait faire, tout ce qu'elle avait animé en moi pendant ces trois années de relation allait s'éteindre et je deviendrais une personne froide et distante. Encore pire que celle que j'étais en ce moment... Pourquoi étais-je devenu comme ça ? Qu'est-ce qui m'était arrivé ? Arrrghh. Être moi en ce moment n'était pas une partie de plaisir, en tout cas moi j'y prenais aucun plaisir et ça m'énervait...

    Karyn se tenait à trois mètres de moi. Pourquoi aussi loin ? Toutes les questions que je me posais commençaient sérieusement à me tracasser... J'en voulais pas de toutes ces questions, je voulais pas être obligé de venir la voir et lui demander de se réconcilier encore une fois. J'en avais marre de toutes ces stupides disputes... Tout ce que je voulais c'était être avec elle quoi qu'il arrive. Être près de celle que j'aimais à n'importe quel prix, était-ce trop demander ? Apparemment oui.

    Ce que je venais de lui dire, je le pensais, mais elle me croyait pas. J'en étais sûr. Ceux qu'elle me dit en retour me rendirent heureux mais me brisèrent en même temps. Elle non plus elle pouvait pas se passer de moi... Mais elle avait raison. Pourquoi aurait-on mis une histoire qui fonctionnait en pause ? Il y avait de gros problèmes entre nous, et c'était pas l'amour, c'était le manque de communication. Venant de moi, pas d'elle. Parce qu'elle au moins avait le courage de me dire ce qu'elle ressentait... En ce moment ce que je ressentais c'était l'amour inconditionnel que j'avais pour elle, la peur qu'elle décide de véritablement mettre fin à notre histoire. Qu'elle m'aime plus et qu'elle m'oublie par la suite... Le pire était celui qu'elle m'aime plus et m'oublie. Mon coeur battait à 1000 à l'heure... . J'étais nerveux alors je commençais à mordiller ma lèvre inférieure. Je me fichais qu'elle me voit ou pas. Elle savait que je faisais ça quand j'étais nerveux.

    Elle me disait que je l'avais perdue et que j'étais plus moi-même. Comme si j'avais pas déjà réalisé que j'avais changé. Mais après tout je lui avais rien dit alors il était normal qu'elle me le signale... J'étais bel et bien devenu un autre Nate. Pourquoi ? Encore une autre question, mais cette fois-ci elle avait une réponse. Parce que j'avais peur qu'elle me quitte. J'avais peur qu'elle s'intéresse à quelqu'un d'autre que moi. J'avais peur qu'elle me voit plus comme avant... Toutes ces disputes m'étaient vraiment entrées dans le système et elles m'affectaient énormément... Sauf que ça aussi c'était un détail que j'avais omis de partager avec elle...

    Je la regardais encore. Elle n'avait pas bougé, moi non plus d'ailleurs. Tout ce que j'avais envie de faire à ce moment précis était de franchir les trois longs mètres qui nous séparaient et l'embrasser. Lui dire que je voulais qu'on soit ensemble de nouveau. Lui dire que je changerais du tout au tout pour plus qu'on se dispute. Pour que tout redevienne normal... Pour qu'on puisse être "Nate & Karyn" pendant encore longtemps...

    - Je... Je sais que j'ai changé Karyn... Ça crois-moi je le sais. Mais j'ai une raison... Non, plusieurs... Maintenant je sais que je peux te le dire... Mais j'avais peur avant. Je sais pas pourquoi. Je suis désolé...

    - J'ai changé parce que j'avais peur que... J'avais peur que tu m'aimes plus. Toutes ces disputes, toutes ces pauses, tout ça... Ça m'avait fait peur...

    - Je croyais que tu t'intéressais de moins en moins à moi. Parce que de la façon dont notre couple allait, je voyais pas que tu m'aimais. Je croyais que tu voulais me faire passer un message... Je croyais que... Tu voulais mettre un terme définitif à notre histoire et que tu m'oubliais déjà peu à peu...

    - Je sais que c'est stupide... Mais quand on est comme moi, c'est très facile de croire que la femme de notre vie va nous quitter...


    Un autre silence s'imposa... Sauf que cette fois-ci il était moins long que le dernier... Et c'était pas moi qui avait repris la parole... C'était elle.
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyVen 10 Avr - 16:45


    Karyn Moretto ... La fille Moretto, comme on m'appellait dans les journaux à scandales, dans l'Osservatore, ça volait un peu plus haut mais pas tant que ça !

    J'étais Karyn Chiara Alessandra Moretto, unique fille de Fabian Moretto et unique enfant de la défunte mais non moins regrettée Krystal Crowzefski. Celle qui avait fait fleurir pendant pas mal de temps dans son adolescence les Unes les plus flâteuses mais aussi les plus incendiaires que la presse n'ai jamais connu. Mais aujourd'hui, si un photographe venait et me prenait en photo, j'étais persuadée que seuls mes amis les plus proches parviendraient à me reconnaître. Sauf que, ouais, malheureusement pour moi, il y avait un photographe dans la pièce, et, pour couronner le tout, il ne s'agissait pas de n'importe lequel. Son talent était gigantesque, il était sans aucun doute mon photographe préféré, inutile de tergiverser là dessus, c'était une chose certaine. Et ce photographe, c'était Nate, celui qui m'observait dormir certaines nuits, qui me shootait en permanence, rendant même les clichés de vie banale d'une beauté extra. Celui, aussi, dans les bras duquel j'aimais tant me lover, celui que j'adorais faire taire en l'embrassant fougeusement ou en lui fourrant une cuillérée de pâtes dans la bouche lorsque je préparais le déjeuner et qu'il commençait à me taquiner. Celui, enfin, pour lequel je me relevais la nuit, lorsque nous ne dormions pas ensemble, pour lequel je n'hésitais pas à sortir de mon appart en nuisette, à marcher sur la pointe des pieds pas plus vêtue que ça, à appeller l'ascenseur, et à descendre à son appart', 3 étages plus bas, à prendre la clef cachée sous le paillasson, à ouvrir la porte et à filer me glisser sous ses draps, cherchant sa chaleur.

    Mais ça, étrangement, cela semblait dater d'un siècle, souvenirs extirpés d'une vieille malle pleine de poussière montée au grenier. Parce que j'avais autant de souvenirs malheureux en tête. Si nous ne dormions pas ensemble chaque nuit, ce n'était pas seulement parce qu'il arrivait parfois à Janaly de vouloir m'avoir pour elle seule, ou parce qu'Elias, son petit ami, n'était pas de passage chez nous. Principalement, lorsque je commençais ma nuit dans MON lit sans LUI, c'était parce que nous nous étions disputés ou des trucs dans le même genre ...
    Ses paroles vinrent à bout de ma résistance, enfin, elles l'entamèrent pas mal.

    Enfin ...

    J'avais enfin ma réponse, au moins, une partie, ce qui était un bon commencement, en 3 ans, nan ? Cette réponse n'était pas vraiment celle qui pouvait le plus me rassurer, mais je n'allais pas la lui rejeter à la figure, lui qui commençait tout juste à s'ouvrir à moi. Cependant, je pris peur ...

    Alors c'est ma faute tout ça ! J'ai pas su te montrer à quel point je t'aimais si tu ne le voyais pas ! Je ... J'étais une bien piètre petite amie alors ? ...

    Je ... J'ai jamais cessé de t'aimer Ato' ! Jamais ! Je voulais juste pas faire des histoires, pas venir remettre des disputes sur le tapis, alors je disais rien, c'est sans doute un tord, mais je préférais ne rien dire plutôt que de te mettre dans une situation inconfortable et ...

    Tu es l'h ...

    A mesure que je lui exprimais ce que j'avais sur le coeur, les larmes nées dans mes yeux lorsqu'avant moi, il m'avait exprimé ses doutes sur mon amour, vinrent mourir sur mes lèvres, comme meurent les vagues sur les rochers d'une plage sauvage. Je ne me décidais à avancer qu'au milieu de mes mots, pour me rapprocher de lui. Je voulais qu'il pose sa main sur mon coeur, parce qu'à ce moment là, il battait comme jamais. Il était le seul à me faire un effet comme celui là, et j'étais persuadée, peut être naïvement, je l'avoue, que le simple fait qu'il le sente palpiter irraisonnablement lui permettrait de comprendre la profondeur et la force de mes sentiments.
    Je n'étais plus qu'à un petit mètre de lui, et, déjà, je sentais son parfum enivrant, mais qui me titilla les narines plus que de raison. Si je m'étais interrompue ainsi, et dans mes paroles et dans mon mouvement vers lui, c'était uniquement parce que mon portable ne cessait de sonner, faisant vibrer ma poche arrière de Jeans, dans lequel je l'avais glissé quelques minutes plus tôt.

    Je portais donc la main à ma poche arrière, croisant les doigts mentalement pour que les cinq longues secondes durant lesquelles j'avais tardé à réagir et à décrocher n'aient pas laissé le temps à Nate de reconnaître la sonnerie : Dirty Little Secret des All American Reject, attribuée à, je vous le donne en mille, Lukas et lui seul. Je décrochais d'un geste moins assuré que je ne l'aurais voulu, et répondis.

    Hey .... [...] Comment ... [...] Quoi ? ... Attends, je ... Je suis désolée, je ... C'est pas possible, pas aujourd'hui ! ... [...] Oui, nan, j'avais pas oublié qu'on devait se voir mais ... Ecoutes, je te rappelles plus tard, Ok ? ... [...] Moi aussi ... Bises ...

    Je ne m'étais pas éloignée de Nate, restant plantée là, devant lui, comme une grosse cruche, à tenter d'expliquer à un Lukas curieux et envieux de connaître les raisons pour lesquelles je ne pouvais pas descendre en bas de ma Résidence et venir voir sa surprise. En fait, j'avais les jambes complétement sciées, mais impossible de savoir par quoi ... Le fait que je me trouvais dans une situation embarrassante, Lukas, mon meilleur ami, ayant été pendant longtemps au centre de bon nombre de disputes, que dis je, de déchirements, entre Nate et moi, ou le fait que j'avais été coupée dans mon élan sentimental. Je ne savais plus comment réagir à vrai dire ... Quelle manie j'avais d'attribuer une sonnerire spécifique à chacun de mes plus proches !?
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptySam 11 Avr - 2:08

    Tous ces souvenirs. Des souvenirs indélébiles, marqués pour toujours dans ma mémoire... Ceux que j'avais avec la jolie blonde qui se tenait devant moi. Des souvenirs d'amour, des souvenirs tristes pour la plupart, mais ils restaient des souvenirs, ils restaient mes souvenirs. Toutes les fois que Karyn était venue dormir avec moi pendant la nuit. Oui, parce qu'on habitait à trois étages de distance l'un de l'autre. Elle prenait la clé que je laissais traîner je sais plus trop où et elle venait s'engouffrer dans mes draps. Chaque fois que je sentais la chaleur de son corps collé au mien je savais que je pouvais dormir en paix et qu'à mon réveil elle serait là, avec moi, pour moi. Il y avait aussi autre chose que j'adorais faire avec elle... Prendre des photos. Je passais des heures à la photographier juste pour le plaisir de le faire... Qu'elle soit entrain de dormir, entrain de faire la vaisselle, à manger ou autre... Elle était parfaite et les photos la rendaient encore plus parfaites. C'était de bons souvenirs... Je suis content de les avoir encore gravés dans ma mémoire, même si les souvenirs négatifs prennent le dessus...

    Plus elle s'approchait plus mon coeur battait. Il battait tellement que j'avais l'impression qu'il allait s'arracher de ma poitrine.

    - Non ! Non ! Dis pas ça ! C'est pas vrai ! Tu m'as toujours démontré ton amour... C'est moi qui ai été con et qui me suis mis à paniquer pour rien...

    Les mots qui suivirent sa phrase me firent du bien autant qu'ils me firent mal. Elle avait jamais cessé de m'aimer, moi non plus d'ailleurs; elle évitait de me parler de nos problèmes parce qu'elle voulait pas qu'on se dispute... Elle avait fait comme moi... Et c'est ça qui nous avait fait atterir là aujourd'hui.

    Son portable se mit à sonner... Et cette sonnerie ne m'était pas étrangère. C'était Dirty Little Secrets des All American Rejects, celle qu'elle avait mis exprès pour Lukas, cet enfoiré ! Alors comme ça même quand je prenais mon courage à deux mains pour venir lui parler de mes sentiments cet imbécile trouvait le moyen de nous interrompre ? Non mais il se gênait vraiment pas dis donc ! Si j'étais pas venu chez Karyn, il l'aurait vu aujourd'hui pendant que moi je serais dans mon appart, trois étages plus bas, à me morfondre. Espèce de... Si je le voyais je le décapiterais... Lukas Betoncelli. Notre principale source de disputes à Karyn et moi. Son soit-disant meilleur ami qui veut rien de plus avec elle que de l'amitié. Mon oeil... Je vois la façon dont il la regarde; je vois la façon dont il ME regarde et croyez-moi que s'il voulait seulement être son ami, il ferait pas toutes ces démarches stupides pour nous éloigner...

    Bref, revenons à Karyn et moi... Elle restait plantée là après avoir raccroché avec Lukas. Elle devait sûrement avoir deviné que je savais pour qui était la sonnerie et qu'il fallait pas trop m'approcher... Mais honnêtement si elle avait continué je l'aurais pas repoussé... J'en avais marre de toutes nos disputes à cause de LUI. Je pouvais plus la garder loin de moi pendant que LUI profitait d'elle... Si je voulais qu'IL lui fiche la paix une fois pour toutes, il fallait que Karyn et moi on redevienne un couple et qu'il soit solide cette fois-ci. Je voulais pas revenir avec elle juste à cause de Lukas... Mais parce que c'était la femme de ma vie et que je pouvais pas vivre sans elle. Pendant ces deux semaines où on s'était pas adressé la parole. On habitait dans le même bloc appartement et j'avais l'impression qu'on était à une distance incommensurable l'un de l'autre.

    Ma dulcinée était à 1 mètre de moi. C'était encore beaucoup trop, alors je me décidai à franchir ce petit mètre et de savoir que même si Lukas avait appelé... Je devais pas le laisser s'interposer.

    - C'était encore lui...

    - Tu sais quoi Karyn ? Je m'en fou...


    Elle prit soudain un drôle d'air...

    - PAS DE TOI ! Loin de là !!! Je m'en fou de Lukas... Il peut faire ce qu'il veut. Je-m'en-fou ! Il a semé trop de disputes entre nous et je peux plus le supporter ce... Bref.

    Respire... Respire... Reste zen. Lukas doit pas s'interposer entre Karyn et moi. Bon, après avoir pris une grosse bouffée d'air, je regardais toujours Karyn qui semblait un peu plus soulagée que tout à l'heure. Et puis je continuai d'avancer.

    - C'est toi que je veux Karyn... Rien que toi... T'es la femme de ma vie... Et ça changera jamais.

    Je suis maintenant à quelques centimètres d'elle... J'entends sa respiration s'accélérer et la mienne accélère du même coup. Je m'approche encore et caresse son visage. Son visage de déesse. Son allure d'ange qui m'a guidé pendant 3 petites années...

    - Je t'aime... Pour toujours...

    J'aurais tellement aimé pouvoir lui dire plus... Pouvoir lui faire ressentir tout ce que je ressentais pour elle en ce moment, mais aucune technologie servirait parce que c'est trop fort. Il fallait aussi que je me rende à une évidence... Les deux semaines que je venais de passer sans elle m'avaient fait réaliser qu'il fallait qu'on prenne un peu de temps pour réfléchir chacun de notre côté. Pas que j'en voulais de cette "re-pause", mais je voulais juste être sûr que si on se remettait ensemble, c'était vraiment ce qu'elle voulait et pas seulement ce que moi je voulais...

    - Je sais que ce que je viens de dire t'a choqué. À voir la tête que tu fais ça paraît. Dis-je en souriant...

    - C'est pour ça que je veux te laisser le temps de réfléchir... Je remets aucune pause entre nous, j'en suis pas capable. Mais je veux juste te faire comprendre que pour moi tout est clair et que je veux qu'on soit Nate & Karyn de nouveau. Je veux aussi que toi tu y réfléchisses. Pas que je doute de ton amour pour moi, plus maintenant, mais je veux que tu sois sûre de ta décision et que tu fasse pas ça pour me faire plaisir...

    Je restai devant elle, lui caressant toujours le visage, essayant d'anticiper ce qu'elle allait me dire... Je savais que je pouvais pas lire dans ses pensées... Je la regardai dans les yeux pour une fois et je crus y voir une lueur... Peut-être que c'était juste moi qui allucinait, peut-être qu'il y en avait vraiment une... À elle de me le dire.
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptySam 11 Avr - 23:20

    Qu'y avait il entre Lukas et moi ? Rien de plus qu'un superbe lien d'amitié, ne cherchez pas plus loin, n'allez pas vous embarquer dans des supputations foireuses, ne vous imaginez rien de ce qui n'est pas … Mais je comprenais tout à fait que certaines personnes restaient intriguées. C'est vrai, après tout, le lien que Lukas et moi partagions était si in conventionnel et rare. Mais c'était la même chose , à chaque fois. Pourquoi ? Parce que, au cas où cela ne ce serait pas encore remarqué, je suis un sacré numéro ! Une fille pleine de paradoxes, qui cherche souvent à tout savoir, qui met son nez partout même lorsque la nécessité est loin d'exister ! Lukas et moi nous étions rencontrés à l'Université. A l'époque, c'était un peu le bazar pour moi. Je quittais le lycée, mes repères, je perdais du même coup ma réputation. Oh, ne pensez pas que je sois l'une de ces filles populaires qui craignent de redevenir banales, nan ! Mon but à moi, c'était même l'inverse ! A chaque fois que j'étais rentrée dans un nouveau cycle scolaire, il me fallait prouver à tous que je n'étais pas Moretto Karyn, mais Karyn, tout simplement ! De plus, je ne cessais de me taper des heures de voitures entre l'Université et la Villa Familiale sur les hauteurs de la ville. J'étais donc épuisée, sur les nerfs et sacrément méfiante ! Alors, lorsque Lukas m'avait approché, si je l'avais pu, j'aurais sorti les crocs, je vous promets ! C'était stupide, je sais, il était juste l'élève désigné pour être mon tuteur, l'élève chargé de répondre à toutes mes questions et de me guider.

    J'avais évidemment pris mon envol depuis, 4 ans s'étaient tout de même écoulés ! D'abord, j'avais quitté la Villa, et avais pris un appart' avec Janaly, à qui d'autre aurais je pu le proposer. Je n'avais plus eu besoin de Lukas dès la seconde année d'études, mais nous étions restés amis, il aimait bien être avec moi, j'ouvrais toutes les portes, sans même dire mon prénom ! A croire que tous les videurs avaient dû avoir ma photo dans leur blouson. Je n'étais jamais Black Listée, toujours Golden Listée plutôt ! Je n'étais pas chaude d'utiliser mon nom, mais cela ne m'avait jamais empêchée de m'éclater, et Lukas, croyez moi, était un compagnon de fiesta de choix ! Le soucis, c'était que Nate restait persuadé que Lukas attendait plus de moi. Parce que je l'aimais, j'avais accepté, non sans pester un peu, de ralentir mes sorties avec Lukas, parce que je l'aimais, je cessais d'être sans cesse fourrée avec lui. Mais parce que j'adorais aussi Lukas, je m'étais refusée à le laisser tombé. J'évitais cependant de les laisser seuls dans la même pièce lorsque je faisais un dîner, et Janaly était d'une grande aide dans ces moments là !

    Les mots de Nate me choquèrent, me coupant un instant la respiration, et il me sembla que mon cœur avait sauté, comme aurait pu le faire l'aiguille de l'horloge. Je ne sais pas exactement comment cela parut extérieurement, une chose était sûre, j'avais beau déployer pas mal de volonté pour un corps si peu imposant, je n'étais tout de même pas capable de cacher ça, surtout que j'avais été surprise. Mais tout reprit sa course normale lorsqu'il se reprit, et continua. J'étais aux anges, mais ça, je le contrôlais, pas folle la guêpe ! Mais j'étais … Rassurée, oui, c'est ça, Nate m'aimait, il me le disait si bien, mais il avait quand même mis pas mal de temps, m***e ! Enfin, maintenant …


    Nate …

    J'inclinais légèrement la tête, un petit sourire en coin, de ce visage qui me donnait des airs craquants, paraissait il ! Mais je frisonnais tout de même quelque peu, au contact des doigts de Nate caressant sur mon visage, cela me faisait me sentir si bien. Je ressentis cette sensation d'emballement, alors, je respirais plus fortement, histoire de continuer à respirer, ce que j'avais tendance à oublier lorsque j'étais émue !

    Je pense que c'est la meilleure solution, oui …
    Mais, s'il te plaît, fais un effort avec Lukas, je te promets que tu t'ai mis des trucs dans la tête, des trucs infondés, mais parlons pas de lui. Promets moi juste d'y … Réfléchir, ce sera un bon début !


    J'avais le cœur au bord des lèvres, et … Ah nan, là, c'était autre chose qui remontait dans ma gorge ! Oups !
    Pourquoi fallait il que ça arrive maintenant ?! Pourquoi appellait on ça des nausées matinales d'abord ? A moi, ça commençait à m'arriver à n'importe quelle heure …
    Je grimaçais quelque peu, mais refusais d'y penser, ça n'arrangerait rien, au contraire. M'écartant légèrement de Nate, je pris la bouteille d'eau posée sur le meuble le plus proche, et en bus une gorgée, espérant que boire suffirait à faire passer cette envie de vomir.

    Il fait un peu chaud, excuses moi … Je suis un peu malade, rien de grave !

    Alors ... Plus d'évitements, plus de semaines sans se parler, plus ... Plus de regrets et de tortures en ne cessant de s'en vouloir ?
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyLun 13 Avr - 11:42

    Ça aurait pu être la meilleure des solutions si elle incluait pas le fait qu'on se remette pas ensemble maintenant. Au moins on en avait parler et on avait mis les choses au clair. Ça faisait tellement longtemps que je voulais faire ça mais que j'osais pas... J'avais fais un soudain blocage et l'humanité qui me restait était partie avec... Je regrettais énormément d'avoir fait souffrir Karyn autant. Je savais que ça pouvait pas être de la faute de personne d'autre que moi. À moins qu'elle ait eu d'autres problèmes dont je sois pas au courant.

    Des efforts avec Lukas... Des efforts avec Lukas. Je savais pas vraiment quoi dire sur ça. Ça allait être dur après tout de faire comme si de rien était quand un homme tournait autour de votre belle et s'en vantait presque silencieusement en vous regardant dans les yeux et en faisant comme si de rien était. Mais je me devais d'essayer parce que c'était pour le bien de ma relation avec Karyn.

    - J'y réfléchierais... Je vais vraiment essayer mais je promets rien. Je l'aime pas ce gars, il me paraît louche et indigne de confiance... Mais je dis ça comme ça... C'est que mon point de vue.

    C'était vrai que j'allais y réfléchir. Je l'avais même déjà fait. J'aimais pas ce Lukas, peu importe ce qu'il avait apporté à ma Karyn dans le passé. Ça faisait un peu plus de 3 ans que je le connaissais et jamais j'avais pris le temps d'apprendre à le connaître. C'était pas aujourd'hui que ça allait commencer... Je regardais Karyn et elle avait l'air toute blanche, elle prit une gorgée d'eau puis me dit qu'elle était un peu malade mais que c'était sous contrôle. Depuis quand on pouvait contrôler nos maladies ? Pourquoi était-elle malade ? Qu'est-ce qui l'avait rendu dans cet état ? On avait beau plus être un couple (pour le moment) mais j'avais tout de même le droit de m'inquiéter pour ma moitié.

    - T'es malade ? Qu'est-ce que t'as ?

    Je paris que c'était un truc qu'elle avait chopé à cause de ce stupide Lukas. Arrghh à chaque fois que je pensais à lui malgré tout ce que Karyn m'avait dit par le passé ça me donnait envie de le démolir... Karyn m'avait souvent répété qu'il y avait rien entre eux et qu'il y aurait jamais rien, mais même à ça, je suis un homme et je suis jaloux. J'ai le droit de me faire du soucis sur la relation qu'entretient un enfoiré avec la femme de ma vie... Bref, revenons à Karyn, elle était malade... Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien avoir... Elle pouvait être "dans sa semaine", tout comme elle pouvait être vraiment malade. Peut-être que c'était plus que ce qu'elle me disait. Je passai ma main sur son front et me rendis compte qu'il était une peu chaud. Mauvais signe...

    - Ton front est chaud...

    - T'as la fièvre ? [...] Karyn qu'est-ce qui se passe ?


    Pourquoi refusait-elle de me répondre ? J'allais pas attendre là éternellement... J'attendais sa réponse avec impatience mais sans trop la brusquer. Je voulais pas qu'elle décide de rien me dire comme avant et que ça crée un autre problème pour rien....


[Réponse vraiment nulle; manque d'inspiration ! Désolée. Je me reprends au prochain post promis !]
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyLun 13 Avr - 18:42

    Décidément, Nate restait un peu Nate ! Il n'avait pas entièrement changé, ce qui aurait pu être un excellent signe si seulement ce n'avait pas été ses défauts qui restaient dans son comportement. Il n'en avait pas beaucoup, sans doute plus que je ne le pensais et ne voulais le voir sans doute, on dit que l'amour rend aveugle, il doit y avoir de ça. Mais il y avait certaines choses qui m'agaçaient chez lui, sa jalousie extrême par exemple. Je n'étais pas contre, de temps en temps, une petite poussée d'instinct de possession, même si je pensais que c'était un truc typiquement masculin. Mais Nate n'était pas sujet à des petites jalousies, nan, lui, il voyait sans cesse un potentiel rival en Lukas. Et j'avait beau m'évertuer à lui dire qu'il faisait fausse route, il n'en démordait pas. J'avais même demandé à mes amis, comme Janaly, de m'appuyer, d'exposer leur avis à eux en toute impartialité. Janaly était connue pour sa franchise, mais Nate ne changea pas d'opinion. J'en étais alors venue à demander le soutien d'Elias, que Nate appréciait assez, parce que je me disais qu'en tant que garçon, il saurait le convaincre … Inutile de vous dire que ça n'a abouti à aucun retournement de point de vue chez Nate.

    Mais il était visiblement prêt à faire des efforts, j'en étais contente. Je savais qu'il arrivait à Nate de mentir, et, récemment, on ne pouvait pas dire que je lui faisais extrêmement confiance, mais là, je le crus, sans savoir exactement ce qui m'avait influencée dans cette direction.


    Merci.

    Je me maudissais cependant intérieurement, parce qu'en pâlissant soudainement, je mettais en danger mon petit secret. Pas que je veuilles cacher tout ça à Nate, nan, mais jusqu'à tout à l'heure, on ne s'était pas adressé la parole depuis notre rupture, et je n'avais appris que quelques heures après que j'étais enceinte, d'un mois à l'époque. Et maintenant, tout semblait tout juste commencer à se recoller entre nous, on avait pas encore tout à fait le cœur à reprendre notre relation. Il saurait tout, en temps voulu, je me le promettais, mais allez savoir, avec ma tête de mule, Janaly ou un autre, bien que pour le moment, elle soit la seule au courant, pourrait en venir à me griller la priorité. La seule … Nan, pas tout à fait, Lukas savait aussi. La différence, c'était qu'il m'avait démaqué en me voyant sortir de l'hosto, y traînant sans que je saches pourquoi. Et je ne pouvais pas esquiver, la gynécologie, on y va rarement pour une grippe !

    Nan, ça va mieux !

    Malgré tout, lorsqu'il s'approcha de moi et plaqua sans que je ne parviennes à l'en empêcher sa main sur mon front, je me dis qu'il allait falloir que je trouves un crac super tenace et béton, histoire qu'il me lâche avec ses questions et qu'il ne se mette pas à réfléchir, doutant de mon excuse. Je lui souris, m'efforçant d'emprunter un sourire vrai et honnête, mais c'était pas gagné, entendre le sang battre dans mes tempes m'aidait pas. Décidément, si mon corps me trahissait, comment allais je m'en sortir ?!!!

    Il se passe rien, je t'assure ! J'ai fais un saut ce week end voir Fabian, sur une île tropicale au nom imprononçable, j'ai dû choper un truc en mangeant quelque chose.

    Vrai. Mais pas pour ce qui concernait la maladie, à moins qu'être enceinte en soit une !



{ Je comprends pas, moi j'ai beaucoup aimé ! }
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyMer 15 Avr - 7:56

    [Cet article-là va être un peu plus long que les autres. J'espère que ça te dérange pas. Je vais faire un flashback mais t'es pas obligée de le lire si ça te tente pas. J'aurais dû le faire dans le premier article mais ça m'est complètement sorti de la tête et c'est en écrivant que j'ai eu cette idée de génie.]

    Combien de fois m'avait -elle répété que Lukas était son ami et seulement son ami ? Un million, ou plus... Je les comptais plus, tout ce que je savais c'était qu'il était louche et que je voulais pas qu'il s'approche trop d'elle. Malheureusement ce stupide Lukas faisait partie de la vie de ma belle depuis plus longtemps que moi et j'allais devoir l'accepter un jour. Dans longtemps. Je me souvenai de toutes les tentatives dont Karyn avait fait usage pour me convaincre de la sincérité de Lukas envers elle et les sentiments que je m'imaginais qu'il avait pour elle. Janaly et même l'innocent Elias que j'aimais bien. Oui, je l'aimais bien parce qu'il avait un bon coeur et parce que lui au moins il savait comment traiter une femme... Je lui vouais beaucoup de respect et quand il était venu me voir pour essayer de me convaincre pour le truc de Lukas, je le croyais tout de même pas. Pourquoi ? Parce que j'étais extrêmement jaloux et quand même craintif. Mais je m'en fichais, j'étais un homme j'avais le droit ! Même si je voulais pas croire que Lukas était "clean", il fallait au moins que j'en fasse l'effort pour Karyn. Parce que si je voulais qu'on se remette ensemble et que les chicanes arrêtent (surtout à cause de lui) il fallait que je cache bien mon jeu et que je lui fasse croire que tout était ok. Ça allait être dur, mais c'était pour notre bien et le bien de notre couple...

    - De rien... Je le fais rien que parce que c'est toi qui me l'as demandé...

    Je m'éforçai de lui sourire sincèrement et j'y arrivais à peine... Je voulais pas de cette situation, combien de fois m'étais-je dis que jamais plus on se séparerait... Combien de fois m'étais-je juré de prendre soin d'elle comme la prunelle de mes yeux et regardez où on en étai aujourd'ui ! On était séparé et ça me tuait plus de jour en jour mais j'y pouvais rien parce qu'encore une fois c'était de ma faute ! Non mais fallait vraiment que je sois un imbécile fini pour tout gâcher comme ça, mais l'erreur était humaine et il fallait que j'apprenne à vivre avec.

    Karyn me disait qu'elle allait mieux mais elle était toujours aussi blanche et quand je repassai ma main sur son front elle était toujours aussi chaude. Ça pouvait pas être que le "truc" qu'elle avait suposément chopé en allant voir Fab' qui avait fait ça...

    - Moretto... Après 3 ans de relation tu penses que je sais pas quand tu mens ou pas ? Je te crois quand tu dis que t'es allé voir Fabian... Mais pour le reste j'en doutes vraiment...

    - Dis moi qu'est-ce qui va pas Karyn... C'est pas parce qu'on est plus ensemble que tu dois me cacher des choses... Je tiens beaucoup à toi et tu le sais. Si t'es malade je suis malade alors dis moi ce que t'as. Allez... Ça va pas te tuer...


    Non mais j'y croyais pas ! Elle avait menti... Mais bon j'avoue que c'était une des premières fois alors je pouvais laisser aller... Je savais pas vraiment pourquoi elle avait décidé de me cacher une partie de le raison pour laquelle elle était malade. Je crois que je pouvais entendre son coeur battre à 100 à l'heure, à moins que ça soit moi qui lui faisait cet effet je doute qu'elle ait une raison. Karyn devenait nerveuse et des petits signes distinctifs s'affichaient sur son visage lorsqu'elle mentait. Piètre menteuse, ça elle l'était et j'avais toujours eu un autre sens qui me permettait de savoir quand ça arrivait... Elle m'avait sorti un de ses faux vrais sourires mais j'étais pas duppe et ça je pense qu'elle le savait...

    Pourquoi elle refusait de me dire ce qu'elle avait ? C'était grave au point de pas vouloir m'en parler ? Je savais que si je sortais de cet appartement sans savoir ce qu'elle avait ça allait me ronger l'intérieur et j'allais y penser pendant des jours, des semaines... Mais dans le fond si elle refusait de m'en parler c'était peut-être parce qu'elle voulait vraiment le garder pour elle. Ou que peut-être elle était pas malade mais... Enceinte ? Maiiiiis non. Impossible. Elle me l'aurait dit... Non ? Encore une fois toutes ces questions venaient submergé mon pauvre petit cerveau qui s'en était déjà posé bien trop avant... Mais c'était impossible qu'elle soit enceinte après tout. Karyn Moretto portant mon enfant, wow. Ça serait... Comment dire... Pas bizarre... Ça m'aurait enchanté, certes ! Parce que Karyn était la femme de ma vie et que je voulais passer le restant de mes jours avec elle... Mais ça aurait été injuste qu'on soit plus ensemble si elle était vraiment enceinte et que notre enfant grandisse avec des parents séparés... Hors de question ! Hors de question que mon enfant grandisse dans un environnement avec des parents séparés... Mais de toute façon pourquoi est-ce que je pensais à ça ? C'est pas comme si c'était pour maintenant, malgré que si ça l'était je serais prêt !!! Ou pas...

    Bref, cette fois-ci j'attendais avec encore plus d'impatience que tout à l'heure. Je mourrais d'envie de savoir ce qu'elle avait. Pas parce que ça m'enchanterait mais parce que je voulais savoir si je pouvais l'aider en aucun cas qui soit. Si elle l'était ça me permettrait de passer plus de temps auprès d'elle. Parce que même si on avait parlé aujourd'hui, je savais que ça allait sûrement prendre beaucoup plus de temps que toutes les autres fois où on s'était séparé... Je savais pas ce qui m'avait pris à ce moment-là, mais je me souvins du soir où Karyn m'avait dit qu'elle voulait qu'on se sépare de nouveau...

    * Flashback *

    Je suis à mon appart' et encore une fois je me retrouve seul en attendant que Karyn rentre du travail. Ça doit faire deux bonnes heures que je suis là et que je fixe le plafond. Je sais que quand Karyn va rentrer on va encore se disputer à propos de trucs inutiles et ça me prend la tête parce que c'est rendu qu'à ce point je peux prévoir quand on va se disputer ou pas. Et ça va encore être à cause des mêmes choses... Lukas, le fait que je sache pas toujours où elle est, ses amis gars... J'en ai marre. J'en ai vraiment marre... Et en plus ces temps-ci j'ai pas envie de parler à personne de mes problèmes et encore moins à elle parce que tout ce que ça va entammer c'est d'autres problèmes et d'autres disputes à propos de ces dits problèmes. Je suis couché sur mon lit et j'ai les bras derrière la tête, puis j'entends la serrure se dévérouiller et je sais que c'est elle qui rentre. Elle dépose bruyamment ses affaires et soupire. Elle a l'air exaspérée de sa journée, comme d'habitude, enfin non seulement ces temps-ci. Elle est toujours fatiguée, elle a de la fièvre, enfin je crois, et elle se sent pas bien... J'espère que ce qu'elle a est pas contagieux parce que j'ai pas envie de chopper un truc qui va m'empêcher de travailler.

    Bref, je me lève et je vais la voir. Je l'aide à défaire ses affaires dans le silence et puis je me dirige ensuite vers elle et l'embrasse fougueusement. Curieusement elle se laisse faire et elle embarque dans mon petit manège... Ça doit faire au moins 1 mois qu'on a rien fait alors je serais pas contre qu'est-ce qu'on s'apprête à faire. On dirait qu'elle a changé d'avis et elle en fait plus que d'habitude aujourd'hui. Enfin, deux heures passent et on est exténués. Elle se couche sur moi en appuyant sa tête sur mon torse, je la serre dans mes bras et j'embrasse ses cheveux. C'est le silence complet... Je relève sa tête et je l'embrasse. Je l'aime tellement... Parfois je me demande où j'en serais aujourd'hui dans ma vie si je l'avais pas rencontré... Au bout de quelques minutes on s'endort et puis quand je me réveille elle est plus là. Où est-elle alors ? Je regarde autour de mon lit et je trouve un mot venant d'elle:

    Nate, il faut qu'on parle... Je suis à mon appart. Tu sais où est la clé. Je t'attends...
    - Karyn.

    Je quoi ? Je t'aime... ? Qu'est-ce qu'elle pouvait bien avoir de si grave pour qu'elle finisse pas sa phrase ? Assez de questions, je me prépare en vitesse et monte à son appart. Elle y est, elle regarde la télévision en mangeant un énorme pot de crème glacée et elle pleure à chaudes larmes apparamment. Je m'approche lentement d'elle et m'apprête à l'embrasser mais elle me repousse...

    - Qu'est-ce qu'il y a mi principessa ? Pourquoi tu pleures ?

    Elle relève la tête et se met à pleurer de plus belle...

    - C'est fini Nate...

    Hein ???

    - Qu'est-ce qui est fini ? De quoi tu parles... ???

    - Toi et moi... C'est fini... J'en peux plus... Je... Je peux supporter cette situation... J'en veux plus de cette situation... Je... Désolée.

    Elle essuie ses larmes avec la manche de son chandail de pyjamas et je sais pas si c'est moi mais à ce moment exact mon coeur se brise en un million de morceaux...

    - Pourquoi ? POURQUOI ? Qu'est-ce que j'ai fais ? Qu'est-ce que... Pourquoi ? Karyn !

    - Arrête... Arrête tu rends ça difficile... T'as changé Nate... T'es plus celui que je connaissais...

    - Quoi ? Comment ça plus celui que tu connaissais... C'est encore moi. C'est encore Nate...

    Je vois pas ce qu'elle veut dire par "plus celui que je connaissais". J'ai changé tant que ça ? Vraiment... ?

    - Je... Suis désolée... Non. T'as changé Nate et je te reconnais plus... Je sais pas pourquoi je sais plus qui t'es. Tu te renfermes et tu... Tu veux plus me parler et je... Je suis trop, je suis... Je peux plus. C'est fini. Je t'en prie va-t'en tu... Tu rends ça trop, trop pour moi...

    Elle pleure toujours, elle arrive à peine à articuler...

    - C'est vraiment ça que tu veux ? Tu veux me quitter parce que j'ai changé et qu'on se parle plus ?

    - Non... Toutes ces disputes, j'en peux plus et je... Va-t'en Nate...

    - Mais je... Karyn...

    Elle me regarde avec des yeux suppliants. J'ai pas d'autres choix que de m'en aller... Je me lève du divan et me dirige lentement vers la porte. Je me retourne et je murmure tout bas...

    - Je t'aime...

    Je sens la colère me submerger et je claque la porte. Je reste devant un instant pour voir si elle va venir l'ouvrir et me dire que tout ça est faux et que je rêve... Non, au lieu de ça elle pleure plus fort. Merde... Non... Je redescends à mon appart 3 étages plus bas et je rentre chez moi en claquant la porte. Et je me souviens que ce soir-là j'ai pleuré pour la première fois de ma vie...

    * Fin du flashback *

    Mauvais souvenir. Pire souvenir que j'avais eu de toute ma vie et j'espérais sincèrement qu'il allait s'effacer un jour même si je savais que c'était impossible... Mais enfin, je revenai à Karyn et au problème qu'on était entrain de régler... Nous.

    - Alors, tu te décides à me le dire ou pas ?
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyMer 15 Avr - 16:21

    Un enfant ... Un tout petit bébé, fruit de son amour avec Nate, un amour qui n'était pas franchement au top de sa forme ... C'était sans doute l'une des dernières choses que j'aurais voulu, si j'avais envisagé la possibilté avant. Mais là ... Même en contemplant les ruines commençant à branler de mon amour avec le beau Nate, je ne parvenais pas à regretter ma grossesse. J'étais heureuse, et surtout complétement paniquée. Je savais que je parviendrais à assurer, ma mère avait montré l'exemple comme personne, le seul soucis, c'était Nate. Je ne lui avais rien dit à ce sujet, et, le connaissant, même si il m'aimait comme un fou, la pilule aurait sûrement beaucoup de mal à passer, et c'était normal, après tout ... Si lui m'annonçait là, maintenant, de but en blanc, qu'il avait un gosse caché ou un truc dans le genre, je ne savais pas comment je réagirais. Le pire dans tout ça, c'était qu'il allait tout découvrir un jour, soit parce que je gafferais, soit parce que Janaly se lancerait, soit, plus smplement, parce que, toute seule, comme une grande fille, je me lancerais enfin. Et en découvrant tout, il me demanderait sans aucun doute possible qui d'autre était au courant, et là, la pilule coincerait encore plus. Parce que, justement, je ne pourrais pas lui dire qu'il était le premier au courant, parce que ce n'était pas vrai du tout ! La première personne à le savoir, cela avait été moi, et encore, un mois après, imaginez la chose ! Prise de violents maux de ventre, de nausées, je m'étais résolue à aller consulter mon médecin. Je n'avais pas du tout pensé à l'hypothèse d'être enceinte, je n'avais eu aucun retard dans mon cycle menstruel. Mais j'avais fait le test, au cas où, et là ... Bref, découverte du truc et chute des nues ! Janaly avait tout su assez vite, juste après que je ne me sois rendue au service de gynécologie pour la première fois, donc juste après le gynéco, mais fallait il vraiment le compter celui là ?! Bref, elle avait été la première personne de mon entourage à découvrir le pot aux roses. Ensuite ... Ensuite venait Lukas, gros malin qu'il était, qui m'avait aperçu lorsque je m'étais rendue pour la seconde fois à l'hosto.

    Et à connaître les relations archis tendues, euphèmisme vivant, entre Lukas, et Nate, entre mon meilleur ami et mon ... Ex petit ami ? Petit ami en pause ? Petit ami ? Bref, avec Nate, je savais que cela ne passerait pas comme une lettre à la Poste !! Dans quel pétrin m'étais je encore fourée ? Au moins, Fabian n'était pas au courant, il ne m'avait même pas questionné ce week end lorsque nous nous étions vus, complétement plongé dans ses papiers. Mais, paradoxalement, je me sentais à peine coupable de ne rien lui dire à lui, après tout, tous lesdeux avions beau être proches, nous n'avions jamais réellement vécus ensemble, ceci expliquait cela !

    Nate s'entêta à reposer sa main sur mon front, ce qui m'agaçait, pas parce que je détestais cette sensation, le contact de sa peau sur la mienne, loin de là, mais plutôt parce qu'il refusait de croire à ce que je lui disais ! En même temps, je mentais, de quoi cherchais je à me convaincre ?! Il me connaissait très bien, il avait su décelé très vite dans notre relation la signification de quasiment les moindres de mes gestes, on disait de nous que nous étions deux émants, lorsque l'un bougeait, l'autre suivait le mouvement. Mais il me mettait dans l'embarras là, surtout qu'il venait de m'appeller Moretto, chose que je détestais, c'était super bien connu ! J'aimais mon nom de famille, mais il avait tant de signifiation, les gens y accordaient tant d'importance que je refusais qu'on ne me résume qu'à lui ! Pourquoi venait il de m'appeller ainsi alors, il ne pouvait pas ne pas savoir m***e ! Et voilà que je me mettais à subir mes premières sautes d'humeurs !

    Je m'écartais de lui en soupirant légèrement, tout en allant prendre une gélule dans un tube orange. J'étais maligne, j'avais planqué les quelques médocs donnés aux femmes enceintes pour soulager leurs maux dans le tube de simples comprimés pour les maux intestinaux, délivrés en cas d'intox alimentaires ou de gastro entérites. Les gélules des différents produits avaient la particularité de se ressembler énormément, je voulais jouer avec. Si j'avais monté ce stratagème, c'était parce que je savais que, recevant beaucoup de visites et ayant des contacts curieux, fouillant mon appart comme si ils étaient chez eux, ce que Janaly et moi prétendions d'ailleurs sans cesse, je ne tenais pas à ce que mon petit secret soit dévoilé. J'ouvris le tube et fis tomber dans ma main deux gélules blanches, semblables à des tic tac, sauf que le contenant était en plastique mou, et qu'à l'intérieur, il y avait de la poudre blanche censée soigner et curer. Je plaçais les précieux remontants dans ma main, pris ma bouteille d'eau de l'autre et enfournais le tout dans ma bouche, avant d'avaler. Et lui continuait à me poser des questions !


    Tiens ! Regardes ! Pourquoi t'entêtes tu à poser des questions ?! Laisses tomber, je t'ai dis que c'était rien !

    Je lui envoyais alors le tube orangé dans la main, assez mécontente, et de moi et de lui. Tout le mond à la même enseigne, pas de jaloux comme ça ! Je le regardais, me maudissait de lui faire ça, mais si seulement tout avait été différent, si il ne s'était pas refermé sur lui même comme une huitre autour de sa perle, on en serait pas là ! On serait même sûrement à dévaliser les boutiques néo natales pour faire le stock de tout le nécessaire !
    Je me repris cependant quelque peu, et allais m'asseoir dans le canapé, tout en farfouillant les coussins mal disposés. Maniaque ? Nan, juste besoin de m'occuper les mains où je me gifllais moi même ! Et je ne comptais pas passer pour une sado maso devant Nate !


    Désolée de réagir comme ça ... J'ai encore le coup du décalage horaire dans la tête, et je suis pas dans ma bonne période en plus !
    J'ai rien, rien d'autre qu'une petite intox alimentaire, ça va mieux, promis ...


    Le coup de la mauvaise période fonctionnait, je venais de vérifier dans ma tête, parce que si on ajoutait 15 jours au jour de la procréation, puis un mois, on arrivait à la deuxième fois que je subissais les choses de la vie chez une femme depuis que nous avions ... Bref ... En y réfléchissant - j'avais eu le temps en patientant dans la salle d'attente du service gynécologie -, je savais maintenant que Nate et moi avions fais ce bébé l'avant dernière fois que nous avions eu une relation sexuelle ... Quoi, je viens de vous apprendre qu'il y a besoin de relation sexuelle pour concevoir un enfant ? ... Oups, désolée !
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyVen 17 Avr - 5:56

    Ça avait toujours été comme ça entre Karyn et moi. J'avais toujours su quand elle me mentait ou pas. Je savais pas vraiment pourquoi. Quand elle souffrait, je ressentais sa douleur et je souffrais aussi. Quand elle était heureuse, j'étais heureux parce qu'elle me rendait heureux en étant heureuse. Enfin bref, on était heureux ensemble. On s'aimait plus que tout... On s'aime plus que tout. La plupart du temps c'était le chaos mais on avait passé d'excellents moment entre amoureux que personne pouvait nous enlever... On avait vécu tellement de choses elle et moi... Et aujourd'hui toutes ces choses m'avaient fait réalisé que Karyn était celle qu'il me fallait, que c'était avec elle que je voulais passer le reste de ma vie, fonder une famille... Que c'était avec elle que vieillir ne me faisait pas peur. Parce qu'en étant à ses côtés je me sentirais éternellement jeune. Je savais que sans elle ma vie ne ferait pas de sens et qu'elle me garderait dans le droit chemin pendant les années à venir parce qu'elle m'aimait et qu'elle ferait tout pour moi. Enfin, je pense...

    La magnifique femme blonde devant moi s'éloigna et alla prendre un petit tube orange avec des pillules dedans. J'avais absolument aucune idée de ce que ces pillules étaient mais elle prit le tube et me montra ce que c'était. J'avais pas besoin de m'inquiéter pour des médicaments qui faisaient passer les nausées et les intoxications alimentaires....

    - Ok c'est bon. Je te crois...

    Je la croyai et passai à autre chose... J'en avais la preuve après tout donc pourquoi continuer de douter de ce qu'elle me disait ? Je sais pas, sûrement un présentiment, mais j'allais laisser courir de toute façon. Je voulais pas passer des heures à argumenter sur le sujet avec elle. Elle était maintenant assise sur le sofa et je me surpris à l'y rejoindre. Je m'assayai à côté d'elle et puis un silence s'imposa. Je savais pas vraiment quoi dire à ce moment... Je savais pas si je devais lui demander qu'est-ce qu'elle avait fait pendant les deux semaines qu'on s'était pas parlé. Est-ce que je devais lui dire que j'avais pleuré quand elle avait rompu avec moi ? Peut-être... J'aurais l'air d'une lavette si je lui disais, non ? Mais Karyn savait que j'étais un homme et un vrai et elle savait que je pleurais seulement quand la situation m'atteignait gravement... Peut-être que si je lui disais elle réaliserait à quel point notre rupture m'avait affecté et peut-être même qu'elle reviendrait avec moi en ce moment... Nahh. Je voulais pas utiliser des moyens de pression contre elle, ça en valait pas la peine et si on devait se remettre ensemble bientôt il fallait que ça soit par le courant de choses...

    Je restai là, mon bras accôté sur le sofa qui faisait le tour de son épaule sans la toucher. Je pensais aux évènements qui pourraient arrivés bientôt et qui nous jèteraient dans les bras de l'autre et puis... LE BAL BLACK & WHITE !!! Wow. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Aaah. ouais, je savais pourquoi. Beaucoup trop occupé à souffrir et à rester dans mon coin. Bref, maintenant qu'on se reparlait je pouvais peut-être m'essayer et espérer qu'elle dise oui. Mais pour connaître sa réponse, il fallait d'abord que je lui en parle...

    - Dis Karyn... Y'a un évènement qui s'en vient... Je sais pas si t'en a entendu parler... Ça s'appelle Le bal Black & White...

    Mais qu'est-ce que je disais ? Il y avait des panneaux de publicité pour cet évènement partout dans la vie... Alors c'était évident qu'elle en ait entendu parler... Effectivement, j'avais raison et j'espérais vraiment qu'elle allait pas y aller avec cette crapule de Lukas... Non, elle y allait pas avec lui. Décidemment, le Seigneur faisait bien les choses ces temps-ci. Maintenant, il fallait que je lui demande, c'était crutial...

    - Alors ça te dirait... D'y aller avec moi ?

    À ce moment exact, j'étais sûr que si j'avais été une fille et que j'avais été gênée j'aurais rougit... Et je faillis le faire. Je sortis mon sourire Colgate Fresh pour faire semblant que j'étais sûr de moi et je la regardai dans les yeux, ces beaux yeux bleus qui me faisaient tant rêver... Elle baissa la tête un instant puis me répondit...

    J'étais satisfait, extrêmement satisfait de sa réponse. Elle avait accepté et puis je restai là à lui sourire... J'allais au bal Black & White avec Karyn. Karyn allait au bal Black & White avec moi. Wow ! J'aurais jamais cru ressentir une telle joie, surtout depuis qu'on avait rompu. Bref, j'étais content qu'elle accepte, je savais pas ce que j'allais faire si elle avait refusé. J'aurais sûrement été tout seul ou je serais juste resté dans mon appart avec ma nouvelle coloc', Sybille. Quoi qu'elle m'avait dit qu'elle avait prévu d'y aller aussi, donc j'allais vraiment me retrouver tout seul. Mais bon, pas le temps de penser à ma coloc'. La femme de ma vie était là sous mes yeux et c'était elle ma priorité numéro 1. Je devais trouver quelque chose à dire... Je pouvais pas rester là à la regarder, elle se douterait que je la regarderait juste pour pouvoir la regarder.

    Quand on était encore ensemble, c'était toujours dans les moments de silence que je sortais mon appareil et qu'on prenait des séries de photos, ce qui prenait de 1 à 2 heures. C'était les moments de la journée les plus importants pour moi, parce que je la voyais telle qu'elle était et j'arrivais à faire reffletter son portrait parfait à travers les photos. J'adorais ces dites séances de photos. On s'amusait comme des fous et après on faisait l'amour comme si c'était la première fois... Et puis après ça venait les disputes à propos de trucs stupides et inutiles et je me souvenai à quel point elle était sexy quand elle était fâchée... C'était peut-être moi qui hallucinait... Aahhh, souvenirs, souvenirs... J'espèrais que j'allais avoir encore des centaines de milliers de souvenirs avec elle...

    Je me décidai à prendre le risque de mettre ma main autour de son épaule, elle ne me repoussa pas donc j'estimai que c'était le bon moment pour lui dire quelque chose que je lui avais pas dit il y avait un bon moment déjà...

    - Karyn... Je t'aime. J'espère que tu le sais. Je t'aimerais toujours... Je sais que je te l'ai dit tout à l'heure, mais je voulais te le dire encore une fois et je te le répèterai le nombre de fois que tu voudras l'entendre. Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyVen 17 Avr - 12:17

    Je croisais mentalement les doigts et espérais de toutes mes forces qu’il croit à mon mensonge et qu’il cesse de me questionner. Je savais que je ne devais tout de même pas attendre de grand miracle, il me connaissait, savait lorsque je mentais. Car, contrairement à ce qu’il pouvait penser, j’étais experte dans l’art de la dissimulation et du mensonge, parce qu’étant celle que j’étais, j’avais eu le temps de me constituer un entraînement béton ! Combien de fois, même lorsque ma défunte mère, paix à son âme, était encore de ce monde, j’avais fais le mur, faisant mine d’aller me coucher plus tôt parce que j’étais malade pour en fait aller me changer et passer par la fenêtre, marcher à pas de loups, chaussures dans la main pour faire le moins de bruit possible, sourire de toutes mes dents et faire les yeux doux au veilleur, puis sortir par le grand portail, tout ça le plus rapidement et discrètement possible ? Combien de fois avais je prétendu à mon père avoir passé la soirée de gala ou de réception avec Janaly, alors qu’en réalité, toutes les deux nous avions fais plus que fricoter, et avions vidé à nous seules plus de 3 bouteilles de champagne ? Bref, j’étais très très douée à ce jeu là, sauf, apparemment, avec Nate. En même temps, je l’aimais tant que plonger mon regard dans le sien et lui soutenir des choses complètement fausses relevait du sadisme et de la trahison, et me faisait culpabiliser jusqu’à ce que j’oublie tout ou que je ne décides de tout lui révéler.

    Je n’aimais pas qu’on me résiste, dans tous les sens du terme. Alors, lorsque je voulais quelque chose et que je n’obtenais pas, ça chauffait dur ! Pas que je sois pourrie gâtée ou capricieuse – je n’avais jamais été ainsi, tout le monde, même mes détracteurs, pouvait en témoigner – ou encore pire, tyrannique et despotique, nan, c’était juste que j’avais une patience certes exacerbée, mais limitée ! D’ailleurs, qu’est ce qui, dans la vie, n’a pas de limites ?! Alors, il était aussi vrai que cette patience était beaucoup moins longue et j’étais moins clémente, ça oui, avec mes proches, parce que j’estimais que me connaissant bien, voire même très bien, avec le temps, ils devraient avoir compris que lorsque je souhaites mettre fin à la discussion, ça veut dire que je veux mettre fin à la discussion !

    Je l’observais du coin de l’œil, guettant sa réfléxion parce que, oui, lorsque Nate réfléchissait, je pouvais le lire sur son visage ! C’étaient deux trois petits trucs qu’avec le temps, mais bien vite quand même, j’avais fini par repérer chez lui : il semblait comme se chuchoter des choses à lui-même, ses lèvres tremblant légèrement, et puis, il bougeait les sourcils de façon répétées mais sans rythme réel, et aussi, aussi, il bougeait les yeux, tantôt vers le ciel, tantôt sut le côté, tantôt vers le sol ! Très très amusant !

    Je finis par soupirer, mais intérieurement, encore une fois, lorsqu’il se laissa convaincre. Je venais d’obtenir une partie de sa réédition, je n’allais tout de même pas m’auto griller ? Mais c’était mon genre, je le savais, alors je me concentrais pour ne commettre aucun imper, je n’aurais sinon pas su exactement comment me rattraper !
    Mais à la suite de ses paroles, il vint s’installer tout à côté de moi, sur le canapé. Voulait il me faire avoir une crise cardiaque ? En tous cas, c’était bien essayé ! Aussitôt, son odeur à lui empli l’air nous séparant : c’était une odeur archi connue pour moi, mélange de l’odeur de sa peau, de celle de son parfum, avec aussi une pointe de son après rasage, mais plus distante, cette odeur me fit penser qu’il avait dû se raser tôt ce matin. Et oui, après 3 ans de vie commune, j’avais fini par développer mon odorat en pouvant repérer et identifier toutes les odeurs qu’il portait sur lui. Et ce n’était pas nos nombreuses disputes et ruptures qui auraient pu changer ça !

    Je n’entendais rien du silence, parce que, personnellement, je n’entendais rien du tout moi ! Il fallait dire que le sang battant à mes temps faisait un bruit d’Enfer ! Mais visiblement, et puisque ni lui ni moi ne parlions, le silence devait être là, et il s’empressa le plus vite possible de le couper. Il se mit à évoquer le Bal Black & White, dont, bien sûr, j’avais entendu parler ! Tout le monde ne parlait que de ça, majoritairement parce que, bossant avec des gens non issus de la classe riche, tous bavaient d’envie d’y aller. Mais il fallait pour ça avoir reçu une invit’, seul précieux sésame permettant d’accéder à la fête. J’en avais reçu un, ce qui tombait sous le sens. En même temps, même si depuis longtemps, sauf récemment, je ne me rendais pas à ce genre de soirée, les organisateurs auraient eu de sérieux soucis si on avait appris que je n’avais pas été invitée. J’avais marqué les esprits plus jeune à ce genre de fête et j’étais la fille Moretto, ce qui donnait beaucoup de légitimité à mon invitation obligatoire.


    Oui, j’en ai entendu parler, avec la pub’, le bouche à oreille et aussi, grâce au facteur ! Mais … Je sais pas encore si j’y vais.

    Si j’avais prévu d’y aller ? Je n’y avais pas réfléchi, mais Janaly avait sûrement décidé pour moi ! Depuis qu’elle était au courant de ma grossesse, elle était surexcitée et insistait pour que je profite de la vie jusqu’à ce que mon gros ventre m’empêche de sortir ! Si je n’y allais pas, je n’avais pas non plus de cavalier, ça tombait sous le sens, et Nate avait suivi le raisonnement. Il se lança alors, et je ne l’avais jamais vu ainsi. Parce que son sourire digne des figurants dans les pubs pour dentifrice ne me leurrait pas, il était inquiet de ma réponse. Je remis une mèche de cheveux blonds derrière mon oreille gauche et baissai la tête un court instant, pour réfléchir … Après tout, qu’y perdrais je ? Rien !

    Si tu veux. Mais il y en a qui vont nous détester !

    Parce que, oui, en y allant ensemble alors que nous avions tous les deux une invit’, on privait deux jeunes gens non invités de s’y rendre ! Mais je trouverais toujours quelqu’un dans mon entourage à qui refiler l’invit’, je n’avais aucun doute là-dessus ! Je sentis sa main se poser sur mon épaule gauche, celle qui se trouvait la plus éloignée de lui, et je ne le repoussais pas. Après tout, même mes amis se comportaient ainsi avec moi lorsque j’étais assise près d’eux, et je n’allais tout de même pas m’effaroucher comme une gamine ! J’avais passé l’âge !

    Il se lança alors dans une sorte de déclaration d’amour, pas vraiment semblable à celle que j’avais toujours attendu, parce que, un chouilla romantique, j’avais toujours envisagé ça sur une plage, avec le soleil se couchant sur la mer en toile de fond, près de Naples, t’en qu’à faire, ma ville natale. Et puis, ça tombait pas au bon moment, mais je ne voulais pas non plus la lui renvoyer en pleine figure, ça ne se faisait pas, et il était quand même Nate, je tenais trop à lui pour me comporter en garce ! Je pris tout de même sa main, la ramena entre nous deux sur le sofa et la serra entre les deux miennes. Je n’avais pas enchevêtré nos doigts, je n’étais pas encore prête pour ça.


    Laisses moi le temps, d’accord ? Laisses nous le temps de sortir la tête hors de l’eau, de remettre tout en place dans nos esprits, et ensuite … Ensuite, tout ira mieux …
    Pour la Soirée … Il y a assez de rapaces au dessus de nos têtes, alors, faisons comme si nous étions en couple, en vrai couple je veux dire, comme avant. Faisons comme si.
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyMer 22 Avr - 6:58

    J'avais plutôt pas le choix de la croire, elle était convainquante de toute façon et puis j'allais pas entammer une autre dispute inutile à propos de ça. Elle était allée chez Fabian, elle avait mangé quelque chose de pas trop bon, elle était malade. C'était logique, non ? Alors pourquoi est-ce que malgré la sienne qu'elle venait de me donner je continuais à douter ? Parce que je connaissais Karyn par coeur et que depuis le temps j'arrivais à savoir quand elle mentait, même quand elle essayait de dire la "vérité". C'était tellement drôle parce qu'à chaque fois elle se grillait elle-même donc j'avais pas besoin de lui demander ce qu'elle cachait pendant des heures... Bref, on était maintenant assis sur le sofa et elle me parlait. Elle me demandait d'attendre avant de "se remettre ensemble" à cause de raisons diverses... Ce qu'elle me demandait était simple. Mais j'avais pas le choix de l'accepter. Après tout si c'était ça qui allait me mener sur la bonne voie, j'allais pas hésiter à essayer d'arranger les choses le plus possible. C'était dur de rester assis là à côté d'elle. Si proche, sentant son parfum et son shampooing et surtout sans pouvoir l'embrasser... Ses lèvres douces, son visage d'ange. Bon, ok j'arrêtai de fantasmer sur Karyn. Même si elle était la femme de ma vie fallait quand même que j'aie un peu de retenue !

    - Je te donnerais tout le temps dont tu as besoin...

    Mais c'était tout de même pas ce à quoi je m'attendais. J'avais l'impression d'essayer de faire un pas vers l'avant mais que Karyn m'en faisait faire 2 en arrière. C'était peut-être qu'une impression après tout... Elle m'avait ensuite proposer de faire comme si on était un couple à la fête. Ça me plaisait assez comme idée... Surtout que j'allais être avec elle...

    - C'est vrai, tout ira mieux une fois qu'on aura réfléchi...

    Même si dans ma tête tout était déjà clair.

    - Je suis d'accord... On va faire comme si on était un couple... Mais...

    - Est-ce que je vais avoir le droit de t'embrasser ?


    BOUM BOUM BOUM ! Non, j'étais pas fou. C'était seulement les battements que mon coeur perpétrait jusqu'à mes oreilles. Il battait tellement fort que j'avais peur que Karyn l'entende et qu'elle me fasse une remarque dessus. Mais après tout elle savait qu'elle me faisait cet effet, non ? Alors pourquoi je m'inquiétais... Je lui sortis un sourire Colgate sincère mais qui démontrait ma nervosité quand même. Mon dieu que j'avais le don de ne pas être crédible devant Karyn... Sérieusement, aviez-vous dans toute votre vie déjà rencontrer quelqu'un qui vous faisait perdre tous vos moyens ? Parce si oui, vous devriez comprendre que c'était très dur pour moi de rester en face d'elle et de pas être nerveux... Elle m'avait toujours fait cet effet et j'avais jamais su pourquoi. Même quand on était juste amis, elle me faisait perdre mes moyens quand j'arrivais devant elle... J'étais sûr de moi et fier d'être qui j'étais mais quand j'arrivais devant elle je me sentais vulnérable et... En tout cas, c'était pas quelque chose à vanter, peut-être pour elle, mais vraiment pas pour moi. Ma main était entre les siennes et mon coeur se mit à battre deux fois plus vite même si je croyais que c'était impossible. Jamais dans toute ma vie j'aurais cru qu'une fille m'aurait fait autant d'effet que Karyn m'en faisait. C'était non seulement envoûtant, charmeur && démoniaque (l'attirance que je ressentais envers elle). Elle avait toujours su faire tourner ma tête et me faire la remarquer et je regrettais pas... C'était le bon temps... Maintenant on était rendu assis dans le salon de son appart avec Janaly, sur son sofa, ma main entre les siennes et un gros silence... J'attendais avec impatience la réponse de Karyn, peut-être qu'elle allait dire oui, peut-être non. Si elle disait non, je savais pas ce que j'allais faire à part essayer de comprendre ce qu'il se passait dans sa tête même si c'était pas clair... Après un bon 2 minutes de silence, elle ouvrit finalement la bouche pour dire...
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MessageSujet: Re: Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn   Ça fait longtemps, non ? - PV Karyn EmptyVen 1 Mai - 16:17

    D'une certaine manière, j'étais en position de force, d'une certaine manière, je le savais, d'une certaine manière, j'en profitais. J'avais une sacrée longueur d'avance sur Nate, parce que je savais certaines choses qu'il ignorait encore pour le moment. Comme, par exemple, ma grossesse, qui constituait sans aucun doute possible la plus grosse nouvelle de ma vie, de nos vies à tous deux d'ailleurs. Je savais que, quoi qu'il advienne, même si Nate faisait un demi tour complet dans ses souhaits de rédemption et de progrès, il resterait quelque chose de notre amour, cet enfant qui grandissait chaque jour en moi par exemple. Je savais aussi que je nageais en plein brouillard, pire que Nate même. Le pire dans tout ça, c'est que j'hésitais encore à saisir la main que me tendait Nate pour enfin sortir de ce brouillard déplaisant et effrayant. Pourquoi ? Parce qu'il me semblait que tout arrivait d'un coup, très vite, trop vite. Parce que le fait que, soudain, Nate tente de redevenir l'homme dont j'étais tombée amoureuse 3 ans auparavant, parce que, brusquement, il se mettait à prononcer tous ces mots que j'avais espéré pendant tout ce temps, cela était effrayant, tout survenait au même instant, je n'avais même pas le tems d'assimiler. Parce qu'il me semblait que sa main tendue était tremblante, iréelle, comme fruit obligatoire de mes désirs plutôt qu'acte réel ...

    J'espérais réellement que tout irait mieux une fois cette période de pause prise et mise en action pour réfléchir sur nous deux. Le seul soucis, c'est que pour que notre réflexion à tous deux soit complète, il fallait que tout soit dit entre nous, or, à l'heure actuelle, Nate ne détenait pas toutes les cartes en main, contrairement à moi, je pense. Il avait les cartes en main, j'avais le Joker. Je savais que ce n'était pas exactement le moment le plus propice pour tout lui révéler, j'étais déjà bien perdue et troublée maintenant, j'imaginais que Nate n'allait pas connaître ni traverser d'autres émotions. Dans mon esprit, il fallait lui laisser un peu le temps d'assimiler tout ce qui venait d'être dit, de transparaitre dans notre discution. Et ensuite, ensuite seulement, je pourrais me résoudre à lui en dire plus sur mon état, sur ce gros événement qui se profilait à l'horizon, c'était le cas de le dire. J'étais soulagée et heureuse qu'il accepte ma proposition, après tout, je ne tenais absolument pas à affronter les rumeurs lancées par l'Osservatore, j'avais assez de choses à gérer comme ça dans ma vie, des choses qui semblaient m'échapper, comme des grains de sable fuyant entre mes doigts, pas la peine de rajouter à tout ceci des choses de même nature !!! En revanche, sa question me surprit. Bien sûr, elle était assez logique, comme découlant d'une réflexion normale, d'un mouvement des plus logique. Mais elle me surprit, parce qu'on aurait cru entendre un adolescent lors de son premier rendez vous, demandant l'autorisation et l'avis de la jeune fille partageant son rendez vous avant de tenter quoi que ce soit. Nous n'étions plus des adolescents, nous avions dépassé ce cap depuis longtemps, avant même de nous rencontrer. Notre histoire d'amour avait toujours été celle de deux adultes, libres et conscentants, pas d'ados encore plongés dans leurs premiers émois et dans leurs questions existencielles sur le monde qui les entoure et commence à les submerger.


    M'embrasser ? ... Je sais pas Nate ...

    Je me levais alors du sofa, comme si soudainement je m'étais trouvée coincée entre 4 murs qui se rapprochaient dangereusement de moi. Je n'étouffais pas vraiment, c'était juste qu'il utilisait son sourire Made In Nate, comme je l'appelais, celui qui me faisait craquer à chaque instant, celui qui emballait mon coeur à chaque reprise, celui qui m'enivrait. Il savait pertinement quel effet cela avait sur moi, mais, inconsiament ou non, il l'hésitait pas à l'employer maintenant, m'embrouillant encore plus. J'époussetais un peu ma tenue, même si il n'y avait pas besoin, l'appart était toujours clean car tenu par des filles, et puis je n'avais rien fait qui aurait pu me salir. C'était alors sans doute une manière d'occuper mes mains, pour ne pas les porter à mon visage, pour tapoter mes joues que je sentais en feu ... J'allais m'accouder près de la porte menant sur le balcon, cette porte vitrée que j'avais laissé entrouverte pour aérer la pièce. Le reflet que me renvoyait cette vitre de moi même était déstabilisant, je m'empressais alors de me tourner vers Nate, tout en fixant le sol et en tordant mes doigts.

    Je ne peux pas te répondre, pas que je ne veuilles pas, juste que ... Je sais pas. Te sentir près de moi est déjà dur à gérer, parce que ça me rappelle tant de choses, tout comme sentir ton odeur, parce qu'elle m'enivre et me donne envie juste de tout oublier et de courir dans tes brasn, pour que tu m'y serres comme avant. Mais c'est sans doute encore trop tôt ... Je ne veux pas que l'un de nous d'eux commette l'erreur de se laisser porter par ses envies que plutôt par le raisonnable.

    Je relevais les yeux vers lui, et tentais de lui faire comprendre que, pourtant, je n'avais aucune répulsion pour lui, aucune envie de le mettre dehors ou de le gifler pour ce qu'il venait de dire alors que je venais de lui demander du temps et que sa proposition, sa demande, sa question arrivait un peu dans le sens contraire à mon souhait de temps. Finalement, j'haussais les épaules et souris un peu mélancoliquement et mutinement.

    Mais si le contexte nous y amène ... Pourquoi pas ...
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