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 Le hasard, on l'aime, non ? {SYBILLE}

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MessageSujet: Le hasard, on l'aime, non ? {SYBILLE}   Le hasard, on l'aime, non ? {SYBILLE} EmptyLun 27 Juil - 18:28


Le hasard, on l'aime, non ? {SYBILLE} Zooey_190709_04 Le hasard, on l'aime, non ? {SYBILLE} 03-4
« Le hasard fait parfois bien les choses ! »


    « ... Et souvenez-vous : pour vendredi en huit, les jeunes ! Vous pouvez déjà vous imaginer ce qui arrivera à ceux qui ne répondrons pas présent à ce rendez-vous... » La voix du professeur se faisait faussement menaçante, déclenchant un rire généralisé chez les étudiants. Prenant en note l'intitulé exact du projet, Ilena se joignait à l'hilarité de tous tout en secouant la tête d'un air amusé. Il avait beau avoir ses petites manies et autres spécificités, mais la jeune femme l'aimait bien. D'ailleurs, quel être humain n'avait pas ce petit quelque chose qui faisait qu'on était différent de l'autre ? D'autant plus que leur prochain projet allait être des plus intéressant. Imaginer un thème, un titre et le premier article d'une rubrique ! Quand il avait lancé cela dans l'amphi, le même courant d'excitation s'était propagé chez les étudiants. C'était la première fois qu'on leur faisait autant confiance, et ce pour des deuxième année encore en pleine formation. Mais ça faisait du bien de se sentir pris au sérieux !

    Il faisait chaud, très chaud ! En ce début d'été, les derniers cours avant la fin définitive et les examens avaient étrangement l'air d'être les plus intéressant. Une nostalgie de quitter l'université ? Trouvant tout à coup super intéressant quelque chose qui vous faisait horreur quelques jours, quelques semaines plus tôt ? On aurait presque pu en rire mais la vérité, c'est qu'Ilena se sentait bien à la Sapienza. Pleins de personnes aux horizons diversifiés, d'histoires à se mélanger... rien à voir avec le monde bien rangé qu'elle avait promis de côtoyer pendant ses mois de vacances. Car la brunette avait du se décider plus tôt qu'elle ne l'aurait cru; comme elle avait insister pour continuer ses études en journalisme au lieu de prendre complètement le rennes de sa nouvelle entreprise - Dieu qu'elle détestait ce mot, même en pensée ! - on l'avait convaincue de se consacrer une partie de l'été aux joies de diriger le concerne le plus développé du pays. Elle qui n'avait rien en commun avec l'investissement et la quête du pouvoir, elle était complètement tombée dedans. Et cela lui faisait horreur qui que d'y penser...


    « Ilena ? Tu viens ou tu comptes rester ici jusqu'à la fin des temps ? » tirée de ses pensée par une amie, la jeune femme ramassa ses affaires prestement et quitta l'amphi, non sans remercier le professeur qui la gratifia d'un sympathique signe de la main. Elle savait qu'il attendrait quelque chose de particulièrement original de sa part. La dernière fois, elle lui avait pondu un mini nouvelle plutôt provocante sur les rapports d'un dominant et de sa soumise. Le genre de chose qu'on n'attendait pas forcément d'elle et qui s'était révélé l'avoir surpris, mais de la bonne manière; il lui avait même proposé de la publier, ce qu'elle avait immédiatement refusé. Même sous un pseudonyme, Ilena ne se sentait pas prête pour porter ses écrits publics. On avait beau la tanner, mais même Coleen n'arrivait pas à la faire changer d'avis. Mais peut-être que cette fois-ci, elle se laisserait convaincre ?

    Quelques heures plus tard cependant, elle n'était pas si heureuse que ça. Assise sur les marches de l'escalier principal, une salade niçoise sur un genoux et un bloc note sur l'autre, Ilena cherchait des idées. Trouver quelque chose qui lui correspondait, quelque chose d'original et de drôle en même temps. Quelque chose qui n'a jamais été exploité, bref quelque chose qui soit unique. Et tout ça pour dans une semaine. Plus elle essayer d'avoir cinq mots au lieu de quatre sur sa page blanche, seulement noircie de quelques dessins et d'expressions inutiles, plu elle avait mal à la tête. A quoi bon se mettre dans pression alors qu'elle n'avait même pas la tête à ça ? Et puis agir dans le pressé... Secouant la tête, elle se muni de sa fourchette et entama une tomate. Une tomate... salade... cuisine... oui !! Bien sûr , pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?


    « Je suis un génie ! » Et bam ! Maladroite et tête en l'air comme le voulait sa réputation, elle s'était levée et renversé le contenu de ses genoux sur les quelques marches en dessous d'elle. Résultat ? Des fous rires partout, une Ilena rouge comme une tomate - ah celle là ! - et à quatre pattes pour tout remettre en place toute seule. Toute seule ? C'était mal connaître le hasard, il faisait si bien les choses...
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MessageSujet: Re: Le hasard, on l'aime, non ? {SYBILLE}   Le hasard, on l'aime, non ? {SYBILLE} EmptyMar 28 Juil - 17:37

Le hasard, on l'aime, non ? {SYBILLE} Nclb12 Le hasard, on l'aime, non ? {SYBILLE} Gg3_credit_printless
Le hasard gouverne un peu plus de la moitié de nos actions,
et nous dirigeons le reste.
[Nicolas Machiavel]



    « Sybille Visconti, il est huit heures et demi, nous sommes Lundi et… »

    Nathanel n’eut même pas le temps d’ajouter un seul mot parce qu’il se prit l’oreiller de la belle brune dans le visage. Même endormie, Syb’ visait très bien, surtout lorsqu’on l’embêtait avec l’heure et qu’on venait la réveiller pour rien. Sa chambre sentait le parfum qu’elle avait mis le jour précèdent. Elle inspira fort pour sentir l’odeur fruitée du parfum et c’est alors qu’elle comprit pourquoi son colocataire était venu la réveiller. On était Lundi, il était huit heures et demie, Sybille était encore en retard pour les cours. Elle était toujours en retard pour les cours, c’était presque une habitude pour elle, une obligation, un devoir. Oui, Sybille arrivait toujours en retard au premier cours de la matinée parce qu’elle n’avait pas de tête et qu’elle allait toujours se coucher à pas d’heure, total : Elle ne mettait pas son réveil et était en retard pour se préparer et se lever. Miss « j’ai pas de tête », c’était bien elle ! La belle brune se leva en ronchonnant, elle n’avait pas franchement envie d’aller en cours ce matin, malgré le fait que c’était la fin de l’année et qu’il ne lui restait même pas un mois, c’était génial, c’était parfait ! Bientôt les vacances, bientôt elle allait pouvoir retourner chez sa grand-mère et elle allait pouvoir rentrer à Naples, voir ses amis là-bas, faire le vide, refaire le plein d’amour de sa seule famille encore vivante, restante. C’était bizarre de se dire qu’il ne lui restait plus qu’une personne de sa famille et qu’elle était sa grand-mère. Pourtant elle n’en souffrait pas, elle n’en souffrait plus, plus depuis longtemps.

    Elle se leva donc pour aller se préparer. Elle passa devant Nate qui la regarda avec un ces regards noirs dont il avait le secret quand elle lui envoyait son oreiller en pleine figure alors que lui était venu en ami, pour l’aider. La belle brune entra alors dans la salle de bain avant de crier à son colocataire de la pièce : « Sois patient, je vais mettre assez longtemps je pense… ». Elle avait raison parce qu’elle mis une bonne dizaine de minutes malgré le fait qu’elle soit en retard, maintenant elle n’avait plus qu’à sécher ce cours parce que, vraiment, elle ne pourrait plus arriver à l’heure ! Elle en ressortit entièrement habillée, coiffée, peu maquillée. Elle pris ses affaires et sortit de l’appartement avec toute la décontraction d’une fille pas du tout en retard alors qu’elle l’était de plus d’une quarantaine de minutes ! De toute façon, il n’était plus temps d’arriver en courant, essoufflée, penaude et toute désolée devant son professeur en lui disant avec des yeux de chien battus et dire : « Je suis désolée, c’est mon réveil qui n’a pas sonné ce matin… ». Non. Elle arriverait calmement en cours, attendrait pour la prochaine heure avant d’aller voir son professeur à midi et de lui expliquer ce qui se passait au calme et lui promettre pour la cinquantième fois. Oui, quand on disait que Sybille Visconti et les horaires ce n’était pas les meilleurs amis on était juste très loin du compte, vraiment très loin même !

    La jeune femme sortit donc de son appartement et pris le chemin vers l’université sur son vélo. Elle adorait parcourir Rome en vélo, avec ses Ray-Ban noires Wayferer Square. Elle adorait sentir le vent contre son visage, passer devant les voitures qui polluent l’atmosphère alors qu’elle faisait travailler ses cuisses et qu’elle entretenait sa santé en plus de préserver la planète. Syb’ adepte de l’écologie ? Peut-être, en tout cas, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’elle n’aimait pas du tout les voitures. Sybille la nouvelle fervente de l’écologie. Ca sonnait bien ! Au moins ils auraient une écologiste jeune et sexy à mettre sur les campagnes de pub, c’était déjà ça ! La belle brune tourna à l’ange d’une rue et arriva au campus universitaire. Elle déposa son vélo dans le garage du même nom et se dirigea vers les salles de cours pour aller à son deuxième cours du jour vus qu’il était trop tard pour aller au premier. La jeune femme se dirigea vers la salle et ouvrit la porte doucement pour entrer et aller s’installer…

    L’heure du déjeuner retentit et tous les élèves sortirent, Sybille se dirigea ainsi vers la salle de sa première heure de cours pour aller parler à son professeur. Elle arriva près de la porte et frappa avant de prononcer un « Pardon. » timide. Le professeur lui fit signe d’entrer et s’assit à son bureau. Elle remit ses cheveux en place et le regard d’un air penaud avant de lui expliquer toutes ses mésaventures de ce matin. Elle n’en menait pas large, elle n’aimait pas du tout se faire remonter les bretelles par les profs, pas du tout même. Elle s’en prit littéralement plein la tronche. Le professeur en avait vraiment marre des retards de la brunette et ne se gênait pas pour adoucir les bords en sa présence, pire, il les rendait encore plus tranchant pour qu’elle saigne le plus. Elle ressortit de la salle les larmes aux yeux. Elle avait l’impression que c’était la première fois qu’elle se faisait autant engueuler de toute sa vie. Elle se dirigea vers les marches pour aller à son casier lorsqu’elle vit le contenu d’une salade tomber devant ses pieds. Elle leva les yeux et elle vit une fille heureuse et en même temps surprise. Apparemment elle s’était levée sans faire attention à sa nourriture. Les jeunes qui étaient présents était tous morts de rire ce qui eut pour effet de la faire rougir, si Sybille voyait bien. Elle mit ses lunettes pour mieux voir le carnage et se pencha pour l’aider à ramasser tout ce qui était tombé. Elle découvrit ses cheveux noirs de jais, son regard magnifique et sourit, elle la connaissait ! C’était la fille qui avait oublié son portable dans le café où bossait Syb’ l’après-midi quand elle en avait le temps ! La belle brune remit une tomate dans le plat et dit d’une voix douce :

    « On s’est déjà vues non ?! Je m’appelle Sybille, je crois bien que tu avais oublié ton portable où je bosses et je t’avais coursée pour te le rendre. Je sais pas si tu t’en souviens… »

    C’était vraiment elle, maintenant elle était sûre de la reconnaître. Elle afficha un sourire sincère une seconde fois en sortant un mouchoir de son sac de cours et d’aider la jeune femme à ramasser les cochonneries tombées par inadvertance. C’est alors que le professeur qu’elle avait rencontré plus tôt passa à côté d’elle et fit une grimace qui voulait tout dire, elle attendit qu’il monte les marches avant de lui tirer la langue derrière son dos et de ronchonner dans sa moustache, toute seule. Elle n’avait rien fait pourtant !



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