CAROLINA BARBARA DI BROLESE
QUI HABET AURES AUDIENDI, AUDIAT

« Dans culture il y a culte et toute culture est une manière de piété. L'esprit humain se forme à accepter, non à décider si une oeuvre est belle mais à réfléchir sur une oeuvre belle. » ALAIN. Carolina di Brolese, née Eugenia sans nom, sans racine, sans famille, a été élevée dans un orphelinat religieux en Sardaigne. Elle a changé de nom en même temps que de vie, lorsqu'elle a fuit l'institut à l'âge de 15ans. Coupée du monde pendant la quasi totalité de sa vie, totalement en-dehors de la société, c'est tout naturellement qu'elle se tourne vers la seule chose qu'elle connaît et qui lui semble familière : l'Histoire. A 16 ans, elle s'installe à Paris et intègre la Sorbonne où elle passera deux années, et une double Licence, Histoire Moderne "L'Europe de l'Ouest et Pays Slaves" et Histoire de l'Art & Archéologie. En 2005, elle quitte la France et rejoint Londres. Elle intègre l'Université Queen Mary. Elle y passera deux ans également, validant un master 1 et 2 en Histoire Moderne de L'Europe de l'Ouest, spécialisé dans le XVIIIème et XIXème siècle, et un master pro d'Archéologie. Elle n'a que 20 ans, lorsqu'elle entre à l'Université d’Édimbourg pour y passer son doctorat d'Archéologie, ainsi qu'une thèse de recherche consacrée à l'Histoire des religions. Elle consacre l'année suivante à l'étude de l'ère napoléonienne, dont sa thèse portant sur ses effets sur la pensée politique et son influence sur l'unification des européenne lui valurent plusieurs publications dans des journaux spécialisés, et la reconnaissance de ses aînés. A 22 ans, elle rentre enfin en Italie, à Rome, où elle s'installe, avant que ses pas ne l'amènent tout naturellement à l'Université Sapienza. Elle avait pour projet de s'adonner à la littérature médiévale et à l'Histoire ancienne appliquée, mais le Doyen en décidera autrement : Elle sera intervenante. Une fois par mois, elle s'applique à tenir tout un amphi éveillé, chose assez intimidante pour elle, et pas vraiment dans sa nature. Le reste du temps, elle le passe soit à étudier, soit à fouiller. Appelée, sur de nombreux sites de fouilles, elle a parcouru le monde à la recherche de trésors oubliés avant de publier ses résultats, enfin une partie de ses résultats. Aujourd'hui, elle a été convoquée par la Pape, lui-même, afin d'organiser des fouilles ultra-confidentielles dans le ventre du Vatican. Femme secrète et peu liante, elle reste à distance et craint que son vilain petit secret soit un jour révélé au grand jour. Car si la demoiselle est bardée de diplômes, il lui en manque un de taille : elle n'a pas le bac. Après avoir fuit l'orphelinat, elle s'est vieillie de deux années, prétendant être majeur, falsifiant des documents pour se construire une nouvelle identité. A 16 ans, alors qu'elle aurait du entrer au lycée, elle entre à la fac, et entame sa collection de diplômes. Aujourd'hui, à 23 ans, elle prétend en avoir bientôt 26, ce qui n'empêche pas ses "employeurs" de demeurer très surprit en la voyant pour la première fois. A 26 ans, c'est déjà prodigieux d'avoir un tel CV, alors imaginez s'ils connaissaient son âge véritable ?