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| Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Dim 16 Aoû - 1:11 | |
| Peut-être donnons-nous tous le meilleur De nous-mêmes à ceux qui de leur côtés Ne nous accordent que rarement une de leur pensées.Terence Hambury White Il était tard, très tard même, le soleil s’était déjà couché depuis longtemps au dessous des toits de tous ces beaux hôtels particuliers, de toutes ces résidences, de toutes ces villas de Rome. Mais la Ville Eternelle ne dort jamais, ça, c’est plus que bien connu … Il y aura sans cesse l’un de ses habitants debout, soit pour des raisons d’horaire de travail, soit parce qu’il y avait sans cesse de couche tard errants ça et là dans les ruelles menant toutes à de jolies petites placettes. Ici, on en prenait plein la vue à chaque coin de rue, c’était connu ! Il y avait aussi tous les insomniaques, ceux qui ne parvenaient pas à fermer les yeux ou qui refusaient de le faire, de peur de voir alors surgir en eux tous ces mauvais rêves, toutes ces images qu’ils tenaient absolument à tenir aussi éloignées que possible d’eux même. Paolo Giolitti était un peu de ces deux là. Il n’était pas réellement un gros dormeur et éprouvait bien souvent des difficultés à trouver le sommeil, absorbé par la future journée déjà à venir, et refusant d’accepter certains faits. C’était plus fort que lui, dès qu’il avait les yeux fermés, il y avait sans cesse ce si beau visage qui s’imposait à lui. Ce visage, c’était celui de sa fille. Il y avait sans cesse ces deux iris d’un vert si troublant qui venaient se rappeler à ses bons souvenirs. Ces iris, c’étaient les siennes, ces iris, c’était celles de sa fille, celles de Sara. Depuis l’enterrement de Giovanni Spinelli, le père et la fille ne s’étaient pas revus, ne s’étaient pas reparlés, et aucun d’eux n’avait encore accepté de ranger sa fierté de côté et de faire le premier pas vers l’autre. Cela le minait de l’intérieur, terriblement, cela le rongeait, pire que s’il avait bu un verre entier d’acide. Et, étrangement, contrairement à ce qu’il aurait pensé, Olivia ne semblait pas se réjouir d’une telle chose. Il s’attendait à ce qu’elle vienne enfoncer le poignard planté dans le cœur de son mari, pour le plonger au moins jusqu’à la garde, et pour tourner et tourner et tourner encore, histoire d’appuyer ce qu’elle avait toujours dit, qu’il avait toujours passé trop de choses à Sara, qu’un jour, elle se dévoilerait sous son pseudo vrai jour et le trahirait. Mais nan, rien, rien de tout cela. Elle n’avait fait aucun commentaire, n’avait plus reparlé de ça. Il fallait aussi dire qu’ils ne se voyaient pas souvent car, comme toujours, bien que mariés, et vivants ensemble, ils ne faisaient que se croiser, au détour d’un couloir, ou dans la cuisine, lorsqu’elle se levait et que lui partait après avoir fini de manger son petit déjeuner. Il était donc assez logique qu’elle ne lui ai pas parlé de l’incident, ou plutôt des incidents, celui avec Dante n’étant pas négligeable. Mais habituellement, Olivia aurait toujours trouvé du temps pour casser du sucre sur le dos de leur fille, ou plutôt, comme elle le disait si bien, de la fille de Paolo.
Ce dernier ôtait sa cravate, en en dénouant le nœud, assez serré. Il était rentré tard, très tard, mais personne ne l’attendait chez lui. Olivia avait eu rendez vous avec il ne savait plus trop qui, une femme cependant, ça, c’était sûre. Elle avait sûrement dû lui dire quelque chose, au détour de l’une des rares phrases qu’ils échangeaient, mais il n’avait pas noté l’info, pas plus que cela en tout cas. Il ne savait plus exactement quoi penser de sa vie, en ce moment, il était un peu perdu, comme égaré. Son monde s’écroulait autour de lui tout en élevant de nouvelles bases … Sa vie changeait, sans qu’il n’en ai plus réellement le contrôle. C’était … effrayant … Avant d’entrer dans sa chambre, il avait jeté un coup d’œil en direction de celle de son épouse, de l’autre côté du couloir, le couple préférant faire chambre à part, officiellement parce que les horaires de Paolo le faisaient rentrer tard et qu’il ne voulait pas réveiller n’importe quand sa femme. Mais officieusement … Toujours occupé à son nœud de cravate, il fronçait les sourcils. Soudain, derrière lui, il entendit sa porte, restée entre ouverte, s’ouvrir et deux mains se passèrent autour de son torse. Oui, Olivia et lui avaient encore des moments intimes, mais ceux-ci étaient plus que rares. Se retournant vers elle, il lui baisa simplement le front.
« Qu’est ce qui t’arrive ? »
Olivia et lui, cela avait toujours été ainsi, ou presque. Ils savaient faire le pas qui les rapprocheraient de l'autre quand ils leur arrivaient de se sentir si mal qu'aller vers l'autre ne semblait plus être autant compliqué et semblable à l'Enfer. Généralement, lorsque sa femme revenait ainsi vers lui, c'était qu'elle avait besoin de quelque chose, ou qu'elle tenait à l'informer qu'elle venait de commettre une grosse bévue, qu'elle avait besoin de lui, et qu'elle se disait qu'en l'achetant en s'offrant à lui, il ferait tout ce qu'elle lui demanderait sans plus poser de questions, et ce rapidement, et efficacement. Il aurait pu demander le divorce depuis longtemps vu la longue liste des amants qu'avait eu sa femme, d'ailleurs, dresser celle de tous les hommes qui n'avaient pas encore eu le grand privilège de la tenir dans leurs bras dans un lit aurait été plus simple et plus rapide, mais Paolo ne pouvait s'empêcher de garder pour elle une certaine tendresse. Elle lui avait tout de même donné Sara, et personne n'est totalement noir, personne n'est entièrement un suppot de Satant. Olivia avait ses qualités, ses bons côtés, comme tout le monde, car, malgré tout, elle n'était qu'une mortelle parm les mortelles, qu'une humaine, ni une déesse, sauf peut être du vice et de la débauche, ni même une démone. Non, elle était juste ... Juste sa femme ... |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Dim 16 Aoû - 12:16 | |
| Les idées reçues sont comme des maladies contagieuses.
Racine. - Olivia n'aimait pas les idées reçues, ça empêcher les gens de faire ce qu'il voulait. C'étaient comme des lois, des règlements qui reviennent sans cesse. Alors Olivia avait décidé de prendre les choses en main. Elle voulait montrer à tout Rome et voir même à toute l'Italie et à l'Europe, qu'elle était une femme libre, indépendante et sans emprises. N'était-ce pas la vérité ? Elle pouvait faire ce qu'elle voulait en se moquant bien des retombés que cela pouvait avoir sur les personnes concernées. Elle couchait de droit à gauche, ne sachant pas des fois les noms de ses amants mais seulement ce qu'ils pouvaient lui apporter dans la vie. Elle ne choisissait pas les plus pauvres, non ! A quoi cela lui servirait ? A rien ! Elle, elle choisissait les plus riches pour leur argent, leur grade dans la société, bref tout ceux qui pourrait lui apporter quelque chose. Si elle voulait une voiture, elle l'aurait et tranquilement sans dépenser un centime. C'était cela qui lui plaisait et c'était presque devenu comme un jeu dont elle était accro et qui procuré certains plaisirs.
Revenant d'une de ses soirées mondaines à la mode, Olivia était revenue à la maison d'assez bonne heure, prétextant un mal de crâne épouvantable. Bonne comédienne ! ET oui, tout cela avait été calculé pour lui permettre de rentrer, de retrouver son mari, de lui offrir quelques plaisirs dont elle seule avait la recette pour lui faire oublier sa nuit avec Dante. Elle était arrivée avant lui, chose peu surprenable quand on connaissait assez bien son mari.
Elle était allée dans la cuisine, c'était servie un verre de café au lait et avait attendu en lisant des magasines et en commandant certaines choses, suffisamment pour regarnir sa garde robe. C'était le prix à payer, une fois de temps en temps, d'attendre son mari. Cela lui permettait de faire ce qu'elle voulait sans rendre de compte. Olivia releva la tête de son magasine de mode et vu la photo de sa "fille". Non, elle ne lui ressemblait pas et heureusement ! Avoir son double en plus jeune ne lui apporterait rien de bien. Elle savait tout juste le prénom de sa fille et ne la connaissait pas. Mais cela, elle s'en moquait royalement, comme de sa première chaussette.
Au bout d'un certain temps, elle monta dans la chambre de son mari, savant qu'il ne tarderait pas à monter lui aussi. Elle n'avait pas tord ! Il arriva et fut surpris en la voyant ici. Le couple avait toujours des rapports mais qui restaient purement dans le lit. Sinon après, ils ne pouvaient pas se voir. La question de son mari était assez habituelle mais Olivia n'y répondit qu'en l'embrassant et en laissant ses mains aller sur son corps. Elle l'aida à défaire sa cravate qu'elle jeta par terre et elle commença à déboutonner la chemise.
- J'espère que tu n'avais pas pensé passer une nuit calme et reposante !
Elle avait lâché ça assez coquinement. Elle réussit à venir à bout de la chemise. Elle embrassa son mari dans le cou et le laissa la déshabiller.
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| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Lun 17 Aoû - 15:05 | |
| Pour les diplomates comme pour les femmes Lle silence est souvent la plus claire des explications. Gustave Le Bon Il y avait eu d’autres femmes avant Olivia, des tas d’autres même. Si, aujourd’hui, Paolo était sans nul doute l’un des hommes les plus fidèles de Rome, si ce n’était le plus fidèle, si, aujourd’hui, il était plus que stable et n’était l’homme que d’une seule femme, cela n’avait pas toujours été le cas. Plus jeune, Paolo était un vrai bourreau des cœurs, le tombeur de ces dames. En même temps, il était jeune, beau et riche, il n’avait pas besoin de se trouver directement une femme à aimer pour la vie, il n’avait pas à se marier dans l’année, son travail passant avant tout autre travail personnel. Mais il avait fini par succomber à Olivia, de son nom de jeune fille de l’époque, Pastore. Elle était jeune et belle, elle aussi, mais la principale différence entre les autres conquêtes du jeune homme qu’était à l’époque Paolo, la principale différence entre elle et lui, c’était sans nul doute qu’il y avait à peine sur le compte de la jeune femme de quoi faire vivre toutes ces personnes si différentes d’elle pendant une semaine ! Bien sûr, lorsqu’il l’avait abordé, il n’était pas du tout dans ses intentions de faire d’elle la femme de sa vie, celle qui allait devenir une Giolitti, allait lui donner cette tribu de têtes brunes aux yeux verts, parce que, soyons sérieux, ses enfants ne pourraient qu’avoir ses yeux, ils ne pourraient avoir que les yeux verts !, bref, il n’était pas du tout dans ses intentions de vivre quelque chose de différent avec elle à ce qu’il connaissait avec les autres. Mais elle avait présenté pas mal de résistance, elle avait prouvé qu’il ne fallait surtout pas penser que les jeunes femmes considérées comme roturière se donnaient à vous dès que vous vous le vouliez. Cela lui avait plu, mais, encore une fois, jamais il n’aurait pensé que, dans d’années après, tous les deux seraient mariés ! Elle l’avait piégé, sans nul doute, mais le cadeau qu’elle lui avait donné ne pouvait qu’effacer tout ce qu’elle avait osé lui faire, nan ? Elle était tombée enceinte de lui, et dans les familles telles que celle de Paolo, laisser une fille enceinte trainer dans la nature ne se fait pas. On se doit de l’épouser, et au plus vite ! C’est ce qu’il avait fait. En réalité, jamais il n’avait été amoureux d’elle, jamais d’ailleurs il ne lui semblait avoir été amoureux. C’était ainsi, et, avec le temps, on vous promet qu’on s’habitue à la vie sentimentale qu’il avait eu, et qu’il avait encore.
Il arrivait ainsi à Olivia de revenir vers lui, histoire de tout de même honorée le contrat marital. C’était déjà ça, il ne la répugnait pas, sa froideur et sa distance par rapport à lui avec donc une toute autre cause. Et puis, elle ne semblait pas répugner tant que ça à la tâche, c’est donc que, malgré ce qu’elle s’obstine à dire et à faire croire à tous, elle avait ne serait ce que quelques sentiments pour son époux, peut être pas amoureux, mais il se trouvait sûrement qu’elle avait quelques sentiments pour lui. Il la laissa faire, habitué à son petit manège, et il ne pouvait pas cacher qu’il éprouvait du plaisir lorsqu’il tenait dans ses bras sa femme et que tous deux étaient allongés dans un lit. Il n’allait donc tout de même pas la repousser, ce ne serait pas très sérieux, et s’il faisait ça, il savait qu’il allait devoir faire une croix sur ces honneurs nuptiaux ! Lorsque les lèvres d’Olivia vinrent se saisir des siennes, il ne put réprimer ce petit râle … Il n’avait pas fait énormément de bruit, mais pour ce genre de choses, Oli’ avait l’oreille fine, comme si, à force d’écouter aux portes … Bref ! Il sourit à ses paroles, et pencha légèrement la tête sur le côté … Elle avait l’art et la manière de l’embobiner et de le faire flancher, il n’y avait pas à dire. Lui qui était complètement claqué et qui avait sans doute envie de tout sauf ça se retrouvait à présent torse nu !
« Tu sais bien que lorsqu’il est question de toi, je ne prévois rien ! »
La pique était à peine masquée, parce que, effectivement, si elle le surprenait toujours, ce n’était pas toujours en bien. Mais elle ne s’offusquerait pas, habituée, avec le temps ... Et puis, il avait accompagné ses paroles d’un sourire, répondant au sien, et posa les mains sur les bretelles de la robe que portait sa femme. Il ne lui avait même pas demandé comment avait été sa soirée, ni même pourquoi elle était déjà là, alors même qu’elle profitait généralement de l’absence de son mari pour rentrer au petit matin, alors même que le couche tard qu’il était était déjà dans les bras de Morphée depuis longtemps. Ce n’était pas que cela ne l’intéressait pas, mais réellement, vous vous mettriez à discuter de tout et de rien avec votre femme, alors même qu’elle vient de vous mettre torse nu et que ses lèvres effleurent sensuellement votre cou ? Surtout quand cette femme ne fait pas son âge et est diablement sexy ? A présent, la robe qu’elle portait était tombée à ses pieds, et Paolo avait les yeux plongés dans les siens …
« Et maintenant ? … » |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Dim 6 Sep - 19:30 | |
| - Le fait de pouvoir être une femme livre pouvait horrifier certaines femmes mais Olivia qui en prenait à coeur joie. Elle voulait vraiment, et pouvait, faire tout ce qu'elle voulait sans attaches. Sa principale passion était le shopping. Elle pouvait passer des heures et des heures dans les magasins à dépenser tout l'argent de son mari. Et oui, Olivia ne travaillait pas. C'était aussi un plaisirs de montrer la note à Paolo le soir. Sa tête faisait rire sa femme. Mais bon ... elle n'y pouvait rien. Il faudrait qu'elle se montre plus gentille à l'avenir. Pourquoi pensait-elle à ça ? Tout simplement car elle savait que son mari devait, encore, payer une notre astronomique à un magasin de chaussure. En faite, elle n'avait pas assez d'argent sur elle et cela serait un affront de ne pas laisser Olivia payer plus tard, surtout que la famille Giolitti était puissante et se serait vraiment dommage de l'avoir à dos !
Dans les bras de son mari, Olivia ne put s'empêcher de rire. Cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient pas été ensembles. Non pas qu'elle regrettait de ne pas être fidèle mais c'est juste que s'il s'avenait que son mari ne lui laisse pas sa liberté ... Valait mieux ne pas y penser sinon elle se ferait du mal même si ce jour était loin d'arriver, très loin même ! Son mari était assez surpris de la voir dans son lut dans une tenue assez légère. Mais il n'y avait rien de dur à comprendre ! Leur rapport se rapportait au lit et à lui seul. Bon des fois, il y avait une petite exception lors d'une fête importante ou quelque chose dans le genre mais c'était assez rare !
Olivia enleva la chemise de son mari ainsi que sa cravate. Alors qu'elle bataillait avec le bas qui était attaché ou plutôt coincé, son mari lui répondit que quand il s'agissait d'elle, il ne prévoyait rien. Tant mieux pour elle. Olivia se retrouva bientôt nue, allongée sur le lit, son regard plongée dans celui de son mari. Et maintenant ? Quelle question. Elle mit ses jambes sur le corps de son mari et elle le tira sur elle avant de l'embrassait fougueusement.
HJ : désolé du retard mon ordi à fait des siennes & pour le topic, il fallait que je me remette dans le bain donc c'est pas long. je me rattraperais |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Dim 6 Sep - 22:33 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle Il avait toujours laissé à sa femme cette liberté chérie à laquelle elle semblait tant tenir, parce qu'il préférait la savoir au loin, à faire chauffer encore et encore les nombreuses cartes de crédit qu'elle possédait plutôt que de la voir ravager tout leur domicile, exaspérée d'y être enfermée. Olivia était une lionne, fière, indépendante, puissante, l'obliger à se cloitrer chez eux reviendrait à l'enfermer dans une cage, et la lionne qu'elle était ne manquerait alors pas le plaisir personnel et assez mesquin, il faut l'avouer, de briser l'une après l'autre toutes les choses que contenaient cette maison, afin que son époux réagisse et la laisse gagner ce qu'elle revendiquait. Et Paolo ne tenait absolument pas à entrer en conflit avec elle, parce qu'elle ne lâchait jamais, pas même lorsque, pourtant, c'était elle qui se trouvait être en tord, surtout, d'ailleurs, lorsque c'était elle qui était en tord. C'était une chose qu'il avait vite comprise, et une chose qu'il tenait absolument à éviter d'affronter. En échange, elle ne lui posait jamais de questions sur ce que lui pouvait bien faire, de toute façon, elle se moquait éperdument de savoir ce à quoi son époux passait ses journées, tant qu'il apportait encore et encore plus d'argent sur ses comptes, tant qu'elle pouvait continuer à fréquenter boutiques de luxe et palaces hors de prix, tant qu'elle restait en excellente place sur la liste des femmes à inviter aux plus grandes réceptions. Tant que son mari ne changeait rien du tout à la vie qu'elle pouvait mener par son biais, elle le laissait libre. Et elle était assez sûre d'elle même pour savoir que jamais, jamais il ne viendrait à l'idée de son époux de la tromper avec une autre.
Pour seule réponse à la question qu'il venait de lui poser, Olivia leva quelques secondes les yeux au plafond avant de l'entrainer vers elle sur le lit conjugal, en passant ses jambes autour de ses hanches, puis en l'embrassant fougueusement. Il fallait reconnaître ce qu'il en était, sa femme était douée pour le sexe, plus que douée même, sans doute parce qu'elle avait acquis de l'expérience au fur et à mesure des années, sans doute parce qu'elle savait qu'elle jouait sa survie monétaire en quelque sorte, que son époux serait plus enclin à faire l'impasse sur telle ou telle nouvelle grosse facture si elle mettait un temps soit peu du sien lors de leurs ébats. Il lui sourit, se laissant faire, puis, d'un mouvement de hanches, la fit passer au dessus de lui. Il connaissait très bien Olivia, assez pour savoir que, à un moment ou à un autre, elle chercherait à prendre l'ascendant sur lui. Il ne faisait donc qu'avancer quelque peu le moment, rien d'autre ...
« Alors Madame Giolitti … »
Son plaisir suprême ? Rappeler à son épouse qu'elle n'était pas une Giolitti à proprement parler, que sans son nom à lui, elle ne serait plus autant dans le grand monde dont lui était issu mais pas elle, dans ce grand monde qu'elle affectionnait tant et que lui regardait quelque peu avec de la désolation. Dans le monde des grandes familles Romaines, dans le monde des grandes familles Italiennes plus généralement, seule l'apparence comptait, ou plutôt, les apparences. Tant qu'elles restaient assez sauves, vous étiez sûr de n'avoir rien à craindre, d'être à l'abri de tout. les gens jugeaient sur les apparences en premier lieu lorsqu'ils le virent arriver si tôt à des postes si imposants, et beaucoup d'entre eux se cantonnaient à voir de lui seulement le jeune fils de bonne famille qui marchait dans les traces de son père, et dans celles de son grand père avant lui, un jeune homme qu'ils estimaient pour beaucoup arrivistes, car ils pensaient que tout n'était qu'une affaire de relations, de pistons, alors que Paolo avait bataillé dur et fort et qu'il avait toujours mérité les places successives qu'il avait atteinte. C'était encore pour une histoire d'apparences qu'il avait épousé Olivia dans la foulée lorsqu'elle lui avait annoncé être enceinte. Il ne tenait absolument pas à ce qu'on leur perçoive comme lâche et privilégiant sa carrière, engrossant la première venue et la laissant sur le bord de la route sans aucune solution de repli, sans rien derrière ... |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Lun 7 Sep - 20:19 | |
| - La principale qualité chez Olivia était sa détermination. Elle savait ce qu'elle voulait et l'obtenait à tout les coups. Et bien sûr, Paolo n'était qu'un pion parmi tant d'autre qu'elle avait manipulé pour en faire ce qu'elle voulait.. Elle l'avait piégé par sa grossesse pour devenir sa femme et profiter pleinement de la vie et de l'argent qu'il avait. Jamais, elle n'avait pensé travaillé. Cela l'ennuyait à un point pas possible ! Et puis si elle travaillait, elle ne pourrait plus se plaire dans les magasins de luxes, les opéras ou chez ses amants. Non, elle n'avait pas assez de temps pour ce genre d'occupation seconde ! La beauté physique s'entretenait à plein temps ! Olivia était ce genre de femme qui aimait l'argent et voulait en avoir toujours plus sans pour autant ne pas le dépenser et le garder au chaud sur leurs comptes bancaires. Elle aimait vraiment sa vie telle qu'elle était, alors pourquoi vouloir changer ? Olivia ne savait pas mais ce n'était pas dans ses préocupations du moment. Oh non, elle avait d'autre occupations plus intéressantes !
Glissée dans le lit de son mari, elle l'attendait. Olivia devait respecter le contrat de mariage sur ce point qui n'était si désagréable que cela. Après tout faire l'amour était délicieux. C'était un sport complet pour cette experte en la matière ! Elle et son mari étaient allongés sur le lit, dans les draps. Ils auraient put passé pour des amoureux vu par un inconnu mais pas du tout. Les seules motivations d'Olivia n'était que le devoir et les dettes qui dormaient dans son sac à main dernier cri. C'est seulement quand elle promit de coucher avec quelqu'un qu'elle s'y tient sinon elle s'en moque royalement même si c'est important. D'un mouvement de hanche de la part de Paolo, elle passa sur lui, un sourire aux lèvres. Olivia était peut-être une femme facile pour l'avoir mais pas facile à combler quand il s'agissait de sexe. Elle avait des exigences et elle s'y tenait ! Tous ces ex ou partenaire de lit, appelés-les comme vous le voulez, avait une réputation de don juan, de briseur de coeur ou de bête sexuelle. Elle ne faisait que tester rien de plus ! Olivia laissa ses mains parcourir le corps de son mari, sensuellement. Elle le couvrit de baiser avant de l'embrassait, tout aussi fougueseument que la première fois.
- Je suis pour vous ce soir ...
Elle lui avait chuchoté cela à son oreille de façon très coquine. Elle avait besoin de le séduire à chaque fois pour garder sa vie. Elle commença à faire des vas et viens sur son corps. Ce n'était pas parce qu'il n'y avait pas d'amour qu'elle ne pouvait pas lui faire prendre du plaisirs et en prendre elle aussi ! Ses vas et viens avaient l'air de plaire à son mari. Ils couchaient environ une fois par mois mais à chaque fois, il fallait qu'elle se renouvelle, chose facile avec l'expérience qu'elle avait, son originalité et son agilité.
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| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Mar 8 Sep - 23:00 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle Paolo, un homme conciliant ? Loin de là, il passait même pour une personne intransigeante. Que ce soit avec ses collaborateurs qu'avec ses confrères, plus ou moins amicaux d'ailleurs, Sénateurs, il ne laissait jamais rien au hasard, tenait toujours à ce que tout se fasse dans les règles, à ce que tout soit en ordre, ne tolérant pas, par exemple, que l'on aille à l'encontre de ses décisions sans au moins avoir pris le temps de lui expliquer pourquoi on se trouvait être en désaccord avec lui. Il avait surtout une sainte horreur de tous ces gens qui se poignardaient sans cesse à couteaux tirés dans le dos, de tous ces gens qui n'hésitaient pas à s'écraser les uns les autres pour être sur le devant de la scène, pour être celui dont tous parlent. C'était une chose qu'il détestait tout simplement parce que pour lui, il fallait avoir les épaules et la carrure pour porter une telle charge, il fallait être prêt à se sacrifier, réellement, pour ce que l'on faisait. Les retombées ne venaient qu'après, et ce n'était d'ailleurs pas le but. C'était un plus, un plus indéniable, certes, mais ce n'était pas l'objectif. Il n'aimait donc pas ces jeunes loups, ces secrétaires qui se bouffaient les uns les autres pour être dans ses petits papiers, lui qui privilégiait plus que tout la loyauté, la franchise et l'honnêteté. Il en était pareil avec les autres Sénateurs, mais dans une mesure toute différente puisque, bien évidemment, il ne pouvait prétendre être celui à suivre, et tous ne faisaient pas partie du même parti que lui, il ne pouvait donc pas leur demander de suivre son opinion à lui. Mais cependant, il ne se gênait jamais pour leur signifier son désaccord sur telle ou telle chose, sur telle ou telle mesure, il ne se gênait pas, nan, ce qui lui valait une sacrée réputation !
Chez lui, il en était de même, son personnel de maison avait une grande liberté, il n'était pas de ces hommes qui jouaient les tyrans et effrayaient leurs employés, mais il tenait à toujours être le premier averti lorsque, par exemple, on devait changer un miroir ou qu'une entreprise devait venir chez lui pour installer, par exemple, un nouveau système de chauffage. Il voulait être au courant des soucis de ses employés car, après tout, tous ne formaient ils pas une grande famille ? Prenez, par exemple, Francesco, l'homme à tout faire des Giolitti, et ce depuis bien longtemps. Il était un peu comme une sorte d'oncle pour lui, puisqu'il le connaissait depuis assez longtemps pour savoir que l'homme était plutôt de bons conseils et que, de plus, si trahison il devait un jour y avoir contre lui, Francesco serait bien le dernier à pouvoir être perçu comme suspect. Oui, il ne laissait pas grand chose passer, et si cette demande était respectée, il était le plus agréable des hommes, sinon, il savait vous rappeler qui était le chef, avec les formes et la classe qui le caractérisaient, mais il vous le rappelait, pas moyen de passer entre les mailles du filet. Oui, sauf qu'avec Olivia et Sara, avec sa femme et sa fille, il n'en avait jamais été ainsi, et il n'en serait d'ailleurs jamais ainsi, c'était comme ça, que voulez vous, chaque homme a ses faiblesses ...
Sa femme, parlons d'elle justement ... Elle savait s'y prendre avec lui, et Paolo ne prenait même pas de plaisir coupable à profiter de sa position à lui par rapport à la sienne. Cela ne servait d'ailleurs à rien, Olivia ne viendrait sûrement pas le féliciter d'avoir des scrupules, ce n'était pas du tout dans son genre. Et puis, plus d'un se damnerait n'est ce pas pour être à sa place à ce moment là, non ? Elle savait tout de même qu'elle restait à ce petit jeu là la plus maligne ! Il suffisait de regarder Paolo commençant à rouler des yeux et à soupirer d'aise, alors même qu'il était encore vêtu de son pantalon ...
« Ah moi ? … Il y a plutôt intérêt ! » |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Mer 9 Sep - 16:26 | |
| L'infidélité était quelque chose qui n'avait pas de sens pour Olivia. D'ailleurs, elle n'employait jamais ce mot qui servait à rien à part, peut-être, à qualifier son comportement vis à vis de son mari. Olivia avait les hommes, la chair et le plaisir sexuel alors se contentait d'un seul homme c'était difficile pour la jeune femme. Même si elle avait des tonnes d'amants, connue et couchée avec le trois-quart des hommes de Rome, elle n'avait jamais connu la faiblesse de coeur qui est l'amour. Elle n'avait jamais aimé, que se soit sa mère, son père, sa fille, son mari ou un homme ... son coeur était et demeurerait fermé, froid. Mais elle s'en moquait. Aimer était une faiblesse du coeur et l'esprit devait être plus fort que cela ! Sa fille, si le déterminant "sa" était appropriée, ne connaissait sa mère que par ses conquêtes. Jamais, elle n'avait été présente pour elle et ce n'était pas demain la veille qu'elle le serait. Si Sara était née c'était bien pour que Paolo la demande en mariage et rien de plus, n'est-ce pas ? Alors pourquoi faire comme-ci cela lui plaisait d'être mère, qu'elle voulait assumer son rôle ? Pour faire bien devant son mari, devant les gens qu'elle côtoyait et devant Rome tout entière ? Surement pas ! Olivia se fichait, royalement, de ce que pouvait penser les gens. Après tout s'ils n'avaient que cela à faire, ce n'était pas son problème !
Olivia savait, pertinemment, que vivre au jour le jour et de faire scandale dans la presse ne lui apportait rien de bon et l'enfoncer mais elle ne pouvait plus se passer de ses "activités" assez spéciales. Elle aimait ça et elle ne pouvait rien y faire. En plus, elle y était douée et ce n'était pas son mari qui allait dire le contraire ! Il n'avait même pas retirer son pantalon que les vas et viens de Olivia sur son corps lui faisaient du bien. Alors pourquoi arrêter tout ça ? Jamais ! Elle avait encore de nombreuses décennies devant elle pour coucher avec tout les jeunes de Rome ! Et elle commencerait des demain matin !
Olivia posa ses mains sur la ceinture de son mari qu'elle détacha doucement, tout en l'embrassant passionnément. Elle devait, elle aussi, prendre du plaisirs et pas seulement en donner ! Elle avait juste déboutonné le bouton du pantalon de Paolo quand elle lui souffla :
- - Monsieur, aurait-il la gentillesse d'enlever son pantalon ?
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| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Jeu 10 Sep - 22:23 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle Paolo ne cherchait nullement à changer de mode de vie. Il se plaisait à son poste de Sénateur, il y avait sa place, tous le respectaient, ses adversaires comme ses alliés, tous savaient qu'il fallait compter sur lui ou tirer un trait définitif sur tous les plans de carrière que l'on avait et sur la carrière que l'on avait elle même ! Il n'avait plus à se sentir coupable de ne pas être souvent présent chez lui pour sa fille, celle ci ayant volé de ses propres ailes. Et ce n'était sûrement pas Olivia qui allait se plaindre des journées de 48 heures, au moins, de son mari. Car, oui, puisqu'il n'était pas là, elle était encore plus libre de ses mouvements. Et vous savez ce qu'on dit, quand le chat n'est pas là, les souris dansent ! Au contraire, il était persuadé que si, du jour au lendemain, il cessait de travailler et que cela avait pour principal conséquence qu'il tire un trait définitif sur son salaire plus que plus que correct, elle serait la première à se plaindre, à sortir banderoles et slogans visant à le rétablir dans ses positions, à monter sur la barricade et à protester jusque ce que la prétendue justice qu'elle réclame soit rendue, jusqu'à ce qu'elle obtienne ce qu'elle voulait. Fort heureusement pour elle, et pour Paolo aussi par la même occasion, telle chose ne risquait pas de se produire, tout d'abord parce que malgré toutes ses années de métier, il restait encore un jeune homme comparé à presque tous ses collègues Sénateurs, croulant sous les âges ! Il était même l'un des plus jeunes Sénateurs, était le plus jeune Sénateur entré au Parlement, détrônant alors Giovanni Spinelli qui détenait cette place jusque là, et ce non sans un plaisir non dissimulé ... Il avait encore des tas d'années Sénatoriales devant lui ! Et son salaire était à vie, certes, il serait un peu moins douillet lorsqu'il quitterait son poste, mais Paolo restait un Giolitti, le patriarche des Giolitti depuis la mort de son père, et restait donc à la tête d'une immense fortune. Pour que ses comptes finissent à sec, il fallait des dizaines d'Olivia dans sa vie et, ouf, sauvé, il n'y en avait qu'une et cela lui suffisait plus que de raison !
Se concentrant sur le moment présent, qu'il savait fugace et éphémère, il ne prétait plus trop attention à ce qu'il pouvait bien penser de sa femme hors contexte présent. Il la sentit poser ses mains sur sa ceinture de pantalon, et sentit la boucle quitter le trou, la ceinture quitter les passants, les uns après les autres. Les lèvres de sa femme venaient se saisir des siennes dans un baiser passionnée et plein de fougue, tiens, cela faisait longtemps ... Alors que les doigts de sa femme se mettaient en charge de détacher à présent le bouton de son pantalon, elle lui demanda quelqu'aide au creux de l'oreille ... Il lui sourit pour toute réponse et, en deux temps trois mouvements, se délesta de son bas.
« A ton tour maintenant ... »
Il posa une main derrière le dos de sa femme et commença à jouer avec les pressions de son soutien gorge, les taquinant quelque peu. |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Sam 12 Sep - 17:33 | |
| Olivia était une femme unique dans le monde. Personne ne lui arrivait à le cheville et elle en avait conscient. Cette sensation d’être unique était si bien qu’elle ne s’en passait plus. Elle faisait tout pour être unique quitte à porter les derniers habits à la mode ou être la seule à faire telle ou telle chose. Son passé témoigne aussi bien du fait qu’elle soit unique. En effet, elle avait été une simple roturière de campagne, sans argent en poche. Elle était venue visiter Rome avec des jeunes de sa campagne. Elle avait couché avec un type assez riche qui lui avait proposé de chanter et de servir dans son restaurant de luxe. C’est dans ce restaurant qu’elle rencontra son destin, son unique chance de sortir de cette vie de misère et d’être enfin la femme qu’elle avait toujours voulut être. Olivia avait joué de ses charmes multiples, de son franc parlé et de son charisme pour devenir la femme qu'elle était aujourd'hui c'est à dire une Giolitti, Madame Olivia Giolitti. Son passé misérable était bien derrière elle maintenant. Pas questions de revenir comme ça. A présent qu'elle avait connu l'argent et le monde du luxe, de la richesse et des fêtes mondaines, elle ne pouvait plus être pauvre. C’était impossible, improbable même sauf si Paolo devait perdre son travail de Sénateur qui lui occupait toutes ses journées et remplissez leurs nombreux comptes en banque. Même si Olivia n'aimait pas son mari, elle ne pouvait pas accepter qu'il perde son travail, qui en plus lui ouvrait les portes des plus grandes maisons de la ville et du monde mais cela n'arrivait pas demain alors elle pouvait profiter du moment présent qui n'arrivait pas, fallait le dire, tout les soirs. Enfin avec cet homme du moins. Croqueuse d’homme à plein temps, Olivia ne savait même plus avec quels hommes, elle avait couché mais la seule chose qu’elle se rappelait c’était leur nuit qu’ils avaient passés ensembles qui se révélait torride pour la plupart.
Olivia avait réussis à faire quitter la ceinture du pantalon de son mari des passants qui la retenaient mais elle avait besoin d'aide pour le reste. Son mari avait l'air pressé de commencer à lui faire l'amour vu qu'il enleva en deux temps trois mouvements son pantalon. Elle eut un léger sourire. Elle ne le savait pas aussi impatient de faire plus qu’un avec elle. C’était la première fois qu’elle le voyait, on va dire, ainsi. Cela devait faire longtemps qu’il n’avait pas eu une relation sexuelle avec une femme telle que la sienne. Olivia n'était plus qu'en soutien-gorge, allongée sur son mari. Paolo passa sur elle et lui enleva son soutien-gorge en lui disant que c'était à elle, maintenant. Elle ne put s'empêcher de lâcher un petit rire qui vint s'étouffer sur les lèvres de son mari. Ce moment était assez éphémère mais essentiel pour Olivia si elle voulait continuer à vivre normalement. Vivre normalement voulait dire avoir des dettes par dessus la tête dans les magasins les plus huppés de la ville. Elle se retrouva nue sur son mari qui était, également, nu. Leur occupation principale pouvait commencer ! Olivia se saisit des lèvres de son mari qu'elle embrassa passionnément avant de glisser sur son corps en vas et viens. Elle espérait, au plus profond d’elle-même, de passer une nuit torride car elle avait quitté une soirée de luxe avec des hommes jeunes, charmants, riches et doués au lit pour être avec son mari. Soyons clairs, elle n’avait pas fait cela pour l’amour car elle ne l’aimait pas lui mais son compte en banque. Elle avait fait cela pour respecter le contrat de mariage mais surtout pour lui donner les différentes notes qu’elle avait à payer. |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Sam 12 Sep - 23:04 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle Quels sont les critères permettant de juger l'importance qu'à une personne dans votre vie, quelles preuves peuvent amener à évaluer cette importance, à la quantifier ? ... Beaucoup, et puis, des tas de choses différentes selon chaque individu. Mais on pouvait affirmer sans trop craindre de se méprendre que les souvenirs pouvaient être des pistes valables et pertinentes. Après tout, les souvenirs, ce sont ces morceaux de passé qui restent dans votre mémoire bien après qu'ils y aient fait leur entrée, pour toujours pour certains d'entre, et ceux là vous accompagnent alors jusqu'au seuil de votre mort. Fermez les yeux et concentrez vous sur la personne se trouvant face à vous. Parfois, un flot de souvenirs vous vient, parfois, c'est le désert totale et vous ne verriez alors que l'intérieur de vos paupières si seulement cela était possible. Alors, cela ne laisse aucun doute. Si une personne vous laisse totalement indifférente, cela ne signifie rien d'autre que, avec ou sans elle, votre vie ne s'en trouverait pas changée, pas magnifiée, mais pas non plus ampirée. Car il y a les personnes qui comptent pour vous en tant que famille, qu'amis, qu'être aimé, et il y a celles qui sont là, présentes dans vos vies, celles que vous détestez ou que vous méprisez, celles que vous voudriez tant zapper de votre existence et de votre quotidien mais que vous ne pouvez pas réellement oublier et mettre de côté car, malgré tout, elles apportent quelque chose à votre vie. Si Paolo détestait Olivia ? Certes pas, nan. S'il l'aimait ? C'était là une question amenant une réponse bien trop complexe pour être parfaitement comprise, y compris par le principal intéressé lui même, c'est à dire Paolo. Si elle lui était totalement indifférente ? Non, pas du tout. Elle était dans sa vie, elle lui avait offert le plus beau des cadeaux, une fille et quelle fille, Paolo ne pouvait donc tout simplement pas l'oublier. Seulement ... Seulement, si elle était dans quelques uns de ses plus beaux souvenirs, elle n'y avait finalement occupée qu'une part infime, comme si elle faisait à peine plus partie du décor qu'autre chose. Elle était présente lorsqu'on avait mis dans les bras de Paolo sa fille, mais elle pestait, maudissait déjà ce petit être auquel elle venait tout juste de donner le jour. Elle était là aussi lorsque Sara avait dit ses premiers mots, mais elle avait souris sarcastiquement, parce que sa fille n'avait pas su dire ce que elle attendait d'elle, une marque de grand couturier ou le prix d'un parfum hors de prix justement, allez savoir ... Le mariage de Paolo ne faisait pas partie de ses plus beaux souvenirs, cela parlait de soi même, nan ? Il ne se souvenait que de quelques bribes, ce n'étaient que des souvenirs vagues, comme tirés de force des lymbes dans lesquelles ils se perdaient depuis tout ce temps. A y réfléchir ... A y réfléchir, la vraie femme de la vie de Paolo, c'était Sara, pas Olivia. C'était une certitude finalement, quelque chose qui faisait que leur couple était encore plus particulier qu'il ne se trouvait déjà l'être, quelque chose qui faisait s'éloigner encore plus sa femme de lui, quelque chose qui augmentait la jalousie de la belle brune à l'égard de sa fille.
Ce qui se passa après entre eux ? Allons, on n'allait pas vous faire un dessin de ce qu'ils étaient sur le point de commencer ! Nan, attendez, sur ce qu'ils commençaient ... Que cherchait il en agissant ainsi ? Il ne le savait pas, ne voulait pas chercher à le savoir d'ailleurs. Il ne cessait jamais réellement de réfléchir et, parfois, il l'avouait, il abusait, clairement. Il fallait pourtant toujours qu'il chercher la raison du pourquoi ... Il n'était pas de ces hommes scientifiques cependant, de ces hommes qui cessaient de chercher à partir du moment où il se trouvait qu'ils rencontraient une loi mathématique. Lui savait que la science n'expliquait pas tout, et de loin, ou alors, cela ne faisait des hommes qu'une forme géométrique de plus, qu'une entité coincée entre le triangle rectangle et le cercle ... Lorsqu'il sentit Olivia glisser sur son corps, lorsqu'il sentit leurs corps s'emboîter, parfaitement malgré tout, paradoxe et particularité de leur couple supplémentaires, il eut un léger regard vers le plafond, parce qu'il ne s'attendait pas à agir ainsi, à vouloir consommer leur devoir marital si rapidement, et il s'étonnait aussi que sa femme ne cherche pas à comprendre. Mais ne disait on pas qu'Olivia ne cherchait jamais à trouver de réponses dès qu'il s'agissait d'avoir du plaisir sous la couette ? Même s'il ne prétait jamais réellement attention aux rumeurs, il savait qu'il y avait peut être pour une fois une part de vérité se cachant là dessous ... Après une légère hésitation, il poursuivit le mouvement, en fixant sa femme dans les yeux, de fait qu'elle ne pouvait pas fuir son regard, de fait qu'elle était obligée de se rendre compte qu'elle n'était pas en train de faire l'amour avec un presque parfait inconnu, que Paolo n'était pas tous ces hommes dans les bras desquels elle se laissait tenter. Non, lui était son mari, elle était sa femme. Et cela, il tenait absolument à ce qu'elle ne l'oublie pas. |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Dim 13 Sep - 12:07 | |
| Sentir son mari être si pressé que cela de lui faire l’amour alors qu’en général, ils ne s’adressaient même pas un mot ou un regard, ne fit accentuer le pouvoir d’Olivia. Des leur mariage célébré et annoncé à toute la Rome, elle se savait hors de porter de retrouver son ancienne vie mais elle ne savait pas qu’elle pourrait faire ce qu’elle voulait avec sans trop de conséquence. Mais elle l’apprit bien vite et sut jouer, encore une fois de ses charmes, pour devenir la plus grande maîtresse de Rome, la femme que tout le monde connaissait pour ses talents au lit. Certaines femmes jalouses qu’elle couche avec son mari n’hésitaient pas à aller tout dire à Paolo mais un baiser par ci ou une caresse par là, et le sénateur changeait de conversation, sachant pertinemment que sa femme était volage et qu’elle le resterait jusqu’à la fin de sa vie. Il ne pouvait pas la changer alors avec le temps il avait arrêté d’essayer et Olivia avait fait perdurer la rumeur. Coucher à droite et à gauche pouvait avoir des conséquences parfois désastreuses et dans ce cas là, Olivia disparaissait, ne voulant pas raccrocher avec ses plaisirs sexuels. En effet, on pouvait prendre l’évènement de sa grossesse. Elle avait subit pendant neuf mois, le fait d’être grosse, voir obèse, de ne pas avoir une relation sexuelle même avec son mari pour à la fin mettre au monde un petit-être qui n’avait pas sa classe mais qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à son père. C’était quand même injuste. Imaginons ne serais-ce qu’une seconde que sa fille, Sara, lui ressemblait. Avec le temps, elle lui aurait fait connaître les hommes riches de la ville, les hommes potables au lit pour qu’elle connaisse les plaisirs qu’elle-même connaissait. Mais non, la vie en avait décidé autrement et d’un côté, Olivia n’allait pas se plaindre. Son mari était content, avait eu ce qu’il voulait et il la laissait vivre sa vie débauché sans pour autant vouloir demander le divorce. Sa grossesse avait été un piège qui s’était refermé doucement sur Paolo et elle n’en était pas peu fière. Réussir à se marier avec un Giolitti alors qu’on était rien, cela était fort et Olivia s’en félicitait à chaque fois.
Les vas et viens d’Olivia furent bientôt accompagnés de ceux de son mari. Dans quelques minutes, Paolo prendrait du plaisir et dans quelques heures, il épongera les dettes de sa femme. Son regard était pointé dans celui de sa femme. Olivia connaissait ce regard qu’elle avait croisé tant de fois. C’était sa manière de lui rappelait qu’elle était toujours mariée à lui, même si elle ne portait plus son alliance depuis fort longtemps. Elle n’en restait pas moins sa femme, mais sa femme qui pouvait répondre à ses moindres attendes sous la couette. Chaque homme qu’elle avait put rencontrer, et Dieu sait s’il y en a, aurait put témoigner de son efficacité dans le lit. Alors, elle n’avait aucuns soucis à se faire sur son avenir car personne ne pourrait lui enlever qu’elle respectait le devoir marital sur les points qu’il l’arrangeait le plus.
Olivia roula dans le lit pour se retrouver sous son mari. Elle le laissa continuer ses vas et viens, seul ; en prenant bien soins de déposer à chaque fois, un baiser sur ses lèvres, un baiser plein de passion qui était comme une récompense, au final. Ses mains glissaient sur le corps de son mari avant de se poser sur ses fesses. Le plaisir était au rendez-vous ! |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Dim 13 Sep - 23:03 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle Tout n'était qu'une histoire d'apparence, n'est ce pas ? Tout n'avait jamais été qu'une histoire d'apparence, et cela durerait tant que l'espèce humaine vivrait. Quoi que l'on fasse, on sera toujours jugé en premier lieu sur notre apparence. Quoi que l'on prétende, la première chose que l'on regardera chez l'autre, ce sera de quoi il a l'air, comment il se tient, quels sont les habits qu'il porte. C'est ainsi, et c'est ainsi que tout sera toujours. Paolo le savait, il le savait depuis tellement longtemps qu'il ne se souvenait même plus du moment exact à laquelle on lui avait expliqué cela, ou plutôt du moment exact où cette certitude était venue d'elle même à son esprit. Il était un Giolitti, l'une des familles les plus puissantes du pays. Il se devait de respecter un certain nombre de règles, un certain nombre de choses, et ce depuis toujours. Il avait des attentes à combler, il avait en permanence au moins un regard braqué sur lui, jugeant plus ou moins sympathiquement ce qu'il faisait, ce qu'il disait, un regard qui interprétait de façon plus ou moins objective et clémente le moindre de ses gestes pour en tirer une conclusion. Porter le nom des Giolitti avait toujours impliqué tout un tas de choses, et, hélas pour les puritains, hélas pour les aînés du pays, il fallait avouer que l'image de marque des Giolitti en avait sacrément pris un coup depuis une petite vingtaine d'années. Mais les gens avaient tant de mal à comprendre que rien ne peut éternellement resté figé dans le temps. Le monde change, avance, évolue, les gens doivent suivre le mouvement, ou mourir, enfin pas tout à fait, mais presque tout de même. Vous voyez ces belles statues de pierre taillées dans le marbre par les sculpteurs sous la Renaissance ? Elles sont belles, splendides même, mais il ne viendrait à l'idée de personne de sortir habillé comme elles dans la rue. Personne n'aurait soudainement l'idée de dire qu'il faudrait un David de Michel Angelo en chair et en os pour changer le monde et le faire avancer. Il en était de même pour les êtres humains, membres d'une grande famille ou pas. Le changement devait cependant arriver peu à peu parce que, brusquement, malgré tous les arguments évoqués précédemment pour justifier un changement, cela choque et fait reculer tout esprit sain et bien portant. Paolo n'était pas son père Milo, qui n'était lui même pas son père Giovanni, mais il fallait reconnaître que ces changements se remarquaient beaucoup plus entre Paolo et son père qu'entre ce dernier et son père à lui. Il fallait aussi constater que les temps changeaient réellement trop vite parfois. Certains disaient, plus ou moins mauvaises langues, que l'entrée d'Olivia dans la famille Giolitti avait sonné le glas d'une certaine classe. Mais la majorité des autres en convenaient aisément : Olivia n'avait pas à être considérée comme pouvant entacher le prestige de sa belle famille, après tout, elle n'était qu'une pièce rapportée, rien de plus, si l'on voulait aller jusqu'au bout du raisonnement. Non, non, il fallait plutôt regarder à quel point son époux avait bien mené sa barque. Il avait été ce jeune homme de bonne famille, séduisant et ouvert au monde, plus en avant que son père ne l'avait été à son âge. Il était désormais l'un des meilleurs Sénateurs que le pays n'ai jamais compté, l'un des hommes publiques préférés des Italiens, et l'un de ceux dont la côte de popularité était la plus forte depuis le début des instituts de sondages. Il fallait s'en convaincre, on ne pouvait pas parler des Giolitti sans parler de lui, et cela serait sûrement encore le cas bien longtemps après sa mort. Pour la jeune génération, il fallait aussi dire qu'il était le père de Sara, et ça, excusez nous du peu, mais ce n'est pas rien.
Alors, que disaient les apparences ? Oui, que disaient les apparences devant le spectacle qui se serait offert aux yeux si les paparazzi avaient accès la chambre du couple formé par Olivia et Paolo, si on avait disposé des caméras dans tous les coins de la pièce ? Les apparences auraient dit, sans nul doute, qu'on avait devant soi un couple qui s'aimait, et qui venait tout juste de consommer leur amour. Il fallait les voir, tous les deux, elle, sa tête posée sur son torse, lui, un bras entourant la taille de sa femme, sa main gauche posée sur le flanc gauche de sa femme, une main et dix doigts, et sur l'un de ces doigts, son alliance, qui brillait quelque peu aux rayons de lune pénétrant à travers les rideaux légèrement entrouverts de leur chambre. Et pourtant, il n'en était rien. Ils avaient fait l'amour comme le font à peu près tous les couples et il fallait au moins reconnaître qu'ils avaient fait les choses dans les règles de l'art. Surtout pour un couple qui ne fait que se frôler la majorité du temps. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, le moment le plus intéressant n'était pas encore passé. Non, l'essentiel de la vraie action, celle qui méritait de voir tout le monde y poser les yeux, c'était maintenant que cela allait se passer. Tous les deux restaient éveillés, et Paolo savait déjà que c'était la fin. Il savait déjà que les mots allaient venir, que le ton allait quelque peu se hausser, qu'il allait devoir, une fois de plus, se forcer à passer l'éponge et à exaucer Olivia, mais il savait aussi qu'il n'avait pas à faire l'effort de s'empêcher de lever les yeux au ciel. Olivia était ainsi, et ce depuis toujours, sérieusement, il était trop tard pour changer quoi que ce soit à cela, non ?
« Olivia ... Qu'est ce qu'il t'arrive ? »
La même question ... C'était là la même question que celle qu'il lui avait posé lorsqu'il l'avait vu arriver dans sa chambre. La même question, celle à laquelle elle n'avait pas répondu. Peut être que, maintenant, il serait plus chanceux. Quelque chose lui disait que oui ... |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Lun 14 Sep - 20:18 | |
| Le couple était en apparence aimant l’un envers l’autre. Et pourtant, rentrez dans leur intimité et regardez attentivement. Olivia ne voyait que son mari le soir ou plutôt très tôt le matin quand elle rentrait de ses débauches de la nuit. Un bonjour par là et les deux personnes reprirent leur occupation quotidienne. Les diners de famille, autrement dit les réunions de famille, étaient des moments, à priori, de retrouvailles mais souvent elles se passaient dans le silence le plus complet ou elles finissaient en disputes entre Olivia et Paolo. Le couple n’avait pas l’air de s’aimait. Mais au fond après plus de vingt ans de mariage, on finit par s’attacher. Olivia était habitué à voir son mari travaillait dans son cabinet le soir, chez eux. Elle le trouvait là systématiquement. C’était une habitude et il y en avait tant d’autres. Même si le cœur d’Olivia était froid, comparable à une pierre grise et terne, vingt ans et des moments inoubliables, laissaient, obligatoirement, des traces dans le cœur d’une femme, d’un épouse même si c’est le plus dur qu’il soit. Cependant, elle ne l’avait dit à personne préférant passer pour une cruelle femme sans une pointe d’amour, c’était plus amusant pour elle et cela ne la faisait pas passer par une faible aux yeux de son mari, de sa fille et des autres personnes qu’elle connaissait ou non.
Après avoir fait l’amour, et donc d’avoir eut leur petit moment de plaisirs sous la couette, le couple avait l’air plus docile, plus calme. Olivia avait posé sa tête sur le torse de son mari, ne le regardant pas pour autant. Elle était juste un peu épuisée mais elle savait, au plus profond d’elle-même que s’en en voulait-la peine. De plus, donner du plaisir aux hommes était son passe temps favoris. Son mari avait posé sa main sur son côté, laissant ses doigts parcourir le corps, toujours, nu de sa femme. Sous ses multiples caresses, Olivia ne put s’empêcher de frissonner. Pour une fois après l’amour, elle connaissait la douceur d’un homme après sa brutalité. En général, elle ne voulait que faire l’amour et elle partait de suite après, ne voulant pas s’éterniser et donner de fausses idées aux hommes qui lui avaient servit de partenaires.
Après avoir finit de coucher avec son mari, Olivia pouvait s’attendre à subir un vrai interrogatoire digne de ceux des policiers. Paolo voulait tout savoir sur pourquoi elle couchait avec elle et tout ce qui s’en suit. Le principal n’était pas qu’elle avait couché avec lui et donc par la même occasion honorer le contrat de mariage qu’elle avait signé ? Oui, c’était le plus important même si leurs parties de jambes en l’air étaient calculées par Olivia qui à chaque fois avait quelques dettes à payer. Ces dettes étaient tellement immenses qu’elle devait appeler son mari et pour l’en remercier, elle couchait avec lui. Beau remerciement me direz-vous ! La question tant redouté tomba mais cela ne surpris plus Olivia. Leurs habituelles conversations avaient pris le relais. Pourquoi cacher un si beau moment ? Là, et c’était très rare, elle n’avait pas de réponse valables qui s’appliquaient à son mari. Il était si … différent des autres hommes avec qui elle avait l’habitude de le tromper. Pour Olivia, Paolo avait l’air dans un flou, ou plutôt dans un épais nuage de brume, quand il s’agissait d’elle. En effet, elle n’était pas très démonstrative ne serait-ce qu’au niveau de ses sentiments et de ses pensées les plus secrètes. Au fond, c’était une femme mystérieuse et c’était cela qui faisait son charme, sa renommée Italienne de femme séductrice et attirée par la bonne chaire.
Que pouvait-il répondre à la question de son mari ? Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Pleins de choses mais rien qui concernait directement, ou même de loin son mari. Mais elle devait trouver quelque chose pour qu’il lui fiche la paix, une fois pour toute sur ce sujet. Il avait le don pour l’énerver au plus haut point. Mais en bonne comédienne, Olivia ne montra pas son agacement. Elle se contenta de sourire à son mari et de remonter sa tête du torse de son mari pour la mettre près de son oreille. Elle aurait put lui clouer le bec avec un baiser, comme elle l’avait fait avant de faire l’amour avec lui mais il reviendrait sur ce sujet dans quelques minutes. Autant tout dire maintenant.
- Je suis malheureuse, triste et tout ce que tu veux … On m’a bloqué mes cartes de crédits, je n’ai pas put acheter la robe que je voulais et je suis sûre qu’ELLE va me la prendre.
La scène s’était passée ce matin dans une boutique des plus huppées de toute la Rome, de toute l’Italie même. Olivia avait flashé sur une robe blanche, de grand couturier, hors de prix. Le modèle était unique au monde. Il lui fallait à tout prix. Elle se devait d’être la femme la mieux habillée de toute la Rome pour continuer à entretenir sa relation. Mais ELLE, comme Olivia l’appelait, rodait autour de cette robe, objet de convoitise. Olivia surnommait cette femme ainsi car elle ne pouvait se la voir. Ce n’était pas de sa faute, après tout, si elle donnait du plaisir à son mari alors que sa propre femme en était incapable. Elle n’avait fait que combler un homme de plus, rien de plus, rien de moins. Depuis qu’elle avait découvert l’adultère de son mari, les deux femmes s’étaient engagées dans une lutte sans merci où il faut le dire sans prétentions, Olivia gagnait souvent. Ce petit jeu lui plaisait car la femme ne cessait d’être humilier devant toute la Rome au grand plaisir, quelque peu sadique, d’Olivia.
Mais revenons à la robe. Si jamais ELLE l’avait et pas Olivia, se serait une guerre déclarée officiellement et pas officieusement comme elle l’était. La guerre prendrait plus de territoire, diviserait les romains en deux camps et gare à ceux qui oseraient trahir Olivia ! |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Mer 16 Sep - 17:03 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle Tout avait une fin, n’est ce pas ? Tout, un jour ou l’autre, parvenait en bout de courses. Même les choses les plus résistantes, celles qui perdurent encore après plusieurs carambolages, après plusieurs coups durs de la vie et de l’existence finissent un jour ou l’autre par cesser de résister, finissent un jour où l’autre à ne plus ressembler qu’à un pâle reflet du passé, très loin de ce qu’elles avaient été autrefois. Il en allait de même des hommes, s’entend par là de l’espèce humaine. Tout sur cette Terre ne se pouvait d’être qu’éphémère, rien ni personne ne pouvait durer éternellement. Aujourd’hui, Olivia était encore dans la fleur de l’âge et elle était chanceuse de ne pas avoir trop à recourir à ces artifices de beauté, à ces opérations censées gommer les petites imperfections, censées faire disparaitre les premiers signes de l’âge. Pour cela, elle était chanceuse, oui, mais au final, si sa vie personnelle ressemblait plus à un océan de débauche qu’à toute autre chose, il fallait reconnaître qu’elle faisait très attention pour ce qui en était de sa santé. Elle ne fumait pas, du moins, pas aux dernières nouvelles, et n’était pas de ces femmes qui se jettent sur les petits fours lors des buffets, qui mangent comme deux sous prétexte que les plats que l’on met dans leurs assiettes sont préparés par un grand cuisinier et qu’il ne faut absolument pas les laisser passer sans y planter ne serait ce que la pointe d’une fourchette, ou qu’il se trouve qu’on leur propose des mets luxueux tels que le caviar ou le homard et que ce serait vraiment stupide de faire la fine bouche devant eux. Non, elle n’était pas de ces femmes, elle les détestait même, elles qui, au même âge qu’elle, faisaient deux tours de hanches de plus, elles qui voyaient leurs maris courir à toute vitesse dans les bras de femmes plus jeunes et plus minces, plus jeunes et plus belles, ou tout simplement dans les bras de femmes telles qu’Olivia, qui prenaient soin de leur ligne et ne tombaient jamais dans les excès. Mais Paolo savait que le jour viendrait où le temps finirait par gagner son combat contre son épouse. Et, ce jour là, sa femme s’en trouverait bien démunie, oui, elle se trouverait bien démunie parce que le temps sera venu pour sa beauté de disparaitre peu à peu. En fait, nan, Paolo était persuadé qu’Olivia resterait toujours plus belle et plus séduisante que toutes les autres femmes de son âge, et cela jusqu’à la fin de sa vie, mais elle cesserait d’attirer les regards d’hommes en manque de beautés jeunes et resplendissantes dans leur vie. Ce jour là, il savait que sa femme se prendrait un grand coup au moral, parce qu’elle ne pourrait plus glisser de lit en lit avec autant de facilité qu’aujourd’hui, parce que, peu à peu, les hommes qu’elle séduisait deviendraient eux aussi vieux, parce que la nouvelle génération d’Apollon lui préférerait des femmes de leur âge à eux, et la laisseraient sur la liste de celles qui avaient été en leur temps les bombes atomiques que tous s’arrachaient. Certes, elle resterait toujours dans les mémoires des hommes comme cette belle et magnifique courtisane libre comme l’air qui savait s’y prendre mieux que personne pour vous faire monter au septième ciel sans demander quelque chose au petit matin tout simplement parce qu’elle s’en allait avant que son partenaire ne se réveille ou ne soit en mesure de réaliser qu’elle partait. Certes, elle resterait toujours cette reine des trainées dans l’esprit de toutes les femmes trompées ou qui avaient risqué de l’être par ses soins, mais ce ne serait plus que des paroles, des souvenirs, rien d’autre. La réalité serait toute autre. Mais lui serait encore là à ses côtés et peut être que, alors, elle se rendrait compte qu’elle était passée à côté de quelqu’un, à côté d’un homme qui valait la peine qu’on abandonne un mode de vie déluré et libertin pour lui …
Il lâcha un long soupir au mot de sa femme. Prévisible, encore et encore … Ne se lasserait-elle donc jamais de dépenser sans compter, de venir presque lui quémander de l’argent, encore et encore ? N’avait elle aucune moralité, aucun amour propre ? Visiblement, non, ou pas pour ces choses là en tout cas … Ce qu’il pensait de cela ? Qu’il y avait il à en dire, dîtes le lui ? Quoi qu’il dise, elle ne changerait jamais ses habitudes, quoi qu’il fasse, elle trouverait toujours un moyen de le contredire. Quoi qu’il décide de faire à ce sujet, soit d’accepter ou de refuser à sa demande, elle saurait toujours parvenir à ses fins, et elle obtiendrait toujours ce qu’elle lui avait demandé, pour ne pas dire réclamer. Sa femme était, semble-t-il, encore en plein dans la vie fêtarde et délurée d’une jeune femme, à ceci près qu’elle n’avait plus exactement l’âge requis pour faire partie de cette tranche d’âge ! Pour tout dire, elle avait même une fille qui, elle, appartenait réellement à cette tranche d’âge ! Elle était donc mère d’une jeune fille et il y avait un souci de ce côté-là. Oui, parce que vivre en demandant sans cesse de l’argent à son époux comme une jeune fille en demande à son père, évidemment, ça semble étrange et décalé, évidemment, ça ne vous permet pas de vous envoler. Elle était libre, libre comme l’air mais Paolo savait qu’il le tenait toujours auprès de lui, et que, paradoxalement, elle n’avait rien de cette femme libre. En réalité, elle était libérée, mais encore dépendante, loin d’être autonome. Elle ne pouvait, quoi qu’elle prétende vouloir faire, quelque soit la manière dont elle voulait vivre, s’éloigner de lui, le laisser, l’abandonner. Elle avait besoin de lui plus que de quiconque autre personne. Elle ne vivait pas sans lui, il était, en quelque sorte, son oxygène. Sans lui, mais surtout sans ses virements imposants sur les quelques comptes qu’elle possédait, elle mourait, elle s’asphyxiait comme une fleur manquant d’eau et de soleil. Lorsqu’il l’avait épousée, il avait été naïf et stupide de croire qu’elle changerait pour lui mais au final, l’avait il réellement cru capable d’une telle chose ? Pas vraiment, non. Lorsqu’il l’avait épousée, cependant, il n’avait pas perdu la tête et avait pris des mesures visant à le protéger. Jamais le couple n’avait eu de compte commun. Si Paolo lui en avait ouvert un à son nom à elle dans toutes les grandes banques du pays, jamais il ne l’avait autorisée à se servir de ses cartes bancaires à lui, jamais il n’avait fait en sorte qu’elle ait la signature sur ses comptes à lui, jamais donc, elle n’avait pu puiser directement dans la fortune Giolitti. Elle avait donc sans réel cesse besoin qu’il lui fasse des virements, qu’il lui verse de l’argent, encore et encore. C’était sans nul doute ce qui faisait que Paolo avait encore droit à un peu d’attention et de considération de la part de son épouse. Sans ça aussi, ses comptes seraient beaucoup moins garnis que maintenant !
« Il n’y a donc que les artifices qui comptent pour toi dans la vie ? … Je veux dire … Olivia ! Y a des centaines d’autres choses dans ta vie qui méritent que tu t’y intéresses ! Je te demande pas de prendre du temps pour moi, j’ai fais une croix sur ça il y a longtemps mais … Y a … Y a Sara … Je comprends pas ce qui lui arrive en ce moment, je comprend plus ma Tosca. Je sais que vous êtes loin d’être proches mais … T’es une femme, quoi que j’en dise, elle aussi maintenant et … Et j’aurais besoin de ma femme pour m’expliquer certaines choses, le souci, c’est que je sais que te demander ça, c’est pas possible, parce que vous ... Vous vous comprenez pas …
Y a des centaines de milliers d’autres robes dans le monde ! … Combien ? Combien il te faut ? » |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Mer 16 Sep - 18:10 | |
| La vie pouvait être parfaite pour pleins de personnes mais le mot « parfait » avait des significations bien différentes pour le monde. Une vie parfaite c’était quoi ? Être riche, pleins aux as, rouler sur l’or et n’avoir aucun ami sur qui vous reposer, personne pour avoir une épaule sur qui pleurer ? Ou n’avoir juste l’argent nécessaire pour survivre et un carnet d’adresse bien rempli ? C’était deux catégories totalement différentes, séparées par un gouffre profond à première vue mais au final séparées par une ligne si fine qu’on peut se retrouver riche d’un jour ou l’autre mais aussi tomber dans la pauvreté, la misère même, en un claquement de doigt. Alors aucune vie n’est parfaite car le mot parfait n’a pas de sens. On peut prétendre le contraire mais au fond de soi on saura qu’on n’aura tord, que ce qu’on dit n’est que calomnies et rien de plus. Olivia avait une vie presque parfaite, une vie qui lui plaisait, une vie qu’elle n’échangerait pour rien au monde même si elle devait se séparer d’une personne de son entourage. L’égoïsme est un vice qu’elle ne pourra jamais se séparer. Mais revenons à la vie d’Olivia aux apparences si « parfaite ». Argent, beauté, reconnaissance, fêtes mondaines faisaient partit de sa vie quotidienne. Rien n’était laissé au hasard, chaque petit détail, chaque parcelle de son corps, chaque mouvement étaient calculés pour rendre une impression, l’impression qu’elle voulait. Calculatrice, comme il n’y avait pas deux ; elle savait se servir de ses atouts pour arriver à ses fins. Et ce n’était pas son mari qui allait dire le contraire, n’est-ce pas ? Une grossesse par-ci et hop, elle était devenue madame Giolitti, la femme la plus en vue et celle qui avait épousé le sénateur le mieux payé. Ici encore, rien n’avait été laissé au hasard et Paolo en avait fait la fâcheuse expérience à ses détriments. Qui voudrait la vie d’une femme de 43 ans ? Personne à première vue. Mais qui voudrait la vie d’une femme de 43 ans qui en faisait dix de moins, qui couchait avec qui elle voulait quand elle voulait, qui était mariée et sans attache, qui pouvait faire trembler n’importe quel foyer par son nom et sa réputation de Marie couches toi là ? Tout le monde. Le fait d’avoir à ses pieds n’importe quel homme ne faisait qu’étendre son pouvoir. Venue de son fin fond de campagne à Rome, elle n’avait jamais connu l’Italie, la France et tout les autres pays du monde. Mais le monde la connaissait et peut-être même que des hommes rêvaient la nuit, fantasmaient, de coucher avec elle et de passer une de ces nuits qu’on dit inoubliable.
Cette nuit, c’était avec son mari qu’elle la passa. Il fallait bien de temps en temps pouvoir satisfaire les besoins et devoirs qu’un mariage engendrés. Le septième ciel avait été atteint mais la chute était douloureuse. Toujours à savoir le pourquoi des moindres de ses faits et gestes était agaçant, même un peu trop pour Olivia qui prétendrait être une femme libre, sans attaches. Au plus profond qu’elle pouvait remonter, toujours Paolo lui avait posé des questions après leur nuit qu’elle soit torride ou pas. Vingt ans de mariage et pas une seule fois, il s’était contenté de coucher avec elle sans questions comme le faisait ses autres partenaires. Décidément, Paolo n’était pas comme les autres hommes et elle ne pensait pas cela en bien, c’était même tout le contraire. Mais les questions les plus agaçantes, horripilantes même n’étaient pas encore venues, mais elles n’allaient pas tarder. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Leur sujet de discorde allait venir comme à chaque fois. Son mari avait le dont pour remettre toujours sur le tapis les sujets les plus hasardeux, difficiles à résoudre et à trouver un point sur lequel ils étaient d’accord, tous les deux. Leur sujet n’était autre que Sara, celle qui devait être, normalement, sa fille. On ne peut pas dire qu’Olivia est l’instinct maternel et même qu’elle fasse des efforts. Elle n’avait fait que tomber enceinte pour être, pour faire, partir de la famille Giolitti. Alors pourquoi, Paolo insistait pour qu’elles se parlent ? Aucune idée. De plus, elles n’avaient aucuns points communs. Elles pourraient aller faire du shopping ensembles, occupation favorite d’Olivia, et après aller manger un morceau dans un restaurant. C’était une bonne journée mère-fille, n’est-ce pas ? Pourtant, Sara et elle n’aimaient pas les mêmes magasins, ne portaient pas le même style de fringues, ne déjeunaient pas au même endroit, n’aimaient pas les mêmes plats. Alors pourquoi vouloir essayer ? En plus, il faut l’avouer, Olivia n’avait pas envie de faire un effort. Le fait de devenir aux yeux de Rome, une simple mère occupée toute la journée à son devoir maternel, ne l’enchantait guère. Elle avait envie de pouvoir faire ce qu’elle voulait, encore une fois, sans avoir quelqu’un qui la suit, qui l’espionne ou qui commente ses gestes. Elle voulait être indépendante, seule maître de ses faits.
Elle aurait put envoyer promener son mari ou le faire taire d’une manière ou d’une autre. Mais elle s’en retint même si ce n’était pas l’envie qui manquait bien au contraire. Elle était appuyée sur son bras depuis qu’elle avait parlé de la robe mais là, elle se releva carrément, en tournant le dos à son mari. Elle était assise dans le lit, le drap sur ses seins, le dos nu. Elle fixait le mur en face. Si c’était une personne et qu’on pouvait tuer d’un regard, croyez moi qu’il serait déjà mort à l’heure où je vous parle. Olivia lançait de tels regards noirs que l’on sentait sa haine envers son mari, la colère vis-à-vis de sa fille et de son existence. Les caresses de son mari sur son dos n’arrangeaient rien à la situation. Paolo devait faire ça pour la calmer, car elle s’était levée d’un bond qu’elle l’avait surprise, mais aussi d’un geste amical, un geste que faisait deux amants après avoir couché ensembles. Pourtant ce geste apaisait Olivia et l’empêchait, dans un sens, de s’en prendre à son mari qui ne voulait qu’arranger la situation entre elle et sa fille. Dans le silence de la pièce, on entendit que sa réponse qui claqua tant elle était pleine de sincérité même si ce n’était pas ce qu’attendait Paolo.
- Je veux bien prendre du temps pour toi, rompre avec quelques amants, pour me concentrer sur nous mais pas pour elle. C’est ta fille. T’avais besoin d’un ventre, d’ovule et j’étais là. N’essayes pas de me la refiler après toutes ses années ! Et même si je voulais lui parler, tu n’accepterais pas d’ouvrir les yeux sur la vérité. Ne crois pas que TA fille est un ange mais à son âge, j’avais déjà découché et même perdu ma virginité. C’est fini, Paolo, l’époque où elle te disait que tu étais son prince charmant, elle t’a oublié et si elle ne l’a pas fait, t’es bien le cadet de ses soucis. Elle pense à s’amuser, aux hommes et tu fais un peu tâche dans le décor. Laisses la vivre et quand elle aura un problème, elle reviendra vite ici, crois moi.
Après tout, elle n’avait pas tord. Sara n’était plus une petite fille toute sage, mignonne mais une femme qui aimait les hommes. Et si elle avait hérité de sa mère, elle deviendrait très vite une croqueuse d’homme assidue. D’un côté Olivia ne savait rien de sa fille alors donner des conseils à son mari n’était pas facile. Jamais, elle ne ferait le premier pas vers elle. Elle l’avait déjà mise au monde, il ne fallait pas trop en demander ! |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Jeu 17 Sep - 19:25 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle Le couple formé par Paolo et Olivia était loin d'être habituel, consensuel, mais après tout, n'en avait il pas toujours été ainsi pour Paolo ? Il n'avait jamais fait partie de la classe populaire, sa place n'avait jamais été dans tous ces endroits où vont habituellement la majorité des gens. Il n'avait jamais joué dans ces bacs sables dans lesquels tous les jeunes enfants s'amusent, plus ou moins gentiment d'ailleurs, en se lançant du sable, en s'en faisant manger les uns les autres aussi, en faisant de jolies formes avec leur seau et du sable un temps soit peu humide. Il n'avait jamais été dans les écoles de quartiers, assis derrière une table en bois bancal et sur une chaise se déssoudant légèrement. Il n'avait jamais eu à manger pour le déjeuner un sandwich beurre/jambon fait à la va vite le matin, emballé dans un film plastique. Il n'avait pas plus eu à attendre le bus ou ses parents à la sortie de l'école, assis sur le muret ou se distrayant en lançant des pierres aux chats qui passaient, en prenant des positions bizarres, en se tordant les bras en tous sens, en faisant l'avion, juste comme ça, pour passer le temps et rendre l'attente moins chiante. Il n'avait jamais été obligé de se trainer derrière sa mère dans les rayons des supermarchés parce que celle ci refusait de le laisser seul à la maison, en s'emmerdant comme un rat mort à voir encore et encore les boites de céréales se succéder, les paquets de pâtes remplir deux rayons, voire même plus. Il n'avait jamais eu à ranger sa chambre et à pousser ses petites voitures du passage histoire que personne ne se brise le cocyx en marchant desus et en s'étalant sur le sol. Il n'avait jamais jouer au foot avec les autres garçons de son âge sur l'un des terrains municipaux, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il grèle ou qu'il tonne, et n'était jamais rentré crotté jusqu'au nez, les vêtements trempés et puant la flotte. Il n'avait jamais non plus regarder sous les jupes des filles dans la cour de récréation ... Non, Paolo avait plutôt fréquenter les meilleures écoles, là où le matériel est toujours en bon état et change parfois plusieurs fois au cours d'une même année scolaire. Il rentrait toujours le midi chez lui, et mangeait ce que la cuisinière de la famille Giolitti lui préparait, autrement dit des repas dignes des plus grands chefs étoilés du pays. Il n'avait jamais réellement pu jouer dans les parcs, parce que pour son père, il se devait de passer son temps à des divertissements plus intellectuels, mais cela ne l'empêchait pas quelques fois d'aller chez un petit camarade de classe et de jouer avec lui dans son jardin taille XXL. Il y avait sans cesse une limousine l'attendant devant son école ultra privée et ultra select, une école où filles et garçons ne se croisaient que le matin et le soir, au début et à la fin des cours jusqu'à ce qu'il entre au lycée. Le personnel de maison n'avait sûrement pas besoin de lui pour faire les courses et il pouvait donc rester tranquillement chez lui. Ce même personnel de maison mettait lui même toujours en ordre le grand domicile des Giolitti, et, d'ailleurs, cela posait parfois quelques soucis à Paolo, qui, après avoir posé son livre pour aller aux toilettes, ne retrouvait plus celui ci lorsqu'il revenait, rangé dans la bibliothèque par l'une des femmes de ménage.
Alors, aujourd'hui, si quelqu'un était venu lui dire qu'il trouvait sa vie parfaitement normale, tout comme le couple qu'il formait avec Olivia, Paolo aurait fait une drôle de tête. Non, il n'avait jamais cherché à être différent des autres, il l'avait simplement toujours été, c'était ainsi, et, pour lui, au final, sortir de cette différence revenait à faire un grand plongeon vers l'inconnu et le différent justement. Finalement, il se plaisait ainsi, à vivre cette vie ci et pas une autre. Il savait que l'amour et l'affection n'avaient pas de place prioritaire dans la vie d'une personne comme lui. Cela devait être là, bien sûr, mais cela ne venait qu'en seconde position, après tout un tas d'autres choses ... On lui avait appris très tôt que les femmes étaient considérées comme une faiblesse autant que comme une force. Il l’avait compris, très tôt aussi. Sa mère était la seule capable, semblait-il, de redonner du courage à son père, la seule capable aussi de lui glisser ça et là des arguments, mine de rien, qu’il pourrait réutiliser au Sénat, alors qu’il se trouvait en panne sèche depuis plusieurs minutes et que cela commençait passablement à lui taper sur les nerfs. Mais sa mère était surtout l’une des seules personnes capables de s’opposer à lui, de refuser de faire ce qu’il lui disait, la seule capable de lui dire que c’était comme ça et pas autrement et que, tant pis si ça ne lui plaisait pas. Elle avait ainsi réussi à prénommer leur fils aîné Paolo et non pas Giovanni comme l’aurait pourtant tant voulu son époux Milo. Il avait grandi dans une Société un peu plus en retard sur son temps que celles des autres pays d’Europe à la même époque, dans ce grand pays démocratique qu’était l’Italie qui laissait pourtant une part bien trop belle aux hommes et dénigrait complètement celle des femmes, dans ce pays réputé machiste et misogyne, dans ce pays qui avait tant de mal à se départir de bon nombre de vieilles traditions, dans ce pays où les habitants avaient pour habitude de faire ce qu’ils voulaient, quand ils voulaient et là où ils voulaient, sans nullement se soucier de ce que pourrait en penser leur voisin, ou sans se soucier de savoir ce qu’en disait la loi, si elle les autorisait ou non à agir comme ils agissaient pourtant. Il savait qu’il n’était au final pas si différent que ça de ses pairs, car, pour la grande majorité d’entre eux, ils avaient eu des parcours similaires. Ils auraient même été camarades de classe depuis l’enfance si seulement tous n’avaient pas plutôt l’âge d’être son père ou son grand père, dans ce Sénat gérontocratique ! Il savait d’ores et déjà dès le début de ses études qu’il était fort possible qu’il épouse une femme qu’il n’aimait pas réellement plutôt qu’une femme qu’il avait choisi d’épouser par conviction amoureuse. Au final, lui aussi était faible face aux femmes, lui qui laissait passer tant de choses à sa femme parce qu’il était plus désabusé qu’autre chose, lui qui refusait encore et toujours aujourd’hui de reconnaître que sa fille, que sa Tosca avait grandi.
Lorsqu’il aborda le sujet qui fâchait toujours entre eux et ce depuis le début de leur relation moins quelques mois, Olivia se redressa brusquement dans le lit et lui tourna le dos. Il connaissait assez bien sa femme pour savoir que la colère bouillait en elle, qu’elle était folle furieuse contre lui. Bah, elle pouvait bien l’être après tout, ça, ce serait pour toutes les fois où c’était lui qui était furieux dans l’histoire ! Cependant, il tenta quelque peu de l’apaiser et passa sa main dans son dos, le frôlant légèrement du revers de la main. Il se devait de la calmer quelque peu, sans ça, elle allait quitter la pièce telle une Furie tout droit sortie de la mythologie antique, et il n’allait pas avoir le « privilège » d’entendre ce qu’elle avait à lui rétorquer ! Et la réponse ne se fit pas attendre très longtemps, brisant le silence de cette pièce dans laquelle pourtant des gémissements de plaisir avaient retentis quelques minutes plus tôt. Et Paolo cessa immédiatement d’apaiser sa femme. Sa main retomba à son côté, alors qu’il tournait la tête et tentait de se calmer. Elle ne manquait vraiment pas de culot, c’était le moins que l’on pouvait dire. Et il savait déjà qu’elle était d’un sans gêne à toute épreuve. Mais alors là, là, elle faisait fort, réellement ! Et il n’allait pas se laisser faire. S’il acceptait qu’elle le trompe avec tout Rome, qu’elle dépense encore et encore sans se soucier de rien, il avait toujours refusé qu’elle s’en prenne ainsi à leur fille. C’était d’ailleurs la pomme de la discorde entre eux, Paolo montrant les crocs dès que quelqu’un ne faisait même que sous entendre que Sara était ci ou était ça, et Olivia détestait purement et simplement ça. Il se redressa à son tour, passa la main dans ses cheveux et tenta de s’apaiser, mais le résultat n’était pas grandement probant.
« Excuses moi ?!! … Répète s’il te plait ?! J’avais besoin d’un ventre et tu étais là ?! … Aux dernières nouvelles Olivia, il ne me semble pas du tout avoir parler avec toi d’enfant avant que tu ne m’apprennes que tu étais enceinte ! Tu m’as mis devant le fait accompli plus qu’autre chose ! Certes, j’étais fou de bonheur, mais jamais, jamais je ne t’ai demandé de me donner un enfant !
Je sais que Sara n’est pas un ange, pas que, et heureusement, je suis bien content de ne pas avoir de nonne pour fille et puis, à son âge, moi aussi je vivais ma jeunesse sans me soucier de grand-chose, tu devrais le savoir d’ailleurs, tu es sans doute l’une des mieux placée pour en attester ! Mais je sais aussi qu’elle est loin d’être comme toi ! Elle ne trompe personne tout simplement parce qu’elle n’est en couple avec personne !
Et puis … Cazzo, t’es vraiment sur ta planète ou quoi ?! Tout Rome ne parle que de son histoire avec Julian Spinelli, toute la presse les a surnommé les Roméo et Juliette des années 2000 ! Et depuis qu’elle ai avec lui, la presse ne l’a jamais shootée avec un autre que ce … Que lui ! Si elle était comme toi, puisque, visiblement, cet enfoir … Ce conna … Julian a rompu, elle aurait déjà sauté dans le plumard de tous les mecs qu’elle croise, hors, c’est pas le cas !
Je t’interdis de l’attaquer, TU M’ENTENDS ?! JE TE L’INTERDIS !!! » |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Jeu 17 Sep - 21:55 | |
| Tout le monde connaissait l’histoire de la pomme d’or qui avait fait, jadis, trembler tout le Grèce. Ses trois déesses, un simple mortel pour les départager et une guerre qui allait se dessiner quelques temps après. L’histoire était mondialement connue mais retranscrivons là, aujourd’hui à notre époque et en changeant un peu les personnages. Olivia s’était relevée précipitamment des bras de son mari avec qui, pourtant, elle avait eu tant de plaisirs il y avait encore quelques minutes, des plaisirs de courte durée. Tout pouvait changeait d’une minute à l’autre et là, c’était bien le cas. Faire l’amour avec son mari n’était pas un moment quotidien, un moment comme prendre un repas ou se laver mais un moment rare. Cependant le couple que formaient Olivia et Paolo avait lui aussi un sujet de discorde qui faisait trembler non pas Rome entière mais l’immense demeure familiale des Giolitti. Sara … ce prénom était hostile pour Olivia. Une fille … Pas n’importe laquelle ! Sa fille … celle qu’elle avait mise au monde il y avait tant d’années, celle qui l’avait empêché de continuer ses plaisirs mondains, ses fêtes de luxueuses et ses journées entières de shopping dans les magasins les plus huppées de la capitale Italienne. Elle avait grossis à cause d’elle. Cinq kilos pour sortir, le jour de l’accouchement, un petit être horrible qui brayait à vous casser les oreilles. Pour « ça », elle avait sacrifié une année entière de sa vie pour au final avoir la copie conforme de son mari. C’était pas la peine sauf que sans ça, elle ne serait peut-être pas où elle était aujourd’hui. De cela, elle en avait conscience. Le sujet de leur fille, ou plutôt de la fille de Paolo, était vraiment épineux à régler. Les deux femmes ne voulaient pas céder la première et faire souffrir l’autre était un jeu plus qu’amusant ! Une chose était certaine, ce n’était pas Olivia qui allait faire le premier pas. Oh non, elle était beaucoup plus forte qu’une gamine ! Le parti de Paolo avait été décidé des le jour de la naissance de Sara ou de sa Tosca, comme il l’appelait. La sage femme avait forcé Olivia prendre « sa » fille dans ses bras mais elle n’avait fait que répondre par un non catégorique. Outré, il l’avait prise dans ses bras et depuis ce jour, ils étaient proches. Leur relation complice avait été un soulagement pour Olivia qui n’avait à exercé son rôle de mère qu’elle trouvait absurde. Pourquoi cela devait-être une mère qui élève son enfant ? Pourquoi pas le père ? Elle, elle avait bousculé les convenances, les idées reçues sur son pays en ne jouant pas le rôle d’une mère aimante et protectrice vis-à-vis de sa fille mais le rôle d’une amante hors du commun, douée comme il n’y en avait pas deux.
Mais qui était cette femme qui avait réussit à épouser Paolo Giolitti, une des plus grosses fortunes d’Italie, qui avait refusé de prendre sa file à sa naissance et qui avait bouleversé les convenances en laissant l’éducation de sa fille aux diverses nourrices qui lui servaient de larbins, de bouches trous et tout le tralala ? Qui était-elle ? Cette question avait été posée à de nombreuses reprises mais les réponses étaient toujours fausses, ou en partie fausses. La seule personne qui connaissait, vraiment et dans son intégralité, la vérité, n’était autre qu’elle. Son passé le plus secret, elle en avait été l’actrice et resterait la maîtresse de son future, ne comptant pas se le faire commander par quelqu’un. Non, elle en avait horreur, c’était pire que mourir pour elle ! Petite, elle piquait les livres de lecture à son école primaire pour livre chez elle, cachée dans son lit, à l’abri du regard sévère de ses parents. La lecture était une de ses passions qu’elle dissimulait bien sous son jeu de séductrice. La première chose qui l’avait séduite en habitant chez Paolo était l’immense bibliothèque qui ornait les murs d’une pièce entière. Elle adorait venir ici, découvrir des livres. Belle surprise pour une telle femme comme ça. En plus de se cacher pour lire, elle se cachait, toujours de ses parents, quand elle avait des rapports sexuels. En général, ses partenaires étaient beaucoup plus vieux qu’elle mais elle adorait apprendre dans ce domaine aussi. Et ben quoi, on pouvait apprendre de partout ! Les travaux pratiques ça servaient ! Olivia fut dévirginée à l’âge de quinze ans dans un garage tout délabré. Souvenir gravé dans sa mémoire non pas pour son côté romantique de la première fois mais plutôt pour le fait que c’était à ce moment même qu’elle avait découvert sa vraie passion, celle qu’aucune d’autre n’égaler, les hommes et la bonne chère. Il y avait certaines choses que personnes ne savaient et qui viendrait lui tenir compagnie quand elle sera morte. Des choses qu’elle n’avait dit à personne et qui faisait son mystère, son charme, pourrait-on dire. Ce n’était pas l’Observatore Romano qui allait découvrir ses secrets les plus intimes et casser son mythe. En effet, Olivia avait étudié la médecine et les langues après son mariage, en cachette. Elle avait une soif de connaissance qui ne s’éteignait jamais, une soif qui s’étendait sur tous les domaines possibles et imaginables. Alors, aucune presse ne pouvait, vraiment, savoir son passé, sa vie, son futur, ses rêves, ses envies … Même les personnes qui vivaient auprès d’elle ne la connaissait jamais, vraiment. Elle aimait avoir sa part de mystère, son petit jardin secret. Mais le fait que tant de gens se pressent pour connaître comme elle avait vécut la faisait énormément sourire. Elle avait réussit ! Ce rêve d’enfant qui la hantait le soir, dans son lit, avait enfin était réalité et non pas éphémère, poussiéreux. Mais quel était ce rêve ? Rien d’autre que de vouloir, simplement, devenir une des plus belles femmes de Rome, d’Italie même, et d’être sans cesse importunée par les hommes et les journalistes. Elle avait réussit et elle ne devait que cela à elle-même ! C’était sa fierté personnelle ! Olivia était, aussi, friande de journaux people, à scandales surtout quand elle y paraissait. On ne savait d’elle qu’une part infime de sa vie et pourtant, de nombreuses personnes prétendaient la connaître alors que ce n’était rien d’autre que le contraire ! Volage, revenait souvent ainsi que croqueuse d’homme et méchante, cruelle vis-à-vis de son époux, elle n’avait jamais compris ce passage, elle lui donnait du plaisir de temps en temps, alors elle ne voyait pas, mais aussi des femmes qui avaient été trompées à cause d’elle. Par contre là, elle comprenait mais elle s’en moquait vraiment. Ce n’était pas son souci à elle.
La chambre était calme, même un peu trop calme si on savait ce qu’il venait de s’y passer. Pourtant, une discutions, un sujet à priori banal, avait fait monté le ton de son mari. Quand je disais monter le ton, j’étais gentille, vraiment gentille. Il lui avait carrément crié dessus, hurlé comme elle hurlait sur un domestique qui n’avait pas fait son travail ou qui l’avait mal fait. Olivia n’aimait pas que quelqu’un lui parle ainsi surtout quand elle n’avait rien fait ! Elle avait la conscience tranquille. Décidément, elle ne connaissait pas son mari ainsi. Il pouvait passer de la bonne humeur aux cris en un rien de temps. C’est ce qu’on appelle être lunatique ! Olivia pouvait changer de conversation dérivée sur … euh … par exemple sa robe qu’elle voulait absolument ou sur une autre chose qu’elle trouverait assez vite, il n’y avait pas de problème. Ou alors, elle pouvait partir, sortir de la chambre et ne plus adresser la parole à son mari et à sa fille, chose qu’elle faisait déjà, mais bon. Partir, sans rien dire, c’était s’avoué vaincu face à son mari. Et ça jamais. En effet, aucune de ces deux solutions ne convenait. Les caresses de son mari dans son dos avaient cessé. Pourtant là, elle avait besoin d’être apaisée, en ce moment, et pas qu’un peu ! Olivia voulait vraiment savoir pourquoi, à chaque fois, qu’ils étaient ensembles, Paolo ne cessait de lui parlé de Sara. Elle posa son regard sur lui, un regard froid, emprunt d’aucune émotion particulière. Elle voulait juste savoir pour comprendre. Ce qu’elle savait en tout cas, c’était que la prochaine fois qu’elle aurait un problème financier, elle ne passerait pas par cette démarche. Elle irait droit dans le bureau de son mari et lui demanderait directement. Fini, les soirs comme ça !
- Pourquoi a chaque fois tu parles d’elle ?! A croire que tu t’en fous de ma vie, de mes problèmes, de mon histoire ! Tu sais toujours dériver la situation sur ELLE, alors qu’au final elle n’est même pas venue te dire qu’elle sortait le fils de Dante !
Olivia avait eut vent de cette histoire entre Sara et Julian et elle avait décidé de se venger de sa fille à sa manière. Jouant du retour de Dante à Rome, elle avait couché avec lui, ne se révélant pas sous son vrai nom mais sous un pseudonyme. L’histoire avait éclaté au grand jour mais à présent, elle faisait partit du passé, un passé assez lointain, quand même !
- Tu vas devoir te trouver quelqu’un d’autre pour parler d’ELLE !
Olivia avait décidé de faire comme-ci, elle n’entendait plus son mari lui rabâcher les oreilles avec les histoires de Sara. Elle ne ferait plus un commentaire, ne se tiendrait plus informer de sa vie privée qui un jour ou l’autre allait ressembler à la sienne ! |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Ven 18 Sep - 18:05 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle Paolo avait il fait un dérivé de sentiments sur la personne de sa fille ? Après tout, on pouvait clairement se poser la question et d’ailleurs, plusieurs magazines n’avaient pas hésité à se la poser, cette fameuse question. Il était paru plusieurs articles traitant de cette interrogation, les journaux avaient même fait appel à des psychologues, à des psychanalystes, à des psychiatres, mais allez savoir, étaient ils réellement aussi professionnels qu’ils l’affirmaient ou, une fois de plus, on avait tenté de nous faire avaler des couleuvres, en n’hésitant pas à user de stratagèmes et à nous mentir ?! Il était vrai que Paolo n’avait pas l’amour de sa femme, il ne l’avait jamais eu. Sa petite satisfaction résidait dans le fait qu’Olivia n’aimait personne, sauf elle-même, et encore. Olivia n’avait pas de cœur, elle n’en avait jamais eu, c’était donc beaucoup plus simple qu’on ne le pensait de faire le deuil de cet amour qui ne serait jamais. Au moins, on ne se sentait pas coupable, trahi, bafoué. On en venait pas à culpabiliser, à se demander ce qu’on avait fait de mal, tout simplement parce que l’on comprenait que cela ne venait pas de nous, que cela n’était jamais venu de nous, que cela n’était pas notre faute et ne le serait jamais. C’était chez Olivia que ça merdait, pas chez lui, pas chez lui … S’il se sentait mieux en sachant ça ? Oui, mais cela avait il réellement de l’importance ? Il n’en demeurait pas moins qu’il regrettait de ne pas avoir eu la chance de son père. Lui avait épousé une femme qu’il aimait et qui l’aimait, même si cela avait pris quelques mois avant de se faire, tous les deux s’étant d’abord mariés par raison que par amour. Mais ils s’étaient aimés, tellement fort … Il avait donc dû accepter le fait que pour lui, cela ne serait jamais pareil. Il l’avait compris tout de suite d’ailleurs. Il avait compris qu’Olivia était de ces femmes fatales que l’on aime pendant une nuit, voire plusieurs, mais pas durant toute une vie, qu’elle était une femme qui ne donnait jamais réellement son cœur à quiconque. En revanche, il n’avait pas compris de suite que, justement, de cœur, elle n’en avait pas. Alors, puisqu’il fallait bien une touche d’amour et de bonheur dans ce monde, il avait reporté cette affection qu’il ne donnait pas à Olivia tout simplement parce qu’elle ne la méritait pas et s’en souciait comme de savoir exactement si oui ou non, Rome avait été fondée en 753 avant Jésus Christ et de savoir si oui ou non Romulus et Rémus avaient existé, il avait donné tout cet amour à sa fille, à sa Tosca. Mais il y avait là trop, et, malheureusement, il semblait qu’il était incapable de lui dire clairement qu’il l’aimait, comme si le trop plein de sentiments et leur trop grande force faisaient se bloquer les mots dans sa gorge, comme s’ils les empêchaient obstinément de sortir. C’était ainsi, il s’en mordait les doigts chaque jour mais en même temps, Sara était restée à ses côtés. Lorsqu’il l’avait prise dans ses bras pour la première fois, il avait été capturé par ses yeux et depuis, il n’avait jamais pu oublier cette puissance et cette force qui l’avaient pénétré. Oui, un si petit être avait provoqué de si grandes choses en lui, des choses tellement grandes et puissantes que jamais Paolo n’aurait pu les croire réelles, vraies et possible s’il n’avait pas été leur jouet. Pour Sara, il donnerait tout, il avait donné beaucoup. Il lui avait passé tellement de choses, parfois même lorsqu’il aurait mieux valu la sanctionner parce qu’elle venait de faire une bêtise ou de commettre un acte répréhensible. Lorsqu’elle laissait trainer ses crayons de couleur sur les marches de l’escalier ou simplement sur le sol et qu’il manquait de se retrouver par terre en glissant dessus, il voulait la punir, lui faire comprendre que ce qu’elle avait fait n’était pas bien. Mais elle levait alors ses beaux et grands yeux verts vers lui, et il ne pouvait y résister. Une vague de chaleur et puissante venait tout emporter en lui, son mécontentement et la sanction qu’il s’apprêtait à lui donner. Il ne pouvait alors se contenter que de froncer les sourcils aussi sérieusement et durement qu’il le pouvait et lui ébouriffait les cheveux, avant de reprendre sa route en lui demandant gentiment de ne pas recommencer. Lorsqu’elle claquait la porte de sa chambre parce qu’elle venait une nouvelle fois d’avoir une altercation avec sa mère, Paolo montait à l’étage et frappait à sa porte, entrait lorsqu’elle lui en donnait la permission. Il était prêt à lui ordonner durement d’aller s’excuser et d’aller s’expliquer avec sa mère mais alors, il croisait son regard blessé et touchant et il ne pouvait que tirer un trait sur les envies qu’il avait en entrant.
Il n’avait pas réussi à se contenir, à éviter que ses mots ne fusent aussi vite, aussi fort, aussi durement. Il s’était laissé emporter, comme lorsqu’on s’attaquait à sa fille, et il n’avait pas pu se contrôler autant que d’habitude. Il avait fini par crier sur Olivia, ce qui n’était pas, bien sûr, la meilleure chose à faire, loin de là. Mais, paradoxalement, il se sentait soulagé, soulagé d’avoir replacer la vérité là où elle se trouvait, soulagé d’avoir un instant fait taire sa femme, qui, de toute façon, ne pouvait que trop parler dans ces circonstances et cas là. Il savait qu’elle était incapable de dire les mots qu’il attendait de sa part, tout simplement parce que madame avait trop de fierté pour ça, parce que madame s’estimait bien trop importante pour les prononcer, parce que madame ne les assimilerait jamais et ne les ferait jamais siens. Il ne s’en voulait étrangement pas, n’avait pas la moindre intention de s’excuser. Il avait pensé chaque mot avant, il savait qu’il n’avait pas à en regretter un seul parce que tous étaient véridiques, parce qu’il les pensait tous. Il n’avait donc nullement à retirer ce qu’il venait de dire, nullement. Peut être, tout de même, aurait il pu employer un ton un peu moins incisif. Il n’était après tout pas au Sénat, et Olivia n’était pas un adversaire politique à mettre à terre. Il avait cependant employé un ton qui n’était pas réellement commun de lui entendre. Il y avait là le mélange quasi parfait entre sa voix de père et sa voix d’homme puissant et dominant de la tête et des épaules tout assaillant potentiellement assez fou pour s’attaquer à lui. Il avait parlé finalement comme il le devait, s’étant laissé porter par ses émotions. Et Olivia finit par reprendre la parole, visiblement loin d’être enchantée par ce qu’il venait de lui lâcher.
« Ta vie ? Mais ma chère, ta vie, ça se résume essentiellement à faire les boutiques et à sauter dans le pieu du premier mec que tu croises et qui est pas si laid ! Tu crois réellement qu’on peut avoir des problèmes essentiels et vitaux en vivant cette vie là ? Quoi, tu t’es cassée un ongle et tu t’en trouves enlaidie à vie ? T’as oublié ta culotte chez ton dernier amant en date ? L’un des talons de la paire de chaussure que tu as acheté fait un millimètre de moins que l’autre ?!! Cazzo ! Ouais, ce sont des problèmes vitaux, n’est ce pas ?! Je suis persuadé que tout le monde te plaint ! »
Il se sentait à nouveau emporter par le torrent d’émotions fortes qui le ravageaient. Olivia l’avait blessé, en mettant le doigt là où ça faisait mal, et, encore une fois, cela avait un rapport avec Sara. Qu’est ce qui n’en avait pas d’ailleurs ?! Il s’était senti trahi, humilié, blessé dans son âme et dans son cœur lorsqu’il avait compris que ce que disait l’Osservatore n’était pour une fois pas qu’un ragot, une rumeur de bas étage visant à divertir la populasse et à faire parler de soi … Lorsque, à ce bal, il lui avait demandé confirmation et qu’elle la lui avait donnée, il n’avait pas pu rester plus longtemps auprès d’elle. Il avait lâché sa main alors qu’il dansait et il avait marché au loin d’elle. Julian Spinelli … Il y avait des tas et des tas de jeunes et beaux hommes dans tout Rome, mais il avait fallu qu’elle le choisisse lui ? Il avait fallu qu’elle s’en entiche plus que de raison, plus que d’habitude ? Après tout, elle devait réellement aimer le Spinelli en couche culotte pour lui avoir caché à lui, son père, qu’elle était en couple avec lui. Elle devait vraiment l’aimer lui qui l’avait toujours tant aimé pour choisir l’un des rejetons Spinelli. Certes, il était chanceux que ce soit Sara et non Olivia qui soit passée sous Dante, mais après tout, cela aurait été fort possible, non ?! Il paraissait que Dante n’était pas très regardant vis-à-vis de l’âge de ses conquêtes, enfin, c’est ce qu’on disait … Il s’était senti blessé et humilié, et ne savait plus réellement comment se comporter avec sa fille, quoi lui dire … Il avait tellement peur de ce qu’il était capable de dire sous la colère, il était effrayé de ce qu’elle pouvait lui de déstructeur dans l’un de ses regards. Certes, visiblement, Romeo et Juliette étaient désormais séparés, Romeo ayant décidé qu’il en était assez, qu’il voulait aller butiner ailleurs, qu’il ne voulait plus prétendre aimer sa Juliette alors que ce n’était pas vrai. Et Paolo éprouvait un plaisir coupable à se réjouir de cette nouvelle. Pensez donc, quel bien mauvais père il faisait pour se réjouir des malheurs et de la tristesse de sa fille !!
« Tu sais très bien que cesser de parler d’elle tous les deux, cela va revenir à ne plus se parler du tout … C’est ça que tu veux, n’est ce pas ? Tu veux juste que je te foutes la paix, histoire que tu puisses te faire passer dessus par tout Rome en toute tranquillité, histoire de pouvoir dévaliser tous les magasins de luxe de la ville, encore et encore, histoire de pouvoir être enfin cette femme libérée et sans attache que tu veux être depuis le début ? … Tu sais comme moi que tu ne l’es pas et que tu ne le seras jamais ! Tu sais comme moi que tu n’es pas de ce monde auquel tu prétends pourtant appartenir. Et jamais tu n’en feras partie. Toutes les plus belles robes, tout l’or et les billets de banque du monde ne pourront rien y changer … » |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Ven 18 Sep - 22:39 | |
| Bimbo était bien le trait, l’adjectif qui convenait le plus à Olivia. Elle avait toujours cette fâcheuse tendance à vouloir porter les plus belles robes des plus grands couturiers, les plus chers avec. Et pour aller avec une si belle robe, il fallait les chaussures. Olivia ne savait pas combien elle avait de paires différentes allant des bottes aux sandales en passant par de chaussure en toile. Elle avait dépensé une fortune astronomique, plus que des millions d’euro. Mais le jeu en valait la chandelle ! Après les robes, ou habits divers, il y avait les sacs. Un pan de son armoire était concentré pour ses petites bêtes, importantes dans la vie d’une femme. Toujours bien habillée pour paraître au mieux et pour toujours avoir ce jeu de séduction vis-à-vis des hommes qu’elle pouvait rencontrer à chaque moment de sa journée. Mais à quarante trois ans, il faut, en temps normal, mettre les bouchées doubles pour être toujours au top de sa forme, pour conserver le corps de rêve qu’elle avait. Et pour cela il fallait du temps et … de l’argent. Les journées d’Olivia était toujours bien replies. Elle se levait aux aurores, si elle était chez un amant, beaucoup plus tôt. Ensuite, elle se préparait et recevait des personnes importantes dans la vie politique Romaine avant d’aller faire quelques courses. L’après midi, elle avait rendez-vous avec son coach pour faire des étirements, de la gym ou du yoga. Même si couchait presque tous les soirs, lui faisait faire assez de sport pour entretenir son corps.
Mais les problèmes qu’elle pouvait rencontrer étaient minium aux dires de son mari ou alors insignifiant. Il ne les qualifiait mêmes pas de problèmes. Il croyait que d’être une femme s’était simple tous les jours et d’assumer et de faire perdurer sa réputation aussi. Alors que c’était, mais alors, tout le contraire. Elle avait des tonnes de soucis qui n’avaient aucun rapport avec son physique, ses conquêtes et tout le tralala de sa vie de débauche. Elle n’avait jamais ouvert la bouche sur ce sujet, laissant croire aux personnes qui l’entouraient que tout allait bien alors qu’un vent de panique soufflait sur sa vie. Court épisode en témoigne ! Aller je vous raconte tout dans les détails !
Il y a un moi de cela, elle avait reçu une lettre de son frère, le seul avec qui elle s’étendait bien et le seul qu’elle aimait, qui avait de la place dans son cœur de pierre. La lettre lui était destinée et ce n’était pas une blague de mauvais genre. Le « chère Olivia » du début en témoignait largement. De plus, elle avait reconnut la lettre de son frère, cachetée de Naples. Elle n’avait pas trop compris, au début, qu’est-ce qu’il faisait là bas. Mais toutes ces questions trouvèrent réponses dans le contenue de la lettre. Il avait été arrêté par la police locale après un avis de recherche sur sa tête pendant un moi. A force de courir et de devoir trouver de la nourriture pour survivre, il s’était ruiné et avait décidé de se rendre, en bon citoyen italien. Mais qu’avait-il fait ? Il avait été au centre, avait même tout manigancé dans les moindres détails, l’assignat d’un consul venu en vacances à Naples dans sa demeure familiale. Il était condamné à la peine de mort pourtant abolie. Elle n’avait pas put accepter ça, pas son grand frère Tomy, pas celui qui lui avait tant appris, pas celui qui s’était battu pour elle quand elle était au collège, pas celui avec qui elle était si proche ! N’importe qui mais pas lui ! Pourtant le sort en avait décidé autrement et il devait mourir ! N’acceptant pas cela, Olivia s’était rendue pendant une semaine, en début de moi, à Naples laissant croire à tout le monde qu’elle était partie avec un amant. Elle ne voulait pas que quelqu’un s’apitoie sur elle, que la presse et toute la population romaine soient au courant, elle voulait, juste, se débrouiller seule pour une fois ! Cependant, à Naples, elle n’avait pas la même réputation qu’à Rome. Le juge qui l’avait reçue lui avait demandé de se présenter avant d’aller voir son frère. Olivia Giolitti, voilà comment le juge l’avait connut. Ce n’était pas sans un petit sourire mesquin, moqueur qui déclara le fin fond de sa pensée : « Ah, madame Giolitti ! La putain de Rome, la traînée aux yeux d’or ! » Mais Olivia avait soutenu son regard, d’un regard noir mais elle n’avait rien répondu. Il n’en valait pas la peine qu’elle ouvre la bouche pour lui ! Après cela, elle n’avait même pas eut le droit devoir son frère seul à seul, craignant qu’elle le fasse sortir par un quelque conque stratagème. Elle l’avait comme en prison derrière une vitre, elle n’avait pas put le toucher, se blottir dans ses bras comme quand ils étaient enfants. Si l’affaire était aussi simple que cela, tout aurait été beaucoup plus facile à régler. Le problème c’est que Tomy avait entendu les insultes que le juge avait proféré à sa petite sœur. Il s’énerva et le plant avec un stylo à plume qui traînait. Le juge s’en était sortit avec une profonde blessure à la côte et l’exécution de son frère allait être avancé. De plus, comme-ci ce n’était pas suffisant, Olivia n’avait plus l’autorisation de le voir au parloir. Elle fut contrainte à rentrer à Rome, le moral au plus bas. Elle n’avait rien dit à personne fait comme-ci de rien n’était, continuant sa vie de débauche. Pourtant, pendant une semaine environ, elle ne prit plus de plaisirs à dépenser sans compter et à se balader de lit en lit. Elle avait peur pour son frère qui allait mourir quelques jours après.
Olivia planta son regard glacial, noir, perçant dans celui de son mari. Ce regard était redoutable. Elle ne le faisait jamais sauf quand elle voulait montrer qu’elle était plus forte que la personne qui l’agressait, plus habile de ses mots que l’autre, plus rapide à blesser l’autre. Elle savait qu’il marchait presque toujours alors elle n’avait crainte avec son mari. Pourquoi lui, il ne céderait pas ? Qu’avait-il de plus que les autres hommes, femmes, enfants qu’elle avait fait craquer avec ce regard puissant ? Rient absolument rien. Olivia savait qu’elle allait réussir, parvenir à ses faits pour avoir ce qu’elle voulait et personne ne saurait en mesure de l’empêcher ! Elle lâcha du tact au tact à celui qui devait normalement être gentil avec elle, vu qu’il était son mari et non pas lui crier, lui hurler plutôt, dessus comme il le faisait !
- Si tu faisais mieux ton boulot, tu aurais sut que jamais besoin de toi mais monsieur est toujours là pour sa fille et il accourt quand elle a un problème. Alors que moi, quand j’étais au plus mal, quand j’ai tout fait pour sauver le seul frère qui me reste, tu n’étais pas là ! J’avais besoin de toi, Paolo mais tu t’es moqué de moi comme une vulgaire servante ! Si tu veux vraiment tout savoir, je n’ai pas que des problèmes de robe contrairement à ce que tu peux croire !
Olivia avait atteint un seuil de tolérance maximum et elle n’avait plus pouvoir tenir. Elle allait exploser à tout moment comme une bombe à retardement. Elle n’arrivait pas à reconnaître l’homme qui était devant elle, l’homme qui l’avait épousé et, même s’il n’avait jamais été question d’amour entre eux, il l’avait toujours aidé et soutenu alors que maintenant, pour une fois qu’elle avait besoin de lui pour une question grave, très grave, il n’était pas là. Olivia savait au fond d’elle que si Paolo l’aurait accompagné à Naples, son frère ne serait pas mort et qu’il serait juste condamné ou vivant et libre. Elle savait bien que son mari avait le parler, le pouvoir pour faire plier, pour convaincre ce satané juge qui l’avait traité de tous les noms possibles et imaginables ! Mais il l’avait ignoré, la laissant se débrouillait seule. Elle lui en voulait beaucoup au fond d’elle !
Perdue dans ses pensées où elle contemplait le visage de son défunt frère, elle fallut ne pas entendre les paroles de son mari toutes aussi blessantes les unes que les autres. Qu’avait-il aujourd’hui ? Il avait décidé de lui dire ses quatre vérités en face, pour une fois qu’ils étaient réunis ? Drôle d’idée ! Elle ne le pensait pas capable d’une telle chose ! Mais après tout, elle ne le connaissait pas vraiment même après vingt ans de mariage. Elle ne le connaitrait jamais mais elle s’en moquait assez, tant qu’elle avait ce qu’elle voulait ! Elle ne l’avait pas lâché du regard et elle ne lâcha que quand elle se leva du lit pour chercher sa robe. Entourée simplement du drap du lit, elle avait sa robe à la main et répondit à son mari d’un ton assez méchant, directe.
- Tu fais tout un scandale pour un rien ! Je t’ai juste dit que je ne voulais pas lui parler et de suite tu montes sur tes grands chevaux ! Ce n’est pas fini à la fin ! Tu veux quoi ? Que j’aille la voir et que je la serre dans mes bras ?! Je ne peux pas faire ça ! Désolé ! Je te fais passer une nuit que personne ne connait le secret à part moi, et c’est ainsi que tu me remercies ?! En m’envoyant bouler ! T’es pathétique, Paolo ! Si seulement tu pouvais te regarder dans un miroir, tu ressembles tellement à Giovanni !
Sur ce, Olivia s’éclipsa derrière un paravent qui trônait dans la pièce. Elle se rhabilla sachant pertinemment qu’elle n’avait pus rien à faire ici. De toute manière, on ne la méritait pas ! Elle remit son soutien-gorge et sa robe mais elle avait perdu son string dans l’empressement qui les avait liés. Elle n’allait pas le chercher à quatre pattes dans la pièce, persuadé que Paolo lui rendrait quand il le trouverait. Elle prit tout son temps derrière le paravent afin de laisser son mari méditait et de pouvoir voir sa réaction. Le comparait à Giovanni n’était pas un compliment mais plutôt le signe d’une nouvelle guère qui allait opposer les deux amants ! |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Dim 20 Sep - 13:06 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle L’incompréhension … Voilà le fléau du monde, n’est ce pas ? C’est l’incompréhension et presque seulement elle qui conduit depuis la nuit des temps l’espèce humaine à sa perte. C’est cette même incompréhension qui amène les hommes à se dresser les uns contre les autres, à prendre les armes et à venir se faire la guerre. Lorsqu’on ne comprend pas l’autre, on le voit comme étrange, anormal, différent mais dans un sens péjoratif. On voit en lui le Malin, celui qui est forcément responsable de toutes nos misères, celui qui est la cause de nos malheurs, celui qui attire le mauvais œil, l’infortune. C’est forcément l’autre, ça ne peut pas être l’autre, ça nan, sûrement pas, c’était impossible, complètement impossible ! Non, on s’en serait rendu compte, voyons, si cela avait été le cas. L’incompréhension … Toi être différent de moi alors moi devoir stopper toi … Les conflits de religion en étaient le plus flagrant exemple, n’est ce pas ? Deux religions, des tas d’incompréhension, de mal entendus, et au final, des milliers de morts, des millions si on les ajoute toutes au fil des années, au fil des décennies, au fil des siècles. Cela nous touchait tous, qu’on le veuille ou non, à croire qu’en lieu et place d’être une tare générale, c’était une inscription dans notre code génétique, que c’était à la base de l’espère humaine. A croire que cela faisait partie de toutes les particularités qui nous qualifient tous et nous différencient des autres espèces animales parce que, ne nous leurrons pas, l’homme n’est qu’un animal parmi tant d’autre. Bien sûr, Paolo était un homme comme les autres alors, bien sûr, comme tous, lui aussi devait faire face à l’incompréhension, et pas seulement au Sénat, lorsqu’il s’opposait à des Sénateurs de partis différents qui ne partageaient pas avec lui la même vision des choses et qui ne parvenaient pas à comprendre son opinion à lui. Non, il devait faire face à cette incompréhension au sein même de son foyer. Et au lieu de lui faire la guerre, comme il devrait pourtant le faire, comme il la lui faisait partout ailleurs, il était presque heureux de sa présence à ses côtés. Elle le séparait de sa femme chaque jour un peu plus mais il semblait être heureux de cela, il semblait s’en plaire et s’en complaire. Après tout, c’était plus facile de percevoir Olivia telle qu’il la voyait en s’appuyant sur cette incompréhension que plutôt de chercher à la faire tomber. Comme si le prix n’en valait pas la chandelle, comme si les choses étaient mieux ainsi, comme s’il n’y avait rien à gagner à les changer. Au fond, c’était un peu vrai. Après toutes ces années de mariage, Paolo et Olivia restaient presque des étrangers l’un pour l’autre. Un peu plus que cela quand même, car, après tout, il est assez rare de voir deux personnes qui ne se connaissaient ni d’Adam ni d’Eve partager des moments intimes comme eux venaient d’en partager. Mais au-delà de cela … Au-delà de cela, les deux jeunes gens, plus aussi jeunes qu’avant d’ailleurs, avaient plus de point commun avec deux étrangers qu’avec deux personnes faisaient parties d’un couple uni par l’amour et la tendresse, liées par des sentiments forts éprouvés l’un pour l’autre. Ils ne faisaient que se frôler, n’avaient même plus besoin de chercher à s’éviter. Ils le faisaient très bien sans avoir besoin de tout planifier, de chercher à savoir à quelle heure l’autre allait prendre son petit déjeuner histoire de ne pas avoir à se trouver face à lui pendant que l’on prendrait le sien. Ils en étaient venus à ne plus avoir besoin de chercher à s’éviter, tout simplement parce qu’ils en étaient venus à se figer presque dans des rythmes bien à eux, des rythmes qui ne les faisaient se croiser qu’au détour d’un des nombreux couloirs, des rythmes tellement bien rodés qu’il ne s’agissait que de rencontres fortuites, lorsque quelque chose avait légèrement sauté dans le mécanisme réglé de leur vie, lorsqu’un petit imprévu était survenu sans prévenir. En même temps, quand vous verrez un imprévu prévenir avait de survenir, alertez tout le monde, histoire que tous puissent connaître le secret de ce miracle !
Paolo ne comprenait pas Olivia, il ne l’avait jamais compris. Ils n’avaient rien en commun, rien ou si peu et puis, de toute façon, leur principal point de liaison était aussi le point de leur déchirure, de leur séparation. Sara était la fille de Paolo tout autant qu’elle était celle d’Olivia et pourtant, à voir le comportement des deux femmes, on pouvait aisément penser qu’Olivia avait plutôt endossée l’habit de la méchante marâtre, vous savez, comme dans Cendrillon, et que Sara avait elle pris la place de la belle fille casse pied et insupportable. Il n’y avait aucun lien mère/fille entre elles, aucun, et il n’y en avait jamais eu. Paolo vivait cela comme un échec, tout simplement parce qu’il s’en voulait déjà assez de ne pas être exactement le père qu’il aurait pourtant fallu qu’il soit avec Sara pour en plus rajouter sur les épaules de sa fille cette absence de mère, cette absence d’amour maternelle. Il savait à quel point il n’y avait rien de plus beau et de plus réconfortant en ce monde que l’amour d’une mère, la sienne, c’était quelque chose. Et Sara le savait, parce que sa grand-mère était encore en vie, qu’elle allait parfois la voir mais pas souvent, surtout depuis que celle-ci s’était retirée à Palerme à la mort de son époux, histoire de se reposer de cette vie trépidante qu’elle avait eue et connue aux côtés de son mari. Ce n’était pas aisé d’être femme de Sénateur et d’élever plusieurs enfants. Olivia n’avait eu qu’une fille et elle ne lui avait jamais réellement accordé la moindre attention. Et à la voir, être femme de Sénateur, ça ne signifiait pas tant de dureté et de fatigue que ça, sauf si on comptait le nombre d’heures de manucure, de coiffeur et de shopping qu’elle se tapait par semaine. C’était là les heures à côté en dehors des heures réelles de devoir marital d’épouse de Sénateur, mais c’était déjà bien plus que celui qu’elle passait réellement à être dans son rôle. Ce n’était pas bien dur ni trop compliqué en même temps, quand on savait qu’elle était presque un fantôme dans son rôle. En fait, elle ne prenait que le meilleur, le plus gratifiant, le moins dégradant et barbant et comme il se trouvait que c’était surtout beaucoup de courbettes, de paperasses et de discutions dans les vieux Salons du Sénat, cela ne représentait qu’une infime partie du temps passé par Paolo à effectuer son travail. Sous le coup de la remarque de sa femme, il redressa violement la tête, comme si elle avait soudainement été mise sur ressort.
« Excuses moi ? Si je faisais mieux mon boulot ? Tu rigoles là ?! Je me tue à la tâche Olivia au cas où tu ne l’aurais pas remarqué et je m’en plains pas, parce que c’est pas mon genre et parce que ça me plait toujours autant qu’au début ! Tu voulais sans doute parler de mon devoir d’époux, nan ? Tu racontes tellement de trucs juste pour attirer mon attention qu’à la fin, je sais plus ce qui est vrai et ce qui l’est pas ! Alors ouais, je suis désolé pour ton frère mais honnêtement, qu’est ce que je pouvais bien faire ?! Je suis persuadé que tu m’aurais repoussé, que tu m’aurais dis que tu voulais pas de ma pitié, que, de toute façon, je pouvais pas comprendre, ni même savoir ce que tu ressentais ! Comment je peux filtrer les choses à prendre en compte dans tout ce que tu dis, tu parles presque sans cesse de robes, de chaussures, de bal, de machin truc qui a voulu te voler telle chose, de bidule qui a tenté de prendre ta place de parking devant tel magasin ! »
Lorsqu’elle se leva, s’enroulant dans le drap du lit, il ne chercha même pas à la retenir. A quoi bon ? Lorsque sa femme avait décidé quelque chose, autant courir le marathon en deux minutes trente montre en main. A comprendre : il était impossible de la dissuader de quoi que ce soit, presque en tout cas. Il se contenta donc de tirer vers lui la fine couverture, histoire de ne pas être totalement nu et découvert dans ce lit qui, soudainement, semblait plus grand que quelques instants auparavant. Si elle pensait qu’il allait lui courir après, c’était peine perdue ! Et si elle n’avait toujours pas compris ça après tant d’années de mariage, et bien il ne pouvait plus rien faire pour elle ! Mais visiblement, Olivia ne comptait pas en rester là et lorsque c’était comme ça, il savait qu’il avait touché un point sensible, qu’il avait mis le doigt sur quelque chose qu’elle aurait aimé garder sain et sauf auprès d’elle. Olivia n’avait jamais de temps à perdre, jamais, alors, elle ne se laissait pas embarquer dans des disputes si elle n’en avait strictement rien à faire de ce qui se disait, si l’issue lui passait complètement au dessus. Et elle enfonça le clou, et le couteau par la même occasion.
« Alors t’assumes totalement le fait de donner ton corps juste comme ça, parce que t’as quelque chose à en tirer par la suite ?! Je te savais bien peu préoccupée par ce qui se disait de toi, mais de là à avoir aussi peu d’amour propre pour toi, tu m’envoies plus qu’étonné ! Tu sais que Sara est un être vivant, que ça lui fait mal de voir qu’elle n’a pas de mère parce que, c’est clair, aux vues de ton comportement, elle n’a pas de mère ?! T’es pas obligée de faire chier ton monde juste pour en tirer de la satisfaction sadique tu sais !
J’imagine que tu parles de Spinelli Seigneur, et pas de mon grand père … C’est bas, très bas, et si c’est tout ce que tu as trouvé … Parce que, si ça te semble pas si différent que ça de faire partie des Spinelli, bah vas y, vas leur proposer tes services ! Ah nan, j’oubliais, Dante, il a déjà eu ton cul ! Et visiblement, Livio est fidèle à sa femme, qui le lui rend bien, elle ! Bah il te reste toujours Julian, ou le personnel de maison ! Tentes ta chance, on sait jamais, douée comme tu es, tu serais capable d’en étonner plus d’un et de relever les défis quasi impossibles ! » |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Lun 21 Sep - 18:42 | |
| Perdre quelqu’un était toujours une période difficile pour la personne concerné mais aussi pour les proches du défunt. On ne savait pas comment réagir face aux autres. Avait-on envie de rester seul dans son coin, de s’isoler ? Ou bien de se rapprochait d’une personne qui vivait auprès de nous ? Tout dépendait de qui perdait la personne. Pourtant des fois, tout reste difficile à comprendre, tout semble confus alors que la sortie n’était pas loin. On pouvait la toucher du doigt …
Olivia, qui avait son grand-frère devant ses yeux, n’avait pas sut comment réagir des le début. Paolo n’était pas venue l’aider alors elle avait enragé contre lui, s’était promise au fond d’elle qu’elle se vengerait d’une manière ou d’une autre quelque soit la manière. Elle aurait tant voulut qu’il vienne, sans s’apitoyer sur le sort d’Olivia, qu’il vienne et qu’il trouve une solution à son problème. Il ne l’avait pas fait, ce qui avait eut pour conséquence la mort de son frère. Elle aurait tant voulut le sauver, l’empêcher de mourir avec la peine de mort, le salir leur nom et de la laisser seule dans ce monde. Elle lui en voulait beaucoup d’avoir tué ce consul et d’avoir voulut faire de même avec ce juge qui l’avait insulté. Elle aurait voulut savoir, et ça elle en avait besoin pour faire le deuil de son frère, pourquoi il avait décidé de faire. La cause du pourquoi et du comment. Malheureusement, il était mort en emportant dans la tombe toutes les réponses à ces multiples questions qui restaient à présent en suspens.
Olivia se leva du lit encore chaud. Elle voulait quitter cette pièce au plus vite. Elle venait de briser sa carapace, elle venait de se dévoiler à son mari et cela allait lui coûtait cher, très cher dans sa guerre contre Paolo. Elle qui voulait toujours gagner coute que coute, elle allait devoir réviser ses plans ! Olivia écouta les « chères » paroles de son mari. Il avait l’air de s’en moquait, de se moquer de la mort de son frère alors que dans un sens il en était responsable ! Ce comportement ne fit qu’augmenter la haine d’Olivia à son égard. Qu’est-ce qu’il cherchait à la fin ? A la voir pleurer devant lui pour se croire le plus fort ?! Si c’était le cas, il pouvait se mettre le doigt là où elle pensait ! Elle pouvait même lui mettre si elle voulait ! Olivia était entrain de se diriger vers le paravent pour se changer quand elle fit volte face à celui qui était son mari. Elle était vraiment en colère et vous savez que, sous le coup de la colère, on ne contrôle pas ses mots et que les larmes sont faciles ! La scène avait l’air promettant pour l’un comme pour l’autre mais pas dans le bon sens, croyez-moi !
- J’avais juste besoin de toi, pour une fois. Pour que tu m’aides ! J’aurais voulut que tu m’accompagnes à Naples et que tu m’aides à sauver mon frère au lieu de rester ici et de faire comme-ci il ne se passait rien ! Je ne voulais pas juste de la pitié mais du soutient, juste une fois. J’aurais voulut me dire, me persuader qu’il avait une chance parce que tu étais là ! Que tu aurais put blablater avec le juge comme tu fais à chaque fois et que ça marche. J’aurais voulut pouvoir serrer encore une fois mon frère dans mes bras au lieu de voir sa tête sur un pic défilant dans les rues de Naples. Je ne demandais pas la lune, Paolo !
Parler de son frère ainsi, lui avait fait monter les larmes aux yeux. C’était rare qu’elle s’ouvre, qu’elle parle sur ses sentiments mais elle l’avait fait. Etonnant, nan ? Vous avez raison. Mais Olivia voulait s’arrêter là. Il ne manquerait plus qu’elle se mette à pleurer, maintenant. On n’était pas dans amour, gloire et beauté, ou une autre de ces séries à l’eau de rose ! En plus, elle trouvait ce genre de scène d’un débile profond. Pour ne pas montrer sa faiblesse, Olivia reprit la direction du paravent et se changea une fois pour toute. Elle s’empêcha de pleurer et pour montrer qu’elle était plus forte que Paolo à se genre de jeu, elle n’hésita pas à recourir à des choses les plus basse qu’il soit, les choses les plus insensées, cruelles mais elle devait se débarrasser de la haine qu’elle avait pour son mari et se venger pour certaines petites choses ! Olivia l’avait comparé à Giovanni, son pire ennemi et cela la fit sourire, cachée derrière son paravent. Elle savait qu’elle n’avait pas attendre longtemps sa réaction qu’elle pouvait, déjà, deviner. Mais ce genre de jeu … légèrement sadique lui plaisait beaucoup, même un peu trop !
- Oui j’assume, moi, mon comportement ! Je couche peut-être avec tous les romains mais je sais en tirer profit ! Je connais tout sur tout ! Mais ce n’est pas ça le meilleure ! Coucher à des avantages ! Et si tu crois que je me sautais par le premier venu, tu te trompes ! Rare sont les hommes qui peuvent prétendre m’avoir ne serais-ce pour une nuit ! Il y a une queue pas possible pour une nuit avec moi et j’étais bien bête de vouloir la passer avec toi !
N’avait-elle pas quitté une fête des plus belles, des plus réussites, des plus grandioses pour venir coucher avec son mari qui n’avait trouvé rien de mieux que de relancer la politique sur Sara ? Décidément, il ne réfléchissait qu’entre les murs du sénat, lui. Après le reste, c’était le chaos, le désert total !
Olivia avait finit de se rhabiller. Elle avait repassé sa robe noire de la veille mais elle avait perdue son strig dans l’immensité de la pièce. Ce n’était pas grave ! C’était juste un prétexte pour en acheter une nouveau, un plus cher que l’ancien qui au final n’avait même pas deux semaines ! Mais la vie était comme ça. Toujours acheter, toujours dépenser sans compter et quand on avait plus d’argent, on avait l’impression que la vie venait de s’écouler, qu’on venait de tout perdre. Mais l’argent était un bien matériel en quelque sorte, ce n’était pas ça qui rendait heureux un couple. Bien au contraire dans certains cas !
Imaginez que Paolo perdant son travail, sa fortune et toutes ses économies. Cela serait la catastrophe pour Olivia. Elle n’aurait plus son statut mais elle serait obligée de revivre dans la pauvreté, c’était pour si impossible ! Elle qui avait déjà connu la misère dans son enfance, elle ne voulait pas revivre ça ! De plus, elle serait obligée de restreindre ou plutôt de lui restreindre son budget et sa maison et donc par la même occasion, elle devrait dormir, partager sa vie avec celle de son mari vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept ! L’horreur ! Bref, elle ne voulait pas penser à ce jour qui n’arriverait jamais !
- La famille Spinelli ? Pourquoi pas après tout ! Dante est encore célibataire et il fait mieux l’amour que toi ! Et puis si la femme de Livio est fidèle c’est peut-être car, elle, elle a un mari présent pour elle et elle n’a pas besoin d’aller voir ailleurs s’il y est ! Quant à Julian, il a peut-être pas vu mon cul mais celui de ta fille oui ! Alors la famille Spinelli à quelque chose de plus que celle Giolitti ! Tu devrais y repenser, Paolo ! ET te dire que tu n’es pas invincible et que Giovanni arrivera à ses fins, un jour ou l’autre !
Olivia se moquait bien des répercutions de ses paroles ! Après tout si elle les disait, c’était qu’elle le pensait assez pour le faire ! Alors pourquoi s’excuser ou avoir peur de le dire haut et fort ? |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Jeu 24 Sep - 19:30 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle Tout chose avait une fin, toute chose avait des limites, elles étaient là, elles nous étaient imposées et il fallait faire avec, faire avec ou se recevoir les coups de bâtons destinés à tous ceux qui, justement, allaient au-delà des limites, dépassaient les bornes. Certains se complaisaient dans cette désobéissance, d’autres, pas du tout, pour la simple et bonne raison que jamais personne ne leur avait appris où ces limites se situaient, parce qu’ils n’avaient pas eu la chance d’avoir des parents aimants et attentifs, parce qu’ils n’avaient pas eu la chance d’avoir de parents. Et la justice était telle qu’elle ne savait pas juger différemment les gens. Elle ne restait qu’en surface, ne faisait que survoler le problème. C’était comme si elle s’obstinait à rester perpétuellement fixer sur le résultat et refusait catégoriquement d’étudier les causes, de se pencher sur le fond du problème. Pas de quartier, pas de pitié. C’était la maxime préférée de la loi visiblement. Il se trouvait que Paolo était de ces hommes politiques modernes et plus que dans leur temps. Il se trouvait même qu’il était légèrement en avance sur son époque. La politique qu’il prônait en choquait plus d’un, surtout les plus anciens Sénateurs, surtout les plus puritains. Ceux-ci n’étaient pas vraiment les grands amis du Sénateur Giolitti. Si on les écoutait, tout le monde devrait faire un saut en arrière dans le temps et vivre comme on le faisait sous le fascisme. C’était parfaitement ça sauf que, bien sûr, nombre d’entre eux se gardait tout de même d’énoncer clairement le nom de l’ancien régime ou bien encore celui du leader d’alors, Mussolini. Pour eux, il était anormal que les femmes puissent travailler, qu’elles aient même le droit de répondre à leur mari. C’était atroce, vieux jeu et complètement misogyne, mais on était en Italie, et cela semblait moins choquer les gens que cela ne choquait les habitants des pays voisins qui, pourtant, n’avaient rien à craindre directement des lois et des idées véhiculées chez leur ami Rital. Les Italiens savaient, ils n’étaient pas plus stupides que les autres Européens, c’était juste qu’il leur était tellement facile de jouer aux aveugles … Ils n’avaient pas avec des œillères, mais le résultat dans leur attitude et dans leurs réactions auraient été les mêmes s’ils portaient un bandeau noir sur les yeux et qu’on leur avait liés les mains dans le dos histoire qu’ils ne puissent pas défaire le nœud et ôter le bandeau qui leur obstruait la vue.
Oui, toute chose avait ses limites, la patience et le sang froid de Paolo ne dérogeaient pas à la règle établie il y avait tellement longtemps de ça que toute personne était incapable de vous dire avec précision à quand cela remontait et qui avait eu le premier l’idée de fixer des limites aux choses. Sans doute était ce simplement parce que cela s’imposait, tombait sous le sens, était presque d’une logique implacable. Il était plutôt libéral au niveau de l’attitude de sa femme, il tombait sans réellement éviter la chose dans le travers de son peuple, il fermait les yeux, faisait semblant de ne rien voir, de ne rien savoir, de rester sourd aux plaintes qu’on venait lui déposer. Mais il n’en restait pas moins qu’il était un être humain, un être humain qui refusait de se laisser crier dessus, qui refusait de se laisser être trainer plus bas que terre, dans la fange, dans la boue, sans rien dire et sans rien faire pour s’en dégager. Il savait montrer les crocs, pas pour rien que Giovanni Spinelli l’ait surnommé le Pitbull. C’était pour cette raison et pour tant d’autres aussi, et il semblait même que le vieil homme n’ai jamais été au fond de ses explications à ce sujet. Et maintenant, il était bien trop tard pour lui en demander de plus amples !
« Besoin de moi ? … BESOIN DE MOI POUR UNE FOIS ?! Sois gentille, rappelles moi le nombre de fois où je t’ai cédé, où j’ai fais ce que tu me demandais, sans rien dire, sans m’élever contre ton désir ? Rappelles moi le nombre de fois où je t’ai, je te cite « sauver la vie » en te laissant utiliser l’un de mes cartes bancaires alors que toutes les tiennes étaient refusées et que tes comptes en banque étaient encore plus à sec que les puits en Sicile ?! Tu sais rien de tout ça Olivia, rien du tout ! Tu crois que c’est un petit juge de rien du tout qui prend les décisions ? Tu crois que parce que je l’aurais convaincu d’innocenter ton frère, tout ceci en serait resté là ?! Cazzo, mais tu vis sur quelle planète Olivia ?!! Même moi je n’aurais rien pu faire, rien, tout simplement parce que ton frère a tué un consul ! Cela aurait mis le feu aux poudres ! Tu voulais que je crée un incident diplomatique, tu voulais que je prenne le risque de mettre ma tête sur le bliaud ?! »
Comme il fallait s’y attendre, Olivia pensait encore une fois avoir raison, tout connaître de l’histoire. Alors, elle se permettait de tirer ses propres conclusions, de donner son avis. Elle en était presque à l’imposer à tous, seulement, elle préférait nettement faire les boutiques que de monter à la tribune d’une administration publique et d’imposer ses lois, ses désirs et ses souhaits. Elle pensait tout savoir de l’affaire, n’est ce pas ? Mais elle ne savait rien, rien ! Bien sûr que Paolo s’était bougé, il n’était pas de ces hommes qui restent le séant collé à leur chaise en cuir, à se tourner les pouces ou à jouer avec leur stylo plume pour voir combien de tours ils arriveraient à lui faire faire coincé entre leurs doigts. Il avait eu vent de l’affaire très vite, avant même sa femme. Penser donc, ce n’est pas tous les jours que votre beau frère va être jugé pour meurtre ! Il avait pris conseils auprès de nombreux juristes, en avait quelque peu discuté avec des Sénateurs de sa formation, et tous lui avaient donné la même réponse : il n’y avait rien à faire, rien, au risque de peiner Olivia, mais c’était ainsi. Les relations de l’Italie avec les autres pays du monde étant déjà loin d’être au beau fixe, il fallait éviter tout souci supplémentaire. Personne n’avait enfoncé l’incident dans la plaie. Paolo était après tout marié à une femme que personne ne pouvait gérer, que personne ne semblait pouvoir stopper. Il n’avait jamais entretenu de réels liens avec son beau frère qui plus était, personne n’avait donc insisté sur l’événement, pas même ses adversaires les plus farouches. Et Olivia qui, à présent de nouveau vêtue de sa robe, continuait à vociférer. Paolo ne put s’empêcher de penser à toutes les piques de sa fille au sujet de sa femme, et il se disait que, finalement, Sara n’avait peut être pas tord de comparer sa mère à un Satan en Jupette !
« S’il te plait, les performances sexuelles de Dante Spinelli ne m’intéressent pas du tout tu vois ! Et puis, il n’a aucun mérite, il doit passer son temps à sauter tout ce qui bouge, au final, il prend sans regarder qui ! Quant à Stella, je ne pense pas que son époux soit plus présent que moi ! Je veux dire, tu me trouves toujours et je te donne toujours ce que tu veux ! Cazzo, Olivia ! Tu sais rien de ma vie, rien du tout ! Tu te contentes de me frôler, de me snober ! Ne viens pas jouer les victimes, dans cette affaire comme dans toutes les autres, je serais plus en droit de réclamer ce rôle que toi ! Je passe mon temps à devoir faire avec tes nombreuses frasques ! Tu sais rien de moi, rien ! Et je le sais que je suis pas invisible, personne ne l’ai d’ailleurs, même pas ceux au cœur de pierre comme toi ! Tout le monde sait que je ne suis pas invisible, c’est loin d’être un scoop, parce que tout le monde sait que pour Sara, je ferais n’importe quoi, que s’attaquer à elle, que de toucher un seul de ses cheveux, c’est me déclarer la guerre ! Personne n’est invisible ! Ouais ! Et tu sais, je doute fort que Giovanni parvienne à quoi que ce soit maintenant ! Il est mort, je te le rappelle au cas où tu aurais oublié ! » |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Sam 26 Sep - 18:57 | |
| La vie avait une fin est ça on devait l’accepter. On devait accepter le fait de mourir, de laisser les gens qu’on aime derrière nous, en bas alors que nous on partirait vers une terre qui nous est inconnue, pour le moment. Partir vers cette terre c’est comme couper l’attache qui nous retient fermement au sol, à la Terre, cette petite planète, cette petite fourmilière (à toi Voltaire !^^) qui nous a accueillit pendant tant d’années, pendant tant d’années partagées par la joie et la peine, tant d’années où on a vécut des choses extraordinaires, des choses qui n’ont pas de prix. Mais il y a toute de même une compensation, même maigre, mais elle est là. C’est une petite lueur d’espoir dans ce triste évènement qui bouscule nos vies mais celles, également, de notre entourage. On part avec pleins de bons souvenirs rangés dans une petite boîte qu’on garde précieusement dans notre cœur. Cette boîte, dans les moments les plus durs à passer, on l’ouvre et un sourire se dessine alors sur notre visage parce que le passé c’est merveilleux. Mais pour les personnes qui perdent quelqu’un, c’est quelque chose de similaire même si on ne connait pas cette destination finale pour l’être cher. On craint le pire pour l’être aimé mais au final, eux aussi, se raccrochent à un visage, à une photo, à une chanson. Tout était parfait, du moins à peu près, et cette fatalité tombe sur eux. Pourquoi eux ? C’est ce la question que tout le monde se pose sans cesse, sans répits mais les réponses ne sont pas toujours là, on les trouve que rarement et si c’est le cas, on les trouve illogiques, impuissantes et rien ne peut remplacer l’être cher, l’être perdu qui s’envole pour une nouvelle destination, pour rencontrer des nouveaux gens et qui sait peut-être nous oubliés …
Olivia appartient à cette catégorie de gens qui ont perdu, récemment, un être qui leur était cher, qui leur était important, indispensable pour continuer le reste de leur vie, pour pouvoir imaginer reprendre le cours normale de sa vie pourtant si bien organisée. Mais c’était comme ça. Personne ne sait sur qui ça tombe ni quand ce genre de choses. Mais ça tombe sans prévenir pour à la fin nous faire pleurer comme des enfants, nous faire comprendre que cette personne était importante. Jamais on n’avait imaginé vivre sans cette personne et pourtant il faut si résignait à présent. On vous dit qu’il faut continuer à sourire, à rire, à être heureux comme avant pour cette personne mais dès qu’on trouve un truc qui nous fait, enfin, rire, on se retourne pour pouvoir partager ce sourire, ce rire avec cette personne mais derrière, il n’y a personne tout est désert et on est seul à rire avant de s’arrêter brusquement sans explications, comme quand c’est la vie qui s’arrête. Il y a aussi ce cas si spécial, le cas que tout le monde à déjà connut, ce cas qui fait que vos pleures redoublent et que vous avez l’impression que rien ne peut les arrêter. Ce cas où quand vous pleurez, quand vous êtes triste, vous cherchez l’épaule de cette personne pour vous appuyez dessus, l’épaule n’est pas là, n’est plus là et la personne non plus. Triste vie dans laquelle vous devez continuer à vivre, quand même …
Pleurer était un remède efficace pour quelques personnes mais on ne pouvait pas dire si c’était pour la majorité des gens qui perdaient quelqu’un ou pour un faible pourcentage. Alors on se contentait de se ranger dans une case ou dans l’autre. Pleure ou pas, cela ne pourrait être une réplique d’Hamlet à la place de « to be or not to be, that is question. Alors que faire dans un moment pareil ?
Olivia, un exemple parmi tant d’autre, s’en prenait à son entourage, faisait subir ses sauts d’humeur à ses domestiques la plupart du temps. Mais elle avait perdu son frère, la seule personne avec qui elle était la vraie Olivia, avec qui elle s’ouvrait, faisait parler son cœur, c’était le seul qui l’avait vu dans les pires états qu’on puisse imaginer. Mais cela ne pouvait pas l’excuser mais comme d’habitude, elle s’en moquait un peu et elle parlait sans réfléchir, se moquant bien peu des conséquences. Après tout, elle était comme ça et rien ne pourrait la faire changer même pas Paolo, qui avait dût désespérer avec le temps.
- Tu n’as pas l’air de comprendre, Paolo ! Tu ne comprends pas ce que je ressens ! Mais tu te permets de me juger, de me juger à longueur de temps sur ce que je fais. Put**n ! J’ai perdu mon frère ! Un peu de compensation serait la bienvenue ! Imagines, un seul instant que tu es perdu Sara ! Tu aurais réagit comme moi, exactement pareil ! Tu aurais tout fait pour la sauver, tout. Même, je cite, mettre dans ta tête sur le bliaud !
Alors oui, je suis comme je suis et je ne m’en excuse pas ! Je dépense, certes, beaucoup mais tu préfères ça que si je trainais sans cesse dans tes pattes. Tient ! Pourquoi je ne deviendrai pas la femme qui te colle, qui te surveille sans cesse, qui t’appelle pour savoir où t’es à n’importe quel heure du jour et de la nuit ? Ça te plairait ?
Olivia était adossée au mur, en face du lit de son mari. Elle avait se regard perçant de chouette qui scrutait Paolo dans les moindres recoins, les moindres parcelles de son visage. Et pourtant, dieu sait, qu’elle aurait préféré être dans ses bras et montrer tout son chagrin, montrer son vrai visage, au moins une fois. Mais quelque chose d’inqualifiable, la retenait contre ce mur. Peut-être que si Paolo faisait le premier pas. Non, fallait mieux ne pas y passer ! Elle n’avait pas envie de se montrer sous son véritable jour, du moins pas pour l’instant. Etre une peste, une femme libre était un rôle amusant qu’Olivia jouait à merveille.
Plus de vingt ans de mariage et toujours la même exaspération quand les deux se parlaient. Ils n’avaient aucuns sujets de conversation qui pouvait les unir, les faire parler ensembles calmement pendant de longues minutes. Non aucuns. Dommage ? A vous de me le dire ! A sa manière chacun d’eux faisait un effort, un pas vers l’autre. Olivia, en prenant un repas avec son mari, en couchant avec lui, était sa manière de faire un effort. Et puis après tout, elle ‘était pas là pour faire des efforts envers son mari. Elle était comme elle était et elle ne changerait rien, absolument rien. C’était sa manière de faire.
Encore et toujours Sara. Le même mot, le même prénom, le même discours qu’on répète à l’infini sans se doutait qu’il énerve votre entourage. Pourtant, Paolo le répétait sans cesse, ce qui énervait assez Olivia. Elle aimait être au centre de l’attention, elle aimait vraiment et elle n’aimait pas sa fille qui lui piquait certains regards. Jalousie ? Une mère était quelqu’un, normalement, qui voulait que sa fille soit heureuse. Une mère n’est pas jalouse de sa fille quoiqu’Olivia ne fût pas jalouse de la vie de Sara qui ne valait rien à côté de la sienne. Elle avait quarante trios ans et plus d’homme qui se bousculaient pour elle que pour sa fille. Elle avait une vie de rêve, voilà tout ! Cependant, sa vie de rêve devenait cauchemar quand elle entendait parler de Sara en bien alors qu’elle n’était pas une un ange même sous ses airs de sainte nitouche. Le diable, lui ressemblait plus !
- Pour que je te connaisse, tu ne crois pas, que tu devrais me parler d’autre chose que de ta Sara ?! Et puis, tu fais le malin à dire que je ne connais rien de toi mais toi, ce n’est pas mieux ! Tu sais, encore moins, de chose que moi. Tu crois prétende me connaître, savoir ma vie comme la tienne, mais c’est faux !
Oh si t’es invisible ! Du moins pour moi car quand il s’agit des autres, t’es toujours là alors que moi, quand j’ai besoin de toi, t’es jamais là. Ou alors, t’es là pour des trucs moins graves ! Ne dis pas que tu n’es pas invisible, que t’es visible que quand ça t’arrange ! Tu sais que j’ai raison !
Mais si monsieur me fait des reproches, je vais devenir, comme je l’ai déjà dit, une femme jalouse et crois moi que tu vas regretter l’Olivia que tu connaissais. Ça va tellement te pourrir la vie que tu vas t’en mordre les doigts ! Je peux être fidèle si je le veux, je peux m’intéresser à toi, connaître ta vie, ton emploi du temps par cœur, et même, je vais squatter ton lit chaque nuit. En clair, plus aucune femme ne viendra ici. C’est ça que tu veux ? Si c’est ça, c’est parfait ! Tu sais que je tiens toujours mes promesses ! |
| | | | Sujet: Re: Sometimes, We Can Feel A Little Bit Like We Feld ... {PV Olivia Jeu 1 Oct - 19:52 | |
| Le couple est une réunion de deux personnes Qui font rarement la paire ... Adrien Decourcelle S'il y avait bien une chose que détestait par dessus tout Paolo, c'était bel et bien qu'on le prenne pour un con et qu'on fasse plus que lui marcher sur les pieds, qu'on y saute. Il était capable de prouver à tous que les apparences ne se pouvaient jamais d'être réelles, qu'elles étaient sans cesse trompeuses. On le disait force tranquille, mais il n'en était au fond rien. Paolo était un assoiffé, un coriace, un dur si vous vouliez tout savoir. Sous ses dehors d'homme calme et posé, il y avait un homme prêt à tout, prêt à se battre encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir bouger, jusqu'à être tant et si bien incapable de faire le moindre geste que même le muscle de son coeur aurait cessé de fonctionner, le tuant alors d'une crise cardiaque. Il était haut placé dans l'échelle sociale, occupait une place plus que enviée dans la bonne société par dessus le marché. Parce qu'être un grand Sénateur ne faisait pas tout, en fait, il y avait des tas d'autres Sénateurs, mais peu, en réalité, pouvait se targuer d'avoir un arbre généalogique tel que celui de Paolo. Il ne pouvait pas être compté parmi les hommes s'étant élevés d'origines sociales moyennes, basses, voire même très basses. Il n'avait jamais risqué de ne pas pouvoir faire ce qu'il voulait parce que l'Etat lui aurait refusé une bourse ou une aide financière et que sans cette aide ou sans cette bourse, il aurait dû abandonner ses rêves et les ranger au placard. De ce côté là, il n'avait jamais été à plaindre. C'était là un avantage, mais aussi dans le même temps un inconvénient, et non des moindres. Il devait batailler jour après jour pour prouver qu'il méritait sa place, qu'il n'était ni un arriviste, ni un pistonné. Plus jeune, lorsqu'il avait fait ses premiers pas dans la politique, il y avait eu trois sortes de gens réagissant à son arrivée dans le grand monde de la politique : il y avait d'abord eu ceux qui lui avaient ouvert grand les bras, même si peu, au final, étaient sincères et agissaient ainsi par pure franchise du coeur et par pure loyauté à eux même. Avec ces personnes là, il n'avait jamais eu de difficulté, jamais. Mais il savait que le cercle des charognards, de ceux qui agissaient ainsi avec lui par pur intérêt et par envie de continuer à être associé aux Giolitti constituait la majeure partie de ses soutiens. Ils n'étaient pas plus stupides que d'autres, ils avaient même plus le don pour la tactique et la prévoyance, ayant bien vite vu que d'avoir le jeune Paolo de son côté ne pouvait qu'être profitable. Il y avait eu ceux qui avaient complètement agi comme si de rien n'était, comme s'il était effectivement là mais que cela n'allait certainement pas révolutionner leur monde. D'un côté, il y avait les Sénateurs en fin de carrière, qui étaient usés et s'en tapaient complètement de ce qui pouvait bien se passer autour d'eux, qui votaient sans plus réellement y croire, qui étaient juste là dans l'espoir de pouvoir bientôt se tirer, histoire de pouvoir enfin aller s'allonger sous un olivier dans le Sud du pays. Et de l'autre côté, il y avait eu ceux qui avaient simplement cru que Paolo ne serait que de passage, qu'il n'était qu'un simple assistant comme les autres, ceux qui n'avaient tout simplement jamais cru en lui, et qui s'en étaient quelque peu, voire même beaucoup, mordu les doigts. Et enfin, il y avait eu la troisième classe de gens, ceux qui, tout simplement, l'avaient détesté au premier regard et avaient décidé de lui mener la vie dure. Il avait fallu qu'ils s'accrochent, car il avait beau être jeune le Paolo, il était tenace, c'était un vrai Giolitti, qui, en plus, avait l'avantage de sans cesse avoir une longueur d'avance sur tout. Devant toutes ces personnes, Paolo avait dû jouer encore et encore le numéro du fils de Milo sans en être totalement le fils. Cela s'expliquait très facilement : il devait faire en sorte que jamais personne n'oublie qu'il était non seulement le fils de Milo, mais également le petit fils de Giovanni et ainsi rendre hommage à ses ancêtres, faire en sorte que le nom des Giolitti reste bien haut dans la réputation. Et dans le même temps, il devait se faire sa propre place, faire en sorte que jamais personne n'oublie qu'il s'appelait surtout Paolo, et qu'avec lui, une ère nouvelle commençait, faîte de changements, emplie de progrès ... Il avait dû se battre presque 10 fois plus que les autres, c'était ce qui lui donnait encore aujourd'hui cette rage de vaincre enveloppée dans un bel atour, enfermé dans un corps de top model masculin ou presque ...
Il regarda sa femme, et secoua une fois de plus la tête, désabusé. Décidément, il avait sur estimé son épouse en pensant qu'elle allait comprendre, qu'elle allait cessé de s'en prendre à lui, de l'accuser de n'avoir rien fait et d'être resté les mains dans les poches, alors même qu'elle ne connaissait rien de la vérité, rien du tout même ! Ah bah c'est sûr ça, ce n'était pas en fréquentant encore et encore les magasins de luxe au point d'avoir presque sa cabine d'essayage réservée à l'année et sa vendeuse attitrée qu'on allait sans cesse rester en phase avec le monde et la réalité ! C'était bien beau les robes et les chaussures hors de prix, mais ce n'était sûrement pas elles qui allaient nous dire que votre époux était en train de tenter de tout arranger par derrière, qu'il consultait encore et encore toute une foule de juriste pour essayer de redresser la situation et d'en changer l'issue ... Mais il n'allait tout de même pas changer Olivia, désormais, il était trop tard et d'ailleurs, qui cela trompait il encore ? Il semblait qu'Olivia ne puisse jamais changer, la seule chose, c'était qu'elle même ne l'acceptait pas, qu'elle même ne le comprenait pas. Paolo avait vu clair dans le jeu de sa femme : si elle allait de lit en lit, ce n'était pas uniquement pour prendre du bon temps, c'était surtout pour se sentir vivante, vivante et désirée, belle et désirable. Si elle dépensait tant et tant en habits, c'était uniquement pour oublier qu'à part l'argent, elle n'avait rien, que sans cette addiction pour le shopping, elle ne saurait quoi faire de sa vie et elle sentirait les longues secondes défilées comme des éternités sous le soleil chaud de Rome. Il ne pouvait pas la changer, il n'avait nullement la prétention d'en être capable, d'être cet homme, l'Homme avec un grand H capable d'une telle prouesse. Personne ne le pouvait en réalité, pas même Olivia ...
« Tu as sans cesse le besoin de ramener toi aussi Sara dans la conversation ! Quand est ce que, une bonne fois pour toute, tu comprendras que tu dois arrêtée de vouloir voir en Sara un Satan en jupette ?! Jamais elle ne ferait ça, tout simplement parce que ma fille n'a rien d'une tueuse, tout simplement parce que ma fille n'aurait pas attendu le dernier moment, tout simplement parce qu'elle savait qu'elle n'a pas besoin de faire de telles choses pour recevoir de l'affection et de l'attention ... Elle n'est pas toi, elle, elle n'a pas besoin de brasser de l'air, de se rouler encore et encore dans les draps de sinistres inconnus pour que je m'intéresse à elle et que l'on parle d'elle ... »
Il avait à présent décidé de se rhabiller. Show Was Over. Il ne tenait pas à rester une seconde de plus nu comme un ver face à sa femme qui semblait soudainement décidée à laisser échapper de son corps toute la rage et toute la colère qu'elle pouvait bien ressentir. Mais cela ne lui faisait rien. C'était horrible à dire, mais il se rendait compte qu'elle n'avait jamais réellement réussi à lui faire ressentir quoi que ce soit. Bien sûr, lorsqu'ils faisaient l'amour, il éprouvait de la jouissance, mais c'était là une sensation naturelle, presque automatique, il n'allait chercher nul part ce désir, ce plaisir, ils venaient à lui tout simplement. La réalité était donc que jamais Olivia n'avait réussi à faire monter en lui une vague d'amour, ni même de haine, ni même de tentation, rien, rien ou quasiment rien. Elle n'était après tout qu'une ombre dans le tourbillon des ombres qui l'encerclait, composé de toutes ces secrétaires, de tous ces conseillers, de tous ces assistants, de toutes ces femmes et de tous ces hommes qu'il avait pu être amené à croiser dans sa vie. Elle n'était qu'une femme, elle était sa femme et c'était cela uniquement qui la tenait loin de sa colère et de ses reproches. Il ne fixait jamais qu'un oeil désabusé sur la vie d'Olivia, savait que le fait qu'elle l'ai une nouvelle fois trompé ne resterait pas sans successeur, et au final, il trouvait presque cela normal. C'est alors qu'elle crut tenir l'argument, la menace suprême, mais elle se méprenait, encore et toujours. Il ne fallait jamais chercher à vaincre Paolo sur l'éloquence et les arguments de poids, jamais ... Encore une chose qu'elle aurait dû finir par comprendre au bout de tant d'années de mariages ...
« Pour être une femme jalouse, collée à son mari et sans cesse dans ses pattes, il faudrait déjà jouer son rôle de femme à ses côtés ... Et je pense que tu n'as pas la moindre idée de ce que cela implique, ou alors, c'est réellement que tu fais exprès de rien comprendre depuis toutes ces années ! Ensuite ...
Ensuite si tu abhorres tant ma présence, mes demandes et tout ce qui va avec, et bien dis moi clairement, une bonne fois pour toute, que tu en as réellement assez. Dans ce cas là, je ne t'empêcherais nullement de redevenir Olivia Passtore, cette femme que j'ai autrefois cru aimé et dont j'ai cru pouvoir tomber amoureux au fil du temps, comme j'ai cru qu'elle finirait par m'aimer ... Tu sais que je peux demander le divorce, rien ni personne ne s'opposera à cela. Et tu retrouveras alors totalement ta liberté chérie ... Mais tu vois, je crois que c'est pas du tout ce que tu veux, parce que tu sais aussi bien comme moi que tu reviendras à la case départ, sans fric, sans rien d'autre que ton physique et tes charmes ... » |
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