Sujet: Des années après [Thalie] Mer 29 Avr - 4:46
Il était tard cette après-midi la, c'était l'heure fatidique ou les touristes quittait les places habituellement bondé pour retourner a leurs hôtels et préparer leur nuit de folie. Quand aux romains ? eux ne faisait plus attention a ce qui attire l'attention des touristes, c'était devenu routinier, alors ils menaient leurs vies sans se douter de rien. Luca Andreoni était depuis peu a Rome, après avoir grandit ici il était partie a ses 17 ans et avait fait une carrière des plus... brillante et précoce. Il 'n'avait pas la quarantaine des grands photographes, mais il avait leur renommer, il avait la vingtaine des apprentis alors que derrière lui se trimballait un lourd passer. La journée de Luca avait été des plus banal, sa froideur et son dédain avait glacer ses mannequins du jour qui, il l'espérait, avait du comprendre qu'il se contenterait de les photographier et qu'il n'y aurait rien d'autre derrière, ni discutions des plus conviviale et charmante comme celle de tout le monde, ni soirée, ni autre, il les photographierait jouerais les sarcastique et les hommes distant, pour ne pas être blesser, mais ça s'arrêterait la. Son sac en bandoulière dans lequel il trimbalait une dizaine d'appareils photo faisait de léger haussement quand il déscendit les escaliers du studio ou il avait pris son photshoot du jour, il semblait descendre aisément, et pourtant ça lui semblait si dure. Les escaliers étaient étroits, et il détestait ça, quand enfin se profila la sortie, il fut si heureux de la retrouver qu'il regarda avec mépris l'homme qu'il avait bousculer.
Luca n'était pas quelqu'un de méchant, bien au contraire, mais le fait qu'il ne veuille s'attacher, qu'il veuille cacher ses souffrances, et ne supporte aucun contact physique handicapait dans des relations sociales qu'il ne tenait pas a avoir. Car il fallait l'avouer, cette fameuse nuit d'août ou il avait perdu sa fiancée et son fils, la vie de Luca Andreoni avait été condamner a n'être que photographie et routine. Il en voulait pas avancer, rencontrer l'âme soeur, profiter de sa jeunesse, non, pour lui l'âme soeur il l'avait trouver, mais elle était morte, et par sa faute. cette nuit la avait été la pire de sa vie, celle qui allait le condamner, l'emprisonner dans ses tourments, et le hanter a jamais. Jamais il n'oubliait, chaque secondes de cette accident était graver en lui comme une gravure sur le marbre. Il déambulait dans les rues de Rome, comme tout les jours, il avait cette habitude, aller et venir a sa guise, comme si rien n'importait plus, jusqu'à ce que ses pas le ramène inconsciemment jusqu'à l'hôtel ou il logeait. mais ce soir la, Luca ne s'attendait pas a s'arrêter.
La fontaine de Trevi était marque d'espoirs pour beaucoup, pour lui, elle ne signifiait rien mise a part que c'était la qu'il avait dit au revoir a sa petite-amie a l'époque du lycée. C'était la ou leur promesse c'était créer, et ou tout avait été oublier. En arrivant a la fontaine, son estomac se noua, il revit la jeune femme et dans le seconde revit quelqu'un d'autre. Une petite fille, des cheveux blond, petite robe, yeux profond, douce voix, la petite fille parfaite, son obsession. Non, cette petite fille n'était pas l'enfant qu'il avait perdu qu'il imaginait, non, c'était quelqu'un de bien réel, c'était la petite fille de son enfance. Quand il l'avait connu, c'était a l'époque ou tout avait commencer, ou il était ruer de coups, ou il les avait tous détester, mais elle était la et lui donnait la force de se lever tout les matins, se fut son premier amour. Elle lui revenait en tête, s'en cesse, bien que les années qui c'était écouler avaient abîmer le souvenir énormément d'image, pas la sienne, elle restait intacte. Il s'approcha du rebord de la fontaine, admirant l'eau. Le ciel s'obscurcissait, la fontaine de Trevis était pratiquement déserte, c'était sûrement ce qu'il aimait la dedans. Que faisait il ici? Il n'en savait rien, mais bizarrement, il avait la sensation que sa place était ici, que quelque chose arriverait, mais quoi ? Et si seulement il s'écoutait, au lieux d'immobile regarder la fontaine comme un vulgaire touriste songeant.
Il posa son matériel au sol, commençant étrangement a le déballer, comme le vulgaire touriste qu'il n'était pas. L'appareil photo qu'il en sortie était d'un professionnelle, c'était certain, aucun doute n'était possible, mais il 'n'était pas tout a fait près. Comme si la vision que les autres avaient de lui ne lui importait pas il s'assit par terre, presque milieux de passage, devant la fontaine, et commença a préparer son appareil comme si il était la pour affaire. La fontaine serait elle sont plus beau modèle de la journée ? Croiserait il le regard d'une jeune femme qui le deviendrait ? Luca ne photographiait que les femmes étrangement, il n'avait jamais photographier un seul homme et c'était peut être qui, hormis la qualité plus qu'évidente de son don pour la photo, avait fait sa célébrité. Beaucoup de photographes avaient prétendus de vouloir que des femmes, plus pour les mètrent dans leurs lits après, mais ce n'était pas du tout le genre de Luca, il n'y avait qu'un mannequin avec qui il avait eu une relation, mannequin avec qui il c'était fiancé et allait avoir un enfant, si seulement rien n'avait changer. On sentait dans ses gestes un naturel hallucinant, comme si sa vie c'était résumer a ça, comme si elle avait dépendu de ca... et le pire , c'était que c'était vrai. Derrière ses doigts rapides pour enrouler une bobines, ses mains fortes et a la fois douces pour les objectif et le matérielle délicat, son goût de vouloir bien faire et que tout soit parfait ce cachait en réalité une jeune homme tourmenté.
Ses jambes s'étirèrent et il se retrouva debout, il regarda la fontaine quelques instants, essayant de comprendre ce qu'il cherchait, il n'en savait rien, il était la, planté devant une fontaine, a attendre l'idée du siècle, et ça lui était arriver souvent et l'idée venait toujours...
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Des années après [Thalie] Mer 29 Avr - 16:38
Le Sénat. Comment Julian avait-il fait pour supporter ça pendant si longtemps ? Et dire que c'est ce qu'il souhaitait faire durant le reste de sa vie... Le fou ! Thalie y avait mit les pieds, non pas pour assister à une séance, ni par dévotion envers l'activité familiale, non. Simplement Giovanni, son grand-père, l'avait appelé en catastrophe pour qu'elle lui rapporte un document très important qu'il avait oublié en partant. Le pauvre homme était devenu du genre distrait depuis les derniers évènements familiaux, et il n'était pas rare de le voir oublier certaines choses, certaines réunions même. Aussi, quand le téléphone de la demeure avait sonné, et que la voix de son grand-père l'avait supplié de lui ramener la pochette sur son bureau, Thalie n'avait su dire non. Oui, elle avait d'autres projets pour l'après-midi, mais ça n'allait pas prendre beaucoup de temps, ce petit détour par le Sénat, n'est-ce pas ?
Grossière erreur ! Le séance de l'après-midi du Sénat venait à peine de commencer lorsque Thalie était arrivée. Son grand-père n'étant pas disponible, on lui avait conseillé de l'attendre dans son bureau. Sauf que sa curiosité l'avait poussé a entrer dans l'immense salle où se tenait le débat. Elle s'était assise dans un coin, et avait suivi attentivement les combats lèchés entre les différents partis, avant de sombrer d'ennui, et de sommeil. Quand la séance avait été clôturée, Thalie avait la visage enfouit dans ses bras qu'elle avait posé sur la tablette devant elle, et dormait du sommeil du juste, ses cheveux d'or camouflant presque intégralement les traits de son visage. Son grand-père l'avait secoué légèrement, attendrit de retrouver la petite fille de 10 ans qui s'endormait déjà durant les longues séances. Finalement rien avait changé, du moins de ce côté-ci, si son petit-fils l'avait déçu, Thalie restait fidèle à elle-même, à ce qu'elle avait été, et à ce qu'elle sera. En même temps qu'attendait-il d'elle ? Qu'elle soit belle, polie, et qu'elle présente bien. Et jusqu'à présent elle remplissait tous les critères... Elle était plus que ça, mais Giovanni avait bien du mal à voir au-delà de ce qu'il attendait d'elle. Dans son esprit, elle avait toujours 10 ans.
Quand elle avait été finalement libéré, le soleil déclinait dans le ciel de Rome. Et voilà, une après-midi de râtée ! Tous ses projets étant tombés à l'eau, elle n'avait plus qu'à rentrer à la maison, perspective qui ne la réjouissait pas des masses. Elle avait la fâcheuse impression d'avoir perdu sa journée, et rentrer maintenant ne ferait que confirmer ce fait. Autour d'elle s'étendait le Centro Storico où les touristes affluaient en grand nombre. Depuis son retour à Rome elle n'avait pas eu le temps de se replonger dans la cité de son enfance. Laissant la Piazza Navona et la place de parking où était garée sa voiture sur sa droite, la blonde tourna les talons, et s'engouffra dans un dédale de petites ruelles sur sa gauche. Elle n'avait aucune idée d'où cela la menerait, mais c'était le but, elle avait envie de se perdre, de s'ennivrer de la cité, de ses senteurs, de ses saveurs... Elle laissait les grandes places aux touristes, et préférait les rues exigues où l'écho de ses talons claquant le sol pavé se ricochait sur les murs millénaires... Elle croisait bien souvent des vieux messieurs qui soulevaient leur chapeau sur le passage de cette ravissante créature blonde qui ne devait pas être d'ici, pensaient-ils... Une nona au moins centenaire lui demanda même si elle s'était égarée, en lui tendant une pomme. Thalie, un sourire aux lèvres, accepta le présent tout en lui répondant que non, elle venait de se retrouver. La pauvre dame n'avait pas semblé comprendre l'allusion de la jeune femme, ni le double sens de sa phrase, mais n'ajouta mot. Thalie se retrouvait, elle retrouvait cette part romaine d'elle qui lui avait cruellement fait défaut pendant toutes ces années. Elle avait toujours été considérée comme une étrangère, où qu'elle aille. A Paris, elle était italienne, et maintenant à Rome, elle était considérée comme française, ce qu'elle n'était absolument pas. Il n'y avait qu'enfant où elle s'était sentit réellement entière, lorsqu'à l'école elle était l'italienne pure souche qu'elle se devait d'être, et non cette exilée qui revenait au bercail avec cette pointe d'accent et ces bonnes manières toutes françaises...
Elle se rememorait se passé lointain en descendant une volée d'escaliers de pierre menant à une nouvelle ruelle. Un visage lui revint à l'esprit, celui d'un jeune garçon, le seul qui à l'école, n'avait pas vu en elle que la fille Spinelli, héritière d'une immense fortune et de toute la notoriété qui allait avec. Qui ce soucis de ça ? Certainement pas la petite fille qu'elle était...Et pas lui non plus... Luca... Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus pensé à lui, et ce fut avec un sourire aux lèvres que ses traits lui revinrent en mémoire... flous, évidemment, mais bel et bien présent. Elle se souvenait de leur première rencontre, alors qu'il était à terre, et qu'elle avait demandé à ses copines "C'est qui ?". L'une d'entres elles lui avait répondu "Personne", réponse qui avait intrigué la petite fille. Personne n'est personne, on est tous quelqu'un, et elle voulait savoir quel quelqu'un était ce petit garçon. Alors, délaissant la petite bande de filles qui regardaient sans intervenir, Thalie s'était approchée de lui, et lui avait tendu sa main blanche. Cette main, elle ne l'avait plus quittée, jusqu'à son départ de Rome, lorsque son père avait décidé que Paris serait leur nouvelle maison. Luca avait été sa première peine de coeur.
Etait-ce les ruelles, les murs, les odeurs de son enfance qui lui imposait le souvenir de ce petit garçon ? Elle n'en savait rien, mais ce n'était pas désagréable, elle avait l'impression de renouer avec son passé, avec celle qu'elle était... Au détours d'une ruelle, elle bouscula un homme qui arrivait en trombe, l'homme d'abord courroucé, se fendit d'un large sourire en découvrant sa victime. C'était souvent l'effet qu'elle faisait aux hommes. Baissant la tête, elle poursuivit sa route, scrutant les pavés, sans ne plus faire attention au lieu où elle se trouvait. Ce ne fut qu'en entendant l'assourdissante cascade d'eau, qu'elle releva les yeux vers l'endroit, et découvrit devant elle l'imposante fontaine. Ses pas l'avaient donc conduit jusqu'à Trévi ? Le soleil avait presque terminé sa course dans les cieux, et la faible lumière déclinait. Pourtant, la jeune femme avait chaud, sa balade improvisée se revelant être un réel sport. Sa tenue n'était pas adaptée non plus. En plus de ses talons hauts, pas vraiment adéquats pour les pavés de Rome, elle portait un jean qu'elle avait remonté sur ses chevilles après son départ du Sénat, pensant que cela suffirait à la raffraichir. Mais rien n'y faisait, et elle envisageait l'eau de la fontaine avec envie. S'approchant du rebord déserté par les touristes, elle ôta sa chemise et la posa sur son sac, puis se penchant en avant, ramenant tout ses cheveux d'un même côté, elle entreprit de mouiller un peu sa nuque, laissant les fines goutelette cavaler le long de sa nuque, puis mourir sur le tissu de son débardeur.
Les yeux clos, elle profitait de cette fraicheur bienvenue, lorsqu'elle entendit une série de petits "clik" en provenance de derrière elle. Un cliquetis familier, sur lequel elle ne mit pas longtemps à mettre un nom... un appareil photo... Se retournant lentement, elle envisagea alors l'homme devant elle, un objectif lui camouflant le visage. Surprise, elle fronça les sourcils. C'était elle qu'il photographiait de la sorte ? Ce ne pouvait être un paparazzi, déjà parce qu'il n'était vraiment pas discret, et ensuite parce que la situation ne prêtait à aucun commérage. Qu'aurait-on vu en gros titre ? "Athalia Spinelli se raffraichissant à l'eau de la Fontaine de Trévi, mais que fait la police ?" ? Ridicule ! Le jeune homme continuait son mitraillage, sans guère se soucier d'avoir été repéré par son "modèle" de fortune. Elle pencha le visage sur le côté, interrogeant le jeune homme du regard, cherchant à comprendre ses motivations, et ce qu'il trouvait d'interessant en elle. Puis une lueur de malice éclaira ses pupilles, et un grand sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle ôtait ses escarpins, et les lâchait sur le sol. Elle lui tourna alors le dos, et s'avança vers la fontaine qu'elle avait jusqu'alors délaissé. Montant sur le rebord, elle laissa lentement un pied pénétrer dans l'eau fraîche, puis l'autre. Dommage qu'elle n'eut été en robe, la parodie de cette scène de "la Dolce Vita" aurait été plus véridique. Pénétrant un peu plus avant dans l'eau de la fontaine, jusqu'à se retrouver en son centre sous le regard surpris et amusés des quelques spectateurs, Thalie se retourna vers son photographe... La Vénus, laissa un éclat de rire enfantin s'estomper jusqu'à s'éteindre totalement alors qu'elle découvrait pour la première fois le visage de celui qui avait ôté cet énorme appareil de devant ses traits... Surprise, elle entrouvrit ses lèvres sans qu'aucun son n'en sorte. Il avait changé, beaucoup changé, mais ce regard... C'était le même qu'il y a 14 ans... Luca...
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Sujet: Re: Des années après [Thalie] Dim 3 Mai - 18:42
[Désolé du retard]
Il y avait bien longtemps que Luca Andreoni se fichait des journaux a scandale et autres torchons du genre. Il avait été la victime de ces journaux du temps ou il était a l'étranger, Madrid, New York, Los Angeles, Paris, tous avaient vu un jour ou l'autre le nom de Luca Andreoni dans ses couvertures., que ce soit pour ses photos, ou pur ses relations, ou plutôt pour sa relation... Joana... C'était elle qui faisait que les paparazzis l'avait pris pour cible a une époque. Elle était belle, gentille, et trop célèbre dans le monde de la mode, alors quand Luca avait commencer sa liaison avec elle, et principalement quand leurs fiançailles avaient été annoncé, la ils avaient vu leurs visages affichés. Cela les avaient toujours agacés, il se rappelais encore toute les fois ou ils s'étaient plaint ensemble, ou qu'ils se retrouvaient et riaient ensemble de ce que les journaux pouvaient raconter. Il se rappelait les " Chérie, il semblerait que tu ai une liaison avec tel personne " qu'elle lui lançait, il se rappelait du " Ah oui j'ai vu ça, ils auraient put me mettre au courant quand même" qu'il lui répondait. New York avait aimer les avoir pour cible, et eux pendant une époque ça les avait amusés. Joana n'avait jamais eu de doute quand a la fidélité de son cher Luca, et a raison, il 'n'arrivait même pas a serrer la mains d'une personne, comment pourrait en faire plus ? Luca lui avait déjà douter, quand on avait prêter a sa fiancé de l'époque une relation avec un acteur de série B. il l'avouait, il avait douter, et avait toujours gâcher ses doutes. Ça lui aurait fait si mal. Comment aurait elle put lui faire ça ? Mais d'un coté... elle était entourée des plus beaux hommes a longueur de journée, pourquoi le soir venu s'encombrait elle d'un simple Luca Andreoni, qui, il fallait l'avouer, n'était personne ?
Maintenant Joana l'avait quitter, non, ils ne c'étaient pas séparer, l'accident qu'ils avaient eu le jours de la fête de leurs fiançailles n'avait laisser qu'un survivant sur trois, Luca Andreoni s'en était sortie, mais sa futur femme et on futur fils non. Il était redevenu personne, il était habituer, il avait toujours été personne, a quoi bon le nier ? Depuis qu'il était entrer a l'École, jusqu'à encore maintenant, il était personne. Il 'n'avait pas changer, et être connu uniquement du métier, arrêter d'être prit en photo, des photos minables digne d'un amateur d'ailleurs, lui faisait du bien, tant qu'il n'aurait pas de liaison avec un quelconque mannequins, actrices, ou célébrités autres il resterait a nouveau ans l'anonymat, et vu que ce n'était pas au programme, ça tombait bien. Non, Luca n'avait pas cette idee en tete, a vrai dire, depuis al mort de Joana il etait persuader que tout ce qui guiderait sa vie serait la photo, plus d'histoire d'amour, les 3 qu'ils avaient eux c'etaient trop mal terminé et pour uen eprsonne aussi asocial qu lui ca suffisait a ne plus s'y risquer. Joana etait l'amour de sa vie, bizareent il en etait convaincu, alors a quoi bon se lancer dans de quelconque aventure ? Il disait ca, il disait ca, le pensait surement aussi, mais on ne pense pas a l'amour tant qu'il ne nous tombe pas dessus, qui pouvait savoir, peut etre que ca lui arriverait a nouveau....
Les histoires de Luca se contait au nombres de 3, la dernière était donc sa cher Joana, il n'y avait plus aucun doute la dessus, et Luca pensait qu'elle serait la dernière. Celle d'avant, était un simple amour d'adolescent, et peut être celui qui c'était le mieux fini. Cela faisait des années qu'ils étaient ensemble;, 3, peut être 4, et pour chacun, cela continuerait, mais... Luca était partie, et elle ne l'avait pas suivit, si elle l'avais fait elle aurait eu tout ce dont elle aurait eu besoin, elle aurait put réaliser tout ses rêves, mais ce n'était pas le cas, et même si ils s'étaient promis de recommencer leur histoire la ou ils l'avaient arrêter a son retour, cela ne se ferait pas, trop de temps était passer, trop de choses avaient changer, il n'avait même plus de nouvelle, et il fallait avouer qu'il nourrissait la peur d'un jour la croiser au détours d'une rue. Quand au premier, c'était un petit ange qui répondait au nom de Thalie, cela faisait des années qu'il ne l'avait pas vu, et outrant elle et son souvenir restaient présent intensément dans son esprit. Pourquoi ? Pourquoi ne pouvait il pas faire comme tout le monde et oublier son amour de bac a sable ? Pourquoi fallait il qu'il s'obstine a l'avoir en tète ? Luca Andreoni était tout sauf quelqu'un d'ordinaire de toute évidence. Oui, il n'avait eu que 3 histoires depuis toujours, 3 histoires qui l'avait marquer, c'etait peu ? Pour un homme comme lui c'etait trop.
Pour lui les nom lui était inconnu, seul restaient les images. Même les gens qu'il avait vu pendant des années n'étaient pas sur qu'il se souvienne de leurs noms, et a raison, Luca avait une excellente mémoire morphologique, mais les noms lui passaient au dessus, ce n'était qu'un assemblage de lettres destiner a différencier un individus d'un autre et a le designer, le montrer du doigts, l'humilier même parfois. Si on lui avait dit le nom de Spinelli ça aurait été aussi inconnu pour lui que le nom du boulanger de la boulangerie dans la quel il n'allait pas chercher son pain, vu qu'il n'en mangeait pas. Ce n'était pas la personnalité derrière cette jeune femme qu'il photographiait, mais son image, car de la ou il était, elle n'était que ça , une image. S'imaginait il ce qui se cachait réellement derrière cette image aussi belle soit elle ? S'imaginait elle qu'elle était Thalie Spinelli, l'enfant de son enfance, son obsession de toujours ? Les cliquetis fusaient. Il avait trouver son idée, elle. Elle était belle. Vraiment belle. Il se demandait si elle n'était pas déjà du métier même. Même de la ou il se trouvait il l'a trouvait magnifique, il voulait graver cette image, par peur qu'elle ne soit qu'une illusion. Luca travaillait depuis des années avec des femmes magnifique, c'était son métier, faire ressortir leur beauté, mais ça n'avait jamais été que ça entre lui et se mannequins, elles étaient si... superficielle ? Narcissique ? Pleines de vices ? Possible... Mais ce qui les éloignait d'elle, était qu'elles n'étaient que des images, des images qu'elles entretenaient fièrement , il en comprenait pas...
Il ne comprenait pas pourquoi elles étaient fières de n'être que des images ? Lui qui essayait de ne pas en être une, de tout faire pour ne pas se pliés aux règles de la société, et c'était e qu'il faisait. Beaucoup de mannequins connaissaient Luca Andreoni, si ce n'était pas le cas a quoi bon faire ce métier ? ; et quand on leur disait qu'elles allaient être photographier pour la première fois par lui elles étaient forcement emballées, puis elles se rendaient compte de l'homme froid et sarcastique qu'il était, cela enlevait il quelque chose a son charme ? Au contraire, son coté mystérieux ne faisait que l'accentue, c'était peut être pour ça, et pour la qualité de ses photos qu'il avait réussit dans le métier, car quand il avait commencer on lui avait dit que dans ce métier il fallait avoir un sens du contact et de la courtoisie, être sociable et agréable, or, Luca n'était rien de tout ça. Comment avait il fait ? génial comme il était il pouvait ce permettre d'être lui, et il avait aussi un bon agent... Il la photographiait avec admiration, ses traits lui étaient familier, son coeur c'était serrer, sa respiration c'était faite difficile. Que lui arrivait il ? Il passait outre, pensant que son corps avait décider de lui faire des siennes, mais il sentait au fond de lui que non. Il connaissait ce visage, mais ou l'avait il vu. Il ne faisait pas attention, elle entrait dans l'eau, et lui ça l'amusait, un léger, très léger, sourire s'affichait sur son visage, un sourire satisfait; les gens les regardaient, mais lui il s'en fichait, il ne voyait qu'elle. Elle, son modèle, et pourtant bien plus. Il semblait bercer par une mélodie rythmé, un mélodie que son coeur suivait par des battements a la fois si rapide et si irrégulier. Il ignorait encore qui elle était, tout ce qu'il savait 'était qu'elle était belle, que ces photos le seront encore plus. Il regardait les visages autour de lui et le sien, il voyait que le temps passait. Il se rappelait de se visage, il lui revenait en tête. Il se rappelait les paroles qui l'avait accompagner, qui l'avait attacher elle il y a des années. Ils se retrouvaient la, cette après-midi près de cette fontaine comme si les années n'étaient pas passés, ils en avaient vécut des choses, enfants, mais quand meme...
Le temps est cher, et ils l'avaient perdu, a présent il le clouait contre un mur. Se cachera t'il cette fois encore ? Cachera t-il ce qu'il est pour ne pas souffrir ? Ou renouera t-il avec cette enfant ? Il voulait continuer d'être celui qu'il était autrefois, celui qu'il était avec elle, parce qu'il n'avait jamais été aussi heureux qu'avec elle, il voulait a nouveau être cet enfant qui lui avait offert la seule affection qu'il pouvait avoir envers quelqu'un sans savoir pourquoi. Le temps avait passer, serait elle la même ? Se rappelait elle de lui ? Était elle encore cette enfant a qui il avait raconter tout ses secrets, avec qui il avait été elle même, celle qu'il avait continuer a aimer sans s'en rendre compte, celle qui 'lavait obséder ? Il se rappelait de se visage, mais ou l'avait il vu ? Il ne savait plus, ça lui reviendrait, il le savait. Les cliquetis fusaient et lui ne se concentrait que sur ça. Mais comme si cette musique qui avait semblait le rythmer prenait fin il s'arrêta d'un coup, en même temps qu'elle avait rit. Il connaissait ce rire. C'était le même qu'il y a des années. Il savait qui elle était. Il baissa son appareil, surpris. Elle était la devant lui. Son coeur s'affolait il avait retrouver celle qu'il voulait revoir. Elle le regardait. Elle n'avait pas changer tant que ça, non, son visage était encore assez frais dans la tête de Luca pour qu'il voit la ressemblance. N'était ce qu'une illusion ? Ou était ce bien elle ? elle qui ? Elle, Thalie Spinelli
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Des années après [Thalie] Lun 4 Mai - 21:55
[ Y a pas de soucis ! ]
La Presse à scandale, Thalie en faisait l'expérience depuis son retour à Rome. A Paris, elle n'était rien de plus qu'une parmi tant d'autre. Une jeune héritière étrangère dans cette fourmilière qu'était la jeunesse dorée parisienne. Bien moins intéressante que les filles et fils des politiques français. Et puis, la France possédait un statut particulier pour protèger le droit à l'image, et les torchons se montraient bien moins agressif, et bien moins intrusif envers les gens. Ici, tout était différent, les journalistes semblaient avoir tous les droits, et suivaient Thalie comme s'ils avaient vu en elle, une potentielle Paris Hilton italienne. Elle était une Spinelli, et ce simple petit détail faisait d'elle une cible de choix. Ils ne reculaient devant rien pour écorner l'image bien propre et bien lisse que s'était évertué à dépeindre Giovanni. Une vie parfaite, une famille modèle, voilà ce qu'il cherchait à faire croire à la Presse. Il l'avait toujours manipulé, cachant la vérité, mentant sur les origines de Julian, sur les raisons de leur départ pour Paris, tentant toujours et malgré tout de sauver la face, et de ne surtout pas ôter au blason Spinelli, cette couleur d'or à laquelle il semblait tant tenir. Personne n'avait jamais osé le contredire, ni même mener une enquête qui aurait très certainement mené à la vérité. On ne contrariait pas Giovanni Spinelli, les représailles seraient bien trop sévère. Alors on se contentait de le ridiculiser discrètement, en s'attaquant à sa descendance, celle-la même dont faisait partie Thalie.
Evidemment il ne fallait pas croire tout ce qu'on pouvait lire. Oui, elle aimait sortir et faire la fête. Oui, le shopping était une passion. En effet, elle raffolait de la vitesse. Mais elle n'avait rien de l'écervelée pour laquelle on tentait de la faire passer. Jamais vous ne pourrez lire ne serait-ce qu'un mot sur ses études, sur ses diplômes, sur ses engagements, par contre, si elle avait le malheur de sortir danser un soir, le lendemain vous auriez en première page une histoire cousue de fil blanc où on lui prêtait une relation avec un nouvel italian lover. C'est vrai qu'elle n'était pas une sainte, et qu'elle aimait plaire, séduire, mais elle ne se laissait que très rarement charmer. Elle avait également cette excentricité qui faisait son charme, mais qui faisait aussi les choux gras de la presse locale. Impulsive, elle avait tendance à agir sans réfléchir, juste par jeu, par amusement. Comme maintenant, alors qu'elle se trouvait les deux pieds dans l'eau fraiche de la plus célèbre fontaine de Rome. Pourquoi ? Sans raison, juste par impulsion. On la photographiait, également sans raison, alors elle n'avait rien trouvé de mieux que de lui donner de la matière. Elle seule devant un objectif ? Quelle étrange idée ! La seule chose qu'elle pouvait apporter à une image serait, éventuellement, son grain de folie. On lui disait souvent qu'elle était belle, certes, mais lorsque l'on est l'un des plus beau partis de Rome, n'est-ce pas un compliment un peu hypocrite visant à la séduire ? Dans un monde où mensonges et faux-semblants trônent en maitres, comment savoir où se situe la vérité ? Etait-elle réellement belle ? Etait-ce pour cette raison que cet homme la photographiait ? Si tel était le cas, alors Thalie doutait de son sens de l'esthétisme, après tout, qu'y avait-il d'intéressant dans une blonde se rafraîchissant à une fontaine ? Percevait-il quelque chose qui lui échappait ?
Elle n'y prêtait plus vraiment attention, cherchant à lui montrer ce qu'elle était. S'il souhaitait quelque chose d'interessant, alors un peu de folie, un peu d'imprévu, un souffle de vie ne pourrait que donner un semblant d'intérêt à ses clichés. Elle ne se contenterait pas d'être une simple image. Pourquoi faisait-elle ça ? Aucune idée ! Et c'était ça qui était plaisant. Rien n'était prémédité, tout ce faisait très naturellement, rien n'avait d'explication, chacun suivant son propre instinct, laissant la raison et la réflexion de côté, et se laissant guider par le rythme des événements. Cette situation la fit rire, comme à son habitude. D'un naturel rieur, un éclat enfantin s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'elle se retournait pour faire face à son photographe. La gros appareil ne lui cachait plus le visage. Le cliquetis avait cessé. Il la regardait avec surprise, une surprise qu'elle partageait. Etait-il possible qu'elle le reconnaisse aussi facilement ?
Ce regard, son regard, elle ne pouvait pas se tromper. Et pourtant. Quatorze années s'étaient écoulées depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vu. Elle s'en souvenait comme si c'était hier, Stella, sa mère, lui annonçant qu'ils devaient tous partir, elle, petite fille, ne comprennant pas vraiment, pensant à de simples vacances, demandant quand est-ce qu'ils rentreraient. Quand sa mère lui avait dit qu'ils ne reviendraient pas avant un très long moment, la petite fille n'avait pas pleuré, non, pas encore, à cet instant précis, elle avait juste demandé à voir Luca. Etrange demande de la part de la petite fille qui aurait pu saisir là, l'opportunité de réclamer n'importe quoi. Elle voulait juste dire aurevoir à "son" Luca, ne s'imaginant pas quitter le pays sans le lui dire. Elle n'avait que 10 ans, à l'époque, et pourtant elle fit preuve d'une grande maturité, ne se souciant pas de son propre sort, ni du fait qu'il allait cruellement lui manquer, mais ne s'interrogeant que sur son avenir à lui. A l'âge où le se jure, avec naïveté, de s'aimer pour toute la vie, la petite blonde n'avait pas versé de larmes, elle s'était montrée forte, cherchant à lui transmettre ce courage qu'elle avait en elle. Elle se souvenait de ce qu'elle lui avait dit, un sourire aux lèvres. Elle lui avait demandé de compter jusqu'à 1000, en fermant les yeux, et que pendant ce temps, elle irait se cacher. Il n'était pas dupe, il savait bien qu'il ne s'agissait pas d'un jeu, mais n'était-ce pas une jolie façon de se dire "aurevoir" ? N'était-ce pas un moyen de lui faire comprendre qu'il lui suffirait d'être un peu attentif pour la retrouver ?
Visiblement il y était parvenu. Il l'avait retrouvé. Mais était-ce bien lui ? N'était-ce pas son imagination qui lui jouait des tours ? Après tout, cela faisait une heure qu'elle se retrouvait confrontée à ses souvenirs d'enfance, de manière surprenantes et imprévisibles, comme si son esprit avait cherché à la préparer à cette rencontre. Ou alors elle rêvait. Plusieurs minutes s'étaient écoulées depuis qu'elle s'était retournée, et pourtant, elle semblait comme paralysée, les deux pieds dans l'eau de la fontaine et les bras ballants le long de son corps. Seuls ses prunelles étaient en mouvements, ses grands yeux bleus ne cessant d'étudier ses traits, balayant son visage avec attention, sans qu'aucun son ne parviennent à s'extraire d'entre ses lèvres. Elle n'arrivait pas à se convaincre qu'il s'agissait bien de lui, mais ne parvenait pas à se convaincre du contraire non plus. Elle le savait, elle le sentait au plus profond d'elle-même, si ses yeux la trompait, son coeur lui, ne mentait pas. Elle le sentait tambouriner contre sa cage thoracique, tout autant que l'afflux sanguin qui lui battait les tempes, assourdissant, plus encore que l'eau de la fontaine, tombant en cascade, dont elle avait fait totalement abstraction. Les quelques spectateurs les dévisageaient, se demandant surement s'il ne s'agissait pas là d'un spectacle de rue, ou quelque chose dans ce style. Qui aurait pu deviner de ce qu'il se passait réellement entre les deux jeunes gens ? Personne ! Même pas eux-mêmes.
La réalité reprenant peu à peu ses droits sur les souvenirs de Thalie, la blonde décida qu'il était temps de bouger. Une paupière, un orteil, quelque chose, mais il fallait qu'elle sorte de cette immobilité qui lui donnait des airs de statue au milieu de toutes ces sculptures. Alors ses lèvres s'étirèrent, doucement, lentement, un sourire timide et discret, qui ne tarda pas à s'épanouir jusqu'à rayonner. Son sourire trouva un écho dans le regard du jeune homme, et alors elle su que, non seulement, elle ne se trompait pas, mais qu'en plus il avait reconnu en elle la petite fille de son enfance. La surprise continuait à se lire sur les traits de leurs visages, mais elle avait été supplantée par un bonheur sans nom. Du moins, du côté de Thalie. Elle était sortie de sa catatonie, et avançait dans l'eau, s'approchant du rebord, se rapprochant de lui. Elle ne contrôlait plus rien, ni son sourire qui refusait de quitter ses lèvres, ni ses pieds qui la conduisaient droit sur lui. Elle enjamba le rebord, ses pieds nus et mouillés foulèrent le pavé chaud de la place, la brise s'infiltra dans ses ondulations dorée, alors qu'elle se rapprochait toujours plus. Comme si la faible distance qui les séparait était à l'image des années qui s'étaient écoulées, Thalie n'en voyait pas le bout, et elle se rendait compte, à présent, à quel point il lui avait manqué. Pourtant, lorsqu'elle se retrouva face à lui, elle ne fit rien, se contentant de rester devant lui, immobile, un sourire doux aux lèvres, ses yeux caressant son visage, le réapprivoisant, notant les détails qui lui auraient échappés, sans un mot. Non pas qu'elle ne sache quoi dire, elle avait trop à lui dire.
- Avoue que j'étais bien cachée... Lança-t-elle alors, les yeux rieurs.
Une référence à cette partie de cache-cache qu'elle avait lancé avant de partir. Il avait mit 14 ans à la retrouver, alors oui, on pouvait dire qu'elle était bien cachée. L'usage voulait que ce soit à elle de compter maintenant, et à lui de se cacher, mais elle n'avait pas l'intention de se plier à la tradition... Pas encore... Pas maintenant...
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Sujet: Re: Des années après [Thalie] Mar 5 Mai - 3:33
Les histoires d'héritages et de nom avait toujours été quelque chose qui avait énerver Luca, son père était quelqu'un qui avait très bien gagné sa vie a Rome et avait eu une bonne situation social, cet homme froid et sarcastique avait tout appris au jeune Andreoni, e espérant qu'il prenne un jour sa place. Luca était un photographe, il l'avait toujours été et le serait toujours, la photographie était sa vie, c'est pour ça qu'il était partie, c'est pour ça qu'il avait gagné sa vie par lui même pendant quelques années, ne voulait pas être un gosse de riche comptant sur papa pour l'entretenir. A présent tout était diffèrent. Luca avait de l'expérience, de l'argent, et un père mourant qui en décédant léguerait a son fils des millions. Il 'n'avait jamais été très proche de son père, personne n'était réellement proche d'Edwardo Andreoni, mais son fils était un parfait étranger pour lui, il se fichait de sa fortune, ce n'était pas pour ça qu'il était de retour a Rome, mais c'était bel et bien pour son père. Lui devait il ça ? Non, il ne devait rien a un homme qui n'avait fait que l'entretenir sans rien jamais lui expliquer a la vie et qui 'n'avait même pas eu la décence de venir au fiançailles de son fils. Luca en voulait a son père, il lui en voulait pour ne pas l'avoir aimer pendant des années, il lui en voulait pour ne pas être venu se soir la, car si il avait été la jamais ils n'auraient eux cet accident, Luca, sa fiancée et leur futur enfant.
Oui, Luca Andreoni détestait son père, mais il détestait encore plus sa mère. Une femme. qui ça ? vous croyiez vraiment que si il savait qui elle était il n'aurait pas chercher a la rencontrer, pour comprendre, comprendre son départ, comprendre pourquoi pendant toutes ses années elle l'avait laisser seul avec un homme qu'elle savait abominable et qui ne serait jamais un bon père. Mais il ne pouvait pas. Il ne savait pas qui elle était. Et a vrai dire, il ne voulait rien avoir a faire avec une femme capable d'abandonner son enfant, a cette femme qui aurait put le rendre heureux mais qui ne le fit jamais le laissant dans un nuage de désespoir. C'était un appel au secours, une bouteille a la mère qu'il lançait en attente d'une réponse depuis petit, cet appel au secours c'était ses photos. C'était peut être pour ça qu'il la photographiait. Peut être voyait il en elle le secours qu'il n'avait eu qu'une fois réellement ? Elle avait été réellement la seule a le comprendre complètement, avec qui il se sentait bien, et rien que pour ça elle avait camper dans sa tête pendant 14 ans.
Beaucoup de chose avait changer dans la vie du jeune Luca Andreoni depuis ses 14 ans, mais d'autre était rester immuable. Lui était rester le même, froid, distant, sarcastique, n'osant ne serait ce que toucher quelqu'un de peur de souffrir, souffrance a l'image des coup qu'il avait reçut pendant des années dans la cour de recrée de l'école. Peut être que si Thalie était si importante pour lui, c'était parce qu'elle avait été la première a ne pas le regarder sans rien faire, a avoir vu en lui ce qu'il était la ou les autres ne voyait qu'un gamin bizarre, froid et fragile. A l'époque c'était un garçon maigrichon dont le seul signe de force était la rage qu'il avait dans les yeux, une rage si puissante qu'elle faisait renoncer beaucoup u bout d'un moment. Ses yeux, ses yeux étaient la seule chose qui n'était pas une image chez Luca Andreoni. Ils reflétaient tout sans rien craindre, et pourtant, ils reflétaient tant de haine, dans de sarcasme et de froideur, c'était dommage, il avait de si beau yeux. Luca avait changer depuis ces 14 ans écoulés, oh que oui, il n'était plus maigrichon, il n'était plus petit, il n'avait plus la tête d'un ange, a présent il était grand, du haut de son mètre quatre-vingt et fort, comme le prouvait sa musculature qui n'était pas imposante et pourtant était quand même marquer, et son visage d'ange, parlons en, il avait toujours l'air d'un ange, mais ses yeux faisaient qu'on pensait plus a un beau démon ou un mauvais ange qu'a un ange tout court.
C'étaient ils quitter sur un simple au revoir ? Pourquoi faire simple ? Ils n'avaient jamais été simple. Pourquoi ? Ils étaient eux. Est on simple en étant nous ? Eux ils n'étaient pas simple, ils ne l'avaient jamais été, peut être parce qu'ils avaient tout deux été des enfants mature trop tôt, ou parce qu'ils n'étaient tout simplement pas simples. Leur au revoir c'était fait sur une partie de cache cache... peut être était ce pour ça qu'elle l'avait tant obseder... parce que leur jeu n'était pas fini. Mais pourquoi ne l'avait il pas rechercher ? Il avait essayer, les premiers mois, les premières années, puis il avait abandonner, évidement il n'imaginait pas qu'elle avait quitter le pays. Ça ne ressemblait pas a Luca Andreoni d'abandonner, non pas du tout, et si il l'avait fait c'était a cause du temps, des expériences, mais au fond il 'lavait toujours chercher, il savait qu'il la trouverait. Quand Luca avait quitter Rome, sa première destination fut Paris, c'est la qu'il était devenu photographe, si il avait sut que son amour d'enfance était la bas il l'aurait rechercher, il aurait démonter Paris, remuer les Buttes Chaumonts, défaires chaque pierres de Montmartre, traverser a la nage les égouts de paris, fouiller les catacombes, monter la tour Eiffel, et bien d'autre. Mais il ne l'avait jamais sut, et c'était peut être dommage au fond, ou peut être pas qui savais ?
Elle s'approcha de lui et son hypnotisme fut complet. Il ne voyait elle, comme il y a 14 ans ou ses yeux et son coeur n'avait vu qu'elle. Bien des choses avaient changer depuis ce temps la, mais bizarrement, il semblait tout aussi subjuguer. Elle avait toujours été belle, pour lui comme pour beaucoup, il lui avait parfois dit quand ils étaient enfants, oserait il lui dire a quel point il la trouvait toujours aussi belle si ce n'était plus ? Elle connaissait Luca, peut être pensait elle qu'il avait changer mais au fond elle le connaissait mieux que personne, et si elle se rappelait du jeune Luca elle saurait que chaque compliment qui sortirait de ses lèvres seraient les plus sincère et douloureux a prononcé. Il ne lui dirait pas, du moins pas tout de suite, et pourtant il le pensait, il la voyait s'avancer, lui restait immobile, et il avait l'impression qu'un ange était la. C'était si étrange de la revoir, son coeur semblait y trouver le même sentiment vu le rythme qu'il avait prit en la reconnaissant. Elle avait toujours les même traits et son visage d'enfant avait fait la place au visage d'une jeune fille belle et qui semblait plus ou moins épanouie. Avait elle été heureuse ? Qu'avait elle vécut jusqu'à présent ? Avait elle continuer a penser a lui ? était elle marier ? Avait elle des enfants ? Quel métier faisait elle ? Quels études avaient elle fait ? Quels drames et joies l'avaient bercer ? tout ça était des questions auxquels Luca aurait voulut des réponses. Peut être qu'elle, elle l'avait oublier, mais elle était rester dans son esprit et il ne c'était pas écouler une semaine ( parce qu'un jour quand même si c'était arriver) sans qu'il ne pense a elle et a ce qu'elle avait put devenir.
Ses mots auraient fait sourire n'importe qui, Luca ne souriait pas énormément et pourtant un léger sourire se glissa sur son visage alors que ses yeux reflétaient l'habituel douleur qu'ils reflétaient depuis des années et des années. Oui, elle c'était bien caché... il aurait aimer savoir ou, ce qu'elle avait fait en attendant qu'il la trouve et d'autre encore. Cela viendrait avec le temps il le savait. C'était elle, il n'y avait aucune doute, Thalie, sa petite Thalie, elle était la, après 14 ans , devant lui, et apparemment elle ne semblait pas l'avoir oublier du tout. Un de ses sourcils se leva a la même manière que le font les gens qui arborent un air supérieur, mais chez lui ça sonnait faux, c'était fait pour sonner faux, et pour accompagner ça il ajouta ces paroles sur un ton aussi peu sérieux que son expression :
— C'est vrai... mais je suis le meilleur, je savais que je finirais par te retrouver....
C'était étrange, elle avait toujours la même voix derrière quelques légers changement, il l'entendait encore enfant. Était ce son imagination qui le trompait ? C'était il a ce point laisser absorber par son obsession qu'il en perdait la raison ? Les gens le voyaient il parler avec elle ou le voyait il parler seul ? Était elle réel ? Réellement réel ? Il regardait ses yeux comme si ils eurent été un quelconque trésor, il semblait y chercher celle qu'il avait quitter, voir si elle était encore la, mais en réalité ils avaient toujours été pour lui le symbole du premier trésor que'il avait eu dans les yeux. Personne ne pouvait imaginer ce qu cette petite fille avait put représenter pour lui, elle avait été sa première amie, la première a le voir comme il était, son première amour, la première personne qu'il n'avait pas considérer comme une image, un peu même sa famille a une époque ou il n'en avait plus réellement. C'était si étrange de la revoir, si etrange...
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
. ARE U IN MY CELLPHONE: STATUT: Libertin(e) DISPO POUR UN SUJET ?: not yet
Sujet: Re: Des années après [Thalie] Mer 6 Mai - 18:52
Qu'avait-elle fait pendant 14 ans ? Étrangement pas grand chose. Elle avait continué de grandir, elle avait poursuivit son éducation et sa croissance. Elle avait fréquentée le plus grandes écoles, de la primaire jusqu'au lycée, puis ça avait été l'université, et pas n'importe laquelle, la Sorbonne. Elle y avait excellé, évidemment, non pas parce qu'elle travaillait dur, simplement parce qu'elle avait des facilités. Elle avait passé le plus clair de son temps à sortir, que ce soit pour découvrir la ville lumière, ou simplement pour faire la fête. Ses parents l'avait autorisé a prendre un appartement avec Julian, et la petite Caly n'avait pas tardé à les rejoindre. Aussi, elle avait été assez libre et autonome rapidement. Est-ce que ça lui avait permis de grandir ? Pas vraiment. Elle n'avait rien d'adulte. Certes elle avait obtenu de nombreux diplomes, et elle avait eu de nombreux amants, mais elle ne connaissait rien au travail, ni à l'amour. La théorie, elle connaissait, la pratique beaucoup moins. Elle se faisait l'impression d'une petite fille qui n'aurait pas grandit, une petite fille qui aurait refusé de grandir, comme si elle avait fait exprès de rester le plus proche possible de cette image de fillette de dix ans, en prévision de cet instant où elle serait de nouveau en face de lui. Pourtant elle n'avait pas pensé à lui durant tout ce temps. Il est vrai que souvent ce petit garçon lui revenait en mémoire, et elle se demandait ce qu'il avait bien pu devenir, mais elle était loin de l'obsession. Il était présent dans sa mémoire, conservait une place privilégiée dans son coeur, mais elle s'imaginait que le temps avait fini par les séparer définitivement.
Pourtant il s'agissait bien de lui, là, en face d'elle. Elle ne pouvait plus en douter. Il avait changé, c'est certain, et dans un sens il valait mieux ! Après tout, comment aurait-il pu rester le même ? Elle l'avait quitté comme un enfant de 10 ans, elle le retrouvait dans le corps d'un homme de 24 ans. Un bel homme qui plus est ! Force était de constater que la nature et le temps avait bien oeuvré sur lui. Ses boucles blondes avaient été coupés, et foncée. Son visage rond et poupin avait fait place à des traits plus virils, à des joues mal rasées. Mais son regard, son regard était toujours le même qu'autrefois. Leurs couleurs étaient changeantes, comme autrefois, passant du bleu au gris, du gris au vert, en fonction de la luminosité ou de l'émotion qui traversait ses prunelles. Thalie, immobile face à lui, pouvait noté chaque expression de son visage, chaque sentiment présent dans son regard. A l'époque, elle se vantait d'être la seule capable de faire ça, de lire en lui avec autant de facilité. Etait-ce toujours le cas ? En cet instant, elle pouvait y voir la surprise, bien évidemment, la joie aussi, surement de la retrouver, mais au-delà de ça, elle notait une douleur, une douleur sourde et lancinante qui ne semblait pas vouloir le quitter. Il avait déjà cette part de détresse durant l'enfance, mais elle semblait moins imposante, moins intrusive. Comment et pourquoi s'était-elle intensifié ? Qu'avait-il vécu depuis son départ ? Et pourquoi Thalie s'en sentait responsable ? Peut être parce qu'elle avait été son bouclier pendant des années, et que lorsqu'elle l'avait abandonné, il s'était retrouver sans défense...
Ses paupières se plissèrent, comme lorsqu'elle se trouvait aux archives nationales, penchée sur un registres vieux de plusieurs siècles et qu'elle tentait de déchiffrer une écriture désuète aux lettres entrelacées. Là, c'était son âme qu'elle tentait de déchiffrer. Mais un mouvement la détourna de son objectif, et accapara son attention. Luca venait de sourire. Un très, très léger sourire, mais qui dévoilait cette fossette qu'elle avait tant aimé. Comme si elle n'avait été que son reflet, son sourire, communicatif, s'étendit un peu plus sur les lèvres de la blonde. Et il s'élargit encore, tandis qu'elle le voyait prendre cet air supérieur tout en avouant être le meilleur. Son éclat de rire résonna sur la place, alors qu'elle lui assénait un petit coup sur l'épaule.
- 14 ans ? Huum... En effet, tu détiens le record de rapidité !
Son sarcasme à peine achevé, elle détourna le regard, le reposant sur l'épaule qu'elle venait de malmener, sans vraiment lui faire mal vu sa force minimaliste. Elle s'était tellement attardée sur les traits de son visage, qu'elle en avait fait totalement abstraction de son corps. Comment avait-elle pu passer à côté ? L'avait-elle imaginé agé de dix ans pendant tout le chemin jusqu'à lui, pour ne pas voir cette imposante stature ? Il semblait si petit, si chétif à l'époque, à croire que la nature se plaisait à inverser les tendances. A présent il était grand, dominant Thalie d'une bonne tête, et ses vêtements cachait mal un corps qui avait tout du divin. Et croyez-en la longue expérience de la jeune Spinelli, elle savait de quoi elle parlait. Il était fin, rien de trop développé, mais offrait ce que toute femme recherche inconsciemment chez un homme : cette force douce qui lui offrira la protection qu'elle espère.
Oui, Luca était beau, il était même plus que ça, car il possédait cette beauté sauvage qu'ont ceux qui le sont sans chercher à l'être. Mais cela ne changeait rien aux yeux de Thalie qui avait retrouvé ses dix ans. Aurait-il été laid pour toutes femmes sur Terre, il restait son Luca, et cela lui conférait une beauté toute particulière pour l'héritière. N'y tenant plus, elle franchit les derniers centimètres qui la séparait de lui, et fondit son corps contre le sien dans une étreinte chaleureuse. Du Thalie tout craché. Cet homme sauvage qui se trouvait en face d'elle, et qui aurait impressionné quiconque, elle l'apprivoisait, se l'accaparait. Il n'aimait pas qu'on le touche, et ce, depuis l'enfance, mais Thalie n'avait jamais respecté les règles établies, et puis, il s'agissait de son Luca. Ses bras enlacèrent sa taille, alors que son petit visage se collait contre son buste, s'assurant ainsi, qu'il était bel et bien réel, et non le fruit de son imagination.
- Je n'en reviens pas que tu sois là... Murmura-t-elle doucement, sa voix comme étouffée et lointaine.
Cela semblait tellement suréaliste, qu'il soit là, qu'elle l'ait reconnu, mais surtout qu'il l'ait reconnu, et qu'ils se comportent comme si de rien était, comme s'ils ne s'étaient séparés que depuis quelques semaines, et non plus d'une décennie. Se détachant de lui, Thalie fit un petit pas en arrière, conservant, immuable, son sourire aux lèvres. A présent qu'elle avait remit la main sur lui, elle n'allait pas le laisser s'échapper, et ils avaient du temps a rattraper ! Elle voulait tout savoir, des grandes lignes jusqu'aux détails les plus infimes, tout connaitre de ses années d'absence, de cette douleur qu'elle lisait encore en lui. Elle comptait bien redevenir ce bouclier qu'elle avait toujours été pour lui. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas dans la vie, et le fait d'être attachée à lui à ce point en faisait partie. Elle aurait pu faire comme font de nombreux adultes qui recroisent un copain d'enfance, "Oh comment vas-tu ? Quoi de neuf depuis le temps ?", de simples phrases de politesses, dont on attend pas vraiment de réponse, avant de tourner les talons et de reprendre le cours de sa vie, mais il n'était pas un simple copain d'enfance, et elle l'avait su dès le premier regard qu'elle avait posé sur lui, quand on lui avait dit qu'il était "personne". Il n'était pas personne. La preuve, son coeur avait su le reconnaitre malgré les transformations que les années avaient apporté à son image.
- J'espère que tu n'avais rien de prévu pour ce soir, car je t'informe que pour le reste de la soirée tu m'appartiens ! Lança-t-elle, malicieuse, tout en s'éloignant pour récupérer les affaires qu'elle avait laissé près de la fontaine.
Elle avait quatorze années a rattraper, et pas vraiment envie de rentrer à la maison, alors il allait devoir céder à son caprice, et lui offrir sa soirée. Depuis le départ de Julian, l'ambiance à la demeure Spinelli n'était plus la même. Les rires avaient cessé, les discussions animées aussi, ne restaient plus que de longs diners silencieux coincée entre une Calypso lugubre et un Giovanni sévère. C'était pour cette raison qu'elle sortait de plus en plus, s'arrangeant pour passer le moins de temps possible dans sa famille déchirée. Ce soir ne ferait pas exception, elle comptait rentrer que pour se coucher. Aussi elle récupéra rapidement ses affaires, fourrant sa chemise dans son grand sac, avant d'enfiler ses escarpins qu'elle avait abandonné avant d'entrer dans l'eau. Sans se départir de son sourire, qui tendait à ne plus jamais quitter ses lèvres, elle retourna auprès de Luca, et s'empara de son bras, comme s'il n'y avait rien de plus naturel.
- Alors ? Où comptes-tu m'emmener ?
Elle lui imposait une soirée en sa compagnie, mais le laissait libre de choisir le programme comme si c'était lui qui avait décidé de ce moment ensemble, c'était là toute l'ironie de Thalie, et tout son charme aussi. Il était comme la pierre manquante à l'édifice de sa vie, et c'est tout naturellement qu'elle cherchait à la remettre à sa place. Tout semblait naturel... Etrangement naturel...