Beer, Friends & Karyn? [Nate & Karyn]

Beer, Friends & Karyn? [Nate & Karyn] 18

Beer, Friends & Karyn? [Nate & Karyn] 07

bombottosa & kaycie & trickylullaby

« Une illusion de moins, c'est une vérité en plus. »
[Alexandre Dumas, fils]

« Monsieur Spinelli, vous devriez peut-être sortir un peu, vous savez, changer d’air vous fera le plus grand bien. » Annonça la voix calme de la femme de ménage. Postée devant Julian, cette petite femme enrobée qui l’avait vu grandir le regardait avec des yeux à la fois attendrissant comme ceux d’une mère inquiète pour son fils et désireux qu’il se lève du fauteuil pour enfin pouvoir faire le ménage sous celui-ci qui, depuis de nombreux jours maintenant accueillait le derrière de Spinelli Junior. « Vous avez peut-être raison. » Lâcha alors Julian, sans vraiment croire en ses propres paroles, le regard fixant le vide, une moue pensive se dessina sur son visage ternis par la fatigue ainsi que cette mauvaise barbe de trois jours. « Quand je disais sortir un peu monsieur Spinelli, je pensais sortir maintenant, vous avez bien des personnes que vous aimeriez revoir ? » Aïe ! La question à ne même pas poser. Des personnes qu’il voudrait revoir ? Oui il y en avait, il y en avait même une, une seule et unique personne ! Sara ! La belle, la douce, l’unique, l’amour de sa vie, Sara ! Voilà la personne qu’il voulait voir, malheureusement, depuis leur rupture, Julian était resté enfermé chez « lui », ne sortant que rarement, même l’Obsservatore semblait ne plus avoir d’informations croustillantes sur lui étant donné que l’endroit le plus « loin » où il mettait les pieds était le jardin de la maison de son défunt grand-père donc, pas trop super pour prendre d’excellentes photos de Julian en charmante compagnie, avec les nains de jardin peut-être ? « Monsieur Spinelli, vous savez que vous ne pouvez pas retourner dans le passé, essayez d’aller de l’avant, ce qui est fait est fait à présent ! » Et en plus elle n’avait pas tord, Julian devait accepter ce qu’il s’était passé, ne pas rester dans le passé qui lui faisait tellement de mal et qui l’empêchait de pouvoir reprendre les devants.
Dirigeant ses yeux en direction de la femme de ménage, Julian se pinça nerveusement les lèvres, le regard inquiet de la femme de ménage semblait marcher puisqu’il ne lui fallut pas longtemps pour qu’il se lève, un soupir plus tard, il avalait d’un trait le contenu de son verre – n’oublions pas que lentement le jeune Spinelli replongeait dans ce qu’on appelle « ses anciens démons » -. Un dernier sourire à peine visible sur le visage et le voila qui quittait la salle, laissant enfin la femme de ménage faire son travail.

Et c’est ainsi qu’il se retrouva là, aux côtés de Nate, son ami, son médecin, cette personne qui par le passé l’avait aidé à se tirer de son enfer. Assit, une bière à la main, le jeune Spinelli n’avait eu d’autre personne à aller voir que Nate, son confident, cette personne qui le soutenait et qu’il soutenait ! Car, si il y avait bien une chose qui avait rapproché les deux jeunes hommes c’était bien leurs histoires d’amour à la limite de la catastrophe naturelle ! Julian et Sara, ce couple presque interdit et Nate et Karyn, ce si joli couple qu’il formait… sans vraiment savoir ce qu’ils étaient à présent, Karyn avait eu une relation sexuelle avec Dante, le père de Julian et elle était enceinte de Nate, de quoi perdre carrément la boule et donner un sacré mal de tête! Enfin, c’est dans un soupir après avoir but une toute nouvelle gorgée de bière que Julian vint parler « Tu penses qu’on a une chance de redevenir ceux qu’on était avant ? » Une question bien complexe il faut l’avouer ! Une question que longtemps Julian s’était posé à l’intérieur de sa tête, retourner dans le passé, oh bien évidement qu’il aimerait y retourner ! Être de nouveau avec Sara, lui crier haut et fort qu’il en était dingue, même si il était un piètre poète dans ce domaine. Revoir son sourire s’afficher sur ses lèvres ! Dieu que c’était dur de se remettre d’une rupture comme celle-ci ! « J’entend pas là, être de nouveau heureux, ne pas avoir toutes ses épreuves à traverser, à savoir les problèmes de couple, bien que niveau couple, je ne suis pas vraiment sûr d'en re-former un un jour. » Conclut-il sur un ton des plus neutres avant de prendre une nouvelle gorgée de sa boisson. Être heureux, depuis sa rupture avec Sara, Julian semblait avoir jusqu’à oublié littéralement le sens de ce mot ! Ces nombreux jours où, assit sur son canapé il venait à se saouler pour oublier sa peine, non il n’était pas heureux, il ne l’était plus et ce, par sa faute ! En voulant faire du bien, Spinelli Junior n’avait réussi qu’à faire le mal autour de lui, comme à chaque fois qu’il pensait prendre les bonnes décisions pour les autres, c’est dans une grande maladresse qu’il en faisait subir les conséquences ! Comment avait-il pu croire que Sara serait heureuse sans lui ? Comment avait-il pu croire qu’il serait plus heureux sans Sara ? Non, au jour d’aujourd’hui, Julian ne se voyait plus sans sa bien aimée ! Elle était beaucoup encrée dans sa tête, son cœur et son corps pour qu’il ne vienne l’oublier sur une simple rupture!

Depuis son arrivée à l’appartement de Lorisse comme il s’amusait à l’appeler les jours où, à moitié dans un état second il oubliait jusqu’à sa raison, de nombreux silences étaient perceptibles, Julian dans un état déjà second, passait son temps dans ses pensées à se remémorer ses doux instants avec Sara, c’est d’ailleurs dans un « Nate, j’ai besoin de ton aide ! » qu’il débarqua chez Lorisse ! Non pas qu’il avait une idée derrière la tête, à en juger par cette mine affreusement dépité du jeune homme, la seule aide qu’il réclamait était le soutien de son ami, la présence de celui-ci à ses côtés pendant ce dur instant qu’il devait affronter ! Nate avait toujours été là pour lui, le soutenant dans ses choix, presque tous il faut l’avouer, il n’hésitait pas à lui donner son point de vue sur les choses qu’il pensait bonnes ou non. Jamais Julian ne pourrait se passer d’un ami comme lui ! Se promettant de les faire devenir de nouveau un couple, pour le jeune homme, si il y avait bien un couple qui méritait d’être sauver c’était celui de Nate et Karyn ! Ils représentaient à eux seuls l’amour à l’état pur ! Bon certes après Stella et Livio mais ça, il le gardait au fond de lui. Quoi qu’il en soit, si Julian prenait modèle sur un couple, en plus de Stella et Livio, c’était bien celui de Nate et Karyn, qui, malgré les épreuves connues avaient tenté de rester ensemble, enfin, plus vraiment, du moins, d’après les échos qu’il avait eu, Nate et Karyn ne formaient plus un couple depuis un moment et l’histoire n’avait cessé d’évoluer depuis qu’elle avait été surprise avec Dante, oh Dante ! Non ! Impossible ! Comment avait-elle pu aller avec lui ? Cet homme qui s’avérait être le « père » de Julian ! Enfin, quoi qu’il en soit, depuis cette histoire, Julian n’avait plus entendu parler d’eux, s’enfermant dans sa bulle hermétique, en plus de sa rupture avec Sara, il dut affronter la « trahison » de son propre père, il en oublia presque le monde extérieur. Ses gestes devenus presque machinaux se répétaient inlassablement, le matin, aux alentours de 14h, il émergeait enfin de sa chambre, non pas qu’il dorme, Julian avait cette mauvaise insomnie chronique, passant dans la salle à manger, il avait le droit à un « Tête de Chips ! Vas te laver tu sens comme un fennec en proie à concrétiser avec un raton laveur ! » Vous l’aurez compris, le répondant inégalable de Thalie ! Et bien évidement, le silence glacial entre Calypso et lui, n’osant même pas la regarder dans les yeux, Julian s’éloignait le plus possible d’elle bien que sachant parfaitement qu’un jour ils devraient parler de toute cette histoire, en privé. Enfin, une fois la remarque de Thalie et le regard froid de Calypso passés, Julian se dirigeait dans la cuisine, s’emparant d’un peu de nourriture, il s’en allait sur le canapé et s’asseyait dessus jusqu’à des heures ô combien faramineuses ! Un verre d’alcool toujours à moitié rempli dans la main, et voilà le programme ô combien important d’un futur promu au Sénat !

Mais rien de mieux pour se changer les idées qu’une bonne douche et un allé chez un ami nan ? Débarqué chez lui en taxi, ne pouvant prendre la voiture avec son taux d’alcool important dans le sang, c’était le major d’homme qui lui appela un taxi histoire de passer inaperçu dans Rome.

« Nate, j'ai besoin d'aide »

« Je te sers quelque chose ? »

« N'importe quoi pourvu qu'il y ai de l'alcool dedans »

« Honnêtement, je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est que j'aime Karyn, qu'elle m'aime, que toi tu aimes Sara et qu'elle t'aime aussi. Si tout pouvais s'arrêter là tout serait beaucoup plus simple. Mais s'aimer n'empêche pas de se faire du mal, Karyn a faillit me tromper parce que je n'étais pas là alors quelle avait besoin de moi, et toi tu a rompu avec Sara et tu passes tes soirées aux bras de différentes filles chaque soir complètement saoul. J'aime Karyn de tout mon cœur, mais je ne sais pas si je pourrais lui pardonner pour ce qu'elle m'a fait, je pense que c'est pareil pour Sara. Il faut du temps pour que les blessures cicatrisent et je ne peux qu'espérer qu'un jour tout redevienne comme avant. »

« Tu as revu Sara depuis votre rupture ? »

Julian n’a jamais été un jeune homme penché sur la confession, conservant toujours en lui ses problèmes, rares étaient les moments où il venait parler de ses histoires aux autres, tentant tant bien que mal de les régler seul – ce qui au final s’avère être un véritable défaut -, il y avait malheureusement des instants, comme celui-ci par exemple, où Julian ne pouvait s’empêcher d’aller se confier, à cet instant, il était au plus mal, sa rupture avec Sara était beaucoup plus difficile qu’il ne le pensait, la douleur qu’il ressentait dans son être était si grande qu’il avait carrément changé. Le Julian plein de vie n’était plus présent, laissant place à un homme méconnaissable, il avait perdu tout envie de vivre, s’enfermant dans sa bulle, il en devenait presque associable et agressif lorsqu’on lui demandait de bien vouloir sortir de la maison. « Foutez moi la paix ! » Qu’il avait alors hurlé à la femme de ménage quelques jours auparavant alors qu’elle avait essayé de le faire bouger du canapé pour pouvoir nettoyer les housses protectrices, agressif, s’était visiblement dans l’alcool qu’il trouvait son réconfort et son apaisement, Sara n’étant plus dans sa vie, il devait trouver un nouvel apaisement. Certaines personnes prônaient pour le sport ou les œuvres caritatives, charger son emploi du temps pour n’avoir à plus penser à son être aimé mais chez Spinelli Junior tout était différent, ne désirant pas ne pas penser à Sara, c’est dans un verre de scotch qu’il se remémorait les instants passés en sa compagnie. Se noyer dans le passé, ne pas faire le deuil de sa rupture, se lancer les pierres, tel était devenu son quotidien, le jeune homme ne voyait plus que par ces instants passés seul à penser. Enfin, heureusement pour lui qu’il y avait encore ses amis.

Nate ! Son meilleur ami, celui qui le soutenait, celui en qui il trouvait du réconfort ! Nate avait toujours été présent dans sa vie, aussi bien dans les moments durs que dans les moments joyeux de sa vie. Tout les deux partageaient cette complicité qu’il était ô combien difficile de trouver chez d’autres personnes, se soutenant mutuellement dans les instants les plus difficiles, Julian avait même fait la promesse à Karyn de faire tout ce qu’il y avait en son pouvoir pour qu’ils se remettent ensemble, aussi bien pour le bien de la future maman de magnifiques jumeaux que pour celui de Nate, bien que fort, il n’y avait aucuns doutes qu’il ne pouvait être pleinement heureux sans celle qu’il aimait ! Tout comme Julian qui, bien que baissant les bras au fur et à mesure que les jours passaient, ne pouvait être réellement heureux sans la présence rassurante de Sara. Dieu qu’il s’en voulait ! Se retournant sans cesse en tête cette question : Pourquoi ?. Pourquoi ? Pourquoi avait-il joué l’abruti ? Pourquoi cherchait-il toujours à faire le bonheur des autres d’une mauvaise façon ? Pourquoi devait-il sans cesse se prendre la tête pour d’aussi petites futilités ? A chercher le bonheur des autres, il ne faisait en réalité que du mal, aussi bien à lui, qu’aux personnes l’entourant.
Nate était l’une des rares personnes de son entourage à ne pas lui avoir tourné le dos. Toujours présent pour lui, certes ils s’étaient éloignés depuis leurs « histoires » de couples respectifs mais cela n’enlevait en rien l’importance du soutien qu’il représentait aux yeux de Julian.

Ecoutant attentivement la remarque de Lorisse, Julian passa pensivement sa langue sur ses lèvres. Pour la première fois depuis qu’il était à l’appartement, le jeune homme écoutait les dires de son ami. En effet, depuis son arrivée, Julian n’avait fait qu’instaurer le silence entre eux, ses yeux constamment rivés dans le vide ou même sur sa bière, seul alcool que lui avait donné Nate après sa remarque, le jeune homme avait fait comme l’impasse sur sa présence jusqu’à ce qu’il vienne briser le silence les encombrants. Il avait besoin d’aide, Nate était là pour l’écouter et essayer de lui faire comprendre ses erreurs. Le regard humide, les yeux rougis par le manque de sommeil mais également par l’état d’ébriété dans lequel il se trouvait, Julian détourna bien vite le regard de son ami, regardant de nouveau sa bière, il but une gorgée avant de finir par lui répondre un « J’espère aussi. » murmuré, à peine audible, il but une nouvelle gorgée de la bière. Nate avait raison, s’aimer ne signifiait pas ne pas se faire du mal ! La preuve, deux magnifiques exemples devant vous ! Deux hommes ayant « perdus » les uniques personnes comptant dans leurs cœurs, si bien évidement on ne compte pas leurs familles. Nate et Karyn, Sara et Julian, quatre personnes brisées, quatre personnes aux cœurs fissurés, deux couples qui, malgré la séparation ne pouvaient s’empêcher de s’aimer.

« Non. On ne s’est pas revu. Du moins, pas directement…» Effectivement, pas directement, Julian et Sara ne s’étaient pas revus depuis leur rupture, aucunes rencontres entre eux. La seule fois où il revit celle qu’il aimait par-dessus tout fut ce jour où il la suivit dans les rues de Rome avant de partir comme un voleur pensant qu’elle avait du le repérer. Affronter Sara ? Julian ne pouvait que paniquer à cette idée, la jeune femme ô combien imprévisible pouvait autant lui sauter au cou et lui donner mille et un baisers que le tuer sur place, ou encore partir quand elle verrait qu’il était là. Non, depuis leur rupture, Julian n’avait pas encore vu Sara et pourtant, ce n’est pas l’envie qui lui manquait.
Laissant planer de nouveau un léger silence, se fut encore une fois Julian qui le brisa pour finir sa phrase. « Je n’ai pas voulu ce qui arrive. Enfin, si, mais, non. Je pensais le faire pour son bien. » Dans une explication des plus difficiles à avouer, on pouvait même voir la douleur s’afficher sur son visage quand, encore bien, il essayait de s’expliquer sur son comportement. Posant finalement sa bière sur la table, Julian lança un dernier regard à son ami, humide par les larmes qui encombraient sa vue, Julian détourna bien vite celui-ci avant de venir se passer une main dans ses cheveux, comme à chaque fois qu’il ne savait pas quoi faire. Ce geste aussi, habituel soit-il voulait cependant dire énormément chez une personne comme Spinelli Junior. Prit à son propre piège, pensant que rompre serait une meilleure solution pour eux deux, il n’avait fait que subir les conséquences de la perte de cet amour. « Nate, je suis dingue de cette fille mais, ce que j’ai fait… c’est impossible. » Bafouillant dans ses mots, l’ivresse mélangée au désespoir l’empêchait de pouvoir parler correctement, balbutiant quelques mots par-ci par-là, même lui ne comprenait pas ses paroles. Son cœur battant à une vitesse folle, Julian semblait perdu, autant dans ses mots que dans sa situation. Revenir dans le passé, être de nouveau heureux, cela était-il encore possible ?
Puis, ne préférant pas tourner la conversation sur sa personne, comme à son habitude, le jeune homme plongea son regard dans celui de son ami avant de finir par un mouvement de menton désignant ainsi un "Et toi?".

« Je sais que tu n’as pas voulu ça Julian, tu l’as fais parce que tu pensais qu’elle serait plus heureuse si elle n’avait plus à supporter un homme constamment saoul qui rentrait tard le soir, parfois ensanglanté. Tu pensais qu’elle s’en tirerait mieux sans toi, qu’elle souffrirait quelques temps et qu’elle finirait par t’oublier, tu ne voulais que son bien. Je vais te dire une chose, c’est surtout Karyn qui la connait bien mais je sais qu’elle ne va pas bien tout simplement parce que je ne la croise plus dans le couloir. Elle reste enfermée chez elle la plus grande partie de la journée alors non, elle ne va pas mieux sans toi. Et toi, je ne t’ai jamais vu aussi malheureux. »

« Ecoutes, il n’est pas trop tard pour arranger les choses. Je sais que je ne suis pas un modèle en matière de relation amoureuse mais je ne pense pas me tromper en te disant qu’il faut que tu ailles la voir. Je ne te le cache pas, tu risques de passer un sale quart d’heure et elle ne retombera peut être pas dans tes bras comme ça. Mais si tu veux sauver ta relation avec Sara, il faut que tu prennes des risques, que tu fasses quelque chose. Vous êtes malheureux comme des pierres tout les deux, alors peut être qu’elle aura besoin de temps, mais si tu ne fais rien et que tu restes là à te lamenter sur ton sort, tu risques de la perdre définitivement. Et il va de soi que quand tu iras la voir, tu iras sobre. »

« Eh bien, c’est compliqué. L’autre soir elle est venue me voir pour qu’on discute. Elle m’a dit qu’elle regrettait, qu’elle était désolée, qu’elle et Dante n’avaient rien fais mais aussi que c’était Dante qui les avait empêché d’aller plus loin. Bref, on a commencé à se disputer et c’est là qu’elle m’a avoué qu’on allait avoir des jumeaux, deux petits garçons. Sur le coup, j’ai tout oublié, j’étais tellement heureux de cette nouvelle que je l’ai prise dans mes bras, c’est là qu’elle m’a embrassé et de fils en aiguilles… hum… enfin pas besoin de te faire un dessin, j’imagine que tu vois de quoi je parle. On a pas résisté, ça faisait quatre mois qu’on ne se voyait quasiment plus et on se manquait trop. Elle sait que j’ai besoin de temps, on s’aime toujours mais je ne peux pas lui pardonner comme ça. On a plein de choses à régler tout les deux et c’est important qu’on reparte sur des bonnes bases pour les enfants. Il faut qu’on se parle, qu’on avance pas à pas et ça prendra du temps. Mais je sais qu’on y arrivera. »

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