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 ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara

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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I

AGE : 24 ans
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ARRIVÉE LE : 01/03/2009
EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi.
ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin.
QUOTE :
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"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"

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MessageSujet: ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara   ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara EmptySam 16 Avr - 3:43

ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara Tumblr_liscw50czx1qcunkso1_500
OFELIA & SARA.
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Étude du comportement social d’une héritière en milieu hostile.
(Leçon 1-Chapitre 2 : « garder son calme en période de crise »)



Quelle est la situation la plus désagréable et agaçante lorsqu’il est à peine dix heures du mat’, qu’on a pas eu son comptant de sommeil, qu’on a une faim de loup et le besoin irrépressible de prendre une douche pour se débarrasser des effluves masculines qu’un presque-inconnu nous a laissé sur la peau ? Une porte qui claque. Une merde de porte vicieuse qui, sans un bruit, se referme au ralentit avant de venir vous narguer de son petit déclic à peine perceptible mais qui semble murmurer « haha, t’es dans la merde ! ». Bah oui, dans la merde, parce que forcément, à ce moment de l’histoire, l’héroïne ne porte qu’une simple culotte et un débardeur puisqu’il ne faisait pas partie de ses projets de s’éterniser dans ce couloir. Une simple serviette supplémentaire à récupérer sur le charriot des femmes de chambre, et c’est votre matinée entière qui prend un tournant grotesque. Et là, reflexe à la con, on entreprend de fouiller ses poches à la recherche du pass magnétique qui nous permettra de retourner dans la confidentialité d’une chambre qu’on aurait jamais du quitter, avant de se rappeler qu’une culotte, La Perla en l’occurrence fine dentelle et tutti quanti, offre rarement assez d’espace pour y ajouter des poches. Merde. On cherche quand même, hein, histoire de vérifier qu’on est réellement débile et réellement coincée dehors en petite tenue. Puis on passe à la phase deux, sobrement intitulée « je défonce la porte à coup de pied et de poing jusqu’à ce que le connard à l’intérieur se rappelle qu’il n’était pas tout seul à la base, et qu’il manque bizarrement quelqu’un dans la chambre. » Sauf que le personnage secondaire, lui, à des années lumières de l’activité régnant dans le couloir, détend ses muscles noués sous une douche chaude, musique à fond. Reste l’option trois : soudoyer une femme de chambre, et accessoirement apprendre le portugais en deux minutes. Sauf qu’à part « Obrigado » et « Cristiano Ronaldo », l’héroïne maîtrise peu la langue, surtout quand l’héroïne s’appelle Sara Giolitti et qu’elle n’est pas vraiment connue pour sa sociabilité exacerbée. Inutile de préciser qu’une jeune femme se promenant en petite culotte en dentelle dans les couloirs, ça n’inspire pas forcément confiance à Maria Consuela Gonzales. D’abord elle se signe, puis elle embrasse la sainte vierge qu’elle porte autour du cou, et enfin elle envoie l’indécente vers les ascenseurs. Ce qui ne peut vouloir dire que deux choses, soit « dégage », soit « dégage voir le concierge », ce qui, en soi, revient exactement au même. Alors Sara finit par dégager, à contre cœur et furieuse, mais décida d’opter pour la deuxième traduction et d’aller voir le concierge, parce quitte à offrir une vue partielle de son cul, autant se contenter de la population triée sur le volet et limité d’un lobby de grand hôtel plutôt que la population grouillante d’une piazza Venezia un lundi matin. Heureusement elle n’est pas pudique, parce qu’il faut les parcourir les six mètres qui séparent la série de portes d’ascenseur rutilantes du grand comptoir ciré des hôtes en plastron, surtout en petite tenue alors que tous les regards convergent vers cette intrusion hors-contexte d’une mini-femme d’1m63 en sous-vêtement. Malgré tout, tête haute et port altier, la petite brune se dirigea vers le comptoir, faisant fi de tous les murmures sur son passage. Après tout, c’est moins pire que l’été sur la plage, là au moins, elle n’était pas topless. Et en cet instant, elle se félicita d’avoir hérité des petits seins de sa mère, petits seins qui rendent tout soutien-gorge superflu, et qui, de ce fait, l’avaient obligé à revêtir un débardeur avant de sortir dans le couloir.

« Bonjour… Maurizio. » Annonça-t-elle avachie sur le comptoir en plissant les yeux pour lire le nom sur le badge du jeune type qui lui fait face. « J’ai comme un petit soucis technique, voyez-vous. Je me suis un peu enfermée à la porte de ma chambre et… bah… » Reculant pour faire un tour sur elle-même, bras écartés afin qu’il prenne pleinement connaissance de la situation, elle finit par conclure : « … c’était pas vraiment prévu. » en retournant se vautrer sur le chêne massif de la console.

Le jeune homme en question, la vingtaine et le rouge aux joues, commença par déglutir avec difficulté, avant de reporter une attention toute particulière sur l’écran d’ordinateur et le clavier qu’il martyrisa du bout des doigts. Pourquoi faire ? Sachant qu’elle ne lui avait donné aucune information sur elle, si ce n’est qu’elle était suffisamment polio pour s’enfermer dehors en slip, qu’est-ce qu’il pouvait bien trouver à taper sur son ordi ?

« Votre nom, madame ? » demanda-t-il sans quitter l’écran des yeux. « Mademoiselle. » rectifia-t-elle par automatisme. « Giolitti. Mais ça va pas vous servir, c’est pas ma chambre… heu… la 215. » « Le nom de votre ami, peut-être ? » Il avait un problème de vue ou quoi ? Pourquoi il fuyait son regard comme ça ? « Aucune idée. Son prénom commençait par un P je crois. Pedro ? Piero ? Peppo ? » Jouant machinalement avec la petite sonnette posée en évidence, elle ne prendra pas immédiatement conscience du regard fixé sur elle. Ce n’est qu’au bout d’une anormale période de silence, qu’elle releva la tête vers un Maurizio suspicieux. « Quoi ? » « Vous ne connaissez pas le nom de votre compagnon ? » « Hey, ho, mollo Colombo ! Si ça peut vous rassurer, je crois bien qu’il ne connait pas le mien non plus. Y a moyen d’avoir ce pass, là, parce que c’est pas tout ça, mais La Perla ça a beau être super cher et super sympa à porter, c’est quand même aussi super minimaliste. » Réajustant, d’une main, la dentelle sur ses fesses, elle lança un coup d’œil impatient au jeune hôte. « Traduction : Je me les pèle, sérieux. » « Je vais chercher mon supérieur. » L’informa-t-il en hésitant quelque peu. « Faites, faites ! » l’autorisa-t-elle en balayant l’air d’une main molle.

Dix minutes plus tard, avachie sur le comptoir, sa paume appuyant à intervalles réguliers sur la sonnette, récréant la mélodie de la marche impériale histoire de tuer le temps et emmerdant tout le monde au passage, elle finit par être interrompue par Maurizio accompagné de son clone en plus vieux et plus grisonnant, qui ne se gêna pas pour poser sa main sur la sienne, mettant fin, de ce fait, à son art, symphonie inachevée.

« Mademoiselle. » « Monsieur. » « Mademoiselle ? » « Monsieur ? » « Vous êtes ? » « Je suis. » « Là n’est pas le propos de ma question. » S’impatienta monsieur balais dans le cul. « Puis-je savoir à qui j’ai l’honneur ? » « Sara Giolitti. G.I.O.L.I.T.T.I comme dans Giovanni Giolitti ou Paolo Giolitti. Et aussi comme le glacier, mais lui c’est juste un homonyme. Enfin bref, je suis Sara Giolitti, vous avez du me voir passer un million de fois, mais d’habitude je suis un tantinet plus habillée… enfin j’ai des vêtements quoi. » « Puis-je voir votre pièce d’identité ? » « Bien sûr ! » Chantonna-t-elle presque en se tortillant. « Puisque, évidemment, je me la range toujours dans la culotte ! » Abattant ses deux mains contre le bois lustré du comptoir, elle perdit patience et haussa le ton « Non, mais sérieusement, vous êtes croisé lampadaire ou quoi ? Je suis en sous-vêtement ! Évidemment que j’ai pas ma carte d’identité sur moi ! Je sortais juste chercher une serviette de bain supplémentaire, j’avais pas l’intention de subir un contrôle d’identité dans le couloir ! L’inquisition c’est fini, alors soyez mignon donnez-moi ce fichu pass que je puisse retourner dans ma chambre au lieu d’exposer mes sous-vêtements à toute votre clique de luxe ! » « Votre chambre. » Répéta le balais lampadaire. « Vous voyez, c’est bien là tout le problème. Il ne s’agit pas de votre chambre. La 215 a été réservée par un monsieur dont vous ne connaissez ni le nom, ni le prénom, mademoiselle. Il n’est pas dans nos habitudes de laisser monter des jeunes femmes peu vêtues dans des chambres qu’elles n’auraient pas réservées au préalable. Nous avons un certain standing à tenir, voyez-vous. Aussi, nous allons vous demander de bien vouloir quitter l’établissement, mademoiselle. » Non, mais… Il était sérieux, là ? La mâchoire décrochée, Sara lui jeta un regard entre stupeur et incrédulité. Il n’avait pas encore conscience du danger auquel il s’exposait, mais dans cinq secondes il regrettera d’être en vie. « Attendez, voyons si j’ai bien compris. » reprit-elle les yeux clos, deux doigts sur chaque tempe comme pour prévenir une future migraine. « Vous refusez de me laisser monter dans une chambre dont je viens juste de descendre parce que je suis en sous-vêtements et qu’à vos yeux c’est la preuve ultime que je suis une call-girl, c’est bien ça ? Parce qu’évidemment, c’est bien connu, les escorts viennent souvent voir leur client à dix heures du mat, et directement en sous-vêtements par gain de temps. Et donc, elles traversent la piazza Venezia à moitié à poil et pieds nus, c’est bien connu et surtout super logique… Vous avez fait combien d’années d’études pour en arriver à cette brillante conclusion ? » Lorsqu’elle releva la tête, toute expression courtoise avait déserté ses traits. « Vous savez quoi ? Maurizio va aller chercher le directeur pour moi, et pendant ce temps, vous et votre brillant intellect, vous allez taper « Sara Giolitti » sur Google Image. Vous savez vous servir d’internet, n’est-ce pas ? C’est comme le minitel mais en plus rapide et en couleur. »

Il fallut quelques dizaines de minutes supplémentaires pour qu’on accède à sa demande, et que Maurizio revienne accompagné du directeur. Et si Monsieur Balais dans le cul affichait une mine contrite en se tortillant dans un coin, c’est bel et bien Sara a qui revenait la palme de l’expression faciale la plus hallucinée. C’était ça le « directeur » ?

∫∫

Étrangement, quand on pense à un directeur d’hôtel, on a toujours la Pub Maaf en tête, avec la réplique devenue célèbre « appelez-moi le directeur ! », un type un peu vieux, un peu dégarni, et toujours beaucoup trop aimable. Mais au Regina Hotel Baglioni, on n’avait pas l’habitude de faire comme tout le monde, on était loin des clichés et des idées reçues. C’est pour ça qu’en traversant la grande salle de restaurant en direction de cette table pour deux réservée au nom du directeur, Sara n’avait rien de la jeune femme entretenue par un quarantenaire riche et avide de chair fraiche. Et lorsqu’elle se laissa tomber dans le fauteuil Louis XV en poussant un soupir à fendre l’âme, accompagnée d’un « Mais quelle nuit de merde ! A croire qu’il avait jamais touché une femme de sa vie ! » son interlocuteur ne parut ni choqué, ni embarrassé par sa remarque frivole. Simplement parce que le directeur du Baglioni n’était autre qu’une directrice, la vingtaine, mince comme un fil, jolie comme un cœur, et aussi sexuellement active que Sara pouvait l’être. Leur première rencontre, dans ce même hôtel, quelques semaines plus tôt, avait annoncé la couleur. Sara en culotte en dentelle, fière comme un paon, et Ofelia, habillée avec classe, entrain de s’entretenir le plus normalement du monde en plein milieu d’un lobby où les hommes se rinçaient l’œil et les femmes s’indignaient en brandissant une main prude pour cacher les yeux des plus jeunes… forcément, ça créer des liens. Les deux jeunes femmes se ressemblaient beaucoup. Au-delà de leur petite taille, leurs formes adolescentes et leurs bouilles d’ange à qui on donnerait le bon dieu sans confession, elles partageaient aussi un caractère bien trempé, un piquant démesuré, des responsabilités trop vastes pour un si jeune âge, et un goût prononcé pour la gente masculine et les histoires sans lendemain. Fondamentalement, Sara ne connaissait pas grand-chose au sujet d’Ofelia, son histoire personnelle et son passé lui était totalement étrangers, mais dans la mesure où son entourage n’était composé que de relations superficielles sans intérêt, celle-ci faisait figure de quasi-amitié. Vu de l’extérieur, on aurait pu croire que Sara profitait de la situation d’Ofelia pour obtenir une chambre à l’œil assez régulièrement, mais vu qu’elle avait les moyens de s’offrir l’hôtel et sa directrice avec, il y avait forcément une autre raison pour qu’elle en vienne à poser son séant à une table et s’abaisse à lui accorder un temps si précieux qu’elle aurait pu passer à s’enfiler un bol de céréales en matant une rediffusion d’extreme makeover. Et cette raison était simple : elle aimait passer du temps avec Ofelia. Contrairement aux autres filles qui la contemplaient avec fascination en hochant la tête en gloussant bêtement à chacune de ses rares prises de parole, Ofelia semblait avoir reçu son comptant de neurones à la naissance et être capable d’afficher autre chose qu’un sourire béat lorsqu’elle se trouvait en face d’une Giolitti qui n’avait, soyons objectif cinq minutes, absolument rien de fascinant si ce n’est son nom de famille, et encore. « Du coup j’ai passé la nuit à zapper sur la TNT. » Poursuivit-elle en s’emparant d’un croissant dans la corbeille posée devant elle, pour le déchiqueter au dessus de son assiette. « D’ailleurs vous n’avez que 136 chaînes ? Sur une y avait un documentaire sur la vie subaquatique, sur une autre c’était un vieux tournoi de poker, et sur les 134 autres c’était que des films de cul… Moralité de l’histoire : J’suis frustrée, faut que je mange pour compenser. » Tout en parlant elle avait levé un bras et claqua des doigts pour attirer l’attention d’un serveur. « Et toi, ta nuit ? » En espérant que sa nuit à elle ferait plus rêver que celle de Sara.
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D. Ofélia Carlson
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MessageSujet: Re: ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara   ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara EmptyJeu 21 Avr - 14:57

Certains pensent que je suis conne. D'ailleurs, ils ne se contentent pas uniquement de le penser et l'expriment parfois à haute et intelligible voix. Ça ne me pose aucun problème. Depuis le temps, je commence à en avoir l'habitude et puis, au fond, je sais aussi que c'est pertinemment ce que je suis. Mais n'est-ce pas plus ou moins de cette manière qu'on obtient ce que l'on désire ? Quand on est comme moi, ce n'est pas épuisant, d'être conne, ça vient assez naturellement. C'est d'ailleurs pour cette raison que mes employés (enfin, les employés de l'hôtel que je dirige) me respectent et m'obéissent au doigt et à l'œil. J'en venais même à me prendre de sympathie et d'affection pour certains d'entre eux. Ma pauvre, reprend toi un peu. Heureusement, il y avait toujours un imbécile qui se pointait et nous obligeait à reprendre du poil de la bête. Ce que j'entends par là, c'est que je m'étais un peu reposé sur mes lauriers, étant très gentille et très agréable avec ceux qui me fréquentaient quotidiennement dans le cadre du travail, probablement parce que la vie d'Ofélia me plaisait de plus en plus. Et puis Paulo avait fait son apparition et m'avais permit de rappeler à tout le monde qu'ici, dans cette hôtel, je gardais ma place de directrice et de dictatrice, aussi, si l'occasion se présentait.
Paulo était un jeune étudiant, plutôt pauvre, que j'avais engagé pour s'occuper du parking et des voitures des clients. Il était souvent à l'entrée de l'hôtel et, lorsque le client arrivait, il l'aidait à descendre ses bagages ou tous ce qui l'encombrait, posait le tout sur un chariot (qu'un autre mènerait jusqu'à la chambre attribué au client) puis, il se chargeait de garer la voiture dudit client. J'avais conscience que ce n'était pas un travail extraordinaire et que n'importe qui n'était pas capable de le faire mais il y avait quand même un minimum à ma tolérance. Et voilà comment la conne qui était en moi (endormie depuis quelques semaines) avait refait surface.
Il était près de minuit, j'étais dans une des chambres de l'hôtel avec un jeune homme absolument charmant et étonnamment timide qui n'avait pas encore totalement su me persuader. J'allais finalement craquer lorsque mon téléphone portable, posé dans l'une de mes chaussures aux pieds du lit, se mit à sonner. Je soufflait de mécontentement, reconnaissant la sonnerie dédié au staff du hall, bref, la sonnerie qui signifiait implicitement "tu dois répondre". J'attrapais donc mon blackberry avec quelques secondes de retard. Cependant, mon adorable réceptionniste (et accessoirement homme à tout faire) enchaina aussitôt par un sms qui finit de me convaincre qu'il fallait que je me déplace. Code 666, comme on avait pris l'habitude de le nommer : scandale de clientèle. Je repoussais gentiment ma conquête, un peu frustrée et terriblement affamée. « Je suis navrée, beau gosse, je dois absolument redescendre. Je te laisse la chambre... Ne t'enfuis pas comme un voleur, je reviens très bientôt. » Sur ce, je lui lançais un clin d'œil et, enfilant mes chaussures, me recoiffant correctement, je me dépêchais de prendre l'ascenseur. Je ne comptais pas laissé partir ce charmant jeune homme sans conclure.

Dans le hall, un cri de cochon égorgé me parvint depuis la cage même de l'ascenseur. Je m'approchais tranquillement mais énergiquement, faisant claquer mes talons sur le carrelage rutilant. Ma voix porta claire et autoritaire dans l'immensité de l'entrée. « Que se passe-t-il, ici ? Qu'est-ce que tout ce raffut ? » Le silence se fit presque instantanément (seul un dernier écho du cri de cochon demeura quelque instant encore). J'observais rapidement la scène. Paulo, à droite, près de l'entrée, essayant de se cacher derrière un chariot à valise, paniqué. Mon réceptionniste favori, juste devant, en plein conflit intérieur, absolument sexy dans son uniforme de travail. Le client, source du code, notre bon vieux monsieur Armantoriès, quarante-six ans, infidèle, plein aux as et vert de rage. Je ne connaissait pas la cause de sa colère mais j'espérai qu'il n'allait pas nous faire une crise cardiaque. Pas maintenant. J'avais encore un bel homme au mieux de sa forme à satisfaire (ou plus exactement, pour me satisfaire). Je posai mes deux mains sur mes hanches. « Alors, quelqu'un peut-il bien m'expliquer la source du problème ? » Je vis mon réceptionniste préféré (je l'appelle comme ça parce que je ne me souviens plus de son prénom) s'appréter à me répondre mais monsieur Adultère ne lui en laissa pas le temps. « Le problème ? Le problème !? Et bien le voici. » Il pointa Paulo du doigt (et je faillis bien répliquer que c'était vraiment très malpoli) et repris : « Votre incompétent de chauffeur a embouti ma voiture. Rendez-vous compte ! Mon bijou ! Mon amour ! Il l'a réduit en cube de métal ! » Pendant quelques secondes, deux hypothèses de scénario se présentèrent à moi : ou bien, notre bon vieux allait se mettre à pleurer et la situation deviendrait fort gênante. Ou bien, il nous faisait définitivement un infarctus et finalement, cela se révèlerait plus facile à gérer. J'essayais de me remémorer la voiture de monsieur Armantoriès et je compris aussitôt. Il possédait une porsche boxster S rouge d'une valeur de 58 000 euros (et des poussières). On pouvait éventuellement comprendre et peut-être aussi partager l'étendu de sa détresse. Ce qui n'était pas particulièrement mon cas mais il allait falloir que je fasse comme si. « Très bien. Je comprends, monsieur Armantoriès, je comprends parfaitement. Et nous agirons en conséquence. Cependant, je ne pense pas que l'heure soit propice à une telle discutions. » Je désespérait de retourner dans la chambre où un homme nu et délicieusement appétissant m'attendait. Je n'arrivais pas à penser à autre chose et cela me donnait légèrement envie de rire. Armantoriès m'en fit aussitôt passer l'envie. « Hors de question. J'exige des dédommagements immédiats. Et je n'attendrais pas demain matin, c'est inenvisageable. » Putain, ne pouvait-il pas simplement dire qu'il avait définitivement décider de me faire chier, ce soir précisément ? J'étais maudite. Il était près de une heure du matin et j'invitais ces messieurs (Paulo et Armantoriès) à me suivre dans mon bureau. La nuit promettait d'être longue et futile...

Ϟ Ϟ Ϟ
J'étais assise à l'une des tables du restaurant, attendant la belle héritière Giolitti. Elle aussi avait d'abord été un code 666 (et si elle l'avait su, elle en aurait probablement rit de contentement) mais le contexte en avait été plus cocasse et plus sympathique. Sinon, nous n'aurions probablement jamais petit déjeuné ensemble, ce qui aurait été l'un des grands ratés de ma vie, je suppose. Elle se laissa tomber dans le fauteuil, en face de moi. J'appréciais beaucoup Sara. Peut-être nous ressemblions-nous beaucoup, intérieurement. Elle n'aimait pas l'autorité et les conventions, les obligations aussi et ne se gênait pas pour faire ce qu'il lui plaisait, comme elle l'entendait. Elle avait du caractère et était vraiment très loin d'être l'une de ses imbéciles d'héritières blondes qui se laissaient berner par le premier beau mal venu. Nous avions pas mal de points communs, en réalité. Je ris de son entrée en matière, typiquement saraesque, je pense pouvoir l'affirmer. « Ma nuit ? Oh, ne m'en parle pas, j'ai envie de pleurer. Je suis probablement passé à côté d'une nuit intéressante mais l'étalon m'attend encore probablement dans sa chambre, au dessus de nos têtes... » Je me laissais choir sur le dossier de mon propre fauteuil, prenant un air complètement anéanti. Et pour tout dire, je l'étais plus ou moins. Devoir virer un de ces employés pour avoir démoli la voiture d'un client alors que j'étais sur le point de passer une nuit potentiellement délicieuse, n'y-a-t-il pas de quoi être anéantie ? Il est vrai, au moins, je n'avais pas été contrainte de zapper toute la nuit. « D'ailleurs, tu me rappelleras le nom de ce type manchot qui t'as servi d'homme, que je ne fasse pas la même erreur que toi... » Je lui fit un clin d'œil alors que le serveur qu'elle avait hélé s'arrêtait à notre table. Je lui demandai un café bien fort, sans sucre. Cette affaire de voiture déglinguée s'était finie très tôt, ce matin et j'avais bien besoin d'un remontant. Faute de ne pas pouvoir retourner dans une certaine chambre, il me fallait bien ça. « Je suis carrément frustrée... Comme ça, on est deux ! Sinon, qu'as-tu prévu de beau, pour aujourd'hui ? »
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Sara T. Giolitti
Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara   ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara EmptyDim 24 Avr - 19:24

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OFELIA & SARA.
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La télécommande dans une main, elle faisait défiler les chaînes sans même prendre la peine de s’arrêter plus de trente secondes entre chaque. Inintéressant, inintéressant, inintéressant, totalement inintéressant, nul ! Il était près de trois heures du matin, et tout en subissant un pseudo massage de la nuque, elle constatait avec effroi qu’il n’y avait absolument rien sur les 138 chaînes proposées par l’hôtel. Comment c’était possible ? Dans la pub il te vendait un truc de tarés avec 12 milliards de films grand spectacle chaque soir, et finalement tu te retrouvait avec un ramassis de filles à poils simulant l’orgasme grâce à un mec se contentant d’onduler contre leur cul ? Pire que le film de cul : le film érotique. Musique à chier, dialogues pourris, et en plus ils se contentaient de faire semblant de baiser. Bon, il y avait bien un documentaire sur la vie subaquatique sur la chaîne Natura, mais les poissons ça lui rappelait un peu trop le type installé à côté d’elle, sa bouche en cul de poule et son regard éteint. Elle se demandait même s’il y avait de la vie à l’intérieur de ce corps qui avait pourtant, sur papier, tout pour plaire. Grand, bien fait, brun, yeux claires, sourire charmeur, et plutôt bien servit par dame nature... Mais... Le reste ne suivait malheureusement pas. Il avait le quotient sensualité d’un cachalot mort échoué sur une plage de galet du nord de la France. Ca vous montre le niveau.

«Aïe !» En une grimace et un mouvement vif elle s’écarta de la main malhabile qui venait de la tendre plus que la détendre en pinçant plus qu’en ne massant. «Sérieusement, t’es né sans mains pour que tu n’apprennes à t’en servir que maintenant ?» Un rictus de déplaisir aux lèvres elle se frottait la nuque en tentant de faire disparaître la sensation douloureuse. «Tu me ferais presque regretter mon ex, et sache que ça, c’est vraiment très très mal !» Peu enclin à se laisser traiter d’incapable et à trainer derrière lui cette réputation pendant de longs mois (c’est le risque en décevant l’héritière la plus convoitée de la botte. Soit on croule sous les propositions après une critique positive de la brune, soit on se retrouve relégué dans le rôle de pestiféré après une critique négative. Les infos circulent très vite dans Rome), il revint à la charge, et alors qu’elle lui expliquait regretter son ex, un ex qu’elle n’avait pas besoin de nommer pour qu’il sache exactement de qui il s’agissait, il lui coupa la parole en arrimant ses lèvres à son cou, ses mains à ses hanches, les infiltrants avec avidité sous son chemisier pour remonter directement vers sa poitrine sans aucune sommation préalable. Etrangement elle se laissa faire, peut être était-elle habituée à ce genre d’attaques frontales, mais lorsqu’elle compris qu’il était partit pour confondre ses seins avec des joystick, elle le repoussa sans ménagement. «Alors écoute, je vais t’apprendre un truc qui va, je l’espère, te servir dans ta vie future. Ceci être poitrine délicate...» annonça-t-elle en plaquant une main sur chacun de ses seins. «Il ne s’agit pas d’oranges que tu devrais presser férocement pour en obtenir du jus, ok ?»

«Désolé, je vais y aller plus doucement.» lui promit-il, ridiculement penaud et la tête basse. Une pulsion la poussa à lui demander où étaient passées ses couilles, mais elle se retint, et pinça les lèvres pour ne surtout pas laisser filtrer cette réflexion désobligeante. Elle venait déjà, surement, de le blesser dans son orgueil de mâle, il n’était peut être pas nécessaire d’en rajouter une couche. «Non, laisse tomber.» l’informa-t-elle en récupérant la télécommande échouée sur les draps. «Je crois que j’ai pas envie en fait.» Grande première pour l’héritière ! A croire que quelque chose ou quelqu’un l’empêchait de mener à bien cette sexualité débridée à laquelle elle tenait tant. Mais ça, elle refusait d’y songer. «T’as qu’à profiter du lit pour dormir, moi je vais... M’occuper.» A traduire par «je vais passer la moitié de ma nuit à zapper sur des chaînes débiles pour éviter de penser au fait que, ce soir encore, je me coltine un abrutit incapable de satisfaire une femme pourtant pas vraiment difficile vu son niveau de frustration.» Il ne fallait pas non plus qu’elle pense à l’autre truc, le truc qui la perturbait sans que son cerveau n’accepte cette idée tout bonnement inconcevable. Elle allait mieux. Non, elle allait bien, très bien même. Alors cette idée sournoise et vicieuse n’était qu’une aberration de plus. Rien d’autre. Aussi reprit-elle son zappage compulsif s’arrêtant plusieurs fois sur des films érotiques et envié cette nana, à l’écran, capable d’avoir un orgasme en un temps record et sans que son partenaire ne casse des barres. Heureuses actrices.

∫∫

«QUOI ?» merde, elle avait hurlé là ? Oui, vu le nombre de tête qui se tournait vers elle avec agacement teinté de curiosité, oui, elle avait du hurler en fait. Non pas que ça lui fasse grand chose, hein, déranger la tranquillité des autres n’était pas son inquiétude principale dans la vie. «Y a un type qui t’attends dans une chambre et t’es là avec moi entrain de t’enfiler des croissants ?» Les deux mains à plat sur le plateau de la table, elle avait avancé le buste en avant, comme si elle s’apprêtait à se jeter sur Ofelia, l’attraper par les épaules et la secouer très fort pour remettre ses neurones en place. «T’as prit de la drogue ? T’es stone ? T’es totalement défoncée en fait, c’est ça ? Montre-moi tes pupilles !» Elle s’était encore avancée, prête un foutre carrément un genoux sur la table pour s’approcher encore tandis qu’elle scrutait les prunelles de la jeune directrice. Des prunelles un peu rougies par le manque de sommeil, certainement, mais rien d’autre. Non, elle n’était pas sous l’influence d’un stupéfiant quelconque, elle était juste... Heu... Stupide ?! «Mais qu’est-ce que tu fous encore là, Germaine ? Sérieusement, si au moins une de nous peut être satisfaite faut foncer !» Et elle osait lui demander ce qu’elle avait prévu de sa journée comme si lui faire la conversation avait quelque chose de prioritaire dans ce contexte. La folle ! «Alors, écoute-moi bien, voilà ce qu’on va faire.» Se réinstallant convenablement sur son siège, elle reprit cette attitude calme et sérieuse qui faisait d’elle la digne fille de son père et la candidate idéale au poste de sénatrice auquel elle était destinée. «Tu vas retourner dans cette chambre pour t’envoyer en l’air et prendre le pied que je n’ai plus prit depuis longtemps, et moi... Moi je vais rentrer chez moi prendre une douche, dormir un peu aussi, et on aura qu’à se retrouver après. Faut que je déjeune avec mon père, mais j’ai ma soirée de libre. On pourrait aller prendre un verre quelque part, et tu pourrais m’aider à me choisir un mâle pour la nuit, vu que mon radar a l’air passablement bousillé. Non ?» Alors qu’elle attendait une réponse, elle remarqua que le regard de la jeune femme ne se portait pas sur elle mais plutôt vers la gauche où, en relevant la tête, Sara surprit le jeune serveur qui patientait toujours, mal à l’aise, se balançant d’une jambe sur l’autre. «Quoi ? Vous pensiez quand même pas qu’elle était vierge, si ?» Sara ou comment mettre tout le monde dans l’embarras, le serveur, la directrice, et les quelques clients à portée de voix. «Hum... Heu... J’attends votre commande madame.» l’informa le serveur après s’être raclé la gorge tout en fixant ses pieds. «Ha ? Ha oui. Bah un café bien noir, comme d’hab, hein. Allez oust !» D’un mouvement de la main elle le congédia comme on chasse une mouche, puis reporta son attention sur la jeune femme face à elle. «Ca te va comme programme ? On s’enfile un café rapidement, et après on vaque à nos occupations avant ce soir. Et si le mec se révèle être à la hauteur de ton attente, je veux son numéro direct ! Rome n’est décidément plus le vivier à bons coups qu’il était par le passé.» Le serveur leur apporta leur consommation, et tarda à s’éloigner, l’oreille aux aguets. «Ou peut être est-ce moi qui suis devenue trop difficile ?» Peut être.
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D. Ofélia Carlson
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MessageSujet: Re: ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara   ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara EmptyMar 10 Mai - 10:56

Sara était vraiment un phénomène. J'avais beau ne pas la connaitre depuis bien longtemps, il ne fallait pas être un génie pour s'en rendre compte. Elle m'impressionnait beaucoup, à dire vrai et j'étais à la fois très admirative et indéniablement envieuse. Ce culot et cette nonchalance, cet aplomb à toute épreuve et ce côté femme fatale... Je n'arrivais pas à me décider : est-ce malgré son statu ou du fait de son statu ? Elle semblait n'avoir aucune limite et de toutes les vies que j'avais vécues ainsi que de toutes les femmes que j'avais connue, elle était probablement la plus libre d'entre elles. Enfin, en apparence tout du moins.

Je ne pus m'empêcher de rire en la voyant s'emballer ainsi parce que je n'étais pas avec le beau jeune homme qui m'attendais toujours quelques étages plus haut. J'en étais tout aussi outrée mais je ne pouvais définitivement pas me permettre de disparaitre ce matin là, ne serait-ce qu'une heure. Ma place était beaucoup trop importante à mes yeux et pour la garder, je devais répondre convenablement à mes responsabilités. Et Mr. Armantories étant toujours dans l'enceinte de l'hôtel, je n'en avais certainement pas finis avec cette histoire de voiture emboutie. Toujours était-il que la belle Giolitti avait également un don fou pour mettre les gens dans l'embarras, moi y compris lorsque s'approcha le serveur. Ça avait beau ne pas me gêner, de parler de sexe, de nuit torride et tout ce qui va avec mais, en ce qui concernait mes employés, je préférais qu'ils n'en entendent pas trop, histoire qu'ils n'oublient pas l'autorité que j'étais censé incarner pour eux. Je ne fis cependant aucune remarque, n'ayant encore jamais vu ce serveur en particulier mais je retins l'information pour un prochain petit déjeuner ou rendez-vous avec ma chère comparse. Elle congédia le pauvre homme d'un mouvement de la main. « Pour ce soir, ça me va parfaitement ! Et pour la partie de chasse, ça me va plus que parfaitement ! » Je m'arrêtais brièvement pour tremper prudemment mes lèvres dans mon café. Je me brûlais à tout les coups alors j'avais pris l'habitude de faire très attention, sinon, je passais la journée les papilles gustatives douloureuses. J'avais une tolérance aux boissons chaudes probablement inférieure à la moyenne, ce qui se révélait assez agaçant. Je repris la parole, un peu plus bas, cette fois. Je savais qu'il y avait toujours des oreilles indiscrètes trainant par-ci par-là et je ne m'inquiétais pas de savoir si ce que j'allais dire serait répéter ou non, mais pour dissuader les curieux de le faire (parce que c'était toujours mieux s'ils ne se mettaient pas à jaser), la conversation à voix basse était un bon moyen, le meilleur même parce qu'il signifiait clairement que ces propos faisaient partie d'une conversation privée... « Et puis, ce vieux chieur d'Armantoriès est encore dans les parages. Je ne vais certainement pas arriver à m'en débarrasser de si-tôt. » Si j'avais été de ce genre, j'aurais certainement pleuré de désespoirs et de frustration. Mais je préférais m'en prendre à mes employés, qu'ils soient de la réception, du restaurant, du ménage et de je ne savais quoi d'autre encore. C'était beaucoup plus cathartique et ça me correspondait davantage. Je soufflai sur mon café avec un peu trop d'énervement. Pourquoi faisaient-ils toujours les boissons chaudes aussi brûlantes ? Je n'arrivais jamais à en finir un seul ! Ça aussi, c'est vraiment frustrant. Ce début de journée était tout ce qu'il y avait de plus frustrant et j'avais la nette impression que ça n'allait pas aller en s'arrangeant. Ce que je pouvais être pessimiste, parfois. « Une chose est sûre, si je conclue et si c'est convainquant, je fais tourner... » Je lui fis un clin d’œil rapide en essayant une nouvelle fois de plonger mes lèvres dans ma tasse, soufflant un même temps sur le breuvage. S'il y avait bien une chose que Sara et moi avions en commun, c'était les hommes. On se ressemblait beaucoup sur ce point, d'ailleurs et dès la première fois, ça n'avait été un problème ni pour l'une ni pour l'autre. Je dirais même que cet élément avait été celui qui nous avait rapproché, alors qu'elle était dans mon bureau, en sous-vêtements de luxe, assise confortablement et nonchalamment dans le fauteuil en voleur prune qui servait aux invités. Il avait bien fallu qu'elle m'explique ce qu'elle faisait dans cette tenue mais, contrairement aux empotés de mon service de réception dans le hall, j'avais tout de suite reconnu mademoiselle Giolitti, ce qui m'avait probablement épargné une longue et périlleuse discutions suivie d'une réputation ombragée. Parfois, je me félicite de ma curiosité et de ma perspicacité. « Difficile ? Bien sûr que non ! Simplement exigeante... Ce qui est une bonne chose. » Si elle était difficile, je l'étais aussi. Et oui, les bons coups de Rome semblaient avoir qui la ville pour une autre contrée. Il ne devait plus en rester beaucoup dans les parages et, au lieu d'en profiter pleinement parce que la vie est courte et le plaisir éphémère, je devais m'entretenir avec un vieux râleur riche comme crésus dont la voiture avait été réduit en miettes par un de mes propres voituriers. La poisse, tout simplement. Il n'y avait rien d'autre à dire, j'avais la poisse. Ça me rendait aigrie et désagréable et en plus, je n'arrivais pas à penser à autre chose. Peut-être que finalement, ce bon Armantories allait devoir poiroter devant la porte de mon bureau, une heure, deux heures... Peu importe, il fallait que je m'adonne à mon passe-temps favori.
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Sara T. Giolitti
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MessageSujet: Re: ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara   ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara EmptyMer 18 Mai - 3:14

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Armantoriès. Ce nom lui disait quelque chose sans qu’elle ne parvienne, pour autant, à mettre le doigt dessus. Ofelia venait de lui confier que cet homme au nom pas si inconnu que ça, était le dernier obstacle entre elle et le charmant jeune homme qui patientait dans la chambre. Elle était déjà parvenue à lui faire entendre raison, elle allait écourter le petit déjeuner et troquerait sa compagnie contre une autre, plus virile et très certainement moins bavarde. Mais encore fallait-il que le vieux râleur dont elle lui parlait lui fiche un peu la paix. Il lui fallait un plan, mais avant tout, il fallait qu’elle se souvienne de qui était ce type. Et elle ne tarda pas à avoir la réponse. Le nez dans sa tasse à café, elle surprit le regard élargit de la brune lui faisant face. Ofelia fixait un point derrière elle, et vu l’air qu’elle affichait, ce point n’avait rien de plaisant. Derrière elle, c’était les grandes arches donnant sur la réception et le lobby. Sara se retourna sur sa chaise, et les deux bras en appui sur le dossier, elle eut tout le loisir de voir se diriger vers elles un gros type en costume sur-mesure, et vu le gabarit du type, il valait mieux. Armantoriès. Ca lui revenait maintenant, elle avait dîné une fois en sa compagnie, à l’occasion d’une réception organisée par son père. C’était le spécimen type du nouveau riche qui souhaite absolument asseoir son nouveau statut en navigant dans les hautes sphères du pouvoir. Et les hautes sphères c’était essentiellement Paolo Giolitti. Ce dernier ne supportait pas l’hypocrite arriviste, mais peu importe, ça venait de donner une idée à Sara. Se levant précipitamment, elle jeta un billet de 100 sur la table, avant de récupérer son sac et sa veste.
« Je vais sauver ta matinée, et tu me remercieras plus tard. » informa-t-elle son amie avant d’enfourner le dernier bout de croissant entre ses lèvres. « J’viens te chercher vers 21h. » Parvint-elle à souffler la bouche pleine, avant de foncer droit sur le dénommé Armantoriès. « Môônsieur Armantoriès ! » scanda-t-elle, bras écartés, d’un ton pompeux. « Je vous cherchais justement ! » Ah ? Le quarantenaire ne semblait pas s’y attendre, et jeta un regard perplexe en direction de la directrice de l’hôtel comme s’il allait pouvoir y trouver une quelconque réponse. « Mon père m’a chargé de dénicher, et on peut dire que vous étiez bien caché. » L’index gigotant en guise de réprimande, Sara en faisait des tonnes, mais c’est comme ça qu’il fallait faire avec les crétins de l’acabit d’Armantoriès, les flatter, toujours les flatter, leur donner plus d’importance qu’ils n’en n’ont et n’en n’auront jamais. « Le sénateur me cherche ? Moi ? » La jeune femme laissa échapper un rire de gorge en le gratifiant d’une petite tape sur l’épaule, comme s’il venait de faire la meilleure blague du siècle. « Evidemment, vous ! Il a enfin pu se libérer pour déjeuner avec vous. Depuis le temps que vous insistiez, il s’en voulait de vous faire attendre. Je sais que le délais est un peu court, mais ça lui ferait tellement plaisir de vous avoir à sa table ce midi. » « Mais... Il est 11h50 !! » Paniqua le ventripotent. « Je sais ! C’est pour ça qu’il ne faut pas trainer. » Une main dans son dos, elle le guida vers la sortie, tandis que de l’autre elle hélait la réception. « Une voiture avec chauffeur pour Monsieur Armantoriès ! » demanda-t-elle avant de retourner son sourire de parade n°3 en direction de l’homme. « J’espère que le Brunello vous conviendra... » Damned, le restaurant préféré de Sara, choisi par son père pour lui faire plaisir et déjeuner en tête à tête avec sa progéniture. Pas grave, la frustration est acceptable lorsque c’est pour la bonne cause.

∫∫

« SARA TOSCA GIOLITTI !!! » hurla le tableau de bord, ou plus exactement l’écran high tech entouré de tout un tas de boutons qui servaient certainement à quelque chose, mais dont Sara ne voyait pas l’utilité. « SARAAA !! » hurla-t-il de plus belle, longue lamentation teintée d’indignation, qui lui fit faire une légère embardée accueillie par une symphonie de klaxons en ré mineur. « Ne me crie pas dessus quand je suis au volant. » rétorqua-t-elle en saluant la voiture d’à côté à l’aide de son majeur. « On ne t’a jamais dis qu’il fallait apaiser le conducteur et non pas le stresser ? » Pourtant, stressée, elle n’en avait pas l’air. Elle était bien reposée, d’ailleurs, elle venait à peine de se lever, juste le temps de prendre une douche, de trainasser un peu devant la télé, puis d’enfiler une tenue adaptée à sa future sortie, et elle filé sans demander son reste avec la perspective de passer une bonne soirée. Alors non, non elle n’était vraiment pas stressée. « Saraaa... » grogna la voix, tandis qu’elle l’imaginait entrain de se masser les tempes ou l’arête du nez. Petit papa. Il ne pouvait pas la voir, alors elle en profita et afficha un franc sourire. « Tu peux me dire pourquoi alors que je t’attendais depuis une bonne demie heure, c’est cet abrutis d’Armantoriès qui est apparu à ta place, tout sourire, comme si je l’attendais, et pourquoi j’ai appris de sa bouche que j’avais réussi à me libérer pour lui, et que j’avais envoyé ma fille le chercher dans toute la ville ? » Peut être aurait-elle du le prévenir en effet, mais c’était prendre le risque qu’il prenne la fuite avant même l’arrivée du gros quadra, qui se serait empressé de retourner à l’hôtel, énervé, pour passer ses nerfs sur Ofelia. Mauvais plan. Le sien avait été bien meilleur. « Tu exploites ta fille ? Tsssss, Sénateur, c'est vraiment moche, ça. » annonça-t-elle en se garant devant le Regina Hotel Baglioni, avant de donner un coup de klaxon comme si elle se trouvait devant la maison de banlieue où sa pote vivrait encore avec ses parents. Normal. « Sara, bon sang ! » « Ecoute, pour me faire pardonner, je viens demain à Trastevere et je te fais à diner. Ca te dit ? » Tenta-t-elle en faisant signe à Ofelia qui venait d’apparaître pour la porte tambour de l’hôtel. « Tu comptes cuisiner ?! Ca ressemble plus à une punition qu’à une compensation. Tu m’en veux de quelque chose ? » Et voilà, sortez les violons, Papa Martyr est de retour. « Non, P’pa. C’était juste une question de vie ou de mort. Et puis vois le bon côté des choses, maintenant que tu as déjeuné avec lui, il va te foutre la paix pendant un petit moment. » « Tu plaisantes ? Il veut se lancer dans la politique maintenant, et espère bien que je vais l’aider à faire campagne. Il m’a aussi expliqué à quel point sa fille avait du mal à se faire des amis... » « Normal, elle est grosse et moche. » Ponctua Sara en ouvrant la portière passager à une Ofelia sur son trente et un. Mais un trente et un très sexy. « Je t’ai donc proposé pour l’aider dans cette mission... » Poursuivait Paolo. « P’pa.» L’interrompit-elle. « On a de la compagnie. Ofelia, je ne te présente pas mon père. » Annonça-t-elle en désignant l’écran affichant un « Papou» très mâture avec le compte des minutes de communication. « Bonsoir Ofelia. » Répondit l’écran d’une voix toute solennelle. « Qu’est-ce que tu disais à propos de la grosse moche ? » Reprit la fille en enclenchant le clignotant pour quitter sa place de stationnement. « Tu dînes avec elle demain soir, et ensuite je compte sur toi pour l’emmener en boîte. » « QUOI ?!?! » Hurla-t-elle à son tour en pilant au feu rouge. « Tu peux pas me faire ça !! Non, t’as pas le droit ! C’est bas, c’est très bas, sénateur !! » S’indignait-elle en fusillant du regard un écran qui ne lui avait pourtant rien fait, lui. « Ce n'est pas négociable. Bonne soirée les filles. » Coupa-t-il court juste avant que l’écran ne clignote d’un agaçant «fin de communication» « Putain, mais non quoi ! Pas la fille Armantoriès ! » Gémit-elle en écrasant son front contre le volant. « En plus, plus personne ne dit «boîte» de nos jours, sérieux... »
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MessageSujet: Re: ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara   ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara EmptyDim 5 Juin - 10:36

J'avais l'envie folle d'éclater de rire au milieu du restaurant. Cette Sara était vraiment imprévisible. Armantories fit son apparition dans mon champs de vision et je grimaçai malgré moi. Sara se retourna alors sur sa chaise pour le voir arriver et, j'eus à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'elle se dirigeai déjà vers la source de mon embêtement, l'interpellant d'une voix forte. En entendant son nom ainsi prononcé, monsieur Armantories bomba pratiquement aussitôt le torse. Fixée sur la scène qui se déroulait actuellement sous mes yeux, je mis un temps fou à comprendre que c'était le moment où jamais pour m'éclipser sans être aperçue. Je me levai discrètement de ma chaise, sans la faire grincer sur le sol en carrelage. La laissant comme elle était, je me dirigeai le plus nonchalamment possible vers les cuisines. De toute façon, fier comme il se sentait à présent d'être (prétendument) un des centres d’intérêts de la journée de monsieur Giolitti, je n'avais que peu d'inquiétude qu'il me remarque, partant en catimini du restaurant. Je bénissais intérieurement pas sauveuse et j’entendais bien lui rendre la pareil, dès la première occasion. Lui dégoter un bon coup, par exemple, puisqu'elle venait de me donner une chance incroyable de profiter de ma trouvaille de la veille. Je comptais bien en profiter et, compte tenue de la longueur d'un diner entre politiciens, hommes d'influences et hommes de pouvoir, j'étais plutôt optimiste.
Je traversai les cuisines en attirant le regard des quelques cuisiniers et autres serveurs. Je reconnu Naomi, parmi les autres, et lui fit un petit signe de la main accompagné d'un grand sourire avant de continuer sur ma lancée. La perspective d'une partie de jambe en l'air potentiellement intéressante me mettait toujours de bonne humeur et même si le personnel, je le vis bien, semblait plus ou moins surpris, et de me voir leur rendre visite, et que je sois aussi souriante, je ne m'en souciais guère. J'avais bien d'autres choses en tête. J'entendais encore raisonner à mes oreilles le 'une voiture avec chauffeur pour Monsieur Armantoriès' de Sara en sortant par l'arrière. Une fois à l'abri de la majorité des regards et autres petits curieux, j'accélérai le pas vers les ascenseurs de service et me précipitaient presque dessus lorsque j'en vis un s'ouvrir. Il y avait une femme de ménage dans la cabine et j'essayai de me tenir un tant soit peu. Je lui rendis son sourire en appuyant sur le numéro de l'étage que je désirai. « Une urgence. » dis-je pour justifier le fait que je la faisais remonter alors qu'elle descendait. Elle ne broncha pas. Après tout, c'était une urgence...
Lorsque j'arrivai enfin au numéro de la chambre où m'attendait le bel étalon, je marquai une pause pour le recoiffer (même si je n'allais probablement pas le rester longtemps) et également éteindre mon téléphone (hors de question que je sois dérangée une seconde fois). Enfin, j'entrai sans prendre la peine de frapper. Il était là, debout à côté du lit, nu comme un vers, les yeux fixés sur le téléviseur. Il sourit. « J'espère t'avoir terriblement manqué. » dis-je en me mordant la lèvre inférieure.

Ϟ Ϟ Ϟ
« Mademoiselle Carlson, mademoiselle Carlson ! » C'était mon chargé de communication. En réalité, il disait davantage quelque chose qui s'approchait de 'mad'moizel Carrrrlson'. Au début, c'était plutôt amusant et assez sexy. Maintenant, c'était agaçant et rien de plus. Je sortais de mon bureau d'un pas vif et pressé, ma veste sur le bras, mon sac à main maladroitement perché sur mon épaule. Je venais tout juste d'entendre le coup de klaxon de Sara. « Que vous arrive-t-il encore ? Je suis pressée ! » Je ne lui laissais pas le temps de me rattraper et continuer mon chemin en accélérant encore le pas. Non pas que j'avais peur que Sara ne parte sans moi mais si je pouvais minimiser le nombre de coups de klaxons qu'elle était en mesure de m'adresser, ça ne pouvait que m'être bénéfique. « Il nous faut un entretient, pour parler des venues du mois prochain... » Oh, ce qu'il pouvait être chiant avec ses foutues demandes d'entretiens. Si je l'écoutais, nous nous retrouverions tous les soirs de la semaine pour parler de la publicité, des offres et tout son blabla de chargé de communication. C'était d'un ennuie. Je débouchai dans la hall et fit signe à mon réceptionniste que je n'avais pas besoin de voiture. Je voyais déjà la voiture de Sara, garée devant l'entrée. Mon chargé de com' était toujours dans mon ombre, haletant d'avoir tenter de me suivre. « Comme vous pouvez actuellement le constater, mon cher, je suis occupée et pressée... » Je passai les portes vitrées et lui jetai un dernier coup d'oeil, un large sourire sur les lèvres. « Nous en reparlerons à mon retour. » Je ne lui laissai aucunement le temps de me répondre et me précipitai vers la portière que Sara m'ouvrait. Elle était en pleine discutions avec son père et je supposai qu'ils avaient dû aborder le sujet Armantoriès.
« Bonsoir, monsieur Giolitti. » répondis-je avant de m'assoir confortablement sur mon siège et attendre la fin de leur conversation. J'écoutai d'une oreille distraite, pour ne pas être trop intrusive, jusqu'à ce que Sara pile comme une folle du volant (qu'elle était) et hurle. Son père finit par raccrocher. « J'allais dire que je suis désolée mais, je ne voudrais pas que tu m'incendie... » Je ne connaissais absolument pas la fille Armantoriès et ne savait même pas si elle résidait également au sein de mon hôtel (mais si elle était aussi grosse et moche que semblait le dire Sara, je ne m'en étonnais pas vraiment). Ce que je savais, en revanche, c'était tout les moyens de s'occuper de quelqu'un sans réellement s'en occuper. J'étais une as dans ce domaine, ayant accumuler les postes à hautes responsabilités et autres positions importantes, tout en déléguant toutes les tâches ingrates que ces mêmes postes pouvaient également comporter. Je m'attachai (parce que je tenais quand même à la vie) et fouillai dans mon sac, à la recherche de mon téléphone portable. « Mais, il faut aller la chercher, genre, pour ce soir ? » demandais-je en mettant enfin la main sur mon précieux. Je le rallumais, ce que je n'avais toujours pas fait depuis que j'étais entrée dans la chambre d'hôtel, un peu plus tôt dans la journée. La fille Armantoriès pour ce soir, ce n'était pas vraiment dans mes plans, ni dans ceux de Sara d'ailleurs. Disons que nous avions des projets bien précis et qu'il n'y avait pas vraiment de place pour une troisième personne dans l'équation - enfin, une personne telle que la demoiselle citée précédemment. Et ce n'était pas uniquement de la cruauté, non, mais une histoire de réputation. « Parce que dans ce cas là, il va falloir se tenir... » dis-je en minant des guillemets avec mes doigts pour le verbe "tenir". J'entendais par là que, pour la chasse à l'homme et les conversations que nous avions l'habitude d'avoir, c'était raté. Personnellement, je n'avais pas envie que la fille d'Armantoriès aille dire à son père qu'Ofélia Carlson était une dévergondée (même si c'était le cas). Et j'étais sûre que Sara comprenait très bien ce que je voulais dire.
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MessageSujet: Re: ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara   ℬaisse ta culotte, il faut que je te parle ∫∫ ofelia & sara EmptyJeu 16 Juin - 2:39

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« Quoi ? Noooon. » s’exclama-t-elle en étirant la dernière syllabe de façon exagérée, les yeux rivés sur le siège passager, se désintéressant totalement de la route le temps de témoigner de son indignation. Ce fut le regard d’Ofelia, toujours sur la route, lui, quelque peu effrayée voir carrément morte de trouille, ses doigts s’accrochant au cuir du siège, qui lui mit la puce à l’oreille. La brune reporta son attention sur la route juste à temps pour voir qu’elle avait fait un écart tel que la petite voiture avait finit sur la mauvaise file, totalement à contre sens, un camion de livraison fonçant droit sur elle. Elle eut juste le temps de faire une nouvelle embardée sur la gauche pour finir par grimper sur le trottoir le temps de dépasser le camion, avant de se réinsérer du bon côté de la route. « Non, c’est pour demain le diner avec la grosse. » reprit-elle très calmement, comme si de rien était, comme si elle n’avait pas manqué les éjecter toutes les deux de l’autre côté du Styx. Elle semblait être la seule à qui cette information avait échappé, puisqu’après un bref regard en direction de sa passagère, elle constata que la directrice hôtelière restait crispé sur son siège, les yeux clos comme si elle attendait la mort. « Ça va, c’est bon, on l’a dépassé le camion. » soupira Sara l’air de dire qu’il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat. « J’suis une as du volant, détend-toi, ma grande. On peut en revenir à l’affaire Armantoriès, là ? C’est quand même un chouilla plus important qu’un pauvre camion livraison qui sait pas conduire. » Elle ponctua le tout d’un « connard. » tout en levant son majeur par la fenêtre ouverte, à l’attention du pseudo chauffard. « Donc, je disais... Ha oui, la fille Armantoriès... C’est la vengeance de mon père, pour le coup que je lui ai fais ce midi. Je vais devoir me coltiner la grosse toute la soirée de demain. Et toi, ma grande, tu vas m’accompagner pour ça aussi, parce que tu m’en dois une et qu’il est hors de question que je me retrouve seule dans cette galère juste parce que j’ai eu l’audace de me montrer sympa et altruiste. Tu vois, ça me réussi pas d’être sympa, je devrais rester une garce individualiste, au moins j’ai pas de problème. » C’est pas qu’elle parlait toute seule, mais clairement elle ne lui laissait pas le temps d’en placer une. En même temps, vu ce qui arrivait lorsqu’on la déconcentrait de la route, il ne valait mieux pas. « Demain, tu vas vivre l’enfer, poulette. J’espère pour toi que ton toyboy en valait la peine. » Elle se tourna brusquement vers elle, un sourire pervers aux lèvres. « Il en valait la peine ? » Bah quoi, c’était aussi pour ça qu’elle s’était donné autant de mal, pour avoir droit à tous les détails croustillants par la suite. Vu que de son côté c’était pas trop ça, il ne lui restait plus qu’à obtenir une vie sexuelle par procuration, comme toutes les pauvres filles dont elle se moquait, normalement.

∫∫

« Quoi ? » Elle venait de relever la tête de son assiette en sentant le regard outré que son amie posait sur elle. La bouteille de ketchup toujours en main, la sauce rouge gouttant et tombant en petites tâches rouges sur ses pâtes, elle affronta l’indignation sans une once de culpabilité. « Y a plus de parmesan, je vais pas les manger nature quand même ? » Visiblement il aurait mieux valut, car Ofélia n’était pas la seule à l’observer bouche ouverte. A la table à côté, c’était à peine si la bonne mère de famille ne posait pas les mains sur les yeux de son fils pour le sauver de ce spectacle affligeant. Elles venaient de s’installer dans un petit resto de quartier. Petit mais select, à l’emplacement stratégique puisqu’en plein coeur du royaume de la nuit romaine. Mais il était encore un peu tôt. Pas trop, mais suffisamment pour s’offrir un diner avant de passer aux choses sérieuses. Déjà dans ce petit coin assez tranquille, l’atmosphère avait tendance à changer. Les familles étaient sur le départ, finissant leurs plats, demandant l’addition, tandis qu’ils étaient rapidement remplacé par une jeunesse plus bruyante, moins discrète, et bien plus joyeuse. Certains, déjà passablement imbibés, avaient du mal à ne pas se faire remarquer. Cela dit, celle qui se faisait le plus remarquer en cet instant, c’était la pauvre fille, coupable de blasphème, en arrosant la pasta de cette sauce diaboliquement américaine. « Roooh, ça va hein. » grogna-t-elle en refermant la bouteille avant de suçoter le bout de ses doigts pour ne pas en perdre une miette. « C’est de la sauce tomate, après tout. » Si tu le dis, ma grande. Il en faudrait bien plus pour la déstabiliser. Pour preuve, elle était entrain d'allégement mélanger ses pâtes, lorsqu’elle releva le nez vers la salle, la sondant du regard à la recherche d’une proie éventuelle. En règle générale, il ne lui fallait pas plus de quelques secondes avant que son radar ne s'enclenche, et que son bas ventre, à défaut de son coeur, se mettre à faire BIP BIP. Sauf que là, elle avait beau fouiller la foule de gastronome, en long, en large, et en travers, rien ne faisait BIP BIP, ni son coeur, ni ses cuisses, et c’était pas bon signe. Depuis quand avait-elle du mal à trouver une proie ? Depuis quand son radar était-il en panne ? Elle avait beau farfouiller dans sa mémoire, tout la ramenait toujours au même événement. Au début, elle avait pensé qu’il s’agissait d’une panne passagère, d’un moment de lassitude qui passerait avec le temps. Peut être que c’était juste ça qu’il lui fallait, un peu de temps de repos après une overdose de jeunes éphèbes qui ne passaient pas la nuit. Mais non, elle avait dû se rendre à l’évidence, non ce n’était pas ça. Alors hier soir, elle s’était forcée, forcée à sortir, forcée à lever ce mec, forcée à le trainer dans une chambre, forcée à baisser son froc, et tout ça pour... Rien. Elle avait voulu forcer le BIP BIP, mais il n’était jamais venu. Pas de BIP BIP. Julian lui avait encore cassé son BIP BIP. Elle l’avait vu quoi ?... en tout et pour tout une dizaine de minutes, toutes rencontres confondues, et pourtant il était encore parvenu à lui dérégler complètement son radar, sa libido, et une partie de son cerveau. Cette même partie qu’elle tentait de noyer dans un verre de vin. Sauf qu’il lui faudrait bien plus d’un verre pour parvenir à occulter ce cerveau renégat, pour parvenir à s’occulter elle-même en fait. Combien de temps était-elle restée silencieuse à fixer le néant en face d’elle, le verre aux lèvres ? Probablement trop longtemps, ce qui expliquait le sursaut de son amie lorsqu’elle s'écria : « J’veux qu’on me rende mon BIP BIP ! » avant de s’écrouler sur la table, la tête entre les mains, en pleine lamentation. Oui, elle passait probablement pour une folle, mais c’est pas comme si elle n’en avait pas l’habitude, hein.
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