AGE : 24 ans MESSAGES : 1913 ARRIVÉE LE : 01/03/2009 EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi. ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin. QUOTE :
"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"
AVATAR : kristen stew POINTS : 576
. ARE U IN MY CELLPHONE: STATUT: Marié(e) DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.
Sujet: Un ange passe, un diable jaillit ! [Olivia&Karyn] Mer 23 Sep - 2:42
"Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié." [Jean Boccace]
"KARYN CHIARA JAITRODEPRÉNOMS MORETTO !! TU TE MAGNES LE CUCUL ?!" Sara venait d'entrer en trombe dans l'appartement de son amie, sans même prendre la peine de frapper à l'avance. Pourquoi faire ? "Mi casa es su casa" ! Tambien ! Cela faisait longtemps que la brunette n'avait ressentit un tel sentiment d'excitation. Evidemment, il ne s'agissait pas de l'excitation telle qu'elle l'avait connu dans ce qui lui semblait être une vie antérieure, mais dans celle-ci, celle qu'elle aimait appeler "post-Julian", le simple fait de sortir de son lit sans trop de difficulté, de s'habiller, et qui plus est de s'enthousiasmer pour autre chose que sa dose de nicotine était une véritable révolution. Et aujourd'hui elle s'enthousiasmait ! A vrai dire elle s'enthousiasmait depuis que son téléphone portable l'avait bipé ! Formidable technologie mise au point pour des cerveaux fatigués ! Elle avait mit l'alerte plusieurs mois plus tôt avec la ferme certitude que JAMAIS elle ne pourrait oublier cette date ! Et pourtant, elle lui était totalement sortie de la tête. En même temps, avec tout ce qu'elle venait de traverser, elle avait un peu zappé tout, mis à part la nicotine, la caféine, et Karyn. En gros, tout ce qui ne se terminait pas en "ine" passait à la trappe ! Ça tombait bien, Daniil Simkin, rentrait dans les critères ! Ce petit Russe de 22 ans avait le don de lui retourner le cerveau, et ce, depuis plus de 5 ans, quand elle l'avait découvert pour la première fois sur les planches du Metropolitan Opera de New-York, lorsqu'il avait dansé pour la première fois en tant que Senior au sein de l'American Ballet Theater. Aujourd'hui, il était à Rome, donnant une représentation exceptionnelle de différentes chorégraphies, allant de Béjart à Dimitrij Simkin, son père. Pour rien au monde Sara n'aurait manqué ça ! Pas même alors qu'elle était en pleine dépression, loin, très loin du monde des vivants et de leurs futilités. Daniil n'était pas une futilité, il était un prodige, un génie comme on en croisait plus, comme le XXIème siècle n'avait jamais connu ! Aucun autre danseur au monde n'arrivait à la cheville de ce petit blond d'un mètre 67 ! Il était magique ! Somptueux ! Grandiose ! Féérique ! Et si Karyn ne se magnait pas le cul, Sara allait lui arracher les yeux ! La représentation débutait à 20h00 tapantes, il n'était que 18h, mais fallait-il encore se rendre dans le centre de Rome ! Ok, elles n'étaient qu'à 15 minutes à pied d'Aventini, mais justement, elles n'y allaient pas à pied, alors il allait leur falloir trouver à se garer, puis Sara allait fumer sa cigarette, puis Karyn allait demander 20 fois à aller aux toilettes ! Non, sérieux, fallait pas qu'elle traine là ! "Mais qu'est-ce que tu fous, bon sang ? T'es coincée dans ta robe ?!" demanda-t-elle en passant sa petite frimousse dans l'embrasure de la porte. Elle ne croyait pas si bien dire ! La blonde était effectivement coincée dans sa robe. Ou tout du moins, ne parvenait pas à la fermer. "Je t'avais dis qu'il fallait refaire ta garde de robe ! Le 36 c'est fini pour toi ! Dis bonjour au 44 !" Elle plaisantait, évidemment, et pour se faire pardonner son indélicatesse, elle salua les Grumeaux, d'une caresse sur le ventre et d'un "Hey les têtards !" avant de s'employer à aider sa Femme (ouai, après ce qu'elles avaient vécu ensemble, Karyn et Sara avaient mérités des épousailles en bonne et due forme !) a fermer cette foutue fermeture éclair ! Elle y parvint, évidemment, mais Karyn allait devoir s'abstenir de respirer pendant un petit moment...
[...]
"Arrête de me crier dessus ! Je l'ai à peine touché c'te voiture !!" Sara, sévère, foudroyait son amie du regard tout en coupant le moteur de la petite coupée sport, après avoir emboutit par trois fois, la Mercedes d'à côté en tentant de faire son créneau. Le créneau était fait, maintenant, mais la Mercedes n'avait plus de par-choc arrière, ou plutôt si, mais il se trouvait, à présent, sur la chaussée. "T'avais qu'à conduire, si t'es pas contente ! Et puis, tu crois que c'est simple avec ça ?" Gesticulant sur son siège, elle finit par venir placer son pied par dessus le volant, appuyant sa cheville contre (vive la souplesse ! Souffre, Julian ! Souffre !). D'un mouvement de main elle désigna son escarpin dont le talon devait avoisiner les 12 cm ! Déjà qu'elle avait du mal à conduire en temps normal, alors imaginez-la au volant avec ces chaussures hors de prix, divinement douloureuse, et incroyablement pas prévues pour la conduite ! Ouai, hein ? Bah c'est exactement ce que voulait dire Sara ! C'était déjà un miracle qu'elles soient arrivées vivantes jusque là ! Sortant de la voiture, Sara fit claquer sa portière contre la Porshe garée à côté, égratignant au passage la peinture de la carrosserie. Pas grave ! S'ils avaient les moyens de s'offrir une Porshe, ils auraient les moyens de faire refaire peindre la taule. Après moultes contorsions, elle récupéra sa pochette sur la plage arrière, et fouilla rapidement dedans pour en sortir un paquet de carte de visite au nom de "Paolo Giolitti". Une première fut glissée sous l'essuie glace de la Porshe, et après inspection du par-choc et de l'énorme rayure tout du long du côté gauche, elle en glissa une autre sous l'essuie glace de la Mercedes. Pour plus de sécurité, elle en glissa une dernière sous celui de la BMW garée juste devant son coupé. Elle n'y avait pas touché, mais bon, on sait jamais, et puis Pôpa serait content d'avoir des nouvelles de sa fifille via les avocats et assurances de Mister P., M., et BMW... Au moins, il saurait que Sara se trouvait à l'Opéra ce vendredi soir de Septembre... Enfin, s'il en avait encore quelque chose à carrer, ce qui ne semblait pas vraiment être le cas. Chemin faisant jusqu'à l'imposant bâtiment que représentait le Teatro Costanzi, elle s'alluma une cigarette, puis s'empara du bras de sa Femme. Elle était vraiment contente de se retrouver une nouvelle fois avec sa blonde ! Et sans alcool...
[...]
L'avantage de faire partie d'une famille riche, puissante et incontournable, c'est le nombre de facilité que l'on nous offre sous prétexte que "Giolitti" rime avec "Pouvoir" et "Prestige". Évidemment, cela rime aussi avec "corruption", "coup bas", "rivalité" et plus récemment "suspicion de meurtre avec préméditation", mais ça, les gens ont tendance à l'oublier, ou alors ne s'en souviennent-ils que trop, et souhaitent-ils rester dans les bonnes grâces d'une famille que l'on dit "prête à tout" pour obtenir ce qu'elle désire. Toutefois, alors que la représentation de ce soir affichait complet depuis plus d'un an, Sara n'avait même pas eu à s'encombrer d'une location de place comme le commun des mortels ! Elle s'était décidée plus tôt, dans la journée, à se rendre à l'Opéra, et ne doutait absolument pas du fait de trouver une place, pour la bonne et simple raison que Paolo louait une loge à l'année. Sara, ou tout autre Giolitti, pouvait donc s'y rendre quand bon leur souhaitait, sans même prendre la peine d'avertir l'administration de l'Opéra. La loge demeurait vide la moitié de l'année, mais qu'importe, la passion que partageait Sara et Olivia pour l'Opéra classique avait poussé Paolo à s'accorder cette petite commodité bien pratique. En effet, Sara et sa "génitrice" avaient au moins une chose en commun, c'était d'ailleurs pour cette raison que la brune se rendait de moins en moins souvent de cette loge, elle avait bien trop peur d'y croiser sa mère. Toutefois, il n'y avait aucune chance pour qu'elle soit présente ce soir. Ce n'était pas un opéra classique qui était donné, mais un ballet, et Olivia n'était pas sans savoir la passion dévorante de sa fille envers le jeune Daniil Simkin. Si Sara ne souhaitait pas croiser sa mère, il en était de même pour cette dernière, aussi, la fille ne s'inquiétait pas, Olivia ne prendrait pas le risque de tomber sur elle. Jamais. Pourtant, lorsque l'ouvreuse, après avoir fait jouer la clef dans la serrure, ouvrit la porte aux deux jeunes femmes, Sara ne put retenir une expression de surprise en devinant deux silhouettes dans la loge. Un homme et une femme. Il ne lui fallut qu'un quart de seconde pour reconnaitre la crinière de sa mère, et alors son coeur se mit a battre contre sa cage thoracique tandis que son regard se posait sur l'homme de dos... Papa ?... Elle était terrifiée et exaltée. Ils avaient beau ne pas s'être adressé la parole depuis un long mois, elle avait beau nourrir une certaine rancoeur envers lui, il était son père, son unique allié, son seul parent, l'homme le plus important de sa vie, son pilier, son rempart, son phare dans la nuit (j'arrête là les métaphores au risque de tomber dans des clichés de plus en plus... clichés ! xD). Elle avait peur, mais en même temps ne pouvait que se réjouir de tomber sur lui par hasard, et de renouer le dialogue avec lui, alors que le silence la meurtrissait chaque jour un peu plus. Mais en s'avançant vers lui, elle remarqua rapidement que rien ne collait. Il était trop grand, trop trapu, ses cheveux grisonnants n'avaient rien à voir avec ceux, très bruns, de son père. Elle nota même un cou bien trop fort, retombant sur le col de cette chemise amidonnée, alors que Paolo était un modèle en matière de condition physique ! C'était bien simple, son père avait été élu "Homme politique le plus canon" 6 années consécutives. Ok, il n'avait pas beaucoup de compétitions au sein du Sénat, où la moyenne d'âge devait être fixée à 59 ans ! Mais il était tout de même surnommé "Hottie Senatore" et récoltait les suffrages de la ménagère de plus ET de moins de 50 ans ! En un mot, Paolo Giolitti était : Canon ! Vraiment, vraiment canon ! Et sur Youtube, lorsqu'on tapait son nom, on avait le droit à une ribambelle de vidéos amateurs filmées par des Groupies qui prenaient plaisir à le suivre régulièrement, et a s'extasier devant son humour, son sourire, sa gentillesse, sa simplicité et son... cul ! Ouep, son pôpa possédait le plus bel arrière-train du Sénat, ce qui ne semblait pas être le cas de cet homme, qui se pavanait dans SA loge, dans SON fauteuil, aux côté de la femme de son père ! Comment Olivia pouvait-elle préférer ce truc à sa bombe sexuelle de mari ? Comment Olivia pouvait-elle coucher avec un truc pareil ? Comment pouvait-elle ne serait-ce qu'éprouver l'envie d'aller voir ailleurs alors qu'elle avait le mari idéal à la maison ? Quelle place y avait-il pour l'amour chez cette femme ?
Est-ce que Sara détestait sa mère ? Non, c'était pire que ça ! Elle la dégoutait ! Lorsqu'elle la voyait, elle n'avait qu'une envie : Lui faire avaler son sourire de bourgeoise endimanchée ! Elle ne comprenait pas pourquoi Paolo n'avait toujours pas demandé le divorce ! Qu'est-ce qui pouvait encore le retenir auprès d'elle ? Il avait beau lui dire que c'était pour elle, elle avait 24 ans, maintenant, et n'avait pas besoin d'un père humilié et cocufié publiquement. Elle voulait un père heureux, rien d'autre. Sur le seuil de la porte, elle hésita un moment. Elle avait bien envie de prendre la fuite, de ne surtout pas avoir à supporter la présence de cette femme, et encore moins sa proximité. Mais c'était Daniil, ce soir, et il était hors de question que ce qui lui faisait office de mère, ne la prive de ça aussi. Elle était en colère, biensûr, de constater qu'Olivia, non contente de s'envoyer en l'air avec tout Rome, avait l'audace de s'afficher avec son amant du jour dans une loge payée par son père, mais elle ne prendrait pas la fuite, elle avait une meilleure idée. Sa mère avait décidé de lui donner la vie pour ensuite la lui pourrir ? Soit ! Elle aussi touchait sa bille en matière de torture psychologique ! Serrant la main de Karyn dans la sienne, elle lui offrit un sourire diabolique, avant de sortir de l'ombre du salon à l'arrière de la loge, et de s'exposer dans la lumière. "Olivia." Jamais elle n'avait dit "Maman" simplement parce qu'elle ne la considérait pas comme tel. De toutes manières, Olivia refusait qu'elle l'appelle "Maman", trouvant que ça lui filait un coup de vieux. Surement que la majeure partie de Rome pensait qu'elle n'était que sa belle-mère, sa très jeune belle-mère. D'un mouvement de tête, elle la salua, avant de se tourner vers l'homme à ses côtés. "Je vois que tu as apporté ton dernier Toy-Boy... Un peu vieux, celui-là, non ? Vous devez peser lourd en Bourse, monsieur, pour que ma mère tape dans le rayon gériatrie." Elle avait bien insister sur le lien de filiation, afin que l'homme en question n'ignore pas l'identité de celle qui s'adressait à lui. "Sauf votre respect, vous êtes à ma place, monsieur !" La place au premier rang, c'était la sienne ! Elle n'allait pas laisser le joujou de sa mère se permettre de poser son gros derrière sur SON fauteuil. L'homme s'exécuta, préférant certainement éviter l'esclandre. Sara alla s'installer, pendant que le monsieur prenait place derrière Olivia. "Karyn, je ne te présente pas Olivia, hein, c'est pas utile !" annonça-t-elle tournée vers l'arrière, sans un regard pour sa mère, avant de tendre sa main au gros monsieur. "Désolée pour l'entrée en matière, je me rends compte que j'ai manqué aux bases même de la politesse ! Sara Giolitti, fille de Paolo Giolitti, arrière-petite-fille de Giovanni Giolitti. Et voici Karyn Moretto, fille de Fabiàn Moretto. Elle n'est pas grosse, hein, elle est juste enceinte !" Intentionnellement elle n'avait pas cité sa mère dans sa généalogie rapide. Pour elle, Olivia n'était pas une Giolitti, elle n'était qu'une pièce rapportée, ni plus, ni moins. Elle n'avait de Giolitti que le nom, et pas une seule goutte de sang. C'est dans un sourire malicieux qu'elle offrit sa dernière remarque. Non, Karyn ne faisait pas du 40 habituellement, tout simplement parce qu'habituellement, elle n'était pas colonisée par deux embryons Lorissiens ! "J'espère que vous ne craingnez pas les MST, avec tout ce qu'Olivia trimballe..." Ajouta-t-elle sur le ton de la confidence, avant de se retourner vers sa mère. "Alors, Maman, quoi de neuf au royaume des bourgeoises superficielles ?" un sourire innocent aux lèvres, Sara annonçait la couleur de la soirée... Oh oui, ça allait être explosif !
Spoiler:
Tenue de Sara pour l'occasion
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Sujet: Re: Un ange passe, un diable jaillit ! [Olivia&Karyn] Jeu 24 Sep - 20:36
Olivia avait décidé d’aller à l’opéra ce soir. Rare qu’elle y aille surtout pour des ballets qui était contemporain. Mais aujourd’hui elle avait une exception. Eh oui, il y avait des exceptions à tout ! Mais celle-ci était différente. Elle devait si rendre à l’opéra avec un ami de longue date qu’elle n’avait pas revu depuis des dizaines d’années. Elle aurait put l’emmener dans n’importe qu’elle restaurant de la ville, un dont on se bousculait pour avoir une réservation. Mais ce soir, à l’opéra, il y avait un ballet avec le danseur préféré de sa « file ». Pourquoi ne pas la narguer un peu ? D’accord, Olivia était sadique des fois, surtout quand il s’agissait de Sara mais elle n’y pouvait rien, c’était dans ses gênes les plus engrais et elle ne voulait pas s’en débarrasser. Elle aimait faire chier son monde. Elle en prenait un plaisirs monstre. Le petit manège durait depuis que … depuis que Sara savait parler et cette guéguerre était tellement amusante. Pourquoi l’arrêtait ?
Quatre heures auparavant.
Olivia était revenue de son shopping quotidienne. Elle avait dans les mains des tonnes de sac provenant des divers magasins de luxe qu’elle avait dévalisé. C’était une journée habituelle. Elle rentra chez elle, exténuée avec un mal aux pieds épouvantable. Elle se jeta sur un canapé quand un le majordome vient lui annoncer qu’elle était attendue à l’étage dans le bureau de son mari. Sur le coup, elle pensa qu’il s’agissait de Paolo et qu’après leur dernière entrevue, il veuille lui demander quelque chose ou, peut-être, s’excuser. C’est le cœur léger et les pieds en compote qu’elle monta les quelques escalier pour aller dans le bureau de son mari. Elle poussa la porte et elle fut surprise, très surprise mais dans le bon sens du terme, quand elle vit Monsieur Yang son ami. Elle ne l’avait pas revu depuis tout ce temps, un temps qui lui paraissait très long, indéterminable. Il n’avait pas changé si ce n’est un peu vieillit. Quand elle disait un peu vieillit, elle voulait dire prendre 20 ans. Le vieux monsieur avait une soixantaine d’année. Plus jeune, du moins à l’âge d’Olivia, il avait été son mentor dans une certaine discipline. Le revoir, lui faisait beaucoup de bien. Elle ne put s’empêcher de lui sauter au cou et de déposer un baiser sur sa joue. Monsieur Yang rit de bon cœur. Sa discipline n’avait pas changé et elle était toujours aussi belle.
- Je suis tellement contente que vous soyez là après toutes ses années. Je vais vous faire découvrir ma nouvelle vie que j’ai tout ça grâce à vos méthodes d’enseignements !
- Mes méthodes ? Je suis ravi qu’elles aient servis à quelque chose !
Alors qu’il avait dit ça, il n’avait pas put s’empêcher de passer une main atour de la taille de son ex-partenaire. Le passé était à l’honneur ce soir ! Olivia retira sa main et sortit de la pièce, laisse monsieur Yang au domestique. Il se faisait vieux et il devait se reposer, cela se voyait sur son visage ridé. La maîtresse des lieux en profita pour s’éclipser afin de trouver une robe pour la soirée de ce soir qu’elle passerait avec son maître.
Deux heures auparavant.
Olivia avait des tonnes de robes sur son lit, toutes différentes bien sûr. Il y en avait avec des bretelles fines, des manches, sans manches, courte, longue, décolleté, noirs, blanches, grises, bleues bref tout les modèles possibles et imaginables dans toutes les coloris existants. Au plus elle faisait du shopping au plus elle n’avait rien à se mettre. C’était le monde à l’envers quand même ! Elle opta pour une robe décolleté noir très sexy, comme toujours. De là, elle mit au moins une demi-heure pour se faire coiffer et maquiller. Rien ne lui convenait ! A vrai dire, elle était anxieuse par rapport à son invité qu’elle voulait éblouir, impressionné et quand elle avait une idée en tête, elle mettait tout en œuvre pour la mener à bien. Mais une femme comme Olivia était longue, très longue, à se préparer. Tellement longue que Monsieur Yang vint taper à sa porte de salle de bain en demandant si elle était prête. Il ne fallait pas énerver une fille qui se préparer, cela pouvait être dangereux, surtout avec une fille comme Olivia. Un quart d’heure plus tard, elle sortit, enfin prête. Elle était magnifique. Mais quand elle se vit dans le grand miroir d’en bas, elle n’était pas fière du résultat. Elle remonta et changea de robe. Elle préféra à la précédente, une robe blanche. Qui dit changer de robe dit changer de maquillage. Elle se remaquilla vite fait mais aussi bien avant de récupérer son invité et d’aller à l’Opéra.
Une heure auparavant
Être une Giolitti apportait des avantages. En effet, Olivia s’était prise cet après-midi pour prévenir que ce soir qu’elle viendrait au ballet accompagné d’un homme. De suite, on avait crut qu’il s’agissait de son dernier amant en titre mais non. Du moins pas tout à fait. Olivia parlait avec son ami quand on fit ouvrir la porte pour les invités V.I.P. Pour impressionner son ami qui l’avait connut dans la misère, c’était réussit. Une dame affolée arriva en courant, les cheveux tout ébouriffés. Elle poussa les lourdes portes de la loge privée des Giolitti. Les deux amis papotèrent en attendant le début du spectacle.
Maintenant.
Toujours entrain de discuté, les deux amis n’entendirent pas entrer les deux jeunes femmes. Bien sûr qu’Olivia savait que Sara venait dans cette loge ce soir, c’était pourquoi elle était là. Le « Olivia » de Sara fit sursauter la personne concernée. Elle écouta sa « fille » parlait. Elle n’était point en colère contre ses obscénités mais plutôt morte de rire. Elle se cachait du mieux qu’elle pouvait derrière son programme pour que le spectacle continu. Mais au bout d’un moment, elle ne put s’empêcher de répondre.
- Ne te fatigues pas, ma chérie, il ne comprend pas l’Italien ! C’est dommage !
Le coup de grâce. Sara avait parlé dans le vide où du moins pour sa mère et son amie. Mais Olivia ne s’arrêta pas là. Elle se retourna vers l’amie de sa fille, celle que Sara avait présentée sous le nom de Karyn Moretto. Ce nom lui était bien inconnu mais qu’importe, le spectacle que ces deux femmes offraient était plus divertissant que le ballet. Mais bon, bientôt, elles devraient se taire, devraient garder leurs réflexions blessantes l’une pour l’autre et écouter la musique. - Vous voyez ce que c’est d’être mère, mademoiselle ! On donne la vie et voilà comment on vous remercie ! En vous parlant de la sorte ! J’espère que vos enfants seront plus agréables que Sara !
Elle avait raison. On ne parlait pas comme ça à une mère, même la pire qu’il soit. On devait respect et amour. En effet, les mères portaient, ou plutôt, souffraient le martyr pendant neuf mois, enflées comme il n’était pas possible et les enfants n’avaient même pas l’intelligence de remercier leur mère ! C’était n’importe quoi !
Comme-ci de rien était, zappant totalement la présence de Sara, chose qu’elle faisait souvent, Olivia se retourna vers Monsieur Yang. Elle recommença à lui parlait en allemand. Aussi étrange que cela puisse paraître, cet homme était allemand et parlait cette langue à merveille tout comme le chinois. Olivia avait appris l’allemand avec lui, tout ça dans son adolescence.
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Sujet: Re: Un ange passe, un diable jaillit ! [Olivia&Karyn] Mar 29 Sep - 21:44
Le rapport d'une fille avec sa mère est quelque chose Qui peut s'apparenter à la plongée en apnée ... Victoria Secunda
Roulant des yeux jusqu'au plafond et s'acharnant comme une malade sur la fermeture éclair de sa robe, Karyn pestait ses grands dieux, intérieurement, contre Sara Tosca Giolitti ici présente. Non, attendez, elle est pas encore là ... Attendez encore un peu, voilaaaaaaaa ... C'est bon ! Contre Sara Tosca Giolitti ici présente. Elle en avait de bonne sa brunette (interdiction de l'appeler Bruny, ça faisait trop penser à la première dame de France, et franchement, beurk, beurk !), elle croyait que c'était facile comme tout de fermer sa robe alors même que la fermeture semblait tout faire pour que, justement, on n'y parvienne pas !
« Nan, tu vois bien que j'ai laissé tomber l'idée de t'accompagner à l'Opéra et que je me suis mise au tricot !!! Et mon troisième prénom, c'est Alessandra ! Si ça te plait pas, plains toi à mon père ! »
Bien sûr, elle plaisantait, et on sentait à peine une once de reproche dans sa voix même s'il y en avait bel et bien une. Elle savait qu'elle galérait à fermer sa robe et, franchement là, Sara faisait tout sauf de l'aider ! Sérieux !! C'était injuste ce truc ! Quand vous étiez enceinte, les gens étaient pas censés être aux petits soins avec vous, vous faire tout plein de calins et tout faire à votre place alors que vous prétendiez ne pas être en sucre et pouvoir ouvrir les portes vous même sans qu'on ne prenne la peine de le faire pour vous alors qu'au fond ça vous arrangeait bien ? Les gens étaient pas censés sans cesse aller dans votre sens, ne jamais vous contrarier, toujours dire que vous aviez raison, ne serait ce pour vous éviter d'être à nouveau sujette à une saute d'humeur tout sauf incontrôlable, tout sauf géniale et tripante, tout sauf agréable ? Quand Sara lui avait sauté dessus, ce matin, telle une Furie, à peine coiffée, même pas habillée et presque nue, Karyn n'avait fait aucune remarque parce qu'elle était sur le cul, ou presque, de voir sa Sara dans cet état alors que depuis une paye, Sara ne ressemblait plus à rien, enfin si, on ne devient pas un mollusque ou une flaque flasque parce qu'on est plus bas que terre ou presque. Disons plutôt que la Miss Giolitti aurait très bien pu passer les casting pour le prochain Resident Evil ou pour La Nuit des Zombies et aurait été prise de suite surtout parce que les maquilleuses n'auraient pas à la maquiller. Ensuite, il se trouvait que Karyn n'était pas franchement réveillée elle même lorsqu'elle avait entendu le cri presque satanique de Sara raisonner dans son appart'. A peine avait elle eu le temps de s'extraire des couvertures, se ramassant moitié par terre en s'accrpchant quelque peu dans les draps qui, eux, avaient décidé de rester bordés sous le matelas, parce qu'elle s'était trop précipitée dans son geste sans prendre gard à ce qu'elle faisait et aussi, surtout, parce que, bordel, la terre tournait toujours autant au réveil depuis qu'elle se savait enceinte, à peine avait elle eu le temps de tirer sur le bas de son débardeur pour que celui ci ne couvre plus uniquement que sa poitrine et encore, que déjà elle voyait la frimousse d'une Sara extasiée, brandissant son téléphone comme s'il s'agissait du Saint Graal. Au début, Karyn avait hésité entre lui balancer que, ouais ouais, il était beau son portable mais que, voilà, c'était le même que la dernière fois et entre se joindre à ses cris de joie presque extasiques tant ça semblait faire du bien d'hurler sa joie, que, visiblement, ça défoulait. Oui, elle savait pas encore pourquoi Sara criait tant de joie, mais elle s'en foutait comme de savoir combien de poil avait exactement le cheval de l'Empereur Hadrien sur la queue sur cette statue placée sur l'une des places de Rome. C'était communicatif ou ça l'était pas ce machin, un point c'est tout ! Heureusement, Sara lui avait tout expliqué, heureusement oui, car, au même moment, Janaly était rentrée de ses petites courses matinales et bien que connaissant assez les deux Miss, elle aurait pu finir par les penser devenues folles, tout autant l'une que l'autre ! Il s'agissait d'un opéra, ou plutôt d'un ballet, même pas d'ailleurs, d'après Sara, elle même, c'était LE ballet, ZE ballet, avec ZE danseur du siècle voire même du millénaire si on l'écoutait. Pourquoi Karyn avait accepté de l'accompagner ? Parce que depuis l'épisode du karaokéjmefaistatouéjboiscommeuntroujmereveilledanstonlit, elle refusait de laisser Sara sortir seule. C'était presque devenu à la vie à la mort leur truc, avec pour slogan principal « sus aux bouteilles » ! Ensuite, ça faisait vraiment longtemps qu'elle était pas allée à ce genre d'évenement, sans pour autant être conviée officiellement et se sentir obligée d'y aller pour vexer personne et présenter au monde entier le visage représentant le plus les affaires de l'Empire Moretto. Ouais, pour une fois, elle allait y aller de son propre grès, même pas forcée par Sara en plus parce qu'elle était d'accord pour y aller ! En parlant de Sara, voilà qu'une nouvelle fois, Karyn aperçut sa petite frimousse. Cazzo, ce que ça l'énervait cette fermeture de merde ! Si ça continuait, elle allait y aller à poil ! Ouais, à poil plutôt qu'à poils même si pour le coup, elle ne portait ni peau de bête ni fourrure ! Sara mit dans le mille, évidemment ...
« Oui ... J'arrive pas à la fermer ... Sara, j'ai encore grossi ... »
Dieu qu'une femme enceinte pouvait elle être versatile ! Une seconde avant et elle était prête à nous faire un remake de Xena la Guerrière s'en va t'en guerre contre les fermetures éclairs et l'instant d'après, Karyn nous la jouait Malheur de Sophie à fond la caisse. Elle hocha doucement la tête, sentait déjà les larmes lui monter aux yeux. C'était pitoyable et moquable, mais elle n'y pouvait rien. Ha, si elle mettait la main sur ces hormones, elle vous le jure, elle les choperait et les mettrait au congélo, histoire qu'ils se calment un peu et que leurs ardeurs soient quelque peu refroidies. C'était loin d'être évident surtout que plus elle s'énervait, plus elle se mettait hors d'elle. Oui, elle avait encore pris des formes, mais après tout, c'était quand même pas la fin du monde, si ?! ... Nan, c'était pas la fin du monde, loin de là, sauf que pour elle, si, justement ... Elle avait la sensation d'être la fille cachée de Bibendum et de Moby Dick, elle avait juste envie de se cacher lorsqu'elle se voyait des fois alors que d'autres fois, Cazzo, elle se serrait bien roulée une méga pelle de la mort qui tue tout qu'après tu peux pas survivre ça nan tellement elle se trouvait sexy et attirante ! Comme les nausées, les envies irrespressibles de se jeter sur le frigo et les crises de larmes et de nerfs, l'opinion qu'elle avait d'elle même allait et venait. Ouah, elle se tapait sans cesse de sacrés ascenseurs émotionnels, des montagnes Russes à gogo, génial, surtout pour une fille de Polonaise quand on savait ce qu'avaient fait ces mêmes Russes aux Polonais ... Heureusement, il y a Findus Sara vint à son secours, sans cheval blanc et cape de Super Héroïne, mais c'était la crise, on allait pas pouvoir demander les mêmes choses qu'avant ! La jeune femme l'aida, après l'avoir quelque peu taquiner, le tout restant bien gentil. Elle parvint à fermer la robe, même si, du coup, cela allait obliger Karyn à se déssaper dès que la brise serait venue qu'elle le pourrait. Faut souffrir pour ressembler un temps soit peu à quelque chose, n'est ce pas ?! Sara parvint même à faire quelque peu sourire Karyn lorsqu'elle posa ses mains sur son ventre et qu'elle le caressa quelque peu. Le ventre de Karyn, ça devait être un aimant à main, ou quelque chose dans le genre ! Héhé, les statues sacrées et vénérées n'avaient qu'à bien se tenir ! Ouais, même la Statue de St Pierre, située contre l'un des quatre piliers de la Basilique du même nom que lui au Vatican pouvait aller se rhabiller, ça oui ! Loukas, Janaly, Sara, Julian, Dario, Nate aussi dernièrement, tous avaient à coeur de lui toucher le ventre. Bon, s'ils croyaient que ça allait leur porter chance ou leur donner quoi que ce soit, elle allait quand même pas leur casser leur mythe, ce serait très malvenu, n'est ce pas ?! Pour toute réponse, elle claqua une bise sonore et affectueuse sur la joue de Sara. Quoi, vous vous attendiez à quoi, à un roulage de pelle sensationnel ? Hé ho, on rentre du boulot c'était pas parce qu'on couchait dans le même lit qu'on couchait ensemble, bande de pervers !
[...]
« Conduire ? ... Ah ah, j'ai pas le droit ! Déjà, parce que je prends des médicaments pour mieux supporter ma grossesse et que c'est pas compatible avec la conduite, ensuite, je te rappeles que je suis enceinte et que mon ventre, il passe pas sous ton volant, alors il aurait fallu que je démonte toute ta voiture ou presque pour la régler à mes formes à moi ! »
Han, ce que c'était bon d'être Karyn Moretto et Sara Giolitti ! Ouais, parce que ça voulait dire que vous aviez le droit d'hurler sur l'autre sans que celle ci ne vous saute à la gorge et ne vous entraine dans un Catfight des plus passionnant et sexy ! Ouais, vous pouviez vous permettre cette folie parce que vous saviez qu'au fond, vous teniez tellement à elle qu'au moindre de signe de la part de votre comparse, vous lui sauteriez également au coup, mais cette fois ci pour la couvrir de baisers et lui promettre de plus jamais recommencer ! Quoi qu’il en était, à les voir, et surtout à les entendre car aucune d’entre elle n’avait l’air d’une girafe ni ne portait de tenue bariolée attirant l’attention, on aurait tout à fait pu croire que le spectacle se tenait dehors et même que l’Opéra avait complètement changé d’avis au sujet de la programmation. Mais nan, c’était juste un genre de petit rituel entre elles. De toute façon, les relations plat plat, à ras du sol, qu’elles soient amicales ou amoureuses, c’était d’un chiant. On s’endormait toujours avant la fin et le pire, c’était qu’on n’avait absolument jamais rien manqué même en ayant hiberné tout l’hiver. Avec elles, c’était Noël à tous les étages dans la Résidence, c’était chez elles, et on pouvait carrément le dire, surtout pour Sara lorsqu’on savait que le proprio s’appelait Paolo Giolitti. Avec elles, il n’y avait pas un genre de soleil sans qu’éclate un micro orage, aussi éphémère que sans réel fond d’une vérité brutale et destructrice, il n’y avait pas plus de jour de pluie sans rayon de soleil. C’était des petits riens, à chaque fois, comme un coup de téléphone pour se demander de l’huile d’olive alors même qu’elles vivaient au même étage, c’était un pétage de plomb parce que, encore une fois, Karyn avait réagit trop vite sans réfléchir, c’était tout ça et bien encore ! Mais déjà, la jeune femme se désintéressait quelque peu de ce que lui disait Sara. Etrange ou pas, elle préférait jouer avec ses cheveux. Ou plutôt, en réalité, cela avait juste l’air d’un jeu parce que c’était loin d’en être un. Elle avait laissé ses cheveux détachés, et était toute occupée à faire en sorte qu’ils couvrent parfaitement le dos de sa nuque. Personne, sauf Sara, mais c’était de la triche tellement c’était évident qu’elle le savait, elles s’étaient toutes les deux mises dans de beaux draps d’ailleurs, personne, donc, n’avait encore cramé ou grillé quoi que ce soit, au sujet d’aucun de ses tatouages, elle tenait à ce qu’il en soit encore ainsi pour quelques temps, le plus longtemps possible serait le mieux ! Mais pour Sara, c’était visiblement plus l’heure de se faire des brushings, et elle l’attrapa par le bras, l’entrainant à sa suite !
[...]
Cazzo, il était encore là lui ? Elle voulait dire, l’employé du vestiaire était déjà là du temps où Karyn venait à l’Opéra avec sa mère. Krystal était une ferrue des Arts, de tous les Arts d’ailleurs, cela n’avait d’ailleurs jamais été un secret pour personne. Après tout, ne s’était elle pas tuée près de Naples en revenant de rencontrer un sculpteur. Elle était donc un ancien mannequin avec un cerveau, cassant le mythe de la jolie potiche blonde aux yeux bleus d’Europe de l’Est qui ne comprend de cette langue hautement évoluée qu’est l’Italien les mots « sois belle et tais toi ». Elle était tout de même issue d’une grande famille Polonaise, il ne fallait jamais l’oublier. Dès que Karyn avait été en âge de sortir sans piquer une crise ou vouloir aller aux toilettes toutes les trente secondes, sa mère l’avait amené avec elle lors de ses sorties. Sa première séance ciné ? A 4 ans et demi, c’était Love Story, mais elle avait obtenu qu’elles aillent toutes les deux voir les Aristochats après, ça oui ! Vous saviez que c’était si vieux que ça ce dessin animé ? Bah la preuve, c’est vieux ! Parole de la Miss Moretto, elle avait été une des premières à voir le film ! Elle avait pas pleuré devant Love Story, parce qu’elle avait pas aimé le film, juste parce qu’elle, elle voulait voir les Aristochats ! Du coup, elle avait profité de la passion de sa mère pour le film pour filer en cachette et se glisser dans la salle voisine. Résultat, elle s’était endormie au bout de la deuxième projection des Aristochats et on avait tout le ciné en pagaille pour la retrouver ! C’était super de s’appeler Moretto et d’être l’unique fille de la famille ! Parce que ça vous donnait tout un tas d’avantages de très loin indéniables. D’abord, ça vous donnait le droit à une suite des plus luxueuses dans tous les hôtels Noteglia de la planète, et on peut vous dire qu’il y en a, partout, même si en Italie, l’Empire n’avait pas le monopole, contrairement à quasi tous les autres pays dans lesquels il était implanté. Ouep, les Spinelli, on les détrône pas comme ça ! C’était super marrant, tout le monde pensait que deux géants comme ça devrait se détester, bah pas du tout ! Karyn était super amie avec Thalie Spinelli, et elle avait découvert récemment en rangeant des affaires (si si, ça lui arrive de ranger, la preuve !) une photo de Krystal Moretto et de Stella Spinelli, très complices. Ouais, vous pouviez vous pointer à pas d’heure, les mains dans les poches, habillée n’importe comment voire même pas habillée du tout et réclamer la plus belle des suites de l’hôtel. On était même prêt à virer les clients qui l’occupaient juste pour vous la donner à vous, mais du coup, vous vous la jouiez salope et grosse fille de riche capricieuse, ce que n’était sûrement pas Karyn ! Ensuite, vous aviez aussi le droit à toutes les tenues et tous les produits que vous vouliez issus des différentes marques possédées par l’Empire Moretto, surtout dans la ligne de fringue. Ok, pour le coup, Karyn était nettement avantagée sur ses frères, en même temps, elle les voyait mal habillés de la robe qu’elle portait ce soir, une robe qu’elle avait trouvé dans le magasin Romain appartenant à son paternel. Ouais, Karyn était déjà venue à l’Opéra, mais c’était pas pour autant qu’elle connaissait les lieux comme sa poche, elle préféra donc suivre Sara sans se poser trop de question. C’était de toute façon pas du tout le genre de son amie de vouloir la piéger et la mener dans un coupe gorge, elle avait donc rien à craindre, n’est ce pas ?! Elles étaient arrivées devant la loge louée à l’année par Paolo, d’après ce que lui avait dit Sara, et on eut tôt fait de la leur ouvrir. Comprenez bien, « Tosca était dans la place » et avec elle y avait Karyn alias « Mademoiselle ma mère était une pure bombe anatomique et mon père a assez de fric pour régler les salaires de tous les Romains pendant des années », fallait tout de même pas qu’on envisage de faire attendre deux merveilles comme elles ! Juste avant de rentrer dans la loge à la suite de Sara, elle rigola, toute seule. Elle venait de se rendre compte qu’elle suivait les traces de sa mère. Elle allait emmener ses enfants à un événement culturel alors même qu’ils n’étaient pas encore nés, comme Krystal l’avait fait tant de fois lorsqu’elle était enceinte d’elle. Mais croyez la, le petit cri de surprise de Sara la tira vite de ses songes, alors qu’elle posait tout de même une main sur son ventre, comme en signe de protection. Yataaaaaaaaaa, elle était prête à les défendre encore et encore ses petits bouts, ça oui ! Et à en voir l’expression de son amie, y avait un poids chiche dans les lasagnes ! Cazzo, c’était quoi ce truc ? Oui, visiblement, c’était un homme, mais de l’avis même de la jeune femme, il aurait très bien pu concourir pour la plus grosse boule de graisse du monde ! Elle était énorme, elle savait de quoi elle parlait, ça a donc rien à voir avec de la discrimination ! Mais plus le temps de cogiter, déjà Sara la menait dans son sillage en faisant un pas en avant ! Tindin, Show Must Go On ! … Quoi, c’est pas ça qu’on doit dire ?!
La suite … Sara avait tout très bien résumé n’est ce pas ! Roo, ce qu’elle l’aimait sa femme ! Yep, depuis qu’elles avaient cuvé leur alcool toutes les deux dans le même lit, Karyn se réclamait le droit d’user de ce titre de propriété sur Sara autant qu’elle le voulait ! Pendant quelques minutes, elle s’en souvenait, elle était venue à se demander si elles n’avaient pas fait quoi que ce soit allant au-delà de la simple amitié platonique, mais finalement, nan, il ne s’était rien passé. En deux temps trois mouvements, Sara fit dégager le vieux schnok et alors que Karyn s’asseyait, celui-ci posa son séant sur le siège à côté du sien. Il osa la fixer quelques instants avec un regard quelque peu … déplacé, et Karyn était à deux doigts de lui en coller une ! Nan mais elle n’avait rien d’un morceau de viande ! Heureusement pour lui, au même instant, Sara enfilant une fois de plus sa tenue de Wonder Woman, vous savez, avec la petite tenue ressemblant à on savait pas trop quoi mais imprimée avec le drapeau Ricain, et le vieux eut la vie sauve. Non, pas besoin de lui présenter Olivia, elle la connaissait, ce qui ne semblait pas être réciproque, vu le regard que lui lança Olivia en se tournant quelque peu de trois quart : « qui t’es toi ?! » en gros, c’était ça ! Bah fallait qu’elle sorte de son petit monde doré la mère là, Karyn courait pas après la renommée ni après la reconnaissance, mais quand même, elle était pas n’importe qui ! Voilà qui l’agaça encore un peu plus ! Et l’autre qui continuait à la regarder lubriquement !
« Oui, je suis juste enceinte ! Et vous savez ce que ça veux dire ? Je suis pas libre, alors arrêtez de me regarder comme si j’étais une immense côte de bœuf vivante ! Je vais pas vous dire que je suis heureuse de vous rencontrer Olivia, parce qu’en fait, je m’en fous … Mais bon … Voilà quoi … Joli robe ceci dit ! C’est le modèle Principessa, n’est ce pas ? Hum, laissez moi me souvenir … Eté 2007, conçue pour cacher les quelques rondeurs naissantes … Ouais, je me souviens, je me suis amusée à mettre tout un tas de coussins dessous quand Papa a voulu me faire essayer le nouveau modèle pondu par ses stylistes ! Tu sais Sara, je t’ai montré la photo !
Kurwa ! Chcesz rękę w mordę, czy co ? Nikt nie gra wokół mnie! Moje nazwisko nie jest Olivia ! »
Sara T. Giolitti
V.O.X P.O.P.U.L.I
AGE : 24 ans MESSAGES : 1913 ARRIVÉE LE : 01/03/2009 EMPLOI : Pour l'instant je me consacre à ne rien faire. C'est bien aussi. ADRESSE : 25 via s. maria sopra minerva - Parione, Palatin. QUOTE :
"cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche"
AVATAR : kristen stew POINTS : 576
. ARE U IN MY CELLPHONE: STATUT: Marié(e) DISPO POUR UN SUJET ?: pas pour l'instant.
Sujet: Re: Un ange passe, un diable jaillit ! [Olivia&Karyn] Ven 2 Oct - 4:28
On dit souvent que la mère est le modèle féminin qui construira la femme future que deviendra la fille. Encore faut-il avoir une mère. On répète en général le modèle que l'on a eu, ainsi une Athalia Spinelli et sa mère si... parfaite, deviendra une amoureuse, une épouse et une mère idéale, et au contraire, une fille d'alcoolique violente aura tendance a répéter l'exemple qu'elle a eu sur ses propres enfants. Qu'en serait-il de Sara ? Allait-elle devenir une épouse et une mère exécrable ? Allait-elle être volage comme l'était sa propre mère envers son père, et absente envers ses enfants ? Allait-elle être la réplique exacte de la sal*pe sans cœur qu'était sa mère à ses yeux ? "Mère" était-ce le terme exact ? Non "génitrice", voilà ce qu'elle était. Elle l'avait porté dans son ventre pour acquérir un certain statut social, et quand elle l'avait obtenu, elle l'avait expulsé de ses entrailles pour ne plus jamais s'en soucier ! 7 mois et demi ! Ce Diable en tailleur Chanel n'avait même pas tenu 9 mois avec Sara en elle ! Même pas ! P'tain, mais c'était vraiment Satan en personne ! Tant et si bien, qu'il y a quelques années, quand Sara avait croisé une affiche de ciné au titre très évocateur "Le Diable s'habille en Prada", elle avait cru qu'il s'agissait d'une biographie sur sa mère ! Merde, le titre était prit maintenant ! Qu'est-ce qu'ils allaient pouvoir trouver quand la vraie biographie sortirait ? "Belzébuth porte du Gucci" ? Un exorcisme ! Voilà ce qu'il fallait pour Olivia ! Fallait que le démon sorte de ce corps ! Elle n'avait pas que la beauté du Diable, elle avait aussi sa queue fourchue, ses crocs acérés, et pourtant, c'était papa qui portait les cornes ! Est-ce que Sara allait devenir ça ? Pendant longtemps elle avait cultivé le même style de vie que sa mère, passant de lit en lit sans jamais s'attacher. Sauf qu'elle ne le faisait pas pour un quelconque statut social, ni pour se faire accepter d'une société qui ne serait jamais sienne vu que Sara avait déjà tout ça ! Non, elle le faisait parce qu'elle refusait de tomber amoureuse, elle refusait d'aimer et de devenir faible comme l'était Paolo. Lui seul était son modèle. Il était son père et sa mère. Il était d'ailleurs un père formidable malgré quelques erreurs et une incapacité chronique à montrer ses sentiments. Malheureusement il était aussi un faible aux yeux de Sara, qui ne comprenait pas son besoin de rester marié à cette sangsue rousse incapable d'une moindre sentiment. Elle n'avait d'autre explication à ce phénomène paranormal que l'amour ! Il était amoureux de cette femme malgré tout ce qu'elle lui faisait subir, malgré ce qu'elle faisait subir à sa fille. Et Sara avait toujours refusé de devenir ainsi. Pourtant c'est ce qu'elle avait été, par deux fois. La première fois datait de la fac... L'ère Stefano qui avait laissé un bloc de glace à la place de son coeur. Puis Julian s'était employé à le faire fondre, lui laissant croire que ce serait différent avec lui, qu'elle pouvait avoir confiance en lui. Moralité, cela s'était terminé comme avec Stefano, à la différence près que c'était pas seulement son coeur qu'il avait arraché de sa poitrine, c'était aussi son âme, son souffle, et tout ce qui pouvait la maintenir en vie. Sans lui, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, comme si, en partant, il avait gardé tout le bon en elle, ne laissant qu'une pauvre fille privée de but, privée d'avenir sur le parquet si bien ciré de cet appartement de Zampino. Elle avait eu raison de ne pas vouloir de l'amour, parce que l'amour fout en l'air, l'amour rend dingue, l'amour paralyse, il donne la vie, l'espoir, l'avenir, et puis il reprend tout en vous laissant sur le carreau. Mais même sans son amour, elle était incapable de ne plus aimer, incapable de reproduire ce qu'elle avait fait après Stefano. Malgré tout, elle continuait d'aimer, elle continuait de l'aimer et restait incapable d'agir comme sa mère. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle n'avait jamais considéré Olivia comme sa mère, pas même lorsqu'elle était enfant. Si bien qu'Olivia ne serait pas un modèle pour elle, et que Sara avait bon espoir de ne pas reproduire ses erreurs. Non, Olivia avait beau faire la fière, de son passage sur Terre, elle ne laisserait que le souvenir éphémère de quelques heures dans quelques lits, avec les cuisses à l'air et la culotte aux chevilles... en bref, rien de très marquant.
Olivia lui avait pourri toute son enfance, et alors que Sara pensait qu'elle en avait terminé, que quoique fasse sa mère, rien ne pouvait plus l'atteindre, voilà que cette vipère se pointait le seul soir depuis très longtemps où elle sentait un petit souffle de vie s'infiltrer dans ses veines, sans que l'alcool n'y soit pour quoi que ce soit ! Qu'est-ce qu'elle foutait là ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi lors de son tête à tête (très intime avec 3000 spectateurs pour témoins ! xD) avec Daniil ? Fallait pas la lui faire à l'envers ! Ok, Sara était loin de réfléchir très très bien en ce moment, elle avait même, soyons franc, du mal à connecter ses neurones par instant, mais là elle savait que si sa mère était présente dans cette loge c'était dans l'unique but de la faire chier ! Mais Sara n'allait pas se laisser faire ! Loin de là ! Depuis toute petite elle avait appris a rendre la monnaie de sa pièce à Olivia ! Dès 6 ans, elle s'amusait à faire pression sur Paolo pour pourrir la vie d'Olivia ! C'était ainsi que lors d'une fameuse séance photo "familiale" qui allait figuré dans le Vogue italien, Sara avait refusé que sa mère soit présente. La tronche d'Olivia quand Paolo lui avait apprit que Sara ne tolérait pas sa présence sur les photos valait le détour ! Et elle n'avait que 8 ans à cette époque là ! Aujourd'hui Paolo n'était pas présent, mais elle était bien plus âgée ! 24 ans ! Imaginez ce qu'elle était capable de faire aujourd'hui ! Pour commencer, elle pouvait toujours essayer de pourrir son plan avec ce type hideux ! Quoique, la punition était peut être de se retrouver en photo au côté de ce type dans l'Osservator ! "La Belle et la Bête : Olivia Giolitti est tombée bien bas !", elle voyait le titre d'ici ! Elle aurait pu se contenter de ça, mais cela voulait dire se priver d'un petit lynchage en public qui allait faire du bien à Sara dans un moment où elle allait mal. Manque de bol, elle était tombée sur un Bosch ! Zut ! Oh, ce n'était pas tant le fait qu'il ne parle pas italien qui emmerdait Sara, c'était plus le fait qu'elle venait de parler dans le vent, que cela faisait rire Olivia, et que c'était elle qui marquait le premier point. Soit, mais la partie était loin d'être terminée ! Toutefois elle n'eut pas le temps de dire quoique ce soit. Elle était pour le moins abasourdie par le regard qu'Olivia venait de jeter à Karyn, un regard qui voulait dire "c'est qui elle ?", un peu trop condescendant au goût de Sara. Un regard qu'elle n'aurait jamais eu si elle avait tilté sur le nom de famille de Karyn. "Moretto", voilà un nom de famille qui aurait dû plaire à Olivia... D'ailleurs c'était étonnant qu'elle n'ait pas essayé de se faire Fabiàn Moretto, le père de Karyn. Il était immensément riche, plutôt canon, et possédait le quart de Rome ! Elle avait fumé un truc pas clair la Madre ? Elle était stone, c'était la seule explication... Sara allait dire quelque chose lorsque sa blonde parla à sa place. Une intervention qui fit bien rire Sara, surtout lorqu'elle sous-entendit qu'Olivia avait tendance à prendre de la bedaine vu la robe qu'elle avait choisi, un modèle datant 4 saisons ! Shame on you ! Un modèle créé par Fabiàn Moretto, himself !
" Sérieux ? Tu mettais des coussins dessous ? Trop chou ! Maintenant t'en aurais plus besoin ! " Sara s'était retournée vers sa blonde, les bras repliés sur le dossier, son menton prenant appui dessus comme une gamine en pleine séance de confidences avec sa BFF, zappant totalement Olivia jusqu'à ce que Karyn se mette a parler dans une langue bizarre. " Laisse tomber, Chérie, elle parle pas un mot de Polonais... Elle capte que l'italien et l'allemand, si c'est pas triste... " Elle ne s'était même pas tourné vers sa mère, elle se contentait de se payer sa tronche en roulant des yeux et en ricanant avec Karyn comme une sale gosse, alors que le gros monsieur les observait sans comprendre. "Was ? Sie wünschen, daß ich Ihnen die Übersetzung mache ? " Lui demanda-t-elle dans un allemand parfait. Quoi ? Olivia ignorait-elle encore que sa fille parlait couramment l'italien, l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol et avait quelque notion de russe grâce à Ana, la nourrice qui avait fait office de maman durant son enfance ? Et bien c'était pourtant le genre de chose qu'une mère savait sur sa fille, en général. " Il veut que je lui fasse la traduction. " annonça-t-elle à Karyn en levant les yeux au ciel, avant d'ajouter : " Je sens que j'vais faire ça toute la soirée ! Surtout si tu t'obstines a parler en Polonais... " Après un clin d'oeil, elle pivota sur son siège, et se tourna vers sa mère. " Karyn vient de te demander gentiment si tu voulais sa main dans la gueule ou pas ? Non, parce que personne n'ignore qui elle est. Enfin je veux, dire que toi, Olivia, tu n'es personne comparé à elle, son père ou bien sa mère. Personne dans Rome, ni même en Italie, n'ignore qui sont les Moretto. En général il suffit de cité le prénom de Krystal pour que les italiens se retrouvent avec la larme à l'oeil... Mais bon, on t'en veux pas, hein, vu qu'à part à toi-même, tu ne t'intéresses a personne d'autre.Enfin, sâche quand même que ta robe c'est du Moretto, et je me demande si tes chaussures n'en sont pas non plus... Karyn ? " Elle se tourna vers son amie qui ignorait probablement qu'elle était capable de comprendre le polonais... Bon, ok, elle le parlait pas du tout, pas même un mot, mais disons que ça ressemblait beaucoup au russe, et que Sara avait quelque notion. Avec sa mémoire photographique, la brunette avait toujours eu des facilités pour les langues. " Non ? Ha bah non, alors. Mais bon, rassure-moi, Olivia, si je te dis "Noteglia", dis-moi pas que tu connais pas ? Et moi qui croyais que tu avais eu un bac S comme Shopping ! " Posant une main contre sa poitrine elle surjoua le choc, formant un "o" avec ses lèvres, avant de se tourner vers le pauvre gros lard qui pigeait que dalle à la convers... " Also... Mein Name ist Sara Tosca Giolitti. Der große Rothaarige hier ist meine Mutter. Und ich wollte Sie vor möglichen Krankheiten warnen, wenn du Sex mit ihr zu entscheiden. Alle wissen, Rom seinen Esel ! Und ich wollte meine Gattin, Karyn Moretto einzuführen. Wir werden im November geheiratet und erwartet Zwillinge in für 4 Monaten... " Dans un geste presque maternel, elle posa une main tendre sur le ventre rebondit de son amie, avant de lui offrir un sourire dégoulinant d'amour, puis de le détourner vers l'allemand aux yeux bridés. " Es ist immer noch wütend, daß Olivia gezwungen ist, betteln gehen nach Deutschland, um Menschen, die bereit sind, auch ihn biegen zu finden ! Wissen Sie, mit dem Ruf hat, hier war sie Glück, dass mein Vater hat noch ein Dach! Sie wissen, was wäre super cool ? Ob Sie halten es mit Ihnen! Es gefällt Ihnen ? So, gehen Sie vor und beginnen in Deutschland ! es wird ein Urlaub ! " Vers la fin, son ton était devenu surexcité, comme si elle venait d'avoir l'idée du siècle ! Elle tapotait même la main du gros Nem ! Elle savait que sa mère avait non seulement entendu, mais comprit tout ce qu'elle venait de dire en allemand, mais Karyn ? Est-ce qu'elle parlait cette langue là ? Sara se tourna vers son amie, et se pencha en avant comme pour lui déposer un baiser sur la tempe. A la place, elle murmura tout bas, de manière audible que pour Karyn : " Je viens de lui dire qu'on allait se pacser, et que les jumeaux allaient venir combler notre bonheur... Joue le jeu, ma Femme ! " En ce redressant, elle claqua un smack sur les lèvres de Karyn, puis offrit un immense sourire à sa mère. " Et ouai ! Tu vas être grand-mère ! Heureuse ? T'inquiètes, t'as déjà les rides ! Il suffit que t'arrêtes les colorations et t'auras en plus les cheveux blancs ! " Se retournant une nouvelle fois vers Karyn, ce fut ses deux mains qu'elle posa sur le ventre. " Hein, les Grumeaux ? Hein que vous êtes pressés de venir voir la vilaine sorcière de l'Ouest ? Par contre, faudra pas l'appeller "Satan", faudra l'appeler "Mamie", ou "Grand-mère", ou non, mieux ! "Grand-maman" !! " Echec et Mat !
Spoiler:
Traduction approximative de ce qui est dit en allemand (et j'en profite, au passage, pour m'excuser auprès de tous les allemands pour le massacre que je fais de leur langue... Sorry !
- Quoi ? Vous voulez que je vous fasse la traduction ?
- Donc, je disais... Je m'appelle Sara Tosca Giolitti. La grosse rousse, ici, est ma mère. Et je tenais à vous mettre en garde contre d'éventuelles maladies si vous décidiez de faire du sexe avec elle. Tout Rome connais son cul ! Et je tenais à vous présenter mon épouse, Karyn Moretto. On va se marier en novembre, et on attend des jumeaux pour dans 4 mois...
- C'est quand même dingue qu'Olivia soit obligée d'aller mendier jusqu'en Allemagne pour trouver des hommes qui veulent bien encore b*nder pour elle ! Vous savez, avec la réputation qu'elle a, ici, elle a de la chance que mon père lui offre encore un toit ! Vous savez ce qui serait super génial ? Que vous la gardiez avec vous ! Elle vous plait ? Bah allez-y, embarquez-la en Allemagne ! ça nous fera des vacances !
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Sujet: Re: Un ange passe, un diable jaillit ! [Olivia&Karyn]