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 « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso

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« Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso Empty
MessageSujet: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptySam 6 Fév - 18:13

Il fallut énormément de temps à la jeune Raffaela pour arriver à son salon alors qu'elle se trouvait dans sa cuisine juste à coté. Le chien qu'elle avait achetée, un petit loulou de poméranie, ne cessait de lui barrer le passage et elle se demandait bien pourquoi. Dès qu'elle faisait un pas en avant, la petite boule de poil la menaçait en montrant les crocs, aboyant jusqu'à ce que la jeune femme renonce à s'y rendre. Aiko, le prénom qu'elle dû lui donner en seulement cinq minutes de réflexion, se posa juste devant l'entrée avec son jouet et sa couverture, impossible de passer sans qu'il morde les chevilles et ses petits crocs pointus ne laissaient pas uniquement une petite marque temporaire. Excédée, Raffaela se mit assise juste devant l'entrée en regardant son animal : « Eh bien, à peine trois jours que tu es là et tu fais déjà la loi ... Ca promet ! » lança-t-elle en balançant sa tête de gauche à droite. Puis sans que Aiko s'y attende, elle l'attrapa par le cou et le mit dans la cuisine en refermant la porte derrière elle (pas à clé, je vous rassure!) puis entra dans son salon. A peine eut-elle passé mis un pied dans la salle qu'elle lança un cri en énonçant le nom de la bête par la suite : Devant elle se tenait un champ de bataille, oui ! Le chiot avait profité d'une absence de sa maîtresse pour mettre tout les coussins à terre et les mordiller jusqu'à ce qu'apparaisse la mousse blanche qu'il avait bien entendu éparpiller dans tout le salon. Il avait, de plus, laisser sa trace dans chaque recoins de la pièce et avait réussi malgré son poids plume à faire tomber la lampe à pied par terre, qui bien entendu n'avait pas tenu face au choc et s'était brisée en deux. Raffaela passa une main nerveuse dans ses cheveux et tourna les talons pour retourner dans la cuisine où la petite bête l'attendait, oreilles baissées, entre les pieds de chaises en dessous de la table. A grandes enjambées, la jeune femme arriva jusqu'à la table et retira une des chaises pour se saisir de l'animal qui se mit à pleurer : « Tu te fous de moi, mon petit ? Tu as détruit une partie de mon salon et c'est toi qui pleure ? ». Si encore le salon de la jeune Lonardi était vieux, elle aurait peut-être laissé passer mais elle venait d'emmenager il y a à peine un mois et elle s'était ruinée pour acheter ses coussins et cette lampe sur pied, elle ne comptait pas laisser passer l'occasion d'éduquer son jeune fou. Elle l'attrapa d'une main et retourna au salon où elle se posta face à tout ce désodre, les petites oreilles du chiot encore baissées. Elle le mit ensuite face à elle et haussa le ton, lui demandant pourquoi il avait fait ça, bien qu'elle savait pertinemment qu'il n'allait pas lui répondre, d'autant plus qu'elle savait que c'était lui le coupable de tout cela. Il n'y avait qu'à voir ses petits yeux humides, ses oreilles baissées et ses petits miaulements .... Elle ne pouvait résister ! Avant de craquer et de le serrer dans ses bras elle posa Aiko à terre et le vit s'échapper dans la cuisine, son jouet dans la gueule.

Raffaela commença à ramasser la mousse blanche qui s'étendait sur une grande partie du salon puis posa tout les coussins abîmés sur la table basse, s'attaquant aux cadeaux que le chiot avait laissé. Enfin, elle releva la lampe et contempla les dégâts : Il avait endommagé sa lampe sur pied et trois coussins. Il aurait pu faire pire n'est-ce pas ? Elle mit les affaires dans un sachet, attrapa son sac à main et ses clés puis fila de la maison en claquant la porte, laissant derrière elle le petit chiot qui rasait désormais les murs, de peur de se faire à nouveau gronder. Elle descendit les étages à pied, ayant toujours peur que l'ascenceur ne se bloque alors qu'elle tente de descendre ou de monter surtout lorsqu'elle est seule à l'emprunter, et monta dans sa petite Fiat 500 noire. Au volant elle alluma la musique pour essayer de se détendre car mine de rien, elle était remontée par le fait que son chien venait de réduire en poussière 200 euros de ses achats. Elle jeta un coup d'oeil aux coussins qui dépassaient du sac à côté d'elle puis soupira, portant à nouveau son regard sur la route en essayant de trouver la décheterie de la ville ; elle avait beau habiter Rome depuis vingt ans elle ne s'était jamais rendue là-bas. Et une fois qu'elle y était, elle chercha tout de suite à s'en aller : il y régnait une très mauvaise odeur, voilà pourquoi elle envoya en quelques secondes ses coussins et sa lampe par dessus des piles d'objets cassés et quitta l'endroit à grandes enjambées pour respirer à nouveau l'odeur de fraise qui occupait sa voiture (elle avait pris soin d'accrocher un petit arbre rose à son rétroviseur qui diffusait une meilleure odeur que celle du cuir neuf de la voiture, qu'elle ne supportait pas ). En second lieu, elle se rendit dans un magasin de décoration dans le centre commercial de la ville pour racheter ses coussins et sa lampe ;ça pouvait attendre certes, mais pas pour elle. Cette après-midi là, elle avait la possibilité d'avoir du temps à elle, pour faire ce qu'elle désire puisque la plupart de son temps libre en semaine était occupée par les devoirs, les dossiers à rendre à l'école ... Dès qu'elle entra dans le centre commercial, elle passa -étonnement- sans s'arrêter devant les vitrines des magasins pour aller directement dans le magasin de décoration où par bonheur, elle distinguait à l'entrée une autre lampe identique à celle qu'elle avait achetée il y a deux semaines. Elle se rua dessus, de peur que quelqu'un ne le fasse avant et prit des coussins différents de ceux qu'elles possédaient puisqu'à sa grande déception, ils étaient déjà tous parti. Elle traîna un moment dans le magasins pour regarder si elle ne trouvait pas d'autres choses utiles pour la maison.

Comme il fut dit plus tôt, Raffaela avait du temps pour elle. Ainsi, elle eut l'idée de se saisir de son téléphone et d'appeler sa grande amie Calypso pour venir boire un café avec elle et ensuite s'accorder une petite pause shopping. Elle composa le numéro de la belle blonde, numéro qu'elle conaissait d'ailleurs par coeur à force de l'avoir composé pour différentes raisons, et porta le téléphone à son oreille en souriant bêtement en plein milieu du magasin. Quand elle entendit la voix de la jeune Spinelli à l'autre bout du fil, son sourire s'élargit :
« Caly' ! Comment tu vas ? Ecoute, je suis en ville en ce moment et comme pour une fois je n'ai pas de dossier à rendre pour les cours de lundi, ça te dirait qu'on aille boire un café toutes les deux et puis en même temps, on ira renflouer la garde robe ? ». Bien entendu, la jeune femme accepta et Raffaela se leva alors en vitesse du siège moelleux où elle s'était posée, au rayon des canapés. Calypso lui proposa de se retrouver au bar " A Luigi ", et après avoir financer ses achats elle prit sa voiture et se rendit au dit-lieu. La ponctuelle blondinette attendait déjà devant le bar, et Raffaela arriva en grimaçant, confuse d'avoir fait attendre son amie : « Tu attends là depuis longtemps ? » lui demanda-t-elle en la serrant dans ses bras. Calypso sentait toujours très bon, un parfum fruité qui plaisait beaucoup à Raffaela puisque cette dernière portait toujours ce meme parfum à senteur barbapapa, un peu dépassé maintenant qu'elle devenait une femme. Elle se détacha de son amie et contempla son joli visage : à chaque fois qu'elles se voyaient, Caly avait toujours des cheveux somptueusement bien coiffés, alors que 'Ella peinait à les avoir bien lisse. Et puis ses yeux bleus, ses lèvres bien dessinées ... Les deux jeunes filles avaient un physique bien contraire, mais qu'importe ? Elles ne focalisaient pas là dessus. Alors que Calypso répondait à Raffaela, sa dernière attrapa sa main et elles se dirigèrent en souriant à l'intérieur du bar.
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptySam 6 Fév - 21:31

    « Saleté de dissert’ de m*rde ! » Et paf ! Un bouquin vint s’écraser contre le sol, et un stylo vola à travers la grande chambre.
    « Caly, parle un peu mieux choupette, s’il te plait ! - La voix de Thalie venait de résonner dans le grand couloir du premier étage, alors qu’elle passait à côté de la porte de la chambre à ce même instant. – Tu risquerais de choquer Leandro !
    - Bah ouais, au moins ! »
    confirma ce dernier.
    Pfff ! Si ça n’était pas de l’injustice ça ! Calypso bossait depuis des heures, se privant de la présence de son petit ami pour veiller à rendre un devoir à peu près potable et sérieux ; alors que sa sœur roucoulait dans les bras de son chéri. Car oui, il fallait en arriver là pour que la belle parvienne à travailler, car en présence de Kenzo elle rêvassait, et ne pensait qu’à venir se blottir contre lui, laissant tomber les thèses et autres antithèses à la noix ! Elle s’en privait, mais ne parvenait pas à rédiger deux lignes dignes d’un vrai devoir, se perdant dans des pages et des pages de bouquins, des recherches interminables sur le net, et qui n’aboutissaient à rien. D’où son énervement, et ces mots très peu élégants s’échappant d’entre ses jolies lèvres rosées. Elle en avait marre de bosser, marre de se prendre la tête de cette manière. C’était le prix à payer pour décrocher un diplôme, les études n’avaient rien de très facile, surtout en supérieur. Calypso s’en sortait pourtant avec brio dans ce domaine, mais la fatigue influait sur son moral, et semblait pour le coup contrer l’inspiration. Rien ne venait, syndrome de la page blanche, ou plutôt des gribouillis inutiles…

    Elle décida de s’aérer l’esprit… Son break, elle l’avait amplement mérité, s’étant enfermée dans sa chambre des heures durant. Descendant dans la cuisine, elle y croisa Maria, qui s’afférait aux fourneaux, comme à son habitude. Elle esquissa un petit sourire en coin, et piqua un muffin au chocolat, tout chaud, sortant du four. Voilà qui allait lui remonter le moral ! A défaut d’avoir son italien préféré sous la main, elle se réconfortait avec une bonne dose de chocolat. Leandro entra à son tour dans la cuisine, et s’approcha des gâteaux avec des yeux gourmands. Il tendit la main pour s’en emparer d’un, mais Maria lui donna une petite tape dessus, d’un air sévère.

    « Hop, hop, hop ! On ne touche qu’avec les yeux !
    - Comment ? …Mais Calypso...
    - Mademoiselle a mon autorisation.
    - Ah, ah !
    lança la blondinette. Je suis une privilégiée ! »
    Il lui lança un regard qui en disait long, du genre « Tais-toi avant que je ne t’étouffe avec un coussin du salon », auquel elle répondit par un large sourire. « C’est super bon Maria ! Dommage que Leandro fasse tant attention à sa ligne ! » Un éclat de rire, léger et cristallin, ponctua sa phrase, et elle s’empressa de partir se réfugier dans le salon, loin de ce grand benêt. De toute façon Thalie n’allait pas tarder à le rejoindre, se collant à nouveau à lui, et la cadette des Spinelli se passait volontiers de ces scènes mielleuses entre sa sœur et Leandro. Elle respectait parfaitement le petit couple, et l’adorait d’ailleurs, mais ils ne faisaient que lui rappeler qu’elle, elle était loin de Kenzo. Ca : pas cool ! Enfin n’allez pas croire non plus qu’elle ne pouvait pas vivre sans lui… Quoique si, elle ne pouvait pas vivre sans lui ! Enfin bref !

    Son portable sonna, et c’est avec plaisir qu’elle le sortit de sa poche, découvrant le numéro de Raffaella, accompagné d’une photo des deux miss, sur le campus, entrain de faire les folles. Ca n’était pas rare d’ailleurs ! Elles enchaînaient les actions et les fou rires, du moment où elles se retrouvaient dans la même pièce. Le dernier coup, elles avaient malencontreusement bloqué le distributeurs de boisson en donnant un coup dedans, tentant de faire comme dans les films de secondes zones, où le personnage principal parvient à se désaltérer sans payer la canette. Là, non. Ca n’avait pas marché, et c’est l’air de rien qu’elles s’étaient éloignées de la machine. Calypso s’empressa de décrocher, lança un « Heeey ! » des plus enthousiastes.

    « Ca va et toi ma belle ?
    - Ecoute, je suis en ville en ce moment et comme pour une fois je n'ai pas de dossier à rendre pour les cours de lundi, ça te dirait qu'on aille boire un café toutes les deux et puis en même temps, on ira renflouer la garde robe ?
    - Oh ! Ma sauveuse ! Bien sûre que ça me dit ! On se retrouve au bar « A Luigi » dans un moment ? Enfin le temps de s’y rendre quoi ! »
    Un large sourire s’était dessiné sur le visage de la miss. Elle allait pouvoir échapper à son petit enfer, le temps de quelques heures en compagnie de sa meilleure amie. Raffaella était bel et bien devenue cette personne si importante dans la vie de Calypso. En peu de temps, certes, mais le lien qui les unissait n’en était pas moins fort. Elle tenait à elle, et trouvait en la brunette une complice de choc. La perspective de passer encore un peu de temps en sa compagnie était un vrai bonheur. Ni une, ni deux, elle fila à l’étage pour récupérer son sac à main, ainsi qu’une paire de bottes, puis descendit les marches des escaliers deux par deux, prenant au passage sa veste de cuire.

    En moins de deux son petit derrière fut posé sur le siège conducteur de sa voiture, la clé prête à la faire démarrer. Par habitude, elle farfouilla dans son sac, posé négligemment sur le siège voisin, et y récupéra une paire de Ray Ban –appartenant à Kenzo et empruntée sans qu’il ne soit au courant de rien- qu’elle fit glisser sur l’arrête fine de son petit nez. Voilà, là elle pouvait partir. S’engageant dans le grand et luxueux lotissement, elle prit la direction du petit bar, lieu de rendez-vous. Elle fut d’ailleurs très vite, trouvant une place du premier coup. Après s’être soigneusement garée, elle avait regagné le bar, attendant patiemment son amie devant l’entrée. Elle n’eut pas à le faire bien longtemps, la petite tête brune faisant rapidement son apparition.

    « Tu attends là depuis longtemps ?
    - Non, je suis arrivée il y a quelques minutes à peine ! »
    Le temps de jouer 5 minutes au casse briques que son portable, et basta ! Son sourire ne quittait plus ses jolies lèvres, enlaçant son amie en guise de bonjour. Elle la laissa passer devant elle pour entrer dans l’établissement et la laissa choisir la table. Peu lui importait ce dernier choix, tant qu’elles pouvaient prendre tranquillement un café. Une fois assises, un serveur s’empressa de venir lui tendre deux cartes, où étaient listés l’ensemble des consommations que proposait le bar. Calypso l’en remercia, mais décida de prendre de suite commande.
    « Je vais prendre un chocolat viennois… Et tu veux… ?questionna-t-elle en s’adressant à Raffaella. Cette dernière répondit, et le serveur s’éclipsa pour leur préparer tout ça.Bon alors… Quoi de neuf ? N’épargne aucun détail ! » Ca avait le mérite d’être clair sur la curiosité de la blondinette, non ? ^^
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptyDim 7 Fév - 18:08

En déambulant dans les rayons du magasin de décoration, Raffaela se demandait s'il ne valait pas mieux qu'elle achète en même temps deux autres coussins au cas où Aiko referait des siennes dans le salon. Elle se tâta puis finalement abandonna l'idée, se promettant désormais d'être très vigilente auprès de sa petite boule de poil. Elle utilisa quand même l'argent des deux coussins supplémentaires pour s'acheter une petite table basse où elle pourrait désormais poser son téléphone fixe. L'argent lui brûlait les mains, c'était un de ses défauts qui lui portait préjudice ! Elle paya ses dépenses et quitta le centre commercial juste après avoir téléphoné à Calypso. Au passage, elle ne put s'empêcher de regarder la vitrine du magasin Zara, et se mordit la lèvre en la contemplant ; elle avait eu raison d'organiser avec son amie une séance shopping, ça promettait d'être vraiment intéressant ! Et l'après-midi allait être géniale en compagnie de sa meilleure amie. Raffaela prit le volant de sa Fiat 500, elle aussi des Ray-Ban sur le nez (seulement elle avait une petite préférence pour le style Aviators) et prit le chemin du bar " A Luigi " au centre ville. Quand elle y parvint, elle découvrit son amie attendant patiemment sa venue avec son portable dans les mains. D'après elle, cela ne faisait que quelques minutes qu'elle attendait à, Ella se sentit soulagée. Elle qui pensait que son amie patientait devant le bar depuis un bon quart d'heure. Après les embrassades, elles entrèrent dans le bar ; Calypso sur les pas de Raffaela. Cette dernière se rendit sur la première table vide qu'elle vit, privilégiant un endroit calme où elle pourrait mieux discuter. Elle s'installa sur la banquette en cuir blanc et posa son sac à main à ses côtés. Un serveur accouru déjà vers elles à peine furent-elles installées et leur tendit deux cartes - celle de Raffaela avait été mâchouillée par un chien, du moins c'est ce qu'elle imaginait vu les nombreux petits trous -. Elle peinait à voir le menu et ne put donc voir la fin où se trouvaient justement les boissons chaudes, elle écouta le choix de Caly et se résolu à prendre la même chose, de toute manière elle aurait sûrement pris la même chose vu qu'elle préférait d'avantage les chocolats aux cafés : « Un autre chocolat viennois, s'il-vous-plait ! » répondit-elle quand Calypso lui demanda ce qu'elle voulait.

Elle regarda le serveur s'éloigner vers le bar et préparer les boissons, pensive ... Mais Calypso la sortit rapidement de sa rêverie en la questionnant, lui demandant des nouveautés sur sa vie pour l'instant pas très passionante, et en plus la belle blonde exigeait des détails. Raffaela se mit à rire et obtempéra, croisant ses bras sur la table en bois : « Tu veux vraiment tout les détails ?! » demanda-t-elle en souriant. Evidemment, Calypso hocha la tête et 'Ella lui conta tout ce qui s'était passé depuis la dernière fois qu'elles s'étaient parlés, c'est-à-dire il y a quatres jours de cela : « Eh bien, je t'avais dit que j'avais acheté un petit chiot ? J'ai finalement décidée de lui laisser le prénom Aiko. » En effet, lors d'une longue conversation au téléphone entre les deux amies, la jeune Lonardi avait exprimée le souhait de changer le nom de son animal de compagnie, mais finalement Aiko lui allait bien. « Et aujourd'hui lorsque je t'ai appelée, j'étais dans un des rayons du magasin de déco' du centre commercial, cette petite terreur a ravagé mon salon. Il m'a percé plusieurs coussins et a étalé la mousse dans les recoins de la pièce, en laissant aux passages des cadeaux ... Si tu vois ce que je veux dire ! Et puis, il a du tellement courir comme un fou qu'il a fait tombé la lampe à pied qui s'est séparé en deux. » Devant le visage abasourdi de Calypso, Raffaela hocha la tête en fermant les yeux. « Je l'ai disputé comme il se doit ... Enfin je pense l'avoir fait comme il se doit. Et j'ai été racheté de nouveaux coussins et une nouvelle lampe. » La brunette se saisit d'un spéculoos emballé qui se trouvait dans une corbeille remplie sur la table et commença à enlever le papier tout en continuant de raconter les nouvelles. « A pars ça, j'ai essayé de rappeler ma mère il y a deux jours, elle a décroché et quand elle a entendu ma voix, elle a raccroché. C'est stupide, pourquoi font-ils ça ? On dirait que je n'ai pas le droit de vivre ma propre vie, c'est injuste ! » Les parents de Raffaela n'avaient pas beaucoup appréciés son départ de la maison pour aller vivre dans un appartement, seule, mais pour elle c'était le bon moment et puis vivre avec ses parents devenait vraiment pesant surtout que tout ses frères et soeurs étaient déjà parti du foyer familial. Elle s'embêtait toute seule, et les règles infantiles de ses parents commençait à lui peser. Ne fais pas ça, ne mange pas ça ! Elle en avait marre. « Bref, j'irai bientôt les voir et s'ils ne m'ouvrent pas je forcerais la porte, crois moi ! » La jeune femme porta un bout de gâteau à sa bouche alors que le serveur leur ramenait leurs boissons.

Le chocolat viennois semblait délicieux, et Raffaela apprécia particulièrement le petit coeur en cacao que le serveur avait fait sur la viennoise des filles. Elle se saisit de sa cuillère et porta la viennoise à sa bouche, une autre nouvelle lui venait à l'esprit. « Je t'avais également parlée du gars super mignon ? J'aimerai beaucoup le revoir, parce que ... comme par hasard, maintenant que je m'y intéresse je ne le vois plus entre les pauses. » Elle mit sa bouche en coin et prit la tasse pour boire une gorgée, essuyant ensuite la moustache blanche qui s'était mise sur le dessus de ses lèvres. « Je voudrais savoir au moins comment il s'apelle, tout ce que je sais de lui c'est qu'il a l'air aussi timide que moi et qu'il étudie dans la même université. » Elle trempa le reste de son petit gâteau dans le lait chocolaté et croqua à nouveau dedans, repensant soudain à l'université et au dossier que son prof d'économie allait lui donner lundi soir. « D'ailleurs, les cours me saoulent, pas toi ? Heureusement que j'arrive à terme ! Parce qu'entre les devoirs, les dossiers, les partiels ... j'en peux plus ! » Elle regarda Calypso boire son café et l'écouter attentivement, énonçant des remarques sur tout les sujets qu'elle abordait. Elle aimait le fait qu'elles pouvaient se confier l'une à l'autre et que l'autre l'écoutait avec attention, justement après avoir raconté sa vie c'était au tour de Caly de raconter la sienne et Raffaela avait hâte de savoir ce qu'il y avait de nouveau dans la vie de sa grande amie. « Bon, assez de parler de moi ! Qu'est-ce que tu racontes de nouveau toi ? Tout va toujours bien avec Kenzo ? Si non, tu sais que je suis là pour toi ! » Elle but à nouveau une gorgée de sa boisson chaude tout en écoutant Calypso, qui elle aussi avait des choses à raconter !
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptyMer 10 Fév - 20:25

    Une fois installée bien au chaud dans le petit café, les boissons commandées, les miss allaient pouvoir consacrer leur temps à ce qu’elles aimaient le plus : papoter ! Discuter était une véritable passion, commune à la gent féminine toute entière ! Du moins selon Calypso et son entourage. La blondinette pouvait s’avérer, par moment, être un véritable moulin à paroles, surtout en présence de sa sœur. Il suffisait que l’aînée franchise le seuil de la porte de sa chambre pour qu’une longue conversation s’entame. Quand ça n’était pas elle, il s’agissait de ses amies. Combien de temps passait-elle au téléphone ? Elle ne le comptait même pas ! D’ailleurs, ce que lui racontait Raffaella lui rappela leur dernière conversation.

    Flash Back
    « Oooh ! Trop chouuu ! » La voix de Calypso venait de résonner dans la chambre, alors qu’elle était allongée sur son lit, la tête légèrement en arrière et le téléphone scotché à l’oreille. Elle discutait avec Raffaella depuis une bonne heure maintenant, et cette dernière venait de lui apprendre la nouvelle venue dans sa vie, son nouveau compagnon : son petit chien ! Bien évidemment, parlez d’un chiot à la miss Spinelli et vous pouvez la voir se métamorphoser en véritable bisounours.
    « Mais je n’aime pas trop son prénom…
    - Bah… C’est sympa Aïko, non ?
    - M’ouais…
    - Wouuuah ! T’as l’air convaincue, c’est un truc de dingue ! »
    Les deux amies partirent alors dans un fou rire, poursuivant la conversation sur un délire concernant le chien et son nom. Il en leur en fallait peu pour rire ainsi, s’amusant d’un rien. Quelqu’un toqua doucement à la porte de sa chambre, et s’y glissa sans un bruit. Caly, toujours la tête ailleurs et riant de bon cœur, ne remarqua rien. Ce n’est que lorsque Pep’s, son propre chien, apparut devant elle qu’elle sursauta, et termina par exécuter involontairement une roulade arrière digne de ce nom, se retrouvant sur le parquet. Comment était-il entré lui ?! Elle se releva et pu alors voir Kenzo, appuyé contre la porte, un large sourire se dessinant sur ses lèvres. Il se retenait de rire c’était déjà ça !
    « Caly ? Tout va bien ? Oh ! Ca va ? Calyyyyyy !
    - Euh oui, oui... J’suis tombée, mais ça va ! J’suis toujours là ! Je vais devoir te laisser.
    - Oh ?
    - J’ai de la visite…
    - Ah ok ! On se voit bientôt…
    - Pas de problème ! Bisous ! »
    Elle raccrocha et c’est alors que Kenzo se rapprocha, n’ayant pas perdu un seul instant son sourire si… Grr ! Il devait bien se moquer d’elle là !
    « C’était qui ?
    - C’était… Eum… Mon amant ! »
    Ah bah bien !
    Fin Flash Back


    « Tu lui a laissé ce prénom ? Bah tu vois qu’il est sympa ! » Calypso aimait bien l’originalité. Quand elle était gosse, elle avait appelé son chat « chaussette », c’est pour dire ! Enfin bref, tout ça pour dire qu’elle pensait que Raffaella avait fait un bon choix en le conservant. Et puis l’animal se reconnaissait déjà, c’était un petit avantage dans son éducation. Elle continua son explication, et ce qui suivit étonna quelque peu Calypso. Une si petite boule de poil ? Faire autant de dégâts ? Mais c’était une véritable tornade son chien ! Même Pep’s n’en avait pas fait autant ! Quoique… Il en faisait encore des bêtises. A présent elle le disputait moins en plus de ça, surtout quand elle apercevait son toutou chéri entrain de mordiller les chaussures de Julian. C’est limite si elle ne l’encourageait pas à le faire ! « Je pense que finalement… T’aurais dû l’appeler Lucifer ! Ou encore… Taz… Tu sais comme le diable de Tasmanie ! » Elle la laissa poursuivre, changeant cette fois-ci de sujet, pour en aborder un plus sérieux : sa situation familiale. Raffaella s’était déjà confiée à la blondinette, faisant part de cette déception qui s’emparait d’elle à chaque fois qu’elle se heurtait à une nouvelle forme de rejet de ses parents, qui s’enfermaient dans une susceptibilité sans nom, vexés ou juste blessés du départ de leur petite dernière. Ce qui était pourtant naturel, tout à fait normal… Enfin Calypso se demandait parfois comment cela se déroulerait chez elle. Elle était tellement proche de sa famille, notamment de sa sœur, que cela lui semblait bien délicat.
    « Oh… - Elle grimaça légèrement. – Pas cool. Je ne comprends pas. Ce n’est pas comme si tu avais fait tes bagages et claqué la porte. Tu gardes contact avec eux… » Ca la dépassait un peu, et elle avait du mal à trouver la meilleure manière de venir en aide à son amie. La soutenir demeurait la meilleure chose à faire. « Ouais ! Bonne idée ! Si t’as besoin d’aide, n’hésite pas ! Je viendrais défoncer la porte avec toi ! »

    On leur apporta leur boisson, sur lesquelles Calypso eut la surprise de voir des cœurs en cacao. Depuis quand ils faisaient des cœurs sur la crème de leur chocolat ? Elle adressa un regard en coin au serveur, le remercia et une fois que ce dernier fut parti elle lança à Raffaella : « Un peu plus et il va te glisser son numéro de téléphone ! » Et en parlant de garçon, voilà qu’elle lui parlait de son inconnu, garçon que Calypso n’avait, au passage, encore jamais vu ! Ella lui en avait déjà parlé, sans trop s’étendre sur les détails, et ce jeune homme attisait la curiosité de la miss Spinelli. « C’est souvent comme ça ! Quand tu le cherches, tu ne le vois pas ! » Et elle en savait quelque chose. Elle avait cherché Kenzo durant un long mois, et c’était au bal Black and White qu’elle l’avait finalement retrouvé, ou plutôt qu’il l’avait retrouvé. « Il va falloir que tu me le montres ce mec ! Bah ouais… J’suis curieuse ! » Et elle était bien loin de se douter qu’elle avait passé le réveillon de Noël avec lui, car il était le petit frère de Kenzo. Le monde est petit n’est-ce pas ? Elle bu une gorgée de chocolat et acquiesça à la réflexion de son amie au sujet des cours. Elle aussi en avait marre. Ils lui bouffaient tout son temps libre et lui donnait l’impression d’étouffer. Ce fut à son tour de parler, puisque visiblement Raffaella lui retournait sa question, désirant savoir comme ça allait pour elle. Tout allait bien avec Kenzo ? Elle esquissa un sourire en l’entendant lui rappeler qu’elle était là pour elle dans le cas contraire. Raffaella avait pris une telle importance à ses yeux en si peu de temps, c’était fou !
    « Moi ? Bah rien de spécial… La situation reste inchangée chez moi, et c’est tant mieux ! dit-elle en faisant référence à Julian. Situation dont Raffaella connaissait les détails, ce conflit entre deux familles et la déception qui avait pu s’emparer de la blondinette en découvrant ce que son cousin qu’elle considérait comme son frère avait fait, la personne qu’il fréquentait. Beuuurk !Sinon tout va bien avec Kenzo. Enfin j’espère. La dernière fois que je l’ai vu remonte à notre dernier appel. J’sais pas comment il vit ce problème d’emploi du temps, mais moi j’ai du mal… » Elle haussa les épaules, son sourire perdant légèrement de son éclat. Elle faisait avec ! « Enfin tout va bien ! J’ai pour projet d’enfermer à tout jamais mon prof dans un placard à balais, et de ne jamais rendre mon devoir ; d’arrêter les cours et de me lancer dans une carrière de… euh… vendeuse de bonbons ! » Sympa, non ? Tout ça pour changer de sujet ! Elle ponctua le tout par une nouvelle gorgée de chocolat, perdant son regard au fond de sa tasse. ^^
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptySam 13 Fév - 0:56

C'est vrai que Raffaela avait beaucoup hésité sur le prénom de son animal de compagnie, mais avait dû décider en l'espace d'une minute une fois qu'elle se trouva devant l'éleveur. La petite boule de poil se tenait dans les bras du vieil homme, jappant et regardant autour de lui curieusement, on aurait vraiment dit une petite peluche et c'est à cet instant que le prénom devint une chose peu importante aux yeux de la jeune italienne. Peu importe s'il s'appelait « Rufus » ou bien « Banane », le principal c'est qu'il allait la consoler dans ses moments de solitudes, qu'il allait être là pour la faire rire ... mais aussi pour la faire criser ! Comme c'était le cas cette après-midi où le petit fripon avait décidé d'en faire des siennes, ce qui avait coûté trois coussins et une lampe à pied à la demoiselle. Calypso et elle avaient à l'époque passées leurs soirées à débattre sur le prénom du nouveau venu, Aiko avait été proposée par Calypso alors qu'elle feuilletait le catalogue du IKEA où les meubles avaient toujours des noms bizarres, et lui avait proposé le prénom destiné au départ à un fauteuil de jardin pour un petit chiot. Raffaela avait hésité, Aiko semblait le nom idéal pour un husky, les chiens de traineaux au pôle nord mais pas pour un petit loulou de poméranie beaucoup plus petit. Puis une fois devant l'éleveur, elle se rappelait du fou rire qu'elle avait eu quelques jours avant au téléphone avec Caly, et opta pour Aiko. Le petit chiot labrador que cette dernière possédait avait lui aussi un prénom bien particulier " Pep's ", sûrement en référence au chanteur français qu'elle avait découvert sur le net ? Une fois au café, quand Raffaela lui annonça que finalement le chiot répondait au nom de Aiko et qu'il avait déjà commencé les bêtises à la maison, Calypso fut surprise. Elle lui donna de nouveaux prénoms qui firent rire Raffaela : « Taz, le diable de Tasmanie, ça convient parfaitement à ce petit ! Je l'imagine bien tournoyer dans le salon et tout détruire sur son passage ! » Elles partirent dans un fou rire, s'attirant les regards des autres consommateurs du café mais la note fut moins joyeuse quand Raffaela en vint à parler de sa situation familiale : « Moi aussi ça me dépasse ! Sérieusement, on devra y aller un de ces jours les voir là-haut ! Et à nous deux, on ouvrira la porte et si ça suffit pas j'emmenerais le petit Taz avec nous ! » Raffaela étira ses lèvres en un sourire et leva la tête vers le serveur quand celui-ci apporta les boissons.

« Eh bien dis donc ... » commença Raffaela en contemplant sa boisson et son joli coeur en cacao sur le dessus. Elle échangea un regard avec Calypso puis remercia le serveur qui s'en alla, écoutant la remarque de cette dernière. « Attend de voir quand il va nous apporter la note ! Si ça se trouve c'est à toi qu'il s'intéresse et il va te noter son email au dos du ticket ... » La brunette étouffa un rire, et en vient à parler du garçon qui l'intéressait en ce moment, ne se doutant pas le moins du monde que le copain de sa meilleure amie était le frère de ce jeune inconnu ! Eh oui, le monde est petit ! Plusieurs fois, Raffaela avait tenté de le suivre dans les couloirs pour essayer de connaître son prénom et de pouvoir chercher tel une geek le soir même, ce beau brun sur Facebook. Ah qu'est-ce qu'on ne ferait pas sans ce site hein ? Mais seulement, il était impossible de savoir quelque chose de lui. Et Calypso qui voulait le rencontrer, si 'Ella le pouvait elle aurait emmener son amie avec elle le lendemain pour qu'elle voit le jeune homme de ses propres yeux. « Dès que tu en auras l'occasion, tu viendras devant le campus, il traine là avec quelques amis .. Il faut que tu le vois, et il faut que tu m'aides à en savoir plus sur lui ! » Elle trempa un nouveau gâteau dans son chocolat viennois, et regarda les deux papiers vide des spéculoos sur la table : Ok, elle allait s'arrêter là. Malheureusement pour elle, Raffaela prenait rapidement du poids et si elle continuait à en prendre, elle allait se retrouver avec cinq cent grammes en plus sur la balance le lendemain matin. La vie est injuste : Elle prend du poids rapidement, à l'inverse de certaines copines qui elles, peuvent manger des tartines de nutella et ne prendront presque rien. Bref, revenons à des choses plus intéressantes.

Tout allait bien dans la vie de Calypso et Raffaela en était très contente. Elle détestait voir son amie soucieuse et malheureuse à cause de ses problèmes, soit avec l'école ou bien son copain. Elle lui répeta encore une fois que la situation chez elle restait inchangée, et la jeune Lonardi comprit tout de suite de quoi elle parlait. Caly' refusait que son cousin qu'elle considérait comme son grand frère, ait une relation avec la famille d'une famille ennemi : Un genre de Roméo et Juliette des temps modernes, si vous préferez. 'Ella conaissait le problème depuis son commencement, et elle avait toujours été là pour épauler son amie, lui donner des conseils, être sa confidente lorsqu'elle avait besoin d'évacuer ...
« Tu as raison de rester dans ton coin, et puis tu verras ça ne durera pas longtemps cette histoire ! ». Raffaela aimait bien Kenzo, bien qu'elle ne l'ai encore jamais vu mais elle savait que c'était un chouette type et que rares étaient les fois où il avait fait du mal à son amie. La jeune femme se mit à rire quand Calypso lui exposa son projet : Enfermer son prof dans un placard et passer le reste de sa vie à vendre des bonbons, mmh intéressant ! 'Ella mourrait d'envie de faire la même chose, seulement elle tenait bon vu qu'il ne restait que quelques mois avant la fin des cours, de ses examens et de son cursus scolaire ! Après cela, elle pourrait exercer son métier, ou bien continuer en vue d'un master. « C'est une bonne idée ça, vendeuse de bonbons ! » Raffaela but une des dernières gorgées de sa boisson chaude et demanda alors à Calypso : « Tu crois que l'on pourrait faire une fête tous ensemble dans peu de temps ? On invitera seulement les gens proches de nous, comme Marysol, Thalie, Kenzo ... Si il veut il peut ramener des gens de sa famille lui aussi ! Plus on est de fous, plus on ris ! »
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptyMar 16 Fév - 2:09

    C’est sûr, avec le petit Taz, ça allait faire toute la différence ! Le petit chien allait tellement effrayer les parents de la miss avec ses aboiements d’animal féroce qu’ils allaient forcément ouvrir la porte, et dans le cas contraire il allait à lui tout seul défoncer la porte ! L’image de la boule de poils fonçant tête baissée dans la porte, continuant à courir sans s’apercevoir qu’il faisait du surplace lui décrocha un large sourire. Vraiment, ce chien l’amusait déjà alors qu’elle ne l’avait encore jamais vu. Fortich’ n’est-ce pas ? Moi je le trouve balèze ! Enfin toute forme d’aide était la bienvenue, même si c’était par l’intermédiaire d’un petit être comme lui, semblable à une peluche. Parfois on a besoin de s’armer de patience pour comprendre les autres, pour les raisonner. Calypso connaissait bien ça, mais au sein de sa famille la situation était inversée. C’était elle qu’il fallait comprendre, c’était elle qui se braquait, et c’était elle qui s’était enfermée dans un mutisme sans nom à l’égard de son cousin. Car oui, ce dernier avait depuis peu récupéré ce statut, la miss laissant de côté et bien loin celui de frangin. Pourquoi ? Non pas pour le blesser lui, puisque la blondinette était incapable d’une telle méchanceté. Seule une extrême colère pouvait la pousser jusque là, et la sienne était mélangée à une amère déception. Non, ça n’était pas pour le toucher, c’était comme pour se protéger. Toute cette histoire, même si on lui avait sans cesse répéter qu’elle ne faisait que perpétrer un tas de bêtises remontant à des lustres, avait fait pas mal de dégâts, à commencer au sein de sa famille. Avant que leur grand-père ne décède, un sacré bordel avait été mis, et elle n’avait pas supporté la déception qui pouvait se lire dans les yeux clairs du patriarche. Elle en avait voulu à Julian, et les mots qu’il lui avait craché au visage le jour même de la mise en terre du cercueil de Giovanni avait eu raison du peu d’efforts qu’elle aurait pu faire pour lui. Cependant, ce n’est pas parce qu’elle se trouvait dans une situation contraire à celle de Raffaella qu’elle ne pouvait pas la comprendre. D’autant plus que l’histoire était bien différente, et que ses parents se braquaient pour une chose qui allait tôt ou tard arriver. Que Raffaella quitte la demeure parentale n’avait rien de comparable avec les histoires de coucheries de son cousin, bien évidemment. Calypso était peinée de voir son amie dans un climat si tendu, assister à cette rupture qu’elle ne désirait pas avec ses parents, et se sentir impuissante. C’est vrai après tout, elle n’allait pas se ramener chez eux, se présenter, et leur faire la morale !

    Elles n’eurent pas l’occasion de poursuivre sur ce sujet, le serveur les coupant en déposant devant chacune d’elle une tasse de chocolat chaud. Calypso remarqua sans mal les petites approches du jeune homme, à commencer par ces cœurs de cacao sur la mousse chocolatée. Elle y alla de sa petite réflexion, et Raffaella la lui renvoya. M’oui… Lui faire des avances à elle ? Ce n’est pas comme si sa tête d’ange faisait la une de l’Osservatore, depuis un moment déjà et pour tout dire depuis son arrivée à Rome, et que dernièrement c’était une partie de sa vie sentimentale qui y était déballée ! Et puis c’était vers elle qui adressait ces nombreux petits regards depuis le comptoir. En guise de réponse, elle se contenta d’un simple :
    « …Ou pas ! » puis partit dans un rire franc et cristallin. Enfin lui, elle s’en fichait pas mal, celui qu’elle voulait voir c’était cet inconnu pour qui Raffaella semblait avoir littéralement craqué.
    « T’en fais pas, je serais un super agent ! » Enfin elle fera mieux que pour Kenzo, elle en était sûre ! Et puis ça n’était pas bien dur ! En découvrant qui était cet inconnu, ça allait de suite être plus simple puisque pour elle il ne l’était pas ! Elle allait pouvoir lui dire qu’elle avait passé Noël avec ce futur homme politique plein d’ambition et de projets, qu’elle avait découvert avec surprise qu’elle avait eu une réplique de ce dernier sous forme de petit ange cul nu sur son sapin, et qu’il avait un cousin assez particulier en plus d’une grand-mère adorable… Sympa, non ?

    La conversation se tourna finalement vers elle, sur sa propre vie. Ah… Elle se passerait bien de tout commentaire sur cette dernière. Elle restait inchangée et Calypso se contraignait à croire que tout cela lui convenait. Combien de fois avait-elle pensé avec regret à leur passé ? Elle ne comptait plus… A présent elle devait faire sans, sans lui, sans cette présence, et elle la comblait en s’entourant d’amis, en passant une majeure partie de son temps libre avec Kenzo, quand ce dernier le pouvait lui aussi. Là encore, ce qui s’avérait parfois être une tâche bien délicate. A se demander s’il arrivait à le supporter, car pour sa part le manque se faisait souvent sentir. Elle avait du mal à le vivre, mais une fois de plus prenait sur elle et profitait du moindre instant dans ses bras. Elle fut contente d’entendre les mots de Raffaella, qui était pour elle d’un énorme soutient.
    « Je ne m’en occupe plus de toute façon. J’ai dit ce que j’en pensais, je ne m’étendrais pas sur le sujet… » Elle esquissa un léger sourire, et bu une nouvelle gorgée de chocolat. Puis pour détendre l’atmosphère due à ce sujet si sérieux, elle plaisanta quand à son avenir, ce qui fit rire la brunette. « J’ai un avenir tout tracé ! Parfait ! Et tout le monde va envier mon bonheur dans cette tonne de… sucre ! » Ella émit alors l’hypothèse d’organiser une petite soirée ; idée à laquelle Calypso sembla adhérer rien qu’à en voir son large sourire.
    « Ouais pourquoi pas ! On pourrait organiser ça à la maison, ou alors se retrouver dans un petit bar de la ville pour commencer la soirée… C’est une chouette idée ! »
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptyMer 17 Fév - 17:40

Depuis toute petite, Raffaela avait toujours été très proche de sa famille et surtout de ses parents. Mais depuis qu'ils avaient décidés de ne pas lui répondre au téléphone et de ne pas ouvrir la porte après avoir jeté un coup d'oeil par la fenêtre à côté, elle se sentait vraiment mal. Pourquoi réagissaient-ils ainsi ? Etait-ce parce qu'elle les laissait seule sans une présence ... jeune ? Ou bien tout simplement parce qu'ils pensaient qu'elle n'était pas encore prête pour avoir un appartement toute seule ? Dans tout les cas, ce n'était pas une raison valable pour ne plus vouloir la voir. Et avec l'aide de Calypso et de la petite terreur de Tasmanie, elle allait s'y rendre et demander des explications, peu importait que Caly ne les conaisse pas, elle allait apprendre à les connaître cette fois là. Certes, l'histoire de 'Ella était différente de celle de Caly puisque cette dernière se trouvait dans le même état que les parents Lonardi : elle refusait de communiquer avec son cousin. La raison était assez compréhensible par Raffaela, elle se mettait à la place de sa meilleure amie et était forcée d'admettre que la situation n'était pas facile. Son amie avait une histoire qui concernait toute la famille, tandis que les frères de la brunette n'était en aucun cas impliqué dans l'affaire, allez savoir s'ils étaient même au courant de l'histoire, cela faisait tellement longtemps qu'ils ne passaient tous plus à la maison. Raffaela n'avait pas vu l'ainé de la famille depuis noël l'année dernière, mais passons ... Elle attrapa la main de Calypso et la regarda droit dans les yeux, un sourire réconfortant sur le visage : « Ne t'inquiète pas pour ta famille, je suis sûre que ça va bientôt s'arranger. Il ne va pas éternellement rester avec elle quand même ? » Elle haussa les sourcils, et caressa doucement la main de Caly, elle tenait à ce qu'elle sache qu'elle serait toujours là pour elle quoi qu'il arrive. Et comme elle savait l'importance de cette histoire, elle voulait également essayer de pouvoir les aider, de réunir à nouveau cette famille qui fut si heureuse pendant de nombreuses années. « Et puis, dis toi que tu ne vas pas en vouloir éternellement à Julian, c'est ton cousin et rapelle-toi de tout ces bons moments que tu as partagés avec lui. C'est une ... "erreur de jeunesse" , comme je te l'ai déjà dis ».

Elle relâcha doucement la main de son amie et attrapa son sac à côté d'elle pour fouiller dans une des petites poches. Elle en sortit un paquet vert avec l'inscription " HOLLYWOOD" et le tendit à son amie : « Tu en veux un ? » puis elle en prit un également et le rangea dans son sac tout en écoutant Caly qui démentait sur le fait que c'était sur elle que le serveur en pinçait. La brunette se mit à rire elle aussi, lança un clin d'oeil à son amie en lui disant qu'elles allaient bien voir. Et enfin sur le garçon dont elle ignorait quasiment tout mais qui lui faisait de l'effet. Si elle savait que Calypso sortait avec son propre frère, elle lui poserait milles et une question. « Je sais, et je te fais confiance ! D'ailleurs, j'ai une info en plus si ça peut t'aider dans tes futures recherches : Il a l'air d'aimer la musique, il joue de la guitare. Et il en joue très bien en plus ... » dit-elle en souriant bêtement. Elle n'avait pas non plus regardée la première page de l'Osservatore, mais si jamais elle voyait que sa photo ainsi que celle du garçon sur qui elle craquait en occupait une partie, elle deviendrait folle. Elle repoussa la tasse de sa boisson devant elle et lança discrètement un regard à celle de Calypso pour voir si elle avait fini, et si elles pouvaient enfin aller dévaliser les magasins !! Négatif, il lui restait toujours un fond. Elle attendit patiemment, continuant la conversation qui se poursuivait maintenant sur le futur métier très prometteur de Caly : « Surtout que tu n'as pas besoin de grandes années d'études pour vendre des bonbons, c'est ça qui est bien ! D'ailleurs en parlant d'études, il te reste combien de temps à passer à l'université ? ». Eh oui, c'était une des choses que Raffaela ignorait sur Caly, à vrai dire elles n'en parlaient jamais parce que dès qu'elles se voyaient, leurs conversations tournaient autour des garçons, de la mode, des nouveautés dans la vie de chacun et ça concernait très peu les cours. Si Raffaela ne se trompait pas, elle aurait fini tout comme elle cette année, sauf si comme cette dernière elle avait en vue de continuer des années de plus.

Calypso but la dernière gorgée de la boisson, et 'Ella ne mit pas longtemps avant de se retrouver avec sa veste sur les épaules et son sac à la main, elle se dirigea vers le comptoir suivie par Caly qui venait de lui dire en souriant qu'elle était partante pour cette petite soirée. « Oui, bonne idée ! répondit Raffaela en posant son sac sur le comptoir, cherchant son porte-feuille au fond. Elle vit que Caly l'imita et très vite elle posa la main sur le sac de cette dernière : Laisse, c'est pour moi ! » Le serveur apporta la note, et plongea son regard dans celui de Raffaella : « Ca fera cinq euros, s'il-vous-plait ! » Elle lui tendit le billet et tandis qu'il partait le ranger à la caisse plus loin, Calypso tapota dans le dos de son ami en riant. Ella mima à l'aide de sa main à son amie d'attendre ce qui allait se passer par la suite ... Quand le serveur revint pour rendre le ticket de caisse, il s'accouda de l'autre côté de comptoir et d'une voix mielleuse, déclara : « Vous êtes vraiment très jolies mesdemoiselles ! Au revoir, et à bientôt ! » Raf' attrapa la main de Calypso en riant aux éclats, et elles sortirent dehors en prenant la voiture de la brunette : « Pour en revenir à la soirée, je t'aiderais à préparer la salle dans l'après-midi, et puis je ramenerai un plat le soir ça marche ? Ne t'inquiète pas, je m'en sort plutôt bien en cuisine, j'intoxiquerais personne ! » répondit-elle en riant. Elle tourna le contact et démarra, regardant au passages des deux côtés de la route pour voir si personne n'arrivait. « Alors ... direction centre commercial ou bien centre ville ? »
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptyDim 21 Fév - 12:48

    S'inquiéter ? Elle ne prenait même plus la peine de le faire. Après tout c'était tout de même un peu de sa faute, celle de son sale caractère hérité de son grand-père si tout ceci se passait ainsi. Elle était butée et lorsque quelque chose la contrariait et la froissait elle ne faisait pas semblant, elle ne le dissimulait pour faire plaisir au petit monde qui l'entourait. Quitte à passer pour la méchante, pour la fille sans coeur ou encore la gamine incompréhensive, elle s'en foutait pas mal. Peut-être que sa place de cadette, de petite chouchoute surprotégée jouait sur tout ça. Enfin quoiqu'il en soit, elle ne comptait pas revenir sur ses paroles, sur ses actes. Elle n'avait pas pour projet de s'excuser ou de faire profil bas, et l'inquiétude avait cessé d'être chez elle. Calypso adressa un sourire à son amie, la remerciant de cette attention et de son soutient, alors qu'elle même avait des soucis de famille à gérer. Raffaella était persuadée que tout allait s'arranger, voyant alors Julian lâcher enfin cette nana. Caly ne pu s'empêcher de rire quelque peu nerveusement. « On parle du grand amour de sa vie là ! L'amour avec un grand A ! Oui, mon cousin est parti dans un délire à la Roméo et Juliette et le pire c'est que ma mère l'encourage... Thalie j'sais pas ce qu'elle en pense, mais elle est collé à lui comme de la glue, donc ça ne m'étonnerait pas que je sois la seule contre tout ça... » Pas faux ! Ca ne l'étonnerait pas, et pour sûr, elle n'en doutait même pas. Ca semblait tellement évident ! Elle lâcha un profond soupir, et reprit d'une voix plus faible : « Ce que mon grand-père me manque... » Elle releva le regard, arquant légèrement les sourcils, quand la brunette lui affirma qu'elle ne ferait pas la tête éternellement à son cousin. Oh ça, elle n'était pas prête à le parier ! Tellement rancunière qu'elle était bien capable de l'ignorer à vie. Après avoir quitté la demeure familiale, car elle ne comptait pas y vivre jusqu'à atteindre la retraite, ça ne serait plus très difficile à faire.

    Calypso accepta volontiers le chewing-gum proposé par son amie, qu'elle laissa sur le côté de sa tasse, cette dernière n'étant pas fini. Mélanger cacao et chlorophylle n'était pas génial. Sans trop se presser, mais en accélérant un peu tout de même, elle termina sa tasse, en quelques gorgée, affichant un radieux sourire à la simple idée de pouvoir aider sa miss préférée à se renseigner sur son inconnu. Elle imaginait très bien ce qu'elle devait ressentir, l'ayant vécu elle aussi, il y a quelques mois de ça, avec Kenzo. Elle se rappelait parfaitement son état lorsqu'elle avait passé le seuil de la porte de sa chambre, qu'elle s'était laissée tomber sur son lit, rêveuse, repensant à cette question, à cet instant que Thalie avait interrompu... Elle avait imaginé la douceur de ses lèvres contre les siennes, sans se douter qu'il était impossible d'imaginer une telle chose tant cette pression de tendresse était exquise.
    « Un musicien ? Très bon choix ! Les musiciens sont de véritables amours ! » Là encore, elle parlait par expérience. Quoiqu'elle ne connaissait pas Théo F., le petit frère de Leandro, lui aussi musicien, et traitant la plupart des femmes comme des kleenex. Enfin, quand elles se seront rendu compte que l'inconnu était un Ghiozzi, Calypso ne pourra que le lui confirmer. Elle adressa un clin d'oeil amusé et taquin à son amie. « Il te chantera de magnifiques balades, composées rien que pour toi, et vous serez incroyablement choux tous les deux, et... - Devant le regard que lui lançait la miss, elle se stoppa : Ok. J'arrête. »

    Ce qui était bien avec Raffaella, c'est qu'elles pouvaient passer d'un sujet à un autre, sans la moindre difficulté. Elles parlaient de tout, allant des sujets sérieux et sensibles, jusqu'à la plus grosse bêtise qui puisse être, des délires à gogo s'enchaînant sans le moindre mal. Comme cette idée d'entamer une grande carrière de vendeuse de sucrerie. Quel plaisir, n'est-ce pas ? Rien de bien sérieux concernant la tentation, luttant pour conserver la ligne, mais le bonheur de vivre au pays de Candy (vieux jeu de mot, désolé...). « Je vois la fin... Mais je ne sais pas si je me lance dans une troisième année, ou une sorte de DUETI... Partir à l'étranger, maintenant que je me suis attachée à Rome, ça sera dure... Pire que lorsque j'ai dû quitter Paris. Mais ne parlons pas d'études, je vais déprimer ! » Il ne fallait pas oublier que Raffaella l'avait sauvé d'une dissertation barbante, alors il ne fallait pas la replonger dans l'optique du travail. Oh non ! Elle avait grand besoin de se détendre ! Elle termina son chocolat viennois (enfin !) et imita Raffaella lorsque cette dernière se leva, enfilant sa veste et s'emparant de son sac pour aller régler la note au comptoir. Elle farfouilla tout comme elle, à la recherche de son portefeuille, mais son amie la stoppa, voulant l'inviter. Elle ne broncha pas, la laissa faire, mais n'avait pas dit son dernier mot. Elle savait par avance que batailler pour régler la note serait une perte de temps, qu'elle était la plus proche de la caisse et que forcément le serveur allait lui accorder toute son attention puisqu'il tentait de la charmer depuis qu'elles s'étaient assises à leur table. Elle finit par payer, et très vite les deux miss filèrent, alors que Raff' riait aux éclats et que Calypso imitait le serveur. « Vous êtes vraiment très jolies... Blablabla ! Il t'a glissé son numéro avec la note ? »-demanda-t-elle en montant dans la voiture de la brunette. Cette dernière finit par relancer le sujet de la soirée, qui semblait être une excellente idée, et Calypso approuva. Connaissant sa chère maman, ou ne serait-ce que Maria, si cela se déroulait chez elle, ils auraient droit à un tas de petits trucs à grignoter, des boissons à profusion, comme si Caly n'était pas capable de s'organiser seule ! « On file dans le centre ville, c'est plus sympa ! Et puis il fait beau ! » Ces deux jolies demoiselles devaient profiter du soleil, n'est-ce pas ? ^^
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptyMar 23 Fév - 0:43

Ah, la famille ! Le plus grand soutien possible avec les amis, les gens que l'on connait le mieux et qu'on apprécient souvent le plus. Mais aussi une source de problèmes et on ne parle pas seulement là des soucis des deux demoiselles ... Une trahison, un abandon, un destin détruit, bref la famille est capable de tout lorsqu'il s'agit de faire du mal et fréquemment, c'est involontaire. Calypso est une de celle qui porte une grande importance à la famille et qui depuis peu a réalisé que même ceux qui nous sont les plus chers peuvent nous décevoir. Ce n'était pas bien différent pour Raffaela, qui croyait pourtant faire le bon choix mais hormis ses amis et le reste de sa famille, ses parents n'étaient pas du même avis. Les deux jeunes filles peuvent se comprendre sur le fait que tout cela les fait souffrir, bien qu'elles veuillent le cacher. Caly craignait de ne jamais revoir son cousin comme il l'était avant, maintenant qu'il vivait un amour passionel et très "Roméo & Juliette" avec sa compagne, ce que Raffaela démentait en disant que -pour l'avoir vu une fois- la copine de Julian n'allait pas se contenter de rester avec lui toute sa vie. Du moins, elle espérait que ça soit le cas pour que son amie retrouve enfin le sourire chez elle et arrête de se prendre la tête avec cette histoire. Raffaela eu un pincement en coeur lorsque sa meilleure amie lui révela que son grand-père lui manquait, elle plissa les lèvres et son regard était empli de compassion, elle aussi avait perdu son grand-père il y a longtemps. Malgré tout cela, elle ne savait plus quoi dire. A vrai dire elle voulait dire tant de choses mais vu qu'elle n'était pas voyante, elle ne pouvait pas se permettre de juger si la famille Spinelli allait bientôt se retrouver comme avant. Elle se contentait de caresser amicalement la main de Calypso en lui montrant à travers diverses expressions du visage, qu'elle comprenait et était de tout coeur avec elle. Bref, Caly préféra changer de sujet et elles reprirent leur discution à propos du garçon qui faisait craquer Raffaela. D'après son amie, les musiciens étaient des perles et 'Ella voulait bien la croire, le bel inconnu semblait en être une mais encore une fois, ne jugeons pas trop vite. Elle hochait la tête en souriant, contente de voir que la blondinette lui donnait des petites infos, bien qu'elle se doutait déjà que les musiciens avaient un grand coeur. Elle en était maintenant certaine vu que la demoiselle parlait par expérience, avec Kenzo.

« Il faudrait que je m'approche un peu plus près de lui pour écouter les paroles de ses chansons, je suis sûre qu'elles doivent être vraiment jolies ! Encore une fois, tu seras sur ce coup avec moi Caly ! » Raffaela se mit à rire doucement et écouta alors sa meilleure amie lui raconter ô combien elle serait bien avec ce dernier. A mesure qu'elle énonçait ce qu'il allait faire s'ils étaient en couple, elle haussait un sourcil, amusée. Calypso finit par la remarquer et se stoppa net, tout sourire. Il lui composerait de belles balades rien que pour elle ? Ils seraient choux tout les deux ? Rien que d'y penser, le ventre de 'Ella recommençait à faire des siennes. C'est dingue, elle avait plusieurs fois flashé sur des garçons mais aucun ne lui avait fait cet effet, il fallait croire qu'elle éprouvait vraiment un gros coup de coeur pour ce jeune homme dont il lui tardait de découvrir l'identité ! En un éclair, les filles passèrent au sujet de l'école, sujet quelque peu houleux et que les filles évitaient de trop commenter lorsqu'elles se trouvaient toutes les deux. Déjà, si elles se trouvaient ensemble c'était pour échapper à une dissertation ou bien un projet oral à faire pour la semaine à venir et qui les coinçaient chez elle toute une journée, voir même deux. Vivement qu'elles terminent tout ça et se trouvent un job qui leur convient, et qui ne lui empêcheront pas de passer un bon jour de congé. « Fais ta troisième année ! Je sais que ça va être dur, mais ,je veux pas que tu partes de Rome. Je ferais quoi sans toi ici, hm ?! » Raffaela pencha sa tête sur le côté en souriant et elles clorent le sujet pour se lever de table et aller au comptoir où bien entendu, le serveur se lâcha. Morte de rire devant l'imitation de Calypso alors qu'elles quittaient le bar, elle répondit à la question de son amie qui demandait si le garçon avait bien noté un numéro de téléphone. En train de conduire, Raffaela demanda à son amie : « Tu peux vérifier si il l'a fait à ma place, s'il-te-plait ? Si je lis ça pendant que je conduis, je risque encore de provoquer un accident ! » Après avoir entendu la réponse de son amie, Raffaela éclata de rire et s'arrêta au feu rouge, en profitant pour regarder le dos de la note que Calypso lui tendait.

Elle reposa la note près du levier de vitesse et en vint au sujet de la fête, ravie que Calypso accepte. Raffaela allait pouvoir rencontrer Kenzo en chair et en os, elle qui ne l'avait entendu qu'au téléphone ou vu à la webcam lors d'une discution entre les deux demoiselles ... Et puis elle allait pouvoir revoir Thalie, qu'elle n'avait vu que deux fois, ainsi que Marysol avec qui elle n'avait plus trop parlé ces derniers temps, à vrai dire la jeune femme commençait à devenir distante et Raffaela se demandait pourquoi. Elle ne pouvait pas imaginer que tout cela était dû au fait que Caly était entrée dans la vie d'Ella. Justement, celle-ci sortit la brunette de sa rêverie en lui disant qu'aller au centre-ville avec ce beau temps était sympa, Ella hocha la tête et prit la direction du centre ville, ses Ray-Bans rouges sur le nez. Elle gara sa voiture (avec beaucoup de mal, puisque les gens avaient tendance à très mal se garer dans les parkings) dans une des places et elles sortirent tout deux de la fiat, se dirigeant côte à côte vers la route principale. Alors qu'elles marchaient en discutant sur le temps qui régnait sur Rome aujourd'hui, Raffaela qui était très observatrice remarqua un homme derrière un bosquet et celui-ci tenait à sa main un gros appareil photo qu'il dirigeait vers leur direction :
« Hum Caly ? appela Raffaela, en attrapant doucement le bras de son amie. Dis moi, c'est normal qu'un homme vienne de nous prendre en photo là bas ? »
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptySam 27 Fév - 1:05

    Passer une guitare entre les mains d'un jeune homme, si ce dernier sait en jouer, qu'il a une certaine présence et un grain de voix particuliers, vous pouvez être sûre qu'il fera chavirer de nombreux coeurs. D'ailleurs par moment ça inquiétait presque Calypso, lorsqu'elle pensait à Kenzo et ses représentations publiques. De quoi se faire piquer son copain par une nana un peu trop alcoolisée, fondant comme un véritable chamallow dès lors qu'il ouvrait la bouche pour en sortir la moindre note, le moindre mot... Si ça n'avait été que d'elle, son musicien elle l'aurait gardé tout près d'elle, et n'aurait pas accepté qu'il se produise pour quelqu'un d'autre qu'elle. Elle aurait fait l'égoïste jusqu'au bout, ne souhaitant pas partager sa voix et son talent avec le reste du monde, enfin pour commencer avec Rome. Calypso l'aurait gardé prisonnier, dans un simple regard d'admiration, saupoudrer de tendresse. Non franchement, il n'y a pas à dire, les musiciens ont du charme, ont ce petit quelque chose d'attirant, d'envoûtant... Alors quand Raffaella lui donnait cette information concernant son inconnu, elle comprenait tout de suite pourquoi la brunette avait craqué, sans même avoir vu son visage. Quoi de plus chou qu'un garçon suivant le rythme d'une douce mélodie, chantant de belles paroles amplis de romantisme et de poésie, de beauté à proprement dit ? Alors ce gars avait plutôt intérêt à chanter de telles balades, et Raffaella se devait de les entendre, même si pour cela elle comptait sur l'aide de Calypso. L'aider à s'en rapprocher ? Mais pas de soucis pour ça ! La jeune Spinelli était toujours partante pour ce genre de petites mission, et si c'était ainsi qu'elle pouvait faire quelque chose pour son amie, inutile de préciser qu'elle ne s'en priverait pas. Les deux miss s'entre aidaient sans arrêt, sans même se poser de questions... C'était ainsi, depuis qu'elles s'étaient ainsi rapprochées l'une de l'autre, devenant de réelles meilleures amies. En cours, en faisant du shopping, en bossant à la maison, en soirée, n'importe quand, elles pouvaient compter sur l'autre !

    « Je sais que ça sera difficile... D'une façon ou d'une autre je vais galérer, alors autant galérer à Rome, non ? » Pourtant les études n'étaient pas le point faible de la blondinette. Elle s'en était toujours bien sortit, obtenant des notes et résultats plus que correctes et même bons, mais ceci avec une bonne dose de travail. Elle n'avait malheureusement pas cette facilité, ce don, cette mémoire hors norme et cette capacité à assimiler les choses en un claquement de doigts. Elle était intelligente, certes, mais elle bossait, et ce travaillait portait simplement ses fruits. Calypso avait pourtant l'impression d'étouffer par moment, mais aussi de louper des choses à cause de cela, et pas mal de temps d'ailleurs... Des instants à passer et partager avec Kenzo par exemple, tout plein de petits moment semblable à des bouffées d'oxygène, dont elle se privait. « Sans moi ? T'irais draguer un bel inconnu, musicien et mystérieux à souhait ! Ah ah ! » A moins qu'elle ne s'amuse à faire la tourner des cafés, pour voir le nombre de numéros de téléphone qu'elle était susceptible de récolter à l'aide d'un simple sourire et de quelques battements de cils. Une fois en voiture, alors que Raffaella, en conductrice sérieuse qu'elle était, se concentrait sur la route, Calypso vint à vérifier s'il avait griffonner ou non son numéro au dos de la note. En apercevant des chiffres écrit en vitesse, elle ne pu s'empêcher de rire.
    « Mais c'est qu'il l'a fait ! Trop fort ! Tu vois, je te l'avais dit... T'as une touche ! »

    Centre commercial ou centre ville ? La seconde option fut choisie, et les deux miss ne tardèrent pas à se garer sur un parking. Calypso se remettait doucement de son fou rire, retrouvant tout son sérieux, récupérant son sac, et descendant de voiture. Elles s'engagèrent dans une allées, se baladant tranquillement, profitant du soleil et de ce petit air, se protégeant néanmoins du froid encore présent. Jusqu'à ce que Raffaella remarque un homme, planqué derrière un bosquet, un appareil photos à la main.
    « Et m*rde ! » souffla la blondinette en détournant le regard, cherchant à nouveau ses lunettes de soleil. C'était pas possible ?! Ils allaient la coller comme ça encore longtemps ? Dès que l'occasion se présentait, on prenait quelques clichés d'elle, dans sa vie de tous les jours, mettant de côté la simple idée et évidence qu'elle voulait avoir la paix !
    « J'suis désolée Raffaella... »
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptyMer 3 Mar - 19:43

Un guitariste qui chante de sa plus belle voix et qui vous regarde profondément en souriant, comment ne pas craquer ? Surtout si le message qu'il transmet dans ses chansons a de quoi faire chavirer le coeur de toutes les filles. Raffaela ne restait pas insensible au charme des balades de ce bel inconnu, elle passait ses pauses à l'écouter d'un banc lointain, jouer pour ses amis et accessoirement les filles qui s'ajoutaient au lot et qui la rendait verte de jalousie. Ce garçon était romantique et elle aimait ça, seulement pendant un long moment elle a pensé ne jamais pouvoir l'approcher, son côté mystérieux se traduisait pour elle par un "Je ne suis pas libre". En parler avec Calypso lui faisait toujours du bien, car son amie l'écoutait d'une oreille attentive et qui plus est, la comprenait très bien puisque son copain Kenzo était pareil : musicien, charmeur ... Et elle imaginait très bien ce que pouvait ressentir 'Ella. Si seulement elles avaient pu ouvrir un exemplaire de l'Osservatore alors qu'elles se trouvaient à boire un café chez " A Luigi ", leur discution sur le sujet aurait sans doute durée beaucoup plus longtemps : le dernier numéro sortit avait pour thème la Saint Valentin, et donc forcément qui dit Saint Valentin, dit couples. Et c'est ce qui se trouvait en seconde page. Le titre du sujet, intitulé " Un jour mon prince viendra .... Ta gu*ule ! " montrait Raffaella sur une photo qu'elle ne se rappellait pas avoir vu, et qui la montrait à une de ses sorties au supermarché ; la personne qui avait prise cette photo n'était en aucun cas de l'entourage de la jeune femme. Bref, là n'était pas le plus suprenant : la photo collée à la sienne montrait un garçon qui lui était familier ; ses cheveux bruns bouclés, le chapeau noir qu'il portait sur la tête, sa sacoche portée négligemment à son épaule ... ce n'était autre que l'inconnu de son école sur qui elle craquait. A côté, leurs prénoms ainsi que la première lettre de leur nom de famille : Raffaella L. & Noah G. , et un paragraphe les concernant et qui parlait de leur future idylle, les rédacteurs du journal s'adressant directement à Raffaella en lui disant qu'ils lui laissaient le plaisir de découvrir le reste de l'identité du jeune homme. Si seulement elles l'avaient lus, puisque de plus, l'article parlait aussi de Calypso et de sa relation avec Kenzo, seulement un troisième prénom s'ajoutait et il portait celui de Romy. Qui était-elle ? Que faisait-elle émêchée avec Kenzo en plein milieu de la nuit à la sortie d'une boîte de nuit ? Oui, si seulement elles l'avaient lus, elles auraient pu passer l'après-midi à en discuter, et le prénom du garçon qui plaisait à Raffaella aurait peut-être évoqué quelque chose à Caly, hein ?

En montant dans la voiture, après être sortie du bar, 'Ella avait demandé à son amie si celle ci pouvait voir si au dos du ticket de caisse était noté le numéro du serveur qui leur faisait de l'oeil, ou faisait de l'oeil à la brunette d'après Caly. Conduisant prudemment mais souriant à l'idée de savoir la réponse, elle écoutait son amie blondie lui répéter le prénom du serveur qui figurait sur le ticket et puis, son numéro de téléphone qui se trouvait bien au dos du ticket comme cette dernière l'avait dit. Raffaella éclata de rire, suivie par Calypso qui glissa le ticket dans un conténaire en dessous de la radio, le laissant de façon à ce que Raffaella le remarque dès qu'elle pénétrait dans sa voiture.
« Noooon ?! J'en reviens pas ! Oh c'est pas vrai ! » s'écriait-elle pour se faire entendre au dessus des rires de Calypso. Elles se dirigèrent alors vers le centre ville où le soleil pointait son nez, et 'Ella gara sa petite fiat 500 sur le parking, avant de sortir avec ses Wayfarer sur le nez. Le soleil tapait, l'après-midi s'annonçait géniale en compagnie de sa meilleure amie, d'un frappuccino, du beau temps et des magasins. Après avoir fermé sa voiture, elle rattrapa Calypso qui marchait devant, s'apprêtant à lui raconter encore une de ses nombreuses aventures jusqu'à ce qu'elle aperçoive un flash venant de derrière un bosquet sur le parking. Pensant d'abord à un reflet du soleil sur une vitre, elle continua de marcher jusqu'à ce qu'à nouveau, un flash se fit voir ... et entendre. Raffaella pressa le pas, prit doucement le bras de Calypso qui venait de mettre elle aussi ses lunettes puis lui demanda si c'était normal qu'un homme les prenne en photo, cachés derrière des buissons. Mais bien sûr que ce n'était pas normal, quelle question ! Tout de suite après cette question et un léger coup d'oeil vers l'arrière pour vérifier, Calypso lança un juron avant de s'excuser auprès de son amie. « Tu n'as pas à t'excuser ! C'est pas de ta faute, et puis c'est pas bien grave. » Le magasin ARMANI se trouvait devant eux, et Raffaella s'y stoppa net et contempla une robe dans la vitrine : elle était magnifique ... et le prix aussi, était magnifique. 1200 euros, jamais elle ne pouvait se permettre de donner autant pour une simple robe, bien qu'elle soit sublime et qu'à travers le reflet de la vitre, elle pouvait se voir dedans.. Calypso attrapa sa main et elles rentrèrent à l'intérieur, Raffaella surprise de rentrer pour une des rares fois dans un tel magasin. Elle en conclut que si son amie était rentrée ici, c'était d'une certaine façon pour échapper au photographe dehors.

La belle blonde se mit à fouiller les rayons en détaillant chaque pièce tandis que Raffaella restait toujours face à la porte d'entrée, attendant d'y voir apparaître l'homme et son énorme appareil photo. Elle tourna brièvement la tête pour regarder où se trouvait Caly', et la rattrapa en se mettant à son tour à détailler les vêtements. Un beau jean boyfriend pendant au cintre qu'elle tenait fermement, tout semblait beau dans ce magasin. La brunette observa son amie à travers ses lunettes de soleil, et lui demanda alors :
« Dis moi, qu'est-ce qu'ils attendent de toi ces photographes ? » Calypso lui répondit d'une petite voix, continuant à fouiller dans les rayons comme si elle cherchait à se cacher entre ce pull en cachemire bleu et ce tee-shirt chiné. « Parce que tu sais, si ça tenait qu'à moi, je serais déjà sortie dehors pour leur écraser leurs appareils ! » Cette remarque fit sourire son amie, elle l'imita. Sincèrement, 'Ella en voulait à ses personnes qui venaient de rendre Calypso beaucoup moins à l'aise. Raffaella ne voulait pas que leur après-midi soit gâchée de cette façon. Elle voulait vraiment sortir dehors et retrouver son corps de petite fille rebelle pour quelques minutes, histoire de flanquer quelques bons coups de pieds à ces imbéciles, seulement elle ne voulait pas ternir l'image de son amie qu'on dirait "proche d'une folle furieuse" dans la presse quelques jours après cet incident. Elle se contenta d'attraper une petite robe en mousseline très jolie, et de la placer devant Calypso en souriant. « Elle doit t'aller comme un gant ! Va l'essayer ! » lui dit-elle en la poussant vers les cabines. Elles y entrèrent toutes les deux en riant à nouveau. Raffaella comptait passer une bonne après-midi, et elles allaient passer une bonne après-midi, photographes ou pas !
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MessageSujet: Re: « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso   « Are you agree to drink a coffee and replenish the wardrobe ? » | Calypso EmptyDim 28 Mar - 13:33

    Désolée ? Oh oui qu'elle l'était ! Et cela à chaque fois qu'un tel incident se produisait, aussi bien en présence de son amie, que de son boyfriend, de ses proches... La presse et les journalistes, tel que ce maudit Osservatore, détaillaient le moindre de ses faits et gestes, comme si elle avait été une quelconque princesse. Etre l'une des héritières Spinelli ne lui offrait pourtant pas le moindre statut, ou rang... Cependant, les gens la percevait visiblement comme importante, et les photographe voyait en elle et chacune de ses sorties quelques euros en plus sur leur paye à la fin du mois. Elle formait en soit un gagne pain, et peut-être même le jackpot pour certains, s'ils avaient la « chance » de surprendre un moment quelque peu intime de la belle... Un baiser volé avec ce dénommé Ghiozzi, que l'on voyait moins en ce moment d'ailleurs ce qui faisait augmenter la valeur des clichés ; une étreinte et j'en passe. Pour certains ça valait de l'argent, pour elle ce n'était qu'un manque de respect, un cauchemar qu'elle fuyait tant bien que mal. Raffaella refusa clairement qu'elle s'excuse ainsi, et la blondinette esquissa un léger sourire, tout aussi désolé ; avant de l'embarquer dans la première boutique qui se présenta à elles. Et pas n'importe laquelle en plus de cela, puisqu'il s'agissait d'une enseigne Armani. Tiens, dans pas longtemps ils allaient crier sur les toits que la petite cadette des Spinelli avait des goûts de luxe, ou encore que son amie devait profiter de ces virées shopping et du porte feuille de l'héritière. Ce qui était totalement faux, alors que pas mal de gens le prenait pour vrai.

    Elle fit mine de toute naturellement balader son regard sur les divers rayons, fouillant alors comme la plus banale des clientes, alors qu'un large sourire se dessinait sur les lèvres des vendeuses, contentes à la simple idée que la blondinette fasse indirectement un peu de pub à leur boutique. Voir sa vitrine apparaître dans quelques articles étaient plutôt sympa, non ? Surtout quand cela était publié dans le torchon de l'Osservatore, lu par un nombre incroyable de romains. Calypso, quand à elle, se cachait tant bien que mal, privilégiant les rayons du fond de la boutique. A la question de Raffaella, elle ne pu s'empêcher de laisser échapper un léger soupir. Ce qu'il lui voulait ? Une petite action croquante, alors qu'elle ne faisait rien d'extraordinaire. Ils voulaient des photos de sa vie privée, de son quotidien, et ce phénomène s'était amplifié à la mort de Giovanni. Pauvre petite fille riche, qui sans son grand-père était totalement déboussolée. Vu ce que Julian avait pu leur offrir, ils devaient peut-être s'attendre à une pareille descente aux enfers pour la jeune femme.

    « Si seulement je le savais... Je m'en serais déjà débarrassé ! » -lança-t-elle en haussant les épaules. La réflexion qui suivit de la brunette la fit sourire. Elle s'imaginait déjà son amie sortir dans la rue pour casser la tête à ce photographe à coups de sac à main. Mais elle savait qu'elle s'y prendrait autrement pour la détendre et lui faire oublier qu'ils l'attendaient sans doute dehors. C'était ce qui faisait de Raffaella une amie en or. Elle savait toujours comment s'y prendre pour l'apaiser, et prenait soin d'elle tout autant que Caly pouvait le faire en retour pour elle.

    Elle lui tendit finalement un cintre, sur lequel était présentée une jolie robe en mousseline. Elle vint la placer devant elle, et lui ordonna d'aller l'essayer. Que serait le shopping sans essayages voyons ?! Les meilleures séances étaient sans nul doute celles qu'elle passait en compagnie de sa soeur, véritable dingue de la mode, qui organisait les essayages comme de véritables défilés, digne de célèbre film Pretty Woman. Enfin, là aussi ça promettait d'être sympa ! Elle acquiesça et s'empara de la robe, prenant alors sans plus attendre la direction des cabines d'essayage. Raffaella l' accompagna bien évidemment, et mieux encore elle l'y poussa. Riant doucement, les eux complices entrèrent dans la cabine, et Calypso entreprit de se changer. Elle enfila la robe soigneusement, et tira le rideau, pour s'avancer jusqu'à un immense miroir, afin d'observer le résultat.

    « Elle ne fait pas trop... euh... meringue ? » Elle explosa littéralement de rire à ses propres mots. Meringue ? Carrément ?! Elle n'avait rien trouvé d'autre pour décrire l'impression que lui donnait la robe, une fois sur elle. Cette création était superbe, ça n'était pas le problème, mais sur elle... Elle se donnait l'impression d'être une pâtisserie. Pas cool, pas vrai ? Calypso lança un regard à Raffaella dans le miroir, attendant un verdict de la part de son amie. Heureusement que le salon d'essayage était isolé, sinon on aurait pu lire en première page du prochain numéro de l'Osservatore : L'héritière des Spinelli est a croqué lorsqu'elle enfile une petite meringue !
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