Sujet: Surprise ! Chérie, on va a... [Thalie] Mer 17 Mar - 16:47
[Parce que RP avec toi me manque...]
Face à la porte, Leandro attendait patiemment que quelqu'un vienne lui ouvrir. Il était tôt, mais bien qu'il n'était pas du matin, rien ne semblait pouvoir entamer la bonne humeur du jeune homme. C'est Maria qui vint lui ouvrir, quelque peu surprise de trouver l'aîné des Fransceci sur le seuil de l'entrée à une heure pareille ! Alors qu'elle allait l'annoncer, une petite tête blonde fit son apparition dans le grand hall, bien réveillée pour sa part, avec un large sourire scotché aux lèvres. « Leandro ! Pile à l'heure ! - Bien sûre que je suis à l'heure ! Elle est prête ? - Ca va super et toi Don Juan ? -demanda Calypso avec un petit air blasé, avant de reprendre : Elle est dans la salle de bain... Ca a été une vraie galère pour la lever ! Elle m'a bombardée de questions, j'ai dû lui mentir pour qu'elle daigne bouger ses fesses et quitter son lit ! - T'es un ange... Et le sac ? - Fait ! - Mais c'est que ma complice est parfaite ! - Bah, qu'est-ce que tu crois !? »Elle lui adressa un large sourire, contente de sa performance, puis chargea Maria d'aller chercher sa grande soeur. Elle était capable de traîner la patte durant trois plombes, pensant simplement que Caly avait eu une envie soudaine et bien matinale de la traîner en ville pour faire du shopping ! L'employée s'exécuta, alors que la demoiselle Spinelli fixait le petit ami de sa soeur, avec cet intarissable sourire. Le sac dont il était question avait été soigneusement préparé par cette dernière, dans le plus grand secret qui soit... La semaine avait été ponctuée de quelques : « Mariaaaaa ? Est-ce que tu sais où se trouve mon petit haut blanc ? » de la part de Thalie, changeant quotidiennement de vêtements et couleurs. Interrogations auxquelles la femme de maison répondait par un haussement d'épaules, ayant été mise au parfum. Et ce sac n'attendait plus que Leandro, en bas des escaliers. Thalie ne tarda pas à faire son apparition, rayonnante comme à son habitude. Elle lui communiqua son magnifique sourire sans mal, alors qu'elle s'empressait de les rejoindre, laissant l'étonnement se dessiner instantanément sur les traits fins et doux de son visage. Leandro ne perdit pas de temps pour venir sceller ses lèvres rosées d'un tendre baiser, et avant même qu'elle n'ai eu le temps de l'interroger quand aux raisons qui l'amenaient ici, il sortit un bandeau noir de sa poche, l'obligea à se tourner et déposa le tissu sur ses yeux, qu'il voulait clos. Thalie ne comprenait rien de ce qui se passait, et cela amusait beaucoup sa cadette. « Chut ! Pas de question ! »Quelques mots qui eurent pour effet d'installer un léger silence dans la pièce. Certes de courte durée, puisque demander à Thalie de se taire revenait à l'inciter à faire le contraire, et ça n'était franchement pas l'idée du siècle ! Calypso poussa le sac du pied, ce dernier étant assez imposant et lourd, sachant pertinemment que Thalie était du genre à emporter sa maison lorsqu'elle quittait cette dernière, et Leandro s'en empara, avant de glisser délicatement la main de sa belle dans la sienne. « Thalie, on stoppe les questions j'ai dit ! Tu me fais confiance non ? » La petite blondinette s'approcha de sa soeur, momentanément aveugle pour le coup, et déposa un énorme bisou sur sa joue. Elle la prit dans ses bras et lui murmura quelques mots à l'oreille : « Sérieusement, tais-toi si tu ne veux pas qu'il t'abandonne ligotée et aveugle au bord de la route ! »Elle ne pu s'empêcher de rire doucement, et finit par saluer Leandro, quand ce dernier la remerciait une nouvelle fois à voix basse.
[…]
Le taxi se stoppa, et Leandro régla la note sans pour autant lâcher la main de sa chérie. Cette dernière la lui avait littéralement bousillé, sans doute nerveuse de ne pas savoir ce qui se passait. Des questions, elle en avait posé un paquet, mais n'avait eu droit qu'à une seule et unique réponse :« Tu verras ! »... De quoi la rendre dingue ! Mais la voir ainsi énervée la rendait presque sexy, et ne pouvait qu'amuser Leandro. Comment ne pas le faire, sérieusement ? Impossible ! Il la fit descendre de la voiture, récupéra les valises dans le coffre pour les déposer sur un chariot à bagages. Ils se trouvaient bel et bien à l'aéroport ! Oui, oui, oui ! Tout ça pour un cadeau de Noël bien en retard ! Enfin il lui avait offert indirectement, sans qu'elle ne le comprenne, accompagnant le bijou que contenait le coffret à son nom par un tout petit porte clé en forme d'avion... Sur le coup elle avait trouvé ça super louche quand il y repensait !
Flash Back « ...Et celui ça, c'est pour... Thalie ! »Calypso lui tendit un paquet, alors que sa soeur avait déjà ouvert les cadeaux que ses proches lui avaient offert. Elle paraissait un peu étonnée, mais ne tarda pas à adresser un regard à Leandro, qui lui affichait un léger sourire. Ce cadeau était de sa part. Ca n'était pas grand chose, du moins en apparence ! Thalie eu le plaisir de découvrir dans cette grande boite une magnifique chaine en or blanc, au bout de laquelle se trouvait un pendentif, représentant simplement deux anneaux entrelacés, l'un en or blanc, l'autre en acier plus sombre... Un petit clin d'oeil, pouvant symboliser la finesse de la femme et la force d'un homme au sein d'un couple, de leur couple... Et puis il y avait une petit pochette, contenant un porte clés en argent, en forme d'avion. Elle l'avait regardé en fronçant les sourcils, et lui avait saisi la perche que lui tendait Calypso en entamant un semblant de conversation avec lui, se tournant pour ne pas avoir à s'expliquer. Par la suite il avait joué le mystère, et au fil des semaines, elle avait fini par stopper ses questions à ce sujet. Fin Flash Back
Il fit enregistrer les bagages, sous l'oeil amusé des hôtesses qui comprenait bien qu'il s'agissait ça d'un départ surprise, à en voir les yeux bandés de la jeune femme et le sourire de son compagnon. Puis, regardant l'heure, il entraîna Thalie jusqu'à la porte d'embarquement, où il fut malheureusement contraint de lui retirer ce bandeau, pour les contrôles, histoire de vérifier qu'elle avait bien la même tête que ses ses papiers d'identité, ça pouvait servir ! « Tu ne poses aucune question... -dit-il pour non seulement le lui rappeler, mais aussi faire comprendre à l'hôtesse qu'il était inutile d'annoncer à voix haute qu'il s'agissait d'un vol en partance pour... Ahah ! Elle l'apprendrait une fois assise dans son siège ! - Voilà, c'est bon... » Il finit par enfouir le tissu dans sa poche, passant sous le portique de sécurité, tendant la main à Thalie pour la ramener contre lui, et déposer un baiser sur son front, tout en récupérant de l'autre main leurs billets. Ils montèrent dans l'avion, furent accompagnés en première classe (attention, il rigole plus Fransceci même si elle est habituée au luxe !), et purent finalement se poser.
« Mesdames et Messieurs bienvenue sur ce vol numéro 245741, en partance pour Papeete. Vous voyagez en compagnie de Air One et nous allons dès à présent vous indiquez les consignes de sécurité. Tout d'abord les issus de secours signalées par un panneau exit sont situés à l'avant, au centre et à l'arrière de l'appareil. Un marquage lumineux au sol vous indiquera le cheminement vers ces issus. En cas de dépressurisation de la cabine des masques à oxygène tomberont automatiquement devant vous. Tirez sur un masque pour libérer l'oxygène. Placez le masque sur votre visage et respirez calmement. En cas de nécessité prenez le gilet de sauvetage sous votre siège, et passez la tête dans l'encolure. Attachez et serrez les sangles. Gonflez votre gilet à l'extérieur de l'avion en tirant sur les poignées rouges. La notice que nous vous présentons contient les consignes de sécurités, veuillez consultez l'exemplaire placez devant vous. En vu du décollage, nous vous demanderons de bien vouloir redresser votre siège et ranger votre tablette, merci de votre attention. Le commandant de bord et son équipage vous souhaitent un agréable voyage. »
Bah voilà, elle savait tout ! Leandro perdait son regard à travers le hublot, comme si de rien n'était, se retenant d'afficher un large sourire, alors que Thalie réalisait qu'ils partaient à Tahiti... xD
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Surprise ! Chérie, on va a... [Thalie] Jeu 18 Mar - 1:38
Y avait vraiment un truc pas clair. C'était même plus du domaine de l'intuition, là, à ce niveau c'était carrément des preuves formelles. Ses fringues qui disparaissaient comme ça, d'un coup, par exemple, et puis Caly qui se la jouait mystérieuse, qui apparaissait et disparaissait, et venait la tirer du lit alors qu'il faisait même pas jour pour on ne sait quelle raison. Ouai, y avait un truc pas clair, et ce truc, c'était sa soeur ! Elle avait complétement pété un boulon la cadette ! Thalie ne savait pas ce qu'elle prenait et se doutait que ça ne devait pas se résumer à du banania en poudre, mais ça devait être de la bonne vu sa bonne humeur à 6h du mat'. Comment elle faisait pour sourire ? Comment faisait-elle pour aligner des mots qui formaient des phrases qui s'avéraient compréhensibles ? Non, mais c'était carrément un mystère pour la grande blonde, parce que pour elle, fallait attendre 11h et 3 tasses de café pour qu'elle puisse s'exprimer autrement que par des grognements. D'ailleurs, c'était de cette manière qu'elle avait accueillit Caly, en grognant. Mais la gamine avait des années d'expérience, elle savait comment prendre son ainée, et surtout quoi dire pour l'obliger à se trainer hors du lit. Une bonne couche de chantage affectif plus tard, voilà comment Thalie se retrouvait à bailler devant le miroir de la salle de bain, en tentant d'ouvrir ses paupières comme soudées entre elles. Alors, ce fut au radar qu'elle s'habilla, au radar qu'elle enfila ses chaussures en priant pour que le pied gauche soit le même que le droit, au radar aussi qu'elle avait appliqué une touche de maquillage, histoire de ne pas effrayer les passants de l'endroit où Caly voulait se rendre de bon matin. Elle ne lui avait même pas dit où elle voulait aller, juste que c'était important, qu'elle ne pouvait pas dire non, et qu'elle n'allait pas le regretter. Restait à espérer qu'il ne s'agissait pas d'un cours ou d'un séminaire, sinon elle n'allait pas résister à finir sa nuit sur les bancs de la fac. Alors, ce fut effectivement en trainant la patte qu'elle se mit à la recherche de sa soeur. C'est Maria qui finit par la renseigner, en lui indiquant que mademoiselle Caly l'attendait en bas. Et bah, vachement pressée la cadette. Elle devait être en manque de Banania...
Sans vraiment se presser, juste pour l'emmerder un peu, Thalie prit la direction du grand escalier pour la rejoindre. Mais si Caly se trouvait bien dans l'entrée, elle n'était pas seule. Le grand brun qui parasitait les pensées de la blonde depuis des lustres, se trouvait avec sa soeur. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Il lui rendait visite après son service et avant d'aller se coucher ? Comme c'est chou ! Oui mais non, pas avant 11h, on a dit ! Cela dit, ça n'empêchait pas Thalie de sourire de toutes ses dents. C'était pour ça que Caly voulait qu'elle se lève ? Pour croiser son amoureux ? Bah pourquoi avoir prévenu Caly et pas elle directement ? Et pourquoi l'avoir obligé à s'habiller ? Il aurait très bien pu lui faire un bisou même si elle restait en pyjama, hein ! Quelque chose lui disait que ça ne s'arrêtait pas à ça. Quelque chose lui disait qu'on était entrain de se payer sa tronche d'une force colossale. Il souriait trop pour être honnête. Qu'est-ce qu'il lui cachait ? C'est ce qu'elle voulu savoir après avoir descendu le reste des escaliers en affichant sa surprise et son étonnement. Mais il ne lui laissa même pas le temps de desceller les lèvres, lui intimant le silence par un baiser. Déloyal, totalement déloyal ! Et avant même qu'elle ait eu le temps de s'en remettre -oui, il lui fallait du temps pour se remettre des bisous, même les plus petits, et alors ?- il lui présenta un bandeau noir qu'il s'empressa de déposer sur ses yeux. Un nouveau trip sexy ? Pas devant sa soeur quand même ! En plus, elle n'avait pas le droit de poser de questions, il venait de le lui dire. Ouai, biensûr, comme si c'était possible ! Évidemment, elle se lâcha niveau questions, toutes plus loufoques les unes que les autres. Quand il lui ordonna une nouvelle fois de la boucler, et qu'il lui demanda si elle avait confiance en lui, elle fut sérieusement tentée de répondre "non", juste parce qu'il l'embêtait à pas vouloir répondre à ses questions, et parce qu'elle n'aimait pas être dans le noir, mais elle se retint en se mordant la lèvre. Évidemment qu'elle lui faisait confiance, mais bon, fallait pas en abuser non plus. Et puis Caly qui s'y mettait, laissant entendre qu'il risquait de l'abandonner sur le bord de la route. Donc route il y avait ? Ok, c'est bon à savoir...
La suite se déroula très vite. Ils montèrent dans un taxi. Comment elle le savait ? Simple, Leandro était avec elle, à l'arrière. Alors à moins qu'il ait décidé de conduire depuis la banquette, ils étaient forcément dans un taxi. Il ne donna pas d'indications au chauffeur, mais ils roulèrent longtemps. Ils devaient avoir quitté la ville, ou alors ils tournaient en rond, au choix. Il ne répondait toujours pas à ses questions, mais ça n'empêchait pas la blonde de se prendre pour Monk. S'il n'avait pas prit la voiture lui-même, c'est qu'il n'allait pas en avoir besoin là où il l'emmenait. Pire, cela voulait dire qu'elle se serait avérée encombrante. A rayer, donc, resto, plage et autre. C'était pas logique, ça n'avait aucun sens. C'était de la torture de malmener sa curiosité de la sorte. Lorsque la voiture s'arrêta enfin, Thalie était aux aguets, tendant l'oreille comme si sa vie en dépendait. Elle n'avait pas peur, elle était juste stressée par tant de mystère. On la fit sortir, on l'immobilisa sur un trottoir hyper bruyant, on déposa des objets lourds sur un truc métallique, puis on lui reprit la main. Elle demanda bien à ce qu'on lui ôte son bandeau maintenant, mais Leandro semblait prendre un malin plaisir à la laisser aveugle. Même, que s'il avait pu, il l'aurait rendu muette aussi ! Cela dit, elle savait où elle était maintenant. Bah oui, faut pas la prendre pour une courge, la madame qui gueulait dans le micro "dernier appel pour les passagers du vol 607..." ou "Pour des raisons de sécurité, merci de ne pas laisser vos bagages sans surveillance..." c'était pas Ronald McDonald, hein ! Mais une question subsistait toujours : Pourquoi l'emmenait-il dans un aéroport ? Pour prendre l'avion ? Non, sans blague ? Ça, elle avait deviné, bande de tâches ! Elle, ce qu'elle voulait savoir c'était pourquoi prendre l'avion ? Est-ce qu'en plus d'avoir un permis moto, il avait passé un brevet de pilote ? C'était ça la surprise ? Il allait l'emmener faire un petit tour là-haut ? Autrement que par l'intermédiaire de son lit ? Mouhahahaha, facile, je sais ! Bref... L'aéroport était trop grand pour ce genre de choses. Ils devaient être à Da Vinci, aéroport international qui ne faisait pas dans les petits coucous pour amateurs... Et puis une femme vint leur demander leurs passeports. Pas leurs cartes d'identité, non, non, leurs passeports !! Il comptait lui faire quitter le pays ou quoi ? Et comment il avait son passeport à elle, d'abord ? Elle lui posa la question, mais évidemment, il n'y répondit pas. Ils reprirent leur marche, Thalie toujours dans le noir. Finalement, elle s'y habituait. Ça ne la dérangeait pas d'être aveugle, du moment qu'il ne lui lâchait pas la main. Par contre, lorsque ses doigts quittaient les siens, même une fraction de seconde, c'était la panique totale !
Et ce fut le cas lorsqu'il lâcha sa main pour lui retirer le bandeau. Ok, c'était pour une bonne raison, mais il aurait pu la prévenir, ça lui aurait évité de passer pour une folle en s'accrochant à son tee-shirt comme pour l'empêcher de partir et de la laisser là tout seule et dans le noir. Enlever son bandeau elle-même ? Ho, bah elle n'y avait pas pensé... il lui fallu quelques secondes pour se réhabituer à la luminosité du lieu, et tout en clignant des paupières, elle découvrit le décor autour d'elle. L'aéroport ! Bingo ! Porte B... Ouai, ça lui disait pas où elle allait, ça. Personne ne lui donna le renseignement, à croire qu'ils étaient tous super excités par la surprise de Leandro. Ils avaient pas de vie ou quoi ? - Dis-moi où on va, sinon je leur balance que tu caches un ballon de cocaïne dans ton rectum ! Tenta-t-elle en s'accrochant à son bras, tout en désignant du menton, les deux molosses qui encadraient le portique de sécurité. Mais rien à faire, il se contenta de sourire. Même pas peur, qu'il disait avec ses yeux. Il avait raison puisqu'elle ne laisserait personne toucher à son derrière... Alors elle se résigna, et décida de le suivre sagement en arrêtant de poser des questions. De toutes manières, une fois dans l'avion, elle connaîtrait forcément la destination. A moins qu'il ait décidé de lui faire porter des boules Quiès en prime ? Non, quand même pas. Malheureusement pour elle, les hôtesses, dans l'avion, ne firent que leur souhaiter la bienvenue, avant de leur indiquer de quel côté aller -à moins de vouloir piloter à la place du pilote, ils avaient pas trop le choix quand à la direction, mais bon- sans en dire davantage sur la destination. Connasses ! Puis Thalie eu la surprise de découvrir la première classe. Pas la business, non, la first ! Celle avec les larges fauteuils, les petites télé amovible, les plateaux repas à base de homard et champagne, les petits coussins en pagailles, les kits de voyage et tout. Une hôtesse lui proposa même un cache-yeux pour le vol, mais Thalie refusa poliment. Ça va aller l'aveuglement, là ! Elle était entrain de fouiller dans le guide "Alitalia" à la recherche d'indices, quand une voix s'éleva dans la cabine, leur souhaitant la bienvenue à bord et annonçant... la destination.
Les consignes de sécurité ? Pas entendu ! Le sourire de Leandro ? Pas vu ! L'hôtesse vérifiant que sa ceinture était bien attachée ? Pas calculé ! Elle n'avait d'yeux que pour la carte qui venait de s'afficher sur le grand écran mural, la carte sur laquelle était représenté leur avion au-dessus de la botte, et une ligne rouge qui allait de l'avion jusqu'à... Tahiti ? Non, non, impossible, ils devaient pas parler du même Papeete ! Impossible ! Impensable, il devait y avoir erreur. Il pouvait pas l'emmener à Tahiti... Il avait pas les moyens, et puis il avait son boulot et tout, alors c'était pas possible ! Elle devait avoir l'air bête à fixer l'écran plat de la sorte, alors que l'avion avançait sur la piste. Et dire qu'elle avait cru que sa soeur se droguait ! Alors que non, c'était juste son mec qui avait fait un casse... Tout va bien ! - Dis-moi que Papeete, c'est pour Papeete-sur-Loire ! Non, parce que Caly m'attends pour une partie de Wii, je dois lui foutre sa pâté à GuitareHero ! Et j'ai pas pris mes Oenobiol solaire !Tu sais ce que ça donne une blonde qui ne prépare pas sa peau pour le soleil ? Elle ne le regardait toujours pas. Elle s'était contentée de lui attrapé l'avant-bras comme pour attirer son attention, tout en fixant la carte des yeux. Elle paniquait ? Oui, et alors ? C'était un peu normal puisqu'elle venait de découvrir, à l'instant, qu'elle partait, immédiatement, à l'autre bout du monde ! Carrément aux antipodes !! Y avait combien ? 10h ? 12h de décalage horaire ? Merde ! J'ai pas mon maillot ! Cette fois elle venait de se tourner vers lui, les traits mués par l'inquiétude, inquiétude née de l'oublie de son maillot de bain. Comme si c'était ça le plus important, franchement ! Ce ne fut qu'en croisant le regard amusé de Leandro qu'elle reprit pied dans la réalité. Ils partaient à Tahiti. Tahiti, quoi ! On part à Tahiti ? Demanda-t-elle comme pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas. Oh putain, on part à Tahiti ! Cette fois, elle avait vraiment bien intégré la chose.L'île la plus importante de Polynésie française, dans le sud de l'océan Pacifique. Tahiti. Récita-t-elle comme une enfant ayant bien apprit sa leçon. Ou une autiste, au choix. Puis, brusquement, un immense sourire s'étala enfin sur ses lèvres. Tahiti. Il était dingue, complétement dingue ! Elle crocheta le col de son tee-shirt et le ramena vers elle pour lui voler un baiser, ou plutôt des baisers, puisque toutes les 30 secondes, elle se dérobait pour lui murmurer un "je t'aime", avant de revenir à l'assaut. Alors toi t'as le droit de faire des dépenses inconsidérées, mais pas moi ? A partir de maintenant, Francesci, sache que tu viens de m'offrir le droit de te gâter de la manière la plus indécente qui soit ! Elle venait enfin de rendre leur liberté à ses lèvres, mais les siennes n'allaient pas cesser de s'agiter. Elle avait un milliard de questions à lui poser, à commencer par : On part combien de temps ? On va où ? Dans un hôtel ? Et ton boss ? T'avais le droit de partir ? Et ma mère ? Elle est au courant ma mère ? Tu sais que je t'aime comme une dingue ? Y a combien d'heures de vol ? Et ton chien ? Qui s'en occupe ? La vache, on va à Tahiti !! Oui, il n'allait pas être déçu du voyage ! Finalement, il aurait peut être dû lui laisser le bandeau sur les yeux...
[Promis, je ferais plus court pour le suivant. Là, c'est juste... l'excitation ! xD]
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Sujet: Re: Surprise ! Chérie, on va a... [Thalie] Sam 3 Avr - 13:03
[J'espère bien parce que sinon tu seras déçue par mes posts...]
Leandro avait résisté... Face à la montagne d'interrogation de la part de sa belle, il avait tenu le choc et n'avait rien dévoilé. Il en allait de la réussite de sa surprise, de ce cadeau qu'il avait pris plaisir à préparer, rien que pour elle. Des vacances, le soleil, et une façon de lui demander pardon de ne pas avoir été très présent à cause de son travail. En lui offrant ces vacances, il se faisait lui même un cadeau, il l'enlevait et comptait bien la détenir prisonnière de ses bras tout au long du séjour. Se rebooster, oublier le travail et les soucis, ne penser qu'à elle et elle seule, à eux deux... Le monde allait s'évaporer, et Leandro allait se perdre dans ses yeux clairs. Il n'en demandait pas beaucoup, si bien qu'il aurait pu l'embarquer dans un petit village perdu dans les montagnes que ça aurait fait l'affaire ! Tout ce qu'il désirait c'était l'avoir pour lui seul, faire son égoïste le temps d'un petit séjour, et il fallait bien l'avouer que le passer sur les plages de sable fin de Tahiti c'était tout de suite plus classe, plus chouette ! Tant qu'à faire, autant se montrer à la hauteur et faire les choses correctement, non ? Lui, était plutôt fier de son idée, et ce sentiment avait juste décuplé à la réaction de la cadette des Spinelli, qui avait simplement hurlé un petit : « WOUAHOUUUUH ! » qui en disait long ! Par sécurité il avait dû plaqué sa main sur les lèvres de la blondinette pour la contraindre au silence, et lui expliquer ce qu'il attendait d'elle. En gros : prendre soin de sa grande soeur, tout préparer pour elle et dans la plus grande discrétion qui soit, jusqu'au jour J, celui du départ.
La découverte de la destination fit apparaître un air de surprise sur le visage de la jolie blonde, ainsi qu'un sourire sur les lèvres de Leandro. Non vraiment, il n'en attendait pas tant, et était tellement content de l'effet produit sur Thalie qu'il lui était impossible d'effacer ce petit air satisfait et amusé de ses traits. Il ne pouvait pas réagir autrement, malgré tous les efforts du monde pour garder un air neutre, comme si c'était tout à fait normal de s'envoler pour Papeete, comme ça, un beau matin... Au départ c'était ce qu'il avait prévu de faire, feintant un air blasé, laissant à penser que la situation était des plus banales. Du genre « Tahiti ? J'y vais 2 fois par mois, je vois pas ce qui t 'étonne mon amour ! » Mais non... Difficile de rester sérieux quand la blondinette à vos côtés se laisse à nouveau embarquer par un torrent de questions. « Caly a tout prévu, du calme... » -lança-t-il en rigolant. Car oui, sa petite complice avait bien évidemment pensé à tout, y compris à la peau sensible de sa chère soeur, et de l'éventuelle crise de nerfs qu'elle pouvait taper en se rendant compte que, ô mon dieu, elle n'avait pas pris sa dose d'Oenobiol. Leandro l'avait laissé gérer tout ça, et à vrai dire ne savait même pas comment elle s'y était pris, mais cette dernière lui avait assuré qu'elle avait pensé à tout, archi tout ! Crème, maillot, trousse de toilette, fringues par dizaine, et j'en passe... Doucement, il s'empara de sa main, ne la lâchant pas une seule seconde du regard. Elle était si belle, c'était fou ! L'étincelle qui éclairait à présent ses yeux traduisait son excitation, son bonheur. Et cette avalanche de baisers, accompagnés de quelques doux « je t'aime » murmuré contre ses lèvres, dans un souffle, ne faisaient que confirmer cela. Leandro les savourait, comme une superbe récompense, le gros lot qui répondait aux nombreux efforts qu'il avait dû faire pour garder tout cela secret, pour ne pas faire la moindre boulette. Il ne s'était pas loupé, il était content... Quand on fait un cadeau on se demande toujours si ça va faire plaisir, si on ne tape pas à côté, ou alors trop haut... D'ailleurs, elle lui fit une remarque. Il esquissa un nouveau sourire et approuva. « Voilà, t'as tout compris ! Moi j'ai le droit, mais toi non... Tu veux me gâter de la manière la plus indécente qui soit ? Vraiment ? J'ai hâte de voir ça ! »-répliqua-t-il d'une voix basse, pleine de sous entendu. Il suffisait de voir le regard qu'il lui lançait à présent pour comprendre ce qui venait de lui traverser l'esprit. Bah quoi ? C'est elle qui parlait d'indécence, donc forcément, son cerveau de mec pensait directement à la chaleur de son petit corps contre le sien. Ce fut à son tour de lui voler ses lèvres, tendrement, mais avec une telle sensualité qu'il en avait lui même des bouffées de chaleur. Jusqu'à ce qu'elle s'en libère, et ne prenne la parole. Ca y est, les questions allaient s'abattre sur lui, littéralement le noyer... Il la laissa donc les déballer, se demandant si elle prenait le temps de respirer de temps en temps, et répondit calmement, en resserrant l'étreinte de sa main sur la sienne. « On part 10 jours... J'ai en effet réservé une chambre dans un hôtel... Mon boss ? Il m'a donné des vacances, et a été sympa : il reste à Rome ! C'est fou, non ? -Là, il se moquait un peu d'elle... Mais gentiment bien évidemment ! - Ta mère aussi a bien voulu rester à Rome... Bien sûre qu'elle le sait, je ne t'ai pas enlevé non plus, je suis pas demeuré ! - Un léger rire ponctua sa phrase, et doucement, après s'être calmé, il se rapprocha de son visage, réclamant un nouveau baiser en frôlant ses lèvres des siennes. - Comme une dingue ? Ca tombe bien, je ressens la même chose, je suis dingue de toi... - Il eu droit à son bisou, puis reprit finalement les réponses à son petit interrogatoire. - Il y a environ 22h de vol... Tu vas tenir le choc ? Pour Sidy, mes parents s'en occupent. C'est mignon ça, tu t'inquiètes pour mon chien ! » - A nouveau il s'amusait et la taquinait, la dévorant des yeux...
[… Parce que le voyage c'est méga barbant !]
22 heures de vol... 22 heures passées dans un avion, au-dessus des nuages, au-dessus du monde... Et 22 heures à côté d'une véritable pile électrique, super excitée à la simple idée d'aller à Tahiti. Bon, non pas 22 heures en non stop, sinon le pauvre Leandro n'aurait pas encaissé le voyage. (=P) Heureusement, l'atterrissage venait d'être annoncé, et ils bouclaient de nouveau leur ceinture et rabattaient leur tablette. Thalie s'était assoupie, si bien que le jeune homme se chargea de l'attacher avec précaution, s'efforçant de se montrer délicat pour ne pas la réveiller. Elle était si belle quand elle dormait que la réveiller brutalement aurait été un crime. Tout ce passa à merveille, et avant même que les passagers n'entament les applaudissements de rigueurs pour féliciter le pilote (en première classe aussi ils le font, c'est normal !), Leandro déposa quelques baisers sur la tempe de sa chérie, murmurant à son oreille qu'ils étaient arrivés. Il fallait qu'elle se réveille... Doucement, elle ouvrit les yeux, et Leandro lui adressa un léger sourire. Il se détacha, et lui laissa le temps de reprendre pieds dans la réalité, pendant que lui rassemblait portable et magazines laissés de côté, devant eux. Une fois la belle à peu près sortie des bras de Morphée, ils quittèrent leur sièges et furent guidés par une hôtesse, jusqu'à la sortie pour le débarquement. Leandro encercla la taille de Thalie de son bras, posant au final sa main sur sa hanche, et la ramena contre lui... Il n'allait pas la lâcher.
Thalie J. Spinelli
AGE : 24 ans MESSAGES : 2249 ARRIVÉE LE : 17/03/2008 EMPLOI : Glandeuse professionnelle ! Tout un art ! Même s'il m'arrive de m'occuper d'instruire les autres, même contre leur volonté ! ADRESSE : Trastevere - Demeure Spinelli. QUOTE :
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Sujet: Re: Surprise ! Chérie, on va a... [Thalie] Mar 6 Avr - 3:32
« Non ! C’était pas ce que je voulais dire ! Arrête ! »S’exclama-t-elle de la voix la plus basse possible, tout en rougissant jusqu’aux oreilles. Sa pauvre et innocente phrase venait de prendre une toute autre tournure reformulée entre les lèvres de monsieur l’homme idéal. Elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle pour s’assurer qu’on ne les avait pas entendu, mais ne pu s’empêcher de sourire comme une crétine, en lui offrant une petite tape sur l’épaule, une tape avec la puissance de frappe d’un lapin nain de 6 mois. Quand elle avait parlé d’indécence, elle entendait le prix et non… enfin bref, toujours en arborant des joues cramoisies, son esprit se mit à fourmiller d’images qu’il venait de faire naître… C’était malin, tiens ! D’autant que le baiser qu’il lui offrit par la suite n’avait absolument rien de réfrigérant. Finalement, il valait mieux qu’elle pense à autre chose, d’autant qu’elle ne savait pas combien de temps allait durer le vol, donc pas la peine de se torturer pendant des heures non plus. D’ailleurs, il durait combien de temps ce vol ? Elle lui posa la question, cette question et un million d’autres, auxquelles il prit le temps de répondre en se foutant, épisodiquement, de sa gueule ! Il avait décidé de trouver un double sens à chacun de ses mots ou quoi ? Chaque fois, elle levait les yeux au ciel, le laissant rire de ses blagues tout en s’évertuant, elle, de retenir son sourire. Et pour finir, il lui annonça les 22h de vol avant d’enchainer sur Sidy, histoire de noyer le poisson. 22h ?! La vache !« Evidemment que je m’inquiète pour Sidy… Te moque pas, je l’aime, moi. »Elle haussa les épaules, se gardant bien d’avouer qu’en fait, elle était habituée à la présence de Sidy au travers des innombrables « Faut que je rentre, je dois faire sortir Sidy et lui donner à manger. » qu’il lui offrait ponctuellement, la torturant un peu plus à chaque fois. Alors, au final, elle ne savait pas vraiment si elle aimait ce chien, ou si elle le détestait. Finalement, l’attention de la blonde fut attirée par l’hotesse qui venait d’attacher sa ceinture sur le siège rétractable, geste qui ne pouvait signifier qu’une chose : Décollage. En effet, l’avion prit de la vitesse, collant les passagers dos à leur siège, avant de s’envoler dans les airs, et trouer les nuages. Thalie reporta son regard vers le hublot, cherchant à voir tout en bas, ou à comprendre la texture des nuages. C’était comme du coton vu d’en bas, et d’en haut, mais dedans on voyait clairement que c’était vaporeux. Ok, réflexion inutile, s’il en est, mais souvent, Thalie à 3 ans et demi.« T’aurais pu me laisser le hublot ! »Râla-t-elle juste pour le plaisir de râler, en se penchant sur lui pour mieux voir avant de souffler un :« Tahiti… »rêveur… Elle n’en revenait toujours pas… Il avait vraiment fait ça ?
Finalement les 22h passèrent relativement vite. D’abord, l’excitation de la découverte de sa surprise lui grilla des heures durant lesquelles elle lui posa plein de questions. Elle voulait tout savoir, depuis quand ? Comment il avait fait ? Comme Caly avait fait pour tenir sa langue aussi longtemps ? Comment il était parvenu à convaincre Stella que Thalie à l’autre bout du monde sans Spinelli à proximité n’était en rien dangereux ou risqué ? Quand elle avait obtenu toutes ses réponses, elle se mit à faire l’inventaire de leur séjour, ce qu’ils allaient faire, ce qu’ils allaient voir. En plus elle avait eu le droit à un petit livret offert par Alitalia sur les beautés incroyables de l’île. Du coup, elle voulait tout faire, tout voir, tout en lui promettant de rester enfermé dans la chambre pendant de longues heures… Pas conciliable ? Mais si !! Elle avait ensuite passé deux heures à baver sur Jude Law durant la projection de « Sherlock Holmes » dans l’avion, avant de se rappeler que le sien, celui installer juste à ses côtés, il était quand même plus canon que l’autre anglais, et moins dégarnis surtout. Finalement elle s’était endormie en fixant l’itinéraire du petit avion le long de la ligne rouge. Les écouteurs encore dans les oreilles, sa joue était venue s’écraser contre l’épaule de Leandro, dont elle n’avait pas bougé de suite. Rien n’aurait pu la réveiller si ce n’est les baisers tendres de son cher et tendre. Il lui fallu un certain temps pour reprendre ses esprits et se remettre en tête qu’elle était dans un avion qui venait d’atterrir à Tahiti ! Tahiti, quoi ! Pas encore tout à fait avec les neurones en contact, elle se laissa guider par son amoureux. Elle se contentait de laisser trainer ses yeux tout autour d’elle avec émerveillement. Tout lui semblait exotique ! Même le tuyau blanc qui les menait de l’avion jusqu’à l’aéroport, présent dans tous les pays du monde. Sauf que celui-là il avait un truc en plus, il était à Papeete ! Donc forcément, il était exotique ! La blonde ne parlait pas, elle était comme une gamine dans un magasin de jouet, où une grande gamine dans un magasin Valentino avec la CB de papa ! Même les tapis roulants distribuant les valises avaient quelque chose de magnifique.
Leandro posa Thalie dans un coin, littéralement, tant elle était dépendante de lui et se laissait guider d’un point à un autre. Elle était encore dans les vapeurs de sa nuit, sauf qu’il faisait jour (n’aurait-il pas du faire nuit ? Satané de jetlag !), et tellement excitée par la situation qu’elle en devenait amorphe. Et pendant que Monsieur allait chercher leurs valises, elle s’amusa à détailler les gens autour d’elle.« T’as vu la dégaine de ce type ? »Ne put-elle s’empêcher de lâcher une fois que Leandro fut de nouveau à ses côtés, déposant les valises à ses pieds.« Regarde son short ! »Précisa-t-elle en le voyant hasarder un regard sur le type en question.« On dirait un croisement entre une couverture de survie et un sac poubelle… »Une grimace plus tard, elle sautait du charriot à bagage sur lequel elle s’était installée en tailleur, récupérait la main de son chéri, et le suivait à la trace derrière le charriot. Elle ne résista à un secouage de tête désapprobateur lorsqu’elle passa à proximité du short-man, et qu’elle croisa son regard. Ca devrait être interdit ce genre de tenue. Heureusement, Leandro avait bon goût, la preuve, il avait résisté à la mode des espadrilles. Bien vite, le jeune couple déboula à l’air libre. Après avoir traversé trois sasses, éviter cinq collisions de charriots, et relever huit fashion faux-pas, l’air tropical leur sauta au visage. Humidité et chaleur, rien à voir avec l’air doux romain qu’ils avaient quitté quelques 22h plus tôt, et encore moins avec l’air climatisé de l’avion et de l’aéroport. C’est à ce moment précis que la grande blonde prit vraiment conscience de l’endroit où elle se trouvait.« Tahiti !! »S’exclama-t-elle, incrédule, un rayonnant sourire aux lèvres. Et d’un seul coup : La révélation (22h après, mais bon, elle est blonde.)« Noël ! »Répliqua-t-elle en le tirant par le bras pour qu’il s’arrête et se tourne vers elle. Et là, il devait probablement la prendre pour une tarée qui s’exclamait un mot qui n’avait absolument rien à voir avec l’endroit, comme « Culotte ! » en plein milieu du marché aux poissons. Syndrome Gille de la Tourette, Thalie ? D’autant qu’elle l’observait avec un regard entendu, comme s’il était censé comprendre exactement où elle voulait en venir. Bon, ça n’avait pas l’air de fonctionner, donc elle se fendit d’un petit indice supplémentaire.« Le porte-clés ! »A y est ? Il captait, là ?« Tu te fous de moi, Francesci ? Ne me dis pas que… C’est à cause de notre conversation téléphonique avant Noël ? Quand je t’ai dis que j’aurais préféré passer les fêtes avec toi sous les tropiques ? »Evidemment, tout se mettait en place dans sa tête maintenant, et elle prenait conscience d’un truc dingue :« C’est moi qui t’ai donné cette idée ? … Je vais devoir faire gaffe à ce que je dis, maintenant… »Ronchonna-t-elle en récupérant son bras et en le tirant en avant pour qu’il ne voit pas le sourire qu’elle tentait de lui dissimuler. Pourtant tous les magazines féminins disaient que les hommes n’écoutaient jamais ce que les femmes leurs racontaient, et surtout ne retenaient absolument rien. Le sien, non seulement il écoutait tout, mais en plus il retenait et exauçait ses vœux comme s’il s’agissait d’ordres. Qui a dit que le prince charmant n’existait pas ?