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| Time to relax {PV Dante S.} | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Time to relax {PV Dante S.} Jeu 16 Juil - 0:19 | |
| Premier post Maxine poussa les portes du SPA-Sauna 'Bella Vita' où elle travaillerait depuis quelques mois. Elle se dirigea, après avoir salué la réceptionniste, vers la salle des employés où elle se servit un café. Décaféiné, bien évidemment. L’établissement en était un de détente et comme la caféine était un stimulant… Elle était un peu fatiguée. Elle aimait Rome. L’Italie avait toujours été l’une de ses destinations favorites, mais elle avait l’impression que le moment et l’endroit ne correspondait pas à où elle devait se trouver à cette époque de sa vie. Elle songeait de plus en plus à quitter ce pays et trouver un nouvel endroit inconnu pour elle. Cependant, même si elle travaille énormément depuis quelques temps, elle savait qu’elle n’avait pas encore les moyens de partir. Son logement, bien que petit, lui coûtait plus cher qu’elle ne l’aurait tout d’abord cru. Si elle ne trouvait pas un colocataire bientôt, elle devrait tout simplement quitter pour trouver moins cher, le temps d’accumuler suffisamment d’argent pour se payer un aller simple pour n’importe où.
Elle aimait par contre l’ambiance de Rome. Malgré les gros titres des journaux depuis les dernières semaines, la bonne humeur générale régnait encore. Il fallait dire qu’elle ne fréquentait pas les hautes sphères de la société, celles qui était un peu plus affecté par la mort de Giovanni Spinelli. Il y avait toujours quelque chose à faire dans cette belle ville, quelque chose à voir. Chaque fois qu’elle avait congé, Maxine marchait dans les rues de la ville, découvrant à chaque fois un recoin inconnu où l’architecture et l’histoire de la ville l’émerveillaient encore et encore.
Elle termina son café, finissant de feuilleter le journal de la journée, et alla se changer pour revêtir la tenue obligatoire de l’endroit. La tenue était principalement composée d’une robe blanche avec des boutons sur le devant. Très sobre, pour aider à la détente des clients, et pas trop aguicheur, pour éviter certains incidents. Son premier client arriverait bientôt, ou était peut-être même déjà arrivé. Sa journée allait être chargée. En plus d’avoir un horaire rempli au départ, elle avait été appelée à la rescousse par sa patronne car une autre des masseuses ne pouvait pas travailler, son fils étant cloué au lit par la maladie. Donc, encore plus de clients pour toutes celles qui travaillaient cette journée-là. La jolie rousse n’allait certainement pas se plaindre. Après tout, cela signifiait simplement plus de rentrées d’argent pour elle à la fin de la semaine.
Après s’être changé et avoir attaché ses cheveux, elle se brossa rapidement les dents pour ôter l’odeur de café de son haleine et se dirigea vers la pièce qui lui était allouée pour ses massages. On l’avisa que son client était déjà arrivé. Elle jeta un œil sur la fiche d’inscription de son client et leva un sourcil un regardant la réceptionniste.
-Spinelli, comme le sénateur?, demanda-t-elle en murmurant à la femme derrière le comptoir.
Un simple hochement de la tête de la dame confirma la pensée de Maxine. Elle se mordit la lèvre inférieure, légèrement nerveuse. On racontait un tas de trucs dans les journaux, et certains racontaient même que les membres de la famille Spinelli étaient des suspects dans cette histoire de meurtre atroce. Elle hocha doucement la tête et prit une grande respiration avant de se diriger vers sa salle. Elle ouvrit la porte calmement, un grand sourire sur les lèvres, toute trace d’un quelconque stress ayant complètement disparu de son visage.
-Bonjour monsieur Spinelli. Je suis Maxine. C’est moi qui sera votre masseuse aujourd’hui, dit-elle calmement en refermant la porte derrière elle.
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| | | | Sujet: Re: Time to relax {PV Dante S.} Jeu 16 Juil - 1:50 | |
| -Spinelli, comme le sénateur? Il roula les yeux d’un air ennuyé. Non comme la marque de pâte. Lorsque la jeune femme poussa la porte, il s’approcha d’elle, souriant et lança : « Spinelli est un nom plutôt connu à Rome… Je suis le fils d’un marchant de voiture … Spinelli’s car, vous connaissez? » Il rit doucement, charmeur. Il n’avait pas du tout envi d’être associé à son père en ce moment. Le défunt sénateur. Bien qu’il était évident qu’il n’avait rien d’un fils de vendeur de voiture. Chic, bien vêtu, ce n’était pas n’importe quel vendeur de bagnole qui pouvait se payer un bon massage en plein centre de Rome. Non, il était quelqu’un d’important et il le transpirait par tout les pores de la peau. Toutefois, Dante n’a jamais été l’homme des occasions, il ne s’est jamais présenté aux galas et si la presse à potin parle de lui dernièrement c’est uniquement parce qu’il est revenu dans l’intention de voir son fils. Évidement, les choses n’avaient pas exactement tournée comme prévu. Julian était plus difficile à reconquérir qu’il ne l’avait cru, et il ne faisait que se mettre les pieds dans les plats à chaque tentative qu’il faisait. Comme lorsqu’il avait voulu faire connaissance avec la jolie brunette, copine de son fils. Ça c’était terminé en bagarre avec un photographe et une visite en prison que Julian n’avait pas du tout appréciée. Bref, Dante avait besoin d’aide. Une présence féminine certainement, mais un poigne solide, qui lui ferait comprendre que Julian avait besoin de stabilité, et lui également si il voulait être présent pour lui, pour Thalie et Caly. Il dévorait la jolie femme des yeux, sans le dissimuler d’ailleurs. Les femmes aimaient toutes être admirées, et elle l’était en ce moment par l’italien. Elle se présenta. Maxine. Maxine?
« Vous n’êtes pas d’ici, vous n’avez pas l’accent … » dit-t-il d’une voix basse, cherchant d’où elle pouvait bien être. Lui-même n’avait pas l’accent italien. Un autre accent bien français prenait place d’une façon dominante dans ses paroles. Il avait passé la majeure partie de sa vie à Paris. Elle n’était pas française… Américaine peut-être, il ne savait pas. « Je dois donc me mettre nu? C’est ainsi que cela fonctionne? Moi ça ne me dérange pas, c’est pour vous … Vous pouvez vous déshabiller aussi, ce serait plus juste non? » demanda-t-il d’un air espiègle. Il adorait cette situation. Vraiment, lorsque l’on lui avait parlé d’aller se faire masser, l’idée lui avait parue stupide. Mais maintenant qu’il se retrouvait devant la magnifique masseuse qui allait s’occuper de son corps, l’idée ne lui paraissait absolument pas idiote… Il s’approcha d’elle et dit : « L’on dit que j’ai un don avec mes mains … Je pourrais vous masser, qu’en dites-vous? Vous pourriez être la femme nue, et moi celui qui étendrait de l’huile sur votre corps… » murmura-t-il d’une voix enjôleuse tout près d’elle et de son oreille. Sans retenue, il la draguait sans la moindre retenue. Sans gêne et sans timidité. Il était ainsi. Si l’idée d’aller se faire masser lui avait déplu au départ c’était parce qu’il n’aimait pas être celui qui n’avait pas les choses en main. Donc, bien qu’il doutait qu’elle accepterait de se faire masser par son client, l’idée de la masser lui-même lui plaisait davantage. Si elle lisait le moindrement l’Osservatore, elle venait certainement de se rendre compte par elle-même qu’elle venait de tomber sur le plus grand tombeur de Rome. Celui qui avait fait l’amour dernièrement avec Olivia Giolitti, la mère de sa belle-fille, femme mariée. À noter qu’il l’avait apprit en même temps que les autres… Elle ne lui avait jamais dit son nom durant l’acte. Bref, il se mettait facilement les pieds dans les plats. D’ailleurs elle n’appréciait peut-être pas de se faire draguer de la sorte. Mais il était capable d’en prendre, et mieux valait le remettre à sa place, sinon, il ne risquait pas de se calmer. Dante était un incorrigible, et elle venait de faire la connaissance du Don juan. |
| | | | Sujet: Re: Time to relax {PV Dante S.} Jeu 16 Juil - 2:36 | |
| Le sourire de Maxine fut légèrement ébranlé par la première phrase de son client. Bon sang, jamais elle n’aurait cru qu’il aurait pu entendre son raisonnement. Elle l’avait murmuré après tout. C’était une bonne leçon, elle devrait apprendre que retenir ses interrogations lorsqu’elle savait ses clients proches. Il ne fallait tout de même pas qu’ils portent plainte et qu’elle perde son emploi. Elle se réjouit néanmoins de voir qu’il ne semblait pas particulièrement choqué par la question qu’elle avait posée à la réceptionniste. S’il l’était, le sourire charmeur qu’il arborait le dissimulait très bien.
-Veuillez m’excuser. Je ne croyais pas que vous pouviez m’entendre.
Elle se déplaça lentement vers le lit de massage situé au centre de la pièce, sans quitter des yeux son client. Elle le reconnaissait maintenant, elle avait vu sa photo dans le journal. Il était clair qu’il n’était pas le fils d’un vendeur de voiture, mais elle n’était pas là pour le juger, elle était là pour le masser. Elle éviterait donc soigneusement les commentaires ou les questions indiscrètes. Elle en avait l’habitude, ce ne serait pas bien difficile, même si l’on disait que cet homme était un Don Juan et qu’il faisait perdre les moyens de bien des femmes.
-En effet, je ne suis pas Italienne. Mais, je crains que je ne puisse classer mon accent dans une catégorie. Je viens d’un peu partout.
Elle posa ses mains sur la table de massage, le sourire toujours aux lèvres, les yeux pétillants. Cet homme était charmant, elle n’allait pas le nier. Mais la rousse resterait professionnelle. Elle n’avait jamais cédé aux caprices ou avances d’un client et ce n’était certainement pas aujourd’hui que cela se produirait. Il semblait que c’était la première fois qu’il recevrait un massage, du moins un massage «officiel» et elle n’était pas certaine si l’humour dont il faisait preuve était pour cacher une certaine timidité ou anxiété ou si cela faisait réellement parti son comportement habituel.
-Je dois malheureusement décliner votre offre. Seulement vous, serez nu, mais une serviette cachera votre intimité. Vous pouvez ôter vos vêtements derrière le paravent. Vous pouvez garder vos caleçons si vous le désirez. Ensuite, vous pourrez venir vous installer sur la table.
Étrangement, il lui sembla que la dernière phrase qu’elle venait de prononcer allait sortir de l’oreille de l’homme aussi rapidement qu’elle pourrait être entré. Elle avait l’impression, peut-être fausse, qu’il était le genre à bien aimé «s’exhiber». Non, exhiber était un peu fort comme mot. Disons qu’il ne semblait pas être gêné outre mesure de se retrouver nu dans une pièce face à une femme.
-Cela vous dérange si j’allume des chandelles parfumées pour l’ambiance.
Qu’est-ce qu’elle venait de regretter ses dernières paroles. Pour «l’ambiance». On dirait presque qu’elle préparait une chambre pour une nuit de passion. Elle ne posait cette question que depuis récemment, suite à une cliente s’ayant plainte de l’odeur qui provoquait chez elle des allergies. Avec un peu de chance, il ne relèverait pas cette phrase et resterait muet pour profiter de son massage. Pourquoi est-ce qu’elle n’y croyait pas une seule seconde? |
| | | | Sujet: Re: Time to relax {PV Dante S.} Jeu 16 Juil - 4:18 | |
| Constater qu’il venait de la gêner ne fit que le faire sourire de plus belle. Évidement qu’elle n’avait pas voulu qu’il entende, habituellement lorsque l’on chuchote quelque chose à quelqu’un, c’est pour éviter que la discussion ne soit entendue. Mais il avait comprit, de toute façon, c’était sur toutes les lèvres depuis quelques jours. « Dante Spinelli? Le fils du sénateur… Il est accusé de meurtre. » Ou « Ce n’est pas lui qui a tué son père? Ils ne s’entendaient pas très bien à ce qu’il parait.» Bref, que l’on parle de lui comme un tombeur, cela passait encore, mais comme un tueur, ça ne plaisait pas tellement à l’ainé Spinelli. Premièrement parce qu’il n’appréciait pas tellement le faire d’expliquer ce qu’il faisait au moment de la mort de son père. Raconter qu’il était à Paris en train de s’envoyer en l’air avec une française des plus torrides n’avait rien de très plaisant et surtout dire qu’elle n’était pas tellement aptes à raconter qu’elle l’avait eu dans son lit, mais surtout comment il s’était barré le lendemain. Elle n’avait certainement plus envi d’entendre son nom. Il serait disculpé rapidement, mais pour le moment, il était toujours le coupable de choix. Elle lui répondit qu’elle n’était pas italienne, mais que son accent ne serait pas simple à classer puisqu’elle venait de partout. Il pencha un peu la tête, intéressé. Elle avait beaucoup voyagé, intéressant. Elle n’était donc certainement pas en couple, ne devait pas apprécier la stabilité. Ils avaient peut-être quelque chose en commun, ce ne serait que plus simple. Il ne désirait pas quelque chose de stable, ce n’était malheureusement pas quelque chose qu’il pouvait offrir à une femme. Mais il avait bien d’autres surprises réservées uniquement pour elles. Il la fixait toujours, le sourire aux lèvres, et elle avait en quelque sorte la même position, les mains sur la table, le regard pétillant. Le fixant comme si il était un interdit, comme si il était dangereux mais intéressant. Il adorait ce regard là, elle était tout à fait sexy avec. Plus difficile à atteindre, mais pas impossible. Du temps, il en avait. Il ne voulait pas qu’elle lui file sous le nez par contre, car elle trouverait quelqu’un. Surtout si elle comptait rester à Rome. C’était effectivement la première fois que le Quadragénaire recevrait un massage, un massage qu’il devrait payer pour recevoir. Il avait bien plus souvent massé des femmes qu’il ne s’était fait masser. Pourquoi Dante était-t-il un véritable don juan et pas uniquement un coureur de jupon? Parce qu’envoyer ses compagnes au septième ciel était sa priorité, c’était ce qui l’y envoyait également. Il ne cherchait pas à se satisfaire, lui et uniquement lui, car pour être satisfait, il devait faire ressentir des choses à sa partenaire, choses qu’elle n’aurait jamais ressentit auparavant. Il était un merveilleux amant, et il en était parfaitement conscient. Lorsqu’elle lui expliqua comment les choses allaient se passer, l’italien ne fit qu’hocher la tête et il se dirigea derrière le paravent, comme elle le lui avait expliqué. Il ne se retint toutefois pas de parler bien longtemps.
« Je n’ai pas tué mon père. C’est bien ce que vous vous demandez non? Si cela peut vous aidez à vous détendre. Ce n’est pas moi qui ai de la tension dans les muscles, mais bien vous, Maxine, vous êtes certaine que vous ne voulez pas échanger les rôles pour une fois? »¯ dit-t-il en sortant, la serviette autour de la taille. Il avait conservé son boxeur. Ce n’était pas la chose la plus longue à retirer si il venait à se passer quelque chose. Et si il ne se passait rien, il ne l’aurait pas forcée à faire quelque chose dont elle n’avait pas envi, il ne forçait personne. Comme si il en avait besoin d’abord. « Je suis nu, et pas vous, je suis déçu, qu’est-ce que j’ai en retour moi? » demanda-t-il, toujours espiègle. Elle lui avait parlé des chandelles, il se mit à rire et dit : « Alors j’ai des chandelles, alors, va pour les chandelles! » lança-t-il en s’installant sur la table, prenant soin de conserver la serviette sur son corps. Sans pour autant la serrer contre lui de façon pudique, il restait tout simplement respectueux. Il ne pouvait toutefois pas s’empêcher de se retourner pour la regarder. « Les masseuses devraient être laides, vous croyez que j’ai envi de fixer le sol? » dit-t-il, toujours charmant. C’était un compliment, détourné mais bien un compliment. Il se replaça sur le ventre, mais revint rapidement à la charge, se retournant une nouvelle fois vers elle. « Vous êtes allées en France Maxine? Parce qu’il faut aller en France, tout bon voyageur qui se respecte doit se rendre là-bas. » dit-t-il simplement, parlant de tout et de rien. Pour détendre l’atmosphère, ou simplement parce qu’il avait envi de l’entendre parler d’elle. La connaître un peu plus l’aiderait, et la France avait quelque chose de … Hot. Du moins il avait vécu ses plus belles expériences sexuelles là-bas. |
| | | | Sujet: Re: Time to relax {PV Dante S.} Jeu 16 Juil - 5:01 | |
| Tandis que Dante Spinelli se dirigeait derrière le paravent pour se changer, Maxine en profita pour sortir les huiles de massage qu’elle allait utiliser pour ce rendez-vous. Ayant étudié de nombreuses techniques de massage au cours de ses voyages, et ayant massé beaucoup de gens autour de la planète, elle avait rapidement compris que chaque huile de massage agissait différemment sur les gens. Elle choisit celle qu’elle préférait utiliser pour les hommes, surtout ceux qui étaient possiblement victime d’un stress plus élevé que les autres. Encore une fois, l’homme la prit de court en lui affirmant qu’il n’était pas le meurtrier de son père et qu’elle n’avait pas à avoir peur de lui. Elle se mordit délicatement la lèvre inférieure une nouvelle fois. Il tentait de la mettre à l’aise? Car ce n’était pas des plus réussi. Elle restait tout de même calme. Elle n’allait pas s’énerver. Même s’il était ce tueur, il n’aurait aucun raison de la tuer elle.
-Croyez-moi, cela ne m’a pas du tout traversé l’esprit. Je ne suis pas inquiète.
Elle lui sourit alors qu’il sortait de derrière le paravent. Elle fut presque étonnée de ne pas le voir complètement nu devant elle. Il avait un certain bon sens finalement. Elle rit doucement à ses remarques tout en lui faisait signe de prendre place sur la table de massage, ce qu’il fit.
-Vous aurez en retour un bon massage.
Alors qu’il s’installait, elle alluma les chandelles en attendant quelques secondes pour que les odeurs puissent circuler dans la pièce. Elle prit ensuite son flacon d’huile de massage et en appliqua sur ses mains, qu’elle frotta l’une contre l’autre pour réchauffer l’huile. Elle lança un petit «merci» lorsqu’il dit que les masseuses devraient être laides car il n’avait pas envie de fixer le sol. Ce n’était pas la première fois qu’elle l’entendait celle-là, mais elle n’allait pas lui dire. Elle était payée pour entendre les mêmes répliques des hommes, et parfois même des femmes, qui venaient se faire masser.
-Tournez le tête, lui ordonna-t-elle gentiment lorsqu’il tourna encore la tête vers elle.
Il était clair qu’il bougerait beaucoup. Il semblait incapable de rester en place et ne pas parler pendant un moment, ce qui n’était pas l’idéal lorsque l’activité proposé est justement la détente et le silence. Enfin, s’il pouvait rester sans bouger, la discussion, si elle n’était pas trop animée, n’était pas interdite. Après tout, Maxine devait s’adapter à chaque client et si son client voulait parler, ils parleraient, si ce n’était pas trop confidentiel. C’est lui qui payait pour un massage après tout!
-Oui, je suis allée en France. Ce n’est pas ma destination favorite, contrairement à vous visiblement.
Elle posa ses mains chaudes délicatement sur le bas du dos de Dante et débuta son massage lentement, mais fermement. Il jouait la carte de l’homme détendu et qui n’avait aucun problème, mais qu’est-ce qu’il était tendu! Réalisant qu’il était presque impossible qu’il cesse de parler, et pour éviter qu’il s’emporte sur le fait qu’elle n’aimait pas vraiment la France, elle le devança:
-Qu’est-ce qui vous plaît en France?, demanda-t-elle d’une voix douce. |
| | | | Sujet: Re: Time to relax {PV Dante S.} Jeu 16 Juil - 5:37 | |
| Évidement qu’il était tendu. Les derniers jours n’avaient pas été de tout repos pour le nouvel ainé de la famille. Si il n’avait pas été l’homme qu’il avait été toute sa vie, il aurait prit la direction de la famille. Évidement ce titre ne lui revenait pas, et il n’en voulait surtout pas. Mais il avait certaines responsabilités qu’il n’avait pas le choix de prendre, même si d’autres personnes l’auraient bien fait, puisqu’il n’avait jamais été un exemple de fiabilité, il s’en était chargé lui-même. Les obsèques, l’avocat, toutes ses histoires ennuyeuses. Il était épuisé. Même si il le dissimulait parfaitement en étant l’homme qu’il avait toujours été, qu’il avait l’habitude d’être. Alors il était tendu, stressé, en colère… Il avait passé par toute la gamme des émotions possibles et imaginables. Maintenant il n’avait qu’une seule envie; faire ce qu’il savait le mieux faire : Draguer. C’était une passion après tout, il se plaisait à tenter de faire craquer la jeune masseuse. Il avait l’intuition qu’elle ne craquerait pas. Il pourrait toujours revenir se faire masser, ce ne devait pas être si désagréable après tout. Il prit pleinement conscience de la satisfaction de la chose lorsqu’elle posa ses mains contre son corps. Ses mains merveilleusement chaude et délicates, pourtant assurée et en plein contrôle. Il sentit ses muscles se détendre tranquillement, sentant soudainement à quel point son corps était tendu et que le travail de cette femme opérait. Il aimait, il appréciait beaucoup, il avait même cessé de parler depuis qu’elle avait posé ses mains sur lui.
Il avait évoqué la France, et elle avait répondu que ce n’était pas l’endroit qu’elle avait le plus apprécié. Il était surprit, mais chacun avait ses propres gouts. Il avait visité plusieurs endroits pour Livio et les hôtels. Mais il n’y avait qu’en France qu’il avait réellement mit le pied à terre et qu’il était resté plusieurs années. Sa question le fit s’étouffer avec sa salive et se tendre légèrement. Ce qui lui plaisait tant en France. Il laissa échapper un petit rire et dit, d’une voix basse : « Ce n’est pas une réponse à donner à une dame… » Oui car il fallait dire que la réponse était toute simple. C’était les femmes évidement. Et peut-être le fait que là-bas, il ne faisait pas la une de tous les journaux. Qu’il pouvait vivre comme bon lui semblait sans que le moindre de ses faux pas soit étalé au grand jour. Voilà ce qu’il appréciait tant de cet endroit qu’il ne retrouvait pas à Rome. Mais ce serait la même chose ailleurs. D’où la question qu’il posa par la suite : « Quel est donc cet endroit qui me ferait oublier la France alors? » demanda-t-il calmement, toujours sans bouger. Il ne bougeait plus, ne relevait plus la tête vers elle, totalement enivré par ce massage.
Puis soudainement, il se redressa vivement, la fixant d’un air perdu. « Qu’est-ce que c’est? C’est comme si … Comme si j’étais drogué! Je suis là, étendu, vous appuyez vos mains sur moi et vlan! C’est comme si j’étais paralysé! » Lança-t-il nerveusement. Il fixa la jeune femme un moment, puis prit conscience à quel point il devait avoir l’air totalement idiot en ce moment… Il glissa ses mains dans sa figure, fermant les yeux, se trouvant totalement absurde. « …Je suis désolé … Je ne crois pas que j’ai besoin d’un massage … Mais plutôt d’un sacré bon psy! » il lui jeta un dernier coup d’œil et ajouta : « Je … je vais me coucher et me taire… Et vous ferez votre tour de magie en paix… ça vous va? » demanda-t-il d’un voix basse. Il reprit position sur la table, fixant finalement le sol nerveusement. Il ne savait pas ce qui lui avait prit. Cette perte de contrôle l’avait tout simplement fait perdre toute contenance. Il pouvait dire le contraire, mais il ressemblait énormément à son père sur un point. Personne ne devait gagner, il devait être celui qui avait toutes les cartes en main. Ce n’était qu’un massage, mais cela revenait au même. Il n’avait pas le contrôle et il détestait. Ce qui l’effrayait? Avoir aimé tout de même la sensation… |
| | | | Sujet: Re: Time to relax {PV Dante S.} Jeu 16 Juil - 6:00 | |
| Maxine sentit Spinelli se détendre sous ses doigts. Parfait, c’était parfait. Car si les masseuses avaient généralement des mains de fées, il était beaucoup plus pratique d’aider les gens à se détendre s’ils acceptaient eux même de le faire. Continuant son massage, elle s’attaqua aux épaules de l’homme, endroit extrêmement tendu. Elle n’hésitait pas une seconde en disant qu’il deviendrait accro aux massages et qu’il ne pourrait plus s’en passer. C’était le cas pour bien des gens, surtout ceux qui croient en général que les massages ne sont pas pour eux.
Elle rit de nouveau doucement lorsqu’il répondit à sa question. Elle comprenait parfaitement où il voulait en venir. Vraiment, la réputation qu’il avait dans les journaux n’était que l’ombre de ce qu’il était réellement. Cela ne dérangeait pas la femme. Il vivait la vie qu’il voulait, lorsqu’il se lasserait, il ferait autre chose. Elle n’était pas en position de dire aux autres comment vivre, elle était celle qui abandonnait tout au moins une fois par année en tournant parfois complètement le dos aux gens qu’elle connaissait.
Elle réfléchit quelques instants, sans pour autant cesser son travail, à la question qu’il lui avait posé. Elle avait vu de très beaux endroits lors de ses voyages. À dire vrai, tous les pays qu’elle avait visités avait un petit quelque chose d’unique. Parfois c’était les gens, parfois c’était les paysages; souvent c’était les deux. Hésitant toujours sur la réponse à lui donner, elle sursauta violemment en reculant d’un pas lorsqu’il se redressa. Ça, elle ne s’y attendait clairement pas. Elle fixa l’homme un moment, les yeux encore grands ouverts, il semblait complètement perdu et soudain très nerveux. Elle avait vu beaucoup de réactions différentes lorsqu’elle massait, mais c’était bien une première.
Après avoir terminé sa petite «crise de panique», Dante se réinstalla sur la table, disant qu’il était désolé, qu’il ne devrait probablement pas se trouver à cet endroit à ce moment et qu’il allait la laisser terminer en paix, sans ne rien dire. La rousse mit quelques instants de plus à se remettre. Son cœur battait encore la chamade. Elle remit de l’huile sur ses mains et les frotta de nouveau l’une contre l’autre, tout en prenant une grande respiration pour récupérer son calme. Elle s’approcha de nouveau de l’homme, lentement pour éviter une autre vive réaction. Elle reposa ses mains doucement sur lui, un léger sourire revenant sur ses lèvres.
-Ce que vous ressentez, c’est tout simplement la détente, l’absence de stress. Vous y prendrez rapidement goût si vous acceptez de vous laisser aller. Il n’y a que vous et moi ici, vous êtes donc autorisé à vous relaxer. Croyez-moi, je crois que c’est ici que vous deviez être, termina-t-elle d’une voix douce et basse.
Elle reprit alors son massage, plus lentement qu’auparavant, pour laisser le temps à l’homme d’«accepter» la présence de ses mains sur lui et le laisser se détendre. Il était encore plus tendu qu’au début de leur rencontre. Elle resta également silencieuse. S’il voulait parler, c’était lui qui débuterait la conversation. |
| | | | Sujet: Re: Time to relax {PV Dante S.} Jeu 16 Juil - 15:25 | |
| Il l’avait effrayée. Il n’avait pas voulu faire une telle chose. Mais il avait eu une sorte de panique. Se sentir ainsi, ce ne lui était pas inconnu. Mais personne n’était jamais parvenu à lui faire ressentir une telle chose. Il était souvent la personne qui le procurait aux autres, aux femmes. Et là, disons que de le ressentir autrement qu’en baisant était plutôt étrange pour le quadragénaire. Il finit par se détendre lentement, ne parlant plus. Il n’avait plus envi de le faire. Il se laissait simplement aller. Elle lui expliqua que c’était une sensation normale. Que c’était le stress et les tentions qui prenaient le large. Alors il était stressé? Dante ne s’en était probablement même pas rendu compte. Mais maintenant qu’il y pensait, il ne pouvait que l’être. Julian le rendait fou, il ne savait plus ce qu’il devait faire pour être simplement apprécié. Il savait que cela devait probablement impliquer de ne plus… mettre sa queue un peu partout, du genre, pas dans sa meilleure copine, ni dans sa belle-mère. Mais si il avait su, il n’aurait jamais couché avec Olivia. Et il n’avait pas couché avec Karyn. Il avait tellement de choses en tête, il avait l’impression d’être revenu dans le passé, lorsqu’il avait eu les mêmes soucis avec la mère de Julian. Bref, il était soucieux comme il ne l’avait jamais été. Et il n’y avait qu’une masseuse pour s’en rendre compte car Dante n’était pas le genre d’homme à crier sur tous les toits qu’il avait des soucis, ou qu’il était nerveux et triste. Non, il préférait largement agir en gamin et cruiser tout ce qui bouge. Mais en le massant elle s’était rapidement rendu compte à quel point son corps n’exprimait pas la même chose que ses paroles…
« Après ça, c’est vous qui aurez besoin d’un massage… Je me propose… » dit-t-il d’une voix basse. Une blague mais il restait calme, sans bouger. La tête dans le coussin il ne ferait plus rien qui risquerait de l’énerver. Il soupira et ajouta rapidement : « Je suis désolé…De vous … avoir fait un peu peur. D’autant plus que vous pensez que je suis un tueur alors… » La réplique l’amusa. Car c’était bien ce que l’on lisait de lui dans l’Osservatore. Qu’il était le suspect numéro 1. L’on avait probablement décrit toutes les raisons qui auraient fait de lui un potentiel bon meurtrier. Avec Julian ils devaient rafler la mise! Il détestait son père depuis l’âge de seize ans. Il avait quitté la maison à 17 ans et ne lui avait plus jamais adressé la parole depuis. Lorsqu’il avait eu besoin d’aide il avait fait appel à son frère. Si Julian avait eu des ennuis, c’était à cause de son père. Dante avait tout un tas de raison de vouloir la mort de Giovanni. Mais il n’était pas le meurtrier. Il n’avait jamais souhaité le voir mourir. Au contraire, il aurait plutôt souhaité autre chose. Un peu de reconnaissance peut-être, de l’aide, des conseils. Giovanni avait passé toute sa vie à lui reprocher d’être ce qu’il était. Mais Dante aurait apprécié lui montrer qu’il n’était pas totalement un raté. Ce qu’il ne pouvait plus faire. Non, il n’avait jamais souhaité sa mort. Du moins, pas depuis ses dix-huit ans. « Vous savez… mon père; le vendeur de bagnoles… » dit-t-il d’un ton amusé avant de redevenir plus sérieux. « Ce n’était pas quelqu’un de bien, mais de là à souhaiter sa mort. Je crois qu’il y a bien des personnes qui désiraient le voir mourir avant moi. Et puis, j’étais à Paris. Parce que mon fils m’avait demandé de partir. Enfin, pas aussi explicitement, mais c’était ce que cela voulait dire… » Est-ce que c’était la détente qui lui faisait dire ce genre de chose? Il ne savait pas. Mais il le faisait, à elle d’écouter si elle le désirait. Il ne cherchait pas des réponses, enfin, peut-être que si, mais ce n’était pas obligatoire. Elle n’aurait pas moins un bon pourboire si elle ne jouait pas les psy en plus des masseuses. « Je crois que je ne suis qu’un imbécile, que bientôt cela sera prouvé, et que les choses redeviendrons normales pour moi. Lorsque je serais disculpé, vous viendrez prendre un café? » demanda-t-il en relevant légèrement la tête vers elle, un sourire aux lèvres. |
| | | | Sujet: Re: Time to relax {PV Dante S.} | |
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